samedi 17 décembre 2011 - par Jean-Paul Foscarvel

Pour une réponse systémique à la crise

La crise est là, et bien là. Las, peu de gens y réfléchissent. Beaucoup claironnent, et résonnent, mais peu raisonnent. De toutes part, les effets sont analysés, des corrections sont envisagées, qui pour la plupart ne font qu'empirer les choses. Tant que les causes profondes ne seront pas envisagées, tout ce qui sera proposé, des plans d'austérité (ou plutôt de récession), à la suppression de l'euro, en passant même par la nationalisation des banques, tout ce qui est proposé jusqu'à présent, de la droite néo-libérale à la gauche alternative, sans parler de l'extrême droite doctrinaire n'a pour but, au mieux d'amoindrir les effets, au pire de les renforcer et de décréter la fin de la démocratie.

Certes, les conséquences doivent être traitées, et il est évident que permettre à la BCE de prêter directement à des banques nationalisées, ou obliger les États à multiplier les "plans de récession" pour rembourser des intérêts d'usurier aux banques privées n'aura pas les mêmes effets économiques et sociaux. Cependant, au pire, cela nous entraine dans une spirale destructive jusqu'au chaos final, au mieux, cela fait gagner du temps.

Le problème d'origine vient des années quatre-vingt, lorsque Bill Gates a vendu ses logiciels très chers en nombre sur des supports au coût très bas. Était née la plus-value immatérielle, qui permettait de réaliser des profits énormes à partir d'une équipe relativement restreinte, donc des coûts faibles, répartis sur une masse de produits considérable. Créer du profit sans salariés, le rêve de tout capitaliste se réalisait enfin ! Bill Gates s'enrichissait à la vitesse de la lumière, devenant la plus grande fortune mondiale. Génial ! Face à la plus-value matérielle, le gouffre était énorme. Mais les mécanismes boursiers, la concurrence capitaliste financière, ont eu pour effet d'étendre cette manne à d'autres domaines. L'ingénierie était au cœur de la création de plus-value. La part du produit réel s'amenuisait.

Et Nike faisait des chaussures bon marché dont la valeur tenait de sa simple signature. La plus-value immatérielle s'étendait à l'ensemble de la production. Y compris l'agriculture avec les semences Monsanto dont la valeur tenait des "exploits" génétiques du groupe. Par contrepoint, tout ce qui était purement matériel devant s'aligner, la seule solution était alors la délocalisation rapide et massive vers les pays à bas coût. Un déséquilibre était né, une fuite vers l'immatériel et/ou le travail gratuit, qui assèche les revenus du salariat et emplit les caisses des structures financiaro-capitalistes. Celles-ci devinrent prêteurs du salariat, jusqu'à l'effondrement.

La fuite financière n'est pas celle des riches vers les paradis fiscaux, mais du salariat vers le capital. C'est cette fuite qu'il faut corriger, redresser, colmater. Urgemment.

Car ce déséquilibre empêche à terme l'économie matérielle de subsister, crée un désordre financier considérable, rend inutile une masse énorme de la population, crée une masse de capitaux surplombant le mode énorme, dont les retombées peuvent être désastreuses. Si rien n'est fait, le chaos est certain.

La solution des oligarques risque d'être dramatique, et totalitaire. En un mot la suppression des surnuméraires. D'une façon douce, puis de plus en plus brutale. Fascisme et barbarie.

La solution des humanistes devra être complexe, et devra consister en la réintroduction du flux financier issu de l'économie immatérielle, de la part de plus-value immatérielle, vers la part réelle de l'économie, permettant la population de retrouver une stabilité économique et sociétale.

Pour prendre un exemple concret, il faut faire exactement l'inverse de ce qui a été décidé pour les semences, la loi imposant une "contribution volontaire obligatoire" pour les agriculteurs vers les semenciers, leur offrant une sorte de plus-value immatérielle gratuite ; pour créer une taxe, ou un mécanisme redistribuant les profits des semenciers vers les agriculteurs qui n'arrivent plus à survivre. C'est cette redistribution financière qui peut apporter des éléments de stabilité dans un monde au bord du chaos.

Au niveau de la forme concrète, celle-ci peut revêtir des aspects très divers.

  •  Taxes sur les profits au-delà d'un certain seuil
  •  Impôts sur les fortunes amassées
  •  Socialisation des entreprises (régionales, nationales ou internationales)
  •  Gratuité de la copie et rémunération des créateurs* vis-à-vis de leur temps de travail (comme peut le faire une entreprise qui sous-traite un logiciel à une autre : elle la paie pour le temps passé à la réalisation, par contre aujourd'hui elle empoche la plus-value sans limites via les ventes.)
  •  Etc.

Au fond, peu importe la forme concrète, mais le but est bien la redistribution de cette plus-value immatérielle, qui est directement issue des être humains et donc de la capacité de la société à les susciter, au niveau de l'ensemble de la société-ci.

La logique néocapitaliste favorise les profits des grands complexes capitalistes, et ruine les artisans agriculteurs. Si ceux-ci sont ruinés, ils devront bientôt cesser leurs activités créant une famine en Europe. Seule la redistribution permet à l'économie d'être au service de l'homme, et on l'inverse. Tant que cela n'aura pas été compris, nous naviguerons cap au pire vers l'effondrement global du système par lui-même.

_________

* : à ce propos, ce qui est nommé "droit d'auteur" est en réalité un droit du producteur (que l'on pourrait nommer "droit de plus value immatérielle"), les créateurs réels étant eux, sauf cas exceptionnels, rémunérés au temps de travail. Même en cas de dépôt de brevet, ceux-ci appartiennent à l'entreprise, et non au créateur concret, à l'auteur. Dans le domaine de la création artistique, Hadopi est une vaste plaisanterie qui ne bénéficie pas aux auteurs eux-mêmes, mais aux distributeurs, et la Sacem elle-même ne rétribue le plus souvent pas les auteurs à la hauteur de leur contribution, gardant une partie du butin pour elle-même, c'est-à-dire la rémunération des ses plus hauts dirigeants.



