samedi 19 février 2011 - par olivier cabanel

Je vais vomir un peu et je reviens

Le malheur est dans nos assiettes, car pour des raisons discutables, l’industrie alimentaire est prête à nous faire avaler toutes les couleuvres, pourvu que çà lui profite.

Au moment où le salon de l’agriculture ouvre ses portes, c’est l’occasion de faire le point sur ce que nous proposent nos ingénieux commerçants.

Lorsque vous allez acheter votre steack quotidien, pour ceux qui le peuvent encore, des surprises se préparent.

Tout le monde connait (?) la pratique de la « remballe  » qui consiste à enlever les parties périmées d’un morceau de viande afin de redonner à l’entrecôte une seconde jeunesse, et en broyant les parties enlevées, votre boucher « remballeur » en fait d’éventuelles merguez bien épicées. vidéo

Mais il y a pire.

Certains bouchers peu scrupuleux n’hésitent pas à nettoyer la viande avariée avec de l’acide sulfurique, tel ce marseillais mis en examen en 2007. lien

En 2008, les autorités chinoises ont découvert une pratique peu encourageante : de l’eau est injectée dans la viande, afin d’augmenter la marge bénéficiaire, puisque l’eau coute moins cher que la viande.

Mais le plus inquiétant c’est que de la formaline peut y ajoutée (solution à base de formol) afin de la « désinfecter » et de lui redonner un "bel aspect" . lien

Les enquêteurs chinois ont relevé plus de 70 000 cas de fraude.

Plus de la moitié de la viande vendue dans leurs grandes surface est concernée par cette pratique, et le danger est d’autant plus important que des antiseptiques peuvent être injectés en même temps, et que des produits chimiques, tel l’atropine sont utilisés pour dilater les veines des animaux afin d’injecter une plus grande quantité d’eau. lien

Cette pratique ne se limite pas manifestement à la Chine. lien

Les anglais, gros consommateurs de poulets (1 million de tonne par an) ont découvert que ceux-ci, provenant souvent de Hollande, comportent près de la moitié d’eau.

Ce même poulet se vend aussi en France, et un vendeur de l’entreprise en cause avoue : « nous y rajoutons un peu d’eau, et plus on ajoute de l’eau, plus le prix devient intéressant. L’eau coute moins cher que le poulet ».  lien

Certaines fabricants proposent même un mélange de produits chimiques que vous pourrez injecter dans vos viandes, pour leur donner « du gout » avant de les passer au barbecue, ( lien) et pour donner du gout aux poulets, saucissons, poissons, fruits de mer, les industriels de la viande nous suggèrent d’y intégrer des phosphates, (lien) alors que d’ingénieux industriels proposent d’intégrer des fibres végétales qui permettent « une amélioration de la texture et plus de croquant ». lien

Et que dire de l’aspartame (E951) : il se retrouve dans au moins 6000 produits de consommation courante.

Alors que David Hattan, toxicologue à la FDA, affirme qu’il est sans danger, un autre spécialiste l’a donné à manger à des bébés souris et à observé les mêmes dégâts cérébraux produits par l’acide aspartique. vidéo

Après le lait frelaté à la mélamine, (lien) et celui du porc contaminé au clenbuterol, l’imagination des commerçants ne connait pas de limite. lien

On en vient à se dire qu’il ne faudrait plus prendre le risque de consommer des produits transformés.

Ecœuré, le consommateur se tourne donc vers les légumes, et les fruits, croyant échapper ainsi à ces pratiques dangereuses.

Mal lui en prend.

Les belles pommes rouges qu'il trouve chez son commerçant reçoivent en moyenne 27 traitements.

Plus de 50% des fruits, légumes et céréales consommées en France contiennent des résidus de pesticides, 7% des échantillons dépassant même les LMR (limites maximales en résidus). lien

Les raisins de table posent aussi des problèmes.

Une grande enquête menée par 5 ONG européennes sur 124 échantillons de raisins dans des magasins appartenant à 16 enseignes différentes est inquiétante.

Un seul échantillon ne comportait aucune trace de pesticides.

99,2 % des raisins contenaient des résidus de pesticides, et 4,8% des échantillons dépassaient la LMR. lien

C’est l’occasion de rappeler que la norme n’empêche pas le danger, car même si le produit consommé ne la dépasse pas, les pesticides ingérés s’additionnent dans notre corps, et auront fatalement des conséquences pour notre santé.

Il est plus que probable que tous les autres fruits connaissent le même problème.

Oublions donc les fruits, et optons pour les légumes.

Inutile de s’attarder sur les OGM, technique qui consiste à intégrer les pesticides dans la plante, de façon a tuer les insectes prédateurs qui auraient le malheur de s’y aventurer, mais c’est oublier que si ces pesticides OGM sont dans les fibres de la plante, ils se retrouveront aussi dans nos assiettes. lien

Pour ceux qui ne l’ont pas encore visionné, c’est le moment de découvrir l’émission d’Elise Lucet et Lionel de Coninck « pièces à conviction  » : « assiettes tous risques : manger peut nuire à la santé » (4, 5, 6) mais aussi cette vidéo « des toxiques dans nos assiettes  », et ce documentaire d’Eric Guéret, avec Isabelle Saporta diffusée le 16 février 2011 sur FR3. lien

Une bonne nouvelle quand même : le conseil d’état vient de condamner le Cruiseur, mais il reste d’autres pesticides qui menacent notre santé, et celle des abeilles dont on constate aujourd’hui l’effarante mortalité. lien

Une technique fait fureur aujourd’hui : l’irradiation des aliments. Pour ne pas effrayer le consommateur, vous ne verrez pas ce mot apparaitre, il est remplacé par celui « d’ionisation », mais le résultat est le même.

Il s’agit donc de soumettre les aliments à un rayonnement radioactif afin de tuer les bactéries qui pourraient les abimer, d’empêcher la germination (oignons, pommes de terre), et de ralentir le murissement des fruits. lien

Même nos herbes aromatiques sont irradiées.

En France, 80% de nos fruits et légumes subissent ce traitement. lien

Pour ceux qui se demandent quel est le danger d'une telle pratique, il leur suffit de cliquer sur ce lien

Les contrôles sont rares ou quasi inexistants : entre 100 et 200 échantillons par an, et ne concernent quasiment que les aliments importés.

Cette technique discutable est pourtant tout à fait légale, en vertu d’un accord passé entre la FAO (Food and Agriculture Organisation) et l’AIEA (agence internationale de l’énergie atomique).

Un collectif français s’est crée contre l’irradiation des aliments, et vous pouvez les rejoindre sur ce lien.

Devant cette avalanche de mauvaises nouvelles, il ne reste que peu d’alternatives au consommateur : acheter directement à un producteur, en se limitant aux fruits et légumes de saison, en s’étant assuré qu’il ne traite pas, ou encore mieux acheter bio.

Ceux qui rétorquerons qu’il coute un peu plus cher, on peut répondre que notre santé à un prix, et qu’il est bien plus onéreux de traiter un cancer (entre 2000 et 6000 € par mois).lien

Et puis, les légumes et fruits non traités ont du gout, et ont une supériorité nutritionnelle à ceux issus de l’agriculture industrielle.

De nombreuses études l’ont prouvé, même s’il faudrait en réaliser une sur le long terme pour le prouver définitivement. lien

La BIO, considérée longtemps comme l’apanage des bobos de gauche vient d’être considérée par la FAO comme une réelle solution.

