lundi 11 décembre 2006 - par Johan

Poussons le solide programme du FN dans ses retranchements...

... plutôt que d’essayer de disqualifier le candidat.

J’ai commencé à décortiquer les projets présidentiels de nos candidats, c’est pourquoi je cherchai le programme de celui qui devrait être de nouveau au second tour des présidentielles, à savoir J. M. Le Pen. En guise de programme, je n’ai trouvé qu’un discours du dimanche 12 novembre 2006, tenu au Bourget et intitulé sobrement « Projet présidentiel ».

Il y déploie les grands volets de son programme. Ce que j’y ai trouvé est un véritable projet nationaliste, convaincant en ce que le candidat du Front national a su parfaitement jouer sur tous les apports de la notion de Nation à la politique. En cela, il offre à l’échiquier politique la vision la plus nette parmi celles des candidats actuels. La Nation est la transcendance du Peuple qui se recoupe avec l’Etat, le creuset idéal pour l’alchimie entre Liberté, Egalité et Fraternité. C’est dans la Nation que l’on peut concevoir un Intérêt général, omniprésent en Droit administratif.

Première constatation : Le Pen a trouvé son ton de chef d’Etat. A mille lieues de celui de Sarkozy.

Là où Sarkozy emploie un vocabulaire (peut être aurais je du employer le terme de « vocabilaire », que m’indiquait mon doigt glissant sur mon clavier) agressif pour s’attaquer aux petites gens, aux délinquants, aux racistes, aux hooligans, aux profanateurs, aux islamistes (et systématiquement au « méchant » du dernier fait divers), J. M. Le Pen, lui, se montre bien plus mesuré dans ses paroles. Se mettant, comme lors de son discours du 21 avril 2002, du côté des « petits, des obscurs, des sans-grades » (et plagiant du même coup discours de Hitler de 1932 (1)), ses flèches les plus acérées, il les tire en introduction et en conclusion de son discours, et ses cibles sont claires : ce sont les autres candidats (il n’est pas à l’origine du sigle satirique UMPS pour rien) ; mais pas uniquement.

En effet, les bobos (exit les « gauchistes »), le MEDEF, les syndicats, les lobbies, et surtout l’Union européenne en prennent pour leur grade, ce dont M. Sarkozy se garde bien. On n’oubliera pas qu’il est « fort avec les faibles, et faible avec les forts » (dixit L. Fabius il me semble), et qu’il tient plus du « caméléon » que du caniche (selon Le Pen).

Dans le discours de Le Pen, point d’envolée contre le mariage forcé, contre l’excision, contre la polygamie ; autant d’attaques à peines dissimulées à l’encontre des musulmans conservant ou retournant aux coutumes du Maghreb, et que l’on retrouve dans les discours du Ministre de l’Intérieur.

En amuse bouche et en apéritif, les volées de bois vert que reçoivent les deux partis majoritaires sont particulièrement jouissives. Il faut dire que Le Pen connaît son sujet et garde sa chasse des nouveaux convertis au marketing de la rupture, et aux dragues éhontées de l’électorat frontiste. Une dernière énumération des mensonges les plus flagrants de ces dernières années (« Menti sur les bienfaits de la rigueur. Menti sur les bienfaits du passage à l’euro. Menti sur les bienfaits de la mondialisation heureuse. Menti sur l’état général du pays. »), et l’on entame la litanie de ce qu’ils ont « cassé » en 30 ans. Puis Le Pen rappelle ses diagnostiques de toujours, rappelle la disqualification systématique dont il a été l’objet, se moque de les voir reprendre ses thèmes et ses propositions. Et le voici qui balaie Ségo et Sarko, les ridiculisant tour à tour puis les amalgamant (« Sargolène ou Ségozy »). Le Pen joue sur notre émotionnel, et il le fait bien.

Deuxième constatation : Un diagnostique limpide et une solution nationaliste qui en vaut bien d’autres

Sans entrer dans les détails, insistons sur le fait que le projet politique de Le Pen montre une capacité d’analyse très perçante. Plus surprenant : la variété des conclusions trouvera l’oreille des sympathisants de Gauche, parfois au terme d’une pirouette habile.

Par exemple, sur la financiarisation de l’économie : Le Pen commence par dénoncer « Dans un monde changeant où l’accélération technologique devenait fulgurante, où la mondialisation se généralise et s’aggrave, il était fatal que le capitalisme, devenu patrimonial, privilégiât l’actionnaire sur l’entrepreneur et le salarié. Il fallait alors lutter contre l’immobilisme que favorisaient, par intérêt ou par lâcheté, gouvernants ou patrons du CAC 40 et « autres barons du MEDEF » ». Qui sera encore surpris par ses avancées dans les classes populaires, celles là mêmes qui hier votaient communiste ? Le Pen a des accents fordiens, ou pour se limiter aux hommes politiques, fait écho à Roosevelt et à De Gaulle.

S’en suit une batterie de propositions franchement libérales, qui précèdent : « Car, la liberté que je défends, n’est pas la loi de la jungle des économistes libéraux. Elle n’est pas la politique menée main dans la main par nos gouvernants, valets depuis 40 ans de la même politique économique, privilégiant la finance à la production, et qui a choisi le mondialisme contre les développements économiques de la Nation. ». Ouf ! Nous voilà rassurés ! Nous sommes prêts pour le passage sur l’impôt sur le revenu qu’il faut à terme, comme l’impôt sur les successions, supprimer.

D’aucun pourrait trouver ce programme schizophrène. Il est pourtant plus cohérent qu’il ne le parait : ce sont uniquement d’autres conceptions de nos notions que J. M. Le Pen utilise comme briques de son édifice.

Troisième constatation : Les lacunes de la dialectique Lepéniste à la fois sont préoccupantes et doivent servir de base au débat

Si Le Président du FN est l’auteur d’une synthèse des idéaux nationalistes qui convainc si bien et tant, c’est qu’il a su évacuer de son discours les définitions claires de ses concepts. S’il a volé à ses adversaires cette propension à l’esquive, son discours conserve une certaine consistance quand la soupe de l’UMP et du PS vire au brouet insipide à force de ne pas vouloir appréhender les « sujets qui fâchent ».

En définitive, les valeurs ne sont pas tant critiquable que leur concrétisation dans la politique d’un Etat totalitaire : un Etat communiste comme une démocratie libérale, une socio démocratie, ou un fascisme, pourraient tout à fait tous se prévaloir de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité, mais en donnant leurs interprétations personnelles de ces trois notions.

C’est pourquoi lorsque l’on caractérise les totalitarismes fascistes, nazis, communistes, qui ont marqué le XXème siècle, l’on se penche d’avantage sur la place de l’individu dans la société, de l’approche tout Etatique (pour le fascisme), de l’importance biologique, darwinienne de la race (la race supérieure pour le nazisme), le contrôle de l’outil de production (pour le communisme), l’inclinaison à provoquer des Guerres, de la place du meneur (petit père des peuples, Reichführer, Duce...), les libertés civiles réduites à la portion congrue.

Quelle place pour l’individu dans la France de M. Le Pen ? Peut il encore s’exprimer ? S’associer ? Se syndiquer ? S’opposer ? Choquer ? Impossible de ne pas lier cet enjeu à la problématique des libertés civiles car elles sont capitales dans le maintien de l’Etat de Droit. J. M. Le Pen a probablement une autre conception de ce que signifie « lutter contre la délinquance » ou « endiguer l’immigration illégale », deux préoccupations qui sont forcément partagés par tous (ou presque). D’abord en ce qui concerne la définition de la délinquance, qui est déterminée par la loi pénale. Ensuite dans le moyen de cette répression, qui serait probablement officieusement pour partie déléguée aux « groupes d’autodéfense » et autres milices punitives auxquelles les extrémistes ont toujours laissé les mains libres. Enfin dans les limites de cette lutte : quelle défense de la vie privée, de la liberté de conscience, de la présomption d’innocence, de l’interdiction des méthodes d’interrogation musclées. « La fin justifie les moyens » disait Machiavel.

Les libertés civiles ont été progressivement affaiblies dans notre pays. Il n’en reste plus grand-chose pour la jeune génération. Quand elle connaît ses droits, elle ne les invoque que pour esquiver ses devoirs. Il y a une disproportion manifeste entre l’hystérie suscitée par la Star Academy ou la Coupe du monde de football et les manifestations de protection des droits de la défense, le droit à un avocat dès la première heure de garde à vue, le respect de l’enfant dans la chasse à la criminalité (projet de loi de prévention de la délinquance prévoyant un fichage dès 3 ans) ou simplement le droit à ne pas rendre coupable toute la population (CF. Loi DADVSI qui rend coupable 88,7% des foyers : ceux qui ont de la musique copiée chez eux).

Après de telles atteintes aux libertés civiles qui ont mithridatisé la population (2), on peut imaginer que d’autres ne provoqueront pas beaucoup plus de tollé, au mieux quelques manifestations, quelques émeutes que nos miliciens armés se feront un plaisir de briser.

J. M. Le Pen déclare vouloir réarmer la France et « Ainsi, nous pourrons nous tourner vers le monde car nous avons aussi une responsabilité à son égard, celle d’apporter ce que notre peuple a mis 2000 ans à construire, les valeurs universelles que nous portons : Nation et République, Liberté, Egalité, Fraternité, Responsabilité, Honneur, Patrie, Valeur et discipline. Cette exception française que nous offrons comme modèle au monde et qui seule peut permettre la paix et le développement, l’équilibre du monde. (...) C’est le seul intérêt national, toujours et partout, qui dictera la position de la France porteuse dans le Monde des valeurs que je définissais tout à l’heure. ». Encore une fois, avec quelle facilité il engagerait la France dans une Guerre, et rétablirait des colonies prises de force, nous l’ignorons.

Enfin, le nationalisme repose sur la nationalité. Comment s’acquiert elle (retour au Droit du sang, retour possible sur les naturalisations des dernières années, combien de générations avant d’être français) ? Comment se transmet elle (les mariages « mixtes » donnent ils la nationalité française) ? Avec quelle facilité se perd elle (au premier délit, la première arrestation) ? Jusqu’où va la préférence nationale (attribution des aides sociales, mais quels droits civils et civiques, quelle protection sociale) ? Les critères biologiques, ethniques, religieux, politiques, entrent ils en ligne de compte (et qui en jugera (3)) ? Quels droits reste t il aux étrangers (à part celui de fermer leurs gueules) ? L’assimilation emporte t elle l’abandon de sa religion ? Quels devoirs pour eux ? Et pour l’Etat (politique de stérilisation) ?

A côté de cela, d’autres questions se soulèvent d’elles même (mais vont mieux quand on les soulève) : L’Etat a-t-il droit de vie et de mort sur ses sujets, et à partir de quel crime ? Dès que l’on aborde la peine de mort, le programme du FN est bien moins séduisant pour la jeunesse. Le Président Le Pen sera-t-il aussi laxiste avec les nostalgiques du nazisme qu’il ne l’est au sein de son propre parti ? Tolèrera t il leur brutalité arbitraire, contraire au principe de l’exclusivité de l’Etat en matière de violence légitime ?

Le programme du Front a des réalités que son discours ne reflète pas. Ces réalités sont dans l’ombre, et nul ne les en sort alors qu’elles seules permettraient de donner toutes ses dimensions au Lepénisme, et de le juger à l’aune de ce qu’il est véritablement.

Après ces différentes constatations, il me reste quatre grandes colères, et elles ne sont pas à l’encontre de M. Le Pen, qui joue sa partition avec brio.

A l’UMP et au PS : pourquoi avoir été aussi incompétent dans la gestion de la France, pourquoi avoir frustré le Peuple et l’avoir tenté avec les populismes ? Pourquoi ne s’être jamais remis en cause, et s’être réfugié derrière l’argument : « c’est nous, le communisme ou le fascisme » ? Aux candidats de ces partis : pourquoi jouer à l’oxymore de la « rupture tranquille », de « l’ordre juste » ? Pourquoi contribuer à la destruction du sens, à l’occultation de la vérité avec autant d’aplomb ? Pourquoi ne pas assumer ses positions en expliquant que « redonner de la valeur au travail » ce n’est pas assurer la situation des travailleurs, mais affaiblir celle des chômeurs et RMIstes ? Pourquoi se réfugier systématiquement derrière de grandes phrases ineptes, depuis les montagnes à gravir de Ségo aux pentes rudes et routes droites de Raffarin ? Pourquoi avoir sapé l’esprit critique des citoyens avec tant d’application ?

Aux hommes de la politique et aux médias : pourquoi traiter Le Pen en pestiféré ? Pourquoi lui ressortir ses sempiternels dérapages aujourd’hui maîtrisés, ou se reprocher de ne pas les avoir dépoussiérés (4) ? Le Pen a un programme solide, qu’il faut contrer sans peur du débat. Plutôt qu’une disqualification, plutôt qu’une contradiction, il convient d’exiger de lui qu’il précise sa pensée. Lui qui est déjà sur la ligne jaune et qui se prétend seul gardien de la vérité, il convient de l’abattre avec ses propres armes, simplement en faisant tomber le masque, et il n’est possible de ne le vaincre qu’ainsi.

Ma dernière colère, elle est envers nous tous. Alain écrivit que « Tout peuple qui s’endort en liberté se réveille en servitude ». S’il est temps (et même plus que temps) de relever la tête, ne nous jetons pas, comme lors de tellement de nos soulèvements, dans la gueule du loup pour mieux semer les renards !

Soyons intraitables et critiques : nous aurons les dirigeants que nous mériterons.

(1) « Notre National-Socialisme est le futur de l’Allemagne. Bien que ce futur soit économiquement résolument à droite, nos coeurs resteront à gauche. Mais par dessus tout, jamais nous n’oublierons que nous sommes Allemands », A.Hitler, 29 novembre 1932, discours de clôture du congrès annuel du NSDAP (National Sozialistisches Demokratisches Partei)

« Je suis économiquement de droite, socialement de gauche et surtout nationalement de France », Jean Marie Le Pen, au soir du premier tour des élections présidentielles 2002, et depuis sur toutes les télévisions françaises. http://www.liberte-cherie.com/msg984-Demandez_le_programme_Don_Quichotte.html

(2) Le roi Mithridate ingérait quotidiennement une dose de poison croissante pour y habituer son corps, pensant ainsi se prémunir de l’empoisonnement d’un ennemi.

(3) Allez, que l’on m’attribue un point Godwin : Göring n’a-t-il pas dit « Je suis celui qui décide qui est Juif et qui ne l’est pas. »

(4) Ainsi Moati serait coupable selon ses pairs de ne pas être « rentré dans le lard » du président frontiste, et de ne pas lui avoir ressorti les squelettes du placard, quant à Bayrou il n’aurait pas du débattre cordialement avec lui.



152 réactions


  • jerome (---.---.255.192) 11 décembre 2006 12:06

    Je viens de lire , trop vite , mais je reviendrais . Vous faites preuve d ’ un fair-play certain , c ’est o combien rare que j ’ en suis tout retourné ! Je ne vous suis guère sur les intentions cachées du FN , cela fait assez longtemps qu ’ on lui en prete , sans preuve . Enfin votre référence a Hitler en début d ’ article est de mauvais gout : JMLP n ’ a encore assassiné personne ... Arretons de l ’ « amalgamer » au teuton. Mais bravo pour votre ouverture d ’ esprit : c ’ est trop rare pour n ’ etre pas souligné !!! Jérome Boireau 44 nantes


  • Demian West 11 décembre 2006 12:13

    Cet article est une mise au lavage avec petit bouchon d’adoucissant et repassage dans la laverie du coin des citoyens.

    Les termes plus ou moins polissés, du jeune auteur enthousiaste et collaboratif un peu hâtif, ne parviennent pas un instant à accrocher quelque accord tacite avec le lecteur déjà éclairé sur la nature du personnage Le Pen : qui est tout sauf un nounours passé à cet article de machine adoucissante.

    Demian West

    Repliage à - 70 s’il-vous-plaît, merci.


    • Johan Johan 11 décembre 2006 12:24

      Demian West,

      A force d’amalgamer toute poignée de main, toute discussion de fond avec ou sur Le Pen comme une complaisance à son égard, on lui laisse un boulevard dans lequel il peut s’engager sans frein.

      Le souvenir de sa véritable nature doit être réveillé, non par ses adversaires, de loin et dans son dos, mais par le débat en tête à tête, par les journalistes (dont le but principal est d’informer, et qui n’auront jamais plus de crédit que les mots qu’il feront dire à Le Pen).

      Sur le fait qu’il n’est pas un nounours, c’est juste. Le commentaire de Jérôme ci dessus doit vous rappeller que ses partisans s’appuient sur le fait que la décrédibilisation de Le Pen ne vient que de ses adversaires, de vieux dossiers, puisque personne ne prend le temps de le contrer sur sa vision. Par peur de l’orateur ? Par peur que donner un écho à ses thèses, même pour les contrecarrer, facilite sa rencontre dans les urnes avec la grogne des français ?

      Je pensais avoir levé toute ambiguité dans la thèse que je défends ici : je ne suis pas enthousiaste au vu des thèses de Le Pen. Il suffit de lire l’intégralité de cet article pou s’enpersuader.

      Par contre, je veux vivre en démocratie. Le Pen a une vision hautement contestable, il faut donc la révéler et la contester plutôt que jouer au chat et à la souris.

      Cordialement.


    • Roman (---.---.253.231) 11 décembre 2006 13:13

      C’est probablement la dernière candidature de JMLP à une élection présidentielle. Il est vrai que JMLP n’a jamais tué personne et Marine LePen encore moins puisqu’elle n’a même pas eu à faire tous les propos de type « national-socialiste » qu’à fait JMLP dans le passé. Contrer uniquement la personne de JMLP n’a pas que du positif. Tout le monde sait qu’il ne gagnera pas les élections même s’il arrive premier du premier tour. Il sera alors le martyr de la France mort pour ses idées sans jamais avoir tué personne. Son parti ne sortira que grandi en combattant sa personne et en lui prêtant des intentions nazis qui d’après lui appartiennent au passé. Toute la finance du parti FN est consacrée à la propagande. JMLP a compris depuis 5-6 ans que les dérapages jouent contre lui. Les autres candidats ne sont malheureusement pas à la hauteur pour le discréditer dans un débat. JMLP y sortira comme le grand gagnant.

      Pourtant tout le monde voit bien que JMLP est prêt à s’allier avec Mégret, son soit disant ennemi traitre, rien que pour 0,5% de vote en plus. JMLP a aussi des discours qui ressemblent étrangement aux discours faschistes de la 2ième guerre. Tout semble montrer qu’il est bien pire que les autres hommes politiques pour tout ce qui concerne l’inhumanité, l’injustice, la trahison, sauf dans son discours. Le peuple doit comprendre qui il est vraiment par la réflexion, l’information, et pas sur le gagnant/perdant d’un débat télévisé.

      Quoiqu’il en soit comme je le dit souvent il faut vivre avec tout le monde. Nous ne pouvons nous permettre d’exclure des millions de francais en leur accordant moins de droits que les autres parcequ’ils n’ont pas la même religion ou la même ethnie. Et Dieudonné d’ajouter : il faut faire avec les racistes en leur tendant la main, car eux aussi ont le droit d’exister et de vivre en France. Il y a un fort besoin d’informer le peuple sur la vraie nature des gens sans pour autant leur dire ce qu’ils doivent faire au risque qu’ils répondent par l’inverse par pure provocation.


    • TOMA (---.---.223.7) 11 décembre 2006 17:20

      Damian West serait-il victime d’un bug d’agoravox j’ai voulu noter d’un point positif son commentaire en votant sur oui et il est passé de -28 à -29, j’ai fait le test sur un autre commentaire et le oui s’est transformée en point positif, étrange !