33 réactions


  • goc goc 17 décembre 2011 16:38

    Ça me rappelait les années 80, quand j’expliquais à mon banquier et devant ses yeux médusés, que mon métier était de développer et surtout de vendre un logiciel 50kf sur un support disquette qui lui ne valait pas plus de 5fr
    A cette époque j’étais le « caïd » de mon village et j’étais invités dans tous les pince-fesses du coin
    aujourd’hui il ne m’appelle plus que pour me dire de combien je suis à découvert avec le ton habituel de celui qui croit que c’est son argent.

    sinon, pour revenir au sujet, je pense que le fond du problème ne vient pas de l’immaterialisation mais plus simplement de de deux facteurs financiers

    1 - la Bourse, et plus particulièrement le fait qu’a partir des années 70, elle s’est mise à tourner en cercle fermée alimentée par les nouveaux gogos qui ont cru dans les discours à la « gaillard » (pas remy mais jean-pierre). Or depuis quelques années, le flux s’est tari (surtout après les bulles internet-nouvelles technologies) et donc ce cercle vicieux dont le but n’est plus d’alimenter les investissements mais uniquement de jouer à la spéculation à très court terme (on parle de micro-secondes) , se devait de trouver de nouvelles techniques (d’où la création d’outils tous plus délirants les uns que les autres . Or même là, ils sont arrivé au bout du bout, donc dans leur frénésie, ils n’ont plus d’autres choix que de se manger entre eux

    2 - Le crédit, ou plus exactement la couverture partielle des sommes prêtées. Là aussi on touche au délire le plus total, Voila que les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas. Et si cet argent était simplement considéré comme un découvert autorisé par la banque centrale, permettant a la banque de prêter au particulier, puis de rembourser cet argent à la banque centrale dès que le particulier rembourse son prêt, on est tous d’accord, mais là c’est bien pire, chaque euros remboursé par le particulier donne le droit à la banque de re-prêter 10 euros. Or comment voulez-vous que cela finisse autrement que par une cata complète. au bout d’un moment on se retrouve avec 1000 ou 10 000 fois plus d’argent prêté que d’argent existant. Et on en arrive a entendre des sommes faramineuses apparaissant comme par magie (le plan américain se chiffre en trillion de $). Or cet argent n’existe pas !!!
    voila comme on en est arrivé au scandale des subprimes


    • ddacoudre ddacoudre 17 décembre 2011 18:41

      bonjour goc
      je nesuis pas tout à fait d’accord avec toi sur tout la bourse à été une bonne chose pour permettre aux entreprises de trouver des financement par des émissions d’actions de coupons est autres, c’est une création de monnaie comme une autre, tel par exemple le sel ou la pomme qui fut interdit comme émission de fausse monnaie, parce que c’était des individus qui le faisaient.
      il appartient aux individu d’échanger leur bien et service comme il l’entendent.
      sauf que la circulation de la monnaie ne suffit pas et qu’il faut en mettre en circulation, nous avons donc là une décision politique.
      celle qui autorise les banques à prêter de l’argent qu’elle n’ont pas, et qui nous nous conduit en prison, et réalise une plus valu financière qui augmente la quantité de monnaie disponible.
      mais elles n’ont pas de vision stratégique et politique dans l’intérêt d’une nation.
      c’est le vieux débat d’Adam Smith, dont le présent nous démontre qu’il c’est trompé avec son axiome, et qui démontre également que la main invisible du marché reste aveugle, sauf à considérer que le développement des antagonismes font partie de la main invisible dans ce cas il n’y a aucune raison à s’opposer à ce qu’une banque centrale suppléé aux faiblesses des banques pour financer des strreatégies politiques des nations.
      c’est essentiellement la plus grande erreur que nous avons commise et il n’y a pas de solution systémique mais politique.
      ddacoudre.over-blog.com
      cordialement


    • 4A+++ 18 décembre 2011 01:53

      Pour répondre à ddacoudre,

      Je suis contre votre réponse apportée à l’article de Goc, vous êtes tombé dans le piège des NEOLIBERAUX, car grâce à l’argent de la valeur des actions, effectivement dans un premier temps cela rapporte à l’entreprise ok, mais ce système rapporte beaucoup plus par le jeu de la spéculation aux banquiers et fonds en tous genre, car l’effet des rumeurs à la baisse ou à la hausse va générer des effets de leviers 100 fois supérieur qui ne seront jamais converti sur des fabrications de biens réels et ne profiterons qu’aux banques, grosses fortunes divers, fond de pension, edge funds, etc... Et cet ensemble ne fonctionne que pour le bien de quelques uns, au lieu de retourner aux investissements et ne crée que des bulles financières, qui au bout du compte ne fait que reproduire la crise de 1929.
      L’aide financière aux entreprises peut se faire autrement que par la bourse.

      Quand à redonner parfaîte libertée à la BCE pour racheter tous type de Dettes, attention prudence car à l’intérieur il y a beaucoup de subprims qui traînent dans les bilans des banques, et le fait de racheter les obligations à tous va n’est pas sans risque, voir la politique monétaire de WEIMAR donnant la monnaie à profusion qui a entraîné la perte de valeur la devise et engendrant l’HYPERINFLATION. Donc serte en dernier ressort la BCE doît aider mais avec une certaine retenue, pour ma part j’y suis relativement favorable mais il faut que ce soit bien verouillé.