Elle est présente dans 120 pays, recouvre 31 millions d’hectares, et représente un marché de 40 milliards de dollars. lien

La FAO a reconnu que l’agriculture biologique permet de freiner, voire d’arrêter, la stérilisation du sol, évitant ainsi le recours aux engrais chimiques, réduisant ainsi l’utilisation des carburants fossiles, en permettant aussi une meilleure production en terme de gout,

La FAO dans un rapport des 3/5 mai 2007 le conclut ainsi :

« l’agriculture biologique est un mode de gestion globale de la production qui exclut l’utilisation d’engrais et de pesticides de synthèse et d’organismes génétiquement modifiés, réduit au maximum la pollution de l’air, du sol et de l’eau, et optimise la santé et la production des communautés interdépendantes de végétaux, d’animaux et d’être humains ». lien

Et pourtant le BIO est menacé. lien

Les privilégiés sont ceux qui ont leur jardin, et leurs arbres fruitiers à condition bien sur qu’ils ne traitent pas chimiquement le sol, et la production.

En effet, des études ont prouvé que certains jardiniers, espérant une meilleure production, dépassent souvent la dose prescrite, rendant du coup celle-ci plus dangereuse que celle que l’on trouve dans le commerce. lien

L’idéal est de se contenter d’apports naturels, en fabriquant son propre compost, ce qui réduira d’autant le contenu de sa poubelle, et contribuera doublement au développement durable.

Il ne faut pas non plus oublier cette nouvelle technologie, le BRF (bois raméal fragmenté) qui permet de cultiver sans arrosage, et qui recrée de l’humus. lien

Tout n’est donc peut-être pas perdu.

Comme disait mon vieil ami africain :

« La mère est celle qui prend le couteau par la lame ».

 

L’image illustrant l’article provient de « eleveducobu.centerblog »

Emission à venir : « notre poison quotidien  » prévue pour le 15 mars 2011 à 20h40.

Autres articles :

OGM : l’Amérique s’inquiète

L’Amarante, plante espiègle,

Globalement mauvais, 

Des pommes, des poires, mais pas n’importe quoi

Mets de l’huile ? surtout pas !



184 réactions


  • ZEN ZEN 19 février 2011 03:37

    Utiles rappels
    Au sujet des pesticides, une excellent émission mercredi soir sur FR3, trop tardive pour avoir été suivie par un grand public


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 07:10

      ZEN
      oui, çà me semblait important de récapituler un peut tout çà, au moment du salon de l’agriculture...
      merci d’avoir rappelé aussi l’émission sur les pesticides, qui graçe a internet peut être vue et revue avec profit,
      à+


    • Alpo47 Alpo47 19 février 2011 14:10

      Tout cela est répugnant et ... très inquiétant pour notre santé.

      Personnellement, ce que j’ai trouvé de pire dans le récent reportage télévisé, ce sont les conditions de vie de ces élevages porcins. Des animaux coincés dans une cage d’environ 0,80mX 1,50m, qui peuvent à peine se lever et n’en sortiront jamais, sinon pour être abattus ...

      Beuuurrrkkkkk ... Et ces éleveurs qui insistent sur l’hygiène dans la porcherie .. forcément, ces animaux sont très fragilisés ...
      Bon, c’est la même chose pour le poulet , les oeufs « premier prix » ... et le reste.
      Ce matin, j’ai fait mes courses pour la semaine ... tout cet étalage de viande me répugnait ...

      On mange vraiment trop souvent de la m.... !


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 17:09

      Alpo,
      devant chez moi, mon voisin qui élève un ou deux cochons les met en liberté dans son près, au milieu de quelques moutons,
      pas de doutes, ils préfèrent la liberté.
      et puis ils adorent brouter l’herbe tendre.
      un plaisir à voir.


  • antonio 19 février 2011 08:14

    Merci pour votre article ;
    Il est grand temps que le « consommateur » s’éveille enfin...


  • zelectron zelectron 19 février 2011 08:55

    Olivier,
    On en est à la bile, il n’y a plus rien d’autre à vomir !


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 09:10

      zelectron,
      à moins d’avoir un potager, et de cultiver sans engrais chimiques...
      quant je vois le monde agricole s’émouvoir d’une affiche magnifique qui dénonce cruellement le danger des OGM, se plaignant qu’on va leur « gâcher leur beau salon de l’agriculture », y a de quoi en rire pour ne pas pleurer.
      merci de ton commentaire.


    • brieli67 19 février 2011 22:34

      chacun sa merde !

      le kilo de farine de blé à 29 cents d’euro 
      ça en fait des nouilles et des pâtes... et du pain

      vous avez tout dans votre cuisine 
      des machines performantes 

      avec quelques règles d’hygiène que votre maîtresse à l« école vous a appris se laver les mains
      vous pouvez faire des merveilles 

      voir aux USA WELCOME 


      un kg de soja = 60 litres de lait

      ici automate pour sa boisson hygiènique 10 litres de »cervoise" 

    • Croa Croa 19 février 2011 22:41

      « le monde agricole s’émouvoir d’une affiche magnifique qui dénonce cruellement le danger des OGM, »

      Ils se sentent morveux, tiens ! smiley

      Ce qui aurait été étonnant c’est qu’ils ne se fâchent pas ! smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 23:18

      croa,
      quand un message dérange, c’est qu’il touche là où çà fait mal,
      il en faudrait beaucoup d’affiches comme çà,
       smiley
      je me demande si le petit prez aura reçu au moins une tarte à la crème ce matin ?
      la punition serait modérée.
       smiley


  • Francis, agnotologue JL 19 février 2011 09:08

    Non contents de nous empoisonner, ces pratiques dans le cadre de la mondialisation libérales tuent les économies vivrières des pays pauvres, et leurs populations qui auparavant étaient pauvres deviennent misérables (*). Ces miséreux n’ont qu’une solution d’avenir : nous envahir.

    La mondialisation libérale est le cancer de la planète. Nous vivons une « expérience de Milgram inversée » à l’échelle de la population mondiale.

    Les spécificités d’une expérience de Milgram inversée sont les suivantes :

    - Les « victimes présumées » sont réelles et souffrent abominablement ;

    - Les « cobayes tortionnaires » ce sont, les consommateurs occidentaux qui croient bien faire et sont convaincus qu’il n’y a pas de victimes, nulle part, ou alors, font mine de le croire, parce qu’ils nont pas d’autre choix, et aussi parce qu’ils sont égoïstes et impuissant à changer les choses, ce qui fait d’eux des otages ;

    - Enfin et surtout, les « expérimentateurs menteurs » sont les lobbies des prédateurs et qui dispensent la pensée unique du libre échange « gagnant gagnant » dans leurs puissants médias mainstream grâce à leurs complices corrompus que sont les éditocrates, les politiques et les économistes libéraux.



    L’on comprend que l’Etat libéral se débarrasse de ses fonctionnaires : il ne veut pas que des inspecteurs au service de l’intérêt public empêchent de piller en rond.


    (*) La misère c’est la pauvreté sans les moyens de subsistance.


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 09:12

      JL,
      c’est effectivement cette approche que privilégient les promoteurs des OGM, en prétextant à tort que celà pourrait éviter les famines dans les pays qui souffrent.
      honteux.
      merci de votre commentaire.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 février 2011 12:04

      Par JL (xxx.xxx.xxx.25) 19 février 09:08
      ces pratiques dans le cadre de la mondialisation libérales tuent les économies vivrières des pays pauvres, et leurs populations qui auparavant étaient pauvres deviennent misérables

      Les milliardaires vous remercient
      Par
      JL (xxx.xxx.xxx.180) 29 juillet 07:13
      « Quant au monde non occidental, du fait de la mondialisation libérale, non seulement les paysans n’arrivent plus à
      vendre leur production [NdR : vivrière ?] mais de plus, ils perdent leurs terres qui sont exploitées par les multinationales occidentales, quand elles ne sont pas achetées par des Etats en manque ».
      Les milliardaires vous remercient
      Par
      JL (xxx.xxx.xxx.180) 29 juillet 08:50
      « Plus sérieusement,
      le propre d’une agriculture vivrière est précisément que çà ne se vend pas : çà va directement du producteur au consommateur, par le troc si besoin est, ou le don !  »


      J-P LL :
      Bien évidemment, il n’y a absolument aucune contradiction dans toutes ces affirmations péremptoires...


