lundi 18 décembre 2006 - par Jérôme Vignat

Lettre ouverte aux journalistes à propos du réchauffement climatique

L’action politique ne précède pas mais suit l’opinion publique : il est dès lors essentiel que les citoyens soient correctement informés sur les véritables enjeux du réchauffement climatique. Cette lettre s’adresse aux journalistes, mais à notre échelle, ne sommes-nous pas tous un peu des journalistes ?

Mesdames, Messieurs les journalistes,

Permettez-moi de vous exposer les raisons pour lesquelles ma personne, en tant que père d’une famille vivant aujourd’hui en France, et la vôtre, en tant que professionnel de l’information (l’un n’empêchant pas l’autre, vous avez peut-être également eu le bonheur de mettre d’adorables visages sur le terme générations futures), sommes chaque jour complices d’un crime contre l’humanité (et contre la biodiversité du règne vivant dans son ensemble), par le biais de la mise en place d’une véritable « bombe à retardement ».

Le « réchauffement climatique » désigne l’augmentation de la température moyenne de l’atmosphère et des océans à l’échelle de la planète. Il est désormais unanimement reconnu par la communauté scientifique que ce dérèglement est principalement le fait des activités humaines, par le renforcement de l’effet de serre dû aux rejets dans l’atmosphère de gaz dits à effet de serre. Outre une concentration de dioxyde de carbone jamais aussi élevée depuis plus de 400 000 ans, la caractéristique majeure de ce phénomène réside dans la brutalité à laquelle ce changement de température intervient, ce qui constitue du jamais vu à l’échelle des temps géologiques.

Alors que chaque année bat de nouveaux records de chaleur, que les deux dernières décennies sont les plus chaudes depuis la fin de la dernière période glaciaire il y a 12 000 ans, voici une liste non exhaustive des conséquences de l’élévation de la température mondiale prévue par les modèles climatiques :

- Augmentation du niveau des mers et des océans (dilatation des eaux, fonte des glaciers et des calottes polaires)

- Recrudescence des phénomènes météorologiques extrêmes (ouragans, canicules)

- Modification des régimes de pluviométrie (inondations, sécheresses)

- Raréfaction des ressources en eau, diminution du couvert neigeux

- Appauvrissement des sols

- Perte de biodiversité (extinction probable d’une espèce vivante sur trois d’ici 2050)

- Propagation favorisée des maladies à vecteur (augmentation de l’aire de répartition et de la vitesse de maturation du paludisme, mutation favorisée des agents pathogènes)

- Forte augmentation des flux migratoires (prévision de plusieurs centaines de millions de réfugiés climatiques d’ici 2050)

Finalement, trois conséquences majeures se dessinent :

- Famines : si aujourd’hui il n’y a pratiquement aucune famine sur la planète qui ne soit la conséquence d’une guerre ou d’une oppression politique, les famines prévues dans le contexte du réchauffement climatique seront directement une conséquence de la chute des rendements agricoles.

- Pandémies : l’augmentation du potentiel endémique des maladies à vecteur (cas du paludisme, qui fait déjà aujourd’hui entre 1,5 et 2,7 millions de morts chaque année et contre lequel il n’existe aucun vaccin, mais également de la dengue, de la fièvre jaune...), et l’exposition, du fait de la migration des agents pathogènes en dehors des zones tropicales, de populations nouvellement concernées (donc n’ayant pas eu l’occasion de s’immuniser partiellement) préfigurent une augmentation majeure du nombres de victimes des maladies à vecteur à travers le monde

- Risques aggravés de conflits armés majeurs : dans un contexte planétaire où la démographie va passer de 6 à 9 ou 10 milliards d’individus et dans lequel les sources d’énergies fossiles (sur lesquelles 80% de notre consommation d’énergie repose) vont disparaître, les tensions conflictuelles seront par la force des choses augmentées : si le monde n’a pas connu de conflits majeurs depuis plus de soixante ans, c’est grâce à l’abondance de l’énergie qui a, jusqu’à présent, comblé les besoins vitaux de la majeure partie des habitants de la planète1.

Outre l’ampleur des conséquences possibles, trois caractéristiques fondamentales font du réchauffement climatique un défi sans précédent dans l’histoire de l’humanité, le phénomène étant :

- global : chaque individu de la planète est concerné et peu importe que les émissions de gaz à effet de serre proviennent de Paris, Calcutta, Santiago ou Yaoundé

- irréversible : aucun de nous ou de nos enfants et petits-enfants ne verra le retour à une situation normale (i.e. exempte de toute perturbation anthropique du climat)

- différé : l’inertie du système climatique, c’est-à-dire le temps nécessaire au climat pour s’équilibrer en réaction aux perturbations en présence, est de l’ordre du siècle ; c’est en moyenne le décalage entre le moment où nous montons le thermostat (i.e. CO2 que nous émettons dans l’atmosphère, dont la durée de résidence est en moyenne de cent ans et qui s’accumulera irrémédiablement pendant cette même période) et l’augmentation de température qui en résulte (i.e. conséquences du réchauffement climatique).

Cela signifie que les premiers effets du réchauffement observés aujourd’hui résultent des émissions de nos arrière-grands-parents et que les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre fixés par la communauté internationale sont définis afin de ralentir l’augmentation de la concentration de ces mêmes gaz dans l’atmosphère et de contenir l’augmentation de température qui en découle, c’est-à-dire, au mieux, de cesser d’aggraver le dérèglement du climat. C’est la raison pour laquelle attendre avant de réagir que de sérieux problèmes ne se manifestent rend la partie perdue d’avance.

D’aucuns diront qu’écrire ces quelques paragraphes est faire du catastrophisme. Ce ne sont malheureusement que quelques conclusions du GIEC2, c’est-à-dire des faits avérés et des prévisions reconnues de manière consensuelle par la communauté scientifique. Il existe cependant des faits ponctuellement observés et un peu moins documentés dans la littérature scientifique, mais qui représentent une menace d’emballement de la machinerie climatique. De la même manière que la diminution de l’albédo des calottes polaires accélère le réchauffement climatique (plus la glace fond, moins il y a de surface blanche réfléchissant la lumière et la chaleur, plus il fait chaud) :

- la diminution de l’absorption du CO2 par le couvert végétal3

- le dégagement de méthane par le pergélisol4

risquent de mettre en route une machine infernale, qui induirait des hausses de températures dont le maximum est à ce jour inconnu, sur laquelle notre pouvoir d’action serait quasiment nul, et qui pour le coup nous mènerait tout droit à une catastrophe.

Nous devons donc éviter le non-maîtrisable et maîtriser l’inévitable. Une fois le problème posé, et après avoir souligné que notre comportement de consommateur de masse à l’occidentale est à la racine du mal, que si les discours évoluent ils ne sont malheureusement pas suivis d’actes à la hauteur des enjeux, que la réduction volontaire prônée par ces mêmes discours est insuffisante car peu de personnes sont prêtes à faire un geste si celui-ci ne s’inscrit pas dans un contexte de volonté collective, que la nécessaire révolution des mentalités n’est manifestement pas encore en marche, qu’il faut arrêter d’espérer plus que ce que la technologie ne pourra nous apporter dans les délais impartis (la technologie seule ne peut rien, la baisse de la consommation par unité de production n’engendre qu’une multiplicité des usages qui prolonge la tendance à la hausse de la consommation globale d’énergie)... il est alors important de comprendre que nous vivons dans l’illusion d’une énergie inépuisable et bon marché. Il faut se faire à l’idée que l’énergie doit et va coûter de plus en plus cher.

Or, dans un monde fini, la question n’est pas de savoir si la consommation de ressources non renouvelables a une fin, mais elle est de savoir quand et comment. Soit nous organisons le plus intelligemment possible une forme de décroissance matérielle maintenant, ce qui ne sera pas nécessairement dramatique pour notre joie de vivre, et pourrait au contraire constituer un projet de société comme un autre5, soit nous attendons que cette inévitable décroissance se répartisse d’elle-même, nécessairement dans de moins bonnes conditions, très inégalitaires, et avec le risque d’un chaos social avec au bout du compte que des perdants.

Une solution réaliste, efficace et simple à mettre en œuvre existe pour prendre les choses en main en matière de lutte contre le changement climatique : elle s’appuie sur la fiscalité de l’énergie6. Dès lors, pourquoi, alors que le sujet est si important, les politiques ne réagissent-ils pas à la hauteur de l’enjeu ?

- D’une part, il est faux de croire que les élus sont plus informés sur le sujet du réchauffement climatique que la majorité des gens. Leur mode d’information passe également par les journaux télévisés et la presse écrite.

- D’autre part, les élus ont certes de larges possibilités d’action mais uniquement à partir du moment où le souhait est partagé de réduire fortement nos émissions de gaz à effet de serre (autrement dit quand leurs mandats reposent sur la volonté du peuple éclairé). Leur marge de manœuvre se limite là. En démocratie, les élus ne peuvent pas nous imposer une sobriété dont nous ne voulons pas7. La démocratie n’est pas la voix de la sagesse mais celle de la majorité.

La responsabilité essentielle des journalistes dans l’affaire se pose là : informer les citoyens sur les véritables enjeux du changement climatique. Si j’ai pu me documenter sur le sujet en quelques semaines sur mon temps libre, les professionnels de l’information que vous êtes peuvent sans aucun doute atteindre bien plus rapidement et aisément cet objectif avec rigueur et objectivité.

Lorsque la pénurie des polymères dérivés du pétrole aura entraîné, entre autres, une incapacité de nos hôpitaux à faire face aux premières manifestations graves du réchauffement climatique, comment soutiendrons-nous le regard de nos petits-enfants qui nous demanderont : « Comment en sommes-nous arrivés là ? » Nous nous souviendrons alors qu’en ce début du XXIe siècle, la une de nos journaux se faisait par exemple sur les résultats du Grand prix de Formule 1 de Chine... ou que les informations relayées par les médias en matière de réchauffement climatique ne reflétaient pas le diagnostic consensuel de la communauté scientifique... et que nous étions tous complices de l’immobilisme fatalement destructeur dont notre société fait preuve de manière hypocrite et irresponsable.

Il peut sembler impossible qu’une société technologiquement avancée puisse choisir de s’autodétruire, c’est pourtant ce que nous sommes en train de faire. Homo Sapiens est apparu depuis plus d’un millier de générations et en trois ou quatre générations, on bouffe la baraque... Nous participons chaque jour à un gigantesque gaspillage, et nous léguons la facture et les ennuis à ceux qui suivent et qui n’ont même pas voix au chapitre aujourd’hui, sans même avoir profité de la « fête », c’est-à-dire nos propres enfants qui, si des bouleversements gravissimes surviennent, ne pourront qu’assister impuissants aux conséquences de nos actes actuels.

Merci de prendre rapidement en compte ces considérations dans vos propos ou dans votre ligne éditoriale, le temps presse  : en cinq minutes, ce qui est peu ou prou le temps nécessaire pour lire ce courrier, 218 797 tonnes de CO2 ont été émises dans le monde8. Une moitié de cette quantité sera absorbée par les océans et les écosystèmes terrestres, l’autre moitié va inexorablement s’accumuler dans l’atmosphère pendant environ un siècle, contribuant ainsi à l’augmentation de la température globale. Dans le même temps, 1263 naissances ont eu lieu pour 542 décès8, soit 721 locataires supplémentaires sur notre planète.

Jérôme Vignat

1 La fin des énergies fossiles est doublement problématique car la situation est telle que nous avons encore de quoi aggraver largement le dérèglement du climat, mais nous n’avons pas la garantie que nos capacités de réaction seront encore présentes lorsque les premiers effets sérieux du réchauffement se manifesteront.

2 Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, mis en place par le PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement) et l’OMM (Organisation météorologique mondiale) est composé de plusieurs milliers d’experts qui synthétisent un rapport complet tous les cinq ans environ, pour rendre compte de ce qui fait ou ne fait pas consensus au sein des communautés scientifique, technique et socio-économique, et sur la base duquel les protocoles internationaux sont mis en place (e.g. Kyoto). Ce sont des rapports assez difficiles à appréhender pour tout un chacun, mais des résumés sont faits à l’intention des décideurs : http://www.ipcc.ch/languageportal/frenchportal.htm

Du reste, cet autre site, réalisé par un panel de scientifiques indépendants et sur les bases des rapports du GIEC, présente une vulgarisation du sujet concise, fiable et encore plus accessible : http://www.greenfacts.org/fr/dossiers/changement-climatique/index.htm

3 Sous l’effet du stress thermique et du manque d’eau de la canicule de l’année 2003, la végétation en Europe a moins absorbé de CO2 que les sols n’en ont émis par décomposition de l’humus, transformant ainsi temporairement les écosystèmes terrestres en émetteurs nets de CO2, alors que d’habitude ils épongent une partie de nos émissions.

4 Le méthane est un gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le CO2 et est présent en quantité gigantesque sous le sol gelé des hautes latitudes canadiennes et russes qui se craquelle en de multiples endroits sous l’effet de l’augmentation de température.

5 Les émissions de gaz à effet de serre par habitant varie d’un facteur 3 entre la Suède et l’Australie... les Suédois ne sont pourtant pas des hommes de Cro Magnon et on peut se poser la question de savoir s’ils sont trois fois plus malheureux que les Australiens...

6 Le plein, s’il vous plaît, Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean, Editions du Seuil, février 2006.

7 Lors de l’élaboration de son « Plan Climat 2004 » la limitation de la vitesse sur autoroute à 120 km/h (la mesure la plus simple et immédiatement efficace pour réduire nos rejets de CO2) a été écartée pour cause d’impopularité.

8 « Population, Resources, Environment and Development : the 2005 Revision » United Nations : http://unstats.un.org/pop/dVariables/DRetrieval.aspx



99 réactions


  • Voltaire Voltaire 18 décembre 2006 11:07

    @l’auteur

    Faute de temps ici (j’essaierai d’y revenir plus tard), je ne peux commenter l’ensemble de l’article, qui, mis à part ses aspects engagés, apporte nombre d’informations pertinentes.

    Je souhaite cependant vous inciter, ainsi que les journalistes qui le lirait, à une caution légitime.

    Non, le monde scientifique n’est pas unanime sur l’impact éventuel de l’accroissement des gaz à effets de serre sur le climat. Il y ajuste unanimité pour dire que, oui, il y a un fort accroissement de ces gaz, et que oui, on sait qu’ils ont un effet sur le climat d’après les études paléoclimatiques. Mais l’amplitude est inconnue, et les phénomènes, qui s’imbriquent les uns dans les autres, incroyablemetn complexes.

    Je suis aussi bien moins pessimiste que vous sur l’impact d’un éventuel changement climatique, sauf effet extrêmement rapide (en quelques années, mais improbable), sur l’humanité. L’homme a prouvé son extraordinaire adaptabilité, et se retrouve sous tous les climats, sans exception...

