lundi 21 novembre 2022 - par Jérôme Henriques

Hommage à mon chat, ce « petit être » qui a partagé notre vie ... et l’a changée aussi

Nous t'avions rencontrée, une première fois, chez notre kiné. Sa chatte venait d'avoir des petits et elle cherchait à les faire adopter. Chat noir, plus difficile à faire adopter. Chat fragile aussi : dans ton panier, tu étais souvent "seule dans ton coin" et il fallait parfois te replacer contre ta maman pour que tu puisses téter. Chat exclu, différent, fragile : parfait pour nous. Ton nom sera Lilo.

 

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Quand on t'a récupérée deux mois plus tard (à la fin du sevrage), tu n'étais guère plus grosse qu'une mascotte de porte-clé. On te surnommait "la crevette", "la boule de poil" ou encore "notre petite crotte noire". Du fond de ton couffin, on entendait à peine tes miaulements : lointains, aigûs, presque des ultrasons ... Tes activités favorites à ce moment là : courir, sauter sur tout et n'importe quoi, tourner en rond en essayant d'attraper ta queue, nous agripper aux chevilles depuis le dessous du lit (dès qu'on posait le pied par terre le matin au réveil) ou encore "téter dans le vide" en faisant les patounes sur nos ventres (ou sur ta peluche "panda").

Chaton tu nous a fait mille conneries. Comme ces pipis dans la corbeille de sacs plastiques, ces rideaux transformés en murs d'escalade, ces stores esquintés, ces chaises/paniers en osier déchiquetés, ces nombreux objets balancés/cassés sur le sol (Noon, pas la laaampe ! Nooon, pas nos figurines en résine, putain tu fais chier Lilo !), ces pots de fleurs déterrés, ou encore, cette fois où tu avais sauté dans une assiette de sauce tomate pour ensuite secouer tes pattes contre le mur.

Mais notre souvenir le plus prégnant restera sans doute celui de l'été 2003. Chaleur caniculaire, en appartement, dans un immeuble jouxtant une série d'immeubles voisins. Et toi qui décide, cet été là, d'aller visiter les balcons et appartements voisins, la nuit, via les fenêtres restées ouvertes pour l'occasion. Tantôt l'appartement mitoyen, tantôt un autre un peu plus loin ... et moi en bas, dans la rue, essayant de te localiser. "Il est à vous ce petit chat ? Ok, je vous le descends." On refusait de t'enfermer dans une pièce (par compassion), et tu nous a donc refait le coup plusieurs fois. On t'a maudite cet été là.

Au gré de nos emplois, concours, affectations ... tu as dû beaucoup voyager. Plus de 5 appartements en tout et une maison (avec jardin) pour terminer. Tu n'étais pas malheureuse (tu courais, jouais, ronronnais tout le temps) mais on culpabilisait un peu de ne pas t'offrir d'accès à l'extérieur. Et on disait souvent en souriant : "t'inquiètes Lilo, un jour t'auras ton jardin". Puis au fur et à mesure que le temps avançait : "ce sera ta maison de retraite". Et tu as finalement eu ton jardin les cinq dernières années de ta vie.

Chez nous, les portes étaient toujours ouvertes. Pas chez mes parents. Il t'a fallu deux jours pour comprendre qu'il suffisait de sauter sur la poignée pour faire le "passe muraille" (et accessoirement, accéder au jardin). Mille fois comme ça, tu nous as surpris par ton intelligence, ta malice. Comme dans cet ancien appartement où tu ouvrais des robinets pour boire. Ou comme ces nombreuses fois où tu faisais mine d'accepter nos règles (ne pas piquer dans nos assiettes, ne pas aller dans l'évier, ne pas boire dans la cuvette des toilettes ...) pour les transgresser dès qu'on avait le dos tourné.

Episode des plus significatifs, celui "du portail". Les premiers mois à la maison, tu l'escaladais pour aller te balader dans le quartier. Et comme ça nous faisait peur (peur de la route, des chasseurs, de pièges/poisons potentiels à proximité ...) on te l'interdisait. Et on te punissait à chaque fois qu'on était obligé d'aller te chercher dans le quartier (en passant parfois une heure à te récupérer). Qu'à cela ne tienne, il te fallait juste attendre "le bon moment" (quand on était occupé) ; en jetant un petit coup d'oeil furtif vers notre fenêtre "mirador" avant d'escalader ; et en faisant mine de déambuler tranquillement le long du portail si/quand on te regardait.

Notre sensibilité "animaliste" s'est développée à ton contact. Joie, peur, colère, jalousie ... comment ne pas voir qu'un animal est capable d'éprouver toute une gamme d'émotions, de sentiments ... les mêmes finalement que ceux de l'être humain ? Par ta façon de miauler (tu vocalisais énormément et de façon très différente selon les besoins), tes expressions de visage et les différentes attitudes que tu adoptais, nous avons vraiment pris conscience de ce que pouvait être la vie intérieure d'un animal "non-humain", puis progressivement arrêté de manger de la viande.