    • seb59 (---.---.180.194) 11 décembre 2006 17:31

      @ TOMA

      C’est simple toma, tu as fait un oui et pendant le meme temps 2 personnes ont fait « non ».

      La page s’est mise à jour -282 =-29

      cqfd smiley


    • attentiondanger (---.---.146.110) 11 décembre 2006 20:06

      Tout ça c’est à voir:quand tu dis JMLP n’a jamais tué personne,je vous renvoie à des témoignages sur la torture dans Rézo.net vendredi dernier..Son discours est policé,mais sa haine vis à vis des anciens colonisés est intacte.Je le crois beaucoup plus dangereux qu’il s’efforce de le paraître car d’une duplicité extrème malgré ses discours« softs »....J’ai acheté récemment Rivarol qui parle de lui à toutes les pages et c’est trés inquiétant(n°2788) « on demande des maires courage »pour qu’il obtienne ses 500 signatures,mais on sent la pression de ses sbires...raciste,antisémite,révisioniste,négationiste,catholique intégriste(St Nicolas du Ch.),connivence avec l’ aristocratie et certains gros industriels,références explicites au troisième Reich,hommages aux waffen SS qui décèdent et page 10 de ce numéro une croix gammée....Ce personnage et ses affidés cachent redoutablement leur jeu et ne nous laissons pas prendre par leur démagogie victimatoire.Le danger est trés réel.


    • Gio (---.---.91.178) 12 décembre 2006 10:07

      Toujours aussi bloqué, jargonant et abscon l’inénarrable DW.

      Un vrai défi au bon sens à lui tout seul.


  • Popov De Kerl popov de kerl 11 décembre 2006 12:16

    en effet, on peu se demander pourquoi 30 ans de démagogie, personellement je pense que jamais le front nationnal n’a été aussi fort, le découragement des gens, leur méfiance envers les gouvernants, le chaumage, l’économie défaillante, la peur savament amené par les journaux, tout cela c’est le fond de commerce de Mr Le pen.

    La situation est dangeureuse, esperons que les citoyens soit suffisement réfléchi pour croire encore dans notre gouvernement suffisement pour qu’il reste loin de toute position de pouvoir


    • hobbit (---.---.173.162) 11 décembre 2006 14:37

      Si la situation est dangereuse, est-ce à cause du FN ou à cause de ceux qui ont gouverné la France depuis des années ?


    • Caliméro (---.---.113.17) 12 décembre 2006 04:20

      Si les citoyens font l’effort de réflexion que tu appelles de tes voeux, alors ils auront vite fait de tourner le dos à ce gouvernement qui les a berner pendant près de cinq ans (et tous les autres avant lui).

      Oui, la situation est dangeureuse, mais ce n’est certes pas à cause de Le Pen !! Et faire confiance à ceux qui nous ont mis dans la panade n’est pas une preuve d’intelligence - c’est pire que de l’irresponsabilité, c’est de la trahison à soi-même.


    • TIB (---.---.171.213) 20 décembre 2006 02:49

      Sans doute : à cause du traitement médiatique préférentiel accordé à JMLP, et uniquement à lui, alors que les critiques contre les associations et les autres individus qui le servent sont étouffées. Et pour cause, il s’agit de notre vieille noblesse intégriste française notamment, à laquelle on ne peut pas facilement toucher. C’Est ainsi que le FNat peut se présenter tranquillement comme un parti populaire, alors qu’aucun de ses cadres, sauf exception, ne sont d’origine populaire.

      Mais bon. à propos, les gens qui appellent à voter LE PEN censurent les déclarations de JMarie pour lequel ils appellent à voter. Marrant.

      Par exemple :

      PoliTIC’Show Le Pen part 5/8 2006 envoyé par politicshow

      Minute 3.57

      JMLP - L’autre c’est qui ? Je pense que l’immigration qui a enrichit notre pays quand elle était mesurée, par petit nombre, et de gens qui étaient suffisament proches de nous pour s’intégrer rapidement en une ou deux générations, ce qui a été le cas des portugais, des espagnols, des polonais, des italiens, y compris de gens qui venaient de nos colonies et bien tant que ces phénomènes n’ont impliqués que des miliers ou des dizaines de miliers de gens par ans, et bien la France a été capable de les assimiler, n’est-ce pas, à sa propre substance, et d’en faire des français. A partir du moment où l’immigration a été massive et je dirais, culturelmlement de plus en plus éloignée de nos rêgles, de nos lois, de nos moeurs, et bien, il s’est créé des phénomènes de rejet qui sont des phénomènes qu’on pourrait dire biologiques.

      Minute 8.05 :

      JMLP - Ce sont des gens d’origine ethn... étrangère immédiate ou très récente. Par conséquent, quand il nait des petits algériens ou des petits sénégalais dans la banlieue, de familles algériennes, même si elles ont la carte d’identité française, ça ne contribue pas à redresser le phénomène de natalité, l’équilibre français, voilà.

      NV - Ca ne contribue pas au métissage, qui est une richesse incroyable ?

      JMLP - C’est vous qui affirmez que c’est une richesse incroyable, c’est pas ce que croient les éleveurs de chevaux, ni de chiens ni de cheptels.

      PS : à quelle espèce canine ou autre s’identifient les lecteurs d’AGORA VOX ?


  • Bill Bill 11 décembre 2006 12:30

    Cher auteur

    Ce qui est étonnant dans votre article, c’est que vous semblez séduit par le personnage mais que vous voudriez y résister... ! Les remarques que vous faites en fin de compte ne sont que des questions.

    Mais bravo, vous avez traité ce sujet avec brio. Oui il est très séduisant cet homme et c’est toujours un régal de l’entendre, il est redoutable dans un débat ! C’est d’ailleurs une des raisons qui font sans doute qu’on ne l’y affronte pas de trop !

    Merci pour vos liens, je me réserve pour les élections, je les lirai tous ! Mais nous ne savons peut-être pas encore qui seront tous ceux qui se présenteront... !

    Bill


    • Johan Johan 11 décembre 2006 12:54

      Bill,

      L’homme politique est fort, en effet.

      Il se base sur un des courants idéologiques les plus forts de notre histoire (le nationalisme),

      Il a maîtrisé sa réthorique,

      Il fédère la grogne,

      Il a eu le temps d’affuter ses arguments et de construire un programme complet.

      Le Pen ne dérape plus : il ne s’exclue pas tout seul. Il faut donc le révéler au grand jour.

      Pourquoi toutes ces questions ? Ce sont elles qui manquent aujourd’hui : les questions qui cernent, plutôt que les vieux dossiers qui tâchent. Laissons Le Pen aller lui même au bout de sa pensée. C’est à la fois un impératif démocratique et stratégique.


    • seb59 (---.---.180.194) 11 décembre 2006 13:51

      @ bill

      Oui, bizarre ce jmlp, on est seduit par lui et en meme temps on sais que c’est mettre le doigt dans un engrenage dangereux...

      Mais une des raisons de son succes est simple : il a un programme et il le defend ! Et c’est le meme depuis des années... Je suis meme surpris de voir qu’il est copié par des candidats de droite.

      S’il pouvait tenir la moitié de son programme , ca serait deja pas mal.

      Il est dommage qu’aucun autre parti ne semble se soucier des besoins des francais (ou en tout cas, sans s’y interesser apres s’etre présenté).


  • Pete Bondurant Pete Bondurant 11 décembre 2006 12:46

    Voilà enfin un article au sens propre du terme, ni polissé (n’en déplaise aux West and Co qui ne supporte que les jets de pierre simplistes) ni hargneux. Intelligent, en résumé. « A la Moati », si vous me permettez la comparaison.

    On ne combat un adversaire que sur le terrain dont on se proclame.

    J’ajouterais simplement que ni Ségo Ni Nico n’ont à ce jour un programme, ne serait-ce que simplifié. Ce qui pose évidemment la question des 500 signatures : visiblement, on les obtient sans programme. C’est assez édifiant des conceptions politiques de ce pays.


    • Pete Bondurant Pete Bondurant 11 décembre 2006 13:22

      @la Taverne

      « Par « forts », on peut entendre le peuple des citoyens... » Ou pas. Qui peut dire ce qu’entendais de Gaulle par là ? S’il est à l’origine d’un régime présidentiel (Vème République), c’est peut-être justement qu’il ne croyait pas tant en la masse.

      « Le vieux en fonctions jusqu’à 2007 se montre en décalage complet avec la jeunesse [...] » C’est incontestable, mais la France n’est pas peuplée que de jeunes. Il n’est peut-être pas en décalage avec la majorité, seul critère viable, semble-t-il en démocratie.

      Vous semblez galement subodorer que JMLP sera de nouveau au second tour, apparemment contre Jacques Chirac - qui n’est pas (encore) candidat. A 6 mois de l’échéance, je serais moins affirmatif.

      « [...]échafaude un programme à fluctuations variables [...] » Et encore... On l’attend toujours, ce programme. Il ressort surtout que 2 candidats « ténors » sont déclarés et soutenus sur la base de... rien. Edifiant.

      « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » disait aussi Antoine de Saint-Just, grand ponte de la Révolution et de la Terreur.

      Que l’on parle de Mitterrand hier, de Chirac aujourd’hui et de X demain, comme vous le rappelez, de Gaulle disait : « Ils n’ont que ce qu’ils méritent ».

      Chirac ne représente que 19% (en 2002), c’est un fait. Qu’il ait eu les clés avec si peu de soutien peut logiqement interpeller. Toutefois, il était au second tour. C’est donc qu’il représente finalement plus que tout autre une certaine « légitimité ».

      Tout est relatif...


  • ELLE (---.---.200.252) 11 décembre 2006 12:47

    pourquoi cherchez vous absolument a faire un amalgame le pen et sarko. pkoi pas avec Ségo ? la demagogie et le populisme est aussi dans ses genes.


    • Johan Johan 11 décembre 2006 12:57

      Je ne les ai comparés qu’au niveau de l’acidité de leurs discours : Le Pen est devenu plus lisse que Sarkozy, ce qui est un comble !

      Sinon en ce qui concerne la démagogie et le populisme, la liste serait trop longue ;)

      Cordialement


  • La Taverne des Poètes 11 décembre 2006 12:51

    Comme il devient usant de combattre les extrêmes sur ce site par des arguments ou par joutes oratoires, j’avais proposé un article à Agoravox qui a été reporté plusieurs fois puis refusé comme c’est le droit du comité de lecture. J’espère qu’il fera oeuvre utile ici.

    - Avant-propos :

    L’article qui suit a été refusé par le comité de rédaction. Je le reproduis ici car il dénonce le danger Le Pen et le risque des clonages « softs » de la sondocratie. C’est un texte lyrique donc plus une image qu’une argumentation étayée. Même si le style peut le laisser croire, ce n’est pas un appel à la révolution mais un texte lyrique servant la cause du Citoyen qui doit se ressaisir en retournant aux urnes et en ne se laissant pas imposer des comportements de vote (vote pour les têtes de sondages, votes dits « utiles », votes extrêmes...).

    - L’article : « Peuple, reprends tes droits ! »

    Jamais dans leur histoire, les Français n’auront mérité autant l’expression que le Général De Gaulle leur réserva : « Les Français sont des veaux ! ». Notre pays, qui a mené plusieurs révolutions, exporté les Droits de l’Homme, combattu de rudes épreuves, abrite aujourd’hui un peuple de moutons. Tandis qu’en Amérique latine, des peuples élisent des présidents dotés d’une volonté forte de changement, que des peuples européens forment des gouvernements d’union nationale pour dépasser les clivages partisans, souvent stériles, et engager des réformes consensuelles et durables. Ailleurs encore le peuple a recours à des référendums populaires. Mais en France, le peuple a réduit son choix à deux voies étroites : la gérontocratie (Le Pen, Chirac), la « sondocratie » (Sarkozy, Royal).

    « Les Français sont des veaux. » (Charles De Gaulle)

    L’amiral Philippe de Gaulle, dans son ouvrage « De Gaulle, mon père, Entretiens avec Michel Tauriac », (2 tomes, Plon, Paris 2003 et 2004), s’explique sur l’usage que faisait son père de cette expression à propos des Français : « Il l’a souvent employée quand il les voyait ne pas réagir ou se considérer comme battus avant même d’avoir engagé le fer. » Au début de juin 1940, alors qu’il vient de stigmatiser l’armistice à la BBC, il souffle à l’oreille de son fils : « Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. » Quand le Général parlait de « La France vacharde. », il la comparait à un bovidé rétif cherchant à donner le coup de corne ou de pied à ceux qui veulent la faire avancer. Une autre expression lui était familière : « Les Français s’avachardisent. », termes militaires pour signifier qu’ils s’avachissent en grognant. Plus optimiste, dans une lettre au père Bruckberger, le 27 mai 1953, il écrivait : « La mollesse française est d’une extrême épaisseur. Mais même en France, elle n’a pas l’Avenir, qui est aux forts. » Ce qui entrouvre l’espoir d’un avenir possible si les forts se mobilisent. Par « forts », on peut entendre le peuple des citoyens...

    La guerre des vieux :

    La guerre des vieux en marche ? C’est beaucoup dire. Il va falloir plutôt penser à sortir les canes et les béquilles. Pour une partie d’entre eux, les Français d’aujourd’hui, apeurés par l’évolution en marche -la mondialisation, les mutations économiques et technologiques, la construction européenne, le brassage ethnique-, se rangent derrière un leader charismatique qui tranquillement moissonne les intentions de votes de nombreux désabusés de la molle démocratie représentative qu’incarne l’UMPS (contraction de UMP et PS). A quoi ce vote que l’on dit de défiance et d’avertissement aura-t-il servi en 2002 ? A faire élire un autre vieux chef, lequel crédité seulement de 19 % de voix au premier tour des Présidentielles, fut plébiscité par 82 % des votants au second tour. L’UMP, sortie toute puissante des urnes, put ainsi gouverner en privilégiant ces 19% d’électeurs. Un vieux en a chassé un autre. Le vieux en fonctions jusqu’à 2007 se montre en décalage complet avec la jeunesse, comme on a pu le voir au moment de la crise des banlieues en 2005. L’homme de comprend plus rien à la réalité sociale d’aujourd’hui. L’autre vieux n’est guère plus en phase avec ses concepts d’un autre âge. Et pourtant en 2007, on remet ça ! Le parti d’Extrême-Droite prenant du poil de la bête et ladite bête se faisant de plus en plus menaçante, une fois encore le vieux chef républicain devra faire barrage de sa personne, reprenant le credo de son illustre ancêtre Charles De Gaulle, en résumé « Moi ou le chaos ». Une fois de plus, les électeurs frontistes en seront pour leurs frais et renvoyés dans les cordes au second tour. Mais la gérontocratie en aura pris cinq ans de plus !

    La guerre des images :

    Pour la raison hypocritement avancée d’épargner au pays la survenue du plus effroyable -la désaffection des isoloirs ou l’élection d’un Jean-Marie Le Pire-, Nicolas Sarkozy puis Ségolène Royal se sont livrés -bien avant la date de début de campagne fixée par la constitution- à un duel médiatique omniprésent, envahissant même, prétendant rassembler sur leurs noms le plus gens possibles et mobiliser les abstentionnistes qui pourraient laisser passer la bête encore une fois. Et tant pis si, pour cela, il faut racoler sur des thèmes où ils ne font que pâle figure face à celui qui, rompu depuis trente ans à l’exercice de tribun du peuple et de ses mécontentements, se montre imbattable sur ce terrain-là.

    Tous les coups et tous les moyens sont permis dans cette lutte par presse people interposée, ou presse se faisant people pour l’occasion. Chacun des deux candidats ne quitte plus des yeux l’évolution des courbes de sondages et échafaude un programme à fluctuations variables exactement calquées sur les courbes desdits sondages. Des débats démocratique ? Pour quoi faire ? Je suis la reine des sondages, je m’imposerai. Je suis le roi du parti (ou du parti-très-vite ?) : Je serai président !

    Fini la guerre, on veut la paix !

    Ainsi sommé de faire son choix entre deux systèmes de démocratie : la gérontocratie et la sondocratie, le peuple français balance à droite, le peuple français balance à gauche, le peuple français perd son équilibre. Est-il trop tard pour réagir ? Je pense que non, si les Français ont un sursaut de maturité et se remettent en tête de faire revivre la démocratie, la véritable, celle qui repose sur ses citoyens. Des citoyens et non de simples électeurs, téléspectateurs, lecteurs de presse people. Pas des « veaux » : des citoyens !

    « Ici on s’honore du titre de citoyen et l’on se tutoie ! » proclamait-on en 1789. Et aujourd’hui où en est-on ? Peuple, reprends tes droits !


    • seb59 (---.---.180.194) 11 décembre 2006 13:57

      @ la taverne

      En effet, en 2007, nous serons tous amené à exprimer notre droit de vote. Merci de nous le rappeler.

      Mais ca pouvait etre dit dans un commentaire moins long ...


    • Caliméro (---.---.113.17) 12 décembre 2006 04:32

      La Rédaction avait une bonne raison de ne pas publier ton « article ». Ce n’est pas un commentaire... mais de la propagande anti-Le Pen ! Tu travailles pour Sarkozy ??


  • (---.---.26.214) 11 décembre 2006 12:51

    Le Pen n’a pas tort de s’en prendre aux lobbies, aux politicards... Le problème, c’est que lui aussi il en fait partie.

    C’est pourquoi il ne peut pas rompre avec le passé colonial, avec les « traditions » de l’extrême-droite... C’est « sa place » dans cet échiquier politique.

    Mais la prolétarisation de la nation presque toute entière, survenue au cours des trois dernières décennies, fait que de toute façon Le Pen et le FN sont dépassés. La question de la nation ne peut plus se poser en termes du nationalisme à la Le Pen.

    Lire, à ce sujet, l’excellent article d’hier sur le blog de De ço qui calt ?

    http://blog.360.yahoo.com/quicalt

    Prolétarisation des Français, fausses classes moyennes et mirage d’intégration à l’ordre économique

    A l’approche des présidentielles de 2007, les futurs candidats promettent aux Français l’écoute et la proximité pour, semble-t-il, affronter les défis de notre époque, les changements qui seraient devenus nécessaires. A quelques formes près, le discours est partout le même : monde en pleine mutation, nécessité de s’y adapter... En clair, on nous offre de l’accompagnement pour les coups durs qui s’annoncent dans le cadre d’un système économique mondialisé auquel « nos élites » n’ont aucunement l’intention de s’opposer. Au même moment, on voit apparaître des analyses qualifiant de « classe moyenne supérieure » les Français qui gagnent plus de deux fois un plafond équivalent à 1.16 fois le SMIC. Et ceux dont les revenus dépassent 1.143 euros nets mensuels seraient des « classes moyennes » à qui il appartiendrait de « se montrer indispensables dans l’ordre économique ». Mais que signifie un tel discours, à l’époque du dumping social et du marché mondial de la main d’oeuvre ? Ce dont les statistiques font vraiment état, c’est d’une prolétarisation et d’une précarisation générales de la population française.

    Il y a trente ou quarante ans, on entendait déjà parler de prolétarisation des couches moyennes. Ceux qui l’évoquaient étaient souvent traités de « totalitaires marxistes ». On les accusait même de vouloir amener le Goulag en France. Mais avaient-ils tort dans leur analyse ?

    Et les médias bien-pensants qui promettaient aux Français un bonheur croissant, au développement incessant et perpétuel grâce au « progrès économique et technique », avaient-ils raison ? Les faits confirment-ils cette annonce ? Ne s’agissait-il pas, en réalité, d’une propagande politique destinée à faire croire que les problèmes de la société allaient se résoudre tout seuls, sans un changement politique radical ? Où en est-on après trois décennies de politique unique et toujours des mêmes discours et promesses ?

