samedi 5 juin 2010 - par barbapapa

Retraites Fonctionnaires et salariés du privé. Il faut ouvrir le débat

Retraite, Le débat semble caché en devrait être un préalable avant toute réforme ! Les différences entre fonctionnaires et salariés du privé. A l’évidence, les salariés du privé sont mal lotis !

Les salariés ne sont pas en position de force, Le débat est truqué car les intervenants sont juges et partie, tous pro-fonctionnaires.

En effet si la CGT, FO ou CFDT, défendaient les salariés ça se saurait. Leurs troupes, leurs adhérents majoritaires, leurs représentants, ne peuvent pas représenter la population salariée. Ils représentent principalement la fonction publique. Ils ne veulent en aucun cas qu’on aborde le sujet. Regardez comment ils éludent les questions lorsqu’un journaliste pose une minuscule question au sujet de cette différence. Ils osent affirmer qu’il y a peu de différence.

Alors si c’était vrai pourquoi les systèmes ne seraient pas identiques ? En Face, Le ministre Eric Woerth, a également mentionné dans un débat télévisé qu’il se refusait à prendre une position contre les fonctionnaires car il était ministre de la fonction publique. Les parlementaires, bénéficient d’avantages similaires et en intervenant dans le débat il faudra qu’ils justifient face à la population la super retraite dont ils bénéficient.

L’absence d’ouverture de ce débat en est même suspecte. Représenté par des fonctionnaires, face à des élus hors droit commun, il va falloir faire face. La voie des salariés ne se fait pas entendre beaucoup dans les débats.

Avant d’augmenter la retraite des salariés, il faudra avant tout que nos voisins fonctionnaires et élus soient alignés sur les durées de cotisation.

C’est un préalable qu’il va falloir obtenir sur Internet. Organiser une résistance par les réseaux sociaux et Internet. On ne va pas nous le donner, le passé montre qu’ils se comportent en égoïstes. Sur le dos des salariés.

1er débat : Mais qui ne cotise pas 40 ans et bénéficie d’une retraite à taux plein ?

Les parlementaires : 5 ans de cotisation

En premier les parlementaires : 1.550 euros par mois de retraite pour un mandat de 5 ans, possibilité de cotiser double, pension de réversion sans condition.

Un seul mandat rapporte pour 1euro cotisé, 6 euros et validera une carrière pleine en 22,5 annuités. Idem côté rendement pour les sénateurs. Le tout financé à 12% par leurs cotisations, le reste étant assuré par une subvention payée par les contribuables.

Députés et sénateurs pour se justifier exposent les désavantages inhérents à la fonction, mais n’ont-ils pas un salaire qui compense déjà cela ? A quand la révolte des mannequins pour carrière éphémère ? Les intérimaires n’ont-ils pas des postes éphémères ? Doit-on augmenter la dette de la France pour payer des gratuités d’années de cotisation retraite des parlementaires ?

Mais il y a mieux en valeur absolue, 16 ans sans cotisation pour les hauts fonctionnaires européens. Il n’y a même pas besoin de passer devant les urnes.

Aucun régime n’est plus favorable que celui des 129 très hauts fonctionnaires de la CEE. Commissaires, juges, greffiers de la Cour de justice, avocats généraux, médiateurs, aucun n’acquitte de cotisation. 0 euros pour 21 260 euros de retraite pour 16 ans de fonction. Si le passage ne dure que 5 ans la pension est quand même juteuse, 5000euros par mois hors cumuls bien entendu.

Les aiguilleurs du ciel départ après 15 années de service actif.

Avec en moyenne 4500 euros de pension c’est un bon rendement Ils travaillent 24 heures par semaine, prennent deux fois plus de vacances que les salariés du privé. Ces fonctionnaires de l’aviation civile doivent certes cotiser 40 ans, comme tout le monde. Mais ils empochent des trimestres gratuits et partent en moyenne à 53 ans, et c’est une moyenne ! Leur allocation temporaire complémentaire (ATC) a été augmentée de 33%.

EDF, GDF, la RATP, la SNCF c’est de 37,5 années uniquement en théorie . S’il est prévu un nivellement vers 40 années, il faudra attendre 2012, voire 2020 pour la RATP. Mais, et il y a un mais, les « bonifications » ( trimestres gratuits ) inconnus dans le privé et même le droit de racheter ses trimestres d’étude. Les conducteurs de TGV partent à 50 ans en moyenne. Donc la durée réelle de cotisation est plutôt d’une trentaine d’année. Sans parler de la surcote. Une usine à gaz bien discriminante et inégalitaire par rapport aux salariés. Le ministre a même exposé qu’il ne toucherait pas a la retraite des cheminots au prétexte qu’un alignement se ferait en 2008. A la RATP 2020, dans 10 ans. Et pourquoi pas maintenant ? Qu’est ce qui justifie une telle lenteur dans l’application ? Un délai « pouvoir de nuisance » par la grèviculture ? Y a-t-il eu un accord secret entre syndicats et gouvernement pour ne surtout pas en parler et minimiser à chaque interview le problème ?

La dernière réforme prévoyait alignement pour plus de justice et maintenant on recrée une injustice. Que E Woerth se rassure, même en fessant perdurer des avantages au cheminots ou aux électriciens, ce n’est pas pour autant qu’ils voteront à droite. Ils votent à gauche par culture sociale.

Les femmes fonctionnaires avec 3 enfants : 15 ans de cotisations.

L’état est généreux avec les femmes qui ont eu 3 enfants, Un femme rentre fonctionnaire à 20 ans, à 35 ans elle peut prendre sa retraite à taux plein. Si elle s’est arrêtée 3 fois 6 mois pour les naissances, et pris un congé parental de deux ans, sur 15 ans elle n’aura cotisé que 11 années et demi. C’est assurément d’un très bon rendement. Mais quid des femmes salariées du privé avec 3 enfants en avantages retraite ?

Les fonctionnaires : 40 années c’est pour les médias pas dans la réalité. Salariés du privés connaissez vous les trimestres gratuits ? Les bonifications ? La décote plus favorable ? Le clientélisme des parlementaires majoritairement issus de la fonction publique a octroyé des gratuités de cotisations pour les fonctionnaires totalement injustes par rapport a ce qui est accordé au privé. Vous connaissez tous les déplacés dans les DOM-TOM qui allient travail au soleil et trimestre gratuit ? C’est tellement dur de vivre à Tahiti ! Et puis quel rapport avec la retraite la vie aux DOM ? Mais qui va mettre les pieds dans le plat et modifiera les choses ? Il n’y a pas grand chose à attendre de cette classe politique subventionnée d’une nullité absolue. Tous des Madoff en puissance. Indifférent à l’injustice.