L'hiver au chaud sous la couette, l'été au frais sur le carrelage extérieur, toujours dans l'épicurisme ... Il y avait aussi ces fois, marrantes, ou tu sautais sur le porte-serviettes de la salle de bains pour récupérer des serviettes chaudes et t'allonger dessus ; ou celles où tu commençais à ronronner à la seule vue d'un peignoir de bain (surnommé de fait "le peignoir magique") ; peignoir généralement signe de séances de pattounes/câlins quelques minutes plus tard. "Bien-être" By Lilo disait-on parfois en plaisantant (en référence aux pubs de parfum).

Au fil des années, tu avais développé une véritable personnalité que tous nos amis connaissaient. Pas question pour eux de te déloger de ta chaise ou de te caresser "hypocritement" en pensant à autre chose. Tu les sanctionnais immédiatement d'un coup de patte (griffes) et n'hésitais pas à "vouloir en découdre" si l'un d'eux demandait son reste. Tu avais établi avec nous une "relation exclusive" que beaucoup ne comprenaient pas ; ils se demandaient pourquoi ils ne pouvaient pas t'approcher (même ceux qui t'hébergeaient/te nourrissaient en notre absence), pendant que tu t'abandonnais de mille façon avec nous.

Il ne fallait pas non plus te prendre pour une bille. Tu avais compris/intégré le fait qu'on devait souvent s'absenter (pour aller travailler), mais pas question pour autant de te laisser seule trop longtemps ; ou de te bloquer l'accès à l'extérieur (le hublot de la salle de bain) les 6-8 mois de l'année que le temps (climat) permettait. Après quelques années, on savait exactement à quoi s'attendre quand on "manquait à nos obligations", ce qui allait des miaulements-hurlements (pour les petits retards) aux "vomitos" sur le tapis/canapé, voire même aux "pissous" sur les chaussures pour les cas "les plus graves" (autre animal ramené/gardé à la maison).

Dès notre arrivée (où tu vocalisais près du portail) jusqu'au moment du coucher le soir, tu étais omniprésente. En mémoire, ces séances de lecture/télé à côté de nous sur le canapé, celles de jardinage où tu t'asseyais dans l'herbe, les moments de repas où tu trônais sur la table, ta présence dans la salle de bain pour la douche, ou encore ces heures de télétravail que tu passais collée à mon ordi (en me donnant régulièrement des coups de tête pour avoir des caresses). Certains moments étaient devenus de véritables rituels, comme ceux où tu t'affalais sur mon ventre dans le lit le soir, les 5-10 minutes qu'il me fallait pour m'endormir.

Lilo nous ne te voyions pas vieillir. Quelques soucis de santé, plutôt rares et généralement bénins (des vers par ci, une cystite par là ...) ; et des bilans de santé généralement rassurants : marqueurs des reins (premier problème des chats vieillissants) encore normaux à 19 ans passés : un exploit selon la véto. Pourtant tu avais commencé à maigrir et tes facultés physiques s'étaient quelque peu amoindries ... On mettait ça sur le compte de la vieillesse. D'ailleurs, une fois "les dispositifs d'accessibilité" mis en place (une gamelle par ci, un accès-tremplin par là), tu continuais à mener la même vie qu'avant.

Plus récemment, il y a eu ces petites crises de désorientation. Soudainement, tu semblais perdue, ton miaulement devenait plus rauque ... mais tu reprenais automatiquement tes esprits dès que tu nous voyais. Quelques tremblements aussi, de légères pertes d'équilibre, des petits pipis "à côté" ... Mais là encore, rien d'alarmant ; d'ailleurs, tu continuais à ronronner, manger, miauler (pour rentrer, sortir, manger ...) comme avant.

Et puis ça s'est accéléré, d'un coup. Comme ce soir où tu n'es pas venue nous accueillir à l'entrée ; ce soir où tu dormais si profondément qu'il t'a fallu quelques secondes pour te réveiller ; puis encore quelques unes pour réussir à te mettre debout. Flaque de pipi par terre ... puis encore une autre un peu plus loin. Tu semblais un peu distante, abattue ... et puis tu n'arrêtais pas de boire. Direction, la clinique vétérinaire (de garde). Là, examens, bilan sanguin et le seul diagnostic posé ce soir là : une hyperthyroïdie (qui pourrait expliquer les symptômes précédents). Résultat : traitement à prendre et une prochaine visite à priori prévue pour dans un mois ...

La semaine suivante (la dernière malheureusement) est en dents de scie. Certains moments tu parais bien (tu manges, ronronnes, ...), d'autres tu sembles vouloir t'isoler un peu (et je dois alors ruser pour te faire avaler quelque chose). Le traitement va bientôt faire son effet, me dis-je. Pourtant tu sembles de plus en plus amaigrie, affaiblie. Tu te déplaces de moins en moins, perd de plus en plus l'équilibre ... Jusqu'à ce samedi matin (8 jours après la visite chez la véto) où ton mal-être paraît flagrant : tu ne marches plus du tout droit, t'affaisses constamment sur tes pattes arrières, refuses de boire et de manger ...

Retour chez la véto. On le sait, on le sent, il va peut-être falloir que tu partes ... Tu as presque 20 ans, on s'est toujours promis de ne jamais te laisser souffrir. En te voyant déambuler dans la pièce en zigzaguant, la véto nous conforte dans cet avis. Elle qui ne t'avait pas vu marcher (la dernière fois), nous parle désormais de problèmes neurologiques ; peut-être une tumeur ; difficile à traiter ... On se regarde, on te regarde ... tu es cadavérique, ton regard est absent ... On ne veut pas courir le risque de te laisser souffrir ...

