mercredi 17 juin 2009 - par L’enfoiré

Qui mène la danse ?

Dans la presse, on s’interroge de plus en plus, de qui sont les meneurs de notre monde. Et si c’était nous ?

 

Qui mène la danse.jpgIl y a d’abord eu le trimestriel "Dossiers secrets d’Etat" qui lançait son enquête sous forme d’interview et avait pour titre "Les vrais dirigeants de la planète". Ce genre d’informations est à la mode. Le mystère est à l’honneur. On aime.

Daniel Estulin a mené l’enquête sur des groupes occultes. Il avait un grand père colonel au KGB, disait-il et ceci donnerait un certain crédit à ses déclarations. Il était interrogé sur les groupes qui prennent les décisions au plus haut niveau et souvent dans l’ombre : le Groupe Bilderberg qui aurait agit dans l’ombre lors de la Conférence du G20. La question était de savoir si le Monde allait vers une oligarchie au niveau mondial.

Dans le passé, Cecil Rhodes, en 1891, créait le "Cercle des Initiés". Lord Milner représentant les Rothschild, change le nom en "Round Table Group" avec Mandel House, John Maynard Keynes, Arnold Toynbee et John Foster Dulles. Nouvelle scission entre "Council on Foreign Relations" (CFR), version américain et "Royal Institute of International Affairs" (RIIA), version anglaise. Des noms tels que Zbigniew Brzezinski, Milton Friedman, Henry Kravis apparaissaient et se retrouvaient désignées dans les personnes qui feraient partie du Groupe.

Estulin définissait le groupe Biderberg comme une compagnie en cartel qui contrôle les marchés, les ressources naturelles et de ce fait, les populations du monde. Le prétexte serait "la guerre contre la terreur" selon la "Stratégie du Choc" de Naomi Klein. Sulfureux, pour le moins. Donc, j’utiliserai le temps "conditionnel" dans la transmission de ses informations.

Obama et Madame Clinton, en pleine campagne, auraient été invités le 8 juin 2008 à l’hôtel Mariotte de Chantilly en Virginie. Invitation qui leur aurait présenté la situation à mener : "changer dans la continuation de la politique". Madame Clinton aurait été incitée à laisser passer Obama. Préconise un changements dans la forme mais pas dans la structure, ni dans la stratégie à suivre. La crise actuelle aurait même été décidée pour répondre au péril du monde et la pénurie de pétrole et de ressources naturelles qui s’annonçaient. Il fallait, dès lors, détruire la demande et l’économie de marché qui s’emballait à leurs yeux. Ce fut donc comme conclusion : plus de voyages, plus de dépenses et halte à la croissance comme le pense Paul Volcker (video)

Daniel Estulin essayait d’en rechercher les fondements derrière la gestion du monde au cas par cas en fonction des pénuries grandissantes des ressources et de la population mondiale en augmentation. On estimait, en 1974, que la population mondiale atteindrait 3 milliards d’individus en 2050. Nous approchons aujourd’hui les 7 milliards. Donc la consommation mondiale pourrait dépasser l’évolution normale. Les matières premières s’épuisent. Pénurie oblige, organiser des manques, sciemment, par une crise semblerait une méthode qui tiendrait la route. Le transfert des richesses en 1929 des pauvres vers les riches donnait le coup d’envoi vers l’expansion des richesses. Une récupération des richesses par les classes moyennes a donné des ailes à plus de citoyens. Retour de flamme, aujourd’hui, tout requiert du pétrole et des matières premières. Ceux-ci viennent à manquer. Réaction de précaution, couper les robinets, quitte à créer une crise, quand, trop scotchés sur cette évolution expanssioniste, l’augmentation du prix ne suffit pas pour changer les habitudes assez vite. La flambée des prix des matières premières devait suivre pour endiguer la dette extérieure cumulée de 122 pays en voies de développement que ne peut assumer le FMI (2100 milliards de dollars). Imposer des plans dits d’ajustements structurels était devenus insupportables. Il fallait détruire cette demande et donc l’économie pour suivre le raisonnement. La consommation serait désormais prohibée. On ne voyagerait plus. Ce serait halte à la croissance. Retour à l’homme nu. Au besoin, pour les plus malchanceux, laisser crever de faim pour régler le problème de la démographie galopante par la même occasion. Le traumatisme des pays africains était couvert par les médias, ça, c’était pour la pub. La souffrance humaine retrouverait seulement des acteurs sauveurs dans les aides humanitaires mais avec un contrôle sous-jaçant efficace et peut-être moins altruiste qu’il n’y parait. La guerre pour entretenir le besoin. Les machines des ONG et de l’ONU ont des milliards de dollars en jeu. La philanthropie se cacherait derrière des Fondations pour raison fiscales. L’OLS (Organisation Lifeline Sudan) aurait aidé autant l’humanitaire que le militaire en étant impliqué d’une manière ou d’une autre dans le trafic d’armes. Des implications dans les rébellion SPLA (armes contre nourriture) s’ajouterait à la propagande émotionnelle. Les catastrophes seraient ainsi rentables. Clandestins et réseaux d’agences de renseignements assureraient le contrôle géopolitique. Infrastructure solide en compétitions les unes avec les autres comme des soldats de l’humanitaire. 17 années d’exercices en Éthiopie et au Congo n’ont apporté que des emplâtres mais pas de solution finale. Véritable auto-alimentation en vase clos. "Sauver le Darfour" appartient à la sphère d’influence anglo-américaine dans l’esprit d’une reconstruction après la guerre. Un plan qui privilégierait l’agriculture d’exportation au détriment des cultures vivrières. Le coton, le cacao, l’huile pour assurer les devises, comme planche de salut, or ni les intérêts ni les amortissements de la dette extérieur ne pourrait être financé en monnaie locale. Ni le riz, ni le manioc pour manger donc qui eux viendraient par l’importation. De la canne à sucre et du coton pour l’exportation. La nourriture, importée. Épidémies et faim, eau polluée, guerres civiles, ne seraient que les effets collatéraux. En arrière plan, les marchés gris feraient circuler les armes de la sophistication. Des budgets qui seraient, heureusement, plus souvent augmentés que diminués. Un contrôle des armes nucléaires est pratiquement inexistant ou entravé par une foule d’entorses à la règle. Un problème : la paix nucléaire par l’égalité de la terreur ne fonctionne que quand les peuples tiennent à la vie. 20090518Dieu et le Standard.jpgQuand Dieu offre une autre voie, cela ne fait plus partie du "jeu". Les Salafistes, Al Qaida n’en ont cure de cet équilibre de la terreur. Il faudrait donc les museler avec doigté.