Bref si on se résume, il y a urgence avant toute remise en cause de la durée, de remettre en cause toutes les remises et gratuités de cotisation pour qui que ce soit. C’est un préalable de justice sociale que nous devons obtenir. Nous ne pouvons l’obtenir par ceux qui discutent. Parlementaires, Syndicats représenté par des fonctionnaires, ministres, bref ceux qui discutent les lois ne peuvent allez dans ce sens ils profitent du système à fond. Comment peut-on apprendre à nager si on ne sait pas nager soi même ?

Nous ne pouvons rien attendre de la droite ou de la gauche, sur le fond de l’égalité absolue des années de cotisation.

Le débat que les politiques se refusent d’aborder, c’est la différence « fonctionnaires et salariés du privé.

Il faut avant toute réforme aborder ce débat. La coexistence de deux systèmes différenciés sur des masses importantes de la population est scandaleuse, immorale et injuste ! Quand E Woertz parle d’équité, et Aubry de justice, ils n’abordent jamais ce débat fonctionnaires-salariés du privé et c’est choquant.

2eme Débat : Pourquoi des cotisations différentes ?

Après avoir abordé la durée, abordons la cotisation en elle même.

Si vous regardez une feuille de paye d’un salarié, vous allez constater des différences bien curieuses. Du côté du fonctionnaire une cotisation de 7,85% du traitement de base et 5 % sur une faible fraction des primes à charge du fonctionnaire. Du coté salarié, 10,55% de l’ensemble de la rémunération primes incluses en part salariale .

Prenons un exemple concret : Un fonctionnaire et un salarié ont un salaire brut de 2000 euros. On enlèvera au fonctionnaire une cotisation de 157 euros sur son brut, et le salarié du privé de 211 euros. La différence sur le salaire net est donc de 54 euros par mois uniquement sur la part salariale de la cotisation retraite.

Si on projette la différence de traitement par an, (x12mois) : de 54x12= 648 euros par an de différence à payer en plus pour le salarié du privé.

Si on ramène cela à une vie active de 40 années de cotisation : 648x40ans= 25 920 euros de différence pour un même brut. Le salarié du privé sera moins payé de 25920 euros que le fonctionnaire sur ses 40 ans de cotisation.

Ca représente un an et demi de salaire net sur 40 ans de plus à payer pour le salarié.

Mais du côté de la cotisation employeur c’est un scandale d’injustice.

Pour les fonctionnaires, il n’y a pas de caisse de retraite, les cotisations ne sont pas versées dans un fonds géré. Les années d’excédents, ne génèrent aucun intérêt puisqu’elles n’existent pas et ne sont pas placées.

Pour un employeur privé, le retraité ne coûte rien. Les cotisations ont été placées sur un compte Agir ARCO qui gère ces capitaux. Pour le privé, l’employeur ne gère plus rien au départ du salarié. C’est fini pour lui.

Pour les fonctionnaires c’est bien différent, les pensions de retraites sont prises directement sur le budget de l’état.

Pendant les décennies où il y avait plus de cotisations que de pensions versées, ce système a eu pour résultat de minorer le budget de l’état.

Au lieu de mettre la retraite dans un fond cantonné spécifique, cela serait passé comme un engagement continu et une dette à payer. En n’assurant aucune séparation entre le budget de l’état et les réserves nécessaires aux retraites, on a réalisé un artifice comptable comme une charge de frais généraux. Une subtilité comptable bien arrangeante pour minimiser la dette de la France.

Aujourd’hui où nous allons avoir dans le secteur public plus de retraités à payer que de fonctionnaire entrants, ce système va accroître une dette et le déficit budgétaire au fur et à mesure des départs en retraite des baby boomers.

Dette et retraite des fonctionnaires, sont imbriquées. En réalité nos dirigeant le savent bien le système le mieux équilibré est celui des salariés. Moins coûteux, mieux géré, Il serait de bon sens de créer une caisse de retraite des fonctionnaires.

Mais mettre la fonction publique dans un fonds cantonné creuserait le déficit de 1 billiard d’euros (1000 milliards), nous ferait passer comme pays plus endetté que la Grèce.

Le déséquilibre démographique met à mal le couple cotisations-pensions versées. Avec la dette abyssale du pays, moins de fonctionnaires cotisants pour plus de pensionnés. Il faudra payer par l’impôt l’absence de caisse de retraite cantonnée.

Le gouvernement ne peut le proposer, endetté jusqu’au cou, il devrait abonder à la dite caisse, tous les mois, les cotisations sociales de ses fonctionnaires, part de l’employeur et employé, ce qui augmenterait la dette et le budget.

Pour être clair sur le dossier des retraites ils veulent du débat. Ils affirment qu’ils veulent la justice et l’équité. De gauche à droite c’est faux !

L’équité c’est supprimer les trimestres gratuits pour tous.

L’équité c’est un système unique pour les salariés et les fonctionnaires qui ne défavorise pas une catégorie par rapport à une autre.

L’équité c’est régimes spéciaux ou pas on s’occupe du problème en même temps.

L’équité c’est la cotisation identique en pourcentage pour tous.

L’équité c’est aborder le débat sans faux semblant des différences entre fonctionnaires et salariés.



79 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 5 juin 2010 09:47

    Il convient de cesser de considérer le concept de « retraite par répartition » comme un horizon indépassable et de remplacer ce concept par celui de l’instauration d’une Allocation Universelle transitoire suivie de la génération d’un Dividende Universel permanent et évolutif, « fonds de pension national » solidairement et collectivement géré par une structure spécifique, indépendante de l’État et représentative des citoyens-électeurs-contribuables, qui transformera l’actuel capitalisme en un Capitalisme Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    (cf.
    Mémoires présidentiels : 2012 - 2022)

    Bis repetita placent...
    La liberté d’expression permet aux « anti-capitalistes » et aux « anti fonds de pension », et cætera, de répéter inlassablement les mêmes antiennes rétrogrades.
    Donc, n’en déplaise à beaucoup, la même liberté d’expression m’autorise également à répéter tout aussi inlassablement mes propres propositions progressistes.


    • Plum’ 5 juin 2010 10:39

      J’en suis progressivement arrivé à la même conclusion que vous. Il ne faut surtout pas traiter le problème des retraites seul. Il faut le prendre de façon bien plus globale avec le chômage, le temps de travail, le partage du travail. Et avec cette approche on aboutit effectivement à la mise en place d’un « revenu minimum vital », à vie, qui peut prendre un autre nom comme vous le faites (c’est défendu aussi bien par des personnalités de gauche que de droite, comme Mme Boutin).