    A mes yeux, le problème se situe donc en priorité pour les populations « à risque » du tiers monde, bien plus que pour les pays développés qui peuvent adapter leur mode de vie au climat.

    Quant à la biodiversité, c’est là aussi un problème complexe, mais l’éventuel changement de climat a un impact infiniment moindre que la destruction par l’homme de zones sensibles pour son utilisation, et par la pollution toujours plus importante de nos milieux.


    • jako (---.---.21.70) 18 décembre 2006 13:27

      c’est bon de rester optimiste, je vous envie


    • Citoyen ordinaire 18 décembre 2006 13:47

      Aux simples d’esprit le paradis de l’ignorance smiley


    • Xavier (---.---.148.35) 18 décembre 2006 19:55

      Voltaire a dit : Je suis aussi bien moins pessimiste que vous sur l’impact d’un éventuel changement climatique, sauf effet extrêmement rapide (en quelques années, mais improbable), sur l’humanité. L’homme a prouvé son extraordinaire adaptabilité, et se retrouve sous tous les climats, sans exception... Vous parlez de l’adaptabilité dont l’homme a fait preuve pour s’installer sous toutes les latitudes, mais j’ai l’impression que vous ne parlez pas de la même chose que l’auteur de l’article. Lui parle de la fin de nos civilisations modernes, tandis que vous semblez parler de l’extinction d’homo sapiens. En ce qui me concerne, je ne suis pas très emballé par un retour à l’age de pierre.

      Vous supposez improbable un changement climatique brutal (= en quelques années). De combien d’années parlez-vous ? 5 ans ? 10 ans ? 20 ans ? J’ai personnellement observé une évolution du climat (en sud-bretagne, en ce qui me concerne) ces 20 dernières années. Vous semblez également ignorer (volontairement ou pas) les changements brutaux qu’entrainerait l’arrêt du Gulf Stream, hypothèse tout à fait crédible du fait de la fonte des glaces. New York, qui se trouve au sud que Paris, est ralentie par d’abondantes chutes de neige tous les ans. Quelles conséquences (de ces changements) envisager à l’échelle planétaire ? La biodiversité joue aussi un role fondamental sur nos modes de vie. La presse belge évoquait récemment les risques que des pesticides trop puissant nous font courir via la destruction des populations d’abeilles.

      Je ne veux pas passer pour l’un de ces fanatiques écolos (que je ne suis pas). Mais je crains le retour de baton qu’on va se prendre après avoir trop longtemps scandé qu’on ne croyait pas aux bouleversements climatiques. Après toutes ces années de stoicisme, nos scientifiques ont réussi à établir un certain consensus qui confirme les pires craintes que nous avons depuis des décennies. Il est temps d’arrêter nos conneries.


    • Voltaire Voltaire 18 décembre 2006 23:25

      @Xavier

      Effectivement, un arrêt du Gulf stream, hypothèse envisageable, entrainerait une modification de climat en quelques dizaines d’années sans doute. Mais encore une fois, même si le coût serait évidemment très important, cela ne remmettrait pas en question notre société occidentale : un climat canadien ou suédois n’empêche pas ces pays d’avoir des niveaux de vie très élevés.

      Le coût économique serait bien sûr élevé, et demanderait une refonte rapide et radicale de notre système d’aide sociale etc..., mais pas vraiment plus que lorsque l’allemagne a dû faire face à la reconstruction de l’allemagne de l’Est.

      Je suis amusé, mais pas vraiment étonné, de voir que mon commentaire reçoive autant d’avis négatif (bien que comme d’habitude les gens ne jugent pas l’aspect constructif mais simplement s’ils sont d’accord ou pas avec le commentaire...). Ils ont sans doute hativement pensé que je niais le réchauffement climatique... Il n’en est rien, mais j’émets juste la nécessité de regarder avec prudence les interprétations sur le climat.

      Encore une fois, il y a bien consensus sur l’accroissement des gaz à effets de serre dans l’atmosphère en raison de l’activité humaine, et du risque d’impact sur le climat de cet accroisseùent. Ce que personne ne sait, d’où la diversité des modèles et prévisions (et non pas prédictions), c’est le résultat à moyen terme, car, sans entrer dans les détails, il existe énormément de facteurs à prendre en compte qui sont interconnectés.

      Faut-il pour autant ne rien faire ? Bien sûr que non ! Je ne suis pas un fan du principe de précaution que l’on nous sert à toutes les sauces, mais dans le cas qui nous concerne, nous sommes dans une situation gagnante-gagnante : que les activités humaines risquent de provoquer une catastrophe ou pas, réduire la pollution est de toute façon positif pour l’environnement, donc pas d’état d’âme à avoir ! Je mets cependant un bémol à celà : il est difficile de demander aux pays en voie de développement de faire les efforts que nous n’avns pas fait, et leur demander de réduire leur croissance... Il est essentiel que les pays de l’OCDE montrent l’exemple.

      Mais je persiste à penser que notre société est capable d’absorber un changement de climat sur 20-30 ans, même si les plus pauvres trinqueront, comme d’habitude. De même, la nature est capable de se régénérer si nous ne tardons pas trop à limiter les pollutions les plus sérieuses (même si cela prend quelques centaines d’années). L’histoire de notre planète nous démontre qu’elle a subit bien pire. Mais pour nos enfants et petits enfants, cela risque de ne pas être trop drôle, donc agissons, mais évitons le catastrophisme.


    • Surcouf (---.---.151.171) 19 décembre 2006 00:44

      Votaire, vous naquîtes en 1694. Exactement 100 ans plutard, j’emmenais un scientifique pour la première fois sur ma frégate. Nous voguions vers Bornéo. Comment pouviez-vous savoir qu’il n’était pas le seul à partir ? A vrai dire, il y en avait des centaines qui parcouraient le monde à bord des plus beaux bâtiments. Des générations entières de naturalistes, botanistes et biologistes se sont succédées.

      Voici ce qu’elles ont appris de leurs voyages.

      1. La biodiversité est le moteur de la santé planétaire. Elle perpétue la vitalité. La vie appelle la vie.

      2. La biodiversité est d’utilité directe et quotidienne pour l’homme. Se nourrir, se soigner. La diversité permet d’assurer la base de la chaîne alimentaire.

      3. La biodiversité est un indicateur toxicologique naturel.

      4. La biodiversité représente une assurance avenir pour les générations futures. L’assurance de trouver de quoi se soigner, se nourrir.

      5. La biodiversité est importante pour la connaissance de la vie. La biodiversité participe à l’ouverture de notre conscience.

      Et moi qui vous dît, comme je le signifiais à un anglais qui me lançait : « Moua Môssieur, je combat pour l’honneur. » , Môssieur, on combat toujours pour ce que l’on ne possède pas ! smiley


    • Surcouf (---.---.151.171) 19 décembre 2006 01:20

      Chers amis,

      Je travaille dans le secteur de l’environnement depuis quelques années déjà. Comme presque tout acteur dans le domaine, une partie de mon travail est au moins consacré à la sensibilisation.

      Récemment, j’étais invité à l’inauguration de l’association des anciens étudiants de mon école... de commerce (comme quoi, ils n’arrivent pas à tous nous formater). J’y ai rencontré de nombreux professeurs. Ils étaient tous très attentifs à l’objet de mon travail quotidien.

      Il y avait une prof d’anglais qui me racontait qu’elle avait été avec ses élèves suivre la vérité qui dérange en VO. J’ai été outré par les commentaires de ses élèves. Elle me rapportait, « De toute façon, c’est foutu. Brûlons la corde par les deux bouts ». Je lui ai tout de suite répondu qu’il n’était pas acceptable passer outre cette situation et lui ai sitôt proposé de m’accorder une conférence. Ce qu’elle a accepté.

      Trop de catastrophisme tue la petite peur, souvent nécessaire au changement. Les anglais appellent cela du « climate porn ».

      Je veux dire et crier que tout est encore possible. Il faut le croire. Affronter, sans fuir en avant, voilà le panache ! smiley

      Surcouf


    • herve33 (---.---.187.101) 19 décembre 2006 13:36

      voltaire a écrit «  Mais je persiste à penser que notre société est capable d’absorber un changement de climat sur 20-30 ans, même si les plus pauvres trinqueront, comme d’habitude. De même, la nature est capable de se régénérer si nous ne tardons pas trop à limiter les pollutions les plus sérieuses (même si cela prend quelques centaines d’années). L’histoire de notre planète nous démontre qu’elle a subit bien pire. Mais pour nos enfants et petits enfants, cela risque de ne pas être trop drôle, donc agissons, mais évitons le catastrophisme. »

      Je constate votre parfaite méconnaissance de la menace que constitue le rejet massif de gaz à effets de serre dans l’atmosphère . Cela serait une très grave erreur de croire que nous pouvons nous permettre d’attendre 20 ou 30 ans avant d’agir , car tous les scientifiques sont unanimes , c’est dans les 10 ans qui viennent que nous pouvons inverser la tendance à réchauffement catastrophique du climat .

      S’il y a des incertitudes , c’est sur l’ampleur de ce réchauffement et sur la hausse du niveau des mers . Mais aucun scientifique et aucun modèle climatique sérieux ne prévoit un refroidissement .

      Parlons du gulf Stream , il y a beaucoup d’incertitudes sur ce sujet , mais les dernières études montrent que même qu’en cas d’arrêt de celui ci , L’Europe de l’ouest continuerait à réchauffer . ( voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Gulf_Stream )

      voltaire a écrit aussi

      « Quant à la biodiversité, c’est là aussi un problème complexe, mais l’éventuel changement de climat a un impact infiniment moindre que la destruction par l’homme de zones sensibles pour son utilisation, et par la pollution toujours plus importante de nos milieux. »

      Ce qui est très destructeur pour la bio diversité ce n’est véritablement la hausse des température mais la rapidité du changement climatique .

      Une hausse de 2 C sur plusieurs siècles voire millénaires, n’a que peu d’influence sur la bio diversité car les espèces végétales et animales ont le temps de s’adapter . Or l’hypothèse très optimiste de 2 C en 2050 ( par rapport à celle de 1990 ) , beaucoup de forêts n’auront pas le temps de migrer vers les latitudes plus élevées . Les forêts actuelles ne résisteront pas à la hausse des températures alors que les nouvelles n’auront pas le temps de pousser . Et avec la destruction de ces espaces naturelles , cela sera la destruction des espèces animales qui y prospèrent .

      Certes , l’homme n’a pas besoin du réchauffement climatique pour détruire les espaces naturels mais ces deux actions combinées pourraient etre dramatiques pour la biosphère .

      Pour résumé , plus le réchauffement climatique sera rapide et visible au cours de nos vies , plus le désastre écologique sera prononcé .

      Ne pas agir maintenant , est un crime contre l’humanité et contre l’héritage que nous laissons aux générations futures.

      Des solutions il en existent des centaines, et c’est à la portée de tous le monde , le tout c’est qu’une véritable politique au niveau mondial soit entreprise mais cela va évidemment à l’encontre de certains lobbies notamment celui des pétroliers .

      Je vous encourage à aller voir le film de Al gore qui résume bien l’ampleur du défi que l’humanité a affronté .

      Si la technologie aurait beaucoup de mal à nous préserver des effets de réchauffement climatique , elle a en revanche dès maintenant , des possibilités pour nous faire réduire les émissions de gaz à effets de serre . Dans 30 ans , il sera trop tard ....


    • (---.---.225.122) 4 janvier 2007 15:58

      Vous pouvez ajouter que le CO2 va s’échapper par le trou dans la couche d’ozone et que la caulerpa taxifolia va envahir toute les mers du globe mais que celle ci sera détruite grace aux pluies acides. Quant à la surpopulation elle va être régulée par le téléphone portable dont les ondes échauffent le cerveau humain quant aux femmes elles mourront toutes du cancer du sein à cause de la pilule à moins que ce ne soit à cause de l’aspartam. Merci de m’aider à enrichir ce florilège


  • le mave 18 décembre 2006 11:21

    Les commentaires vont s’échellonner entre :

    Les scientifiques ne sont pas surs que....

    La science trouvera bien une solution...

    Vous êtes parano ou pire conpirationiste.....

    Parce que la solution passe par un abandon de nos conduites égoistes ;

    parce que si l’on reconnait le problème ,il va falloir changer de mode de vie , changer de société.

    Les grandes révolution historiques vont passer pour des réformettes quand on sera obligé de révolutionner notre société pour survivre , tout simplement survivre.


    • Helios (---.---.131.90) 25 décembre 2006 01:03

      bien que quasiment d’accord avec vous, monsieur l’auteur, je commencerais à réflechir vraiment lorsqu’on me parlera de solution intelligente et non pas de dogme d’écolo en mal de contradiction.

      J’en veux pour preuve, monsieur l’auteur, que l’exemple sur la chine ne me plait pas du tout. vous auriez pu parler des magazines de mode sur papier glacé, ou de n’importe quoi d’autre, mais meler la formule 1 démontre que votre problème va bien au dela. Votre autre mesure, soit disant impopulaire, la limitation a 120 km/h, touche aussi l’automobile. je suis pret à parier n’importe quoi, que si demain on fabriquait des vehicules qui ne polluent pas d’une seule molecule, et même qui fonctionnent en absorbant du carbone, vous trouveriez un défaut majeur a l’automobile. C’est cette autophobie qui me fait et me fera toujours douter de votre bonne foi.

      Justqu’a present, je n’ai JAMAIS rencontré un seul écolo, déclaré ou non, qui soit ouvert à la facilité qu’offre l’automobile à la population et au monde. Cet integrisme en devient tellement ridicule qu’il dessert la cause même qu’ils defendent.

      Vous evoquez la fiscalité pour essayer de trouver une régulation a la débauche d’energie que nous consommons, soit. L’automobile est un exemple de cette fiscalité et constatez-le, ça ne marche pas. Pourquoi ? parce-que l’automobile est une des cléfs de la liberté.

      Occupez vous de stigmatiser nos exces de consommation, participez a tout ce qui pourrait la faire baisser comme en detaxant ou limitant a 5%, la tva sur les produits economes comme les ampoules basse consommation, bref agissez au quotidien, comme je le fais, pour que tout notre environnement soit moins gourmant. De grace, oubliez un peu l’automobile, il sera temps de s’en preoccuper quand il ne restera que ce problème à regler.


  • Citoyen ordinaire 18 décembre 2006 11:22

    Belle analyse ! Merci pour cet éclairage.

    Des décennies passeront encore avant que les Etats et groupes industriels pollueurs soient maîtrisés par la majorité des habitants de la planète, enfin rendue consciente par la visualisation de l’approche de sa fin.