Pour se faire, il faudrait préconiser la reconquête de l’identité, de la mémoire historique. Dès lors, diviser pour régner deviendrait la meilleure manière de garder ce contrôle. Les cultures feraient partie du pouvoir et il faudrait, donc, les conserver mais séparés. Le racisme se construirait par la culture, par la souveraineté à conserver coûte que coûte. La haine viscérale comme à priori. Plus de voyages, cela permettrait d’institutionnaliser la peur de l’autre, l’inconnu, l’étranger. Les justices du monde n’ont ni les budgets, ni les pouvoirs de faire exercer leurs punitions. C’est à eux, à ces maîtres du monde, de maintenir la bride sur le cou en organisant les crises démoralisantes. Nous approchons de la nouvelle théorie du complot mondial. Cette fois, le mot d’ordre serait : "Yes, we cannot". Thèse très dure, défendable par un pragmatisme extrême dans un nouveau malthusianisme à la recherche d’un bonheur trop restrictif aux élites.

Une autre réunion de Bilderberg aurait eu lieu en Grèce en 2009, le 18 mai. Encore une fois, black-out complet.Aucun journaliste en présence n’étaient autorisés. David Rockefeller (video), Henry Kissinger (video), Henry Kravis (video) étaient du nombre. Le secret, comme je le disais, fait peur et fascine.

Le Nouvel Obs sortait fin mai, un premier article sur les "Réseaux qui ont le pouvoir aujourd’hui". Deux semaines plus tard, un second qui parlait des "Maîtres de Vie", en parlant de Socrate, de Jésus et de Bouddha. La voie temporelle opposée à la voie spirituelle ou le même combat de conquête ?

Dans le temporel, on parlait de ce qui se passe en France au "Club des 22" et bien d’autres associations qui agissent en réseaux. Vieille tradition importée d’Angleterre au Siècle des Lumières, était-il dit. Rien qu’un centre d’intérêts communs pour inciter à se réunir dans une certaine périodicité. Les francs-maçons ne sont que l’un d’entre eux, à jouer dans la confidence. Peuples des élus comme ceux de l’Arche de Noé qui le furent à un autre âge. Une idée de prix de Groupe, conception élitiste, poussée dans ces derniers fondements de l’homme grégaire mais qui ne peut trouver par lui-même les solutions à ses problèmes. Rien de trop méchant, seulement un renversement des instincts à son propre usage, à sa propre idéologie. Le Siècle, un accélérateur à l’étage le plus élevé de la société française. Sarkozy ne ferait part, d’après l’article, d’aucun groupement, et pourtant il pèse en chef d’orchestre à distance au dessus de la mêlée. L’entraide et la solidarité, en surface, et privilèges, passe-droits et copinage, sous elle. "Les Trotskistes des années 70 sont au cœur de la communication et des affaires", cela pour le passé.

Qui mène la danse Maconnerie.jpgLa franc-maçonnerie ne connaît pas la crise, elle pourrait même l’a créer si elle suit ses principes énoncés officiellement. Le Grand-Orient de France serait à l’offensive contre le fichier liberticide d’Edvige et pousserait à retourner à l’esprit républicain. Un "État dans l’État" sous le chapeau de la laïcité et des idéaux de la démocratie ou plutôt pour la recentrer dans des mains particulières ? Frères en business, c’est sûr. Les sociétés mystérieuses comme la Franc-maçonnerie ne manque pas de susciter la curiosité. Elle a son musée à Bruxelles vu son passé très présent dans le pays. Légendes, secrets, idées farfelues et icônes entretiennent toujours les mythes. Issue des corporations de métiers de la construction en Écosse et en Angleterre au 18ème siècle, la franc-maçonnerie avait, initialement, un objectif de "construire une société meilleure en s’améliorant soi-même". Temples avec cérémonial qui ne s’écartent pas tellement de ceux qui ont le principe religieux comme maître. Styles pyramidaux avec l’Égypte comme modèle. Buzz Aldrin a posé le premier pied maçon sur la Lune.

Les partis politiques, eux, sont débordés par les réseaux d’affaires, les tribus du web, de l’écologie ou du showbiz, avec un PDG à l’Élysée. Cela en n’oubliant pas les lobbies.

Jusqu’à quel point la société en réseaux dévoie-t-elle la démocratie ? Voilà une question de base à géométrie variable. Peuples d’élus ou moutons de Panurges sous une toile moins visible que celle d’Internet ou avec son concours ? Les réseaux sociaux contre les réseaux occultes ou une mixité des deux dans une intégration insensible ?

Le Nouvel Obs énonçait les différences de concepts entre la pensée anglo-saxone et française.

La pensée américaine serait que "Les intérêts particuliers aboutissent-ils, ensuite, à l’intérêt général".

La démocratie à la française serait plutôt du style qu’"A trop faire l’apologie de l’intérêt général dans un souci d’égalité et d’unité, notre société suscite mécaniquement la constitution de réseaux qui défendent les intérêts particuliers", comme l’écrivait l’historien, Frédéric Lazorthes.

Les réseaux ont le côté de positif qu’ils se renouvellent en permanence. Une réponse de la logique ? Tout dépend de savoir où ils trouvent leurs bénéfices à coup sûr, sur terre ou dans une autre vie. Question existentielle, avec une réponse philosophique ou religieuse. Une question de Foi et de Voie.

Mais, faisons un pas de recul. Chacun ne chercherait-il pas son Maître à penser ou à danser ? Découvrir les secrets de cette prise de conscience et les pointer du doigt, n’est apparemment pas une affaire du secret d’état puisqu’ils se retrouvent dans la presse spécialisée. Connaitre le phénomène ou le processus n’inquiète pas le citoyen outre mesure. Se regrouper pour dominer le monde, a toujours été la puissance de certains pour régner par la Voie temporelle royale et terrestre ou par la Foi spirituelle envers les Dieux ? L’homme à la recherche d’un gouverneur de sa vie, d’un gestionnaire de lui-même ? La démocratie, elle, a été offerte dans beaucoup de pays pour s’auto-réguler par la gestion temporelle. Porte paroles, représentants ont dès lors la bride sur le cou. Ce sont devenus des idoles, des élites adulées ou, au contraire, traitées comme les plus vils. On a peur de leur décision, tout en les souhaitant. C’est à eux de juger et à nous de donner l’absolution. Le vote est à disposition du citoyen pour juger le travail effectué à ces seuls moments précis, lors des élections. Hors, dans mon article "Les mystères du monde", je décrivais le phénomène de rejet des élections derrière le surréalisme. Mais, en réalité, il jouait un rôle très réel d’après les Résultats : une abstention record

20090611Abstentions.jpgPour justifier cette attitude, on découvre la réaction naturelle "rien ne changera", "manque de moyens". Probablement, aussi, une justification du désintérêt, plus insidieusement, suite à la peur des responsabilités, de risques de se tromper, de mal choisir son candidat et de se voir confronter à la risée des gagnants ? L’abstention, due à la complexité des institutions ? De plus en plus, compliquées. Pour le citoyen, ne pas se sentir concerné, cache un phénomène plus fondamental. La délégation à plus qualifié. Un nouveau problème de l’éducation du civisme. La création sd’une élite qui va jouer le rôle de la sécurisation, par personne interposée. 