      Cela prend en compte le fait que le temps de travail global ne peut que continuer à diminuer dans les années à venir (on reste sur la même pente depuis plus d’un siècle) et que le temps où tout le monde avait une carrière remplie avec un temps de travail plein est complètement révolu.

      Tant que ça ne sera pas pris en compte, on ira de crise en crise avec des solutions toujours temporaires. Que dans ce cadre global on traite les différences public / privé, d’accord, mais le faire comme dans cet article sous le seul angle des retraites, c’est rester sur de fausses solutions.


  • elec 42 elec 42 5 juin 2010 11:05

    avec le temps les salariers du privés ont vu débarquer dans leur régime de retraite des salariés des régimes spéciaux qui n’avaient jamais mis 1 euro dans la caisse mais avec qui maintenant il va falloir partager,agriculteurs,mineurs,fonctionnaires de la SNCF,RATP,et bien d’autres,tous ses braves gens qui vont maniféstés en nous disant qu’il est hors de question qu’ils fassent le moindre effort sur leur régime de retraite(car les régimes spéciaux n’ont pas disparu)ils éxistent toujours,et le gouvernement vient nous dire que ses régiments ne seront pas touchés par la nouvelle réforme,je rève,on demande à tous les salariés de faire des éfforts,et que certaints régimes spéciaux seront épargner,dite moi, que veut dire liberté,egalité,fraternité ?


    • ber0464 5 juin 2010 17:29

      Juste une précision les personnels de la SNCF (et il me semble aussi de la RATP) ne sont pas et n’ont jamais été « fonctionnaires ».
       D’ailleurs comme vous l’indiquez ils sont rattachés à un régime spécial et non pas au régime de la fonction publique.


  • cire 5 juin 2010 12:41

    En effet ce système de solidarité inter-générationnelle ne peut que subsister ,il est unique et tellement plus juste ,toutes les différentes interventions qui souhaitent une retraite par capitalisation sont caduques et dénuées de sens , arrêtons ces discussions stériles et attelons -nous à une meilleure répartition des richesses ,

    Bonne journée à tous et à bientôt pour la journée du 24 juin 2010 qui s"annonce terrible !!!!!


  • kataroff kataroff 5 juin 2010 14:02

    Tout a fait d’accord, il faut remettre les choses a plat pour tout le monde. J’aime bien les fonctionnaires, il y en a parmis mes proches, mais il faut un systeme lisible et equitable.

    Les fonctionnaires cotisent, mais l’etat depense ces cotisations, cherchez l’erreur... Apres, c’est aux autres de payer, et c’est inadmissible.


  • Yohan Yohan 5 juin 2010 15:08

    La réforme des retraites se fera sur le dos des salariés du privé, j’ai de très bonnes raisons de le croire. le casus belli étant enterré par le consensus mou GVT et syndicats (marqué par une journée de grève pour le symbole. La réforme va pouvoir se faire sans grande surprise. soit : un trimestre de plus à cotiser par année jusqu’à la date de la prochaine négociation qui fera un nouveau point d’étape. Aucune modif quant aux régimes particuliers des fonctionnaires qui continueront d’ête protégés. Résultat ; une inégalité grandissante dans un pays qui n’a aucun courage


  • lemouton lemouton 5 juin 2010 15:52

    Tiens curieux, plus personne ne parle d’élargir les prélévements, aux revenus autres que ceux du travail ??

    Et une retraite par capitalisation —> n’est ce pas confier, pendant des années, de l’argent à une banque pour qu’elle joue avec ??  smiley

    et toujours la jalousie et le besoin de réaligner par le bas.... triste... triste ... smiley

    j’en arrive à me demander si j’ai bien choisi mon pseudo - :))


  • 65beve 65beve 5 juin 2010 16:22


    Bonjour les gens,

    Encore du racisme antifonctionnaire primaire !
    D’abord on amalgame fonctionnaire lambda avec élus et haut-fonctionnaires .
    Au lieu de regarder dans l’assiette du voisin, l’auteur ferait mieux de militer pour un ajustement du système du privé sur celui du public.
    En effet, si les 2 systèmes étaient quasi identiques au départ, on a observé depuis plusieurs années une dégradation constante des fameux acquis sociaux.
    Souvenez-vous ;
     Les 37,5 années de cotisations portées à 40 et bientôt 42 .
     25 meilleures années prises en compte pour le calcul .
    Ces réformes (Baladur/Veil) sont passées en douce en 1993 pendant les congés.

    Je me moque bien des avantages des fonctionnaires dont les salaires entre parenthèses sont plus proches du SMIG que de 2000 € indiqués par l’auteur.
    Tous unis avec l’auteur contre les fonctionnaires ! semble être le mot d’ordre de la droite à l’heure actuelle.
    Le libéralisme s’appuie sur la mondialisation pour ajuster salaires et retraites vers les moins élevés comme en Asie.
    C’est le Privé qui déguste donc en premier.

    Les fonctionnaires en ont encore dans le slip pour ne pas se laisser plumer un peu plus chaque jour.
    Et ils ONT RAISON !

    cdlt
    bv


    • lemouton lemouton 5 juin 2010 16:31

      +1... AAAhh je ne suis pas seul ici !!! smiley


    • foufouille foufouille 5 juin 2010 16:45

      solution liberale : delocalisation des vieux et inutile par charter en chine
      les hollandais ou les allemands le font deja pour les debiles

      euthansie pour les plus de 50a avec derogation pour les riches


    • 65beve 65beve 5 juin 2010 17:20


      @lemouton

      « +1... AAAhh je ne suis pas seul ici !!! »
       
       
      L’auteur trouve bien sa place dans l’actuel dénigrement de tous les acquis.
      Quand on commence un discours en dénonçant les abus des princes pour le terminer en réclamant la tête des pauvres, ça ne vaut pas grand chose.
      Certains s’en accomodent...
      ...moi pas.