Pendant que la véto prépare la piqûre (et nous laisse un peu de temps aussi), on te serre fort dans nos bras. Je repense aux derniers moments. Hier soir encore, tu venais nous voir pour avoir des câlins : l'un, puis l'autre ... on avait dû t'aider à monter sur le canapé. Et ce matin, on t'observait péniblement te trainer jusqu'à ta litière. Quand je te pose sur la table, tu te laisses faire. Tu ne grognes pas, n'attaques pas, une première chez le véto ! Toi qui les obligeait jusque là à se "ganter" jusqu'aux épaules. On te caresse, tu nous regardes ; tu sembles apaisée ... Je pose ma main sur ton flanc, une autre te tient le visage ... jusqu'à ce dernier souffle. Une déchirure ! Et puis ce deuil, terrible, les jours suivants.

Adieu Lilo, Lilocat, Flying cat, petit Tremors, Freddy cat, Pétassonne, Salopen, Golden cat, Petit trésor, Mauboucat, Crassouille, Joe Bidou, l'enfant sacré, le phoenix ... Adieu mon bébé ; ma mémère ; ma fifille. Je ne crois pas au paradis, je crois en l'univers ... Et dans cet univers, tu étais une étoile qui a illuminé nos vies.



49 réactions


  • L'apostilleur L’apostilleur 21 novembre 2022 09:18

    @ l’auteur 

    « ..tu as finalement eu ton jardin les cinq dernières années de ta vie.Chez nous, les portes étaient toujours ouvertes.... »

    On peut compatir à votre émotion, mais désolé, pas vos voisins qui ont subi les cochonneries des chats vagabondeurs dansleurs jardins.


    • Seth 21 novembre 2022 10:59

      @L’apostilleur

      Désolé de vous contredire mais il y a des chats qui viennent vagabonder chez moi, aucun problème. Ils ont même poussé la sollicitude jusqu’à me débarrasser de toutes les taupes...

      Ils ne sont absolument pas un pbm dans un jardin « sauvage » et ne s’attaquent pas aux nouveaux végétaux qui s’implantent.


    • Jérôme Henriques Jérôme Henriques 21 novembre 2022 13:46

      @L’apostilleur

      Vous n’avez manifestement pas lu l’article où il est écrit que l’on faisait en sorte que notre chat ne sorte pas du jardin. Après, si la présence des animaux voisins/errants vous gêne tant que ça, peut-être feriez-vous mieux de vous installer à la ville. J’ai dans mon jardin, des chats sauvages qui passent, les chats de voisins, des pies, corbeaux, écureuils. qui viennent parfois me bouffer des fruits, des rats/souris qui se sont installés dans mes restanques en pierre ... mais cela ne me dérange pas. Il y a aussi des chiens perdus, récupérés sur la route etc. que j’ai ramené à la maison aussi ; dont un qui m’a esquinté des meubles et des encadrements de porte. Je suis content de la présence de tous ces animaux. je me dis que mon jardin est un endroit plutôt sain et « accueillant » et cela me donne l’impression de ne pas trop être « déconnecté » de la nature.


    • L'apostilleur L’apostilleur 21 novembre 2022 17:12

      @Seth
      Votre jardin sauvage n’offre probablement pas les mêmes conditions que celles de nos jardins de ville généralement plus petits et dont l’entretien avec ces plate-bandes retournées convient si bien aux chats vagabonds. Ils s’y battent affreusement avec leurs cris stridents qui déchirent la nuit, pour s’accaparer le terrain qu’ils préfèrent à leur litière. 
      Ils ne laissent jamais leurs salissures chez leurs propriétaires. Par contre ils excèdent certains voisins moins conciliants que moi, qui ne les ménagent pas du tout, convaincus qu’ils n’ont pas à supporter leurs nuisances. 


    • L'apostilleur L’apostilleur 21 novembre 2022 17:19

      @Jérôme Henriques
      « ...si la présence des animaux voisins/errants vous gêne tant que ça, peut-être feriez-vous mieux de vous installer à la ville... »

      C’est un comble !
      Nous devrions déménager pour laisser des chats salir nos jardins entretenus !!!
      Pourquoi ne nous demandez-vous pas de bétonner nos jardins ? Vous n’avez pas osé peut-être. 
      Respectant votre affliction, je tairai les autres commentaires qui me viennent. 


    • Gasty Gasty 22 novembre 2022 09:03

      @L’apostilleur

      Que dire des humains qui saccagent l’environnement ? Ah ! quelle tristesse...
      Mais alors !!!! La crotte d’un chat au pied de mon arbre bonzaï c’est insupportable. smiley


    • Seth 22 novembre 2022 10:39

      @L’apostilleur

      Je vous comprends. mon père qui aimait les jardins impeccables s’était senti obligé d’installer une clôture électrique au dessus de la clôture conventionnelle à cause des chats qui avaient la mauvaise idée de venir déposer leurs étrons dans ses semis...

      Pour ce qui est du bruit, dans les conditions actuelles et hors saison j’ai eu droit à des concerts fin octobre lorsque des chattes énervées appelaient le mâle chez moi.