Dans le règne animal, il y avait les fourmis, les abeilles qui élisent une reine pour sécuriser la ruche ou le terrier.

Avons-nous progressé avec nos neurones supplémentaires par rapport aux animaux ? Sommes-nous devenus plus libres ou, plutôt, devenus obligatoirement et définitivement des zombies que le travail fait sombrer dans l’aveuglement ou que la consommation rend muet avec le bourdonnement pour seul réponse comme ces gentilles bestioles qui nous en font la démonstration ? En d’autres mots, n’aimons-nous pas à être commandés, à être drillés, à être insensiblement contrôlés même s’ils sont contestés en vrac ou en surface dans les apparences ?

Les élites du pouvoir seraient-ils assez fous comme cavaliers de l’Apocalypse pour détruire la planète sur laquelle ils vivent et essayent-ils de vivre au mieux pour eux mêmes et pour la préserver pour leur progénitures dans une évolution contrôlée ? Seraient-ils aussi assez fous pour ne pas profiter de cette apathie ou dans l’autre versant, d’une idolâtrie innocente chez les autres ? Quand on regarde la vidéo de David Rockefeller, il parlait de gouvernement du monde par le peuple afin que tout le monde travaille et collabore ensemble, élu par le peuple du monde et pas "des" peuples du monde. Propagande vu le secret qui entoure ce besoin ou conviction simpliste voir volontairement innocente ? Les convictions d’idées et de programmes sont toujours plus importantes que les idôles médiatisées. 

Mais attention, l’abstention et l’activisme sans garde-fous se complètent harmonieusement morphologiquement avec des travers similaires. Soit, on ne veut pas "jouer le jeu", soit on s’y accroche jusqu’à en perdre son âme critique. Dans toutes les élections, on observe les deux phénomènes avec des extrémismes qui laissent perplexe.

L’instinct de conservation restera le seul décideur en chef d’orchestre de l’espèce. Bernard Weber après avoir coudoyé de près les fourmis dans sa trilogie, se lançait plus récemment dans son dernier livre, le "Mystère des Dieux".

A-t-il choisi entre se retrancher dans le zoo ou se perdre dans la jungle.

Rien qu’un choix de société et de vie ou, peut-être, une troisième voie plus médiane et plus réfléchie. Une leçon iranienne ?


L’enfoiré,

 

Citations :

  •  "Les Français ont horreur des inégalités mais adorent les privilèges. Les inégalités, c’est le nom qu’ils donnent aux privilèges des autres", Anne Roumanoff .

  •  « Danser est le fin mot de vivre et c’est par danser aussi soi-même qu’on peut seulement connaître quoi que ce soit : il faut s’approcher en dansant. », Jean Dubuffet

  • « La danse est une cage où l’on apprend l’oiseau. », Claude Nougaro

 



53 réactions


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 17 juin 2009 13:32

    Salut l’Enfoiré,

    et bien dis donc ça a cogité dur du côté de l’Atomium ! Chauffe, mon Guy. 
    Et du côté des Avoxiens, on mène quelle danse ?
    En tous cas un sacré chari-vari.
    La danse des canards .... boiteux ? 
    Espérons que l’on ne va pas finir enchaîné, voir en Maigret.

    Bonne continuation, une fois.


    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juin 2009 18:24

      Salut Euigène,
      Cogité et bien malaxé. Quand on a les boules, il vaut mieux les remonter à la bonne hauteur. Les Avoxiens resteront une énigme pour moi.
      Quand je suis tombé sur ce magazine que je ne connaissais pas, j’ai joué à Maigret.
      Les maitres du monde excitent tout un chacun.
      Un nouveau film sort « State of Play » ou « Jeux du Pouvoir » avec Russel Crowe. Appelé à un succès important. Tous les pouvoirs intriguent. La presse et la politique.
      Comme David Rockefeller le disait, le pouvoir du peuple.
      Le peuple c’est nous, alors, pourquoi pas ? 


    • plancherDesVaches 17 juin 2009 19:38

      Coucou les jeunes.
      Ca aussi, c’est instructif :
      http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=23029

      Et ça montre aussi un peu quelque part que les politiques n’ont plus le pouvoir depuis un paquet de temps....

      Mais quel monde laissons-nous à nos gosses... smiley((((


    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juin 2009 22:12

      Merci pour le lien Plancherdes Vaches,
      Les politiques ne sont des substrats des citoyens. Si ces derniers ont des pouvoirs, les politiques en auront aussi.


  • omar omar 17 juin 2009 13:34

    Article intéressant qui ouvre des perspectives de réflexion inhabituelles.

    Si la question de savoir « qui mène vraiment la danse » mérite d’être posée votre texte n’apporte pas de réponses claires, tout au plus des pistes et des suppositions prudentes. L’exploration des atittudes antagonistes de l’ermite dans sa grotte versus le gourou et sa secte financière secrète, ainsi que toutes les postures intermédiaires entre ces extrêmes n’apporte pas d’éléments de réponses à la question centrale que vous posez.

    Le malthusianisme est le support d’une idéologie raciste et eugéniste que seuls des individus qui ne manquent de rien peuvent proner, bien à l’abri derrière le confort de leurs idées reçues et bénéficiant de tous les avantages matériels. A l’opposé, tout en bas de l’échelle l’individu fourmi n’a d’autre but, lui aussi, que la recherche du bonheur. Si toutes les fourmis décident d’arrêter de collaborer, le système s’écroule.

    Si une ou plusieurs météorites (du genre de celle du 30 juin 1908 dite Tunguska) s’abattait sur nos contrées, la fragilité du système se ferait jour en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. D’autres catastrophes disont sanitaires, pandémies (c’est à l’ordre du jour), ou pénurie alimentaire, produiraient les mêmes effets et les élites (secrêtes ou publiques) ne seraient pas épargnées par les conséquences des désordres qui ne manqueraient pas de survenir.