      Il y a des quantités de solutions à apporter à la réforme de la retraite. La presse et l’UMP n’en retiennent qu’une ; on va DEGRAISSER le salarié §

      cdlt
      bv


    • lemouton lemouton 5 juin 2010 17:44

      à —> 65beve..

      vous vous adressez à moi directement « @ lemouton...etc »
      mais d’abord calmos..
      1- on respire un bon coup
      2- on ne se precipite pas sur son clavier,
      3- on relis ce que lemouton a écrit,
      4- on regarde à quel niveau de post il l’a placé, et
      5- on comprend que son intervention« +1 aaahh..etc » était une réaction positive à votre " Bonjour les gens,..etc
      6- on fait un grand sourire.. smiley
       


    • lemouton lemouton 5 juin 2010 17:51

      Haa.. j’oubliais !!
       encore un +1 pour votre deuxième écrit.. smiley


    • Yohan Yohan 5 juin 2010 18:52

      Exact il y a les fonctionnaires bien lotis et les autres en bas de catégorie C, on le sait. Sachez que ces inégalités sont encore plus creusées dans le privé. Il suffit de voir l’écart énorme entre un cadre sup 8000€ par mois et une employée de libre service 950€ 
      Mais tout de même, l’inégalité subsiste entre privé et public même chez les bas salaires, A salaire égal, la retraite d’une employée administrative (Cat C) payée 1450 mois, leur retraite sera gross modo :
      fonctionnaire = 1155€ 
      privé = 950€
      et ne me parlez pas des primes qui ne sont pas comptées pour le premier, car il n’y pas de prime non plus pour une employée administrative du privé, en général
      Il faudra bien un jour aligner tout ce monde sur les mêmes droits mêmes devoirs, non ?, on


    • Croa Croa 5 juin 2010 23:30

      Précisons Foufouille  :

      - vieux inutiles du privé (dans la fonction publique même les jeunes sont une charge.)

      - exceptions à l’euthanasie les riches et les indispensables (par exemple fonctionnaire bien placé invité à pantoufler.

       smiley Tant qu’on y est ! smiley


    • 65beve 65beve 6 juin 2010 11:20

      @lemouton,

      Je me suis mal exprimé ;
      il s’agissait bien de l’auteur de l’article et non de votre amicale réponse.
      bonne journée

      bv


  • ber0464 5 juin 2010 17:43

    Une femme fonctionnaire avec 3 enfants et 15 ans de cotisations peut en effet partir à la retraite, mais certainement pas avec un taux plein (75% dans la fonction publique).
    Elle ne part qu’avec ce qu’elle a cotisé plus une majoration pour chaque enfants.

    Autre chose, pouvez vous donner plus de précisions sur « les trimestres gratuits » dans la fonction publique ?
    Mon père , a travaillé de 18 ans à 60 ans à la Poste (plutôt à l’époque aux PTT), et je viens de consulter son relevé détaillé de retraite, et il ne figure que 167 trimestres (42 ans * 4 - 1trimestre) de cotisations. Nulle part n’apparait de « trimestres gratuits ».
    Peut être parlez vous de « Hauts Fonctionnaires » ?


    • iris 7 juin 2010 09:54

      moi aussi mon père a travaillé au ptt-et il touche une petite retraite d’environ 1200 euros-avec tout ses trimestres-ma mère qui a travaillé bien+ que les trimestres requis -ellea commencé à travailler à 14ans-la majorité en tant qu’ouvrière dans le textile touche environ 800 euros par mois-et est pleine d’arthrose due à son travail...
      ce qui les sauve c’est qu’ils sont très débrouillards et n’ont pas des besoins fastueux en voyages et autres ....


  • tvargentine.com lerma 5 juin 2010 17:44

    Il est temps de faire la rupture et de faire la retraite unique pour tous en supprimant des avantages qui deviennent au fil du temps des privilèges dans une société qui l’appauvrie de ne pouvoir se développer sans prélever une partie de la richesse pour financer l’enrichissement d’une minorité

    Non,nous ne sommes pourtant pas sous Louis XVI  !!!!!

    Il est temps de supprimer les niches fiscales et de faire la retraite unique pour tous car c’est un esprit d’étique morale et de justice sociale

    http://www.tvargentine.com/page11.html
     


  • j-p. bédol 5 juin 2010 17:45

    Tout à fait d’accord.

    Les dès sont largement pipés. Les ministres qui en discutent sont soient des anciens fonctionnaires et anciens députés, soient des futurs hauts fonctionnaires ou des futurs députés. Les syndicats sont soient d’anciens fonctionnaires ou para-fonctionnaires. Et, de toute façon savent très bien que s’ils discutent en ce moment c’est grâce aux cotisations des fonctionnaires. Les deux parties sont largement de connivence. C’est le privé qui paiera. Je sais de quoi je parle comme ouvrier à la retraite, de misère. Idem si la ; gauche passe. Même encore pire puisque son électorat est fonctionnaire.


    • lemouton lemouton 5 juin 2010 17:56

      Mais ce n’est pas Dieu possible !!  smiley

      vous n’avez pas encore compris qu’il n’ y a pas
      Salarié du privé <—> Salarié d’état

      mais
      Salarié (tout court) <—> Capitaliste FINANCIER !! smiley (j’ai peut dit un gros mot là non smiley


    • Yohan Yohan 5 juin 2010 19:02

      @ mouton
      Vous voudriez peut-être que les salariés du privé vous donnent raison pour vous faire plaisir ?. Pour l’heure, le seul discours de la gauche consiste à dire : donnez les mêmes droits au privé. J’observe qu’ ils ne proposent de faire l’inverse et d’aligner leur retraite sur celle du privé smiley.
       J’y vois la preuve qu’ils reconnaissent qu’ils sont mieux lotis que les salarés du privé. Moi je veux bien aligner tout le monde sur le régime des fonctionnaires, mais qui va payer hein ! même les fonctionnaires savent que ce n’est pas possible.


    • Croa Croa 5 juin 2010 23:40

      à Yohan

      Ce qui « n’est pas possible » c’est de lire de telles conneries.

      Pose donc leur la question !


  • Le péripate Le péripate 5 juin 2010 18:07

    Ah les régimes de retraites à la française, avec leurs niches, leurs particularismes et, disons le, leurs privilèges. Je me demande comment les socialistes de gauche comme de droite, normalement épris d’égalité, peuvent accepter cette chose, je ne vois que l’hypocrisie et la défense de leurs propres intérêts.

    Comme c’est un sujet dont on n’a pas fini de parler, voici pour moi les grandes lignes de deux réformes dignes de ce nom, c’est à dire pérennes.

    Une réforme libérale et sociale :
    Salaire complet rendu au salarié.
    Liberté d’assurance avec une obligation légale d’une assurance minimum, sur le modèle de l’assurance automobile.
    Un revenu universel (un impôt négatif) pour tous.

    Une réforme socialiste égalitaire :
    Salaire complet rendu au salarié.
    Impôt à taux unique sur tous les revenus, et prestations servies en fonction des recettes et pas au-delà. Une caisse comme la Prefon pourrait gérer les éventuels excédents de l’impôt sur le marché (ce qu’elle fait déjà, avec un certain succès). C’est presque le statut du fonctionnaire pour tout le monde.

    Ma préférence va à la première réforme. Mais la deuxième est sans doute plus réaliste en France. Et c’est bien un nivellement, mais par le haut.... smiley

    Mais bien sur, ce ne sera ni l’une, ni l’autre.