      Serte l’Europe vit un passage très difficile voir cruciale, mais regardons les politiques Américaine et Anglaise à moyen terme voir prévision de LEAP. 


    • goc goc 18 décembre 2011 04:29

      @ddacoudre

      je confirme ce que dit 4a+++

      En effet si au début la Bourse servait bien à fournir de l’argent frais aux entreprises, depuis les années 70, il n’en est pratiquement plus rien, et pire encore, on pousse le cynisme jusqu’à utiliser les résultats des dites entreprises (dans lesquelles on n’a pas investi un seul kopeck) pour faire de la spéculation sordide

      Et si vous n’en êtes pas convaincu, regardez simplement le volume des échanges journaliers (qui pour chacune des plus importantes bourses mondiales, tournent à plusieurs milliards de $$$) et demandez-vous de combien d’argent l’industrie mondiale a besoin pour se développer et vous verrez qu’on est à peine à quelques % (moins de 5%) de la masse totale
      et le pire n’est même pas là, le pire, c’est que cette spéculation a obligé les entreprises à fournir des résultats semestriels, puis trimestriels, et aujourd’hui on est passé au rythme mensuel. Or le problème c’est que chacun des résultats fournis par une entreprise, influence le cours du jour de cette même entreprise, et comme on a eu l’idée imbécile de donner des stock-options aux dirigeants de ces entreprises, ils n’ont plus qu’une seule idée : tout faire pour augmenter la valeur de leur portefeuille. Et comme cette valeur est aussi liée étroitement au bénéfice affiché par la dite entreprise, nos dirigeants avides n’ont de cesse que de chercher l’argent facile, et donc de ne plus diriger qu’a vue, c’est à dire, supprimer les investissements à long terme, voir même à moyen terme, délocaliser, et enfin supprimer les emplois.

      Voila pourquoi la bourse a viré au massacre industriel au seul profit du financier, et est devenue l’une des responsables de la crise actuelle.

      En plus et là les deux causes de la crise (bourse et crédit) se rassemblent pour n’en former qu’une, c’est que ce jeux boursier a eu pour conséquence la désertification industrielle dans l’occident et par voie de conséquence l’appauvrissement des masses laborieuses.

       Or comme ce sont justement ces masses qui font vivre l’économie par leur achats, nos financiers se sont retrouvé devant un problème majeur, à savoir comment donner moins d’argent aux travailleurs, tout en leur donnant la possibilité d’acheter toujours plus, et là ils ont trouvé une solution geniale : leur faire crédit, ainsi ils faisaient d’une pierre deux coups : 1 - ils continuent à vendre, 2 - ils emprisonnent les « pauvres » dans un « piège à cons » qui les obligera à ne plus pouvoir vivre autrement qu’a crédit. (certains sont obligé de prendre des crédits pour rembourser leurs autres crédits)
      Seulement voila, la machine s’est emballée une première fois dans les années 90, et « on » a du ouvrir la boite de pandore, à savoir la fabrication chinois à bas prix, seul moyen pour éviter l’explosion sociale, puis malgré cela, al seconde crise est arrivée, et là, on a inventé les subprimes, avec les conséquences qu’on connait

      Alors que fera-t-on à la 3eme crise ??


    • goc goc 18 décembre 2011 05:10

      @ ddacoudre

      zlot, je n’avais pas fini

      ta vision de l’économie est non seulement passéiste, mais surtout idéaliste.

      Avant, les monnaies étaient référencé par rapport à l’or. On savait donc à chaque instant ce que valait une monnaie, et quand un pays fabriquait des billets sans contrepartie-or, la sanction était immédiate, chute du cours a l’extérieur et inflation à l’intérieur.

      Dans les années 60, les ricains ont annoncé au monde qu’ils allaient abandonner l’or pour référencer leur monnaie par rapport à leur richesse nationale, c’est à dire en gros par rapport à la valeur de leur industrie. Cette idée en soi n’était pas plus mauvaise qu’une autre, et donc tout le monde en a fait de même

      sauf que cela ne peut marcher que si le pays respecte le deal afin de garder la confiance des autres pays. Or les ricains se sont empresser de tricher . Et leur « astuce » consistait à augmenter artificiellement leur richesse en ... fabricant des dollars.

      En gros ta société coute 10$, alors tu imprime 90$ que tu injecte en bourse, et tu dis que ta société vaut maintenant 100$. Tout cela n’était pas bien honnête, mais tu va me dire que c’est une bonne chose car cela permet d’investir 90$ dans l’industrie.

      Oui... mais
      le problème, c’est que sur les 90% injectés en bourse, 10 ont été investi et 80 ont été utiliser pour spéculer. Et en plus, ces 80$ par des jeux subtiles de produits financiers délirants, ont aussi servi de base pour l’effet de levier du crédit, permettant ainsi de prêter 800$, ce qui a pour effet d’augmenter artificiellement la valeur de la société (voir la capitalisation de facebook supérieur à la capitalisation de Ford, alors que son activité - et ses actifs - est 100fois inférieure), et donc permet d’injecter 500$ en bourse qui...etc...etc..
      voila le cercle vicieux, et voila pourquoi on va exploser en vol

      Et je ne parle pas de la mondialisation du dollar, ce qui a eu pour effet d’empêcher le reste du monde de faire chuter le billet vert. Ce qui aurait du être la sanction face à une telle pratique

      certains ont comparé la crise actuelle à la pyramide de Ponzi.
      Pour moi, c’est bien pire que cela, on est dans un effet « typhon » avec un malström qui s’accélère au fur et à mesure que la masse de billets augmente, et ce jusqu’à l’explosion finale.