    Les Editions du Seuil et La République des idées ont récemment publié un ouvrage intitulé : « Les classes moyennes à la dérive », du professeur à Sciences Po Louis Chauvel. Il fallait s’y attendre. Il semblerait qu’en France, pour être jugé « crédible » sur des questions de société, il faille être énarque, ou professeur à Sciences Po, ou quelque chose d’équivalent. Et peu importe que des dirigeants issus de ces écoles de la « pensée unique » aient déjà été à l’origine d’un certain nombre d’échecs graves dans la gestion de grandes entreprises ou d’établissements publics. Pour ne pas parler de leur rôle dans la direction politique du pays depuis une bonne trentaine d’années. Car, « brillantes analyses » à part, ce que l’on retire des chiffres, c’est que la situation sociale de la France est devenue catastrophique.

    Les médias ont relayé avec une grande diligence la publicité du livre de Louis Chauvel : Le Figaro, dès le 12 octobre ; l’Humanité, le 18 octobre ; le Nouvel Observateur lui consacre cette semaine une rubrique très conséquente ; Le Monde avait même anticipé l’événement depuis le 2 mai, etc... Mais quelle est la spécificité de cet ouvrage ? Quelles idées de base cherche-t-il à faire passer ?

    Bien sûr, à l’ENA et à Sciences Po on a affaire à des gens « modernes ». Pas question d’’analyser la société en termes de bourgeois et de prolétaires, avec des couches moyennes entre ces deux classes. Pour Louis Chauvel, il y aurait dans la France actuelle au moins cinq « groupes » ou classes, formés mécaniquement d’après les revenus nets. Marx s’était cassé la tête pour rien, en cherchant à comprendre des questions telles que les rapports de production, le capital et son évolution... L’auteur définit d’emblée un plafond de 1143 euros nets par mois, égal aux trois quarts d’un salaire « médian » de 1524 euros. La suite n’est pas compliquée. On fait partie du « groupe populaire » (sic !) si on gagne moins que ce plafond. Avec plus que 1.16 fois le SMIC, on ne fait pas partie des classes populaires. C’est un prof de Sciences Po qui vous le dit. Parle-t-il d’un pays dit « en voie de développement » ? Aucunement. Il s’agit bien de cette France qui, d’après la propagande officielle, aurait connu au cours des trois dernières décennies un développement incessant du bonheur de ses habitants grâce à ces partis politiques qui lui demandent à nouveau de voter pour eux en 2007.

    Le professeur Chauvel vous explique qu’avec un revenu mensuel net entre 1143 euros (1.16 fois le SMIC) et le revenu « médian » de 1524 euros (1.56 fois le SMIC), vous faites partie de la « classe moyenne inférieure ». Entre 1524 euros et 2286 euros (2.32 fois le SMIC), on est dans la « classe moyenne intermédiaire ». Si on gagne entre ce dernier salaire net et trois fois le plafond de 1143 euros (soit, 3429 euros), on fait partie de la « classe moyenne supérieure », et les fortunés qui dépassent ce montant sont inclus dans le « groupe élitaire » (sans rire...). Mais les statistiques brutes sont bien plus intéressantes. 37.1% de la population en état de travailler fait partie du prétendu « groupe populaire » avec moins de 1143 euros nets mensuels. 65.1% gagne moins de 1524 euros, 88.5% a un revenu inférieur à 2286 euros et 96.9% gagne moins de 3429 euros. Le « groupe dit populaire » est pour plus d’un tiers formé d’ « exclus » avec moins de 666 euros mensuels nets. Des chiffres accablants si on pense, par exemple, au prix d’un appartement de deux pièces dans la proche banlieue parisienne. Qui peut vivre dignement dans la « démocratie française » de ce début de siècle ? Le pays a bien dégringolé depuis les années 1970, au point qu’on évite les comparaisons directes avec cette période.

    On cherche à comparer cet ouvrage avec « Harcèlement moral » de Marie-France Hirigoyen, mais on passe sous silence le véritable trait commun. Dans les deux cas, le discours des « experts » écrase la parole des victimes du système, que l’on invite à « témoigner » mais dont l’opinion ne compte guère. La « bonne vérité » sort de la bouche des « spécialistes » agréés par le système. Et qui peut s’offrir les services d’un avocat spécialisé pour un litige un peu « dur » portant sur une affaire de harcèlement au travail ? S’il faut saisir rien que les Prud’hommes et le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale, le tarif d’un cabinet « costaud » peut, à la fin des courses, dépasser les dix-mille euros, soit trois fois le salaire mensuel de beaucoup de membres du « groupe élitaire » fabriqué par le professeur Chauvel. Quant à ceux qui gagnent le SMIC... Et, si l’affaire nécessite l’intervention des juridictions civile et pénale, la somme peut facilement doubler. En matière de litiges au travail, certains cabinets font directement des offres aux employeurs leur proposant des « forfaits licenciement » qui comprennent une visite du lieu de travail, la préparation de l’entretien de licenciement, la lettre de licenciement, les Prud’hommes et la Cour d’Appel. Pour les salariés, ce n’est guère la peine de lancer des offres de ce genre : la plupart ne peuvent pas suivre. Et que peut-on lire d’autre sur le livre de Louis Chauvel ?

    Le Figaro écrit : « le salaire annuel d’un trentenaire lui permettait en 1984 de s’offrir 9 mètres carrés à Paris contre 4 seulement aujourd’hui ». C’est occulter sciemment l’essentiel : en mars 1977, Jacques Chirac est devenu maire de Paris et, dès sa prise de fonctions, il s’est employé à attirer versl’immobilier parisien les capitaux issus de la spéculation, notamment pétrolière. Une telle politique revenait à chasser de l’enceinte de Paris les citoyens aux revenus modestes. Il y a eu également la montée des taux d’intérêt et, depuis 1982, la politique dite d’abord « de rigueur » et ensuite d’ « austérité ». La véritable question n’est donc pas celle du pouvoir d’achat immobilier dans la ville de Paris en 1984, mais dans les années 1970 avant l’arrivée de Jacques Chirac à la Mairie. Le Nouvel Observateur évoque le cas d’un couple formé d’un cadre et d’une infirmière qui n’est plus en mesure de s’offrir de véritables soins dentaires. Mais il ne soulève pas la véritable question : combien de Français reçoivent, aujord’hui, des soins médicaux suffisamment conséquents ? Combien, confrontés à une maladie tenace ou difficile à caractériser, peuvent accéder à suffisamment d’analyses et de traitements pour aboutir à une complète solution du problème ? Le résultats d’une enquête indépendante pourrait s’avérer très différents de ce qu’affirment haut et fort les « experts » institutionnels.

    Curieusement, presque personne n’a rappelé à cette occasion les revenus des principaux PDG, de l’ordre que quelques millions d’euros par an. Plus de cent fois les salaires de la plupart des membres du « groupe élitaire » . Ou les fortunes des super-riches français, de l’ordre de milliards d’euros et pouvant même dépasser les dix milliards, soit un million de fois le SMIC annuel. C’est comme si les oligarchies ne faisaient pas partie de la société. Un « oubli » qui n’empêche pas le Nouvel Observateur de citer, à propos de la prétendue « classe moyenne supérieure », ces incroyables propos d’un membre de l’Observatoire des Inégalités : « En France, on n’aime pas se dire riche. Alors, on se dit « classe moyenne »... Pourtant, le fait de pouvoir se payer une nounou ou une femme de ménage, c’est justement le signal qu’on est en train de sortir de la classe moyenne ». A nouveau, on ne parle pas d’un pays dit « pauvre » mais bien de la France théoriquement « riche ». Belle mentalité. Mais de tels propos cherchent, en somme, à cacher ou à dénaturer la réalité qui dérange. A savoir, la dégringolade économique et sociale du pays au cours des trois dernières décennies en dehors des grandes fortunes, d’une nomenklatura gestionnaire et de quelques affairistes.

    Les dictionnaires qui assimilent prolétariat et travail manuel ont tort. Un prolétaire vend sa force de travail, manuelle ou intellectuelle, et ne participe pas aux profits découlant de l’exploitation de ce travail. C’est aujourd’hui le cas de la très grande majorité de ce que le professeur Chauvel appelle les « couches moyennes », voire même d’une partie de ce qu’il voudrait ériger en « groupe élitaire » mais dont les revenus sont inférieurs de deux ordres de grandeur à ceux d’un PDG. Le prolétariat comprend aujourd’hui, en tout état de cause, plus de 95% de la population française. C’est la deuxième réalité qui dérange, par les implications politiques que pourrait avoir une prise de conscience collective de ce phénomène social nouveau. Mais les faits sont là : comment valablement assimiler aux « classes moyennes » un revenu annuel de quarante-mille euros nets, alors qu’il faut plus de six fois cette somme pour s’acheter un petit logement ? On a affaire à du prolétariat « aisé », par rapport à la situation de misère et de précarité scandaleuses de ceux qui gagnent moins que le SMIC, mais pas plus. La « prospérité de la France » a cessé d’exister. Quant aux différents métiers et professions, ils ont été progressivement privés de leur autonomie et de la reconnaissance de leur qualification, la mondialisation et le dumping social aidant. Et, comme le reconnaissent tous les experts du système, la délocalisation de capitaux et entreprises se poursuivra à la recherche de salaires encore plus bas, sans qu’aucun des grands partis politiques qui sollicitent le vote des Français n’ait la moindre intention de l’empêcher.

    Contrairement aux thèses de Louis Chauvel, il n’y a pas dans la France actuelle une multiplicité de « classes » mais une grande classe de prolétaires tendant de plus en plus à englober la quasi-totalité de la population, en face d’une « élite » très restreinte qui cumule des masses croissantes d’argent et des avantages de plus en plus scandaleux. Analyse « marxiste » ? Certains le diront, mais je pense qu’ils auront tort. Aujourd’hui, une telle constatation ne relève pas de la doctrine mais du simple bon sens. La notion de « nation » de la Révolution Française et celle de « prolétariat » du mouvement ouvrier du XIX siècle ont fini par fusionner sociologiquement à peu de chose près. Telle me semble être la donnée nouvelle, et la réalité gênante que les « élites » politiques s’emploient à étouffer mais qui explique leur coupure avec la population du pays.

    C’est un incroyable paradoxe. On reprochait jadis au marxisme de chercher à diviser la société en classes sociales. Mais, maintenant que la nation toute entière devient de plus en plus du prolétariat à quelques super-riches près et laissant de côté une petite nomenklatura industrielle, financière, politique et étatique qui travaille pour ces super-riches, avec quelques patrons influents, propriétaires immobiliers, spéculateurs, rentiers... ce sont les « élites » de la pensée unique qui s’emploient à diviser la population en nombre de prétendus groupes et classes artificiels qui auraient, nous dit-on, des intérêts différents. Chacun devant rechercher sa place au sein d’un « ordre économique » qu’il n’est pas question de transformer en profondeur. Un discours qui semble bien refléter la crainte, de la part des milieux dominants, d’un mouvement social où une majorité écrasante de la population comprendrait qu’elle a des intérêts communs essentiels à défendre... et agirait en conséquence.


    • (---.---.128.225) 11 décembre 2006 13:13

      « C’est »sa place« dans cet échiquier... »

      Un échiquier créé par François Mitterrand en 1982. A cette époque, François Hollande et Ségolène Royal faisaient déjà partie de ses proches collaborateurs.


    • Internaute (---.---.74.123) 11 décembre 2006 13:57

      Les comparaisons les plus significative se font en pouvoir d’achat. Lorsque la Renault Dauphine est sortie, une secrétaire se la payait avec 3 mois de salaire. C’était vrai (3 à 4 mois) pour toute l’échelle sociale, le Directeur de Société se payant sa Mercedes 280 en 3 ou 4 mois. En 1980, une maison individuelle dans l’Ouest Parisien coûtait environ 2,6 années de salaire.


    • tigron (---.---.220.179) 23 décembre 2006 06:27

      Le seul homme qui représente valablement le non à la constitution est JM Le Pen. Il est bien contre le système actuel. ça c’est une évidence !! Et en plus celui qui s’attache aux valeurs de la Nation, c’est encore lui.

      Je sais que si sarko ou sego passe , ils feront voter en catimini malgré le vote du peuple, la constitution à l’assemblée cette fois, se moquant bien du vote Français et du pays bas. C’est celà qui est le plus important pour moi. Et je ferai tout pour l’éviter !! Je suis avant tout pour la nation.


  • (---.---.26.176) 11 décembre 2006 13:12

    Bon article...

    Si ça ne m’a pas convaincu entièrement de voter Le Pen, ça m’a par contre conforté dans mon idée que je ne voterai pas pour les planches pourries qui sont en face.

    Pour moi pour l’instant c’est vote blanc...

    Ca sera par contre « vote Le Pen » des deux mains si les autres candidats me donnent un petit peu trop l’impression de se fouttre de ma gueule et de nous prendre tous pour une bande de tourtes ou de moutons. Un pas de travers ou un peu trop de démagogie de la part de Ségo et Sarko et rien que pour les faire chier j’irai voter pour le borgne.


    • Gio (---.---.91.178) 12 décembre 2006 10:13

      Vote blanc = vote inutile = manque de courage.


    • Gio (---.---.91.178) 12 décembre 2006 10:52

      Que de banalités bobos dans ces commentaires !

      Ne pas oublier que plus de 80% des voix de JMLP et du FN viennent de ce qu’il est convenu d’appeler les « couches populaires » dont entre autres beaucoup d’ex communistes.

      Pourquoi ?

      Ce n’est en tout cas pas avec vos belles phrases de socialistes « à la mode » que nous pourrons lutter contre le FN.

      Pour lutter contre le FN il faut d’abord admettre qu’une part de ses idées est ressentie comme juste et ensuite arrêter de dire que ce que dit JMLP est faux, simplement parceque c’est lui qui le dit. Allez donc laisser trainer vos oreilles dans les bars et bistrots de Paris et surtout d’ailleurs, écoutez et vous comprendrez que ce n’est pas avec des incantations de salons bobos branchés qu’il nous sera possible de lutter contre JMLP et l’idéologie FN.

      Il y a une part de vrai,indéniable, dans certains propos du FN. A vouloir le nier on jette le bébé avec l’eau du bain et il y aura encore un peu plus de français qui voterons JMLP.


  • Internaute (---.---.74.123) 11 décembre 2006 13:39

    Vous dite :« Ensuite dans le moyen de cette répression, qui serait probablement officieusement pour partie déléguée aux « groupes d’autodéfense » et autres milices punitives auxquelles les extrémistes ont toujours laissé les mains libres. Enfin dans les limites de cette lutte : quelle défense de la vie privée, de la liberté de conscience, de la présomption d’innocence, de l’interdiction des méthodes d’interrogation musclées. « La fin justifie les moyens » disait Machiavel. »

    On retiendra le « qui serait probablement officieusement.. ». Tout ce paragraphe qui décrit un régime totalitaire et que vous mettez allègrement en conséquence d’une politique FN n’est le fruit que de votre imagination. S’il faut absolument se raccrocher à des figures politiques d’un autre siècle, ce dont je ne vois pas la nécesité car l’histoire ne se répète jamais, il me semble que JMLP est le fils du nationalisme Gaullien ou Churchillien et non pas celui que vous décrivez. J’espère que les lecteurs pressés n’autont pas sauté le préambule « qui serait probablement officieusement.. ».

    Vous dites :Ma dernière colère, elle est envers nous tous. Alain écrivit que « Tout peuple qui s’endort en liberté se réveille en servitude »... ».

    Justement, nous étions en liberté et nous sommes en servitude. Quand l’avenir est bouché, quand la même caste de soi-disant opposants s’allie à tour de rôle pour conserver le pouvoir et empêcher toute présence démocratique à l’Assemblée, quand 95% des députés auraient voté OUI à Bolkestein et que le peuple à voté NON, quand ceux qui travaillent n’ont que le droit de payer l’impôt, quand la justice à deux vitesses absoud les incendiaires de 10.000 voitures en Novembre 2005 et condamne deux jeunes imbéciles à 5 ans de prisons ferme pour avoir mis le feu à une mosquée uniquement parcequ’ils sont blancs, quand l’intelligentsia qui n’a aucune morale se permet de nous abreuver de leçons de morale tous les jours par les journaux, la télé, les films avec leurs sous-entendus et leurs déclarations contre ces salopards de français qui ne veulent pas tout perdre, qui sont xénophobes et raciste, quand il suffit de se promener dans la rue pour voir que 99% des SDF sont des français, quand toutes les décisions fondamentales comme l’entrée de la Turquie dans l’UE se font sur notre dos sans jamais nous consulter, alors oui nous nous sommes réveillés esclaves et nous essayons de reprendre en main les rênes de notre destin.

    Je suis désolé por vous mais le FN est le seul parti qui dise à la communauté française qu’elle a encore un pays, qu’elle vaut encore quelque-chose et qu’elle peut encore se gouverner elle-même. Pour les autres nous devons partager la France avec la terre entière.

    Ceci-dit je vous approuve sur la nécessité d’approfondir le débat, surtout en matière économique. Le FN commnunique mal sur ce thème et devrait montrer que ces solutions sont viables. Elles suivent en cela les grandes lignes de Maurice Allais, notre seul Prix Nobel d’Economie. A titre d’information, le coût de celles de l’UMP vient d’être évalué à 40 milliards d’Euros par les experts budgétaires de l’Institut de l’Entreprise (Débat 2007).

    Je salue votre impartialité, rare chez les détracteurs de Le Pen.


  • VEGA Thierry (---.---.61.116) 11 décembre 2006 13:48

    Il est un adage qui affirme que si les cons volaient certains seraient chefs d’escadrilles, c’est votre cas Johan, alors afin que vous ne mouriez pas idiot, voci le programme du FN :

    http://www.frontnational.com/doc_programme.php

    En espérant que vous trouviez quelque chose qui puisse pousser les nationalistes dans "leurs retranchements !

    VEGA Thierry


    • Johan Johan 11 décembre 2006 21:07

      A T. VEGA,

      Ici Tango Charlie. Nous entendez vous, porte avion Mère poule ?

      Avions bien trouvé le programme du FN sur son site.

      Avions déjà fini d’écrire l’article.

      Nous pencherons dessus tantôt.

      Signé tout connement : Johan


  • Voltaire Voltaire 11 décembre 2006 14:06

    Bon article, qui, je trouve, complète utilement celui que j’avais fait sur la comparaison Le Pen-Bayrou.

    Il est évident que JM Le Pen a affiné son discours pour s’adapter à un électorat plus large, et en ambitionant un score toujours plus élevé.

    A côté du discours que vous citez, on trouve aussi des éléments d’information sur le projet du FN sur leur site web.

    Il faut reconnaitre à Mr Le Pen, au delà de son éloquence, une analyse des problèmes d’une partie des citoyens français à la foi juste et incisive.

    On entre bien sûr dans les problèmes quand on parle solutions... Comme j’ai eu l’occasion de le signaler, le modèle de société de Mr le Pen s’apparente beaucoup à celui de l’Espagne sous Franco : ordre moral (d’inspiration catholique traditionnelle), pouvoir étendu de la police et de l’armée, libéralisme économique mais fort protectionnisme douanier, limitations dans les échanges culturels etc...

    Comme Mr le Pen n’a jamais été au pouvoir, il peut légitimement contredire toutes les affirmations de dérives autoritaires qu’on lui prête. Pourtant, il faut se rappeler que quatre villes ont été dirigées par des élus du FN. Dans 3 de celles-ci, cette gestion a été épouvantable, faite d’incompétence et de clientélisme grossier, et s’est conclue par une défaite au coup suivant (certains de ces élus étant d’ailleurs devenu « Megretistes » etc...).

    La quatrième, Orange, est toujours dirigée par Mr Bompard, qui a quitté le FN pour rejoindre Mr de Villier. Sa politique se caractérise par un clientélisme affiché, qui lui permet d’être réélu (clientélisme qui existe dans beaucoup d’autres villes...), par un fort soutien aux commerçants et petits artisants mais aussi par une certaine « épuration » culturelle. Bref, par une mise en place assez fidèle du programme du FN.