    • foufouille foufouille 5 juin 2010 21:47

      « Liberté d’assurance avec une obligation légale d’une assurance minimum, sur le modèle de l’assurance automobile. »

      lisible avec une loupe ?


  • sisyphe sisyphe 5 juin 2010 18:18

    Retraite, Le débat semble caché en devrait être un préalable avant toute réforme ! Les différences entre fonctionnaires et salariés du privé. A l’évidence, les salariés du privé sont mal lotis !


    Bon constat ! 

    Une seule solution ; aligner les retraites du privé sur celles du public ! 

    En prenant sur les bénéfices des sociétés, et, surtout, sur ceux de la spéculation et des banques, ça doit pouvoir se faire sans problème...

    Pas vrai ? 

     smiley 


    • sisyphe sisyphe 5 juin 2010 18:24

      ...et, en passant MERCI A TOUS LES FONCTIONNAIRES, qui se dévouent pour le bien public. 

      Merci à tous les personnels hospitaliers, merci aux postiers, aux pompiers, aux administrations (bon ; c’est vrai : ça doit être largement amélioré), merci aux agents de la SNCF, aux profs, instits, surveillants, à la sécu, aux allocations familiales, aux agents des douanes, aux gendarmes, aux policiers (quand ils ne commettent pas de bavures, ne font pas d’ostracisme, et s’occupent de la sécurité publique) ; merci aux fonctionnaires des collectivités locales, des mairies, des préfectures, des Palais de Justice ; merci à tous ceux qui permettent encore que la terre ne soit pas totalement privatisée... et payante (beaucoup plus cher quand c’est privé, comme tous les exemples le montrent..). 

       smiley 


    • Le péripate Le péripate 5 juin 2010 18:50

      Et merci au boulanger qui fait le bon pain, au vigneron qui fait le bon vin et au maçon qui fait les bonnes maisons.

      Eux sans qui il n’y aurait pas un euro pour payer le premier fonctionnaire.


    • lemouton lemouton 5 juin 2010 19:19

      Donc si je comprends bien, ce que je lis juste au dessus, le fonctionnaire type
      - ne mange pas de pain,
      - ne boit pas de vin,
      - vit dans un carton, voir même une tente Quechua, et
      - n’utilise son argent que pour payer d’autre fonctionnaire..

      heuu j’ai pas tout compris non ?? smiley


    • sisyphe sisyphe 5 juin 2010 19:22

      Oui, certes ; mais la différence c’est que tous ceux là travaillent A LEUR COMPTE. 

      Alors, s’ils font de bons produits, il est tout à fait normal qu’ils en vivent ; mais ça ne participe en rien du BIEN PUBLIC ; il faut payer pour les acheter, leurs produits ; et ceux qui n’en ont pas les moyens, ben.... ils n’en ont pas.... 

      C’est toute la différence entre un service public et un service privé...

      Elémentaire, mon cher péripate.. 

       smiley 


    • Le péripate Le péripate 5 juin 2010 19:22

      Pas tout compris, en effet.

      La richesse est ce qui est produit, et non ce qui est consommé ou détruit.


    • Michel DROUET Michel DROUET 5 juin 2010 19:24

      « aligner les retraites du privé sur celles du public » : j’allais le dire


    • Le péripate Le péripate 5 juin 2010 19:27

      Tu as raison : ils en vivent parce que leurs productions sont appréciées et recherchées. C’est en effet une différence avec la « production étatique ». Même si on n’en veut pas, même si le service est mauvais, on paye quand même. Merci de l’avoir rappelé.


    • sisyphe sisyphe 5 juin 2010 19:29

      ... et merci aussi aux centaines de milliers de BENEVOLES, qui travaillent pour toutes les associations d’aide ; les Restos du Coeur, les soupes populaires, les Secours Catholique, les pompiers bénévoles, et tous les autres, qui prouvent, chaque jour, qu’il n’y a pas que le profit qui guide le monde, et font perdurer un peu d’humanité, en compensation des tâches non assumées par des états en proie aux systèmes mafieux.....


    • Yohan Yohan 5 juin 2010 19:34

      merci aux bénévoles, aux personnes qui s’engagent, qui gagnent honnêtement leur vie et qui aident ceux qui ne la gagnent pas et merde à ceux qui ne la gagnent pas honnêtement


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 5 juin 2010 19:35

      En effet, Sysy, les bénévoles que tu cites ne sont pas fonctionnaires.
      Et nombre d’organisations, dont les Restos du Cœur, émanent de fonds privés...


    • sisyphe sisyphe 5 juin 2010 19:36

      Mon pauvre péripate ; mais si tu n’en veux pas, personne ne te force à profiter des services publics ; soigne toi tout seul, va porter tes lettres à leurs destinataires, achète toi un flingue pour té défendre, fais toi-même l’éducation à tes enfants, prends le vélo au lieu du train, étiens les incendies, construis les routes que tu utiliseras ; bref ; vis en autarcie ; et personne ne te ponctionnera quoi que ce soit.. smiley 

      Encore faut-il avoir les c.... de le faire, et ne pas profiter de tous les services publics, pour venir après jouer les pleureuses........ et les chantres de la privatisation.... 

      Et, surtout, ne pas continuer à entretenir la confusion autour de la liberté ; qui n’existe que si tu en as LES MOYENS ; donc, pas pour tout le monde, dans ton monde privatisé...

      Tu veux être libre ? 

      Libère ton corps ! 

       smiley smiley 



    • sisyphe sisyphe 5 juin 2010 19:48

      @ CD ; c’est bien ce que j’ai dit, si tu lis mon post....

      Les « fonds privés », pour 90%, ce sont des dons des personnes les moins aisées ; c’est à dire des citoyens... 

      Il y a , certes, quelques philantropes, qui font des dons (comme Bill Gates, par exemple, et d’autres), mais c’est une toute petite minorité ; la plupart des revenus viennent de la solidarité entre les citoyens.

      Alors, parler de « fonds privés », c’est peut-être semer la confusion, non ? 


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 5 juin 2010 19:50

      J’ai vivement apprécié tes excuses l’autre soir, Sysy.
      Mais tu as reporté tes mauvais penchants sur Pigripi, femme de gauche, athée, libre, comme toi, qui plus est.
      Dommage.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 5 juin 2010 19:54

      Chacun est libre de verser des fonds où il le souhaite, Sysy.
      Je connais une dame âgée très fortunée qui subventionne au moins vingt associations humanitaires, éducatives, sociales, par conviction religieuse (catholique).
      Je connais aussi des gens modestes qui versent à des causes qu’ils estiment justes.