    • Francis, agnotologue JL1 18 décembre 2011 08:23

      « Ce n’est plus la Bourse qui finance les entreprises mais les entreprises qui financent la Bourse » (Frédéric Lordon : il faut fermer la Bourse)


    • ddacoudre ddacoudre 18 décembre 2011 10:20

      bonjour a tous
      je vous avait écrit une réponse circonstancier, je l’ai perdu deux fois je ne la refait pas.

      depuis longtemps prés de 20ans nous savions que les hommes distordraient le système car il leur échapperai.
      je rappelle : avec la monétarisation le risque existe que ces méthodes soient confisquées par des experts, au nom de leur complexité (réelle), et que, dans ces conditions, les enjeux deviennent opaques pour la plupart des acteurs, dépossédés des moyens de jugement, incapables de faire valoir leurs préférences sur une base informée.

      Amartya Sen : l’État a un rôle important à jouer pour promouvoir la liberté individuelle.

       

      Amartya Sen a reçu le prix Nobel d’économie en 1998. Il rejette radicalement les conclusions de la nouvelle économie publique. En effet, il affirme : « finalement, on ne peut trancher les dilemmes sociaux qu’à travers des processus de choix public fondés sur la participation, le dialogue et les débats ouverts (…) Le pilotage unilatéral, y compris s’il est le fait du meilleur des experts, ne saurait en soi constituer une solution ».

      Aussi, même si les médias s’entêtent à présenter l’idéologie libérale comme dominante, les foules prêtent plus volontiers l’oreille à ceux qui crient à l’horreur économique et nous désignent des coupables plausibles : multinationales, marchés  financiers, progrès technique, spéculateurs, patrons… Mais cette « contre pensée unique » antimondiale, antieuropéenne, antiéconomique, abrutit plus le citoyen qu’elle ne l’éclaire, parce qu’elle se trompe de cible. En effet, une société horrible nous guette peut-être, mais l’horreur n’a rien d’économique, elle est politique. Elle résulte avant tout, des stratégies de pouvoir des gouvernements.

      aujourd’hui nous a donné raison.

      je vous laisse un lien sur mon dernier article ou j’essaie d’expliquer brièvement que nous ne sommes pas dans une crise.

      http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=106428.ddacoudre.over-blog.com

      merci a tous de vos commentaires cordialement.


    • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 18 décembre 2011 10:33

      Les mécanismes dont je parle ici concernent la création de valeur à l’origine.

      S’il n’y avait pas cela, ce profit dégagé par les entreprises, les mécanismes financiers, ne pourraient pas fonctionner.

      Les investisseurs en bourse sont les demandeurs de taux de profit élevés, et ce sont bien eux qui poussent les entreprises à obtenir des taux de profit toujours plus élevés. Les nouveaux mécanismes ont créé une sorte de déséquilibre qui a rendu les entreprises « traditionnelles » fragiles. Ceci dit, la bourse fait effectivement bien partie du problème, et de façon importante.

      Quant au crédit, je suis entièrement d’accord, il y a eu là comme une spéculation sur le futur, qui ne pouvait aboutir qu’à la catastrophe.

      Mais si l’on regarde bien, cette montée du crédit est concomitante à l’augmentation de la productivité, qui se traduit par chômage et bas salaires. Pour que la machine puisse perdurer, est intervenu le crédit en remplacement du salaire, ce qui contribue à la catastrophe.

      Je laisse à d’autres le soin d’analyser plus finement ces mécanismes.


  • diogene 17 décembre 2011 17:13

    Tout cela est très juste mais n’est qu’un des symptômes d’une tendance plus profonde que l’on trouve dans cette « culture » de l’argent facile érigé comme summum de la réussite et d’un modèle économique dominant.

    Quelles sont les valeurs véhiculées par un tel système ?

    La justice ne se pose plus le problème du vivre ensemble mais celui du toujours plus pour moi.

    Les institutions politiques ne sont plus là pour gérer les équilibres mais pour soutenir le mieux disant en terme de carrière et d’enrichissement personnel. 

     Il n’est, certes pas, question de tolérance, ni de souci des autres, ce qui a, pourtant, été la base du contrat social.

    Les valeurs de ce système sont donc la cupidité, l’égoïsme, la prédation...
    Il nous faut, de toute urgence, changer de valeurs.


    • 4A+++ 18 décembre 2011 02:14

      Tout à fait d’accord, je rajouterai certains principes évidents :

      Aidons nous les uns les autres (toute population confondue, riche, et moins riche) donnerait dans notre système capitalisme le résultat suivant :

      Acroissement des richesse pour les classes moyennes qui achèterons davantages et qui au bout du compte enrichiront les plus riches.
       
      (sous réserve bien entendu que l’on recrée une industrie forte en France et en Europe ce qui signifi baisse des achats vis à vis de la Chine et autres).

      En opposition à la phrase suivante :

      Chacun pour soi et Dieu pour tous.

      Ce qui se traduit dans notre monde capitaliste, accroissement des richesses pour certains (tous pour moi rien pour les autres) et diminution des ressources pour les autres (qui sont trop faible pour se défendre). Politique du plus fort qui mange les autres.

      Ce qui donne au fil du temps, un désiquilibre de plus en plus important au détriment des plus pauvres qui généralement se termine mal, par UNE GUERRE ou REVOLUTION

      Nous sommes malheureusement en bonne voie pour la deuxième solution.

      Donc Messieurs ou Mesdames qui détiennent le POUVOIR faite votre choix.

      Pour ma part je préfère la première phrase, mais l’ Europe ne le voit pas sous cet angle.


    • Dominique TONIN Dominique TONIN 18 décembre 2011 16:28

      « Il nous faut, de toute urgence, changer de valeurs. » YES ! Pour cela il faut TOUT changer !