    Enfin, vous avez raison de pointer un certain nombre d’ambigüités dans le programme de Mr Le Pen concernant l’immigration et le statut des étrangers, grand cheval de bataille de Mr Le Pen. Je ne détaille pas ici faute de place, mais suivat que l’on place le curseur plus ou moins loin, on en arrive vite à dépasser les limites généralement acceptées.

    Enfin, il faut se souvenir que toute mesure protectionniste entraine des réactions, et comme nous ne pouvons pas vivre en vase clos...

    Je termine en commentant votre conclusion. Il me semble que l’enjeu de cette campagne n’est pas de battre Le Pen, ou la droite comme le dit S. Royal, ou la gauche comme le dit N. Sarkozy. Il est de choisir un président qui propose un futur porteur d’espoir qui soit aussi crédible.

    A mes yeux, mis à part les objections éthiques que l’on peut avoir sur le projet de Mr Le Pen, c’est ici que le bât blesse : son modèe de société date d’un demi siècle, voire plus, et me semble inadapté aux réalités actuelles. La société, le monde ont changé, on ne peut pas préconiser des solutions en vigueur il y a 60 ans ou se contenter d’un « c’était mieux avant » ; il faut innover, et pour Mr Le Pen, c’est un excercice difficile.


    • Leon Nabot (---.---.71.55) 11 décembre 2006 15:48

      @ Voltaire Comme quoi on peut usurper le nom d’un homme célèbre et ne pas avoir le millionième de son intèlligence...(franchement s’apercevoir maintenant de l’hyper-conservatisme du FN, faut le faire !) smiley


    • neuhofler (---.---.205.145) 11 décembre 2006 17:51

      Diriger une commune en ayant contre vous, le gouvernement ( la préfecture), la région, le département et presque la moitié des habitants, dans le seul but de vous évincer, c’est mission impossible !! C’est déjà cela qui se passe, à une échelle nettement moindre, entre la gauche-droite pacsée.


    • marie (---.---.57.3) 12 décembre 2006 10:06

      sur le clientèlisme de Bompard, je ne vois pas où est le problème dans la mesure où cela est pratiqué dans tout le pays c’est le système de la décentralisation qui veut çà, et toujours les mêmes : commercants, industriels, direction de la PQR, certains arabes, moi je connais le neveu arabe d’un patron d’épicerie tombé (l’oncle) pour trafic de drogue il y a 10 ans qui maintenant travaille au service du nettoyage de la ville, agent municipal.Une jeune femme embauchée au Conseil général, fille d’un petit entrepreneur local, la soeur d’une collègue, belle fille du chauffeur du député, embauchée grace à lui au Conseil général etc, etc, il y a d’autres exemples. Quant à moi, encartée nulle part, fille et femme de personne, chef de service au conseil général, je n’ai pas réussi à « caser » ma soeur, RMISTE, femme avec enfant à élever et diplôme ; à votre avis pourquoi ? parceque je ne présente aucun intêret pour ces gens. et je suis sure que mon exemple n’est pas unique, alors arrêtez de me faire rire avec ce clientèlisme du FN, car les gens dont je vous parle sont socialistes, communistes et droite. arrêtons de nous raconter des histoires please !


    • pinson (---.---.249.146) 15 décembre 2006 02:24

      @ Voltaire

      Sur les villes FN : vous n’avez pas tout à fait raison.Ilen reste 2 sur 4 et non 1.

      A Toulon, Le Chevallier a effectivement montré son incompétence.

      A Vitrolles, les Mégret ont fini par perdre face à une coalition focalisée sur cette ville qui outre la totalité de la classe politique, comprenait tous les médias, une justice totalement partiale et foulant au pied la séparation des pouvoirs (jusqu’à condamner un maire pour son programme !) et aussi grâce aux croche-pieds du front lui même avec lesquels ils s’étaient brouillés entre-temps, pas du tout à cause de leur gestion qui ne pouvait de toute façon être pire que celle de l’équipe précédente.

      Bompard à Orange a été réélu les doigts dans le nez, tout simplement parce qu’il est un élu de terrain, efficace et travailleur êt même s’il a quitté le Front il n’a jamais prétendu avoir changé de convictions... et tous les élus sont plus ou moins clientélistes !

      Et Simonpieri est toujours maire de Marignane, même s’il n’est plus au FN.

      Donc le bilan n’est pas si négatif que ça.

      La vraie question est plutôt : pourquoi le FN se désintéresse-t-il du terrain local au point de voir s’éloigner ses quelques maires et conseillers généraux ? Il y aurait beaucoup à dire là-dessus, mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui...


  • Jim 11 décembre 2006 14:07

    Bonjour,
    L’analyse parait pertinente, vous semblez tiré entre le bon-sens du programme du FN et le doute car c’est le FN qui semble avoir le meilleur programme. Mais dans un monde ou on marche sur la tete, personnellement, celà ne m’étonne pas de voir Mr Le pen enfiler sa toge et parler au peuple une couronne de laurier sur la tete.
    Il y a tout de même quelques petites phrases montrant que vous être orienté, voir meme « propagandisé », a propos de de la déliquance je cite :« Ensuite dans le moyen de cette répression, qui serait probablement officieusement pour partie déléguée aux « groupes d’autodéfense » et autres milices punitives auxquelles les extrémistes ont toujours laissé les mains libres. » le fait de dire : « serait probablement officieusement », c’est magnifique ! vous devriez postuler à l’AFP !!!
    Une autre : A propos du rayonnement de la France : « Encore une fois, avec quelle facilité il engagerait la France dans une Guerre, et rétablirait des colonies prises de force, nous l’ignorons. »Là aussi c’est merveilleux comme fausse conclusion parfaitement infondée, vous fantasmez monsieur, vous fantasmez. Bref, apres relecture, vous sembliez être objectif, finalement vous êtes comme les autres, il faudra donc au brave citoyen compter sur quelqu’un d’autre que vous pour se faire sa propre opinion et savoir si oui ou non Mr Le Pen est un futur président crédible.
    Bonne journée.
    Jim


  • LE CHAT (---.---.75.49) 11 décembre 2006 14:18

    Brillant article , l’auteur , et merci de noter que c’est par le débat démocratique qu’il convient de s’opposer à JMLP et non pas en esquivant les débats , en le calomniant ou en insultant ses électeurs.


  • DEALBATA (---.---.166.140) 11 décembre 2006 15:01

    J’ai souvent dit que j’étais tenté par le vote Lepen, mais ne pensez-vous pas que les jeux sont faits puisqu’ils sont pipés ? L’inclinaison du monde vers ce marécage glauque et humide qu’est ce monstrdialisme ne pourra sans doute que difficilement se redresser tant cette tendance paraît hélas indubitable (par paraphraser P.Sevran dans ses récents propos) qui entraînera l’humanité vers le fond tel un monstre tirant sa proie au fond de l’étang (j’aurais pu dire l’étant) pour mieux la digérer. La France que représente Lepen, même si elle a quelque chose de nostalgique, un peu comme le souvenir d’une enfance ensoleillé (oui, je sais par pour tous), n’est-elle pas le dernier effort que le saumon (rose) doit accomplir avant de mourir pour faire perdurer son espèce ... si celui-ci y parvient et ça ne sera sans doute pas le cas de JMLP !


  • qqes-lignes-en-garde-fou (---.---.254.221) 11 décembre 2006 15:08

    Je vous laisse « à votre émotionnel » si « bien fait » et j’essaie de raison garder. JML « écho de De Gaulle » alors que certains de sa famille politique ont voulu le traiter au fusil mitrailleur. Vous êtes d’une grande naïveté politique. Je ne partage pas votre gérontophilie.


  • Lucie Fair (---.---.71.55) 11 décembre 2006 15:41

    Tralalalère c’est la fête, buvons le champagne car cette vieille ordure de Pinochet (ami et collègue de JMLP)vient de rejoindre ses saletés de copains dictateurs d’extrême droite en enfer, bien que je ne sois pas croyante j’aimerais qu’il y brûle à jamais...


    • Clem (---.---.31.157) 11 décembre 2006 20:59

      Mais non, il est pas encore mort Castro !! Faut pas tout confondre !


  • marc (---.---.62.23) 11 décembre 2006 15:45

    Vous pouvez voir les réponses de Marine Le Pen sur certains points du programme du FN sur : http://www.pourquivoter.com/


  • Steffy (---.---.169.149) 11 décembre 2006 16:33

    Bonjour Johan,

    vous diabolisez le projet présidentiel de Jean-Marie LE PEN en l’amalgamant avec l’hitlérisme et le fascisme !

    Vos interprétations sont diffamatoires. Les idées de Jean-Marie LE PEN ne correspondent pas aux caricatures fantasmatiques que propagent les commentaires de ses contempteurs.

    Par exemple, accusé d’avoir puisé chez Hitler sa citation - être socialement de gauche, économiquement de droite et nationalement de France -, M. Le Pen a assuré qu’il s’était en fait inspiré d’une déclaration de Michael Bloomberg, le maire juif de New York : "Je ne puise pas mon inspiration chez Adolf Hitler contrairement à ce que beaucoup de débatteurs ont tendance à suggérer ces temps-ci !" a insisté M. Le Pen.

    Source : Dépêche AFP, jeudi 25 avril 2002, 21h12

    Honnêtement.


  • (---.---.15.130) 11 décembre 2006 16:40

    à l’auteur : concernant le congrès du NSDAP de 1932, vous avez des sources ? Il semblerait que ce soit une rumeur...

    http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=1224

    Ca la fout mal, et c’est dommage, votre article est vraiment bien sinon...


  • claustaire (---.---.102.41) 11 décembre 2006 16:44

    Pas mal du tout, votre analyse (et au moins, vous prouvez que vous avez bien lu le discours du 12 que vous évoquez. J’ai vérifié).

    Il semble bien que l’UMPS ne puisse pas éternellement se servir juste de Le Pen comme épouvantail pour ne pas avoir à assumer leurs propres responsabilités politiques, en se contentant de mettre les gens devant le genre de dilemme : « entre le communisme -l’EG- et le fascisme -Le Pen- , vous êtes obligés de voter pour nous ».


  • DAVID (---.---.60.13) 11 décembre 2006 16:49

    une fois de plus Agovarox, fait du sujet LE PEN, un sujet d’actualité. En, effet, rare sont les medias qui parlent de LE PEN, et plus rare encore (autant dire quasi jamais) les medias qui en disent du bien ou tout au moins qui essaient de débattre du programme du FN : MERCI A AGOVAROX, le « seul » media citoyen.

    Juste un regret, c’est qu’il ne l’ai pas fait avant (sans doute n’existait-il pas) mais, enfin, on sent que le mur (de la désinformation) au minimum se fissure et tombe !

    Bien sûr qu’il faut débattre et combattre ses adversaires sur le terrain des idées, le FN ne demande qu’à pouvoir mettre les politiciens face à leurs mensonges sur les bienfaits de cette europe, l’euro fort, l’emploi subventionné pour faire baisser le taux de chômage...ET mettre en avant ses solutions innovantes en matière économique par exemple (droit de douanes modulables..)

    Cet auteur pourrait être encore plus précis (le programme du front existe sur le site du front depuis que internet existe, et plus encore les grands thèmes/axes de campagne le sont mentionnés également (et pas seulement depuis le 12/11/06 : il suffit de se rendre sur le site !.

    le débat démocratique aura lieu, car les Français le souhaite de plus en plus, sans tabous, mensonges et c’est bien là, là plus grande peur de nos hommes politiciens.

    Je formule le voeu que cet auteur, soit relayé sur les grandes antennes et que l’on aille au coeur des projets présidentiels de chacun en demandant des comptes au bout de 5 ans au président qui sera choisi démocratiquement (pas comme en 2002).


  • zoumzoum (---.---.59.7) 11 décembre 2006 16:52

    bonjour pourquoi toujours faire planer l’ombre de hitler sur le pen ???tout ceci ne prend plus aujourd’hui,pourquoi toujours vouloir faire croire le retour du nazisme avec le fn,ça en devient grotesque maintenant.il suffit de lire le paralléle que vous faite avec une déclaration de hitler de 1932 et celle de le pen,manque de bol hitler n’a jamais fait cette déclaration et ce discours n’a jamais existé.

    ceci est un hoax(canular ou fausse rumeur) lancé par le journal « l’huamanité » entre les deux tours des présidentielles 2002.

    voici les démentis

    Liberation

    "Abus d’Hitler Le bouche à oreille a fonctionné, et encore plus l’e-mail. La phrase de Le Pen : « Socialement je suis de gauche, économiquement je suis de droite et nationalement je suis de France », serait une citation d’Adolf Hitler, le 29 novembre 1932 au congrès du parti nazi. Des radios répercutent l’« info », des organisations s’indignent. Renseignement pris, il n’y a pas eu de congrès du NSDAP en novembre 1932, et Hitler n’a jamais prétendu que son « coeur était de gauche », pour reprendre les termes exacts de la rumeur. Il s’est néanmoins passé quelque chose le 29 novembre 1932 : la naissance de Jacques Chirac." Source : Libération, le 25.4.2, p.3

    France Culture

    "Avec un désaccord d’abord sur l’emballage du programme, cette phrase dans laquelle Le Pen se dit « socialement de gauche, économiquement de droite et nationalement de France ». Phrase calquée, selon l’Humanité, sur un discours du parti nazi allemand en novembre 1932 : « Notre national-socialisme est l’avenir de l’Allemagne. Bien que cet avenir soit économiquement orienté à droite, nos cœurs demeurent orientés à gauche. Mais avant tout nous n’oublierons pas que nous sommes des Allemands. » Eh bien non, répond Libération. C’est un « abus d’Hitler », Hitler n’a jamais prétendu que son cœur était de gauche, et il n’y a jamais eu de congrès du NSDAP le 29 novembre 1932. « Il s’est néanmoins passé quelque chose le 29 novembre 1932 : la naissance de Jacques Chirac » fin de citation. Rendons à Le Pen ce qui est à Le Pen." Source : site de France Culture, revue de presse culturelle d’Ariane Bouissou, le 25.4.2

    AFP

    « Le Pen persuadé de faire »beaucoup mieux" que 30% Accusé d’avoir puisé chez Hitler sa citation - être socialement de gauche, économiquement de droite et nationalement de France -, M. Le Pen a assuré qu’il s’était en fait inspiré de Michael « Bloomberg, le maire juif de New York ». "Je ne puise pas mon inspiration chez Adolf Hitler contrairement à ce que beaucoup de débatteurs ont tendance à suggérer ces temps-ci« , a insisté M.Le Pen. » Source : Dépêche AFP, jeudi 25 avril 2002, 21h12

    pourquoi vouloir encore relancer cette fausse rumeur si ce n’est encore une fois manipuler l’opinion public.


    • Roman (---.---.253.231) 11 décembre 2006 17:03

      Ouaih, enfin bon Hitler a fondé le parti National-Socialiste, NAZI pour les intimes. Donc pour moi c’est exactement la même chose que la citation de lepen.


    • Internaute (---.---.73.37) 11 décembre 2006 17:17

      Un jour Hitler a dit en se levant de table pendant une réunion de l’OKW « excusez-moi, je vais aux toilettes et je reviens ».

      Un autre jour Ségolène Royal a dit en se levant pendant une réunion des organes dirigeants de l’UMP « excusez-moi, je vais aux toilettes et je reviens ».

      Un autre jour Nicolas Sarkozy a dit en se levant pendant une réunion des organes dirigeants du Parti Socialiste « excusez-moi, je vais aux toilettes et je reviens ».

      Merde alors, cela ne fait plus aucun doutes maintenant. Ségo=Sarko=Hitler.


    • Hume Hume 11 décembre 2006 17:24

      D’accord mais juste une question : pourquoi les neonazis votent massivement Le Pen ? Pourquoi ne se repartissent-ils pas entres les differnets partis ? Un peu au PCF, a l’UMP, au PS... ?


    • zoumzoum (---.---.59.7) 11 décembre 2006 17:44

      D’accord mais juste une question : pourquoi les neonazis votent massivement Le Pen ? Pourquoi ne se repartissent-ils pas entres les differnets partis ? Un peu au PCF, a l’UMP, au PS... ?

      c’est simple à cause des médias et de la fausse image qu’ils ont volontairement donné à ce parti. comme vous vous ne votez pas fn à cause de l’image déplorable que les médias en ont fait. ce n’est pas rien que « les néo-nazis » quittent le fn une fois s’être interessé à lui tout simplement parcequ’ ils ne le trouvent pas assez radical donc ils n’y retrouvent pas leurs dégueulasses convictions.


    • Hume Hume 11 décembre 2006 17:47

      Ah bon... Ils n’ont pourtant pas l’air tres decu par le FN puisqu’il ne le quitte pas !

      Et les negationnistes, pourquoi ont-ils des fonctions importantes dans le parti ?


    • neuhofler (---.---.205.145) 11 décembre 2006 18:22

      Parce que c’est le seul endroit où on a encore le droit de réfléchir sur le passé sans se faire descendre par la pensée unique !!!


    • Johan Johan 11 décembre 2006 18:23

      A ZoumZoum,

      Cher monsieur, s’il s’agit d’une intox, elle est réussie. D’autres ont eu la vie dure, par exemple, Gobbels n’aurait jamais dit « quand j’entends le mot culture, je sors mon révolver ».

      Je me rappelle précisément du 21 avril 2002 et du discours de J.M.L.P., j’ai tiqué devant mon écran, certain d’avoir lu dans un manuel d’Histoire ou bien la fameuse envolée des « petits », des « obscurs », des « sans grades », ou bien le socialement de gauche, économiquement de Droite et mon coeur est français/ Allemand (rayez la mention inutile).

      J’ai même le souvenir que le Zapping de la semaine qui suivit a comparé deux discours et en a relevé des coïncidences troublantes.

      C’est après une vérification sur le Net que je me suis décidé à faire ce parralèle (je donne le lien). Je plaide la bonne foi.

      A Hume,

      Vous avez tout à fait compris le besoin d’interroger Le Pen et le forcer à choisir son camp, à assumer ses positions. Peut on parler de double discours ?


    • Hume Hume 11 décembre 2006 18:54

      A Johan,

      Oui je pense que l’on peut parler de double discours. Mais en lisant son programme la partie « immergee » pointe bien a certains endroits meme si on la cache sous certains termes democratiques et « le droit aux Francais ».


    • Clem (---.---.31.157) 11 décembre 2006 21:10

      Zoumzoum,

      ne croyez pas que les médias ont toujours raison...


    • Hume Hume 11 décembre 2006 22:22

      A Neuhofler (rapport avec le Neuhof a Strasbourg ? Je connais...),

      Un parti politique a ces opinions et ces idees et doit les defendres, pas accepter tout et n’importe quoi. Si LE FN acceptent les nostalgiques d’Hitler (quoique pour etre nostalgique faudrait avoir connu cette epoque) et des phrases du type « non, les chambres a gaz n’ont pas existe », c’est que tout cela n’est pas en contradiction avec la ligne politique et ideologique du parti.

      Et il n’est pas question de pensee unique : refuser l’existence des chambres a gaz et des camps de concentration c’est de la connerie pure et simple. Trop de gens sont ou ont ete de malheureux temoins, comme mon grand-oncle qui est decede quelques annees apres la fin de la guerre suite aux sevices qu’il avait subi et aux mauvaises conditions.

      Si vous acceptez ce genre d’inepties au sein de votre parti, soit vous etes un cretin fini soit vous le cautionnez volontairement ou non. Rien ne vous en empeche, mais assumez et arretez de parlez de « gentil » parti.


    • (---.---.14.144) 11 décembre 2006 23:15

      Oui, d’ailleurs, « quand j’entend le mot culture, je sors mon revolver » c’est pas Goebbels, c’est Baldur von schirar (je suis pas sûr du tout de l’orthographe), ministre de la culture à l’époque il me semble...