    Les quelques voix éparses qui s’élèvent aujourd’hui ne crient pas assez fort pour éveiller les consciences assourdies par le tumulte de la consommation.

    Il faudra dnc passer d’une « vérité qui dérange », an inconvenient truth, à une vérité qui massacre, a mass killing truth, pour que la peur amène à la raison, et la raison au changement.

    Mais il y a, il est vrai, ce fichu caractère différé des conséquences...Bien dommage pour nous !


  • watrin (---.---.27.234) 18 décembre 2006 11:36

    Je sais qu’on me reprochera encore d’être partisan, mais je suis journaliste et miliant et à ce titre j’approuve dans son entier cet article pertinent. Une urgence vitale : placer le respect de la planète et notre survie au coeur de toute décision publique. La volonté politique - qui doit être aussi celle des journalistes conscients a mon avis - peut effectivement précéder effectivement l’opinion publique. Mais si l’on interroge les gens, on s’aperçoit qu’ils sont largement prêts à des révolutions de système qui mettent en cause le pouvoir tel qu’il est ordonné actuellement. Alors, d’où viendra la révolution nécessaire ?


  • Manuel Atreide Manuel Atreide 18 décembre 2006 11:58

    Cher Jérôme Vignat,

    votre article est excellent, à plus d’un titre. Non seulement vous rappelez des faits, mais vous les placez en perspective.

    Je crains fort, malheureusement, que votre appel aux journalistes ne reste lettre morte. Le changement climatique est un phénomène complexe, lent, et sa perception est pour le moment vague et imprécise.

    Les spécialistes du domaine sont des scientifiques dont le discours est à l’opposé de celui que tient et qu’apprécie un journaliste. Autant ce dernier essaie de tenir des propos clairs et simples, parfois trop clairs voire simplistes, autant un scientifique tient à préciser que ses propos sont des hypothèses de travail, qui restent à être affinées, même si les probabilités sont plus en faveur de telle option plutot que telle autre.

    La rencontre des deux est aussi productive qu’une réunion entre une poule et un cachalot. Aucun point de référence, pas de compréhension entre les deux, pas de bases commune.

    Nous avons désespérement besoin d’informations sur ce sujet grave. Ne serait-ce que pour éviter les discours « raisonnables », « septiques » ou carrément béatement optimistes.

    Oui le réchauffement climatique est là. Oui, il est provoqué par l’activité humaine. Sur ces deux points les scientifiques n’ont aucun doute. Leurs doutes en ce moment portent sur l’ampleur et la rapidité. Et ne nous y trompons pas, leurs hypothèses de travail, déjà peu optimistes, risquent fort d’etre encore noircies par un certains nombres de phénomènes encore mal évalués.

    Le net est sans doute un moyen d’information fort. Je commence à penser qu’un grand nombre de vulgarisateurs motivés, même maladroits, seront plus efficaces que des journalistes dont le metier va à un rythme incompatible avec le traitement en profondeur de ce type de sujets.

    Merci pour votre contribution passionnante. Je vous rejoindrai d’ici peu sur le sujet. Avec des infos interessantes mais peu réjouissantes.

    Bien à vous

    Manuel Atréide


  • Mars (---.---.16.223) 18 décembre 2006 12:13

    Vous débutez votre article en parlant de la population mondiale qui ne cesse de croître. N’est-ce pas là le vrai fléau ? 6,10,15 ou 30 milliards d’individus sur terre avec aucune autre planète à habiter à moins de 4 années lumières (au mieux) ça semble ne préoccuper personne ! Outre le problème de notre consommation d’énergie qu’il faut absolument résoudre, il faudra bien qu’un jour on pose celui de la surpopulation mondiale. Quel programme, organisation mondiale ou homme politique d’envergure aborde la question ? Et pourquoi ne le fait-on pas ? Devons nous attendre que la solution vienne dans la douleur et dans l’horreur ?


    • Roger (---.---.161.74) 18 décembre 2006 12:25

      Sevran la fait, voyer les réactions... smiley


    • mars (---.---.16.223) 18 décembre 2006 12:37

      Il y a une manière pour le faire ! Lorsque je parle de régulation de la population mondiale, je parle de le faire en douceur, par l’éducation, l’information et par la mise à la disposition de moyens de contraception à des prix raisonnables. Je suis persuadé qu’il est plus facile, dans certains pays de trouver un célèbre soda au Cola que des préservatifs...


    • dop (---.---.122.68) 18 décembre 2006 13:09

      Oui, je vois mal une solution emmerger autrement que dans une situation réelement critique. Ou la politique ne sera plus d’actualité.


    • Deltarho Deltarho 18 décembre 2006 13:57

      Agir utilement sur la démographie demande au minimum 5 générations dans le temps (j’exclus les « génocides »), mais l’un des avertissements que cet article met en exergue est "l’urgence de l’action, l’urgence des résultats !


    • herve33 (---.---.187.101) 19 décembre 2006 13:59

      Le problème de la surpopulation et du changement climatique sont très liés , car pour nourrir plus de population , il faut davantage d’énergie , et pour l’instant , plus de pétrole . Peut-etre faudrait -il repenser l’agriculture , mais là , encore une fois , les lobbies ( dont celui de l’industrie pétrochimique ) sont très actifs .

      Au niveau population , cependant , certains pays industrialisés vont voir leur population stagner , voir baisser dans les décennies qui viennent ( allemagne , japon , espagne etc ...) , et la Chine à partir de 2020 à cause de la politique de l’enfant unique . En revanche , l’inde et les pays du moyen orient devrait voir leur population explosée

      Mais qui osera briser le tabou , et aller contre les traditions religieuses qui prone les vertus des familles nombreuses .

      On voit la nécessité d’une politique mondiale pour réguler la planète . Aussi bien pour le réchauffement climatique que pour réguler la surpopulation .


    • Helios (---.---.131.90) 25 décembre 2006 01:08

      Les iraniens se preparent à regler une partie du problème... entre première frappe et riposte, plus ou moins graduée le chiffre de la population mondiale va surement baisser !


    • rodney (---.---.143.12) 8 janvier 2007 16:36

      La sur-population est un faux problème. A cet argument de dire que nous sommes trop nombreux, par exemple 9 milliards en 2050, je pose la question : s’agit-il de 9 milliards d’Américains ou 9 milliards de Maliens ? C’est la quantité globale d’énergie nécessaire (ou ressources naturelles) qui compte, pas nécessairement le nombre de personnes. Aussi, certains parlent de réguler ce nombre. C’est exactement ce que va provoquer le réchauffement climatique dont nous sommes à la fois victimes et bourreaux.


  • Gérard (---.---.161.74) 18 décembre 2006 12:24

    Je suis tout a fait d’accord avec l’article. La situation actuelle et à venir m’attriste profondément. Mais je suis également persuadé que rien ne sera fait, les enjeux financiers sont trop énormes. Les politiques, entreprises etc attendront le dernier moment, lorsqu’il sera vraiment trop tard.


    • dop (---.---.122.68) 18 décembre 2006 13:06

      exactement.


    • Zénobe (---.---.228.198) 18 décembre 2006 23:32

      Ah non hein ! vous n’allez pas refuser un avenir à nos enfants et petits-enfants en propageant cet espèce de pessimisme, cet abandon, parce que vous croyez que nous ne pouvons pas avoir d’impact.

      NOUS POUVONS avoir un impact ! C’est là aussi un des messages essentiels d’Al Gore.

      Vous pouvez décider de limiter votre consommation de produits qui font des centaines de kilomètres, vous pouvez discuter avec vos voisins de votre action pour la planète, vous pouvez fustiger vos amis qui partent en vacances en avion trois fois par an de l’autre côté de la terre, vous pouvez isoler davantage votre maison, cultiver votre potager, manger bio, vous pouvez signer des pétitions, vous pouvez planter des arbres, participer au nettoyage d’une rivière, à l’éducation de vos concitoyens, vous pouvez recycler davantage, repriser vos chaussettes, vous pouvez écrire aux multinationales pour leur demander des comptes sur tel ou tel aspect de leurs investissements, vous pouvez interpeller vos élus sur leur action environnementale, vous pouvez faire des placements financiers éco-compatibles, vous pouvez boycotter des marques et le faire savoir, vous pouvez faire une partie de vos déplacements à pied ou à vélo, VOUS POUVEZ.

      On ne sait pas si qui nous attend correspond à un tremblement de terre de magnitude 5, 6 ou 7, mais ce qui est certain, c’est que si on ne fait rien, ce sera 7 ou 8 ou 9, c’est-à-dire 10X, 100X ou 1000X pire !

      Chacun a la responsabilité devant les autres, devant ses enfants, devant lui-même, de faire quelques pas, quelques premiers gestes, pour que les choses bougent, ou simplement commencent à bouger...

      Alors vous faites quoi, VOUS, oui VOUS, VOUS-là qui lisez ceci, vous faites quoi CETTE SEMAINE, pour changer le cours des choses ?


    • Algunet 19 décembre 2006 07:28

      La sommation d’actions individuelles que vous préconnisez, en essayant d’impliquer, voire de culpabiliser le lecteur ne changera rien malheureusement RIEN même si elle est appliquée à toutes les bonnes volontés du monde. Ce n’est pas du pessimisme mais du réalisme.

      Je sais que la solution ne peut être qu’à l’echelle mondiale, mais je ne la connait pas. Sera-t’elle issue d’une découverte scientifique, d’une crise majeure engendrant la guerre et le chaos... mais certainement pas de petits gestes préconnisés par notre ami Zenobe ci-dessus. Bon, comme je ne suis pas pessimiste, je vais aller engueler de ce pas mon voisin qui un 4x4 qui pollue (mais moins que le taureau camarguais et la vache normande, la camionnette de l’artisan... ! smiley ).


    • Zénobe (---.---.215.96) 19 décembre 2006 10:01

      le message est que les ruisseaux font les grandes rivières. Les entreprises commencent a bouger, parce que les citoyens bougent. C’est très visible par exemple dans le cas du commerce équitable. Beaucoup d’entreprises en sont juste à la prise de conscience, d’autres font évoluer leur discours. On peut passer à la vitesse supérieure, en augmentant la pression, par nos choix de consommateurs, en votant, en interpellant, en communiquant...Mais il faut aussi une masse critique, et c’est pour ça que l’effort de chacun est requis.

      Je n’ai pas envie d’accepter l’idée qu’une solution doit d’abord être mondiale : d’abord parce que c’est reporter les décisions et diluer les responsabilités. Les plus gros efforts doivent être fait dans nos pays développés, les pays en développement rapide suivront parce qu’on en arrivera, tôt ou tard - c’est une question de patience- , à imposer des taxes de pollution sur les produits importés de pays qui ne veulent pas faire les efforts nécessaires.

      Vous parlez de culpabilisation : je préfère parler de responsabilisation. Il faut être acteur de notre futur et pas le subir...


    • steph (---.---.153.170) 25 janvier 2007 20:32

      Tout à fait d’accord avec Zenobe ! Oui, « les petits ruisseaux font les grandes rivières ». Cela fait deux ans que je ne regarde plus les offres des compagnies aériennes low cost et prends systématiquement le TGV (n’émettant presque pas de CO2). Si vous savez ce qu’émet un aller-retour Paris-Madrid en avion, vous savez que c’est loin d’être une économie négligeable. J’ai depuis convaincu 2 ou 3 personnes autour de moi, qui elles-memes, etc... Depuis 2006, la prise de conscience collective est forte, grace à des gens comme Hulot et Al Gore, mais aussi grace à des citoyens comme l’auteur de cet article qui prennent le temps de sensibiliser leurs cogénères.

      Bien sûr que nous avons une responsabilité devant les générations futures. Je rajouterai, également devant le monde vivant dans son ensemble. Accepter que la moitié des espèces de la planète soit menacé d’extinction par notre faite, et ce sans scrupule, est un crime (pire que « contre l’humanité » seule) qui doit etre reconnu comme tel.


  • Chitah (---.---.91.222) 18 décembre 2006 12:25

    En lisant l’article, on a presque l’impression qu’aucun journaliste n’a jamais parlé du réchauffement climatique. C’est bien sûr exactement le contraire de la réalité. D’après Google Actualités, il y a environ 800 articles qui sont sortis sur ce sujet, parmi les 500 sources référencés, durant les trente derniers jours.

    D’autre part, non, il n’y a pas consensus scientifique sur l’origine humaine de ce phénomène.


    • Zénobe (---.---.228.198) 19 décembre 2006 00:11

      "Á la lumière de nouvelles preuves et tout en tenant compte des incertitudes qui subsistent, on peut établir de façon probable que l’essentiel du réchauffement de ces 50 dernières années (représentant environ 50% du réchauffement des 120 dernières années) est dû à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre. Il est très peu probable que le réchauffement observé ces 100 dernières années soit dû à la seule variabilité interne du climat. Il est également peu probable qu’il soit entièrement d’origine naturelle"

      extrait de http://www.greenfacts.org/fr/dossiers/changement-climatique/n-2/rechauffement-climatique-2.htm#3

      C’est un site qui tente de définir, à un moment donné, le consensus scientifique sur les grandes questions environnementales.


    • rodney (---.---.143.12) 8 janvier 2007 16:41

      Effectivement, on voit bien en vous lisant que vos lectures reflètent bien des idées fausses.


  • allah (---.---.226.40) 18 décembre 2006 12:39

    on va tous crever , et les capitalistes aussi , ca me console un peu smiley


  • Bob Marone (---.---.95.253) 18 décembre 2006 12:41

    D’après ce qui était bien expliqué dans le film d’Al Gore, 100% des scientifiques sont d’accord tandis que 50% des articles contestent encore la réalité. Le problème ? L’extraordinaire pouvoir de désinformation de certains lobbies (Exxon,...). Quand on parle de scientifiques, il s’agit bien de ceux compétents en la matière (climatologues) et non de ceux qui croient tout savoir dans les matières qui ne sont pas les leurs (Allègre...).

    Le but de la manoeuvre ? Simplement mettre le doute dans les esprits. Et visiblement, ça marche. Il y aura toujours des gens pour affirmer que la terre est plate.


    • Helios (---.---.131.90) 25 décembre 2006 01:12

      Comme je le dis plus haut, s’attaquer seulement et toujours à l’automobile decreéibilise le discours.


  • dop (---.---.122.68) 18 décembre 2006 13:05

    L’article est pas mal fait. Mais bon, faut pas pousser, j’avais déjà lu ça a droite a gauche... dans la presse justement.

    Après bin... personnellement j’en viens a espérer ce genre de cataclysme. Au moins on sera obliger de faire quelque chose. L’humanité a besoin d’un gros coups de pied au cul pour comprendre qu’elle est une seule espèce sur une planète, et non une somme de peuple dans des pays.