      La solution est là : www.lepf.fr
      Egalement sur www.youtube.com « en tapant le vrai JT »

  • redredsir 17 décembre 2011 17:14

    C’est plus qu’un apport que le commentaire de « goc »,lui va à l’essentiel,tandis que vos exemples de fortune vite faite/mal faite réalisées par B.Gates et Nike,ne sont que des symptômes,bons révélateurs c’est vrai...


  • BA 17 décembre 2011 17:17

    Pierre-Henri de Menthon est directeur de la rédaction de « Challenges », et chroniqueur sur la chaîne BFM Business.

     

    Pierre-Henri de Menthon pointe notamment le fait que les Français les plus riches réalisent des retraits et que cela se passe « loin des caméras, à l’abri des bureaux cossus des banquiers privés, ceux qui gèrent le patrimoine des grandes fortunes ! »

     

    Dans la vidéo ci-dessous, il est précisé :

     

    « Chez Pictet et Lombard Odier, deux grandes banques privées de Genève, les ouvertures de comptes par les Français se multiplient, des dizaines de millions d’euros affluent tous les jours. »

     

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_oEWxIkVA7o# !

     

    Nous sommes embarqués dans un grand bateau appelé « ZONE EURO ».

     

    Or, que voyons-nous ?

     

    Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train d’entasser leurs richesses dans des canots de sauvetage.

     

    Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train de fuir le bateau « ZONE EURO », pour aller mettre leurs richesses dans les banques privées suisses : la banque Pictet, la banque Lombard Odier, etc.

     

    Nous voyons les passagers les plus riches qui s’éloignent du bateau « ZONE EURO », et qui mettent à l’abri leur épargne en-dehors de la zone euro.

     

    C’est un signe qui ne trompe pas.

     

    C’est un signe qui montre que le bateau « ZONE EURO » est en train de couler.


  • ddacoudre ddacoudre 17 décembre 2011 18:17

    bonjour jean paul

    c’est un aspect des chose , tu pourrais y ajouter le désir d’immédiateté, et la comptabilisation financière de l’existence, a partir de la monétarisation des désirs ce que tu appelles effectivement l’immatériel, c’est aussi la vente du soleil d’un appartement bien exposé etc.
    cela a commencé bien avant Bill Gate qui c’est glissait dans le créneau,
    il n’y a pas de crise au sens où elle pourrait être soigné par des mesures adaptées.
    ce dont tu parles est la fin d’une idéologie dogmatique libérale qui voulait donner le pouvoir au commerçant et transformer l’état en une entreprise. c’est l’échec le plus total.
    il suffisait de lire la bible pour le savoir, pas que je sois croyant,mais je me suis intéressé aux textes fondateurs de notre société, qui rapporte les mêmes comportements humains, parce qu’il n’y a pas assez de millions d’années entre eux et nous pour qu’ils aient changé.
    nous y retrouvons donc à une autre échelle la même problème des commerçants qui veulent diriger l’existence, soit le spirituel .
    et un certain jésus dont je me fou de savoir s’il a existé les a chassés du temple. l’allégorie est claire, il en est de même de la gouvernance mondiale nous y trouvons rapporté son échec dans l’apocalypse de ST jean. il y a long temps que je prend ces écrit pour ce qu’ils sont, non la main de dieu mais une vision claire de personnes qui ignoraient le sens du mot sociologie. et il ne faut pas oublié qu’en ces temps ils pensaient que leur environnement était le monde
    donc nous allons de gré ou de force évolué pour abandonner notre système de commercialisation de l’existence.
    ce n’est pas nous qui en déciderons en toute intelligence, nous en somme incapable (nous le démontrons tous les jours), ce ne sera pas un dieu non plus même si on se le fabrique, mais comme toujours les événements qui s’imbriquent l’un dans l’autre pour nous imposer le futur. nous y prenons notre part naturellement dans la mesure de notre grande méconnaissance.

    j’écrivais déjà ceci en 1999.

    Il me paraît évident, et c’est là ma réponse, que nous ne couvrirons pas la planète de béton, de voitures, et de produits toxiques. Cela, à cause d’une mécanique qui nous échappe et par laquelle se manifestent toujours des êtres plus « intelligents » que d’autres, pour jalonner leur époque L’époque des scientifiques de toutes nations est proche, et ils ne resteront pas éternellement alarmistes (naturellement je ne pense pas à ceux qui suivent leur maître financier ou idéologique). Ce n’est pas là la marque du hasard, mais celle d’une espèce dont l événement culturel génère ses propres éléments devant concourir à son évolution, parce que toute cellule qui prolifère produit des déchets qui entraînent sa destruction, si elle ne reçoit rien de l’extérieur ou n’est pas capable de se transformer.

    ddacoudre.over-blog.com
    cordialement.



  • Alpaco 17 décembre 2011 18:50


    « La fuite financière n’est pas celle des riches vers les paradis fiscaux, mais du salariat vers le capital. »

    La fuite financière est effectivement, car constatée, celle des capitaux vers les paradis fiscaux. Fuite financière, issue justement du travail qui crée la richesse, mais permise par « nos représentants démocratiques ». Une belle formulle à la con que : « nos représentants démocratiques ». C’est une formule journalistique, pour informer les idiots.

    Tant que l’ont favorise la fuite des richesses de ceux qui la produisent vers ceux qui la financent, ont arrive aux paradis fiscaux. Sachant que ceux qui en profitent ne sont que ceux qui la financent. Et pas ceux qui la produisent.
    Certes il existe des gens qui acceptent de se faire voler le fruit de leur travail. C’est ceux-là qu’il faut faire réagir.

    Il n’y a pas de plus-value « immaterielle ». La bourse c’est comme une table de poker. On partage la mise de tous les joueurs entre les gagnants, cela ne crée pas de richesse.