    • Caliméro (---.---.113.17) 12 décembre 2006 04:45

      Les nazis étaient SOCIALISTES !!! Rien à voir avec Le Pen.


    • Caliméro (---.---.113.17) 12 décembre 2006 04:56

      Encore faudrait-il définir la notion de négationnisme. De quel négationnisme parles-tu, car vois-tu il y a plusieurs négationnismes. Mais je suis sûr que quand tu parles de négationnisme, tu penses uniquement « juifs ».

      Sache, cependant, qu’à l’UMPS il y a des tas de négationnistes de l’histoire des noirs !! Mais peut-être qu’à tes yeux cela n’a pas d’importance... Hiérarchie des Histoires, hiérarchie du racisme, hiérarchie des souffrances ! Il y a des négationnistes nauséabonds dans TOUS les partis, alors pourquoi se focaliser sur le FN ? Le PS est plein de racistes et il ne s’en cache même pas. Qui s’en soucie ?? N’y a-t-il que les racistes du FN qui t’importent ?

      Les médias t’ont bien dressé à ne regarder que dans une seule direction, et ce de façon à ce que tu ne puisses voir ce qui se passe ailleurs - et ailleurs ce n’est guère plus reluisant, c’est même pire avec l’hypocrisie en plus !


    • Caliméro (---.---.113.17) 12 décembre 2006 05:03

      Le Pen n’a jamais tenu ces propos, c’est une déformation des médias. Il faut se renseigner avant de lancer des accusations.

      Mais pourquoi la recherche historique sur la Shoah est-elle interdite en France ? Aurait-on peur que les découvertes ne cadrent pas avec la « version officielle » ??


    • Hume Hume 12 décembre 2006 17:30

      A Calimero... Vous etes pathetique...

      Je ne suis pas Juif et mon grand-oncle n’etait pas juif. Il n’y avait pas que des Juifs dans les camps. Peut-etre que vous devriez ouvrir un livre d’histoire plutot que de vous laissez lobotomiser et de sortir ce discours convenu pitoyable.

      Pour en revenir aux « Noirs ». Le Pen fustige dans son programme les lecons d’histoire sur l’esclavage et la colonisation (les mefaits bien entendus) qui serait un processus de lavage de cerveaux de nos bambins pour nous faire culpabiliser vis a vis de ces populations.

      Donc, renseignez d’abord ca vous evitera de raconter des conneries.


    • neuhofler (---.---.202.94) 17 décembre 2006 10:38

      OK pour neuhofler, pour le restant zéro. Pour l’instant je ne me suis pas encore inscrit à Crétin.fr, je dis et redis que depuis que je fréquente le Front et avec tous les sujets lors des réunions, jamais il n’a été question de nazisme, des chambres à gaz ou toute autre ineptie que vous étalez. C’est un parti comme tous les autres, avec ses qualités et ses défauts, essayez de parler de ce que vous connaissez ou avez réellement vécu et arrêtez de déblatérer des bêtises. Votre fixation négative sur ce « gentil parti »va finir par vous rendre malade, alors un conseil, soignez vous avant qu’il ne soit trop tard.


  • Hume Hume 11 décembre 2006 17:21

    La moindre des choses quand on veut faire un article comme cela, c’est de vraiment « decortique » son programme.

    Or, sur son propre site, il n’y a pas que le discours du Bourget (cela m’a pris 3 min pour voir les differentes parties, education, justice, etc...). En effet, ce discours est interessant, meme si je ne partage pas certaines idees, car edulcore (ce que vous dites bien en comparant a Nicolas Sarokozy). Mais il expose quoi ? Un plan, c’est une sorte d’intro.

    Allez voie le reste, c’est assez edifiant. Et peut-etre que vous pourrez faire cette fois-ci un article complet et « pousser son programme dans les retranchements ».


  • neuhofler (---.---.205.145) 11 décembre 2006 17:25

    Intervention crédible et relativement correcte, malgré des affirmations nuancées qui trahissent vos pensées anti-Le Pen, tel que « Ensuite dans le moyen de cette répression, qui serait probablement officieusement pour partie déléguée aux « groupes d’autodéfense » et autres milices punitives auxquelles les extrémistes ont toujours laissé les mains libres. » ou « Encore une fois, avec quelle facilité il engagerait la France dans une Guerre, et rétablirait des colonies prises de force, nous l’ignorons. », ou encore le soit disant plagiat de Hitler, « Je suis économiquement de droite, socialement de gauche et surtout nationalement de France ». A votre crédit, la colère paragraphe deux, citation 4 où vous fustigez les politiques et médias qui en ont après Moai et Bayrou. Pour une fois qu’il y a un débat, disons démocratique, à la télé !!!


  • Demian West 11 décembre 2006 17:36

    Cet article est une mise au lavage avec petit bouchon d’adoucissant et repassage dans la laverie du coin des citoyens.

    Les termes plus ou moins polissés, du jeune auteur enthousiaste et collaboratif un peu hâtif, ne parviennent pas un instant à accrocher quelque accord tacite avec le lecteur déjà éclairé sur la nature du personnage Le Pen : qui est tout sauf un nounours passé à cet article de machine adoucissante.

    Demian West

    Repliage à - 70 s’il-vous-plaît, merci.


    • seb59 (---.---.180.194) 11 décembre 2006 17:50

      @Dem

      Tu devrais lui donner la marque de l’adoucissant de ta chemise, ca doit etre la meme que pour tes articles smiley


    • Caliméro (---.---.113.17) 12 décembre 2006 05:09

      Et ce sont les médias qui les auraient « éclairés » LOL !!! Les médias, ennemis jurés de Le Pen, auraient éclairés les lecteurs sur la « nature » de Le Pen !!!

      Au moins, tu m’as fait rire.


  • Jipé (---.---.93.245) 11 décembre 2006 18:10

    Dans le titre de votre article vous dénoncez la diabolisation et la prise à partie du candidat, et vous annoncez vouloir démonter objectivement le programme du fn.

    Vous ne le faites pas Et finalement, vous finissez par rapprocher, arguments à l’appui, Jean-Marie Le Pen et Adolf Hitler. Diabolisation par excellence s’il en est.

    C’est une publicité gratuite pour ce candidat, et vous ne servez pas les intérêts que vous affichez au départ.


    • Johan Johan 11 décembre 2006 18:29

      Jipé,

      J’attends de voir ce qu’on va me répondre aux questions que j’ai posé pour savoir à qui j’ai affaire. Si les thèses antidémocratiques sont assumées, alors nous pourrons nous exprimer sur Le Pen. Aujourd’hui, on ne peut même pas l’affronter, ou en parler sans « faire son jeu » ? Ca ne serait pas encore plus contreproductif ?


    • Jipé (---.---.95.48) 11 décembre 2006 19:01

      Johan,

      Bien sûr que nous pouvons en parler. Nous devons en parler, et ne pas le faire serait effectivement contre-productif.

      Je ne comprends pas que son parti qui représente tout de même 15 à 20% des français ayant le droit de vote, ne soit pas plus représenté dans notre pays. Comme pour beaucoup d’autres, cela ne me ferait pas spécialement plaisir. Mais je tiens à la représentation citoyenne.

      Nous nous devons de discuter, d’échanger, avec cette partie de nos concitoyens qui votent pour le front national. Et non nous quereller avec leur représentant.

      Mais si l’on considère, comme vous semblez le considérer, que c’est sa diabolisation, ou son auto-diabolisation (car Jean-Marie Le Pen sait la pointer du doigt) qui nous rend coupables, alors il faut savoir nous en abstenir, et ne pas y succomber. Ce en quoi je pense que vous avez échoué dans votre article. Désolé d’être franc.

      De plus le programme du fn se trouve sur le site officiel du front national. Vous pouviez le prendre « point par point » et le critiquer (jusque dans ses retranchements). Et cela vous ne l’avez pas fait non plus.

      Hors quand j’ai cliqué sur votre article, c’est ce à quoi je m’attendais...


    • Johan Johan 11 décembre 2006 19:37

      A Jipé,

      Je comprends votre critique.

      Comme j’aurais voulu critiquer le programme du FN !

      Le discours auquel je fais référence m’a surtout révélé un homme habile à l’esquive, qui joue parfaitement avec les grandes phrases, qui fait vibrer une corde de haine et de colère comme personne en France.

      Le programme du FN n’est il pas en réalité si caricatural qu’il se discédite lui même, et mieux que personne ?

      Seulement, à mon avis, si l’on a su se poser les bonnes questions, et si on a trouvé les réponses. Trouver les questions est un travail de journaliste, trouver les réponses est un travail de politique.

      Evidemment, ces questions ne sont pas innocentes, elles sont pressantes, insistantes (ce en quoi je peux être critiqué sur mon manque d’objectivité), mais elles sont légitimes.

      J’aurais peut être l’occasion d’éplucher les programmes politiques des grands partis avant les élections.


    • Jipé (---.---.95.48) 11 décembre 2006 21:25

      Le programme du FN est criticable, comme tous les autres programmes politiques. C’est ce qui fait (un peu) que nous sommes en démocratie.

      Par exemple, le Front National dit dans son programme : chapitre III - INSTITUTIONS : RESTAURER L’ETAT Sous-chapitre REFAIRE DE L’ÉTAT L’ARBITRE DE LA SOUVERAINETÉ ET DE LA JUSTICE Sous-sous-chapitre : LIBÉRER LES FRANÇAIS DE TOUTES LES OLIGARCHIES http://www.frontnational.com/doc_souv_institutions.php

      Je vous laisse savourer la croustillance des différents points évoqués dans ce chapitre du programme (politisation de la franc-maçonnerie, suppression de l’ENA, suppression du financement public des associations non gouvernementales (groupes de pression ?), traque et chatiement de la corruption ... miam ! ).

      Johan, parfois on a peur, et toujours à tord, de prendre parti et de s’exposer. La première question que nous devons nous poser est « pourquoi avons-nous peur ? ». Bien entendu chacun possède en lui sa propre réponse. La deuxième question est « Avons-nous raison d’avoir peur ? ». Là encore chacun est libre de trouver la limite de son trouillomètre interne.

      Je pense que Jean-Marie Le Pen veut remplacer une oligarchie par une autre. En effet : Comment le front national conçoit-il une démocratie, sans une forme ou une autre d’oligarchie, élue démocratiquement ? Cela ne figure nullepart dans son programme.

      D’autre part « L’état comme arbitre de la souveraineté et de la justice » me parait remettre en cause une certaine séparation des pouvoirs. Surtout si cette souveraineté et cette justice ne sont dictées que par quelques uns pour qui certains citoyens *seulement* auraient voté ...

      Ce n’est pas demain que l’on nous affranchira de l’oligarchie. Et c’est bien normal.

      J’aurais bien d’autres choses à dire, des critiques négatives, mais il faut aussi savoir souligner, par objectivité, des points positifs comme le référendum d’initiative populaire figurant dans ce même programme.

      Ce n’est toutefois qu’une piètre consolation en contrepartie de ce chantage sournois à une oligarchie qui est réelle, évidente et nécessaire.


    • Caliméro (---.---.113.17) 12 décembre 2006 05:19

      Quand on presse un citron, ce n’est pas du jus d’orange qui en sort. Alors si une corde de haine et de colère vibre en toi ou en certains, c’est que cette haine existe en toi et cette colère aussi. Et cela ne peut être attribué à Le Pen.

      Moi, je n’ai jamais eu cette expérience en lisant le programme de Le Pen en 2002, ou en l’écoutant parler. Bien au contraire, j’ai été transporté d’enthousiasme et d’espoir pour un avenir meilleur pour la France. Le Pen m’a fait AIMER la France. Pour un homme politique français, ce n’est pas peu !


    • Johan Johan 11 décembre 2006 18:43

      A Arthur Mage,

      Oui, je me suis posé la question de savoir s’il ne fallait pas simplement maintenir la quarantaine.

      Je crois qu’il faut briser cet embargo, pas pour embrasser le programme du FN mais pour pousser la réflexion : comprendre ce qui se cache derrière les déclarations d’intention, savoir quand les limites sont franchies.

      Pourquoi ce programme est il « solide » ? Déjà il maîtrise parfaitement l’idéologie nationaliste, une idéologie très forte.

      Le Pen ne se disqualifie plus seul. Il faut désormais aller le chercher, le mettre à jour. On a suffisamment sorti les vieux dossiers, il faut désormais mettre les points sur les « I ».

      Enfin, il faut rationaliser le débat. Si l’on joue trop sur la confiance ou sur la peur du borgne, on retournera à nos plus vils insticts : ceux que vous dénoncez vous même.


    • Johan Johan 11 décembre 2006 20:08

      A Arthur Mage,

      Oui, je vous comprends.

      « le FN ? Attaquez-le ! Dénoncez-le ! Foutez-le moi en l’air ou alors, taisez-vous merde ! Taisez-vous ! »

      Malheureusement alors qu’elle devrait être réservée à la lutte aux extrèmes, l’UMP et le PS galvanisent leurs troupes de la même manière, pour l’emporter sur leur adversaire (alors que leur orientation générale est similaire). Et les voilà à se jeter des « ultra libéralistes », « néo cons », « bobos », et « gauchistes » à la gueule.

      Il faut apaiser tout ça, et rationaliser les oppostions politiques.

      Sinon JMLP n’est pas crédible parce que je le dis : je ne suis rien, sans aucun pouvoir de prescription, sans autorité morale, scientifique ou quoi que ce soit. Si la faute incombe à quelqu’un sur ce point, c’est à Mitterand.

      Il le serait tout autant si je lui jetais des noms d’oiseaux, peut être encore plus : il aurait raison de jouer à la victime.


    • candidat007 (---.---.122.128) 11 décembre 2006 22:43

      j’ai le regret de vous signaler que les associations « ras le front », et autres pseudos gropuscules anti FN, plus ou moins téléguidés par les « bons pensants de gôche », qui ne se sont pas privés de rentrer dans le lard de Le Pen comme vous dites, ont réussi l’exploit de mener le FN au 2éme tour des élections présidentielles. Bonjour la stratégie.

      Il resterait donc à se taire. malheureusement la lepenisation des esprits a gagné notre monde médiatico politique. LA PREUVE : on ne compte plus les articles de presse ou les chroniques de politiques qui expliquent aujourd’hui, que « le populisme n’est plus un gros mot ». En effet, on ne plus plus réserver ce qualificatif pour Le Pen car les vedettes actuelles « SEGO et SARKO » ne se privent d’aucune propositions démagogiques, de recherches de boucs émissaires, de dénonciations ou de valorisations de telles ou telles corporatismes ou communautarismes. le populisme s’est généralisé, et donc maintenant c’est bien !! Ah bon !!. Le pen a donc gagné.

      la seule façon de combattre LE PEN s’est de réclamer de l’exigeance démocratique à nos candidats potentiels. Croyez vous qu’ils deviennent plus exigeants parce que la menace de l’abstention se précise. Non, il faut maintenant voter utile . C’est à dire pour eux, parce que « Plus jamais ça » plus jamais de 22 avril !. C’est dynamisant au possible.


    • Pete Bondurant Pete Bondurant 12 décembre 2006 09:58

      « Vous êtes naïf. » au contraire des « tribuns » qui nous pondent des textes grandiloquents qui pourraient se résumer en une seule ligne.

      A part vous écouter écrire, vos tirades ne font pas avancer le débat. Si vous ne souhaitez pas y participer, et c’est votre droit, épargnez-nous au moins vos appels lyrico-désespérés.


  • Arthur Sauzay (---.---.227.5) 11 décembre 2006 18:50

    J’ai l’impression de faire un mauvais rêve.

    « Pousser le programme du FN dans ses retranchements ».

    C’est une apologie pure et simple du programme du FN auquel ce livre l’auteur de ces lignes. Pas d’arguments contradictoires, rien.

    La fonction tribunitienne des partis politiques, longtemps assumée par le PC, maintenant par le FN.

    Oui la France ne va pas bien, mais croire que le Pen peut améliorer la situation avec ses remèdes à la petite semaine.

    Les classes moyennes sont donc en train de se détacher des élites actuelles : ca va faire mal.

    Oui les élites actuelles ont fauté ; elles ont perdu le sens de leurs responsabilités.

    Il faut contrer cet article : je vais faire une contre-analyse.

    Arthur Sauzay


  • Johan Johan 11 décembre 2006 19:28

    A Tous, un commentaire de synthèse :

    Déjà, pour le Hoax, je suis sincèrement navré. J’ai vérifié mon info avant de la poster mais elle était fausse. Mea culpa.

    Pour ceux qui m’accusent de diaboliser Le Pen, par exemple en disant : « Ensuite dans le moyen de cette répression, qui serait probablement officieusement pour partie déléguée aux « groupes d’autodéfense » et autres milices punitives auxquelles les extrémistes ont toujours laissé les mains libres. »

    Je ne me base que sur la tolérence envers les néo nazis au sein du FN, les responsabilités données aux révisionnistes, qui peuvent s’observer chaque jour. De même que j’aurais dit que les communistes vont probablement nationaliser à tout va s’ils parviennent au pouvoir, ou que les écolos continueraient à se crêper le chignon...

    Je ne vais pas cacher que je ne souscris pas aux solutions qu’apporte le Front National. Le Pen met le doigt sur des phénomènes qui me les brisent, mais il n’apporte pas ni le diagnostique, ni le traitement adaptés. Et parfois, il faut accepter que l’Etat ne peut prendre en main toutes les tendances d’une société.

    On me pose la question de savoir s’il est un candidat crédible. Ca dépend. Si crédible veut dire à même d’accéder à la tête de l’Etat et de s’y maintenir au moins un mandat, je réponds « oui » :

    Ses diagnostiques s’appuient sur des observations simples et la déception des français,

    Il est lisible,

    Il a un programme complet (à l’inverse de De Villier),

    Il a des casserolles dont la taille semble diminuer au fur et à mesure que celles de ses adversaires augmentent,

    Il a appris à tempérer son discours.

    C’est parce qu’il est crédible qu’on ne peut plus l’ostraciser.

    Je conclus en disant qu’il ne faut pas se jeter dans la gueule du loup pour semer les renards. Je le pense sincèrement.

    Je crains que la France, comme j’ai eu l’occasion de le dire ici, ne se jette dans l’extrémisme par dépit, voir par nihilisme.

    "La trouille des Français et le rire des élites par Johan (IP:xxx.x8.100.5) le 12 octobre 2006 à 15H34 « Mon avis est que, comme feue l’URSS de l’antédiluvien Brejnev, la biologie va faire son œuvre : le renouvellement des élites et d’une grande part de l’administration va se faire dans les dix ans qui viennent. La France pourra - enfin ! - devenir un pays « comme les autres », régi par le débat politique, et non plus par les anathèmes métaphysiques. »

    Je crois que tu ne sais pas de quoi tu parles. Viens faire un tour dans une fac de Droit ou dans une école (d’ingé ou de de commerce). Rien ne va changer : l’brutissement est complet. Ce qui est le plus probable c’est un clash entre une frange éclairée et un noyau de pouvoir, hérité, obscurantiste et abrutissant.

    Ca c’est pour les élites.

    Mais comme on est formellement en démocratie, la majorité, infantilisée, adulescente (entre ados et adultes), va fuguer le plus loin possible, quitte pour cela à monter de nuit dans une auto repoussante conduite par un borgne inquiétant qui va s’occuper d’elle et laisser son cadavre six pieds sous terre dans les bois."

    Fin de citation.

    Je suis profondément démocrate : je crois en la faculté d’analyse du peuple. Il est temps de cesser de nous infantiliser, et de nous opposer des arguments rationnels, quels que soient les candidats.

    On a besoin de vérité sur Le Pen et sur les autres, et on doit lui faire assumer leurs visions de la France.