      Mais il y a beaucoup plus d’aboiements encore et quelques coqs en prime...


  • Clark Kent Clark Kent 21 novembre 2022 09:35

    Il faut continuer à appeler un chat un chat, même quand il se met dans vos pattes et vous fait tomber.


  • Fergus Fergus 21 novembre 2022 09:35

    Bonjour à tous

    « on s’est toujours on s’est toujours promis de ne jamais te laisser souffrir », écrit l’auteur en parlant de son animal familier.

    Une attitude compassionnelle bien compréhensible.

    Question : pourquoi une partie (il est vrai minoritaire) des Français s’oppose-t-elle à la libéralisation (strictement encadrée) du suicide assisté des personnes en état de grande souffrance atteintes d’une maladie incurable, et cela en déniant de fait cette compassion à un être humain ?


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 21 novembre 2022 09:46

      @Fergus
       
      ’’pourquoi une partie (il est vrai minoritaire) des Français s’oppose-t-elle à la libéralisation (strictement encadrée) du suicide assisté des personnes en état de grande souffrance atteintes d’une maladie incurable, et cela en déniant de fait cette compassion à un être humain ?’’
      >
       Avec du gras, svp !
       
       Et un sophisme de plus, genre « si vous ne pensez pas comme moi vous avez tort ». 
       Ce n’est pas parce qu’une personne refuse la légalisation du suicide assisté qu’elle dénie la souffrance d’un tiers.


    • ZenZoe ZenZoe 21 novembre 2022 10:11

      @Francis, agnotologue
      Ce n’est pas parce qu’une personne refuse la légalisation du suicide assisté qu’elle dénie la souffrance d’un tiers.

      Si. smiley


    • ZenZoe ZenZoe 21 novembre 2022 10:18

      J’aurais souhaité pouvoir retirer mon commentaire au-dessus, je regrette de l’avoir posté. L’article appartient à l’auteur et à son deuil, à Lilo aussi, et il n’y a pas de place pour un débat de société ici. Désolé l’auteur, j’ai cliqué plus vite que mon ombre.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 21 novembre 2022 10:25

      @ZenZoe
       
      ’’Si.

      ’’
       
       Non. En revanche, en appeler à la légalisation du suicide assisté c’est démissionner devant l’aide qu’on peut lui apporter : physiquement, ou moralement, socialement, financièrement ...


    • velosolex velosolex 21 novembre 2022 10:27

      @Fergus
      La souffrance a de multiples causes, et chacun doit pouvoir être seul juge à mon avis, de l’heure et du temps, du moment à partir duquel son ticket de train n’est plus valable. 
      La dégradation, sur un lit de souffrance, intubé de partout, est sans cesse répoussé. « Pas pour moi ! » ....Certains ont cru se protéger du pire, par des assurances démentielles, et payant leur fantasme de vieillesse heureuse, en accordant un crédit à ces publicités où l’on voit trois jeunes et belles infirmières, entourant un vieillard au visage innondé de lumière !
      Certains vieux ont toujours été des ballots, accrochés au vieux mythes d’éternelle jeunesse. Ils sont pathétiques, sujets de moqueries quand ils s’accrochent à leur cassette, à leur pouvoir. Le roi Lear, l’avare....Ils adorent voir danser les jeunes autour d’eux
      Il y aurait beaucoup plus de sérénitié en nous, au présent, si nous étions sûrs d’être respecté dans notre désir d’arrêter le voyage, le jour où nous le deciderions. 
      Mais encore un peu de patience et cette société qui fait l’apologie du vieillissement éternel, va changer de paragdime, devant l’évolution des coûts, surtout en constatant que celui ci ne parvient plus à être une bonne affaire pour les actionnaires des Epadh de luxe.
      Ainsi, il y a fort à parier, que c’est une fois de plus l’économie qui va décider de l’évolution des choses. 

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    • velosolex velosolex 21 novembre 2022 11:27

      @Francis, agnotologue
      Il y des des verdicts qu’on fait quand on n’a pas été confronté à une situation de souffrance. Autant des familles que des intéressés. Même si l’on résolvait le problème évident des moyens apportés, qui a fait son émergence dans les débats tout à fait dernièrement, mais qui est connu de très loin de tous les professionnels du secteur, confrontés aux temps d’intervention, il reste néanmoins le problème du choix que chacun a le droit d’émettre, quand à sa fin de vie.

      Le problème est devenu beaucoup plus prégnant maintenant que jadis, car la fin du religieux, des grands interdits, et de l’acceptation de la souffrance n’ont plus rien à voir avec les équilibres des temps passés. La moyenne d’espérance de vie, et devenue une désespérance de vie, pour certains. Dans les années 50, encore, bien peu de grands vieillards, nom qu’on donnait d’ailleurs aux gens de plus de 60 ans.
      Bref, la vie faisait simplement son boulot . Un corps humain s’abime, et à partir de la soixantaine, la dégradation s’accélère, très vite pour certains. La médicalisation a permis simplement de retarder l’échéance incontournable, pourtant. 
      Ainsi, beaucoup d’entre nous maintenant, sans formuler le mot « suicide » qui raisonne défavorablement, comme le jugement négatif d’une vie, veulent être simplement assistés, de façon efficace et heureuse, dans leur envie de mettre un terme à leur jours qui s’abiment. Il n’y a rien de dégradant, à admettre. C’est un point de vue respectable, qui permet de garder une bonne image de soi et du monde. 