      Où est le problème ?
      A une époque florissante, quand je travaillais beaucoup, je cotisais aussi à deux associations. Je l’ai fait jusqu’à ce que mes ressources ne me permettent plus que de regretter de continuer à payer des impôts, même moindres, pour des choix budgétaires qui ne correspondent pas à mon idée de la solidarité.
      Comme financer le polygame nantais ou les mosquées, par exemple, ou encore des syndicalistes qui ont peur de se mouiller.


    • sisyphe sisyphe 5 juin 2010 20:47

      Oui, moi aussi, j’ai cotisé, mensuellement, pendant des années, à Sidaction, et j’ai fait quelques saisons comme bénévole aux restos du coeur, où je me suis rendu compte que les bénévoles étaient, pour la plupart, des gens de modeste condition...

      Tout acte de solidarité est, évidemment, le bienvenu, surtout dans ces temps de paupérisation croissante.. 

      Mais, comme je le disais plus haut, ce serait à l’état d’assurer ces fonctions de secours aux plus démunis, si les politiques menées l’étaient en faveur des citoyens, et non des mafias de toutes sortes.. 

      Toujours est-il que les fonctionnaires remplissent les rôles du service public ; indispensables au fonctionnement d’une société. 

      La solidarité ne viendra jamais du privé, où c’est (à part quelques exceptions, comme noté) la loi de la jungle et du chacun-sa-gueule qui prévaut. 

      p.s. : pour pigripi, je ne fais que répondre à ses posts, sur le plan des idées et des concepts. Je le fais, parfois, c’est vrai, de façon un peu .... emportée... mais sans animosité personnelle, non plus... Je ne suis pas quelqu’un de méprisant ; au contraire, le mépris, le manque de compassion, me mettent souvent hors de moi.. Mais c’est vrai que je l’exprime de façon souvent virulente... Je suis un méditerranéen, on ne se refait pas... 


    • Le péripate Le péripate 5 juin 2010 20:54

      Quelle « paupérisation » croissante ?

      Encore un mensonge.

      Gapminder.


    • Le péripate Le péripate 5 juin 2010 21:02

      Oui, je sais, c’est contrariant. smiley


    • sisyphe sisyphe 5 juin 2010 21:49

      Gapminder.


      Lien totalement bidon, parce qu’abstrait et globalisant. 

      Ne tenant absolument pas compte des écarts entre les revenus, mais d’une moyenne globale, ce qui ne représente rien de concret. 

      Ne tenant pas compte, non plus, des dettes, de l’endettement, des tendances lourdes à long terme) sur l’écart des salaires. 

      Bref, un bon truc de libéral ; qui ne voit les individus que sous forme de moyenne ; ce qui, concrètement, ne veut rien dire. 


    • foufouille foufouille 5 juin 2010 21:50

      « Et merci au boulanger qui fait le bon pain chimique avec pate congele, au vigneron qui fait le bon vin sous de cubi et au maçon qui fait les bonnes maisons jetable. »


    • Le péripate Le péripate 5 juin 2010 21:57

      On apprend à lire avec un maître. Avec quelqu’un, pas à un endroit, pas .

      C’est benêt de ne pas savoir ça.


    • Le péripate Le péripate 5 juin 2010 22:00

      Mais oui. Des moyennes. Tu as tort et tu le sais. Paupérisation croissante mon cul. smiley


    • Croa Croa 5 juin 2010 23:52

      Dépéchez vous en effet de remercier les bénévoles !

       smiley ce sont surtout des retraités smiley

      Autant dire une race en voie de disparition smiley


    • viviane 27 septembre 2010 10:46

      Juste quelques chiffres qui parlent d’eux-même :

      En 2008 :
      1689 euros brut est le montant moyen des pensions de retraite dans le secteur public
      1065 euros brut est le montant moyen des pensions de retraite dans le secteur privé
      et à 671 eurospour les non salariés...

  • rocla (haddock) rocla (haddock) 5 juin 2010 19:02

    J’ vous en prie , tout le plaisir était pour moi ..... smiley


  • lemouton lemouton 5 juin 2010 19:09

    à sisyphe

    +1
     "En prenant sur les bénéfices des sociétés, et, surtout, sur ceux de la spéculation et des banques, ça doit pouvoir se faire sans problème..."

    un certain anarchiste bolchevique, Philippe Seguin, le disait déjà il y a deux ou trois ans .. smiley


  • Yohan Yohan 5 juin 2010 19:15

    ....et la Calédonie qui offre l’asile... à nos pov’ surpensionnés de la fonction publique « scandaleusement exilés » dans les TOM par Rocard . smiley
    A ce titre, je serai curieux de savoir de qu’est devenu le projet de Sarko visant la suppression du supplément de pension (75% de retraite en plus) accordé aux fonctionnaires qui prennent leur retraite dans les territoires d’Outre-mer, dit « la retraite canotier »
    Si quelqu’un est au courant ? je suis preneur de l’info


  • Yohan Yohan 5 juin 2010 19:29

    De toute façon ce ne sont pas les travailleurs qu’il faut opposer, l’ouvrier fait son boulot, l’aide soignante tout comme et chacun cherche à bien le faire, car tirer au flan au boulot, c’est pire que tout, c’est le début le l’ennui, du néant. Non le problème, ce sont les systèmes, les lois, les arrangements sur le dos de l’équité, de l’égalité....


    • Nicolas 5 juin 2010 20:35

      Merci Yohan, je travaille pour le compte de l’Etat en ce moment et c’est une chose qui fait plaisir à entendre. C’est une forme de compréhension que j’aimerais voir plus souvent partagée.


  • Yohan Yohan 5 juin 2010 22:17

    Je ne sais pas si on parviendra un jour à s’attaquer à la fameuse échelle des salaires, car le gros problème reste les scandaleux écarts de salaires entre les travailleurs. Songez qu’il y a des mecs qui font en un mois plus que le total d’une vie de labeur d’un ouvrier du bitume, qui lui n’aura pas le temps de jouir de sa retraite. Salaires indécents, retraites chapeau, niches fiscales, profits de bourse, voilà le problème. La valeur travail est en regression, c’est inquiétant pour l’avenir


  • loco 6 juin 2010 01:42

    Certains font le métier de leur père, ou celui que préparaient leurs études. D’autres, souvent munis d’une qualification devenue inutile (filières bouchées) sont amenés à choisir un métier en fonction de leurs goûts d’une part, de la rémunération, d’autre part.
    Et, là, on compare salaire, carrière, respect du salarié, conditions de travail, et aussi... conditions de retraite. Ce qui, parfois, pèse dans la balance, compensant une carrière escargot, des sujétions lourdes ou un salaire modeste. J’ai connu des recrutements où, sur une cinquantaine de postulants, dont nous avions un besoin urgent, la moitié se sauvaient dès qu’ils avaient connaissance des sujétions. En clair, si les compensations (que vous nommez « avantages ») offertes par certains emplois disparaissent, ou bien vous irez faire vous même les boulots en question, ou bien vous serez amenés à les payer bien mieux. Ce n’est pas mon cas, mais qui donc irait moisir dans la fonction publique sans contreparties ???