    Je serais tenté de dire que personne ne mène la danse ou plus précisément que si certains groupe de personnes (occultes ou ayant officiellement pignon sur rue) bénéficient d’un pouvoir démesuré, c’est en grande partie grâce à l’inertie, l’ignorance et la passivité du plus grand nombre.

    Pour enchainer sur votre conclusion, je ne pense pas que l’Iran soit un modèle, ni même une alternative et encore moins un espoir pour le reste du monde. Mes pensées premières vont aux Iraniens, ces perses qui furent et sont encore une grande civilisation n’aspirent eux-mêmes qu’à la recherche du bonheur, comme nous tous ici bas.

    Les facismes verts que sont l’lslam conquérant et l’écologie néo-malthusienne répondent en écho aux désordres inhérents à l’hyper-libéralisme de nos sociétés libre échangistes. Peste ou grippe « espagnole », le choix est limité. C’est un non choix, une abdication de l’intelligence humaine, un retour à l’âge des cavernes...


    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juin 2009 18:48

       

      Salut Omar,

      Comme je le disais ci-dessus, je ne connaissais pas cet Estulin. Donc je devais prendre des précautions et utiliser le conditionnel. Concours de circonstances, le Nouvel Obs me donnait d’autres pistes.

      L’idéologie de Malthus, j’ai souvent dû la combattre dans mes commentaires. Sous des couverts de protection de la Terre et de sa population qui ne fait que croître, elle ne tient pas la route.

      Ses admirateurs, je les ai très vite mis au pied du mur, en leur proposant d’exterminer leur descendance.

      La comparaison avec les fourmis s’impose.

      Avoir le pouvoir à l’âge de Rockefeller, à quoi cela sert ?

      Même avec tout le pognon de la Terre.

      Personne ne mène le monde et c’est tant mieux.

      On fait semblant de le faire dans tous les groupes.

      Mais c’est faux. On est maitre dans sa tête, pas ailleurs. Le bonheur, c’est de se sentir bien dans sa tête.

      J’ai pris l’Iran, par hasard, en entendant le pourcentage de votants alors que chez nous on fait la fine bouche.

      Je suis contre toutes les ingérences dans l’esprit des autres. Alors, il faut compter, les religions, les gourous, les sectes, les... la liste n’est exhaustive



    • omar omar 18 juin 2009 00:35

      Salut l’enfoiré,

      J’ai bien aimé votre papier sur Magritte et le surréalisme.

      Si on considère cette petite phrase de Magritte « La révolte est un réflexe de l’homme vivant », combien d’entre nous sont encore vivant ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2009 11:06

      Omar,
       Moi, je me suis amusé à l’écrire cet article sur le surréalisme. Je m’y suis retrouvé.


  • LE CHAT LE CHAT 17 juin 2009 14:26

    en tous cas , plus les electeurs , ceux qui dirigent sont des personnes cooptées par leurs pairs de la ploutocratie mondialiste .


  • pendragon 17 juin 2009 17:35

    L’auteur, qui se prend pour un écrivain inconnu et il a raison pour le second terme, parle de ce qu’il ne connaît pas, et comme il connaît très peu il se commet en des bavardages trop longs de remplissage de page blanche.


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 17 juin 2009 18:40

      Bonsoir Pen dragon (ou pen dragone selon la non-description)

      Vous êtes donc un de ces nombreux auteurs n’ayant encore rien publié, mais beaucoup postillonné sur les autres. (Si si , je viens d’aller voir de vos nombreux commentaires) Et ceci pour effectivement ne RIEN apporter aux débats. 
      Alors, vous qui en savez beaucoup, gardez-le pour vous, ou alors soyez constructifs.
      Conseil d’ancien.
      Je vous garde à l’oeil. Sans méchanceté. 

    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juin 2009 19:07

      Eugène, Je ne sais pas qui est l’auteur dont parle le dragon sans paon. Estulin ? Si c’est de lui, qu’il s’agit, je peux dire que l’interview comptait de nombreuses pages. Qu’il en connaisse peu et faisait semblant d’en connaître, je ne sais pas. C’est pour cela que j’ai utilisé le conditionnel. Quiand on s’avance sur des oeufs, vaut mieux pas les casser. Les omelettes sur pages blanches, c’est pas trop réussi.


    • plancherDesVaches 17 juin 2009 19:40

      pendragon a déjà essayé de détruire un autre sujet. Le mieux est de ne plus tenir compte de lui.


    • omar omar 18 juin 2009 00:44

      @Pendragon,

      Moi j’ai trouvé son intervention intéressante et nécessaire puisque personne n’en parle, de peur de passer pour promoteur de la théorie du complot. A l’inverse de ce que vous croyez il a bien étayé son papier de liens renvoyant vers d’autres sources.

      Comme vous semblez être un pourfendeur des adeptes de la théorie du complot, faîtes nous un joli texte et on vous fera des commentaires smiley


  • pendragon 17 juin 2009 19:05

    Je fais ce que je veux et je me fiche de votre avis qui n’intéresse que vous et pour cause.


  • pendragon 17 juin 2009 19:12

    Si l’auteur n’était pas présomptueux en plus, il aurait compris que je parlais de lui. Mais grâce aux vantardises, on ne manque jamais d’occasions de rire dans la vie.


    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juin 2009 22:07

      « Mais grâce aux vantardises, on ne manque jamais d’occasions de rire dans la vie. »
      >>> C’est vrai même sans vantardises et sans conneries.
      « Il serait présomptueux de penser que ce que l’on sait soi-même n’est pas accessible à la majorité des autres hommes », Konrad Lorenz  
      Ce qui veut dire qu’est présomptueux qui peut.


    • pendragon 17 juin 2009 23:07

      Mais c’est qu’il se prend au sérieux ! MDR


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2009 10:19

      Ca devait arriver. Voilà que j’ai trouvé mon alterego. Un Enfoiré de plus dans le jeu de quilles. Bienvenue au Club, cher Pandragon.


  • Olga Olga 17 juin 2009 19:22

    Quelle dance ?
    Le Rock Feller est une danse macabre beaucoup plus inquiétante que celle de Camille Saint-Saens 

    @eugène
    Gardez l’oeil ouvert, et le bon... smiley 


    • omar omar 18 juin 2009 01:04

      Quand viendra l’heure de la dernière gigue endiablée, même Rock Feller ne pourra se payer le luxe d’y échapper.