    • Francis, agnotologue JL 19 février 2011 12:27

      Admirons la mémoire phénoménale de JP Llabrès lequel JPL arrive à citer ici des propos tenus par un quidam, il ya 8 mois !

       smiley

      Ceci dit, je ne vois pas où est la contradiction dénoncée : ce que je dis c’est que la mondialisation tue les agricultures locales pauvres, qu’elles soient vivrières ou d’échange.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 février 2011 13:24

      Par JL (xxx.xxx.xxx.25) 19 février 12:27
      je ne vois pas où est la contradiction dénoncée : la mondialisation tue les agricultures locales pauvres, qu’elles soient vivrières ou d’échange.
      Par JL (xxx.xxx.xxx.180) 29 juillet 08:50
      le propre d’une agriculture vivrière est précisément que çà ne se vend pas : çà va directement du producteur au consommateur, par le troc si besoin est, ou le don !

      J-P LL :
      1)
      Contradiction ?
      a) Au départ, vous ne parliez que d’agriculture vivrière sans mentionner les échanges.
      b) Ce que vous dites est faux concernant l’agriculture d’échange
      Mondialisation : Méfaits, Neutralité et Bienfaits !
      2)
      Je dois faire amende honorable.
      En effet, j’ai omis de citer votre (il)logique et (il)légitime dénonciation de la spéculation sur les produits vivriers puisque, selon vous (cf. supra), ils ne sont ni vendus, ni commercialisés.
      Comment, dance cas, peut-il y avoir spéculation ?...
      QUOTE
      Bulles financières et famines dans le monde
      Par
      JL (xxx.xxx.xxx.52) 5 février 11:14
      La spéculation est un jeu typiquement capitaliste lequel, on le sait, fonctionne auusi bien sur la demande que sur la rareté !

      UNQUOTE


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 février 2011 13:38

      Par JL (xxx.xxx.xxx.25) 19 février 12:27
      Admirons la mémoire phénoménale de JP Llabrès lequel JPL arrive à citer ici des propos tenus par un quidam, il ya 8 mois !

      J-P LL :
      Il est des « perles » qu’il convient de conserver précieusement surtout quand elles n’ont pas de date de péremption...


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:41

      jp Labres
      en accord,
      je retiens surtout le troc.
      pratique indéniablement citoyenne qui pourrait faire des dommages dans le système actuel si chacun veut bien se donner la peine de ne pas le considérer comme « accessoire »
      merci et à +


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 février 2011 13:50

      Par olivier cabanel (xxx.xxx.xxx.63) 19 février 13:41
      je retiens surtout le troc.

      J-P LL :
      Désolé, mais je ne crois pas que le troc puisse constituer un avenir prometteur pour les agricultures « vivrières » ou « de rente » des pays dits « en développement ».
      Les produits vivriers doivent devenir des produits de rente !

      Bulles financières et famines dans le monde...

      Par Jean-Pierre Llabrés (xxx.xxx.xxx.82) 5 février 08:24

      Les tensions sur les prix des marchés mondiaux de produits alimentaires, céréales notamment, seraient bien moindres si, dans les pays importateurs, du tiers-monde notamment, les agriculteurs se trouvaient en situation de donner la pleine mesure de leur potentiel de capacité de production.

      Pour cela, il faudrait qu’ils puissent entrer dans le cercle vertueux de l’accroissement de leur revenu permettant l’investissement dans leurs moyens de production afin d’augmenter leur productivité ce qui accroîtrait leur revenu et les autoriserait à renouveler ce cycle.

      Cela serait possible s’ils maîtrisaient le calendrier du stockage et de la commercialisation de leurs récoltes afin de pouvoir engranger des marges plus substantielles qui leur échappent depuis beaucoup trop longtemps (Exemple : De l’aide au SOUS-développement du Burkina Faso).

      Or, il est affligeant de constater que, depuis des décennies, les efforts consentis [en particulier par les bailleurs de fonds d’Aide Publique au Développement (APD) (Économique ?)] pour créer des réseaux de stockage et de commercialisation se sont fracassés sur l’ineptie des stratégies de sécurité alimentaire, de stockage et de commercialisation préconisées par les mêmes bailleurs de fonds et les gouvernants des pays bénéficiaires.

      À ce jour, il est probable que nul ne sait combien de milliards d’Euros, pendant des décennies, ont été « investis », gaspillés, dans ces « pseudo-stratégies ».

      Pauvres agriculteurs et habitants du tiers-monde...


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:52

      jp llabres
      du coup, je pense que dans les jours à venir, je vais proposer un article sur le Troc
      l’occasion de démontrer que c’est loin d’être une solution marginale.
      amicalement
       smiley


    • Francis, agnotologue JL 19 février 2011 14:42

      @ Olivier Cabanel,

      « Les tensions sur les prix des marchés mondiaux de produits alimentaires, céréales notamment, seraient bien moindres si, dans les pays importateurs, du tiers-monde notamment, les agriculteurs se trouvaient en situation de donner la pleine mesure de leur potentiel de capacité de production... etc. » (JPLL)
       
      Olivier, n’avez-vous pas fait éditer récemment ici un article sur le « parler creux » ?

       smiley


    • Francis, agnotologue JL 19 février 2011 14:45

      Pour fermer le bec des prétentieux thuriféraires de la spéculation, cette citation de Jean Ziegler :

      « L’investissement produit l’avenir dont la spéculation ferme au contraire les possibilités "


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 17:11

      JL
      oui, mais c’est mon coté consensuel.
       smiley
      je n’aime pas me fâcher, à moins qu’on me pousse...
       smiley


    • Francis, agnotologue JL 19 février 2011 19:18

      Désolé Olivier,

      nous n’avons pas les mêmes valeurs.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 février 2011 19:22

      Par JL (xxx.xxx.xxx.25) 19 février 14:42

      Je ne manie peut-être pas la langue française selon vos supposés canons « d’élégance » (forme & fond) mais, fort heureusement, par ailleurs, et contrairement à vous, je suis bien incapable d’affirmer une chose puis son exact contraire (cf. supra).

      Par JL (xxx.xxx.xxx.25) 19 février 14:45
      prétentieux thuriféraires de la spéculation

      Je ne suis absolument pas concerné par ces qualificatifs car je ne nie pas la spéculation ni n’en fais l’apologie.

    • Francis, agnotologue JL 19 février 2011 19:57

      Coué ?

      Mais qu’est-cre qu’il dit !

       smiley


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 19 février 2011 09:22

    si ça se trouve on devrait ravaler son vomi , qui lui n’ est pas traité .... smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 10:06

      capitaine, mon capitaine !!!
      remarque, si l’on se souvient qu’il existe une thérapie qui s’appelle l’urinothérapie, peut-etre que çà marche avec le vomi.
       smiley
      http://www.casafree.com/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=35205
      bon je vais boire un peu d’eau fraiche.


    • ZEN ZEN 19 février 2011 13:29

      Le capitaine a des nausées
      Normal, on parle de mauvais pain...


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:47

      ZEN
      sur le chapitre du pain,
      il m’a fallu quelques temps pour comprendre les astuces de sa fabrication,
      mais une fois qu’on sait, on trouve çà tellement simple qu’on se demande comment on a pu attendre si longtemps avant de le faire soi-même.
      je suis prêt à me déplacer si c’est pas trop loin, pour en faire la démonstration
      sinon par mail.
      ou même sur ce fil.
       smiley


    • Razzara Razzara 19 février 2011 16:04

      @Owen

      Pour faire du pain soit même, rien de plus simple ! Pas besoin de machine à pain, mais
      un bon four qui monte à 260 °C est indispensable (électrique, à gaz, bois, peu importe).