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    • Fergus Fergus 21 novembre 2022 11:35

      Bonjour, velosolex et LOST on Earth

      Merci pour vos commentaires ci-dessus.
      Qui sont ces gens qui refusent aux malades incurables en grande souffrance un droit qui ne leur cause pas le moindre préjudice ?


    • Fergus Fergus 21 novembre 2022 11:37

      Bonjour, ZenZoe

      « il n’y a pas de place pour un débat de société ici »

      Si parce que le lien entre la fin de ce félin et les personnes incurables en état de grande souffrance me semble évident.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 21 novembre 2022 11:49

      @LOST on Earth
       
      Ainsi vous signez TARTUFFE. Étonnant, non ?
       
      ’’Ah bon une personne atteinte d’une maladie neurovégétative bien avancée et qui demande à PARTIR vous faites quoi ?????

      ’’
      >
      Je n’ai pas de réponse, il y a des situations qui se gèrent au cas par cas et par les spécialistes de ces questions.
       
      Je crois que la majorité des tendances suicidaires sont d’ordre moral. Et c’est à ces désespérés là que je pense quand je dis que la légalisation du suicide assisté ne serait pas une bonne chose. Les cas de maladies ne sont pas de ma compétence.


    • Fergus Fergus 21 novembre 2022 12:52

      @ Francis, agnotologue

      « c’est démissionner devant l’aide qu’on peut lui apporter : physiquement, ou moralement, socialement, financièrement »

      Précisément, les personnes dont on parle dans le cadre de la légalisation encadrée du suicide assisté sont dans une situation de grande détresse physique et psychologique telle qu’elles ne peuvent plus être aidées efficacement par quiconque !


    • Jérôme Henriques Jérôme Henriques 21 novembre 2022 13:14

      @Fergus
      Bonjour Fergus,
      je pense qu’une loi sur l’euthanasie active verra le jour dans les prochaines années. Mais cela ne veut pas dire qu’à l’heure actuelle, on laisse souffrir les gens. En pratique, à l’hôpital, il y a plein de manière de laisser partir un malade en phase terminale sans que ce soit considéré comme un acte de mort délibéré  : en augmentant les doses de morphine jusqu’à la dépression respiratoire par exemple ... Le but avoué est de soulager les souffrances mais en pratique, cela revient à donner la mort.


    • Fergus Fergus 21 novembre 2022 14:00

      Bonjour, Jérôme Henriques

      Je ne parle pas de gens nécessairement hospitalisés mais qui  que ce soit en établissement ou chez eux  subissent des souffrances indicibles, non pas durant quelques semaines, mais des mois, parfois plus d’une année.
      Des souffrances que rien ni personne n’est en mesure d’atténuer suffisamment.
      C’est notamment le cas des personnes atteintes de la terrible maladie de Charcot dont l’issue irréversible après de très longs mois de souffrances et de paralysie progressive est la mort par étouffement.

      Personnellement, je suis contre l’« euthanasie active », excepté dans de très rares cas de personnes atteintes de pathologies irréversibles en état végétatif. Mais très demandeur de « suicide assisté »  autrement dit la mise à disposition d’un produit létal pour les malades qui en ont fait la demande et dont l’état incurable a été dûment constaté par un collège de médecins. 


    • Fergus Fergus 21 novembre 2022 14:09

      Je profite de ce contact avec vous pour vous assurer que j’ai pleinement ressenti vos sentiments à l’égard de ce petit félin, et cela d’autant plus que j’apprécie tout particulièrement les chats noirs.
      Mon fils a d’ailleurs une petite chatte (grise) à laquelle je suis très attaché.
      Personnellement, je n’ai pas d’animal pour cause d’impossibilité : étant fréquemment parti de chez moi, souvent pour aller dans des lieux où les animaux ne sont pas admis, il eût été trop compliqué d’avoir un chat ou un chien.
      Qu’à cela ne tienne, lorsque je suis à la maison, je reçois fréquemment la visite dans mon jardin de quatre chats du voisinage (un noir, deux tigrés et un roux), rarement ensemble car il y a manifestement des inimitiés entre eux. Ces visites sont très agréables.


    • Aristide Aristide 21 novembre 2022 14:28

      @Fergus

      Question : pourquoi une partie (il est vrai minoritaire) des Français s’oppose-t-elle à la libéralisation (strictement encadrée) du suicide assisté des personnes en état de grande souffrance atteintes d’une maladie incurable, et cela en déniant de fait cette compassion à un être humain ?

      Visiblement, votre insistance à comparer homme et animaux est assez révélatrice. Les hommes ont une conscience, ils ont aussi des valeurs culturelles qui dépassent l’individu. Vous ramenez le suicide assisté au traitement de la souffrance, mais quel traitement !!! Pour supprimer la souffrance, vous supprimez celui qui la subit !!! Quelle avancée !!! Allons, la lutte contre la souffrance passe par les soins palliatifs, et pas seulement le traitement de la douleur, mais aussi l’aide psychologique…,


    • Fergus Fergus 21 novembre 2022 16:09

      Bonjour, Aristide

      Il ne s’agit pas de « comparer homme et animaux » mais de souligner qu’il est aberrant de refuser à l’un (un être vivant doué de sensibilité) ce que l’on met en oeuvre par compassion pour les autres (des êtres vivants eux aussi doués de sensibilté).