    • steph (---.---.153.170) 25 janvier 2007 20:38

      Vous etes comme ces gens qui en venait à espérer que les juifs soient exterminés il y a 70 ans. Désolé, soit vous etes ignorant, soit vous en venez à espérer des choses encore plus graves, parmi lesquels la mort d’un pourcentage non négligeable d’un nombre d’espèces animales partageant cette terre avec nous (et n’ayant rien demandé). smiley


  • Droopy (---.---.162.39) 18 décembre 2006 13:44

    Personnellement, j’en ai marre qu’on me culpabilise sans arrêt. C’est de la faute des particuliers, etc... Ben voyons... On nous créée une société fondée sur la bagnole depuis des décennies : concentration urbaine (avec les migrations pendulaires correspondantes chaque jour), suppression des services en zones non urbaines (pratique pour que des entreprises s’y installent avec leurs employés qui logent à coté), zones commerciales « tout bagnole », .... et après on traite la population d’idiots parce qu’ils utilisent leur voiture ? Normal quand on n’a plus le choix.

    Et à coté de ça, les super porte conteneurs sillonnent les mers pour apporter des marchandises de l’autre coté de la planète, pays qui consomment de l’énergie sans retenue pour produire, transporter, envoyer. Sans parler des avions pour les commerciaux correspondants.

    Le dernier porte conteneur qui s’est échoué sur les cotes françaises il y a quelques semaines inquiétait : il y avait 600 tonnes de carburant à l’intérieur et en plus il arrivait au bout de son voyage.

    600 tonnes vous avez calculé combien de pleins de particuliers ça représente ? Moi oui. Calculez vous aussi.

    Alors marre qu’on nous culpabilise.

    Changeons la société :
    - changeons d’habitudes de vie et surtout de consommation (en plus celà mantiendra des emplois en France).
    - virons les saltimbanques qui nous gouvernent.


    • pierrem (---.---.162.39) 18 décembre 2006 17:15

      Juste une petite note : la concentration urbaine, bien au contraire, peut être une solution contre le tout bagnole... car les transports commun sont viables. A paris par exemple si il y tant de metro c’est un peu grâce au 25 000 hab / km^2. C’est au contraire la périurbanisation qui est en tout bagnole. Avec des services plus couteux en energie (routes, edf,...) et un beau gachis de paysage (lotissement, élolienne). La périurbanisation c’est l’pplication de la phrase d’alphonse allais : « construire les villes à la campagnes ». Et à cause de ce cancer de notre monde moderne il n’y aura plus de paysage vraiment rural en france...


    • Zénobe (---.---.199.31) 19 décembre 2006 11:42

      600 tonnes ? une mise en perspective honnête d’un tel chiffre impose de le comparer non à un nombre de pleins, ce qui incite le lecteur à comparer avec sa situation strictement personnelle, mais aux chiffres globaux pour la France.

      Si on table sur une consommation annuelle approximative en France de 30 millions de tonnes de super et gazole, 600 tonnes correspondent à 0,002%.

      En comparaison :
      - une conduite agressive entraîne un accroissement de la consommation de 20%, voire de 40% en ville,
      - des pneus mal gonflés accroît sensiblement la consommation de carburant : jusque 3% par 0,3 bar.
      - plus de 30% des trajets urbains effectués en voiture font moins de deux kilomètres....

      Mais je m’en voudrais de trop vous culpabiliser en disant ça smiley


    • Tamino (---.---.32.236) 5 janvier 2007 19:50

      Personne n’a traité d’idiots dans ce blog ceux qui utilisent les voitures, même si vous avez tout à fait raison dans votre analyse. Quand à nos dirigeants actuels, c’est leur faire bien trop d’honneur de les qualifier de saltimbanques...


  • Droopy (---.---.162.39) 18 décembre 2006 13:45

    Personnellement, j’en ai marre qu’on me culpabilise sans arrêt. C’est de la faute des particuliers, etc... Ben voyons... On nous créée une société fondée sur la bagnole depuis des décennies : concentration urbaine (avec les migrations pendulaires correspondantes chaque jour), suppression des services en zones non urbaines (pratique pour que des entreprises s’y installent avec leurs employés qui logent à coté), zones commerciales « tout bagnole », .... et après on traite la population d’idiots parce qu’ils utilisent leur voiture ? Normal quand on n’a plus le choix.

    Et à coté de ça, les super porte conteneurs sillonnent les mers pour apporter des marchandises de l’autre coté de la planète, pays qui consomment de l’énergie sans retenue pour produire, transporter, envoyer. Sans parler des avions pour les commerciaux correspondants.

    Le dernier porte conteneur qui s’est échoué sur les cotes françaises il y a quelques semaines inquiétait : il y avait 600 tonnes de carburant à l’intérieur et en plus il arrivait au bout de son voyage.

    600 tonnes vous avez calculé combien de pleins de particuliers ça représente ? Moi oui. Calculez vous aussi.

    Alors marre qu’on nous culpabilise.

    Changeons la société :
    - changeons d’habitudes de vie et surtout de consommation (en plus celà mantiendra des emplois en France).
    - virons les saltimbanques qui nous gouvernent.


  • pinpin (---.---.49.145) 18 décembre 2006 13:51

    La seule solution serait un gouvernement planétaire, sans cela, aucune mesure concrète mondiale n’est réalisable. A quand le Grand Guerrier qui unira la planète ?


    • cétoubon (---.---.208.77) 18 décembre 2006 16:13

      « Le grand guerrier qui unira la planète » ce sera juste après la 3ème guerre mondiale, avec les survivants...


  • jcm (---.---.143.5) 18 décembre 2006 13:54

    Je ne crois pas que « la décroissance matérielle » puisse être considérée comme un « projet de société » en elle même, car dispose-t-on d’une définition correcte, précise, bien délimitée, de ce qu’elle serait ?

    Je pense que non et cette « la décroissance matérielle » ne pourrait pas non plus être un objectif commun pour l’ensemble de l’humanité car une fraction très importante de celle-ci ne dispose pas du confort matériel qui est le nôtre : pour définir cette décroissance il faudrait également définir à qui elle doit s’appliquer, ce qui ne se ferait pas sans mal.

    On a vu des discussions très difficiles pour l’application du protocole de Kyoto : devait-on soumettre aux mêmes contraintes un pays très développé et un pays fort peu développé ?

    Par contre pour établir un projet de société qui soit commun à tous, quel que soit son niveau de développement, nous pouvons déterminer les bornes de ce que seraient des comportements acceptables par tous et qui préserveraient l’avenir de tous, en permettant des rééquilibrages indispensables qui placeraient le monde dans un équilibre meilleur.

    Un équilibre qui n’est pas uniquement mis en péril par les modifications du climat : voyons aussi du côté des instabilités politiques et sociales, du côté des pollutions graves que l’on constate partout...

    Pour qu’un tel projet puisse prendre corps il nous faut des repères dont nous disposons plus ou moins en ordre dispersé, au travers de statistiques très éparses.

    De ce point de vue on peut penser que nous manquons d’un système d’indicateur qui nous montrerait à la fois les succès obtenus et les progrès à accomplir.

    Avec un tel système (voir : Du PIB au PIB+) nous pourrions ajuster nos actions en fonction d’objectifs clairs.

    Cela nous mènerait probablement à un certain nombre de formes de décroissance, mais on peut reprocher aujourd’hui aux partisans de « la décroissance » de ne pas nous présenter de projet de société à la fois convaincant, enthousiasmant et universellement applicable.

    Ce système d’indicateur pourrait nous orienter vers d’autres modèles de société plus viables mais dont il semble que personne aujourd’hui n’ait véritablement tracé les contours : place à l’inventivité !


  • nonox (---.---.114.160) 18 décembre 2006 13:57

    Oui, on parle du réchauffement climatique, mais de manière complètement absurde : voir les journaux télévisés de JP Pernot entre autre : Il n’y a pas de neige en décembre, on est sur la plage en septembre etc.

    C’est de la désinformation, faire croire aux gens que les conséquences du réchauffement climatique influront uniquement sur le déroulement de nos vacances. Donc je rejoins l’auteur de l’article : il faut une réelle information sur le sujet.

    Faire évoluer les mentalités et l’opinion publique très rapidement pour qu’enfin les politiques prennent les mesures qui s’imposent.


    • (---.---.120.80) 19 décembre 2006 09:22

      Tout à fait d’accord...J’ai déjà eu l’occasion de réagir dans le même sens sur la façon dont était traité le sujet par les grands medias. Aujourd’hui, je ne vois que 2 possibilités : soit on ne réagira que lorsque LA mega catastrophe sera arrivée, soit nos chères multinationales pollueuses prendront en compte les conclusions du rapport Stern et investiront massivement dans des actions réduisant le réchauffement climatique pour préserver leurs profits.


  • Steph (---.---.20.123) 18 décembre 2006 13:58

    Je suis allé à une conference de Gerard Megie (Directeur du CNRS maintenant décédé) il y a 3 ans. C’etait un grand spécialiste du climat et il etait bien moins affirmatif que tous ce l’on entends ici ou là. Cette meme courbe, qui illustre l’article, il l’a commenté en direct et les conclusions sur le rôle de l’activité humaine etaient beaucoup plus nuancées. Claude allègre a été recemment attaqué parce qu’il avait mis en doute ce rechauffement lié à l’activité humaine.

    J’ai l’impression qu’il est politiquement correct de ne pas douter de ce rechauffement si catstrophique. Maintenant dés que l’on émet un doute, on est forcememnt capitaliste à la solde d’un grand groupe petrolier !!!

    La demarche scientifique ce n’est pas ca ....


    • T.B. T.B. 18 décembre 2006 15:05

      Faut arrêter de baver d’admiratiion devant le CNRS. C’est plus un foutoir qu’autre chose.

      Réformes et Polémiques :

      La loi dite Chevènement de 1982 fonctionnarisant le personnel du CNRS, eut ses partisans et ses adversaires :
      - les favorables considèrent que les chercheurs vont ainsi bénéficier d’une stabilité propice aux recherches fondamentales et que la recherche ne sera plus dépendante de la grande industrie et des financements privés.
      - les opposants noteront que la machine administrative ainsi créée ne peut encourager les bons chercheurs, rapidement démotivés par la permanence de chercheurs médiocres qui avancent au bénéfice de l’âge et sont défendus en dehors des critères scientifiques.

      En 2001, la Cour des comptes reprochait au CNRS son « absence de stratégie » et notait que les découpages en chapelles scientifiques constituent un frein majeur à la capacité interdisciplinaire de l’établissement. La cour note également la rigidité thématique, la faiblesse des opportunités d’expression des jeunes talents, le recrutement endogamique (40 à 50 % des recrutements dans le laboratoire de préparation du doctorat), le faible impact de l’évaluation des chercheurs sur leur carrière et les primes distribuées sans lien avec la qualité des services effectués.

      En 2002, Olivier Postel-Vinay, directeur de la rédaction du magazine « La Recherche », publiait son livre Le grand gâchis - splendeur et misère de la science française, ouvrage dénonçant ce qu’il nomme les ratés de l’institution. Ainsi, l’auteur notait que le CNRS emploie onze mille chercheurs environ, mais ne parvient à en licencier qu’un ou deux chaque année et que, souvent, ils sont annulés par le tribunal administratif (les chercheurs du CNRS ayant un statut de fonctionnaire ne dépendent pas de la juridiction des prud’hommes comme leurs collègues du privé). Il a aussi été reproché à la Direction du CNRS de « ne pas diriger grand chose ». Le phénomène semble moins lié à des causes organisationnelles qu’au mode de recrutement des responsables (cooptation de scientifiques au profil essentiellement académique, qui ne sont pas des managers).

      L’hebdomadaire « L’Express » du 2 février 2004, citant un rapport de l’Inspection générale des finances sur le CNRS, note les défauts suivants : « Mauvaise répartition des moyens, doublons, absence de contrôles, statut rigide des chercheurs, et surtout une direction qui ne dirige pas grand-chose. »

      Wikipédia


    • badnox (---.---.116.59) 18 décembre 2006 15:37

      Je ne vois pas pourquoi polémiquer sur le CNRS. Les recherches scientifiques sont mondiales et le constat sur le réchauffement est unanime, dans tous les labos de la planète.

      Il est scientifique de discuter un résultat, autant qu’il est malhonnête de dire que l’activité humaine n’y est pour rien.


    • Citoyen ordinaire 19 décembre 2006 10:45

      Normal voyons ! les chercheurs du CNRS sont payés pour chercher et non pas pour trouver sic... smiley


    • Voltaire Voltaire 19 décembre 2006 11:32

      @Steph

      Gérard Mégie était un remarquable scientifique, et n’en déplaise à certains, un des meilleurs présidents du CNRS depuis longtemps, ce que même mon ami O. Postel-Vinay ne contestera pas (il faut parfois se méfier des raccourcis de Wikipedia, où tout ne figure pas).

      L’objet n’est évidememnt pas ici de polémiquer sur le CNRS, c’est un autre sujet qui mériterait un article à lui seul, mais vous posez bien la question : y-a t-il unanimité sur l’impact de l’activité humaine sur le climat. La réponse est non. Il y a unanimité pour dire que l’activité humaine a très certainement un impact, mais pas sur l’amplitude de celui-ci. Il est donc légitime à la fois de poursuivre des recherches tout en commençant à prendre des mesures sérieuses. Les deux ne sont pas incompatibles, mais il faut éviter de voir la chose en blanc et noir.

      Toute réduction drastique de l’activité économique aurait des conséquences en terme d’emploi et de richesse individuelle. C’est ce qui a motivé le refus des US de ratifier Kyoto, avec un certain égoïsme. Les solutions doivent donc être positives pour tous, et passer par des réglementations progressivement plus contraigantes. Et quand je dis progressivement, c’est même assez vite en ce qui concerne nos consommations d’énergies fossiles. Je reviendrai sur ce sujet dès que le rapport sur la recherche énergétique de l’OCDE sera paru (il est encore confidentiel), qui suggère des pistes intéressantes.


    • T.B. T.B. 19 décembre 2006 12:37

      Badnox les recherches sont certainement mondiales mais, que je sache, nous obéissons aux directives françaises. Ces directives sont, entre autres, donnée par le CNRS dont la direction ne dirige pas grand-chose quand elle empêche des esprits très éclairés et indépendants de donner leurs avis. Ce que confirme mon texte tiré de Wikipédia. Et qui « dirigeait » le CNRS de 2000 à 2004 ? ... Gérard Mégie ! Lequel s’est contenté d’enfoncer des portes ouvertes tout en long de sa carrière concernant la climatologie. Je suis désolé mais nul besoin d’être savant pour impliquer directement la demande mondiale en énergie fossile en matière d’impact immédiat de pollutions terrestres, maritimes et atmosphériques. La solution de Gérard Mégie ? Le Développement durable !!! Autrement dit le grand foutage de gueule car le dd permet de contourner toutes les lois et continuer, en toute impunité, à polluer comme des malades.

      http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3328,36-325362,0.html

      Pour polluer moins (ou beaucoup moins) et vivre mieux, une seule solution s’impose : la décroissance.