      Donc, voici pour environ 5 - 6 baguettes :

      1 Kg de farine (Type 65 c’est pas mal), 3,5 cuillères à café de sel, 3,5 cuillères à café de sel,1,5 cuillères à café de levure sèche active que l’on mélange dans 700 ml d’eau chaude (pas plus de 37 °C !). On peut rajouter aussi des graines diverses selon son goût. Ces quantités sont données comme repère, avec un peu de pratique on fait ça ’à vue’ facilement.

      Bien malaxer à la main le tout dans un grand récipient 10 à 15 minutes jusqu’à que cela ne colle plus. Laisser alors reposer la pâte plusieurs heures (2 est un minimum) en couvrant d’un torchon pour que la levure fasse son oeuvre.

      Quand la pâte est levée, couper délicatement des parts pour confectionner vos pains sur une plaque destinée au four. C’est cette étape qui est à mener avec soin et ’amour’ dirais-je ... Il ne faut pas brusquer la pâte mais bien la manipuler avec tendresse. Ne pas oublier le petit coup de lame qui va bien sur le dessus !

      Reste à enfourner dans le four chaud et à laisser cuire. Faite cuire correctement votre pain, avec une belle croute bien foncée, craquante, il n’en sera que meilleur et digeste. (J’ai horreur de cette manie de citadin qui consiste à aimer un pain à peine cuit ... Remarque les boulangers sont content, ils économisent du courant. Mais aucun de ceux que je connais ne mange du pain comme ça ! Pas vrai Rocla ? )

      Une petite remarque de fin : les enfants aiment assez participer à ce genre d’activités, on peut aussi se faire une pizza dans la foulée .... On peut congeler des pains petits format et les passer au four après décongélation. Mangés rapidement ça le fait. Voila, voila, ’y a qu’à’ comme dirait l’autre.

      Razzara

      PS 1 : j’alterne ça avec du pain de l’AMAP du village pour varier les plaisirs, et Dieu sait que le bon pain en est un ! Ma préférence : pain de seigle super cuit, croute noire, un régal avec fromages, pâtés en tout genre, et autres cochonnailles.

      PS 2 : Rocla, si je respecte ta qualité de boulanger, encore que je n’ai jamais eu le loisir de gouter le fruit de ton travail pour en juger, Il faut bien dire que ton commentaire c’est de la merde. D’ailleurs ils sont bien rares ceux qui n’en sont pas .... Un très lamentable tableau !


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 17:24

      Owen
      j’ai vu qu’en dessous, Razzara y est allé de ses bons conseils,
      je vais faire un peu plus simple.
      perso j’achète de la farine bio complète, de la 110.
      dans mon récipient plastique (qui peut etre fermé hermétiquement) je met un peu d’eau de source (je donne pas volontairement la quantité)
      du gros sel marin gris, de la levure de boulanger fraiche ou lyophilisée (je n’en aurais besoin qu’une fois, puisqu’ensuite, il me restera de la matière du pain précédent)
      une heure après j’y reviens, et je mélange avec ma farine.
      je vais en mettre jusqu’au moment ou le mélange tient autour de la cuillère.
      cette pate
      elle doit être souple, pas trop sèche et faire une boule compacte.
      je couvre avec mon couvercle hérmétique et je ne m’en occupe plus.
      l’idéal est de la faire le soir, et de la reprendre au matin.
      (l’opération n’a duré que quelques courtes secondes)
      le matin, elle a levé.
      je graisse le récépient dans lequel je vais mettre le pain à cuire. (huile d’olive pour ma part)
      je farine le fond.
      puis je m’occupe de ma pate : je la fait retomber, en y rajoutant un peu de farine :
      c’est le moment essentiel
      il faut que la boule faite reste souple, et ne colle pas au doigt : c’est pour çà qu’il faut rajouter la farine petit à petit jusqu’à l’obtention de cette souplesse.
      quand on pense que c’est pret, on vérifie en enfonçant un doigt dans la matière.
      l’empreinte du doigt doit disparaitre, la boule gardant sa forme initiale.
      il n’y a plus qu’ a mettre dans le récipient qui a été préparé et laisser remonter la pate
      elle doit avoir au moins doublé de volume.
      à ce moment, on allume le four (j’ai la chance d’avoir un four à bois qui chauffe des 4 cotés)
      mais un four banal fait aussi l’affaire.
      à 180/200 degrés on enfourne, cuisson 40 minutes environ.
      on sort le pain du four quand çà sent bon !
      travailler à l’odeur, c’est l’idéal.
      je démoule, et je laisse le pain devenir froid avant de déguster.
      bon appétit.


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 19 février 2011 17:30

      Razzara

      Il faut bien dire que ton commentaire c’est de la merde. D’ailleurs ils sont bien rares ceux qui n’en sont pas .... Un très lamentable tableau !

      Enchanté , ici Rocla ...... smiley


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 19 février 2011 17:51

      Bonjour Olivier. Excellent comme d’hab ton article.
      En ce qui concerne Amaroli (urinothérapie) je pense que tu devrais changer d’opinion négative.
      Pour le pain, ai-je le droit de renvoyer à mon article : Machine à pain - voir dans mes articles sur AV.

      Cordialement. 


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 19 février 2011 17:54

      le lien : 


      mes excuses, cela avait du mal à passer .

    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 18:13

      Eugène
      bien sur ton article est le bienvenu
      au sujet de l’urinothérapie, je ne critique pas, mais il faudrait que j’essaye d’abord, et j’en ai pas trop envie.
       smiley
      pour la machine à pain, par contre, je suis assez réservé,
      j’ai quelques amis qui en ont, et je trouve le résultat un peu décevant,
      çà ne vaut pas, à mon humble avis, un pain cuit au four.
      mais... pourquoi pas ?
       smiley
      à+ amicalement


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 19 février 2011 18:27

      Si  vous cherchez un chargé de miction pour   tester la cacathérapie je signale ma non-candidature ...


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 19 février 2011 18:34

      Zen fait encore son zazou ....


    • ZEN ZEN 19 février 2011 18:45

      Rocla est un zozo qui sème la zizanie smiley
      ça ne mange pas de pain...


    • brieli67 19 février 2011 21:32

      faut rajouter rapidement 


      alsacien du haut....... du 68





    • Croa Croa 19 février 2011 22:57

      Merci Razzaza,

      Ceci dit pour avoir le temps de faire son propre pain il faut être à la retraite !


      Le pain c’est important en effet.
      D’après l’émission de l’autre soir le pire est dans le pain  ! Il s’est dit que le pain ordinaire est bien plus nocif que les légumes ordinaires. En effet les légumes ne sont pollués que durant la culture alors que le blé l’est encore plus pendant son stockage !

      Et dire que bêtement nous pourrions manger bio en oubliant le pain ! QUELLE ERREUR ! (à la limite il vaut mieux faire le contraire : Pain bio / légumes ordinaires !)


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 23:12

      « pour faire son propre pain, faut être à la retraite »
       ?
      encore un préjugé qui peut couter cher...
      comme je l’ai décrit, faire son pain ne prends que quelques minutes,
      c’est juste étalé dans le temps,,
      çà ne prends pas plus de temps que d’aller chercher son pain à la boulangerie du coin,
      je vais pas m’étaler plus longtemps
      chacun voit midi à sa porte.
      la santé, c’est juste une question de timing.
       smiley


    • brieli67 19 février 2011 23:37

      aH Waldi  le contexte !

      « Et tu as tort de t’en prendre à eux comme ça. Ne plus supporter Agoravox est quand même compréhensible, c’est ce qui m’est arrivé à une époque. »

      « récupérable » un jeu ?

       . — — . .

      · · · — — — · · · réceptionné vers 14h38

       .  . 

      si déjà Monsieur se mêle de pain :
      il pourrait nous expliquer comment faire ......

      Comme Josiane et son jardin plus haut 
      Schnoudrouboule nous a montré son « ça va scier » en premier ici !