      « Pour supprimer la souffrance, vous supprimez celui qui la subit !!! »
      Archi-faux ! C’est celui qui subit cette souffrance, et lui seul, qui décide de la supprimer par l’ingestion d’un produit létal !!!

      J’ajoute que vous savez très bien que les « soins palliatifs » sont réservés aux personnes en toute fin de vie (quelques jours, tout au plus deux à trois semaines avant le décès) mais n’existent pas pour les malades incurables qui ont encore de longs mois de souffrance devant eux. C’est d’ailleurs ce qu’a reconnu le Comité d’éthique en se prononçant pour une réforme de la loi !!!


    • Lonzine 21 novembre 2022 16:19

      @Fergus
      « C’est celui qui subit cette souffrance, et lui seul, qui décide de la supprimer par l’ingestion d’un produit létal !!! »
      vous n’avez pas dû voire beaucoup de gens en dernière phase, bien avant la mort ils sont comateux (ou presque) incapables de demander quoi que ce soit et de communiquer


    • Fergus Fergus 21 novembre 2022 17:17

      Bonjour, Lonzine

      Ce n’est pas de ces personnes  j’en ai hélas ! trop vu, soit dit en passant qu’il est question. Elles sont d’ailleurs souvent dans des unités de soins palliatifs.
      Ce dont il s’agit, c’est de personnes atteintes de terribles souffrances et encore loin d’être en phase terminale du fait de la relative lenteur de leur processus de déchéance.
      C’est notamment le cas de personnes atteintes de la maladie de Charcot, des gens pas forcément très âgés et qui ont une terrible conscience de leur état et de l’inéluctabilité de leur mort au terme d’un processus de paralysie progressive dans la souffrance physique et psychologique.
      Mon dernier article sur le sujet : Euthanasie : l’hypocrisie des adversaires d’une évolution de la loi Claeys-Léonetti.


    • Jérôme Henriques Jérôme Henriques 21 novembre 2022 21:01

      Merci pour votre message. Les chats sont une source d’apaisement ... quand il ne leur vient pas l’idée de vous lacérer le bras parce que quelque chose ne leur a pas plu smiley smiley Ils portent en eux cet équilibre parfait (à mes yeux) entre affection et indépendance. La mienne venait de temps en temps s’allonger sur mon bureau, ou me donner des coups de têtes pour jouer ou avoir des caresses, mais après, elle partait faire sa vie dans le jardin. Et revenait quelques heures après pour le même rituel. Et ce, indépendamment des ’repas’. Le problème effectivement, c’est quand il y en a plusieurs et qu’ils ne s’entendent pas entre eux. Chez vous apparemment, ils ont défini des ordres de passage pour éviter de se battre dans votre salon. Ce sont des chats civilisés smiley smiley


    • Jérôme Henriques Jérôme Henriques 21 novembre 2022 21:46

      @ZenZoe
      Il n’y a pas de soucis. Votre délicatesse vous honore.


    • Adèle Coupechoux 22 novembre 2022 06:56

      @Jérôme Henriques

      Dieu a inventé le chat pour que l’homme ait un tigre à caresser chez lui.

      Victor Hugo


  • velosolex velosolex 21 novembre 2022 10:02

    Joli billet. Chacun pense à son sien. Je n’ai pas à son chien. Enfant, je me demandais, pourquoi chiens et chats, ne s’entendaient pas. En vérité, c’est parce que j’étais moi même chien que chat. 

    Les années ont passé. Les chats se sont succédés. De loin, ils se ressemblent tous, à la fois curieux, et fuyant, toujours sur le fil de cette ambivalence, à la fois prédateurs et victimes. J’ai perdu Djenbah il y a six ans. Le nom d’un joueur de foot. Mon fils de six l’avait nommée ainsi. Née dans un tiroir d’un grand meuble de la maison, que la chatte du voisin avait investi, en migrante.

    C’est là qu’elle viendra faire ses propres portées. Je n’ai pas compté les chatons que j’ai donnés. Il y a des chats, qui nous semblent, comme en parle cet article, plus intelligents que les autres. Djembah en faisait partie. Je dirais que suivant la confiance qu’ils peuvent avoir dans l’humain, ils sont tentés, ou non, de les imiter, ou de rejeter dédaigneusement leurs façons de vivre, de manger, et de se comporter. Elle eut toujours ce feeling avec nos joies et nos peines. Cette étrange empathie de shaman, que les chats manifestent, voyant au déjà du réel. En les regardant, nous nous semblons minuscules, et toutes nos ambitions nous semblent vaines. Ils dilatent et rétrécient le monde, par le principe de dilatation ou de rétraction de leurs pupilles. Je l’ai entérrée, après sa maladie, où elle fit preuve d’un stoïcisme étonnnant, entouré de plein de pudeur, au pied d’un mur de pierre du jardin. A plus d’un mètre sous terre. Avec son bol en terre cuite. Elle dort maintenant d’un sommeil de pharaon. 