  • gruni gruni 17 juin 2009 19:46

    Salut l’ enfoiré

    Très bel article, intéressant de bout en bout, et tant pis pour les grincheux stériles


  • Capone13000 Capone13000 17 juin 2009 20:11

    Voici le rapport du bilderberg 2009 par JamesTucker 
    Edifiant :
    http://www.americanfreepress.net/Supplements/Bilderberg_2009_Report.pdf


  • claude claude 18 juin 2009 00:27

    bonsoir l’enfoiré,

    merci pour cet article.

    figurez-vous que dans mes petits moments de paranoïa délirante, je me suis parfois posé la question de savoir si tout ce bordel n’était pas soigneusement organisé : le pillage de l’afrique, celui de l’amazonie, la destruction de forêts primaires, les guerres civiles entretenues et le grand abandon dans lequel on laisse les peuples dits « sous-développés »...

    mais comme je ne suis pas une adepete de la théorie du complot, ces idées saugrenues repartent aussi vite qu’elles sont venues.

    normalement, nous aurions la technologie qui permettrait de nourrir tous les habitants de la terre sans compromettre les ressources de nos enfants.mais pour cela il faudrait repenser tout le système.et mettre en application toutes les belles actions projetées dans les divers congrès mondiaux contre la faim, la guerre, la pollution, le réchauffement climatique...

    et je crois malheureusement que ce n’est pas demain la veille... smiley

    • Le monde entier est un village global. Imaginons un instant que ce village soit composé de 100 habitants, il y aurait :
    • - 59 asiatiques
      - 14 africains
      - 14 américains
      - 13 européens
    • Il y aurait également 51 femmes et 49 hommes.
      On compterait 50 jeunes de moins de 25 ans.
    • 20 personnes (uniquement des hommes), possèderaient 80% du village et de ses richesses. 1 femme seulement possèderait sa propre terre.
    • Entre 5 et 6 femmes auraient subi un viol.
    • 42 personnes ne boiraient jamais d’eau potable.
    • 50 personnes vivraient au sein même du petit village, 50 autres seraient éparpillés aux alentours.
    • 33 habitants vivraient une situation de conflit armé, dont 23 seraient des femmes.
    • 5 hommes et 1 femme seraient militaires, policiers, ou gendarmes.
    • 5 enfants travailleraient dans des conditions d’esclavage et 1 petite fille serait employée de maison sans être rémunérée.
    • 60 personnes sauraient lire, écrire et compter. 40 seraient des hommes.
    • 50 habitants pourraient avoir accès aux soins de santé.
    • 20 personnes auraient accès à un ordinateur, dont 15 connectées à un réseau de type internet.
    • 1 personne serait considérée comme riche, c’est à dire possèdant plus de richesses que nécessaire pour assouvir ses propres besoins et ceux de sa famille. Elle possèderait à elle seule 50% du village et de ses richesses.
    • 80 personnes auraient une religion, dont 40 seraient forcées de la pratiquer (sous la contrainte ou de par la coutume), et 20 autres ne la pratiqueraient pas. En outre, 5 personnes la pratiqueraient malgré des risques pour leur survie.
    • La bibliothèque du village ne serait accessible qu’à 24 personnes, les autres en seraient interdites. Le cinéma serait visité chaque semaine par 1 personne, toujours la même.
    • L’électricité serait coupée environ 50% du temps, faute de moyens. 30 personnes gaspilleraient 90% des ressources naturelles et énergétiques du village.
    • 5 personnes seraient déjà parties en vacances. On prévoierait que 10 personnes au total le feraient d’ici 5 ans.

    • Bois-Guisbert 18 juin 2009 09:53

      « 20 personnes (uniquement des hommes), possèderaient 80% du village et de ses richesses. 1 femme seulement possèderait sa propre terre. »

      Il est vraiment dommage qu’aucun chiffre ne soit fourni à propos de la création de richesse... On peut toutefois admettre que les vingt personnes en question sont celles qui créent, au minimum, 80 % de la richesse totale de la planète.

      En d’autres termes, cela signifie que les détenteurs de 80 % « du village et de ses richesses » se sont mérité cette propriété par leur ingéniosité, leur inventivité, leur esprit d’entreprise, leur diligence et leur application.

      Enfin, quand je dis que c’est « vraiment dommage qu’aucun chiffre... », je pense quand même que leur divulgation ne s’inscrivait pas dans la démonstration que les auteurs de ce fabliau voulait administrer.

      Il ne faudrait pas,en effet, que trop de gens en viennent en conclure qu’en règle générale, ceux qui n’ont rien ou pas grand-chose, sont ceux qui ne foutent rien ou pas grand-chose...

       


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2009 10:38

       

      Bonjour Claude,

      Merci pour la visite.

      Le Grand Complot Mondial ? Je n’y crois pas vraiment, non plus. Je crois que c’est bien plus simple que cela. On dit l’homme d’instinct grégaire. Rien n’est plus faux.

      En temps, normal, c’est du chacun pour soi et Dieu pour tous dans une compétition à couteau tiré.

      Tant qu’il y aura des intérêts à en tirer, il y aura des partisans.

      Avec la crise, on aurait pu croire à un sursaut de solidarité, ce n’est pas vraiment le cas comme je le disais dans cet article.


      Un progrès, parait-il. Les hommes se sont sédentarisés pour se protéger, croyaient-ils.

      Ils n’ont créé que des pays, des barrières, des frontières, des murs, des maisons en dur. Et la grande bagarre a pu commencer. L’évolution a continué le travail.

      En plus ils ont créé l’argent pour orchestrer le tout. Mal réparti, bien entendu. Bien que quelque part, cela a permis de ne pas ouvrir la grande destruction du monde par tout le monde.

      Belle image au sujet du monde un village.

      Je ne sais si j’ai rassuré ou non.



    • claude claude 18 juin 2009 12:04

      ah, ce cher bois guibert... smiley

      porteur des valeurs du bon blanc apportant les lumières de la civilisation au monde

      admirateur de fortes personnalités comme paris hilton, reconnue pour ses qualités de manager, son flair de créatrice d’entreprise et la finesse de ses analyses géo-politiques et financières.

      elle est la preuve même que le 20% qui possèdent les 80% de la planète sont des personnes dévouées au bien de l’humanité ! smiley


    • Bois-Guisbert 18 juin 2009 16:45

      Je ne vois pas du tout où vous voulez en venir en opposant une pétasse, plus ou moins parasitaire, à quelque milliards de traîne-patins, de claque-dents et de pousse-mégots. C’est un peu comme si je prenais Mugabe comme symbole de l’Afrique noire...