    • brieli67 20 février 2011 00:20

      Eh bien la REPONSE est là


      Tiens la production Pastèque du soir !



      C’est l’époque où Brieli me traitait de nazi pour une raison dont il savait la fausseté , mais on ne devait , comme on ne doit toujours pas toucher à son idole .
      Je lui créais tout exprès et sur mesure le patronyme de mononeuronal, il lui va si bien qu’il le porte toujours et que depuis il couche avec.
      C’est l’époque où un autre ami très proche ne mesurait alors pas son soutien
      Et enfin, car le cacher serait mentir, un époque où dans l’isolement organisé par la galerie marchande , une bande d’allumés furieux pas du tout de mes amis est venue m’apporter un soutien sans faille

      On me demande souvent , mais enfin Furtif, comment acceptes-tu , comment peux-tu ..toi qui toi que ….eh bien la réponse est là.


      J’ai jamais traité qui que ce soit de nazi : le Stilnox c’est vraiment pas bon sur des neurones border-line.

      Sans le Lord et le rappel de la campagne Pastèque ( à leur façon)

      tabula rasa ! 

      aucune production par le Fainéant comme Garry Coupeur pas mal dans son genre ! 


      La triplette s’étant mise au vert : pas lourdes, truffes et autres recyclages....

      Plus d’aboyeurs Madame Claude et l’ R"nève 

      On laisse en ligne : Wald, tu parles encore avec cette crapule ?  


    • brieli67 20 février 2011 00:52

      ni de l’un ni de l’autre .

      grand donneur de leçons ;
      fainéant il le reconnait lui-même

      Au lieu de pondre des livres, des articles..
      Maintenant, à la retraite, loin de ses surveillances sur son lieu de travail ....
      loin des qu’en-dira-t’on .... 

      au lieu de faire éclater son talent aux yeux de tous,
       il se morfond dans les miasmes des NTIC

      Bien fourbe, plusieurs avatars en route, la révolte des papys de l’EN en plus.
      comme quoi nul n’est parfait sauf Didier du Poitou.


  • cathy30 cathy30 19 février 2011 10:03

    salut Olivier
    Tu as entendu parler également de la fabrication de riz à partir de matière plastique ?

    http://www.insolite.ca/2011/02/03/la-chine-produit-du-riz-a-partir-de-plastique/


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 10:09

      Cathy
      oui, j’aurais pu l’évoquer...
      mais la liste était déjà tellement longue des dérapages...
      http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/02/11/la-chine-fait-du-riz-en-plastique/
      il y a aussi les steacks à base de pétrole...
      http://tubeaessai.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/03/03/salon-de-l%E2%80%99agriculture-faire-pousser-les-carburants%E2%80%A6-et-mang.html
      bon appétit !!!
       smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 11:34

      oriion,
      oui, j’ai entendu cette info ce matin sur fr culture
      on est les derniers de la classe dans beaucoup de domaines, hélas,
      sauf peut-être pour le gaspi...
      merci de ton commentaire
       smiley


    • Croa Croa 19 février 2011 23:12

      Oui, nous étions aussi en avance dans les énergies renouvelables et nos voitures étaient les plus sobres...

      René DUMONT, haut fonctionnaire, conférencier, était envoyé en mission de part le monde. S’il s’est présenté en 1974 c’est aussi parce que les politiciens n’écoutaient plus personne de sensé. Les temps avaient changé !


    • ddacoudre ddacoudre 20 février 2011 22:11

      bonjour olivier

      perso je fabrique mes pesticides pour le jardin, où je n’en mets pas du tout, mais je n’ai pas trouvé un pesticide naturel pour lutter contre la mouche de l’olivier, pour le reste comme tous je mange ma part de produit toxique, il y a très longtemps était sorti un ouvrage « toxticiture » de A à Z, pas piqué des verset cela n’a fait que s’agraver,actuellement il y a des chercheurs qui se penchent sur lesraison de l’obésité en dehors de ce qui est conventionnellement admis, car par des études comparative ils ont démontré que les animaux sauvages (la marmotte) des animaux domestiques également souffraient d’obésité. ils supputent un lien entre ce phénomène et l’utilisation de toute notre production chimique qui se répend de par le monde. a suivre (c’est paru dans le dernier scienceet vie)

      cordialement.


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2011 06:29

      ddacoudre
      tout insecte à son prédateur,
      et pour la mouche en question, je suis sur qu’il existe
      faudrait creuser le sujet !
      merci pour ton commentaire
       smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2011 11:17

      orion
      une info vient de tomber :
      coca cola et pepsi sont au banc des accusés : coupables d’utiliser des colorants cancérigènes !
      http://www.maxisciences.com/soda/le-pepsi-et-le-coca-cola-cancerigenes_art12657.html
      çà continue !!!
       smiley


  • Deneb Deneb 19 février 2011 10:30

    Je ne vois dans cet article aucune mention de la mort d’un adolescent a Avignon, c’est pourtant d’une brulante actualité et tout à fait en connection avec le sujet : L’adolescent de 14 ans est mort d’une inoxication alimentaire après avoir mangé chez Quick. On ne sait pas si c’était de hallal que proposent certains restaurants du label, mais ce qui est sûr c’est qu’il y a eu du staphylocoque.

    Quant au bio, c’est comme Apple et son I-store. A l’instar de la presse classique qui essaient désespérément de monétiser le contenu, il y en a qui font les pied et les mains pour pouvoir vendre la bouffe plus chère, et aucune abération dans leur arguments ne leur fait peur. Le problème du bio, c’est des raisonnement sectaires qu’il engendre pour justifier son prix plus elevé. Quand je rentre dans un magasin bio, dont j’apprécie pourtant les produits, c’est cet empressement idéologique - commercial qui me donne à chaque fois une franche impression que l’on se paie ma tête.


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 11:37

      Deneb,
      oui, j’ai failli en parler...
      merci de l’avoir fait à ma place.
      même si les patrons du quick tentent de calmer le jeu, ç’est une belle démonstration de ce que propose les caids de la malbouffe !
      au sujet des magasins bio, on en trouve maintenant dans beaucoup de grandes surfaces, et les prix ne sont pas excessifs...
      à+


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:27

      oncle archibald
      c’est une critique que j’entends souvent, ou que je lis souvent,
      le bio ? quelles certitudes ?
      bien évidemment, la pollution nucléaire n’est pas évitable, à moins de cultiver sous serres
      mais les certifications sont dures à obtenir,
      je crois qu’il y a en face un lobby très actif, et qui tente par tous les moyens, y compris les plus ignobles, de discréditer le bio.
      surtout ne pas tomber dans le piège,
      mais enfin, c’est chacun qui voit.
      merci quand même
       smiley


    • PhilVite PhilVite 19 février 2011 15:09

      J’ai remarqué aussi qu’il y a beaucoup de produits bio qui viennent du sud de l’Italie. Quand on connaît l’emprise de la mafia dans ces coins-là ça me laisse songeur...


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 18:25

      oncle archibald,
      bien sur, dans tous les domaines commerciaux, il y a des petits malins qui tentent de profiter de l’occas,
      mais le bio est très contrôlé, et ils se font vite prendre,
      je conseille toujours de s’adresser à des producteurs, afin d’éviter les intermédiaires.
      de plus, c’est souvent meilleur marché.
      et pour les citadins, il y a de plus en plus de producteurs bio sur les marchés...
      pourquoi s’en priver ?
       smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 19:56

      oncle archibald
      je fais comme toi,
      en été j’ai quelques plants de tomates, (7 ou 8 variétés différentes) un pieds de courgette, courge, potimaron, celeri, roquette (elle repousse toute seule chaque année) piments, poivron, et puis tous les simples : thym, sarriette, persil, menthe, sauge, estragon, etc
      deux pieds d’asperges, quelques rutabagas, et des fleurs au milieu de tout çà,
      et pour le reste, je connais quelques producteurs qui ne traitent pas...
       smiley


  • Vent d'est Vent d’est 19 février 2011 10:38

    Encore un affreux article bobo écolo !