    La plus-value du travail est due à ceux qui la réalisent, et très peux à ceux qui la financent.


  • lambda 17 décembre 2011 20:33



    Juste 2 chiffres éloquents : 21 milliards de dette publique entre 1980 et 2008 SANS LES INTERETS
     1327 milliards AVEC les intérêts

    la différence dont se gavent les banques grâce à la loi Pompidou du 3 janvier 1973 qui interdit à l’état Français de se financer à la Banque de France
    Obligation lui est faite part cette loi de se financer sur les marchés

    Pourquoi les médias qui pérorent à longueur de journée sans jamais relever cette ENORME ARNAQUE i nstituée par un ancien de chez Rotschild !!  ???

    Une omerta de ce calibre doit être dénoncée
    http://www.lepost.fr/article/2011/11/09/2634207_loi-pompidou-giscard-l-escroquerie-de-la-dette-publique-signe-la-mort-de-la-democratie-dans-l-incroyable-cecite-volontaire-des-medias.html










     



  • isabellelurette 18 décembre 2011 07:20

    Pour aller plus loin dans les concepts d’économie immatérielle, le livre de Florent Latrive http://www.framasoft.net/article3305.html&nbsp ;&nbsp ; ou cet article http://www.monde-diplomatique.fr/2010/03/LATRIVE/18881 du même auteur.

    Bonnes lectures à tous !


    • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 18 décembre 2011 14:34

      Merci pour les liens.

      Cependant, je n’ai pas pu ouvrir le premier.

      Le second confirme l’importance qu’a cette économie pour les néocapitalistes.

      Ils iront jusqu’à breveter ce qui est public, y compris des connaissances ancestrales qui ne leur doivent rien.

      C’est clairement du vol.


    • herbe herbe 18 décembre 2011 15:05

      Je remets le premier lien puisqu’isabellelurette ne l’a pas encore fait :

      http://www.framasoft.net/article3305.html

      Et je confirme : essentiel !!! merci isabellelurette et merci à l’auteur pour l’article ...


  • Laulau Laulau 18 décembre 2011 10:40
    La monnaie et la dette

    On ne nous parle que de ça, la dette, la dette, la dette ......
    Si on nous parlait aussi un peu de la monnaie ? Une citation d’abord :

    «  Il est absurde de dire que notre pays peut émettre des millions en obligations, et pas des millions en monnaie. Les deux sont des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts ruineux. »
    Thomas Edison

    Pas mal non ? Je trouve que ça éclaire bien la situation actuelle. Depuis la loi « Pompidou Rotchild », l’état est obligé d’emprunter avec intérêts à des banques privées. Cela qui reviens à céder aux banques son privilège régalien de création monétaire, car la monnaie n’est pas autre chose qu’une reconnaissance de dette. Alors une question : quand l’état emprunte 100 comment peut-il rembourser 100+intérêts, alors que la masse monétaire initiale créée n’est que de cent ? A part en empruntant à nouveau pour créer de la monnaie, je ne vois pas. Vous avez la le fond du problème et les « règles d’or » et autres billevesées n’y changerons rien. Il n’y a pas de solution autre que de reprendre aux banques le privilège exorbitant qu’on leur a cédé !


    • jaja jaja 18 décembre 2011 10:53

      Si il y a une autre solution bien plus radicale et définitive. C’est de ne pas se contenter de reprendre aux banques ce « privilège exorbitant » mais tout simplement de les saisir, sans indemnités ni rachat aux gros actionnaires.

      Ainsi on règlera définitivement le problème en créant un service public bancaire unique ayant le monopole de la monnaie et du crédit....


  • Ecométa Ecométa 18 décembre 2011 10:48

    Je parlerai plutôt d’une réponse « écosystémique » à la crise : les systèmes et sous-systèmes ensembles, en complémentarité, et non les uns contre les autres !

    Bill Gates n’a rien à voir, et pas plus Nike, les causes sont bien plus fondamentales car nous sommes revenus au « positivisme scientiste » : une modernité régressive !


    L’économie mondiale, ou plus exactement la mondialisation économique, est un pur sophisme libéraliste et libre échangiste. Qu’est-ce que l’économie mondiale ? Il n’y a pas, à proprement parler, dans le sens complexe de ce qu’est réellement une économie : il n’y a pas une « économie mondiale » ! L’économie mondiale c’est la somme des économies nationales : il n’y a d’économie au sens complexe et complet du terme que nationale ! Ce qui existe au plan mondiale, ce sont des systèmes, il y en a deux principaux, mais qui sont accessoires et non principaux, qui sont complémentaires des économies nationales, mais, qui, en aucune façon, font une économie au sens complexe et complet du terme. Il y a un système d’échanges internationaux pour les manques ou les surplus nationaux qui ne peuvent qu’exister dans les économies nationales et, ensuite, un système financier mondialisé, et pourquoi pas, ceci pour pouvoir se financer. Il faut simplement que ce système financier soit réglementer et non libre de faire ceux qu’il veut au nom de la « loi du marché » : la loi du plus fort financièrement parlant ! L’argent n’est pas une marchandise mais un moyen d’échange et de règlement pratique !

    Milton Friedman, monétariste et néolibéral notoire, disait que l’économie doit être une « science positive » : nous y sommes en plein ! Autrement dit et, positivisme oblige, philosophie qui s’avère une véritable imposture intellectuelle...  c’est le « comment sans le pourquoi » !