  • Stephane Klein (---.---.19.227) 18 décembre 2006 14:36

    Claude Allegre a surtout et attaque parce qu’en mettant en doute le rechauffement et ses consequences, il se rend coupable d’une certaine passivation de la societe alors qu’il nous faut appliquer le principe de precaution et anticiper.

    Les effets de rechauffement climatique se font sentir bel et bien chez et comme le dit Voltaire, ca n’est encore pas en Europe que les effets les pires se font sentir mais bel et bien au Sahel, au bangladesh et je ne sais ou. Malgre ces effets evidents, il demeure un doute minime et de plus en plus reduit. Malgre cela, il nous faut tous (pas seulement journalistes et homme politiques) envisager la relation activite humaine-rechauffement comme averee a 100% et agir en consequence.

    Au lieu de cela, avec des gens comme Allegre, nous perdons encore du temps en vains et steriles debats.


  • LE CHAT LE CHAT 18 décembre 2006 14:54

    je vais arrêter de manger des féculants pour ne pas faire de la dentelle avec la couche d’ozone !


  • superpolitis (---.---.2.205) 18 décembre 2006 18:37

    Il y a des modes. Les élucubrations sur le réchauffement de la planète en sont une. Il y a eu par le passé de nombreuses variations du climat, dans un sens ou dans l’autre, sans qu’on puisse attribuer ce phènomène à une quelconque activité humaine. Il suffirait de quelques hivers bien froids, comme au cours des années 40, pour faire cesser ces discussions inutiles et coûteuses. Qui a donc intérêt à faire courir ces théories farfelues ?


    • dop (---.---.122.68) 18 décembre 2006 19:19

      Aaaaa, merci. Ce genre de remarque me réchaufferont le coeur d’une douce amertume triomphante pendant le début de la fin du monde.


    • badnox (---.---.112.123) 18 décembre 2006 23:21

      Je vois que tu ne connais rien au sujet, puisque le réchauffement global de la planète entrainera une baisse de la température en France. (les courants marins en particulier le gulf stream devrait disparaître suite à la fonte du pôle nord) Donc des hivers froids on peut se préparer à en vivre un paquet, mais pour toi c’est pas grave, tu seras déjà sous terre.

      Si tu veux je on s’en fout qu’il fasse plus froid ou plus chaud dans ton bled paumé. Par contre le réchauffement global de la planète est certain. Les causes sont assez bien détaillées dans l’article ci dessus.

      Les déserts seront de plus en plus vastes etc. Mais ça apparemment tu t’en moques, ça ne concerne pas, toi et tes hivers de 1940. Mais il y a une planète sous tes pieds au cas où t’en sois pas rendu compte. Les changements climatiques ne seront pas les pires pour les Européens, mais pour les pays d’Afrique ... Mais ça apparemment ça ne te concerne pas. C’est lamentable de raisonner comme ça.

      Continue à bien t’instruire avec M. Pernot et Gala. Si ce n’est pas le top au niveau de l’information sur les changemments climatiques, au moins tu t’y connais sur la mode.


    • Zénobe (---.---.228.198) 18 décembre 2006 23:57

      Et qui a donc intérêt à faire courir le bruit que ces théories sont farfelues ?

      personne, je suppose ....


  • ZEN zen 18 décembre 2006 21:08

    L’auteur évoque le livre :« Le plein, s’il vous plaît », Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean, Editions du Seuil.

    C’est une sérieuse référence, comme le site trés riche et trés informé de l’auteur , qui vaut le détour.Beaucoup de sérieux et...d’humour.

    Le problème est compliqué . Jancovici a l’art de nous le rendre plus clair et d’actualiser sans cesse les connaissances.


  • (---.---.65.239) 18 décembre 2006 21:44

    Super bidon. On peut m’expliquer pourquoi les réchauffements climatiques s’observent aussi sur les autres planetes du système solaire, alors ?


    • nonox (---.---.112.123) 18 décembre 2006 23:27

      Explique toi et donne tes références. Merci


  • albertone (---.---.136.190) 18 décembre 2006 23:25

    moi, ce qui me laisse sans voix ce sont les personnes qui pensent que la présence de 6 milliard d’être humains n’a aucun impact sur notre planête et que le « petit demi milliard » (grosso-modo je ne connais pas les chiffres exact) de nantis vivants dans notre système d’hyper consommation (chiffre qui continuera à augmenter) peuvent continuer impunément à « piller » la planête comme si ces ressources était inépuisable, absurbe. cela me rappelle la réflexion d’un collégue sur le sujet qui ne veut voir dans tout cela qu’une « sombre machination rouge-verte » afin de mettre à mal le bon sytème capitaliste. je crois surtout qu’il a peur de remettre en cause sa vision « bien pensante » de la société et de la vie bien policée qu’il mène. Voir simplement les choses tel qu"elles sont, les acceptées et reconnaître que l’on en est en partie responsable, c’est dur mais le reconnaitre est la seule façon d’avancer positivement. Si l’on se trompe sur le réchauffement climatique, tant mieux et de toute façon cela ne fait pas de mal que de se poser quelques « vraies » questions. Par contre, si cela est vrai, honte à nous (le mot est faible) et nous ne pourrons même pas dire : nous ne savions pas !

    merci à l’auteur pour cet excellent article, on y sent un vrai intérêt, une sincérité, pour la chose écologique en dehors de tout partie pris. C’est rare et ça fait du bien.

    De gré ou de force, les mentalités et les comportements devront changer, c’est une évidence !


    • herve33 (---.---.187.101) 19 décembre 2006 14:16

      Si l’on se trompe sur le réchauffement climatique, tant mieux et de toute façon cela ne fait pas de mal que de se poser quelques « vraies » questions. Par contre, si cela est vrai, honte à nous (le mot est faible) et nous ne pourrons même pas dire : nous ne savions pas !

      La grande majorité de la communauté scientifique estime à l’heure actuelle que le réchauffement climatique est un fait avéré .

      Il suffit de regarder les années les plus chaudes la plupart situées depuis 1990 . La diminution des glaciers alpins , la diminution de l’épaisseur de la banquise , le changement des territoires des espèces de poissons , etc ....

      Même ceux qui il y a quelques années constestait ce réchauffement ne le nient plus . En revanche , ils contestent que ce réchauffement soit dû à l’activité humaine . Ces pseudos scientifiques sont payés par les lobbies de l’industrie pétrolière américaine ( notamment Exxon Mobil .. ) , pour semer le trouble dans l’esprit de l’opinion publique mondiale et retarder des accords internationaux qui seraient trop pénalisants pour leurs interêts .


  • nonox (---.---.112.123) 18 décembre 2006 23:25

    Explique toi et donne tes références. Merci


  • francois vissac (---.---.198.215) 18 décembre 2006 23:35

    Félicitations Jérôme pour cet excellent article. Une partie des réponses montre que c’est loin d’être gagné. Je pense que les médias sont conscients de ce qui arrive, et commencent à alerter fortement sur le problème, avec des signes répétés et indiscutables de la gravité de la situation.

    Mais tu sais comme moi qu’il y a les négationistes, il y a ceux qui ont le nez dans leur guidon (le pouvoir d’achat, les prochaines vacances....) et se foutent de tout cela, il y a ceux qui croient qu’ils n’y sont pour rien, que c’est pas leur faute (aux innocents les mains pleines...).

    Alors déjà que Hulot se présente, et on pourra communiquer et mobiliser intelligemment ; lui peut être audible, car il a l’écoute et la sympathie du public. Et le temps presse. Encore bravo


  • christian16 (---.---.55.142) 18 décembre 2006 23:37

    Bonjour à tous

    Il est tjrs étonnant de voir qu’il faut s’en arrêt dire et redire les mêmes choses :

    Le schéma publié ici et son commentaire sont dans le domaine public depuis au moins 10 ans, il a été débattu par nombre de scientifiques présenté à des milliers de décideurs de par le monde, il a circulé dans des milliers de forums sur internet, il a été commenté, approfondi au travers de la publication de centaines de milliers de pages dans de nombreuses langues.

    Résultat des courses : nous ne sommes que des vulgaires grenouilles plongées dans un bocal qui chauffe lentement, on s’habitue ! Devenir ébouillantées on y croit pas !

    Grenouilles je vous dis.http://agoravox.fr/smileys/surprit.png

    Une question : l’auteur de ce post qui recueille ce nombreux votes positifs, ainsi que ses lecteurs ses commentateurs, dont je suis, prennent-ils des mesures concrètes :

    1-pour ne pas griller

    2-pour ne pas faire griller un peu plus les grenouilles voisines

    3-pour empécher les grenouilles d’être cuites

    Pour ma part voila les mesures que j’applique ou aimerai appliquer

    1 - ne + prendre la voiture pour des déplacements seul dans la voiture je prends le train pour aller à la ville voisine - 120km AR - car je ne paye que le 1/4 du prix ( tarif chomeur ou travailleur)

    2 - Je voudrais isoler mes ouvertures (appartement ) double vitrage et volets mais mon budget d’investissement est important et je ne le retrouverai pas sur ma note de chauffage car on est en collectif dont seul 30 % des ouvertures sont isolées.

    La conscience - l’économie - la volonté politique tout ça il faudrait que ça marche dans le même sens ( one sera cuit avant ! )

    Chez moi dans mon pays « Vert » on réclame à corps et à cri une seconde autoroute pour aller à Lyon parce que l’on ne peut plus circuler, sans réfléchir un seul instant comment on pourrait gérer la pénurie, ici d’espace donc de taille de tuyau.( probléme de calcul d’une classe de CM2 ou 6°)

    Réduire la vitesse d’une pseudo autoroute de 110 à 100 ou 90 kmh est présenté comme un atteinte à la liberté, réguler le passage des camions et des voitures c’est mettre l’économie en péril.

    Baisser d’une façon généralisée les tarifs du train régional, ou les moduler au contraire en fonction des heures de pointe (gratuit dans le matin ou l’apres-midi ) la aussi c’est une hérésie.

    Quand les hommes ne veulent se mettre ensemble que pour leur propre intérêt personnel cela donne chez nous : http://www.ouia45.fr/. comme si la somme des intérêts individuels avait déjà fait l’intérêt général ( il n’y a pas une petite théorie economico libérale la-dessus ?)

    Le développement doit-il passer par la bagnole et les camions à tout prix ( le contenu de ce post nous montre la voie contraire), doit-on continuer d’aller travailler à 30, 40, 50 km de chez soi tous les jours en bagnole, et tous les jours risquer sa vie, doit-on pour son plaisir égoiste personnel rouler en fauteui roulant avec air conditionné à 130 kmh en écoutant des balivernes à la radio, sur une autoroute qui va massacrer le payasage ???

    Doit-on si ce n’est plus physiquement possible continuer de vouloir prendre sa bagnole comme on le veut quand on le veut quitte à s’emmerder et emmerder ses voisins.

    ça c’est le genre de questions que la collectivité ne se pose pas, car c’est toucher aux sacro saintes libertés individuelles.

    ET VOUS SAVEZ PAS LA MEILLEURE C’EST, PARAIT-IL, QU’ON EST UN PAQUET, DANS NOTRE PAYS "VERT, à s’être engagé dans le DEVELOPPEMENT DURABLE ICI - comme ailleurs je vous rassure - DEVELOPPEMENT DURABLE = BAGNOLE DURABLE ET CONNERIE INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE DURABLE. ( Confidence : on a le secrétaire au DD chez nous et oui merci Raffarin !)

    Et comme c’est pas demain la veille qu’un gouvernement passera le gasoil à 3 euros le litre ( ça ferait réflechir du monde : 1,5 Euros la 1ére année, 2 la 2éme, 3 la 3éme année), car le rôle d’un gouvernement est de permetrre aux entreprises ( multinationales bien sur ) de profiter un max, de garantir des marchés solvables.

    Les abeilles, les oiseaux, les écureuils, les nuages, le vent, la pluie, le soleil, ça ne vote pas donc ça ne compte pas.

    Sauf, sauf que les indiens d’amérique avait prévenu les blancs il y a bien longtemps : c’était il y a un siécle et demi, et la courbe des températures n’avait pas encore grimpé, le premier puit de pétrole n’avait pas été foré, mais eux ils savaient qu’il ne fallait pas sucer le sang de la terre, que les conséquences en seraient terribles, nous y sommes.

    Alors vous faites quoi les mecs, car il ya bcp de mecs qui se branlent sur Agoravox, pendant que leur nanas, elles, font des choses bien ( Non ! pas aller chercher les gamins à l’école en 4x4,bien sur, mais si si , il y en a regardez bien demain : c’est rassurant le 4x4 pour ces dames, du coup on n’attache même plus les gamins avec la ceinture !)

    Et oui la connerie on est expert pour la voir chez les autres, mais chez soi finalement une totoroute pour rouler à 130 avec un orchestre qui joue mozart pour soi tout seul, en allant au boulot quel pied ! non ? Et si en plus c’est dans une Toyota Prius hybride alors la c’est le DD les mecs, vous signez tout de suite non ? http://www.ouia45.fr/


  • Dragoncat Dragoncat 19 décembre 2006 08:50

    @ l’auteur

    L’article est complet et dépassionné : deux très bons points.

    Indépendamment des urgences écologiques (indéniables) et de la paresse des politiques ou de leur mauvaise foi, on pourrait aussi jeter un oeil à ce qui pousse dans le mauvais sens...

    Je pense ici à la puissance délirante des lobbies pétroliers sur la planète. Ils pèsent tellement lourd et peuvent exercer de telles pressions sur le pouvoir politique qu’ils représentent le 4ème pouvoir, bien avant la presse.

    Et l’intérêt de ces lobbies - le sujet a déjà été abordé sur Avox - n’est certainement pas une adaptation trop rapide. Ces industriels sont assis sur un tas d’or : le pétrole restant à extraire et à vendre. Et avant que des énergies alternatives ne déprécient cet or, ils se feront égorger plutôt que de laisser faire. Sachant qu’ils ont infiniment plus de pouvoir que vous et moi, on pourrait dire que le coeur du problème est là.