    Ce n’est pas une apologie du programme du FN.

    Connais ton adversaire, et respecte le. Ne présume pas de tes forces, et ne sous estime pas les siennes.

    Je veux bien être traité de naïf ou d’idéaliste : je ne sacrifierais pas ma conception de la démocratie pluraliste.

    Le Pen y tient son rôle, quand beaucoup d’autres oublient le leur.

    PS : Je remercie Marc qui a donné le lien suivant :

    http://www.pourquivoter.com/

    C’est exactement ainsi qu’il faut procéder selon moi : révéler le revers de la médaille.

    Après il faut aller plus loin : Marine Le Pen se défend de faire des discriminations sur la race ou sur la religion, mais simplement sur la nationalité. Il faudrait lui demander les critères pour obtenir et pour perdre cette fameuse nationalité, sur combien de génération on pourrait remonter, à partir de quelle gravité de délit on peut perdre la nationalité, etc...

    Le peuple français a une certaine expérience : même désespéré, ne cautionne pas n’importe quoi, sauf à abandonner toute rationalité.


    • Yann (---.---.96.250) 11 décembre 2006 23:38

      Je pense que vous fantasmez. Il n’y aura pas de perte de nationalité par effet rétroactif, d’ailleurs je ne crois pas que le programme présidentiel 2007 de Jean Marie Le Pen soit déjà publié, il n’a pour l’instant fait que préciser les grandes lignes de son projet tout en dévoilant dernierement que le programme du candidat « Le Pen » ne serait pas le programme du FN. Un Président se devant de représenter tout les Français, les dogmes les plus minoritaires de son parti(l’abolition de l’IVG par exemple) seront abandonnés. Le Pen est un Républicain, cessez vos tirades de plus il à une fonction d’apaisement des franges les plus radicalisées de la Droite, sans lui et sans l’espoir démocratique qu’il représente nous aurions des dizaines de groupuscules terroristes Nationalistes en France, méditez sur le rôle positif de Le Pen en tant que soupape, sans lui il n’y aurait pas que les banlieusards défavorisés pour répandrent la terreur.


    • Pete Bondurant Pete Bondurant 12 décembre 2006 10:01

      A. Mage : un bon docteur et il n’y paraîtra plus...


    • Citoyen ordinaire 15 décembre 2006 12:18

      Bonjour, Ce qui interpelle dans le phénomène FN/JMLP, est ce paradoxe entre l’attirance que suscite les idées vehiculées par ce parti et la peur non objectivisée qu’il inspire.

      Attirance de tous ceux qui rèvent d’une France dynamique, forte et rayonnante à l’international, d’un avenir meilleur pour eux, tout en sachant pertinement que la nomenclatura politique au pouvoir depuis 40 ans est incapable de réaliser de telles ambitions, car centrée sur la protection de ses propres intérêts, son vrai objectif.

      Crainte des mêmes, de remettre les clés du pouvoir à un parti dont chacun suspecte des tendances autoritaires, voire autocratiques. Somme toute, un retour à l’application du principe de la raison d’Etat où mieux vaut une injustice qu’un désordre.

      Le discours du FN est devenu plus policé, stratègiquement prudent. Ses « idées force », rationnelles, pragmatiques sont en symbiose avec les idées de tant d’entre nous.

      Mais... Ce parti et son leader trainent le poids de leur passé et de leurs fautes tactiques réitérées : écarts de language, violence verbale, violences physiques commises par des éléments sympathisants incontrolés.

      Tout celà étant une manne pour la nomenclatura et leurs médias dédiés qui à l’unisson, se sont employés avec le succès que l’on sait à diaboliser le FN à tel point que rarissimes sont ceux qui osent avouer leurs intentions de vote en sa faveur.

      Non, le FN ne passera pas cette fois encore. Il gènera certes mais il ne passera pas. Sa seule chance d’accèder un jour au pouvoir serait dans un contexte prérévolutionnaire national. Nous n’y sommes pas encore, loin s’en faut !


  • (---.---.59.7) 11 décembre 2006 19:32

    Cher monsieur, s’il s’agit d’une intox, elle est réussie. D’autres ont eu la vie dure, par exemple, Gobbels n’aurait jamais dit « quand j’entends le mot culture, je sors mon révolver ».

    ce même Goebbels disait également : « Si vous dites un mensonge, dites-en un gros ».

    il déclarait aussi dans son journal le 29 Janvier 1942 :

    « La propagande doit toujours être simple et répétitive. La répétition est la seule façon d’influencer l’opinion publique à long terme, de façon à atteindre les objectifs de base. Vous devez être capable de réduire les problèmes à des éléments les plus simples. Vous devez avoir le courage de les répéter en permanence dans leur forme la plus simplifiée, en dépit des objections ».

    On constate aisément que pour pouvoir appliquer cette méthode, il faut contrôler les médias, ce qui est le cas de l’Etat aujourd’hui.

    moi je veux bien croire en votre bonne foi,mais ça fait plus de 4 ans que l’on sait que cette déclaration d’hitler n’a jamais existé.de plus vous donnez l’adresse d’un site anti-front où tous est fait pour discrediter le fn.

    je prend 1 seul exemple mais je pourrais le faire tous.

    ce cite affirme.

    "J’ai dit que les chambres à gaz étaient un POINT DE DETAIL de l’histoire de la deuxieme guerre mondiale. Je dénie que ces propos aient quelque caractère antisémite. Je les maintiens. JEAN-MARIE LEPEN

    Grand Larousse : C ’est un détail = cela n ’a pas d ’importance..."

    ceci est presque que vrai ..mais alors pourquoi oublier volontairement de dire que détail veut dire aussi « élément ou partie d’un ensemble » ???? c’est pourtant dans cette seconde définition que le pen à parlé des chambres à gaz et non pour les minimiser comme on voulu nous le faire croire les medias et les politiques en complicité de la justice c’est bien pour ça qu’il a utilisé le terme de « point de détail ». d’ailleurs vous qui aimé tant l’information et la vérité je vais vous donner une déclaration qu’il à faite quelques jours aprés cette affaire montée de toute piéce,mais ça aucun médias sauf un seul l’ ont diffusé dans sa totalité.quand on lit ce ducument on comprend mieux pourquoi il n’est jamais passé...normal il y condamnes tous les crimes nazis ainsi que tous ses bourreaux mais aussi tous les crimes communistes.

    voici cette déclaration. le débat est lancé.

    "C’est très solennellement, très gravement, très franchement, que je viens aujourd’hui m’adresser non pas à la meute politique et médiatique lancée depuis longtemps à mes trousses, et qui, enfin, croit maintenant pouvoir me déchirer, ce n’est pas à elle, mais à la France et à son peuple français.

    De ce peuple, en effet, seul le jugement m’importe parce que c’est pour lui que je lutte, parce que ce n’est pas pour moi, mais pour lui seul et son avenir que je mène mon combat.

    Aussi bien, ne vous y trompez pas : le déchaînement prodigieux, le tohu-bohu insensé auquel, Françaises et Français, vous assistez avec, je suppose, une certaine stupéfaction parce que, dans votre immense majorité, vous n’en comprenez pas les vraies raisons. Les hurlements et anathèmes dont je suis l’objet, la malédiction dernière et mortelle dont on veut me frapper, en me marquant au fer du racisme et de l’antisémitisme, tout cela vise un but extrêmement précis qui consiste à m’empêcher d’exprimer l’angoisse de millions de Français devant l’état de la France, de les inviter au sursaut et d’être le porteur de leurs espérances et, en outre, d’empêcher l’union nécessaire qu’elle soit complète ou partielle, entre toutes les forces qui peuvent et doivent faire barrage au socialisme.

    Alors, comme pour atteindre ce but et frapper le Front national et moi-même, il existe une arme absolue : c’est, vous le savez, l’accusation de racisme et d’antisémitisme. On l’a dégainée en prenant prétexte de propos radiophoniques que j’ai tenus et en me transformant en grand Satan de la politique française.

    J’accuse le lobby pro-immigré, véritable syndicat anti-Le Pen, d’avoir organisé et conduit contre moi ce procès en sorcellerie. Le caractère orchestré de cette offensive destinée à dénigrer le candidat national à la présidence de la République et donc à favoriser l’élection du candidat socialiste, est rendu évident par le fait qu’elle n’eut lieu que trente-six heures après l’émission et qu’elle s’est déroulée selon un scénario connu avec le vocabulaire surréaliste commun à ses figurants habituels ; professionnels des droits de l’homme, ligueurs de l’antiracisme, pétitionnaires de gauche, ministricules en mal de renommée auxquels sont venus se mêler quelques personnages de haute volée que, pourtant, leur fonction ou leur état devrait incliner à la modération, la pudeur, la charité et même l’abstention pure et simple.

    Dans ce concert de mensonges énormes, de jugements téméraires et d’injonctions vengeresses, le ton a été donné par le candidat communiste à la Fête de l’Humanité : « Démasquons Le Pen, cet homme est dangereux. »

    Au signal, l’appareil de la gauche s’est mis en branle, entraînant dans son sillage un certain nombre de gogos de la majorité. Ce n’est pas la première fois que de telles campagnes ont été orchestrées contre moi et le Front national. Parmi d’autres, ce fut le cas lors de l’attentat criminel de la rue Copernic où l’« extrême droite » fut désignée par la classe politico-médiatique à la vindicte publique. Un an plus tard, on annonçait, discrètement, que les tueurs étaient palestiniens : des innocents avaient été lynchés, vitriolés, battus, insultés. Le jugement téméraire avait débouché sur l’injustice.

    Cette fois, il a suffi d’un mot interprété abusivement pour que la calomnie éclate en vacarme infernal et donne le signal de la proscription.

    Scandaleux, révoltant, ignoble, inacceptable, détestable, monstrueux, malfaisant, abject, venimeux, terrifiant : tels sont les qualificatifs qui m’ont été décernés par des journalistes ou des politiciens qui prêchent la modération... aux autres...

    Qu’ai-je donc dit à RTL qui puisse justifier cette véritable chasse à l’homme ? Olivier Mazerolle m’avait posé la question : « Considérez-vous qu’il y a eu un génocide juif dans les chambres à gaz ? » J’ai répondu : « II y a eu beaucoup de morts, des centaines de milliers, peut-être des millions de morts juifs et aussi non-juifs. »

    Cette réponse était claire et, pour des gens de bonne foi, ne laissait planer aucun doute sur ce que je pense du martyre du peuple juif d’Europe par les nazis et sur la condamnation que je porte sur ce crime. Négligeant cela, mes ennemis, et avec quelle fureur, m’ont fait grief d’avoir dit que les chambres à gaz étaient un « détail dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale », feignant de croire que ce mot était employé dans une acception péjorative.

    Il s’agit là d’un procédé habituel du terrorisme intellectuel qui a cours chez nous.

    Dans mon esprit, et d’ailleurs dans les dictionnaires, « détail » signifie « partie d’un tout ».

    Or, la Seconde Guerre mondiale dura six ans, elle mit aux prises des centaines de millions d’hommes et fit plus de 50 millions de morts dont 35 millions d’Européens, laissant depuis la moitié de l’Europe sous la botte soviétique.

    Chacun de ces éléments, si meurtrier, si atroce, qu’il ait été, fut un élément de cette immense tragédie humaine.

    Les camps de concentration où moururent par millions juifs, tziganes, chrétiens et patriotes de toute l’Europe et les méthodes employées pour mettre à mort les détenus : pendaisons, fusillades, piqûres, chambres à gaz, traitements inhumains, privations, constituèrent un chapitre, une partie, un détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, comme en témoignent d’ailleurs tous les ouvrages généraux qui y furent consacrés.

    Ai-je dit autre chose et honnêtement, oui honnêtement, cela justifie-t-il le procès de sorcier que l’on me fait dans la presse écrite, parlée, télévisée ? Et qui aura la loyauté et le courage de reconnaître s’être ou avoir été trompé ou avoir trompé les autres ?

    Notre siècle a été celui des pires totalitarismes et des plus affreux génocides raciaux, sociaux ou religieux.

    Deux idéologies totalitaires et antireligieuses : le communisme et le national-socialisme, d’ailleurs alliés au début de la Seconde Guerre mondiale, ont créé l’abominable système des camps de concentration.

    L’un d’eux a disparu depuis quarante-deux ans, l’autre, le communisme, continue depuis soixante-dix ans à faire régner sur le monde la misère, l’oppression, la terreur et la mort.

    Sait-on qu’en Russie soviétique, comme l’avoua Khrouchtchev au XXe congrès, de Lénine à Staline, 50 millions d’Ukrainiens, de Russes, de Baltes moururent victimes de la barbarie communiste ? Que Xien Tsao Ping reconnut que sous Mao, plus de 60 millions de Chinois furent liquidés ?

    Pense-t-on encore, tout près de nous, aux Vietnamiens catholiques ou bouddhistes assassinés par le Vietminh, noyés dans leur « boat people » ; aux trois millions de Cambodgiens tués par le communiste Pol-Pot et aux deux millions d’Erythréens massacrés par le communiste Mengistu ? A l’heure où je parle, on massacre en Afghanistan et les goulags continuent de lancer au ciel leur cri muet et désespéré. Certes, les crimes des uns n’effacent pas ceux des autres, mais les crimes nazis appartiennent au passé alors que les crimes communistes appartiennent au présent et, hélas ! à l’avenir.

    J’ai perdu mon père « mort pour la France » pendant la guerre, je sais donc le prix du sang et des larmes, je compatis à la douleur de tous ceux qui ont vu disparaître des êtres chers dans la tourmente.

    Je voudrais dire aux juifs français, mes compatriotes qu’on a tenté d’effrayer par cette campagne mensongère, que je ne les confonds pas avec ceux qui prétendent parler en leur nom. La France a le même amour pour tous ses fils, quelles que soient leur race ou leur religion.

    Françaises, Français, Nul plus que moi n’est respectueux de notre passé, mais le passé ne doit pas occulter l’avenir.

    L’élection présidentielle ne portera pas sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, mais sur les voies et moyens d’une politique nationale et européenne, seule capable de nous arracher à la décadence et d’amorcer le redressement français et par lui la renaissance de la France et de l’Europe. Sûr de la confiance de millions de Français, chaque jour plus nombreux, j’affirme ma détermination à poursuivre l’action engagée pour rendre à notre peuple la parole et la maîtrise de son destin.

    A tous ceux qui, comme il y a deux ans, m’avaient enterré prématurément, je donne rendez-vous dimanche au Bourget et en mai 1988 à l’élection présidentielle."

    Assemblée nationale Paris, le vendredi 18 septembre 1987

    Source : Quotidien de Paris du 19-20 septembre 1987, n°2435


    • (---.---.145.33) 13 décembre 2006 16:50

      « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ! » a été prononcée par Friederich Thiemann, le 2 Avril 1933, date de l’anniversaire d’Hitler ! Vous ne le connaissiez-pas ? C’est normal, il n’a jamais existé ! Thiemann était un des protagonistes de la pièce de théatre « Schlageter » de Hans Johst, dont la première avait lieu ce jour-là.


    • (---.---.44.146) 13 décembre 2006 16:58

      Peu après 1968, j’ai entendu un gauchiste parisien ressortir ce slogan « Quand ... revolver » en le reprenant à son compte et en pensant que c’était la devise de la révolution culturelle chinoise. Comme quoi les extrêmes se suivent et se touchent.

      La devise des pédagogues à la Dubet ou Meirieu, c’est maintenant : « Quand j’entends parler de culture, je sors mes Droits de l’homme ».

      L’égalitarisme droitsdel’hommesque étant devenu une justification pour le fait de ne plus enseigner les sciences ni les lettres.

      Comme disait un PEGC du Val d’Oise, quand on explique, certains risqueraient de pas comprendre.

      Alors plus d’explications, plus de cours, tous seront au même niveau (zéro ...)

      http://perso.orange.fr/Connaissance.ouverte/DESA.doc


  • la pinochette (---.---.121.162) 11 décembre 2006 19:35

    A lire l’auteur de cet article et les réactions des lepénistes, toujours bien organisés, je ne sais pas ce qui est le plus navrant : la naïveté de l’auteur ou l’absence de culture historique et l’utilisation du bouc émissaire par les fascistes. La politique de Le Pen (que l’auteur trouve « solide » !!!) s’appuie comme chacun sait sur quelques idées forces sans cesse rabachées. D’abord, le contrôle et le renvoi chez eux des immigrés qui nous couteraient fort cher. Rappelons au passage que jamais dans l’histoire, l’immigré fut cause de déclin économique, à moins qu’il s’agisse d’une invasion armée, bien au contraire. On fait appel aux immigrés quand l’économie est forte ou en cas de lacunes du marché de l’emploi.

    Savez-vous, cher auteur naïf, que si l’on ne fait pas appel aux immigrés, notamment dans les secteurs de la santé, vous n’aurez bientôt plus d’hôpital à proximité ??? Car tous les médecins français de souche qui sorte de leurs études préfèrent s’installer en libéral plutôt que dans le service public ? Et qui plus est, les chirurgiens et praticiens d’origine étrangère sont payés environ 1/3 de moins que les médecins français, cela pour ne pas alourdir le déficit de la sécu. C’est un exemple parmi des dizaines d’autres.

    Certains lepénistes ont écrit sur ce fil ou ailleurs que la France était l’un des pays qui accueillait le plus d’immigrés. C’est totalement faux. Le pays qui accueille le plus d’immigrés, qui en a même fait un principe, ce sont les USA. A ce que je sache, leur économie ne va pas si mal.

    La parenté entre Hitler et Le Pen et autres dictateurs nauséeux ne s’analyse pas dans les mots, mais dans les principes. Or, la stratégie du bouc émissaire (l’étranger, le juif, le franc maçon...) est une caractéristique du fascisme le plus puant.

    Une autre ligne « directrice » de Le Pen est la méfiance envers l’Europe. L’Europe des nations dit-il... C’est exactement ce que voulait faire Hitler à son seul profit. Que l’Europe soit réformable, c’est une évidence. Mais faut-il remettre en question une belle idée qui nous a évité les guerres depuis 60 ans ? Enfin, le protectionisme proné par le Pen est une ineptie : 1 français sur 4, au moins, travaille pour « l’étranger ». Que deviendront-ils si les droits de douanes deviennent plus élevés ?

    Autre idée de Le Pen, la supression progressive de l’impôt sur le revenu. Voilà la bonne idée : déjà, l’impôt n’arrive plus à financer nos services essentiels que sont la justice, la police, l’éducation nationale. La (très) faible baisse de l’impôt voulue par Chirac a plombé l’économie française et les finances des collectivités.

    Ce qui est finalement le plus génant, cher auteur naîf, c’est la complaisance avec laquelle vous traitez le programme de Le Pen, en participant à la « déclinogie » ambiante qui fait son succès. Que la France ait des difficultés, notamment du fait du chômage, certes. Mais la France n’est pas l’Argentine des années 95. Le programme de Le Pen doit se combattre à tous les instants, car il repose en bonne partie sur la haine de l’autre et le confort donné aux plus riches. Vous tombez à pieds joints dans sa nouvelle stratégie de com, voulue par sa fille Marine, qui veut lui apporter une certaine respectabilité.

    Non, non et non : Le Pen n’est pas respectable. Il a montré sa violence et son mépris de la loi de nombreuses fois. Je crois que la preuve la plus éclatante en la matière, c’est la photo de son agression contre une députée en région parisienne.

    Enfin, il y a quand même ces jours ci une bonne nouvelle : Pinochet est enfin mort et bien mort ! Paix à tous ceux qu’il a torturés, emprisonnés et fait exécuter.