    Pour le positivisme scientiste, tout est scientifique, il n’y aurait pas de causes fondamentales, pas d’origine primordiale : il n’y aurait que des conséquences sur lesquelles il nous suffirait d’agir ! C’est la raison pour laquelle nous ne faisons qu’ajouter des conséquences à des conséquences et forcément des problèmes à des problèmes car la question « ontologique » de l’économie, son « pourquoi », qu’est-ce réellement que l’économie, quelle est son essence, avec bien une réponse satisfaisante, dans l’entendement des choses et non essentiellement dogmatique ; comme une cause fondamentalement , « sociétale » par exemple car sans société il n’y a pas d’économie possible et, qui voudrait que l’économie soit au service de la société et non la société au service de l’économie !

    Cette question ontologique, sur l’ « étant » de l’économie, n’étant plus posée, pas posée, et l’économie devant être une « science positive », une science qui se regarde technoscientifiquement le nombril, absence d’ontologie économique satisfaisante oblige... pas de déontologie économique satisfaisante et, c’est même pire : absence totale de déontologie économique !


  • dom y loulou dom y loulou 18 décembre 2011 14:16

    allez, encore une couche de lobotomie en faisant complètement abstraction de dix années de révélations


    il n’y apas de crise 

    Où voyez-vous un problème pour les porte-avions et les sous.marins atomiques ? c’est à dire tout ce qui coûte le pus cher aux occidentaux ? Où sur ce monde ? vous les voyez en pénurie ? où ? Dites-nous

    vous ne comprenez rien ou vous faites semblant ?

    vous vivez un putsch militaire déguisé en banquiers

    mais c’et votre « pouvoir d’achat » qui compte ?¨
    complice avec la toute barbarie qui est sur nous depuis dix ans ?

    cette bête systémique hideuse et mécanique remplie de fonctionaires infantiles et pédophiles

    qui nous pourrissent jusqu’à l’air avec leurs nuits infectes de tortures et de viols


    mais... continuez donc à les justifier en ne regardant pas qui ils sont parce qu cela vous fait trop peur

    soyez un bon esclave alors et cessez de parler, car les chèvres ne parlent pas ni ne réfléchissent selon vos maîtres rothschild

    aujourd’hui elles ne font que du bruit selon ces gens très supérieurs

    prosternez-vous bravement en essayant de comprendre leur lobotomie agréée et complètement ridicule tellement elles est insensée aujourd’hui

    vous pouvez bien user de tous les paravents rassurants et tourner toutes les « raisons » du systme à justifier qu’il faut tous nous tuer... oh l’affreux CO2 vital aux plantes ... 

    on nous expique que c’est le plus grand polluant sur ce monde

    oh l’horrible grippe, la maladie la plus bénigne qui soit, érigée en terroriste No 1 !! 

    et des fous qui en se laissant vacciner perdent la moitié de leurs neurones quand ils ne comprennent même plus qu’ils se condamnent à mourir de maladies bien plus graves et douloureuses !! carréemnt un crime contre leurs petits-enfants qui ne connaitront jamais le fait de mourir trnquillement de vieillesse dans leur lit, car la grippe bénigne n’existera plus et cest elle qui emportait les petits vieux dans leur sommeil autrefois !!

    c’est quand que vous direz les choses comme elles sont ?

    nous sommes dirigés par des sadiques qui inventent des crises qui ne les touchent jamais
    et vous les justifiez encore


    continuez comme ça et quand vous aurez un microchip sous la peau vous SAUREZ alors que vous n’êtes plus humain, que vous avez été réduit au rang d’animal de compagnie... pire... d’animal de trait et de labour avec un cerveau atrophié par mille poisons très légaux quand on fait encore la course aux chanvriers

    tant pis pour vous

    • Aldous Aldous 18 décembre 2011 17:30

      Vous avez raison sur les grandes lignes mais vous ne parviendrez pas à convaincre avec ce ton là...

      Le réveil doit être progressif.

      Sinon c’est le déni.


  • YVAN BACHAUD 18 décembre 2011 16:21

    Jean-Paul propose des solutions mais ne dit pas comment il compte leur donner « force de loi » or cela est évidemment capital.
    Pour s’en sortir il faut retirer à la caste politique aux ordres de l’oligarchie le MONOPOLE DE LA LOI et permettre également au CITOYEN d’avoir l’initiative de la loi par des référendums pour abroger les lois injustes et en proposer de nouvelles.
    Sans RIC le peuple n’est rien.
    En Suisse, le 07 MARS 2O1O, par RIC le peuple a voté à 73% OUI a l’abrogation d’une loi qui allait abaisser le niveau des retraites. En France il y a eu des manifestation pendant plus d’un an pour rien.
    Il faut empêcher l’oligarchie de nuire.. et donner le POUVOIR au peuple..
    http://www.youtube.com/watch?v=F3IbfwBxkAI


  • lloreen 18 décembre 2011 16:44

    Voilà le dossier d’accusation de vol à l’encontre de l’élite transmis au tribunal de New York
    Espérons qu’une fois que la justice sera rendue les « crises » perpétuelles prendront fin.
    http://divinecosmos.com/media/Keenan_complaint_11-23-2011_SDNY.pdf

    Pour ceux qui veulent informer, aidez la justice à bien faire son travail !Merci pour l’humanité.


  • lloreen 18 décembre 2011 16:49

    Yvan Bachaud
    Vous avez tout à fait raison.C’est à nous d’imposer le referendum pour 2012 et boycotter les élections tant que nous n’aurons pas pas voté une nouvelle constitution, comme les islandais l’ont fait (ilsont élaboré une nouvelle constitution sur internet).