    Allons réfléchissez un peu ! Nous traitons nos produis de cette manière, pour donner du dynamisme economique dans de nombreux secteur ! Grâce au réemballage, nous faisons fonctionner l’industrie du plastique, grâce aux traitement chimique nous garantissons, un grand dynamisme dans le secteur de la chimie, grâce à l’irradiation, nous satisfaisons les lobbies du nucléaire, et grâce à tout ça, l’industrie pharmaceutique et de la santé en générale marche à merveille ! Nous créons de la richesse, des emploies etc... Et puis il faut faire plaisir aux actionnaires aussi ! c’est grâce à eux que le monde bougent ! d’ailleurs, pour prouver leur bonne volonté, nous allons donner du travail aux polonais que nous paierons moitié moins que les franç... heuu je voulais dire pour que tout le monde ait du travail !

    Vent d’est, actionnaire de Mosanto, Carrefour, et de plein d’autres entreprises. Un libéral qui vous veut du bien :)


    • Vent d'est Vent d’est 19 février 2011 10:47

      Ah et j’oubliais. Bon appétit bien sur ! :)


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 11:38

      vent d’est
      merci pour cet humour au 2ème degré que j’apprécie beaucoup !
       smiley


    • BOBW BOBW 19 février 2011 11:42

       Ilol,trés bon humour sarcastique au second degré. En lisant rapidement j’ai failli m’y laisser prendre  smiley


    • Francis, agnotologue JL 19 février 2011 12:02

      Oui, excellent Vent d’est.

      J’ajoute que toutes ces richesses que nous créons aussi efficacement et qui sont donc surabpndantes, doivent pour la plupart être détruites rapidement pour ne pas freiner la marche du progrès. C’est ce que nous faisons en programmant l’obsolescence précoce de tout ce qu’on peut programmer. Quant au pétrole, et l’énergie en général, pour pouvoir consommer tout ce que nos compagnies produisent aussi efficacement, nous nous gardons bien de construire des bureaux naturellement climatisés, nous créons de plus en plus d’engins dévoreurs d’espace, et surtout, fabriquons des porte conteneurs de plus en plus énormes !


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:28

      c’était quand même assez visible,
      et l’humour au second degré est une arme efficace,
      et tellement efficace.
      à+


    • Vent d'est Vent d’est 21 février 2011 09:26

      Excellente suite JL ! j’oubliais de vous présenter, JL mon associé.


    • Francis, agnotologue JL 21 février 2011 09:33

      Bonjour Vent d’est,

      hum ... je me présenterai plutôt comme un anti néolibéral, si ça ne vous fait rien.

      Comme on dirait en oenologie : il ne faut pas abuser des degrés !

       smiley


  • herbe herbe 19 février 2011 11:37

    Peut-être un site utile à l’analyse des produits alimentaires :

    http://shopwise.fr/

    Il peut être consulté sur le lieu de l’achat pour aider à faire son choix ...
    http://www.sites-a-voir.com/shopwise-fr.php

    Pour tous et aussi en particulier pour simplifier la vie aux allergiques alimentaires


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 11:39

      herbe,
      très bonne idée de proposer ces deux sites,
      merci beaucoup
       smiley


    • herbe herbe 19 février 2011 12:52

      De rien cher auteur.
      ça me permet ainsi d’être constructif en tentant de soigner cette sensation désagréable de nausée face à tout ce que vous avez bien décrit...


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:30

      Herbe,
      il est vrai que j’ai eu quelques « haut le coeur » en construisant cet article et en découvrant à cette occasion des pratiques que j’ignorais.
      si j’ai pu ouvrir les yeux de quelques uns, l’article n’aura pas été inutile.
      je recommande la plus grande prudence,
      dans le camp d’en face, ils sont forts, très forts.
      encore merci.
       smiley


  • Unghmar Gunnarson Unghmar Gunnarson 19 février 2011 12:15

    Bonjour,

     Dans la même veine, une lettre sur le site de Pierre Jovanovic ( période du 7 au 10 février 2011 ) d’un fournisseur de supermarchés dont voici un extrait significatif :

    "...Il faut quand même savoir qu’aujourd’hui beaucoup de produits que nous consommons sont fabriqués dans les pays de l’Est pour des questions de cout de production (ex : saumon fumé 1er prix chez Axxxx, fabriqué en Pologne ; ce produit est très rentable en terme de main d’œuvre mais il reçoit aussi une triple injection, c’est-à-dire que l’on pique les filets de saumon avec des seringues pour injecter de l’eau et du sel à trois reprises pour vendre de l’eau au prix du saumon !)

    Des exemples comme celui-ci j’en ai à la pelle. Le pire c’est que ces ventes sont les plus grosses sorties dans les magasins et aussi les plus grosses marges. Il faut quand même savoir que certaines enseignes demandent aux industriels de baisser leur qualité produits pour palier à l’augmentation des matières et garder leur confort de marge. (Eux aussi ont des actionnaires aux fesses !)

    ..."

    Bonne journée à tous.



    • joletaxi 19 février 2011 12:50

      Je ne commenterai pas l’article en lui-même, on connaît depuis un bout de temps le caractère outrancier des affirmations de l’auteur,et je ne reviendrai pas sur ses déclarations sur deepwater par exemple.Cet auteur doit être actionnaire d’une frirme qui fabrique le prozac, car chaque fois qu’il publie,si on le prend au sérieux, on aurait envie de se flinguer.


      Par contre, votre commentaire signale un vrai scandale qu’il est urgent de dénoncer ;
      Ces pratiques d’ajouter diverses « choses » à la nourriture n’ont rien de nouveau.Il y a 50 ans , on piquait les jambons avec de la saumure, on ajoutait des sulfites pour que la viande soit bien rouge, et le beurre faisait l’objet de manipulations diverses.
      Fort heureusement,au fil du temps, les normes ont été renforcées, les contrôles, bien que insuffisants,et sujets à des « combines »,se font plus pressants,et la situation s’améliore.
      Du point de vue de l’hygiène les progrès sont incontestables,mais on voit bien, avec l’affaire du quick, que le risque zéro est une utopie.
       Ce qui est scandaleux, ce n’est pas que l’on importe maintenant des produits de l’étranger,on l’a toujours fait,et la foule des produits italiens est là pour en attester,mais que les normes que nous avons beaucoup de peine à faire appliquer ici, sont inexistantes dans certains pays qui nous envoient des marchandises qui ne subissent aucun contrôle,ni sur place, ni à l’entrée.
      On fait subir aux producteurs nationaux des règles draconiennes,on les assomme de tracasseries administratives, et de l’autre côté, on importe à tout va des produits qui se retrouvent dans l’assiette, sans le moindre contrôle.
      Et il ne faut même pas aller très loin.Je ne mange jamais de fraises espagnoles,car j’ai vu.Je me méfie des vins italiens, et surtout des raisins car j’ai vu aussi.
      Il serait temps que sur le plan national, on édicte des règles d’importation pour que au moins, les produits importés subissent les mêmes contraintes que celles appliquées à nos producteurs.


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:32

      Unghmar,
      merci de ces infos supplémentaires,
      on comprend bien évidemment la tentation qui est grande chez ces commerçants déterminés à nous vendre de l’eau, au lieu du saumon.
      si demain, le consommateur avisé en prend consciences, ils vont tous se retrouver à la rue.
      et, pardonnez moi d’avance l’expression, ce sera « bien fait pour leur gueule »
       smiley
      merci de ce commentaire.


    • Francis, agnotologue JL 19 février 2011 14:51

      « Fort heureusement,au fil du temps, les normes ont été renforcées, les contrôles, bien que insuffisants,et sujets à des »combines« , se font plus pressants,et la situation s’améliore. » (joletaxi)

      C’estt ç’la oui ! Avec le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, on va avoir « pléthore » d’inspecteurs dans peu de temps !