    • Johan Johan 11 décembre 2006 19:51

      « Non, non et non : Le Pen n’est pas respectable. Il a montré sa violence et son mépris de la loi de nombreuses fois. Je crois que la preuve la plus éclatante en la matière, c’est la photo de son agression contre une députée en région parisienne. »

      Sa strat de com, qui cherche à se donner une image respectable fonctionne. La réthorique de Le Pen est aujourd’hui édulcorée. Désormais, il ne suffit plus de le laisser se prendre dans sa propre toile. Il faut sans cesse s’y opposer, soit, mais on ne peut plus le faire « de loin ».


    • Caliméro (---.---.113.17) 12 décembre 2006 06:57

      Pinochette, je me demande qui fait preuve de naïveté ici. Il me semble que c’est bien toi. En plus, tu n’es manifestement pas à une contradiction près !!!

      Tu dis « des immigrés qui nous couteraient fort cher » ils ne nous coûteraient pas fort cher : ils nous COUTENT fort cher ! Plusieurs budgets de l’Etat sont déjà passés à la trappe à cause de l’immigration qui coûtent des milliards chaque année depuis des décennies (déjà en 1987 un député RPR l’avait fait remarqué à l’Assemblée nationale - toi qui parle de « culture historique », prends-en de la graine).

      « jamais dans l’histoire, l’immigré fut cause de déclin économique » jusqu’à il y a quelques décennies. Car JAMAIS l’immigration n’avait été aussi incontrôllée (« sauvage » dirait Le Pen).

      « On fait appel aux immigrés quand l’économie est forte ou en cas de lacunes du marché de l’emploi » ce n’est plus le cas dépuis longtemps. Maintenant, puisque ta culture historique est si grande, tu devrais savoir que l’immigration aujourd’hui n’est pas une immigration de travail (seuls 5% des immigrés sont des travailleurs), mais une immigration de peuplement (regroupement familial).

      Il y a de moins en moins d’hôpitaux de proximité puisqu’ils ferment à tour de bras et ceci en dépit de l’immigration galopante. Mais tu soulèves tout de même un problème intéressant en disant « les chirurgiens et praticiens d’origine étrangère sont payés environ 1/3 de moins que les médecins français » ! C’est encore une conséquence de l’immigration, une conséquence grave qui laisse les Français sur le carreau puisqu’il devient plus rentable d’employer des immigrés à leur place à qualification égale (même si non reconnue officiellement précisément dans le but de maintenir les salaires au plus bas, mais reconnue officieusement puisqu’ils sont autorisés à faire le boulot !).

      « cela pour ne pas alourdir le déficit de la sécu », ce déficit est causé par les prestations aux immigrés clandestins qui ont droit à l’AME (Allocation Médicale d’Etat) sans pour autant cotiser puisqu’ils sont sans papiers... (Il entre en France 600.000 immigrés clandestins par an et seulement 300.000 légaux - rapport 2006 du Sénateur Othili). Encore une grave conséquence des politiques suicidaires d’immigration.

      La France est en effet le pays qui accueille le plus d’immigrés car c’est le seul pays au monde à leur offrir logement, éducation pour leurs enfants, prestations sociales et médicales GRATUITS !! La France est la destination n°1 des clandestins dans le monde - pour cette raison. Les Etats-Unis acceuille des immigrés mais ces derniers ne reçoivent aucune prestation sociale : ils doivent payer leurs frais et ils ne reçoivent aucun logement d’office : ils doivent se débrouiller. Ce n’est donc pas étonnant que leur économie n’aille pas « si mal » puisqu’ils ne sont pas particulièrement « généreux » avec les immigrés.

      Si tu savais ce qu’était la franc-maçonnerie en France tu éviterais ce commentaire. Instruis-toi ! L’étranger c’est l’immigré dont la France n’a plus besoin aujourd’hui, elle a suffisamment de chômeurs du cru. Le Pen n’est pas antisémite et il n’a jamais enfoncé les juifs. C’est de la propagande.

      L’Europe des nations dont parle Le Pen n’a strictement rien avoir avec le Reich que préparait Hitler... culture historique !

      On l’a échappé belle que l’Europe ne soit plus réformable (référendum de mai 2005). Un poil de moustique !! Donc pas vraiment une évidence, contrairement à ton assertion.

      Si l’Europe nous a « évité des guerres depuis 60 ans » ce n’était certainement pas l’Europe de Bruxelles !!! Celle-là ne pourra pas éviter des révolutions sanglantes si elle se pérénnise.

      « 1 français sur 4, au moins, travaille pour »l’étranger« . Que deviendront-ils si les droits de douanes deviennent plus élevés ? » Et tu ne te poses pas la question de savoir ce que deviendront 3 Français sur 4 s’il n’existe pas de droit de douane pour les protéger ???

      Tu dois sûrement être docteur en économie... La baisse de l’impôt sur le travail représente un argent qui est immédiatement reversé dans l’économie par le biais de la consommation. Aucune perte et en plus un regain de croissance.

      Ce n’est pas « l’impôt qui n’arrive plus à financer nos services essentiels que sont la justice, la police, l’éducation nationale » c’est la corruption étatique qui engloutit régulièrement l’argent ! La France est la championne de la corruption financière au niveau de l’Etat.

      Que de clichés ! Que de clichés ! Tu donnes l’impression de n’avoir jamais lu le programme du FN. Il n’y a aucune haine de l’autre dans ce programme, il y a tout simplement la défense des Français (défense économique, sociale, culturelle).

      Le programme de Le Pen est un programme économiquement viable puisqu’il a été approuvé par cinq prix Nobel d’économie (c’est sûr, tu n’es pas l’un deux).

      Le Pen est un homme respectable et il l’a toujours été, et c’est la raison pour laquelle ses adversaires, bien moins respectables, ont sali sa réputation et l’ont traîné dans la boue afin que les crédules dans ton genre se désintéressent de leurs intérêts : une nation souveraine forte. C’est donc toi qui es tombé à pieds joints dans la propagande.

      Mépris de la loi ?? Hum... intéressant. Chirac n’a pas montré son mépris pour la loi ? Frais de bouche, malversations, et autres casseroles qui font un tel tintamarre que tu n’entends même plus... Et tous les autres : affaire Clearstream, frégates de Taïwan, marché d’Ile-de-France, affaire Urba Graco, emplois fictifs, etc etc... Ce doit être plus respectable à tes yeux !

      « la photo de son agression contre une députée en région parisienne » mais que s’est-il passé tout juste avant cette photo ? On ne te l’a pas montré ? Elle l’a frappé et injurié ? Il a répliqué ? Que sais-tu de cette histoire ?? (A part, bien sûr, ce que t’ont dit les médias). Mon dieu ! Les gens ne savent plus utilisé le merveilleux cerveau que Dieu leur a donné. Pure perte !!!

      Tu es bien le seul à voir un rapport entre Le Pen et Pinochet... Et ne viens surtout pas parlé pas des soi-disant « tortures en Algérie », la fameuse antienne médiatique que tout le monde reprend à qui mieux-mieux (propagande à la Goebels). Le Pen n’a jamais torturé en Algérie.


    • DEALBATA (---.---.166.140) 12 décembre 2006 09:55

      @pinochette

      « Savez-vous, cher auteur naïf, que si l’on ne fait pas appel aux immigrés, notamment dans les secteurs de la santé, vous n’aurez bientôt plus d’hôpital à proximité ? ? ? »

      C’est état esprit d’assisté sent la pourriture qui envahit l’intérieur de nos concitoyens. Nous devons avoir une politique volontariste sur la formation des Français qui ne fichent plus rien tant notre société les assiste sur tous les plans. S’il y a de « bons » immigrés, il y a aussi de « mauvais » Français, mais c’est un devoir de solidarité et d’entraide que nous devons à nos brebis égarées. Ce n’est pas en allant chercher le loup déguisé en mouton pour remplacer nos vieilles brebis que la situation va s’améliorer. Cette attitude lâche,avilissante et facile, d’aller chercher ailleurs plutôt que d’avoir le courage de se reprendre en main est révélateur de se sida mental qui se répand dans nos civilisation aseptisée et en mal de vivre.

      « Certains lepénistes ont écrit sur ce fil ou ailleurs que la France était l’un des pays qui accueillait le plus d’immigrés. C’est totalement faux. Le pays qui accueille le plus d’immigrés, qui en a même fait un principe, ce sont les USA. A ce que je sache, leur économie ne va pas si mal. »

      Argument fallacieux, les Etats Unis sont un pays d’immigration par définition, leur culture n’a que 200 ans et leur société est un patch-patchwork qui est d’apparence (Cf. tous les problèmes entre les communautés) stable à cause d’une économie relativement dynamique, le jour ou celle-ci retombera les réalités réapparaîtront. L’économie forte est un masque dangereux qui cache les racines des peuples leur faisant croire qu’il ont tous les mêmes.

      « La parenté entre Hitler et Le Pen et autres dictateurs nauséeux ne s’analyse pas dans les mots, mais dans les principes. Or, la stratégie du bouc émissaire (l’étranger, le juif, le franc maçon...) est une caractéristique du fascisme le plus puant. »

      Si il y a eu une certaine inspiration ou en tout cas une certaine influence de l’idéologie Nazi à la création du Front National, elle a maintenant disparu avec les gens qui l’a portait. Le bouc émissaire n’est pas un mirage, si on vous inocule un virus, il faut le reconnaître pour mieux s’en débarrasser. Mais le plus grave, c’est que le virus vient de l’intérieur, c’est le sida mental de vos propos qui détruise les globules blanches de notre société et dans le fond, le véritable ennemi vient de l’intérieur. C’est votre sida idéologique qu’il faut éradiquer pas les virus qui rentrent et qui pullulent pour avoir trouver un terrain sans défense.

      « Une autre ligne « directrice » de Le Pen est la méfiance envers l’Europe. L’Europe des nations dit-il... C’est exactement ce que voulait faire Hitler à son seul profit. Que l’Europe soit réformable, c’est une évidence. Mais faut-il remettre en question une belle idée qui nous a évité les guerres depuis 60 ans ? Enfin, le protectionisme proné par le Pen est une ineptie : 1 français sur 4, au moins, travaille pour « l’étranger ». Que deviendront-ils si les droits de douanes deviennent plus élevés ? »

      Encore une fois, votre comparaison entre Hitler et Le Pen est une argutie de perdant. L’europe telle que l’ont voulu les technocrates de Bruxelles n’est qu’un pas vers le mondialisme dégeuli-color que certains souhaitent. L’Europe n’est pas une belle idée si elle noie les identités au profit du tout économique. Quant à prendre le prétexte de la guerre pour mieux justifier l’extermination de l’identité des peuples en les nivelant par le bas, c’est une idéologie nuisible et pernicieuse qu’il faut combattre sur tous les Fronts ...National. Si un 1 Français sur 4 travail pour l’étranger (d’ailleurs lequel ?) dans peu de temps les 3 autres n’auront plus rien à faire, c’est rassurant cette vision tronquée. L’augmentation des droits de douane est un nécessaire retour à l’équilibre entre des niveaux sociaux très différents et donc très injustes. Ne rien faire dans ce domaine, c’est justifier le nivellement par le bas qu’il implique. Les conséquences : si les autres ne nous achètent plus rien nous reformerons des industries digne de ce nom.

      « Ce qui est finalement le plus génant, cher auteur naîf, c’est la complaisance avec laquelle vous traitez le programme de Le Pen, en participant à la « déclinogie » ambiante qui fait son succès. »

      La déclinologie elle est en vous, c’est encore une fois cette idéologie en décomposition qui vous incite à baisser les bras et à aller chercher chez les autres les forces que vous ne trouvez pas en vous-même. Votre attitude de lâcheté et de couardise n’est que le reflet de cette société moribonde qui n’a plus le courage de se regarder en face : le véritable cancer, déclenché par des abus à répétition de laisser-aller, se propage dans notre civilisation et doit être stoppé net pour que la France retrouve une santé auquelle elle a droit.

      Quant à la haine que vous dénoncez des propos de JMLP, elle en vous, elle est faite d’un mélange d’impuissance et de lâcheté qui vous transforme jour après jour en déchet idéologique qu’une civilisation mourante produit et accumule de plus en plus jusqu’à l’étouffer définitivement.


  • (---.---.59.7) 11 décembre 2006 20:13

    « Non, non et non : Le Pen n’est pas respectable. Il a montré sa violence et son mépris de la loi de nombreuses fois. Je crois que la preuve la plus éclatante en la matière, c’est la photo de son agression contre une députée en région parisienne. »

    Sa strat de com, qui cherche à se donner une image respectable fonctionne. La réthorique de Le Pen est aujourd’hui édulcorée. Désormais, il ne suffit plus de le laisser se prendre dans sa propre toile. Il faut sans cesse s’y opposer, soit, mais on ne peut plus le faire « de loin »

    faux ce n’est pas lui qui aurait du être condamné,mais cette député pour être venu comme chef de file d’une bande de fous furieux pour empêcher le pen de venir soutenir sa fille à mantes-la-jolies. il n’a jamais frappé cette femme,d’ailleurs ceux qui ont dit cela ont été condamné pour diffamation. le pen à été condamné pour « violences en réunion » et « injures publiques » et non pour coup et blessure.il a été condamné pour avoir hurler sa colére d’un « y’en à marre » à la tête de cette député.quand on se fait caillasser,cracher dessus ,appels aux meurtres du genre une balles pour le pen une raffale pour les electeurs et que cette scéne se répéte à chaque de ses déplacement je pense qu’au bout d’un moment on doit vraiement en avoir marre,surtout que ses menaces étaient proférés aussi envers sa fille.

    voici une vidéo qui confirme bien qu’il ne l’a jamais frappé,mais on voit trés bien qui sont les vrais agresseurs et les vrais provocateur. quand on veut faire du vrai journalisme,il faut être objectif

    http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=le+pen+peulvast&num_notice=3&total_notices=3


    • (---.---.59.7) 11 décembre 2006 20:18

      autre exemple venant du lien que vous nous avez donné.

      "LES AMIS DE LEPEN ET DE SON MOUVEMENT

      Léon Gaultier : ancien lieutenant Waffen SS Gilbert Gilles : ancien adjudant Waffen SS, ancien membre de l’OAS Marc Augier : Alias Saint-Loup. Ecrivain, ex-SS Pierre Busquet : Ancien de la division Charlemagne Victor Barthélemy : Ancien de la légion des volontaires français contre le Bolchevisme (LVF) Paul Malaguti : Membre du Parti Populaire Français, montant la garde devantla maison de la Gestapo à Nice, pendant que des résistants se faisaient torturer (Canard enchainé du 26 fevrier 1992) Roland Gauguillot : Ancien membre du gouvernement de Vichy Pierre Sergent : Ancien de l’OAS ETC...ETC.."

      je suis d’accord mais alors pourquoi oubliez de dire que le co-fondateur du fn était Georges_Bidault,un des plus grand ami de j-moulin c’est même lui qui lui succedera en 1943 en devenant president du conseil national de la resistance.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Bidault

      vous savez des anciens de l’oas,des anciens waffen ss on en retrouve dans tous les partis.

      gunter grass ancien waffen ss est un proche et ami des socialistes français,que dire de l’ancien de l’oas,ancien pro-nazi théo balalas qui aujourd’hui roule à font pour segoléne royal.

      vous savais un jour ou l’autre il faut savoir faire la paix avec ses anciens ennemis. voici une liste d’anciens resistants et de déportés sympathisant fn,eux l’on parfaitement compris et je ne pense pas que l’on puisse les souptionner d’être des grands adorateurs du tarés à moustache.

      Liste des Résistants du FN

      Maître Jean-Baptiste BIAGGI (Paris), avocat (H), ancien député de Paris, ancien conseiller régional de Corse, ancien maire de Cagnano (Corse), officier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1939-1945, médaille de la Résistance.

      Mlle Rolande BIRGY (Haute-Savoie), ancienne de la JOC (1928), membre du Sillon catholique (1930), de la CFTC (1929) et du MRP (1945), résistante (Réseau Valette d’Osia), croix du Combattant volontaire de la résistance, Yad-Waschem (titre de « Juste » décerné par l’Etat d’Israël, en 1984), membre de SOS Tout Petits.

      Jean-Charles BLOCH, Croix de Guerre, Président du comité des Français Juifs.

      M. Roger BLOCH (Var), commerçant (ER), Croix du combattant 1939-1945, médaille des opérations de sécurité en Algérie, Reconnaissance de la Nation pour faits exceptionnels, ancien conseiller municipal de Toulon.

      Nicole de BOISGUILBERT, médaille de la Résistance.

      M. Claude BRABANT (Cher), ancien combattant, réfractaire au STO, évadé de France (1943), agriculteur-éleveur, maire (H) d’Annoix (30 ans), père de 7 enfants, chevalier du Mérite agricole.

      M. Jean-Louis de CAMARET (Vaucluse), Médaille militaire, Croix de Guerre 39-45 avec citations, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, ancien membre des réseaux de la France combattante et des FFI, médaille d’argent de la Ville de Paris.

      M. Michel de CAMARET, ambassadeur de France, député Front National au Parlement européen (1984-1987), Compagnon de la Libération.

      Michel CARAGE, Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre 39/45 (6 citations), Médaille Coloniale avec agrafes « AFL » « Fezzan-Tripolitaine » « Tunisie », Médaille des Blessés, Médaille des Services Volontaires dans la France Libre, Presidential Unit Citation (USA), Officier du Nicham Iftikar (Tunisie).

      Colonel (ER) Maurice CATALAN (Charente-Maritime), certificat national d’appartenance aux FFI, père de 6 enfants, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre des T.O.E., croix du combattant et diverses décorations étrangères, candidat FN Cantonnales 2004 de LA-ROCHELLE-1 (23).

      M. Roger CHADUC (Haute-Loire), retraité des finances, combattant volontaire de la Résistance, candidat FN Cantonnales 2004 BLESLE (04).

      Albert CHAMBON, ancien ambassadeur de France, grand Officier de la Légion d’honneur, médaille de la Résistance, ancien déporté.

      Commandant CHALLE, Commandeur de la Légion d’Honneur (dix citations), pilote à Normandie-Niémen.

      Capitaine de Vaisseau (H) Pierre CHESNAIS (Var), officier de la Légion d’honneur (6 citations), croix de guerre 1939-1945 et T.O.E., croix de la valeur militaire, croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la Résistance, médaille des services volontaires dans la France libre.

      Gilbert DEVÈZE, grande figure de la Résistance qui rejoint Londres en 1940, Ancien député européen Front National en 86.

      Jacques DORÉ, Adhérent au Front National depuis 84, Membre du Comité Central, Secrétaire national aux français de l’étranger, Directeur de cabinet aux affaires étrangères, LEG 88 - REG 92 - MUN 95, Croix de guerre, Médaille des Déportés, Médaille des Evadés, Croix du combattant de la Résistance, Croix de la France libre.

      Pierre DUFOUR, Ancien Conseiller régional FN de Seine-Saint-Denis, engagé volontaire à la 2ème DB.

      Ghislaine de FIQUELMONT, première Française entrée à Metz le 19 novembre 1944, dans les rangs du XXe CA américain.

      M. Edouard FONTANA (Val-de-Marne), président de Chambre (H) à la Cour d’appel de Paris, Croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la France libre, candidat FN législatives 2002 et sénatoriales 2004 (Val-de-Marne).

      M. Édouard FRÉDÉRIC-DUPONT, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance, Député (1986-88) sur la liste « Rassemblement national » conduite par Jean-Marie Le Pen.

      Robert HEMMERDINGER, médaillé de la Résistance, médaille de la France Libre, Croix de guerre, Président du Comité National des Français Juifs, Ancien Conseiller Régional FN d’Ile-de-France (1992-1998), Commandeur de la Légion d’honneur, grand officier de l’ordre national du Mérite.

      M. Roger HOLEINDRE (Seine-Saint-Denis), Membre fondateur du Front National, Vice-président du Front National, président du Cercle national des Combattants, résistant, écrivain, grand reporter, ancien député de Seine-Saint-Denis, conseiller régional d’Ile de France, Médaille militaire, Croix de Guerre des T.O.E., croix de la Valeur militaire.