      En fait, c’était une façon de botter en touche pour n’avoir pas à confirmer, fut-ce indirectement, que ceux qui n’ont rien ou pas grand-chose sont bel et bien ceux qui ne foutent rien ou pas grand-chose. A l’exception de Mugabe, bien sûr, pour qui ça ne va pas si mal que ça. Merci pour lui.


    • claude claude 18 juin 2009 20:23

      mais tous ces hyper-milliardaires sont des parasites, qui vivent au détriment du bien-être de millions de personnes. combien travaillent ? combien ont créé leur fortune ? à 95 % ce sont des « fils et filles de... »

      ni leur intelligence, ni leur travail ne justifient les fortunes qu’ils acquièrent (de quoi faire vivre 135 générations...)

      je crois qu’à la naissance on a oublié de vous doter de 2 organes essentiels : un cerveau et un coeur !


    • Bois-Guisbert 19 juin 2009 10:02

      « mais tous ces hyper-milliardaires sont des parasites, qui vivent au détriment du bien-être de millions de personnes. combien travaillent ? combien ont créé leur fortune ? à 95 % ce sont des « fils et filles de... » ni leur intelligence, ni leur travail ne justifient les fortunes qu’ils acquièrent (de quoi faire vivre 135 générations...) »

      Ca n’empêche pas qu’aujourd’hui, la condition du salarié moyen anéantirait le barbu de Trèves, qui sest gouré sur toute la ligne. Le salarié moyen dispose, en effet, d’une bagnole, et parfois sa damnée de la terre d’épouse aussi. S’il ne peut pas passer trois semaines au bord de la Méditerranée en été, et dix jours à la neige en hiver, c’est parce qu’il doit finir de payer son appartement en PPE ou sa villa Ca m’suffit, dans la banlieue d’une grande ville.

      Le gamin ne travaille pas avant 18 ou 20 ans, ce qui ne l’empêche nullement d’avoir des Nike, une console Playstation, un MP3, un téléphone portable, ainsi que dans sa chambre, parce qu’il a une chambre pour lui tout seul, un ordinateur et une télévision.

      Alors, si les parasites sont le prix à payer pour bénéficier de ce niveau de vie-là, payons le prix « parasites » ! Je ne suis ni d’un naturel jaloux ni de caractère envieux.

      « ...je crois qu’à la naissance on a oublié de vous doter de 2 organes essentiels : un cerveau et un coeur ! »

      Si c’est « grâce » à votre bloc « coeur-cerveau » que vous vous envasez dans un marigot nauséeaux et gluant de bons sentiments égalitaristes, humanitaristes et universalistes, çe ne fait pas envie du tout d’avoir le même.


    • L'enfoiré L’enfoiré 19 juin 2009 15:55

      Bonjour vous deux Bois et Claude,
      Quel conversation animée... je ne m’attendais pas à cette déviation en parlant des maîtres du monde. Mais bon, le client est Roi.
      Dans le fond, vous avez raison tous les deux. On n’a rien pour rien de nos jours et la valeur des choses peut être très différente en fonction de l’individu qui les consomme. C’est vrai que se dit pauvre, ceux qui sont au contraire très riches, mais il ne sait pas le voir parce que sa consommation est partie dans d’autres horizons. Il est vrai qu’une vie sans responsabilité du côté des enfants ou d’une épouse, n’aura pas pas les mêmes ressorts que celui qui à charge de famille avec de nombreux enfants.
      Prenons le cas du plus riche pendant très longtemps. Bill Gates.
      Je n’ai aucuin intérêt envers lui, mais il a choisi longtemps une vie de bâton de chaise avec des heures de travail qu’on ne compte plus dès le début. Il avait ce quelque chose en plus . Cette volonté, ce charisme, Avec cela, il est arrivé au bon moment. IBM n’avait rien dans le tiroir comme OS et Bill a pris ce créneau. Tout le reste c’est venu plus vite que prévu. J’ai suivi l’affaire. Je l’ai écrite partiellement. Il est clair que c’est lui qui a mis des ordinateurs à portée de tous. Les idées, il n’y a que cela qui paye en sortant de l’ornière et en s’adressant au monde entier. 
      Alors, est ce ne rien faire ? Etre riche par succession ? Je dis non.
      J’ai vu à l’oeuvre son successeur et là, Steve Balmer, c’est tout autre chose. Financier mais qui compte sur les autres pour les idées. Attention, il garde ses têtes pensantes bien loin du coeur de la société. Il ne faut pas qu’on le dégomme, bien entendu.
      Compris la différence ? En affaire, il n’y a pas de coeur. Tout vient par le haut du corps. La pompe elle se tait. .


  • geko 18 juin 2009 09:11

    Article interessant !

    Nous sommes toujours en pleine allégorie de la caverne ! Progrès oblige les écrans numériques ont remplacé nos ombres !


  • Christoff_M Christoff_M 18 juin 2009 10:21

    je vous conseille « Forage en eaux profondes » qui met à nu toutes les sequelles des affaires Elf et toutes les imbrications avec d’autres style la France Afrique...

    A noter que l’entreprise a disparu, c’est une habitude bien française, on liquide on mute les cadres avec primes et on s’arrange pour bien faire disparaitre les traces comptables par changement de statut de nom, rachat par un autre groupe ou autre... demadez à madame Joly elle en connait un rayon !! si Barroso repasse, cela voudra dire que c’est l’Europe de la corruption, des combines et des traquenards, complice avec la mafia et les pires agents des states qui sont au pouvoir !!

    La génération de Cohn Bendit et Joly va déchanter, les Sarkozy, Barroso ou autres seront remplacés par des petits clones encore plus libéraux sortis de nos grandes écoles à formatter et à pensée unique, privées bien sur qui promeuvent une élite sous controle !!

    A noter que le fait qu’un truand comme Berlusconi soit au pouvoir dans l’Europe actuelle gène beaucoup moins la presse occidentale, toutou aux ordres des payeurs, qu’un Le Pen ou un Dieudonné !!

    C’est vrai lui est président, élu "démocratiquement, il n’est surement pas trop à droite, et moins raciste !! je rigole doucement.... est ce qu’il faut faire partie de cette Europe en costume sombre, chaussure cirée, brushing et fond de teint pour vieux beaux, style maquereaux pour avoir droit à autant de cirage de la part des médias occidentaux !!

    Brave, brave new world !! et pauvre Europe transformée en prostituée de la mondialisation, sans valeurs et sans avenir, par que sans morale et sans convictions on finit dans le canniveau de la mondialisation !!


    • Christoff_M Christoff_M 18 juin 2009 10:29

      a qui, a quoi sert le terme « laïcité » complètement galvaudé, dans cette Europe du mensonge ??