      « Quand on marche sur la tête, on pense avec ses pieds » (Devise libérale)


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:34

      Soulmanfred
      non, je ne les avait pas eu,
      mais je suis convaincu que chacun saura en tirer profit.
      la petite raclette au lait cru, et pommes de terre non traitées, accompagnées de lactaires sanguins au vinaigre concoctée par mes soins, vous remercient.
      nous sommes ce que nous mangeons,
      ne nous laissons plus empoisonner.
       smiley


  • dom y loulou dom y loulou 19 février 2011 12:54

    pas grand monde a voulu s’intéresser au codex alimentaire introduit l’hiver dernier dans TOUS les pays occidentaux,

    Tous les produits ingurgités doivent être vaccinés et irradiés et rendus imèpropres à la consommation

    s’occupent pas bien de vous les gentils marchands d’armes Bilderberg ?

    quels glorieux chefs puisque personne n’entreprend de les CRIMINALISER

    faudrait quelques procureurs courageux


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:36

      dom,
      il faudrait effectivement que la justice s’occupe d’un peu plus près de tous ces empoisonneurs, qui dans le cadre du médiator ont décidé de réagir,
      mais pour ce qui est de la malbouffe, on voudrait les voir plus souvent à l’oeuvre,
      il faudrait bien sur que les consommateurs se décident à porter plainte collectivement.
      on commence quand ?
      merci de ce commentaire.


  • Defrance Defrance 19 février 2011 13:04

    Bonjour Olivier Cabanel ;

     Depuis quelques années je ne peut pratiquement plus manger de pain en France sans être malade dans l’heure qui suit ? Or, je suis au Vietnam depuis un mois et j’y ai retrouve le pain de mon enfance, très léger et que je peut manger sans problème ! Qu’ y a t il dans notre pain Français, qu’a ,t on rajoute depuis quelques années ? On se moque parfois de la nourriture au Vietnam, la viande est vendue en plein air, sur les marche, par n’importe qui, boucher ou pas, mais en fait elle est plus propre que ce que l’on peut trouver dans notre pays, ou tout doit passer par des abattoirs agrées qui ne contrôlent que l’hygiène, et encore ??? Sur une fête locale, ici au Vietnam j’ai même vu une chose qui ferait bondir BB, un cheval, entier a la découpe, avec le cuir ! le morceau est coupe sur la bête et immédiatement cuit au feu de bois, dur a voir mais excellent pour les papilles !


    • Unghmar Gunnarson Unghmar Gunnarson 19 février 2011 13:08

      Bonjour,

      Je vous conseille ce petit documentaire concernant le pain.


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:38

      Defrance,
      faites comme moi, je fais mon pain en hiver, profitant du four à bois, et en été je l’achete chez un boulanger bio.
      faire son pain ?
      je prend le pari avec n’importe qui.
      çà me prend moins de temps (en temps cumulé) que d’aller l’acheter à la boulangerie la plus proche.
      pari tenu ?
      amicalement


    • Defrance Defrance 19 février 2011 14:09

      Je fais aussi mon pain depuis que j’ai retrouve et restaure un four du XVII ou XVIII sur mon terrain, mais mon propos est bien sur une question sur les pratiques de la bouffe actuelle qui rend de plus en plus les gens malades ?


  • Le péripate Le péripate 19 février 2011 13:33

    Les actions frauduleuses, qui trompent le consommateur même si les effets sur la santé sont négligeables sont évidemment des délits, dans le sens où il y a mensonge.
    C’est par contre un parfait amalgame, tout aussi mensonger que d’associer ces délits avec tout et n’importe quoi.

    Je vais chier un peu, et je reviens.


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 13:39

      le péripate,
      « effet sur la santé négligeable » ?
      comme vous y allez !!!
      à moins que vous ne jugiez un cancer comme « un effet négligeable »
      j’essaye de comprendre.
      à vous lire.


    • Louisiane 19 février 2011 14:28

      Pas la peine d’aller chier, c’est déjà fait avec votre intervention.


    • joletaxi 19 février 2011 15:07

      C’est d’autant plus vrai que cette « merde » que l’on nous force à manger fait que jamais nous n’avons eu une telle espérance de vie(A quoi cela sert est une autre question,car j’appréhende de me retrouver un jour dans ces mouroirs maison de retraite, malgré le dévouement admirable de son personnel en général)

      Quant au cancer, faudrait tout de même que chacun retrouve ses enfants, le nucléaire, les ondes radio, les OGM,les pesticides,les gaz de schiste(lu récemment) les particules fines, les solvants, les diluants, les produits ménagers, le soleil,... la liste est impressionnante.
      Je signale au passage que l’irradiation des aliments a commencé avec les épices que l’on ne pouvait traiter et qui contenaient de merveilleuses petites choses naturelles qui vous envoyaient à l’hopital.Comme le procédé,quoique coûteux,ne présentait jusqu’à plus ample informé que des avantages, il a été étendu à toutes sortes d’aliments.
      Le ré-emballage ne fait qu’appliquer une vieille technique connue de tous les bouchers:la maturation de la viande.En son temps, les bouchers gardaient en frigo les quartiers de viande pendant quelques semaines pour « l’affiner ».Je doute que le consommateur actuel supporterait la vue du quartier en question lorsque le boucher le débitait.Pas que j’approuve la technique, mais les modes changent.
      Bref on trouve sur les marchés exactement le rapport qualité prix que l’on recherche.Et on trouve du saumon engraissé dans des fermes, et du saumon pêché dans une rivière en Ecosse,avec la photo du pêcheur.On trouve même dans certains fastfood à NewYork des hamburger faits à partir du fameux boeuf japonais si rare,mais cela coûte 75$

    • Francis, agnotologue JL 19 février 2011 15:16

      « ... cette »merde« que l’on nous force à manger fait que jamais nous n’avons eu une telle espérance de vie » (joletaxi)

      Je ne voudrais pas paraitre rabat-joie, mais les pesticides et autress polluants n’ont pas toujours été là. Au rythme où àça va, il se pourrait bien que l’espérance de vie diminue très bient^^ot, et ce n’est pas seulement moi qui le dis.

      « Quant au cancer, faudrait tout de même que chacun retrouve ses enfants, le nucléaire, les ondes radio, les OGM, les pesticides, les gaz de schiste (lu récemment) les particules fines, les solvants, les diluants, les produits ménagers,... la liste est impressionnante » (joletaxi)


      En effet, je ne vous le fais pas dire, et ça arrange bien les pollueurs dont la devise est : « prédateurs de tous horizons, unissons nous » ! Plus il ya aura de suspects, plus chacun d’entre eux sera assuré de l’impunité !


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 16:59

      cher Jo,
      je n’ai jamais prétendu que les pesticides et autres insecticides étaient les seuls facteurs du cancer, et c’est bien d’en rallonger la liste,
      pour une fois que je peux être d’accord avec vous, je n’allais pas manquer cette occasion.
      au sujet des mouroirs des maisons de retraite, j’ai évoqué çà dans un article pas si vieux :
      http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/on-acheve-bien-les-vieillards-87046
      au sujet des plantes aromatiques, c’est vraiment un produit que l’on ne devrait pas aller acheter, tant il est facile de cultiver sur un coin de balcon son basilic, son persil et le reste,
      avec l’avantage d’avoir un produit frais, non irradié.
      pour la « remballe » ce n’est pas faux, mais quand l’on songe que les parties pourries qui ont été coupées servent à faire des merguez, on a pas vraiment envie de se réjouir.
      hier, on confirmait la responsabilité du Quick pour la mort d’un jeune homme, d’avoir choisi ce genre de resto « djeuns » pour se nourrir.
      pour revenir à nos maisons de retraites, la question qui est rarement posée, c’est la généralisation de se passer de nos grands parents, qui sont pourtant une donnée importante, car qui mieux qu’eux sont capables de réconcilier la génération des enfants et des parents, en leur faisant profiter de leur sagesse, et de leur expérience ?