    Voilà des informations à faire tourner pour informer le plus grand nombre.
     http://eso-news.blogspot.com/


  • christian pène 18 décembre 2011 16:53

    Il semble à certains qu’il ne faille pas incriminer (ou pas trop ) lesdirigeants nationaux qui empruntent à tout-va pour financer la solidarité à crédit....

    mais pourquoi donc l’État est-il impécunieux ? parce qu’il distribue des droits à ponctionner les finances DU public par la force injuste de la loi......

    réfléchissez : si la grève de Noël des certaines catégories de personnel SNCF n’aura pas lieu (jusqu’à la prochaine qui est celle des contrôleurs aériens de Lyon...) , c’est bien parce qu’avec NOTRE argent le pouvoir aura distribué une fois de plus en cédant au chantage illimité de « certaines catégories de personnel » des entreprises nationales , les monopoles : pourquoi se gêneraient ils puisque ça marche toujours ?

    Visiblement le pouvoir ne veut pas tenir tête aux syndicats, alors que Jules MOCH ministre socialiste de l’Intérieur avait réquisitionné les mineurs et embastillé le leader communiste Jacques DUCLOS....

    Si les banquiers peuvent se permettre tant de vilaines pratiques , c’est parce que la loi est incapable de les dompter .Et on en revient toujours au même , c’est le pouvoir OU incapable OU délibérément laxiste qui permet des pratiques

    Le pouvoir a beau proclamer qu’il veut corriger le capitalisme , il n’y arrive pas

    Alors , nationaliser les banques ? mais avec quel argent ? et puis cela ne corrigera pas les mauvaises manières du pouvoir puisque c’est lui qui qera le patron ; la nationalisation des banques , on a vu avec Mitterrrand , et c’est le contribuable qui a indemnisé les banquiers ....c’est absurde , c’est d’un autre âge , c’est faire fi des leçons de l’Histoire , c’est prendre les gens pour des imbéciles taillables et corvéables à merci.....l.’État impécunieux ne pourrait pas se les payer.....comme s’il n’avait pas déjà assez fait circuler de la fausse monnaie....

    Visiblement toujours les exemples suisse et luxembourgeois n’enseigneraient rien ? la Suisse dévalue-t-elle sans cesse ? spolie-t-elle sans cesse les résidents ?

    Combien d etemps encore cet auteur d’article va-t-il continuer à leurrer les lecteurs ?

    Il est évident que taxer le pouvoir sarkozien d’ultra-libéral relève de l’inculture ou de la tromperie délibérée ; car les meilleurs libéraux que nous ayins eu ont été TURGOT et Napoléon III


  • soubise 18 décembre 2011 17:46

    Donc on reprend le droit de battre monnaie.
    On relance le glass segal.
    Ou on va chercher les riches là ou ils sont et on leur fait cracher tout ce dont ils nous ont dépossédés.
    Des hypothèses bien sur, mais il faudra bien que ça pète un jour.


  • lige4935 lige4935 18 décembre 2011 20:57

    vous avez raison sur beaucoup de point et surtout sur celui que je pense essentiel :à savoir que les démocraties sont genantes pour s’enrichir.la seulze solution :les détruires en commençant par sa courroie de transmission le fonctionnaire ;proie facile puisque les mé"dias achetées par ce pouvoir occulte en ont fait leur cheval de bataille ;et ça marche.....deuxième étape endetter au maximum ces états en essayant de démontrer qu’ils sont impuissants.2ème proie facile puisque les mêmes médias sont achetées dans ce sens demander à l’ineffable etienne mougeotte ;mais il ni a pas de honte à sa prostituer ;3ème étape ;nous convaincre que nous sommes les seuls responsables de par nos envies gloutonnes style délices de Capoue.Il est vrai qu’à nous vautrer dans le stupre de la sécu des assédics des vacances nous avons fabriqué notre malheur mais quoi ?nous sommes la valetaille irréfléchie regardez ces valeureux chinois travaillant pour 1 euro de l’heure ;voilà l’exemple voilà le stéréotype du salarié gentil et compréhensif envers son actionnaire généreux qui lui offre du travail ;gloir à l’actionnaire sur l’autel de ses dividendes ;


  •  C BARRATIER C BARRATIER 18 décembre 2011 21:25

    Très intéressant. C’est une victoire totale des profiteurs conquise avec intelligence, pas à pas, en agissant sur les esprits à travers les think tanks du libéralisme aux financements occultes...à travers les médias qu’ils ont acquis...

    Ils dictent aux Etats la suppression de leurs service publics, car il reste là un gisement de profit après privatisation.
    Ce fut une opération très intelligente, nos gouvernants ne furent pas très malins..et nous non plus !

    Libéralisme : Friedman, pensée unique 

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=99



  • HerveM HerveM 19 décembre 2011 09:49

    Crise volontaire, déclenchée pour servir la mondialisation. Les peuples d’occident vont devoir partager les miettes avec les autre peuples du monde, ce qui implique un nivellement par le bas. Pour certains pays, la mondialisation a du bon, du moins ci l’on juge que le mode de vie des occidentaux est un modèle à suivre.....c’te bonne blague !
    Exemple concret : La crise est la plus terrible que le monde ait connu depuis 1929 dixit Jacques « la vipère » Attali. Pourtant, Toyota va annoncer une production record pour l’année 2012 grâce aux pays dits émergents. 8 650 000 véhicules en prévision pour le n°1 mondial. Vivement pas pour la planète que le pouvoir d’achat des 2 300 000 000 d’indo-chinois et le notre se soient rejoint.....


  • karina 19 décembre 2011 15:24

    LONDRES : La réponse extraordinaire donné par Christian Noyer le gouverneur de la Banque de France, est rapidement devenu célèbre au Royaume-Uni. 

    - « Pourquoi la Grande Bretagne est elle à l’abri d’une dégradation et pas la France ?«  
    - »parce que la Grande-Bretagne a toujours sa propre monnaie alors que la France a effectivement adopté une monnaie étrangère."

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