      Surement pas aux français et aux traditions qui avaient fait de nous un modèle dans le monde au XXème siècle.... mais plutôt aux agents bilderbergiens, aux sombres projets de l’Europe actuelle, dont Barroso est l’incarnation rêvée pour les américains...


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2009 11:01

       

      Christophe_M,

      Merci pour le conseil du bouquin.

      Si vous vous souvenez « I comme Icare » avec Montand, il y avait la démonstration par l’absurde de jusqu’où l’homme pouvait aller. Milgram voilà la technique.

      On met des hiérarchies et on contrôle tout. Personne n’ose plus dire quoi que ce soit vers le haut, de peur d’être viré. En haut, tout doit être parfait puisque personne ne se plaind. La démocratie est le moins mauvais des régimes, mais il a oublié quelque chose, les minorités.

      On en connait quelque chose chez nous : les francophones légèrement inférieurs en nombre que les flamands du nord.

      La mondialisation, vaste sujet. Il ne faudrait pas oublier que nous en avons profitté.

      Quand on commence à produire plus qu’on ne consomme, il y a un problème ; Les machines ont permis ce genre de transformation. Donc, il fallait ouvrir les frontières sous peine d’étouffer. On le voit actuellement, les stocks ne s’écoulent plus qu’avec pertes non annoncées pour les voitures et autres gadgets de notre temps. Il n’y a plus que des promotions. Mais cela reste cher pour certains qui se sont organisés autrement avec la crise.

      La laïcité est un choix qui est de moins en moins demandé dans le monde vu les priorités. Les Droits de l’Homme en Chine, c’est pas avec les JO qu’on allait les offrir sur un plateau.

      L’homme a besoin de sécurité, de quelqu’un qui comprenne ses problèmes, ses erreurs. Il se décharge de celle-ci sur un être au-délà.

      Alors, cher Christophe, vite un Ave et un Pater et tout sera résolu. C’est en haut que cela sera coàmptabilisé. Donc, après nous les mouches.


  • Francis, agnotologue JL 18 juin 2009 10:22

    Bonjour l’enfoiré. Voilà un texte qui « ratisse large ». Félicitations. Un peu trop large, si bien qu’on ne sait que ditre tant il y a à dire.

    Vous écrivez en préambule : « Dans la presse, on s’interroge de plus en plus, de qui sont les meneurs de notre monde. Et si c’était nous ? » Le développement ne semble pas répondre à cette question. Ou peut-être en creux ? cela voudrait-il dire qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion ? Je veux bien.

    Plus loin : « Dans le temporel, on parlait de ce qui se passe en France au »Club des 22« et bien d’autres associations qui agissent en réseaux … Sarkozy ne ferait part, d’après l’article, d’aucun groupement, et pourtant il pèse en chef d’orchestre à distance au dessus de la mêlée. »"

    Son charisme et sa versatilité font de Sarkozy un redoutable homme de réseaux. C’est là son activité principale de ces dernières années et celle où il excelle le plus. Et s’il encourage ouvertement les communautarismes, c’est parce qu’il sait bien en bon populiste que les communautés sont aux prédateurs ce que la poule est à l’œuf, et que les prédateurs utilisent leurs réseaux pour faire « la paix des braves ».

    Connaissez-vous ce dictionnaire de Jean Claude Fournier : « Mots des riches et mots des pauvres » ? Désopilant et tellement réaliste.
    En riche on dit réseaux, en pauvre on dit communautés. (nb. cette assertion n’est pas de JCF mais de moi).

    Lisez svp, ce très court article : « Question : communautés ou réseaux ? » ainsi que le commentaire que j’y ai posté. Vous ne perdrez pas votre temps, je crois.


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2009 11:22

       

      JL,

      Si vous avez eu l’occasion de lire mes textes, vous voyez que c’est ma marque de fabrique, rassembler ce qui a première vue est dissocié. Tout est dans tout et inversement.

      Reprenons votre fil.

      Et si c’était nous ?

      Quand on assume tout avec responsabilité, c’est ce qui arrive. Plus besoin d’un supérieur à la con pour dire ce qu’il faut faire. C’est pour cela que j’ai introduit la partie élection dans l’article. Personne ne l’a encore mis sur le tapis, et pourtant il a sa raison d’^être pour faire le lien.

      J’ai toujours été adversaire du « nice to have » pour ne passer en revue que ce qui était en priorité.

      C’est maladif chez moi. Pas du genre diplomate. Tout gérer sur la confiance seule de chacun en chacun. Du travail rémunéré compme il se doit en contre partie. Sinon poubelle.

      Le pilote c’est chacun à son tour en fonction de ses compétences et de son objectivité et sa motivation avec l’éthique dans le porte bagage.

      De Sarkozy, je ne parlerai pas vraiment. C’est pas mon président, je vous laisse donc le choix des mots.

      J’irai lire votre article dès que je serai mieux installé pour le faire. Je suis loin de chez moi.

      Je suis sûr qu’il m’intéressera.



    • Francis, agnotologue JL 18 juin 2009 11:45

      @ L’enfoiré, ce n’est pas un article, tout juste un petit billet, que son auteur me pardonne, mais qui pose une très pertinente question . LA question en somme.

      Je suis d’accord avec vous : c’est immature que de mettre la responsabilité de ce qui nous accable sur autrui : tous les hommes sont égaux. Sauf que certains sont plus égaux que d’autres : ceux qui vendent leur âme au diable notamment.

      Si vous avez lu mon commentaire, j’y fais référence à cet excllent petit roman de John Brunner : « le jeu de la possession », une métaphore moderne qui renouvelle le genre. Aussi révélatrice que passionante.

      ps. Moi aussi j’apprécie un texte quand les § s’emboîtent avec pertinence.


  • syntax_error syntax_error 18 juin 2009 10:28

    article interessant.

    Plutot que la populiste théorie du complot, c’est finalement le lobbying de différents réseaux qui semble mener la danse.

    Hier des réseaux financo-économiques, aujourd’hui écolo-économiques ou autres.

    D’une manière comme d’une autre, ces réseaux servent à protéger les intérêts d’un petit groupe face à la majorité silencieuse.

    J’ai bien peur que le politique ne soit finalement qu’une girouette indiquant le reseau influent du moment


    • Christoff_M Christoff_M 18 juin 2009 10:39

      le Siècle, les loges, le Bilderberg et autres n’ont jamais eu autant d’adhérents....

      mais la encore un terme galvaudé, réseaux permet d’édulcorer le phénomène, les réseaux sont des cables physiques !! parler de mafias étendues aux ramifications mondiales serait plus juste mais plus génant !!