    • joletaxi 19 février 2011 17:34

      Pour une fois que vous ne m’envoyez pas au bac à sable, profitons de l’occasion.


      Concernant les aromatiques,je doute que vous cultiviez du poivre, de la cannelle,de la noix de muscade dans votre jardin,et c’est bien de cela dont je parlais.Je ne suis pas un fan de l’irradiation,mais reconnaissons que cela a au moins des avantages.
      Concernant la remballe,bien entendu le procédé est criminel au sens où il y a tromperie sur la marchandise.Il doit donc être sévèrement puni en dehors des aspects de santé.
      Ce que je voulais souligner c’est l’abîme qu’il y a entre les rigueurs des contrôles vis-à-vis de nos producteurs(je demande toujours une photo récente de la bête chez le boucher) et le laisser faire absolument insensé à l’encontre des importateurs.
      Même pour un domaine aussi surveillé que le lait, nos amis italiens se sont faits prendre.
      Qaunt à l’influence des pesticides sur l’occurrence des cancers, je reste très dubitatif.Ces produits, contrairement à ce que l’on croit sont de -en- nombreux, et leur usage devient plus limité(du fait aussi des coûts).Si l’effet avait été dévastateur, on l’aurait vu.Comme pour le nucléaire d’ailleurs.
      A ce propos, j’ai un sujet d’article pour vous:les bananes radioactives ;


      Vous savez, j’ai exploité quelques années des restaurants,et au vu de ce que les gens « bouffent », ils sont beaucoup plus solides que ce que l’on croit.




    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 18:22

      jo,
      merci pour cette info des bananes radioactives, je vais creuser le sujet,
      pour ma part, je n’en consomme que des bio, elles sont à 1,5€ le kg, pas de raison de se priver !
      et pour les plantes aromatiques, bien évidemment la canelle, le poivre et compagnie, çà va être difficile à les faire pousser en France sur le balcon,
      et là, il faut se résoudre à les acheter,
      et bio, bien évidemment, car même si c’est un poil plus cher, vu la quantité nécessaire à aromatiser un repas, ce serait dommage de s’en priver, non ?
      pour les contrôles, le problème majeur est le manque de controleurs,
      ils sont d’ailleurs les premiers à s’en plaindre,
      mais sarkozy préfère acheter des sous marins nucléaires
      depuis son élection , il en a acheté 4 : la facture se monte à 24 milliards d’euros.
      c’est nous qui payons,
      et merci du commentaire...
       smiley


    • joletaxi 19 février 2011 18:51

      A l’occasion, je vous raconterai mon expérience de ferme « naturelle » 

      Je ne regrette pas cette aventure, car cela fait un tabac à raconter dans les soirées.
      Dans un tout autre ordre d’idée, le congrès US vient de supprimer son financement au GIEC,voilà une nouvelle qui réjouit le peuple non ?
      Avec un peu de chance ils vireront Holdren et sa bande de hasbeen malthusaniens, et on pourra à nouveau forer un peu partout.C’est que ça bouffe hein un Range Rover....

  • HungMaau HungMaau 19 février 2011 13:53

    Merci pour cet article.

    Dans notre banlieue Nord Parisienne, du coté des villages, on voit apparaitre une ligne de magasins qui vendent Bio. rien de surprenant. sauf qu’ils travaillent avec les producteurs du coin, par consequent, le Bio chez eux est moins cher que le « pollué » de chez C, L, A, ou autre grande enseigne.

    dans l’inconscient collectif, le Bio, c est cher, c est hors de prix. c’est faux.

    si le prix peut depasser parfois de 10 a 20% l’equivalent non bio, on se rattrape largement sur la qualité, et le gout.

    ces petites enseignes qui se battent pour conserver des prix bas et developper des reseaux locaux avec les agriculteurs de la region, ont besoin de soutien, de publicité, de bouche a oreille, car deja, les centrales d’achat effectuent des pressions, importantes, afin que le systeme ne se developpe pas.

    ce sont des articles comme le votre qui feront prendre conscience, au plus grand nombre, qu’il y a un reel probleme avec les methodes de l’industrie alimentaire actuelle, et que la solution est souvent, juste a coté de chez eux, pour moins cher, pour plus de gout, et avec la satisfaction de proteger l’emploi local.

    merci.


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 16:32

      HungMaau
      merci de votre commentaire que je partage entièrement,
      il faut casser le mythe du « bio cher »
      disons légèrement plus cher, mais si on effectivement on calcule en bilan santé, et aussi gout, ajoutant le fait qu’on ne le gaspille pas, on est toujours gagnant.
      à+


    • brieli67 20 février 2011 00:22

      comment tu calcules ton bilan santé ? 


      ça interesse plein de monde !

    • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2011 17:37

      brieli
      dans l’expression « bilan santé », je voulais seulement comparer le cas d’un consommateur atteint d’une maladie grave et dont l’origine peut être la malbouffe...
      rien de plus, mais merci pour la question, à laquelle tu as vraisemblablement la réponse ?
       smiley


    • brieli67 20 février 2011 18:10

      j’aime pas trop 


      c’est bon pour la santé, c’est dangereux, c’est du poison.... 

      La margarine a été inventée parce qu’il n’y avait pas assez de beurre....
      on lui a trouvée plein de qualités marketing 
      résultat épidémio : margarine au mieux comme le beurre sinon pire 


      tu prends avec ton burger .. qq chose de trés trés bienpour ta conscience , tu veux compenser le mal que tu te fais. Ni bière, ni vin , ni coca.. mais un jus d’orange gorgté de soleil et de vitamines.
      Raté c’est l’inverse !!!! L e fructose de ton jus est aussitôt transformé par ton foie en graisses : triglycérides

      convaincu de ce petit exemple si particulier ? 


    • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2011 18:14

      Brieli
      convaincu ?
      bien évidemment
      et merci pour la quantité de précieux conseils que tu as donné tout au long de ce fil
      sincèrement
       smiley


  • Louisiane 19 février 2011 14:02

    Où il y a de l’argent, il n’y a plus d’Humanité.
    On ne va pas « s’amuser » à faire la liste des affaires où le profit a primé sur la santé des gens. Les derniers connus en date montrent que la France est souvent la dernière à interdire des produits dangeureux. Un chiffre concernant la santé : 4000 médicaments en vente libre sont sous surveillance de l’afssaps qui a des doutes sur leur efficacité et les risques pour la santé. Amiante, dioxyde de titane, aspartame... Bref, la bourse domine tout et ne rechigne pas à mettre notre santé en jeu, d’autant plus que la médecine sera bientôt entièrement privatisée et qu’il y a donc du profit à faire avec les pathologies dues aux saletés qu’on nous fait avaler ou respirer.
    Pour ceux que ça intéresse, le bio n’est pas plus cher au final que le « traditionnel ». La qualité nutritive du bio étant supérieure, on mange en moins grande quantité et on est mieux nourri. Et c’est bon au goût.
    Merci Olivier pour cet article.


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 16:34

      Louisiane,
      c’est effectivement intéressant de rapprocher ce thème avec celui des médicaments, car dans le fond, si on mange bien, on se soigne d’une certaine manière,
      c’est l’occasion de fouiller un peu sur ce qu’on appelle « l’instinctothérapie ».
      merci pour ce commentaire.


  • Robert GIL ROBERT GIL 19 février 2011 14:13

    Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d’une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu’à l’usine agroalimentaire....
    http://2ccr.unblog.fr/2011/02/04/bon-appetit/


  • ZEN ZEN 19 février 2011 14:16

    Hum ! Merci smiley
    Vous m’en remettrez une part smiley


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