    Nous avons déménagé. Mon fils qui est parti au Canada m’a donné son chat Parisien. Un gros chat jaune. Les chats jaunes sont plus gros en moyenne que les autres. C’est pour cela, selon les statistiques que leur espérance de vie est plus courte. Ils ont l’assurance des vainqueurs, et se méfient bien moins que leurs congénères des dangers éventuels. Mais celui ci néanmoins est avisé. Il a eut une vie qui tient à son nom : Mogwli.

    Mon fils l’avait trouvé dans le parc des butttes de chaumont. Presque sauvage. Il a du se battre pour survivre. Il a passé ensuite deux ans en appartement, sortant l’essentiel de la journée sur les toits en zinc. Des cicatrises lui restent d’un combat avec les goelands. Il a, parait il vu de là haut Notre dame en flammes.

    Toutes ces expériences ne l’avaient pas préparé à voir des chevaux au bout du champ. Il est resté deux jours caché à l’étage avant de redescendre. Il garde toujours une sorte de méfiance, mais s’est adapté à la vie Bretonne, au silence des pierres, sortant tout le jour durant, supportant malgré tout très mal le vent, qui lui hérisse le poil. On apprivoise les chiens, mais quand aux chats, c’est le contraire. 

    Ne comptez pas sur eux pour apprendre des tours. Donner la patte, marcher sur la tête. Ce n’est pas un animal qu’on peut siffler ! Il ne reconnaîssent même pas la paresse, au rang des vices et défauts !

    Et méprise ceux qui font le beau...

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    • Jérôme Henriques Jérôme Henriques 21 novembre 2022 21:41

      @velosolex
      Merci pour votre témoignage. J’ai toujours été fasciné, aussi, par l’impression de détachement, hauteur (qui ressemble parfois presque à du mépris) que dégagent les chats. De stoïcisme aussi : comme cette façon qu’ils ont de se retirer quand ils ne sont pas bien ; comme si ils acceptaient leur sort, la maladie, la mort ... Ce côté ’vrai’ aussi : qu’ils aiment ou qu’ils n’aiment pas, les chats vous le fera savoir ... sans ambage. Les relations humaines, c’est souvent plus compliqué ...


    • velosolex velosolex 22 novembre 2022 21:30

      @Jérôme Henriques
      Regarder un chat est un des plaisirs de la vie. Tout est rituel chez eux.
      Leur façon de se détendre, d’un mouvement qu’on dit pendulaire. La toilette, leur tour matinal dans le jardin, où rien ne leur échappe, la rencontre souhaitée et redouté avec un congénère, où tout à coup tous deux s’arrêtent, les mouvements de leurs oreilles.
      Les secondes avec un chat sont beaucoup plus riches qu’à l’ordinaire. Ils embélissent la profondeur du silence, la lecture, notre propre confort, nos capacités d’empathie, et d’identification.
      Leurs corps elastique et chaud se moule dans le coin le plus confortable de la maison. Ou du moins qu’ils ont déclaré ainsi.
      Leur splendeur royale licensient nos intentions de les caresser, comme un harceleur impudent, d’un simple bond. Mais ce qu’on prend chez eux pour le mépris ne dure jamais longtemps. Voilà qu’ils reviennent onduler dans vos jambes, pour vous demander des croquettes. 
      Nos avons beau épuiser nos livres, et étudier le zen. Jamais nous ne parviendrons à devenir chat. Ils nous hypnotisent en fermant les yeux à demi. Alors nous voyons en nous. Notre petit monde, d’additions, d’épargne, de clés, et de verroux. 
      Toutes nos collections nous semblent vaines. 
      Décidément, nous ressemblons bien trop au chiens. 

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  • ZenZoe ZenZoe 21 novembre 2022 10:08

    Ma minette à moi a 18 ans passés et des reins bousillés, elle s’accroche pourtant, mais je sais bien qu’elle ne va pas durer bien longtemps. Quand je regarde ses yeux un peu voilés, quand je la vois toute vieille, toute maigre, j’ai le coeur qui flageole. C’est 18 ans de souvenirs, bons et moins bons, qui vont partir avec elle. C’est dire si je comprends l’auteur, et si je compatis.


    • Seth 21 novembre 2022 11:06

      @ZenZoe

      Ma petite copine est morte de ces problèmes rénaux, elle avait 19 ans. Maigre, le poil terne et comme cordé, impossible à démêler, mangeant très peu (et vomissant) ayant l’air de dormir en permanence...
      Elle a été euthanasiée il y a 2 ans ce mois-ci, il ne lui restait plus que quelques jours à vivre.

      Il sera temps au printemps prochain de me décider à me « repacser »...


    • Jérôme Henriques Jérôme Henriques 21 novembre 2022 13:26

      @ZenZoe
      Merci ZenZoe,
      La mienne aussi avait pas mal maigrie. Mais, cela ne veut pas dire qu’elle souffre. Cela se sent. Tant qu’elle mange, ronronne ça va encore. Quand elle refuse de manger ou commence à s’isoler, il ne faut pas la laisser comme ça. Mais pour vous rassurer, la nôtre est restée dans cet état de vieillesse (plus maigre etc.) deux bonnes années, années pendant lesquelles elle continuait à manger, ronronner, sortir, s’affaler au soleil, bref profiter ... Profitez-en, la fin n’est pas forcement proche.