  • elec 42 elec 42 6 juin 2010 09:45

    dire la véritée,ça à l’air de déranger certaines personnes !!!


  • Michel DROUET Michel DROUET 6 juin 2010 12:36


    Il y a 40 ans lorsque j’ai commencé à travailler dans la fonction publique, je gagnait environ 25 % de moins que dans le privé à qualification égale.
    C’était la période des 30 glorieuses et l’on valorisait plus le privé que le public.
    Avec les crises successives, les choses se sont inversées et c’est les salariés du privé qui s’en prennent plein la figure.
    On a donc, rogné sur les salaires et les retraites du privé au nom de la compétitivité (et aussi au nom des profits).
    On cherche désormais à « aligner » (mot à double sens) les fonctionnaires sur le privé en attendant une prochaine attaque sur les « derniers avantages » du privé qui servira de base à une nouvelle régression de ceux des salariés du public. Et ainsi de suite, jusqu’à la disparition des systèmes de retraite par répartition.
    L’histoire est un éternel recommencement, mais toujours dans le même sens et tout le monde n’est pas concerné.
    L’opposition privé/public est totalement artificielle. Elle n’est là que pour contenir le débat entre les salariés quel que soit leur statut, en évitant de mettre sur la table les sujets qui fâchent : le bouclier fiscal, la financiarisation de l’économie, les retraites chapeau, les niches fiscales, la baisse de la TVA dans la restauration, la défiscalisation des heures sup. etc, etc...


  • bo bo 6 juin 2010 12:49

    En conclusion de toutes ces interventions..... que je viens de lire .... je vois que le mot EGALITE est le plus galvaudé..... et que chacun interprète EGALITE à sa façon.
     smiley


    • phiconvers phiconvers 7 juin 2010 03:07

      Petite différence : les fonctionnaires passent un concours,de plus en plus difficile, pour intégrer la fonction publique. Le supprimer démolit toute idée de promotion sociale et de méritocratie. Et supprimer la garantie de l’emploi fragilise terriblement l’indépendance des fonctionnaires.

      Franchement, non merci...


  • Captain Zeupa 6 juin 2010 17:00

    Merci Barbapapa pour cet article. Il est nécessaire d’informer les citoyens.

    Je réclame aussi l’équité au plus vite. Et ceci est à faire avant d’augmenter l’âge de la retraite ! smiley


  • lemouton lemouton 6 juin 2010 18:02

    Il le dit tellement mieux que ce que je pourrais l’écrire...

    http://www.dailymotion.com/video/xcxf9z_jean-luc-melenchon-invite-de-rtl-13_news

    et c’est vrai qu’il y en a marre de ces inégalités... smiley
    Il faut que
    les retraites salariés PRIVES soient REALIGNEES sur le régime retraite de la FONCTION PUBLIQUE !!! smiley

    Non mais !!! smiley


  • phiconvers phiconvers 7 juin 2010 03:03

    j’ai du mal à admettre que le sujet puisse être abordé sans que l’on rappelle au préalable que la retraite des fonctionnaires ne prend pas en compte les primes (qui représentent une part croissante de la rémunération totale). Si l’Etat les intège au calcul, ok pour un alignement. Et s’il ne le fait pas, croyez-moi, c’est qu’il n’y trouve pas son compte...


  • iris 7 juin 2010 10:02

    tous fonctionnaires -lire la grande relève-mais pas comme des régime communistes qui ont ou existent.


  • PtitLudo PtitLudo 7 juin 2010 10:49

    Et si nos dirigeants s’occupaient plutôt de recréer un tissu industriel pour procurer des emplois aux millions de chômeurs et donc par la même occasion permettre un accroissement des recettes.

    Mais la vieille recette est encore appliquée, on préfère s’attaquer aux conséquences qu’aux causes et pour faire diversion et ne pas aborder les vrais problèmes, on monte les gens les uns contre les autres.


    • JJ il muratore JJ il muratore 7 juin 2010 20:19

      PtitLudo : « recréer un tissus industriel » dites-vous ? pour « procurer des millions d’emplois » soit ces millions d’emplois industriels fabriqueraient des produits hors de prix en concurrence avec l’Inde ou la Chine, soit ce serait des produits hautement technologiques type EADS. Mais la France a pris depuis 25 ans énormément de retard dans ces domaines, en particulier à cause de son système de recherche (CNRS et Cie) qui répugne à travailler pour l’industrie (pouah c’est trop vulgaire !) et de sa politique anti PME, au contraire de l’Allemagne qui elle a su préserver un tissus industriel avec de très nombreuses pme.
      Hélas pour maintenir notre « protection sociale » nous ne travaillons plus assez.


  • _Ulysse_ _Ulysse_ 7 juin 2010 11:20

    Effectivement en France on est un peu envahi par les corporatismes. Que ce soit les régimes spéciaux ou les différents corporatismes publics.
    Ce qu’il faut voir c’est qu’il n’y a pas qu’une inégalité public/privé et Régime spéciaux/Privé mais aussi des inégalités fortes à l’intérieur même de la fonction publique entre les différentes corporations.

    Le pb des retraites est assez simple : on prélève une partie de la richesse produite pour la donner aux gens qui ne sont plus en activité. Le pb est de savoir combien on donne et donc combien on prélève et à qui on donne et comment on prélève.

    Aujourd’hui on ne prélève quasi-exclusivement sur les salaires ce qui est probablement une erreur sur le plan fiscal. Évidemment, l’égalité de traitement entre les personnes devrait être de rigueure.

    @Michel DROUET :

    C’est pas tous les jours qu’un fonctionnaire soit franc sur ses avantages.