    Si on veut avancer, créer des moteurs « propres » ou bien moins « sales », il faudrait passer par-dessus la tête de ces messieurs ou leur forcer la main. Quel politique aurait le courage et surtout intérêt, à aller dans ce sens ? smiley

    Le vrai problème écologique URGENT aujourd’hui, ce serait de foutre sur le cul ces géants industriels qui laisseront allégrement se pourrir la planète pour être sûr de rentabiliser jusqu’au bout leur dernière goutte de pétrole. Quand on sait que ce qui est rare est cher, ils ont tout avantage à pousser la logique jusqu’au bout. Pour ces braves gens, les problèmes de la planète, c’est de la poésie...


  • maxim maxim 19 décembre 2006 10:26

    bien sur il faudra à plus ou moins court terme reviser nos manières de vivre .....consommation....transport....etc...

    mais les pays émergeants,qui ont le droit d’acceder legitimement à une vie plus confortable qu’etait la leur,vont constuire,rouler,naviguer,consommer....

    et cela concerne des centaines de millions d’individus... comment leur faire passer le message qu’il va falloir se serrer la ceinture à nouveau ?

    les pays de l’ex urss,qui laissent pourrir leur flotte de sous marins nucléaires ....qui a eu le courage de leur demander d’y remedier ?

    comment reformer nos mode de transport,alors que c’est la base de tous nos échanges commerçiaux.....

    ça ne pourra se faire que petit à petit,et encore très peniblement....sur plusieurs decennies...

    alors bien sur il faut agiter les consciences,mais il y a encore beaucoup de boulot !....


  • Cassandre (---.---.112.76) 19 décembre 2006 12:04

    Pour avoir animé 6 discussions de plus d’une heure après projection du film « une vérité qui dérange » dans ma petite ville, et tenté d’y intéresser les journalistes locaux (Midi-Libre, groupe Le Monde), je puis d’expérience dire ceci :

    - ces journalistes n’y connaissent rien et n’en ont rien à faire. Aucun ne s’est d’ailleurs dérangé pour voir le film,

    - seules des personnes déjà au courant du problème sont venues aux projections.

    Les journalistes sont en général de formation littéraire et sont à la remorque de leur lectorat et des annonceurs qui font vivre leur canard : rien à en attendre.

    Peut-être peut-on espérer plus de l’école. 10 classes de lycées et collèges ont vu le film. Trop tard d’ici que les élèves d’aujourd’hui votent, à moins qu’ils n’instruisent leurs parents ?

    Plus personne ne compte éviter un réchauffement moyen d’au moins 2°C. Mais il n’est même pas sûr qu’il existe un équilibre climatique à ce niveau : un point de bascule risque d’être franchi avant, qui nous entraînera bien au delà. Quand les vraies catastrophes climatiques commenceront (probablement vers 2010-2012), je crains qu’un seuil fatidique soit déjà franchi et qu’on ne puisse plus faire grand chose d’efficace.


  • castling (---.---.29.218) 19 décembre 2006 12:34

    Bonjour, bon article quoique un parti pris flagrant est de mise. De suite je note « Il est désormais unanimement reconnu par la communauté scientifique que ce dérèglement est principalement le fait des activités humaines ». Source ?. J’ai un doute. Ho bien sur ou peut me repondre que ceux qui ne sont pas d’accords sont a la solde des lobbies petroliers. Fort bien. Seulement ces scientifiques la on les connait. on connait tellement leur methode qu’il est de notoriete public que le rapport rendu a Bush il y a quelques annees a ete purge des elements les plus embarrassants pour les petroliers. Bref du business en somme.

    Ce qui est marrant c que l’on ne fait pas les memes critiques pour les lobbies des climatologues, en effet quoi de plus naturel d’etre absolument alarmiste afin de debloquer des credits de recherches jusqu’ici plutot frileux. Bref du business en somme.

    Ha oui c’est vrai il y a d’un cote les mechants et les autres sont forcement parole d’evangile. Seulement depuis l’histoire de la cross de Hochey de Mr Mann (rapport GIEC 2001)qui a fait monter d’un (gros) cran les theories alarmistes, je suis moins chaud (sans jeu de mots) sur les etudes apocalyptiques. En effet ce chercheur tres renomme, specialiste dans son domaine, co-auteur du site excellent realclimate refusait de communiquer ses bases de donnees et sa methodologie sus cette etude. Et pour cause : plusieurs defauts entachaient la procedure. Il fut finalement contraint par une requete parlementaire de tous divulguer. Donc il faut faire tres attention meme avec les scientifiques supposes etre serieux.

    Pour conclure : ca se rechauffe, oui. L’humain y participe, oui De quelle ordre ?, pas de reponse

    Faut il ne rien faire, non evidemment. Par contre il serait bon de faire la part des choses, car somme toute depuis quelques annees, On entend beaucoup plus les partisans du rechauffement corrole au activites humaines que les voix qui s’elevent sur des conclusions bien hatives (Nashiv, Oreskes ). Hors je ne vois comment apporter un « remede » efficace si les donnees de depart sont biaisees. Salutations


    • rodney (---.---.143.12) 8 janvier 2007 16:54

      Vous écrivez : « Bonjour, bon article quoique un parti pris flagrant est de mise. De suite je note » Il est désormais unanimement reconnu par la communauté scientifique que ce dérèglement est principalement le fait des activités humaines. Source ?"

      Un parti flagrant pour quoi, pour qui ? Vous demandez les sources ! C’est une plaisanterie, toutes les sources sont citées sous forme de notes à la fin de l’article.


  • (---.---.9.230) 19 décembre 2006 14:42

    @ Voltaire,

    Qu’il est dur de s’opposer à la doxa !

    Et celà doit être encore plus désolant pour les générations de profs de math, physique/chimie et biologie qui ont essayé de nous inculquer un minimum de méthodologie scientifique (la différence entre une corrélation et une relation de cause à effet pour commencer)...

    Presque 4 siècles après Copernic et Galilée, et nous en sommes toujours à l’age barbare de la pensée rationnelle. Mais ne désespérons pas. A l’instar de notre génial Toscan il aura bien quelques esprits clairs pour crier encore une fois « pure, gira ! »


  • (---.---.187.101) 19 décembre 2006 15:05

    Casting a dit :

    De suite je note « Il est désormais unanimement reconnu par la communauté scientifique que ce dérèglement est principalement le fait des activités humaines ». Source ?

    l’auteur de cet article ( que je salue pour la qualité de son article ) donne la source « Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat » regroupe des milliers de scientifiques a travers le monde . Cela représente l’avis de 95 % des scientifiques à travers le monde .

    Personnellement , nier que la hausse des gaz à effet de serre n’est pas du aux rejets de CO2 d’origine humaine dans l’atmosphère est faire preuve d’une certaine mauvaise foi scientifique .

    Maintenant , dans quel ordre , certainement pour une très grande partie , maintenant il n’est exclu qu’il existe un phénomène naturel qui s’ajoute à ce réchauffement .

    Maintenant , quant à la critique , d’un des membres du GIEC pour remettre en cause les conclusions de la totalité du rapport du GIEC , dire que les climatologues gonflent dans leur rapport , l’ampleur du réchauffement , pour obtenir davantage d’argent pour la recherche . Cela fait partie de la désinformation classique excercé par certains lobbies , qui ne veulent qu’une chose , qu’aucune action qui nuiraient à leurs interêts soient prises .


  • mathieu (---.---.188.187) 19 décembre 2006 15:36

    Si sa peut vous conforter, l’augmentation de temperature va de plus en plus vite. en 2006 en moin d’un an, la temperature du globe a augmenté de 0,5 degres. Avant 2006 il a fallu 1 siecle pour une augmentation de 0,8 degres, dont 0,6 en 30 ans. ce qui veut dire que l’augmentation de temperature est de 0,8 + 0,5 = 1,3 degres. L’année 2007 a de grands risques d’etre encore plus chaudes. Une augmentation de 5 ou 6 degres a la fin du siecle est a exclure maintenant il faut s’attendre a beaucoup plus. Actuellement les scientifiques sont depassé par la vitesse de l’aggravation de la destruction massive c’est a dire la 6 eme extinction massive et des consequences. Ce qui est sur c’est que nous sommes au debut de catastrophes inimaginables dont l’etre humaine a peut de chance de survivre voir pas du tout si je me fie aux dernieres informations que j’ai.


  • castling (---.---.29.218) 19 décembre 2006 17:32

    A IP 187.

    alors : « l’auteur de cet article ( que je salue pour la qualité de son article ) donne la source » Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat « regroupe des milliers de scientifiques a travers le monde . Cela représente l’avis de 95 % des scientifiques à travers le monde . »

    le GIEC il me semble qu’il s’etait arreter a : Le C02 a augmenter depuis 400 000ans c’est indeniable. cela va entrainer un changement climatique.

    Je n’ai jamais lu dans un rapport du GIEC « le rechauffement climatique est du principalement a l’activite humaine » stricto. Car a ce moment la, il faudrait indiquer les proportions, et nous en sommes bien incapable.

    Concernant plus particulierement le GIEC.la bible en somme, c’est pour cela que j’ai parle du cas de Mr Mann, c’est un membre eminent du GEIC ( vous voyez le rapport ? pas mal non ?). C’est l’exemple que j’avais en tete qui montre in fine que ce que ecrit le GIEC est le fruit d’un consensus, et que parfois. Ben c’est pas bon.

    Ma remarque sur le fait de generer des credits scientifiques je l’ai faite car je trouve plutot marrant que l’on parle toujours des lobbies industriels (parfaitement connus d’ailleurs) comme etant la cause d’une non prise en compte environnementale (ce qui est vrai) mais par contre constater un exces venant des climatologues.

    Le GIEC a ete cree en 1988, environ 5000 scientifiques, je ne connais pas le nombre d’intervenants exterieurs mais je doute que cela fasse 95% ( encore heureux ! on aurait que des scientifiques a la botte de ce lobby, car c’en est un, comme tout organisme ultra puissant&omnipresent dans son domaine).

    Ha non c’est pas possible, Arf evidemment c’est de l’intox venant des lobbies. C’est dingue ca ne marche que dans un seul sens.

    Malheureusement des gars au GIEC comme Mann y en a, d’autre membre de GIEC sont meme venu soutenir « sa crosse de Hockey » alors que y avait plus rien a en tirer (han c’est beau la solidarite, tiens c’est pas de la vraie mauvaise foi ca ?). Des chercheurs qui ont du mal a se faire editer par ce que il ne sont pas en phase avec certaines membres du GIEC y en a aussi (shaviv).

    Des critiques de partie de rapport du GIEC par des membres meme du GIEC a cause de jalousie interne y en a aussi ( affaire Lindzen).

    Alors bon, c’est quoi la conclusion ? ben la conclusion c’est exactement celle de mon post anterieur : faire la part des choses, ne pas biaise les analyses des deux cotes car sans connaissances impartiales, on aura pas de resultats.

    PS : Rapport a la mauvaise foi, je ne pense pas que cela me soit attribue puisque je ne remets pas en question la cause humaine, je remet en question la PROPORTION.

    Salutations  smiley


  • Alain1 (---.---.64.171) 19 décembre 2006 20:17

    C’est de la connerie complète, cette histoire de réchauffement climatique.

    Il y a plein de trucs qui montrent que c’est du n’importe quoi le plus total.

    Déjà, sur terre, les sites météorologiques, sont basés en grande partie dans, ou à la périphérie des villes. Au départ, ce n’était pas le cas, mais comme les villes ont grandi, les stations ont fini par être englobées dans les villes, petites ou grandes. Or, il y a un micro climat plus chaud dans les villes par rapport aux campagnes environnantes, que les villes soient petites ou grandes. Ce qui fausse toutes les mesures à la hausse. Même les petits villages subissent cet effet.

    De plus, la plupart des mers du globe ne sont pas couvertes par les mesures météos. Or, elles représentent les 2/3 de la surface du globe. En plus, les mesures effectuées en mer subissent un biais, puisque les mesures sont faites évidemment surtout par beau temps, pas quand il y a des tempêtes.

    Par ailleurs, les instruments de mesure météorologiques n’étaient à la base pas créés pour mesurer le réchauffement climatique. Donc, un bon nombre d’entre eux ne sont pas assez précis.

    Les mesures en haute atmosphères (ballon sonde) souffrent du même défaut. Un bon nombre d’instruments n’étaient pas faits au départ pour mesurer les températures de façon fine. Donc, leurs mesures sont trop imprécises. Pour les satellites, certaines mesures sont aveuglées par les nuages (notamment l’infrarouge, ce qui est gênant, puisque c’est un des meilleurs moyens de mesurer la température).

    Deux personnes, John Christy et Roy Spencer, ont attiré l’attention sur le fait que les mesure des satellites météorologiques ne confirmaient pas les mesures effectuées sur terre : « Les températures de la troposphère entre 1979 et 1998 (couche 800-200 hPa) montrent par exemple des variations non significatives entre -0,03°C et +0,04°C, au lieu du réchauffement graduel attendu (Christy 2000) ».

    Quand aux glaciers français, ce qu’on ne nous dit pas, c’est qu’entre les années 50 et les années 80, les glaciers augmentaient de taille. Pourtant, à cette époque, les industries étaient aussi, voir plus polluantes qu’aujourd’hui. Donc, les glaciers auraient du reculer autant, voir plus que maintenant. Ce qui montre que les glaciers ne reculent pas à cause de l’activité humaine.

    Des élèves d’un lycée ont essayé, aidés de leurs profs, de faire une expérience pour voir l’influence du gaz carbonique sur la température. Ils ont introduit du gaz carbonique dans une cloche de verre. Résultat, aucune différence de température. Seulement, les profs étaient tellement convaincus de l’influence du gaz carbonique qu’ils se sont dit qu’ils avaient du faire une erreur. En fait, leur expérience était parfaitement bien menée. C’est simplement que l’augmentation de la teneur en gaz carbonique ne conduit absolument pas à une augmentation de la température.

    On ne voit d’ailleurs pas comment un gaz qui ne représente que 0,03 % du total de l’atmosphère, pourrait avoir le moindre rôle dans le réchauffement climatique. Surtout qu’il ne s’agit que d’un gaz.

    A quoi sert cette histoire de réchauffement climatique ? Ben à justifier l’augmentation de prix des énergies fossiles. Avec cette théorie, ça devient bien de limiter la production de pétrole et de gaz, parce que ça permet de lutter contre l’effet de serre. Et limiter la production de pétrole et de gaz, ça conduit à quoi ? Ben à l’augmentation du prix de ces matières. Ce qui signifie plus de profit pour les compagnies productrices de pétrole et de gaz. Bien sur, on pourrait limiter la demande aussi, mais ce n’est pas comme ça que ça nos décideurs veulent que ça se passe. Le but c’est que les prix augmentent. Et c’est d’ailleurs ce qui se passe.