      M. Robert JACOB dit LUZIE (Corse), officier ER, officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, Médaille militaire, croix de guerre (10 citations).

      M. Serge JEANNERET, Croix de guerre 1939-1945, Croix du combattant volontaire de la résistance. Fondateur du FN en 1972, il le quitte en 1975 pour devenir directeur de cabinet de Bernard Lafay, Ministre du gouvernement Chirac. Son épouse Germaine Jeanneret est candidate aux élections législatives de mars 1973 à Paris.

      M. Augustin JORDAN (Paris), ancien ambassadeur, Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre 1939-1945 (4 citations), Membre des premiers SAS, Military Cross (GB), Commandeur du Mérite Allemand.

      Jacques LAFAY, Adhérent au Front National depuis 84, Membre du bureau politique, conseiller national à la santé, EUR89 - LEG88,93 -REG86,92 - MUN 89,95, Officier de la légion d’honneur, Croix de guerre 39-45 ( 5 citations), Croix du combattant volontaire de la Résistance.

      M. Robert LIMONDIN (Seine-Saint-Denis), ancien combattant 1939-1945, prisonnier de guerre (1940-1945) en Prusse orientale.

      M. Francis MASSART (Gironde), combattant volontaire de la Résistance, interné-résistant, évadé, Croix de Guerre 1939-1945, chevalier des Palmes académiques.

      Chef de Bataillon (H) Charles MET (Sarthe), ancien président du directoire de la Société laitière de Normandie, vice-président du Cercle national desCombattants, commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945 et des T.O.E., valeur militaire, Candidat FN législatives 1997 (2e circonscription Sarthe), Candidat FN Européennes 2004 (région ouest).

      M. Jean NICOLET (Hauts-de-Seine), retraité de la Police nationale, conciliateur judiciaire (H) de la cour d’Appel de Paris, médaille d’honneur de la police nationale, Croix du Combattant 1939-1945, médaille commémorative 1939-1945.

      Général (CR) Georges NOËL (Yvelines), de l’Armée de Terre, grand invalide de guerre, officier de la Légion d’honneur, Médaille militaire (1944), commandeur de l’ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, croix de la valeur militaire.

      Professeur Jacques ROBICHEZ, professeur (H) à la Sorbonne, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, ancien président du Conseil scientifique du FN.

      Professeur Pierre ROUTHIER (Haute-Marne), ancien élève de l’Ecole normale supérieure, professeur émérite de géologie à l’Université Pierre et Marie Curie, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1939-1945.

      M. Albert SAUVANET (Hérault), officier de cavalerie (ER), ancien cadre supérieur des industries mécaniques et métallurgiques, officier de la Légion d’honneur (5 citations, 2 blessures), médaille des évadés, combattant volontaire de la Résistance, chevalier du Mérite agricole.

      Lt Colonel (H) Marcel TIBERGHIEN (Nord), ancien de Jeunesse et Montagne (centre-école, maquis Renaud (Thollon) et CR6), puis Rhin et Danube, officier de l’ordre national du Mérite, Croix de Guerre 1939-1945 (2 citations).

      M. Pierre TINSEAUX (Var), engagé volontaire 1939-1945, ancien de la division Leclerc, conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.

      Pierre SAILLY, candidat aux municipales de Saint-Cyr-sur-Mer, ancien déporté à Buchenwald, le Struthof et Dachau.

      Pierre SERGENT, Résistant dans le réseau Vélite-Thermopyles avant de rejoindre un maquis en Sologne, Ancien député Front National (1986-1988), Ancien officier.

      Jean VALETTE d’OSIA (1899-2000), G de C.A. (C.R.) Commandant du 27e B.C.A. de 40 à 42, chef militaire de Haute-Savoie en 43 jusqu’à son arrestation en septembre 43, évadé puis passé à Londres et Alger en 44. Grand Croix de la Légion d’Honneur, Croix de guerre 14-18, T.O.E., 39-45., fondateur du maquis des Glières, Grand Croix de la Légion d’Honneur Président du Comité de soutien à la candidature de Jean Marie Le Pen.

      Docteur Pierre WEBER (Meurthe-et-Moselle), médecin ER, docteur en médecine, lauréat de l’Académie de médecine, ancien maire de Nancy, conseiller général (H) de Nancy (de 1945 à 1970), membre honoraire du Parlement (1958 à 1978), ancien membre du Conseil de l’Europe, médaille de la Résistance, Candidat FN aux régionales 2004 en Meurthe-et-Moselle.

      Henri YRISSOU, Inspecteur Général des Finances honoraire, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance.

      Quelques membres du comité de soutien 1995 à Jean-Marie Le Pen

      Colonel Etienne FRANÇOIS, Grand officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45 avec palmes, Croix de la Valeur militaire, Médaille commémorative de la campagne d’Italie et Médaille des blessés (pour faits d’arme sur le Garigliano, 1944), Nichan Iftikhar, Silver star.

      Professeur Roger ASSELINEAU, Professeur honoraire de l’Université de Paris-Sorbonne, Médaille de la Résistance.

      Mme Marthe BELLET-DELILE, ancienne FFI du maquis de Scévolle dans la Vienne (1943), administrateur de mutuelle de commerçants.

      Colonel Julien BENED, Ancien chef de maquis savoyard et haut-savoyard, officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45 et des TOE, Médaille des évadés.

      Colonel Raymond BIENAIMÉ, Commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 8 citations, Distinguished Flying Cross (RAF), Médaille de l’Aéronautique.

      Colonel André BORDES, Officier de la Légion d’honneur, valeur militaire (3 citations) Algérie, Combattant volontaire de la Résistance, Interné résistant, Grand invalide de guerre.

      M. Jean BOULIC, Pilote des Forces aériennes françaises libres, pilote de ligne pendant 3 ans, Combattant volontaire de la Résistance.

      Commissaire général Henri BOUTON, Inspecteur général honoraire du ministère de l’Economie et des Finances, intendant militaire des FFL en campagne, commandeur de la Légion d’honneur, rosette de la Résistance, Croix de guerre 39-45 et des TOE.

      M. Maurice CHALMEAU, réfractaire STO, évadé d’Allemagne (cassel), Croix de guerre 39-45, Médaille du combattant volontaire de la Résistance, Croix du combattant, King’s medal.

      Mme Marie-Antoinette COLIN, Ancienne déportée, Médaille de la Résistance, Croix du combattant, Croix du Combattant volontaire.

      Guy DESESSART, Vice-président du Conseil général de l’Oise, vice-président du Conseil régional de Picardie.

      Bertrand FAUCHAS, Grand invalide de guerre à 100%, médaille commémorative 39-45, Médaille de déporté interné-résistant, médaille des évadés, Croix du combattant volontaire.

      Jean GAILLET, grand invalide de guerre, officier de la Légion d’honneur, Médaille militaire.

      M. Gilbert GARNIER, résistant FFI 1942-1944, interné-déporté, évadé du train de déportation, Médaille militaire, Croix de guerre 39-45, Médaille de la Résistance.

      Jacques GOISLARD de MONSABERT, Commissaire de la Marine (E.R.), chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45, Croix des services militaires volontaires, ancien maire d’Hastingues (Landes).

      Bernard GSELL, ancien déporté-résistant à l’âge de 17 ans à Dachau, commandeur de la Légion d’honneur (17 titres de guerre dont 6 blessures), Croix de guerre 39-45 et Valeur militaire.

      Georges HANSBERQUE, FFI à 17 ans (réseau « Libé Nord »), combattant de moins de 20 ans.

      Jacqueline KELLER, Ancien membre du réseau de Résistance Organisation civile et militaire, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, Médaille de la France libre.

      Théo KLEIN, Ancien chef de département du centre anticancéreux de Strasbourg, médecin spécialiste E.R., ancien résistant patriote 39-45.

      Alfred LANSELLE, Prisonnier 42 mois en camp de concentration, 4 fils tués sous les bombardements, président des éleveurs d’ovins du Tarn-et-Garonne.

      Docteur Marcel PIACENTINI, Médecin en chef (ER) du service de santé des Armées, chevalier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, Combattant volontaire de la Résistance.

      Docteur Jean-Jacques PLAT, Médaille militaire, Croix de guerre française et néerlandaise, Médaille des évadés, Croix du combattant volontaire de la Résistance.

      Colonel (H) PRILLARD, Docteur en droit, officier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, Combattant volontaire de la Résistance.

      Paul RÉMICOURT, ancien des FFL et de la 2e DB, chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Médaille de la Résistance, Croix de guerre (3 citations), Médaille des Combattants volontaires de la Résistance.

      Pierre de SAINT-CERAN, résistant de l’ORA au corps franc « Vaslin de la Vaissière » en Loir-et-Cher, officier (ER) de la Légion étrangère en Indochine et AFN, ancien directeur départemental de la Médecine du travail en Loir-et-Cher, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite.

      Victor SAPIN-LIGNIERES, ancien commandant des Unités territoriales d’Alger, officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance.

      Jean-Pierre du TERTRE, Colonel (H) de l’Armée de l’Air, médecin chef des Armées (H), compagnon de résistance du président du Conseil national de la Résistance, IHEDN, ancien chercheur au CNRS.

      Les membres Résistants non cités précédemment du comité de soutien 2002 à Jean-Marie Le Pen

      Lt Colonel (ER) Gaston AIGALIN (Gard), pupille de la nation (1914-1918), officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-1945 (3 citations), Médaille de la Résistance, Croix du combattant volontaire de la Résistance, Croix de la Valeur militaire avec citation, King’s medal for courage in the cause of Freedom, grand invalide de guerre (Algérie).

      Colonel (H) Henry ALBY (Haute-Garonne), président (H) des Officiers de réserve de Haute-Garonne, IHEDN, officier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1939-1945, 2 blessures, Bronze Star (USA), valeur militaire, commandeur du Ouissam Alaouite (Maroc).

      M. Yves AUBINEAU, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, agrégé de mathématiques, officiers aux Forces françaises libres, médaille de la Résistance.

      M. Pierre BELOT (Paris), croix de guerre 1939-1945 (étoile d’argent).

      M. Jean BLANCHOT (Yvelines), expert-comptable (H), commissaire aux comptes (H), expert comptable judiciaire (H), président d’honneur de l’Union professionnelle des Sociétés fiduciaires, chevalier de l’ordre national du Mérite, Croix de guerre 1939-1945, chevalier des Palmes académiques.

      Colonel Hervé de BLIGNIERES, ancien commandant du 1er REC, major de l’Ecole supérieure de guerre, plusieurs fois blessé et 7 fois évadé, officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-1945 et des T.O.E.

      M. Edgar DARDAINE (Dordogne), industriel, constructeur de machines agro-alimentaires (ER), chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, Croix de guerre 1939-1945, chevalier du Mérite agricole, chevalier de l’ordre de la Couronne (Belgique).

      M. Robert DOUCE (Hauts-de-Seine), ingénieur civil des Mines (ER), croix de guerre 1939-1945.


    • (---.---.59.7) 11 décembre 2006 23:12

      Il serait tant que les electeurs FN assument...

      Si vous votez FN, vous votez extreme-droite, c’est la base ! Vous avez le droit, mais alors assumez les points suivants :

      1) Vous votez pour quelqu’un aux idees retrogrades sur les femmes (l’homme est le plus a meme de diriger, le corps de la femme ne lui appartient pas, etc...), sur l’education (regardez son programme).

      rétrograde ?? on peut en discuter si vous voulez. pour votre information.le fn est le seul parti politique avec les vert je crois ,à respecter la parité entre homme et femmes et ce depuis de nombreuse année,le fn n’a pas besoin de pour faire respecter cette régle. on ne peut pas en dire autant de l’umps. combien ont-ils euent à payer d’amende cette années ?? pour le fn c’est simple zero euro.

      2) Skins et autres neonazis ainsi que les negationnistes mettront le meme bulletin de vote que vous dans la petite enveloppe.

      et alors ce sont des citoyens comme tout le monde ,y’a bien des criminelles qui votent coco,ps,ump etc vous croyez qu’ils vont aller leur dire de ne pa voter pour eux.encore pire les autres partis essayent de les récupéer

      d’ailleurs généralement ces skins votent fn pas pour les bonnes raison,mais pour les raisons que leur ont bourrés dans le crâne les médias.

      3) Vous votez pour un semblant de programme extremement flou et inevaluable en terme financier (ce qui est possible voir fait pour le PS et l’UMP par exemple, meme si ce ne sont bien sur que des estimations). Exemple : dans un discours (puisque son programme repose sur ces discours !) on dit que l’on supprime l’impot sur les revenus, dans un autre on va « tendre a la suppression » ou on va « reduire » comme il l’a dit dans la tres bonne interview de Serge Moati.

      attendez un peu pour l’instant c’est l’introduction loool son véritable programme n’est pas encore bouclé

      pour information voici la personne qui s’occupe du programme économique fn.

      voici le curriculum de Jean-Richard SULZER

      CURSUS UNIVERSITAIRE
      - H.E.C., Institut d’Etudes Politiques de Paris, Maîtrise de Mathématiques - Agrégation de l’Université (Economie-Gestion) - Agrégation des Facultés de Gestion

      PROFESSION
      - Professeur de Gestion à l’Université Paris- Dauphine - Expert près les Tribunaux

      ACTIVITES ADMINISTRATIVES - Ancien membre des cabinets des Présidents Edgar FAURE et Jean-Pierre SOISSON - Ancien membre de la Mission Scientifique (rue Dutot) - Ancien directeur de l’ UFR Gestion 2ème cycle de l’ Université Paris Dauphine (1991-1996). - Conseiller scientifique du Président de l’ A.N.R.T. (expertise des contrats CIFRE) depuis 1989

      SPECIALITE - Finances d’entreprise (théorie financière, actuariat, gestion obligataire) - Finances publiques (théorie de la dette, réaménagements)

      AUTRES ACTIVITES - Membre du Jury de l’ Examen d’ aptitude aux fonctions de Commissaire aux Comptes - Ancien membre du Conseil des Impôts (1989-1993) . - Ancien membre de Section au Conseil Economique et Social (Activités productives et Recherche) et du CES d’Ile-de-France

      DECORATIONS - Chevalier dans l’Ordre National du Mérite . - Chevalier des Palmes Académiques - Médaille d’Argent de la Ville de Paris - Médaille de Bronze de la Jeunesse et des Sports

      il est aussi professeur au CREFIGE - Centre de Recherche Européen en Finance et Gestion.

      si vous voulez lui donner des cours du soir n’hésitez surtout pas

      4) En votant pour Le Pen vous participez au systeme politique : vous reconnaissez vous-meme que son parti a ete utilise respectivement par la Gauche et la Droite. Et croyez-vous qu’il s’en plaigne vraiment ? Non puisque grace a cela il fait maintenant entre 15 et 20 % et ce, sans jamais avoir eu besoin d’eprouver son « programme » ! Le Pen n’est pas comme il veut le faire croire, contre le systeme, il en fait parti integrante et ca lui rapporte beaucoup ! Il n’a aucun interet a ce que cela change.

      Donc votez FN, c’est votre droit, mais assumez.

      voilà l’argument de quelqu’un de bien formaté comme il faut.

      voter fn j’assume totalement,en tous cas comme ça je n’aurais pas à assumer d’être complice de 30 années de politiques désastreuses pour la france


    • Hume Hume 11 décembre 2006 23:41

      A... anonyme...

      1) Je persiste Le Pen a eu des paroles retrogrades envers les femmes. La parite evite que ce la lui coute du pognon et on entretien la confusion. C’est comme pour le raciste, « je ne suis pas raciste puisque regardez, j’ai un elu »arabe« (notez il n’a pas dit Francais...), etc... »

      Donc assumez, vous votez pour un retrograde

      2) Les votes des criminels comme vous dites sont assez bien repartis entre les partis, les neonazis eux votent massivement FN.

      Vous evoquez comme raison la « faute des medias ». Pov’ petits qui se laissent influencer par la tele. Pour votre gouverne, Le Pen a toujours eu des sympathisants « nazis » et autres negationnistes des le debut... Les medias,,, c’est venu apres.

      Donc assumez vraiment !

      3) « son veritable programme n’est pas encore boucle »... La j’en ai encore les larmes aux yeux...

      Mais qu’est-ce qu’ils font ? ils n’ont que cela a faire : pas de pays, pas de region a diriger... Peut-etre ont-ils interets a le sortir le plus tard possible ? Si il sort... on verra bien (celui de 2002 etait assez navrant)

      Au fait, le CV ne m’impressionne pas. Si je devais secouer la tete a chaque fois qu’un gars barde de diplomes parle, j’avalerais pas mal de couleuvre... mais apres c’est moi qui suis « formatee ».

      4) « Voila l’argument de quelqu’un de bien formate comme il faut »... voila l’argument de quelqu’un... qui n’a pas d’arguments ! smiley Pourquoi ? L’idee exposee dans ce point vous derange ?

      Vous dites que vous assumez mais refusez de regarder votre parti tel qu’il est. Allez encore un peu de travaille sur vous et vous serez parfaitement decomplexe...


    • Johan Johan 11 décembre 2006 23:44

      « si vous voulez lui donner des cours du soir n’hésitez surtout pas »

      C’est peut être un docteur en mécanique de fluides, mais il ne sait peut être pas nager.... C’est pour la blague, mais sérieusement, si on ne jouait la présidentielle qu’au nombre de diplômés, le FN ne serait pas au deuxième tour.

      J’ai posé beaucoup d’autres questions dans mon article, auxquelles j’aimerais avoir des réponses.

      Tiens, sur la nationalité : comment s’aquiert elle ? Comment se perd t elle ? Combien de générations en arrière pour ne pas être considéré comme immigré ?


    • Hume Hume 12 décembre 2006 00:05

      A propos des cours du soir... Je propose des cours de bon sens... aux maires et ex maires FN... Ils n’ont pas trop du ecouter leur super conseiller economique decore...


  • fullwood fullwood 11 décembre 2006 20:23

    Affirmer que Le Pen est néo-nazie est en effet certainement un peu abusif. A force de servir l’étiquette néo-nazie à toues les sauces, on fini par la vider de son sens et la banaliser. Mais de là à faire de Le Pen un type honnête et fréquentable sous prétexte qu’il a adouci son discours est un pas que je ne franchirai pas.

    Qu’il soit intelligent, n’en doutons pas. Mais il est surtout de mieux en mieux conseillé, c’est pourquoi son discours se fait moins provocateur afin d’attirer à lui un électorat qui lui restait fermé parce que décelant chez lui une idéologie sinon nazie, au moins emprunte de fascisme. Ne doutons pas un seul instant que cette base idéologique est toujours la sienne, quelque soit par ailleurs les modifications et adoucissements sémantiques qu’il apporte à son discours. Il s’agit pour lui d’acquérir une respectabilité, sachant qu’il vise de manière tout à fait sérieuse le poste suprême et qu’il sait qu’il ne peut y arriver que de cette manière parce qu’une large majorité de citoyens reste farouchement opposé à l’idéologie fasciste. Vos réactions prouvent qu’il est en train de réussir son pari : rallier à lui des personnes instruites et non fascistes. C’est là qu’il devient redoutable et c’est là qu’il commence vraiment à me faire peur.

    Les résultats détestables des politiques de ces dernières années ainsi que le manque d’enthousiasme engendré par les candidats déclarés actuels lui permettent enfin de surfer sur la vague de mécontentement et d’aborder les élections de 2007 en position de force.


    • Johan Johan 11 décembre 2006 20:44

      Je ne rallie pas Le Pen.

      Hume résume ci dessous bien mon argument :

      Votez Le Pen si vous voulez mais assumez ce que vous ne voulez pas voir derrière le vernis.


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