    Je connais pas mal de fonctionnaires y compris dans ma famille et c’est impossible de leur faire dire la vérité. D’ailleurs il n’est pas toujours aisé de connaître le salaire d’un poste en particulier dans le public et pour ce qui est des primes et des avantages particuliers du statut c’est globalement impossible. La donnée la plus fiable que j’ai pu trouver c’est l’INSEE qui la donne sur la moyenne des primes selon les branches. Tout confondu le revenu des fonctionnaires est consituté de 70% de salaire et de 30% de primes. Ce qui veut dire que pour 1500 euros net il y a en moyenne 642 euros de prime soit 2142 au total. Après c’est une moyenne cela varie d’un secteur à l’autre.
    Autre exemple : je n’ai jamais réussi à faire comprendre à un fonctionnaire que les échellons correspondent à des augmentations de salaire. Pour ceux que je connais l’augmentation ne correspond qu’à la revalorisation annuelle, les échellons « c’est autre chose » qu’ils disent sans plus de précision smiley .

    Autre ex, mon frère est interne en médecine on a esseyé de savoir combien il toucherais comme interne de première année (ne serais-ce que pour pouvoir s’organiser savoir quel loyer il pourrait payer par ex, ca peut toujours servir smiley), réponse : impossible à savoir les chiffres trouvés variant de 1000 euros à 3500 euros. On a du attendre la première fiche de paie pour le savoir, un comble ! Finalement c’est 1500 euros net et 115 ou 120 euros net de prime brute par garde (12 heures).

    MAIS ne pas oublier que nos principaux pbs économiques de viennent pas des retraites.
    Quand on verse un salaire ou une retraite à un fonctionnaire celui-ci dépense l’essentiel de l’argent qui circule dans l’économie. Donner moins aux fonctionnaires en prélevant tout autant ne fera que réduire la consommation et les recettes fiscales par contre-coup.

    Si une plus grande égalité de traitement entre public/régimes spéciaux et régime général est bien sur souhaitable, il ne faut pas que cette cause ne soit qu’un moyen de monter les gens les uns contre les autres oubliant par là même les problèmes les plus graves et les plus urgents.


    • JJ il muratore JJ il muratore 7 juin 2010 12:15

      Effectivement « la culture du silence » est très forte ds la Fonction Publique. Pourquoi ? Alors que tout citoyen peut connaître précisément les bases du calcul des retraites ds le privé il en est tout autrement pour la FP. Et cela ne sert pas le corps des petits fonctionnaires. Si la garantie de l’emploi pour le fonctionnaire, n’est pas un privilège mais bien une condition pour ne pas dépendre du Politique, son revers pour autant ne peut être caché : quel est ce revers ? la possibilité de tirer au flanc. Ils ne sont pas majoritaires les fonctionnaires qui tirent au flanc, mais ils sont assez nombreux pour que chaque citoyen dans ses relations avec les différentes fonctions publiques ait pu en être le témoin. La raison est bien connue : entre la période historique où une avancée est faite et l’institution ad hoc mise en place (ex la Sécu, la Fonction Publique, l’Education Nationale etc) et l’actualité 50 ou 100 années après, les mentalités, les systèmes de valeur ont changé, et les calculs fondés sur l’Ego se sont développés. (Il en est ainsi de l’homme) Faut-il évoquer le sinistre trajet historique parcouru des Débuts au Présent, que ce soit celui des Eglises ou des révolutions ?
      Quels points communs entre le Hussard de la République des débuts et le Professeur des Ecoles d’aujourd’hui ?

      De temps en temps les Institutions doivent faire le ménage...sans quoi, ce qui était effectivement Progrés à telle époque, devient au fil du temps qui dégrade tout (où l’homme tel qu’il est dégrade tout) devient au pire réactionnaire au mieux conservatisme.
      L’opacité réelle des systèmes est comme un indicateur, un aveu, de l’inégalité. Ou alors mettons tout sur la table. Chiche ?


  • Eusèbe 8 juin 2010 00:10

    Il faudrait arrêter de parler d’« article agovarox », mais plutôt parler de « tribune ».
    Il n y a pas de déficit des systèmes de retraites, mais plutôt un transfert de financement vers le capital.
    La logique politique depuis 25 ans est de favoriser les rentiers. Compression des salaires, niches fiscales, baisse des impôts, baisse des taxes sur l’héritage....
    La pression est maintenue via l’argument bidon de la dette publique (que l’auteur reprend à son compte sans très bien comprendre de quoi il parle) et la culpabilisation des classes moyennes (la « dette laissée à nos enfants », n’importequoi, la dette est un moyen de transférer l’impôts des classes moyennes vers les rentiers, elle n’est pas « léguée à nos enfants ».).

    Ensuite, la part des fonctionnaires a diminué de 20% dans le budget de l’état en 20 ans alors que tout le monde croit que cette part a augmenté grâce à la propagande. Bon sang, coupez tf1 !

    Le service de la dette est devenu le 2 ème budget de l’état, et il sert à payer des intérêts à des gens qui font rien : les rentiers. J’imagine que cela convient mieux à l’auteur !
    Réduisez à zéro la retraite des fonctionnaires et ca ne changera pas le problèmes de la dette. ON s’attaquera alors à la sécu universelle, aux écoles publiques, aux hopitaux...
     
    Il est bien là le fond du problème, politique, et pas dans le choix de 37,40 ou 45 ans...

     
    L’auteur ferait bien aussi de revoir sa copie. Mettre en avant des statuts marginaux de la fonction publique pour essayer de décrédibiliser l’ensemble c’est très sarkozyste comme technique. La technique même a été utilisée avec les chômeurs, les malades, etc.

    Comme si margerie ou messier étaient typiques des cadres du privé. N’importequoi.

    Une bonne partie du texte est carrément fausse avec les retraites à taux plein après 15 ans de service, j’en passe d’autres, et des meilleurs, certains ont déjà critiqué !
     Du grand n’importequoi !
    Concernant les taux de cotisations des cadres privés/public, allez lire le rapport du COR sur le sujet, vous allez être surpris aussi.

    Quant aux commentaires : « c’est le boulanger ou le maçon qui payent les fonctionnaires », mais stop bon sang, on se croirait dans la cour du collège !
    Vous pensez que lorsque l’eau ou les autoroutes ont été privatisées, le salarié du privé y a gagné quelquechose ? C’est tout l’inverse : il paye plus cher maintenant ! A moins bien sûr, que vous ne puissiez vous passer d’eau, de route ou d’éducation ! Le boulanger ou le maçon payent pour ces services. Point.

    Méditez ça et allez, bon vent !


  • Thérèse Leduc 1er août 2010 20:01

    C’est drôle on critique les fonctionnaires mais on voudrait bien être à leur place...


    Fallait réussir les concours les gars !

    Merci à tous ceux qui font fonctionner le service public, et gardez vos privilèges vous les méritez.

    Les gars du privé vous critiquent car ils n’ont pas le courage de faire grève.



  • rocla (haddock) rocla (haddock) 1er août 2010 20:11

    Réussir un concours de circonstance c ’est comme de se demander pourquoi donc  ?


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