    En fait, le but n’est pas d’avoir une décision claire et nette de baisse de production, mais avoir un fond idéologique qui justifie les hausses de prix des carburants. Comme ça, les bons cons du peuple ne subissent plus les hausses de prix, non, ils sont carrément contents de payer plus cher (puisque c’est mieux pour l’effet de serre de consommer moins).

    Enfin, une partie d’entre eux en tout cas. Et comme par hasard, ce sont eux qu’on entend le plus. Ce sont eux qui interviennent en masse dans les forums et qui font croire qu’ils représentent la vox populi.

    Les partisans de la théorie du réchauffement climatique disent que les opposants à cette théorie sont payés par l’industrie pétrolière. C’est exactement l’inverse qui est vrai. Ce sont les partisans bien en vue de cette théorie qui sont payés par l’industrie pétrolière. C’est pour ça que ce n’est pas étonnant du tout qu’un gars comme Al Gore en fasse la promotion. Par ailleurs, il semble que le pouvoir politique trouve son compte aussi dans cette histoire. C’est pour ça que les journaux à grand tirage, la télé, la radio, nous en parlent à longueur d’année.

    Voir : http://www.climat-sceptique.com/


    • rodney (---.---.143.12) 8 janvier 2007 17:06

      Franchement, commencer un commentaire par tout ça c’est de la « connerie complète » en expliquant derrière qu’il y a un « micro-climat » dans les villes, faut vraiment oser, vous doutez vraiment de rien, je n’ai même pas lu la suite tellement ça a l’air solide scientifiquement.


  • Demesure (---.---.123.141) 21 décembre 2006 00:54

    Alain a écrit : « En fait, le but n’est pas d’avoir une décision claire et nette de baisse de production, mais avoir un fond idéologique qui justifie les hausses de prix des carburants. Comme ça, les bons cons du peuple ne subissent plus les hausses de prix, non, ils sont carrément contents de payer plus cher (puisque c’est mieux pour l’effet de serre de consommer moins). »

    Surtout que le français rejette 1/3 de moins de carbone que la moyenne européenne grâce à nos centrales nucléaires et à notre taux de renouvelable record (eh oui, comptez y l’énergie hydraulique et vous verrez).

    Tout ce « marketing de la catastrophe » autour de la réduction de CO2 n’est donc qu’un prétexte fallacieux pour encore plus d’interventionisme et plus de prélèvement sur le citoyen. Et le plus affligeant dans l’histoire, c’est qu’il y en a qui mordent à l’hameçon smiley


  • herve33 (---.---.187.101) 21 décembre 2006 17:40

    Alain1 a écrit : Un exemple simple que votre argumentaire ne tient pas la route

    Des élèves d’un lycée ont essayé, aidés de leurs profs, de faire une expérience pour voir l’influence du gaz carbonique sur la température. Ils ont introduit du gaz carbonique dans une cloche de verre. Résultat, aucune différence de température. Seulement, les profs étaient tellement convaincus de l’influence du gaz carbonique qu’ils se sont dit qu’ils avaient du faire une erreur. En fait, leur expérience était parfaitement bien menée. C’est simplement que l’augmentation de la teneur en gaz carbonique ne conduit absolument pas à une augmentation de la température.

    Je pense que si il suffisait de démontrer que le CO2 n’est pas un gaz à effet de serre , les scientifiques l’aurait déjà fait . y a t-il des scientifiques qui contestent que le CO2 n’est pas un gaz à effet de serre ??? Les pétroliers l’auraient montrés depuis longtemps .


    • Nemo (---.---.90.94) 23 décembre 2006 08:44

      La cloche de verre ne reproduit en aucune façon le système complexe représenté par la planète et son atmosphère : quelle source thermique (infra-rouges par exemple) externe, simulant le soleil, alimentait-elle cette expérience pour le moins loufoque qui par ailleurs ne tient pas compte des phénomènes de réfraction des rayons solaires dans le milieu gazeux dense résultant de l’ajout de gaz carbonique ; les phénomènes liés à l’albédo ne sont pas pris en compte.


    • Alain1 (---.---.64.171) 2 janvier 2007 14:43

      Donc, une expérience sous cloche n’est pas valable. Mais alors, j’aimerais que vous me disiez quelle expérience est valable pour estimer l’influence du CO2 sur le réchauffement. Des expériences avec des cloches plus grosses ? De combien ? Quelque chose d’encore différent ? Quoi ?

      Ou alors, il n’y a pas d’expérience faisable ? Mais alors, comment les partisans du réchauffement climatique savent-ils le role du CO2 dans le réchauffement climatique ? Par de purs modèles informatiques déconnectés de l’expérimentation ? Super sérieux.

      Quand au problème de la réfraction des rayons solaires par l’augmentation de CO2, ben, déjà, si le CO2 augmentait la réfraction, il y aurait moins de lumière arrivant sur terre. Donc, au contraire, ça aurait tendance à refroidir l’atmosphère plutot que de la chauffer. Donc, je ne vois pas tellement ou est votre argument à ce niveau là. A moins que ça ne soit sensé agir comme un miroir sans tain et laisser passer les rayons solaires, puis, les retenir ?

      Mais, là encore, j’aimerais savoir d’ou vient cette histoire d’albedo, comment c’est estimé, etc... Et comment un gaz qui ne représente que 0,03 % de l’atmosphère peut avoir un role aussi important dans l’albedo de cette dernière.


  • Thierry Meyer Thierry Meyer 22 décembre 2006 14:24

    Bonjour Jérôme.

    Voilà un article que j’aurais bien aimé écrire smiley. Si vous souhaitez que l’on échange nos vues sur l’avenir de nos enfants, je suis partant...

    Thierry Meyer.


  • AVEVA 30 décembre 2006 19:35

    Le GIEC va prochainement se réunir à Paris voici une première approche :

    Trois degrés de plus en 2100 : le scénario le plus probable

    Entre 2 et 4,5 degrés de plus en 2100 avec une valeur plus probable de 3 degrés : les 2 500 experts mondiaux, qui s’apprêtent à se réunir à Paris en janvier, ont resserré leur fourchette. Leur rapport n’est pas encore rendu public mais son contenu commence à filtrer.

    Pour la quatrième fois depuis sa création en 1988, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) s’apprête à produire un rapport destiné à l’ONU. Le dernier datait de 2001 et celui-ci n’est qu’en phase finale, les gouvernements participants étant en train de faire connaître leurs remarques à ce travail réunissant quelque 2 500 scientifiques du monde entier. Son volet scientifique sera discuté à Paris fin janvier et le rapport complet publié à la fin de l’année 2007. Ses conclusions ne sont donc pas encore définitives mais le quotidien britannique Sunday Telegraph et l’espagnol El Pais ont publié les conclusions chiffrées concernant le réchauffement et la montée du niveau de la mer.

    Verdict des experts : d’ici à 2100, l’augmentation de la température moyenne de la planète devrait se situer entre 2 et 4,5 degrés, le maximum de probabilité se situant à 3°. La fourchette est en fait un peu plus large. D’après le quotidien espagnol, les experts jugent très improbable une augmentation inférieure à 1,5 degré et des hausses supérieures à 4,5 degrés « ne peuvent être exclues ». Les scientifiques ont aussi planché sur la montée du niveau des mers, inéluctable conséquence d’un réchauffement de l’atmosphère : entre 19 et 58 centimètres de plus en 2100.

    Non seulement le réchauffement ne fait plus aucun doute, mais on sait aujourd’hui le quantifier avec une meilleure précision... Crédit : Nasa

    Modèles plus précis

    Ces valeurs n’ont rien d’étonnant puisqu’elles ne font qu’affiner les prévisions du rapport publié en 2001, qui donnait, pour la fin de ce siècle, une hausse des températures comprise entre 1,4 et 5,8 degrés et une montée du niveau des océans de 9 à 88 centimètres.

    Interrogé par le quotidien Le Monde, Michel Petit, président de la Société météorologique de France et membre du GIEC, rappelle que « les documents qui circulent actuellement ne sont pas tous finalisés. Sur la quinzaine de pages que compte ce document, la France, à elle seule, a adressé une quarantaine de remarques. Le rapport final risque donc d’être différent ».

    Mais les valeurs annoncées par les scientifiques ont peu de chances d’être modifiées par les discussions en cours, qui portent plutôt sur la forme. Avec ses fourchettes resserrées, ce nouveau rapport démontre surtout que les modèles se font aujourd’hui plus précis.


  • Jérôme Vignat Jérôme Vignat 1er janvier 2007 21:59

    Un petit commentaire à propos de ceux qui mettent en doute le fait que l’homme soit le principal responsable de l’augmentation de l’effet de serre. Dans mon article, je cite en source le dernier rapport du GIEC (2001), mais l’un des commentaires juge cela insuffisant voire erroné. Voilà donc la phrase exacte tiré de ce rapport (http://www.ipcc.ch/pub/un/giecgt1.pdf) : De nouvelles preuves, mieux étayées que par le passé, viennent confirmer que la majeure partie du réchauffement observé ces 50 dernières années est imputable aux activités humaines

    Les membres du GIEC (climatologues, astrophysiciens, géographes, chimistes, biologistes, géologues, océanographes, glaciologues, vulcanologues, historiens, économistes, sociologues, démographes...), nommés par les gouvernements, sont des personnes qui publient des articles dans des revues reconnues et soumis à comité de lecture... ce qui n’est pas le cas quand quiconque écrit un bouquin... n’importe qui peut écrire ce qu’il veut dans un bouquin... et la presse fait la part belle à ce genre de littérature (l’écho fait à cette dernière s’explique peut-être parce qu’elle aide à se donner bonne conscience ou se rassurer). Oui, la contestation est normale et nécessaire. Notons toutefois qu’il y a des scientifiques qui encore récemment écrivaient que les cancers dû au tabac étaient un mythe, pareil pour l’amiante, les têtus ont toujours existés.

    Ceci étant dit, revendiquons le droit au doute : admettons que tous les articles scientifiques étudiés par le GIEC se trompent à ce sujet, ce qui est un peu gros, mais après tout, mettons nous au niveau des déclarations de certains pour tenter un raisonnement par l’absurde. L’homme ne serait donc pas le PRINCIPAL responsable du réchauffement climatique. En revanche, ce qui est 100% sur et que PERSONNE ne conteste est que :
    - la température moyenne de la planète augmente
    - les émissions de CO2 participent à cette augmentation de température par le biais de l’accroissement artificiel de l’effet de serre Ne rien faire sous prétexte qu’il y a un doute sur le fait que l’homme soit le PRINCIPAL responsable du réchauffement climatique reviendrait à une situation de ce style : Vous êtes accompagnateur d’une sortie scolaire dans un bus rempli d’enfants, dont vos propres enfants, et vous constatez manifestement que le chauffeur alcoolique est ivre et fonce tout droit dans un ravin... mais vous ne réagissez pas, parce qu’après tout, vous doutez de votre responsabilité étant donné que ce n’est pas à votre santé que le chauffeur a bu, ou que ce n’est pas vous qui ait couché avec la femme du chauffeur (peut-être la raison pour laquelle le chauffeur est tombé dans l’alcool), que ce n’est pas vous qui conduisez le bus ou encore que ce n’est pas vous qui avez creusé le ravin.... c’est absurde.

    Ce que j’aimerais faire comprendre, c’est qu’il est dommage de perdre du temps sur cela. Je préfèrerais que le débat se porte sur les solutions à mettre en œuvre et non sur le diagnostic. Quand bien même certains pensent que la science est encore trop ignorante pour expliquer la totalité des phénomènes impliqués dans la problématique du réchauffement climatique, arrêtons de croire que l’ignorance est une police d’assurance.

    La solution que j’évoque dans mon article est la taxe Carbone. Il faut de toutes façons se faire à l’idée que l’énergie doit et va coûter de plus en plus cher. Sans parler du côté désagréable pour le budget des ménages, il faut bien comprendre que les aberrations de nos modes de vies actuels (urbanisme, architecture, lignes de chemins de fer fermées car non rentables, trajets en avion parfois moins cher qu’en train, remplacer ses équipements électroménagers, son ordinateur, son appareil photo ou sa chaîne hi-fi plutôt que de les faire réparer, racheter un nouveau téléphone portable ou lecteur mp3 plutôt que de remplacer sa batterie, construction de maison en béton plutôt qu’en bois ou en pierre, composants du panier de la ménagère venant du fin fond d’un pays dont elle ne situe même pas l’emplacement sur un globe, ingrédients nécessaires à la fabrication d’un plat surgelé parcourant des milliers de kilomètres avant d’être réunis, acheter des fraises et des tomates en hiver, avoir sur les étals de nos marchés des fruits locaux et d’Afrique du Sud au même prix alors qu’il y a une différence de facteur 1000 au niveau des émissions de GES) sont précisément le résultat de plusieurs décennies d’énergie abondante et très peu chère.

    De toutes façons, avec la fin des énergies fossiles, les prix du marché vont forcément augmenter. L’intérêt d’une taxe permet d’atténuer les fluctuations du marché (éviter le chaos social, sachant que dans notre société actuelle, le taux de chômage est étonnamment corrélé avec le prix du baril de pétrole, avec 2 ou 3 ans de décalage), de permettre aux entreprises de miser sur des technologies plus propres et surtout d’investir l’argent récolté dans des mesures de maîtrise de l’énergie... plutôt que de donner l’argent directement à Vladimir Poutine, Hugo Chavez ou autres princes Saoudiens.

    Enfin, pour les détracteurs de la taxe Carbone, par exemple ceux qui pensent qu’elle risque de pénaliser les plus modestes, ce qui ne paraît inégalitaire qu’à ceux qui croient que nous pourrons continuer de vivre demain sans rien changer de nos habitudes (cf la référence 6 de mon article), je leur propose de se poser cette question : quelle est l’alternative à la taxe Carbone ?


    • Thierry Meyer Thierry Meyer 3 janvier 2007 13:56

      Cher Jérôme.

      Ne vous désolez pas des réactions de certains internautes. Contrairement aux milieux scientifiques, nous ne sommes pas, ici, dans un espace de discussion raisonnable. Vous ne devez donc pas vous attendre à engendrer en ce lieu un débat constructif. Tout au plus, pouvez-vous espérer rédiger un article qui sera lu (puis oublié !) par quelques centaines de personnes.

      En fait, si l’on réfléchit quelque peu à la population (dont je fais parti) qui fréquente au moins épisodiquement AgoraVox, il est facile de comprendre que celle-ci ne peut être formé que des personnes qui n’ont pas la possibilité d’intervenir dans un « meilleur » lieu d’échange. Or, ce site se définissant lui même comme un « média citoyen », nous pouvons donc en conclure que nous échangeons entre gens du peuple. Et si, comme je le crois, nous avons eu les mêmes lectures, nous devons tenir compte des limites de la démocratie dans les débats sur le long terme smiley

      Du coup, est-il si important de demander aux vrais journalistes d’informer nos concitoyens ? Si j’en crois ma propre expérience, tant que le climat n’influera pas directement sur notre niveau de vie, nous continuerons à l’assimiler à un problème général, comme la faim dans le monde. Ce qui ne fait pas le poids face à des arguments comme le pouvoir d’achat.