      N’oublions pas que nous sommes « gérés » par des gens de pouvoir entourés de communiquants et des publicitaires et nous sommes rentrés dans la guerre des mots et de la communication !!

      On lance une idée, des sondages, et on vend une théorie, une loi par matraquage médiatique, comme si on lançait un nouveau produit !!

      Les marketeurs ont remplacé les penseurs et les philosophes, on peut s’inquiéter pour les contenus et la santé mentale de nos démocraties....


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2009 11:27

      Syntax_error (bug, quoi ?)
      La question à se poser : « pourquoi majorité silencieuse » ?


  • W.Best fonzibrain 18 juin 2009 10:47

    trop marant cet article

    à l’auteur
    pourquoi ne pas lire les livres en questions et ne pas utiliser le conditionnel ?

    j’ai lu celui de klein et suis en train de lire celui d’estulin,comme je bosse pas j’ai le temps de vérifier

    je n’utilise donc jamais le conditionnel pour ce genre d’histoire

    ils me font rire tout ceux qui rejettent complots et manipulation,
    les services secret,ils servent à quoi ?

    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2009 11:40

       

      Fonzibrain,

      Je n’ai pas lu Estulin dans ses écrits. C’est un fait. Est-ce que cela aurait changé quelque chose à mes convictions, c’en est un autre.

      Je n’ai pas les moyens de vérifier les dires d’Estulin donc je n’assume pas ses dires. Je les relate par ricochet. Le jour où il m’inviterait pour le prouver, je changerai le temps conditionnel ou non.

      Je ne crois que ce que je vois.

      David Rockfeller, c’est un vieillard qu’il le veuille ou non. Diriger le monde avec cette technique retro, cela n’engagerait pas mon ego. L’âge et la mort qui approche, est la seule justice dans le monde. Autant s’en rappelé.


    • W.Best fonzibrain 18 juin 2009 11:46

      l’enfoiré

      et tout cela ne vous intrigue pas plus que cela

    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2009 17:16

      Fonzibrain,
       Oui, bien sûr, cela m’interpelle. Pas par le côté secret, mais par ce qu’il génère ou pourrait le faire. Il faut analyser ce qui impacte ou non, la vie de tous les jours. Tout n’est pas nécessairement mauvais. Nous sommes toujours à l’heure des bilans. Mon article ne servait qu’à cela à rassembler les expériences de chacun et les confronter à ma propre réalité.
       Si vous ne bosser pas, ce n’est pas pour les mêmes raisons que les miennes. J’ai été considéré comme trop vieux et trop cher pour produire, alors, on s’arrange toujours pour faire disparaitre les dinosaures. 


  • W.Best fonzibrain 18 juin 2009 10:53

    Quand les gens intelligents se piquent de ne pas comprendre, il est constant qu’ils y réussissent mieux que les sots (André Gide).
    la preuve,quand ils entendent cela :
    “Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être.”

    David Rockefeller, MEMOIRES, page 405

    Hé bien,ils ne comprennent pas !




    lol
    l’enfoiré,comment analyse tu cette citation ?

    • Christoff_M Christoff_M 18 juin 2009 11:04

      Goebbels premier à initier les lois de la propagande de masse et la désinformation qui ressemble beaucoup aux méthodes actuellement utilisée par les « communiquants » actuels...
      disait « plus c’est gros plus ça passe », la gouvernance mondiale n’a pas changé associée au memes rois depuis plus de deux siècles, utilise les memes grosses ficelles et ça marche !!

      G8 et G20 pour les photos du pronétaire de masse neuneu !!
      Bilderberg pendant le meme temps avec les vrais gouvernants, médias aux ordres, tout roule !!
      Dans tous les réseaux vous retrouvez des Joffrin, Guisbert, Attali, Rocard, Okrent, Kouchner, Barbier, Val, et la plupart des hommes influents, politiques, journalistes, syndicalistes...

      Quand est que vous comprendrez qu’il ne s’agit pas d’un complot mais tout simplement de mafias mondiales de puissants qui défendent leurs billes sur la planète !! les memes grandes familles ont la main sur l’économie mondiale et les banques depuis longtemps !!!


  • W.Best fonzibrain 18 juin 2009 11:15

    Avoir le pouvoir à l’âge de Rockefeller, à quoi cela sert ?


    lol,mais tu rigole ou tu fais exprès ?

    il s’en fout du pouvoir brut,ce qui compte c’est observer l’influence sur le monde,
    c’est dingue que tu comprennes pas cela,ces gens ont une vision de l’avenir,cc’est pas le pouvoir qui compte,c’est ce qui a été fait et c’est l’avenir qui les interessent

    ils façonnent le monde,je t’en prie écoute,Pierre Faillant de Villemarest  



  • W.Best fonzibrain 18 juin 2009 11:44

    Quand est que vous comprendrez qu’il ne s’agit pas d’un complot mais tout simplement de mafias mondiales de puissants qui défendent leurs billes sur la planète !! les memes grandes familles ont la main sur l’économie mondiale et les banques depuis longtemps !!!


    trop bon,nous sommes d’accord,je m’en fous du mot qu’on utilise,ce qui compte c’est que des gens non élu méga riche influencent le monde pour qu’ils aient encore plus de pouvoir,et tu penses pareil,mais ca n’a pas trop l’air de te faire chier,simplement parce que cela fait logtemps que ca dure
    tu sais ,une injustice qui existe depuis des siecles,hey bien ca reste une injustice

  • L'enfoiré L’enfoiré 18 juin 2009 17:29

    Fonzibrain,
     Je me suis aussi poser la question de ce que la richesse peut servir. « Riche à la super » .
     Je dois avouer qu’avec ma manière d’être, je ne suis pas parvenu à me faire une opinion et un intérêt personnel.
     Il y a les grandes familles qui servent ad vitam. La famille Nobel en est un.
     Il y a les Fondations, aujourd’hui, mais là bizarrement on cherche à les installer là où cela coute le moins cher. Avec Agoravox, on ne peut parler de famille, Mais le principe est le même. 
     A y regarder de plus près qu’est-ce qu’il y a derrière ce genre d’organisation ? 


  • L'enfoiré L’enfoiré 19 juin 2009 16:02

    Fonzibrain,
    Pas de nouvelle de la prostate de David Rockefeller ?
    Je rigole évidemment. Mais c’est un peu ce que tout homme à son âge aurait pour soucis. Alors la gestion du monde, c’est pour les enfants et les petits enfants...
    S’ils ont la chance d’avoir quelque chose dans le tibia, évidemment.


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