  • jef88 jef88 21 novembre 2022 10:51

    Un jour j’ai entendu des miaulements désespérés !

    C’était une petite chatte sur le toit du hangar du voisin ....

    Elle n’avait pas encore 2 mois et ne savait pas comment descendre...

    J’ai pris une échelle et l’ai emmenée chez moi . Nous avions une chienne de 14 ans porteuse d’une tumeur des ovaires. Elle a flairé la chatte, déclaré « Elle pue » et l’a léchée parfaitement sur toute la surface de son corps ....

    La chienne est décédée 1 ou 2 mois plus tard et la chatte est devenue notre copine !

    8 ans plus tard, je l’ai vue arriver près de moi, lentement, elle s’est couchée à mes pieds et ne s’est jamais relevée ...... Fin de l’épisode ....


  • amiaplacidus amiaplacidus 21 novembre 2022 11:07

    @l’auteur,

    J’aime bien votre article.

    J’aime les chats, alors j’imagine que c’est dur pour vous. Mais dites-vous qu’elle a reçu une vingtaine d’années de bons soins contre une vingtaine d’années de bonheur qu’elle vous a donné.

    Petite question incidente. Je vois dans votre présentation que vous êtes informaticien. Le nom de Lilo a-t-il à voir avec l’un des premiers systèmes de « bootstrap » de Linux ?


    • Fergus Fergus 21 novembre 2022 11:41

      Bonjour, amiaplacidus

       smiley Ancien informaticien moi-même (années 70 et 80), j’ai eu un collègue qui avait appelé son chiot Filo (first input last outpout) dans l’espoir d’une grande longévité de ce petit animal.


    • Jérôme Henriques Jérôme Henriques 21 novembre 2022 13:56

      Merci pour ce retour smiley
      Bonne référence oui smiley C ’est vrai que Lilo, c’est plus sympa que Fifo, Lifo, RAID, Gnu, Bios, Ram, Ping ou Root. smiley


    • troletbuse troletbuse 23 novembre 2022 21:05

      @Fergus
      outpout  smiley  smiley)  smiley

      Çà, c’en est une bonne ! Pour un prétendu ancien informaticien, ça la fout mal.
      Ne venez pas me dire que vous vous êtes trompé.D’ailleurs c’est : First in, first output
      J’ai remarqué depuis très longtemps que vous vous faîtes toujours mousser. Vous connaissez tout, vous avez tout vu comme Arrias (La Bruyère) . Qu’est-ce que c’est ? Un désir de reconnaissance ? Une vie commune comme beaucoup. Vous ne manquez jamais d’étaler votre savoir.
      Informaticien, ça ne veut rien dire vu qu’il y a plusieurs spécialités. Du pupitreur à l’analyste puis les chefs de groupe et le chef de service.sans parler de ceux qui s’occupent du réseau. Peut-être étiez vous tellement mauvais qu’on vous a viré du service ?  smiley
      Pas étonnant que vous souteniez la LREMie avec son équipe de branleurs qui n’ont jamais rien foutu à un tel point qu’on ne connaît un ministre que lorsqu’il sort une connerie et que pour les autres, ils sont obligé de leur créer un poste afin qu(ils ne retrouve pas au chômage. Le Poudré en fait partie comme Blanquier, Castex, Le Mer 2.
      Merci Fergus de votre humour...Plutôt raté  smiley

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  • Elric Menescire Elric Menescire 21 novembre 2022 11:49

    « Quel plus beau cadeau que l’amour d’un chat ? »
    disait Dickens

    Je compatis à votre deuil. Courage


  • pierre 21 novembre 2022 11:54

    Bonjour, comme beaucoup ici j’ai connu cela

    4x

    la dernière chatte s’accroche à 19 ans, les autres sont tous partis de la même manière sauf un vieux mâle qui s’obstinait à rester dans la cave.

    Côté vétérinaire j’ai de gros doutes sur leur capacité c’est toujours « tumeur au foie »

    TRES difficile à soigner ( comprenez cela va être cher TRES cher ) etc

    Pour moi les animaux c’est terminé


    • velosolex velosolex 21 novembre 2022 12:21

      @pierre
      Les pilules contraceptives sont à éviter absolument. Dosage trop important, même en divisant les pilules en deux. Source de cancer des mamelles. 


  • charclot charclot 21 novembre 2022 12:27

    chat fait plaisir cette article. chat change de la mort programmée par contumace de l’ensemble des idiots que nous sommes... Si ? si, chat fait vraiment plaisir j’en ronronne...A force de lire des abrutis qui veulent me garder un chien de leur chienne, chat soulage//

    Merci et les chats noirs ne meurent jamais.. Ils ont bien trop à faire.. ; !


  • Adèle Coupechoux 21 novembre 2022 13:16

    Bel hommage à Lilo que votre article !


  • the clone the clone 22 novembre 2022 07:39

    Chat alors, bon article ....


  • the clone the clone 23 novembre 2022 07:58

    J’ai 4 grobus, ce sont des vrais sénateurs, ça mange, ça crotte et ça roupille ......


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