      Les plus motivés d’entre nous ont donc, à mon sens, meilleurs temps à militer dans des associations, voir à faire de la politique, et les autres, tel que moi, à chercher comment assurer l’avenir de leurs enfants sans participer à la destruction quotidienne de la planète.


    • 4eCbab 5 octobre 2010 18:54

      bonjours . j’etudie cette lettre a mon college mais je ne suis pas d’accord avec vous.
      il fesait plus chaut au moyen age que maintenant (la preuve ici). ce site nous dit que le groenland n’était pas formé en 950 et des poussieres (je parle de la glace).
      le climat est un ascenseur. parfois chaut (comme maintenant) parfois froid (comme les periodes glaciaires petites ou grandes).
      j’espere que vous reflechirer a ça.


    • 4eCbab 5 octobre 2010 19:00

      je voulais aussi vous dire que Al Gore, consomme 2x plus d’électricité que la moyenne américaine. le rechauffement climatique est pour moi une enorme erreur. les medias ont commencé a creer une sorte de « terreur » sur les gens en les culpabilisant alors que beaucoup d’expert nous explique le contraire. j’espere que vous me repondrez vite.
      j’ai 13 ans


  • JP Couturier (---.---.123.200) 2 janvier 2007 15:13

    @ Jérôme Vignat,

    Votre présentation qui fait la part belle à l’influence humaine sur le climat s’appuie sur une hypothèse fausse et n’est donc pas équilibrée. En effet, le tout premier graphique de votre article, en courbe de crosse de hockey (température prétendument stable dans le passé, puis en forte hausse actuellement), s’appuie sur des travaux qui ont été réfutés. Le rapport 2007 du GIEC ne le représente plus ainsi.

    Le climat du passé récent ou lointain est bien plus instable que ce qu’on veut bien nous présenter. Il suffit de s’intéresser un minimum à la question comme dans cette brève introduction à l’histoire du climat pour s’en rendre compte.

    Quelle vanité de se croire capable de « stabiliser le climat ». Normal, hypothèse fausse => conclusion fausse.


    • Jérôme Vignat Jérôme Vignat 11 janvier 2007 00:48

      Une hypothèse est une supposition que l’on fait d’une chose possible ou non. Mon article ne s’appuie donc sur aucune hypothèse mais sur des faits et des conclusions préalablement reconnues par des personnes compétentes en la matière.

      Je n’ai pas encore lu le rapport 2007 du GIEC pour la simple raison qu’il n’est pas encore publié.

      Concernant le climat passé : sur les 400.000 dernières années, le maximum de la moyenne annuelle de la température est de 1 à 2°C au dessus de la moyenne actuelle (16 à 17 °C au lieu de 15) ; la dernière fois était il y a 130.000 ans. Le rythme des évolutions les plus rapides est en effet de quelques degrés en 5 à 10.000 ans, alors que l’évolution à venir est de l’ordre de plusieurs degrés en 1 siècle. C’est 50 à 100 fois plus rapide, et le problème est bien-là, puisque les écosystèmes n’ont pas le temps de s’adapter à ce changement aussi brutal dont la principale cause résulte des activités humaines. Source : Petit & al., Nature, Juin 1999 Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA) http://www-lsce.cea.fr/

      La variation de climat qui nous intéresse maintenant se situe sur une échelle de temps très courte au regard de l’âge de la Terre. En tentant de sensibiliser l’opinion publique à travers la responsabilité des journalistes, l’objectif à atteindre n’est pas de « stabiliser le climat » à l’échelle des temps géologiques, mais de réduire la perturbation anthropique du climat.


    • (---.---.17.187) 11 janvier 2007 00:52

      La cible dont je parle est elle toute seule à quelques kilomêtres ?

      Le temps s’écoule effectivement bien lentement de ce côté de l’atlantique !!!!!!!!!!!!!!


  • Michel (---.---.71.224) 14 janvier 2007 21:32

    Bonjour, Rassurez-vous, aucune des catastrophes qui ont été annoncées au cours des siècles ne s’est encore produite. Il n’y a aucune preuve irréfutable de réchauffement climatique, cette question fait l’objet d’un débat scientifique, tous les spécialistes ne sont pas d’accord, quant à moi, je suis scientifique, pas spécialiste des questions climatiques, mais mathématicien. Je ne veux pas être prisonnier de la pensée unique. Cette hypothèse avancée par quelques scientifiques a bénéficié d’un effet de résonance surtout grâce aux médias, et le grand public, qui n’est pas en mesure de se faire lui-même son opinion, tant le problème est complexe, a suivi. On fait un amalgame de phénomènes et de faits isolés, pas toujours d’ailleurs directement liés au climat, fonte des glaciers, assèchement de la mer d’Aral, les icebergs qui se détachent de la banquise, ouragans, inondations, ... Pour prouver un réchauffement climatique, il faut comparer des températures, sur une période de plusieurs dizaines d’années, or on n’a pas aujourd’hui ce recul nécessaire. La courbe des températures est présentée par un seul organisme : le GIEC qui impose ses hypothèses. Mais rappelons que la science n’a toujours progressé sur une question, que lorsque se sont affrontés ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Et la vérité n’est pas toujours du côté du plus grand nombre, les exemples sont nombreux de minorités de savants, qui ont réussi à imposer leurs idées devant de fortes résistances du plus grand nombre. D’ailleurs, il est intéressant de voir quand on lit les rapports de nombreux scientifiques sur les évènements que je rappelais plus haut : fonte des glaciers, etc. que leur conclusions très souvent sont les suivantes, après avoir constaté, décrit et analysé le phénomène : Le rapport avec le climat ou un changement du climat ne semble pas directement établi. Et si réchauffement il y avait, a-t-on démontré que l’homme est vraiment le responsable ? Cela non plus n’est pas établi. Quant aux prévisions pour les 30 ou 50 prochaines années ?? mais sur quels modèles sont-elles établies ? Il n’y a pas un modèle de l’évolution du climat, car le climat est le résultat de cette somme de phénomènes physiques isolés géographiquement et dans le temps et sur la planète, dont on ne sait pas toujours modéliser l’évolution, pris un à un, quand à prédire ce qui va se passer quand on les met tous ensemble et qu’on se projette sur 50 ans, mais quelle prétention de la part de ceux qui publient ces résultats. Et on peut lire n’importe quoi : comme par exemple ceci : Une réponse non à la question relative à la constitution européenne (vous pouvez comme moi retrouver les références sur internet avec google) entraînerait une hausse de température de plus de 10 degrés au cours des 20 prochaines années !! Un très sérieux laboratoire d’un pays voisin a fait tourner de gros ordinateurs pendant plusieurs jours pour arriver à ce résultat. Quel scandale !! mais ce laboratoire a obtenu des crédits, certainement européens, pour financer ces travaux, et on comprend mieux peut être ici les véritables enjeux dans les milieux scientifiques. Quant aux choix économiques qui découlent de cette hypothèse de réchauffement, est-il clairement établi que les sommes engagées pour ’sauver la planète’ ne pourraient pas être mieux utilisées, par exemple pour ceux qui dans les pays du sud en ont le plus besoin et de façon plus urgente ?? Enfin dans les projections sur 30 ou 50 ans, on précise toujours : ‘si on ne fait rien’ ... Mais l’homme n’est jamais resté sans rien faire, il a toujours cherché à avancer dans la connaissance et s’est toujours donné les moyens de lutter contre les risques quand ils sont bien réels et identifiés. Il me revient, parce que je suis sur internet, ces prévisions faites il y a un peu plus d’un siècle par un groupe de savants européens spécialistes que l’on avait réunis pour débattre de la question des télécommunications et de leur évolution, les conclusions, très alarmistes, étaient les suivantes : La prolifération des postes à galène va très rapidement, si on ne réglemente pas leur usage, ‘saturer l’éther’ et nuire gravement aux télécommunications... Ce sont les mêmes aujourd’hui qui nous prédisent les pires catastrophes... Restons optimistes, la fin du monde n’est pas pour demain. Mais ne restons pas sans rien faire, il faut lutter contre la pollution, aimer et respecter la nature, avancer dans les recherches sur les nouvelles énergies. C’est cela que je trouve positif, cette annonce d’un grand danger imminent pour la planète a contribué à sensibiliser le grand public et à modifié les comportements. Continuons, sans avoir peur du lendemain.

    Michel


  • Michel (---.---.71.224) 14 janvier 2007 22:44

    cette position n’est pas unanime puisqu’il y a beaucoup de scientifiques qui supposent le contraire ou tout simplement qui considèrent que les preuves ne sont pas suffisantes et qui doutent, et le doute il faut le savoir est une composante très importante, voire essentielle de la pensée scientifique. Michel


  • Michel (---.---.9.189) 19 janvier 2007 09:41

    Bonjour, les faits et conclusions préalablement reconnues par des personnes compétentes en la matière, je suis désolé, sont bien des hypothèses. Nous sommes ici dans le domaine des sciences de la vie et ces conclusions préalablement reconnues par des personnes compétentes constituent leurs hypothèses que l’on peut admettre provisoirement si toutefois on est d’accord, mais dans la mesure où la controverse existe il faut accepter d’autres hypothèses différentes. Le débat scientifique reste ouvert,... Michel


  • Michel (---.---.9.189) 19 janvier 2007 10:09

    Bonjour à tous, Il me semble que ce débat sur le réchauffement climatique met en avant une de nos faiblesses : Nous ne savons pas nous projeter dans le futur, car nous ne savons pas tirer les enseignements de l’histoire. C’est sans doute parce que le plus souvent, tout simplement on ne s’intéresse pas au passé, surtout lorsqu’il concerne la science et la technologie, puisque dans ce domaine l’innovation et les progrés sont très rapides. Quel regard avons-nous aujourd’hui sur les recherches et résultats des scientifiques du XIXéme siècle par exemple ? et sur leur vision du monde et de son évolution ? Je ne dis pas tous, mais il ont été si nombreux dans l’erreur lorsqu’ils ont voulu faire des prévisions. Nos prévisions d’aujourd’hui seront demain dans l’histoire et c’est un regard amusé que les nouvelles générations porteront sur ces débats et ces visions d’apocalypse. S’agissant du climat, il me parait important d’avoir cette vision du temps dans toute son étendue et l’histoire rejoint plutôt la préhistoire... Michel


  • jeandb (---.---.159.126) 6 mars 2007 00:05

    Comme je l’ai dejà dit une grand nombre des problèmes décrits dans votre article pourrait être tout ou partie résolus par l’application de la destion globale de l’eau.

    http://www.dailymotion.com/jeandb/video/x15f8f_reportage-biefs-du-pilat

    Les eaux excédentaires de ruissellement coulent dans les cours d’eau parce que l’activité humaine en modifiant les paysage accélère les écoulement par drainages , imperméabilisation et déboisement mais aussi surexploite le sous-sol de son eau.

    Le concept de la gestion globale de l’eau consiste à rendre à la nature ce qu’on lui a prit : son eau sousterraine qui est nécessaire au climat et à la vie sur terre.


  • jeandb (---.---.169.131) 3 avril 2007 15:02

    Je voudrais répondre à la fois au message et à la première réponse. On dit que toutes nos misères climatiques proviennent des émissions de co2 et que tout ca c’est compliqué ...et patati patata.

    Il n’est pas nécessaire de sortir des grandes écoles pour comprendre que tous ces grands scientifiques des climats oublient un chose c’est l’eau. Non pas l’eau de l’atmosphère ou celle des océans mais l’eau souterraine...

    On constate que le global warming et tout le monde plonge pour dire que c’est le co2 qui fait de l’effet de serre et qu’il faut accuser et taxer les émetteurs de co2.

    Pendant ce temps les activités humaines qui sont responsables d’un asséchement direct de certaines parties de la planète déjà séches continuent d’aggraver l’asséchement sans être inquiètées puiqu’elles sont liées aux intérêts économiques.

    Comment ? Par le dessus en réduisant le rechargement des réserves d’eau : Imperméabilisation des surfaces.Bétonnage ... Drainage. Déforestation. Canalisation des cours d’eau dans leur lits mineurs. Pratique agricoles. Etc.

    Par le dessous : Surexploitation des réserves souterraines d’eau.

    Cet assèchement des sols qui conduit à l’aggrandiseement des déserts et zones arides a au moins deux conséquences : Réduction de la croissance végétale. Augmentation de la température des sols.

    La réduction de la croissance végétale se traduit par un augmentation du co2 dans l’atmosphère pour cause de non recyclage des émissions. L’augmentation des températures des sols s’ajoute à l’effet de serre. Alors qu’actuellement l’ensemble de l’augmentation de température est imputée à l’effet de serre.

    Autrement dit l’eau des précipitations ruissellent trop , s’infiltre de moins en moins, et les conséquences poussent les habitants de la planète à surexploiter les réservent souterraines faute d’ations concertées sur le sujet.

    Il est urgent de « réparer » le cycle de l’eau et de rendre à la nature sa capacité d’infiltre l’eau dans l’écorse terrestre ( comme si il y avait encore les forêts ) . Le climat a besoin de cette eau pour ne pas s’affoler et de mieux se répartir.

    De toute façon l’activité humaine va continuer de chauffer l’atmosphère par l’ensemble de toutes les énergies qui finissent toujours pas créer de la chaleur. L’augmentation de température n’est pas grave si on irrigue abondament gravitairement.

    http://www.dailymotion.com/jeandb/video/x15f8f_reportage-biefs-du-pilat


  • Ella Ella 6 juin 2008 08:32

     En ce moment au collège j’étudis ce texte, c’est vraiment très important le réchauffement climatique car dans quelques années il n’y aura plus une seule goutte, j’ai appris que cela se passerait lorsque la génération d’aujourd’hui aurait 50 ans, ça aproche !!!!!!et en plus il feras chaud je vous en parle pas dans un pays où il fait naturellement chaud se seras avec des lunette de soleilse sera, rester a l’ombre dans la maison !!!!!!

    Allez réffléchissez-y  !!!!! 


  • 4eCbab 5 octobre 2010 18:42

    bonjours a tous. j’etudie cette lettre a mon college mais je ne suis pas d’accord avec vous.
    il fesait plus chaut au moyen age que maintenant (la preuve ici). ce site nous dit que le groenland n’était pas formé en 950 et des poussieres (je parle de la glace).
    le climat est un ascenseur. parfois chaut parfois froid.
    j’espere que vous reflechirer a ça.


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