lundi 19 mai - par Marc Dugois

Le dogme de la croissance est-il vraiment incontestable ? A-t-on réfléchi sérieusement à sa véracité ?

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La croissance nous est présentée en permanence par les médias, les politiques et les universitaires comme une création de richesse, une vérité d’évidence permanente que chacun constate par l’augmentation du niveau de vie et qui est même chiffrée par le PIB. On nous présente un PIB mondial annuel de plus de 100.000 milliards de dollars, c’est-à-dire plus de 12.000 euros par terrien et par an. La répartition de cette nouvelle richesse affichée, alimente les discussions véhémentes, éternelles et maintenant stériles entre ceux qui se disent de gauche et souhaitent une meilleure répartition, et ceux qui se disent de droite et veulent privilégier ceux qui l’ont produite. Que l’Insee ait enfin reconnu depuis janvier 2021 que le PIB se calcule par la somme des dépenses finales, ne dérange pas grand monde. Ceux qui réfléchissent le plus, s’accrochent à la somme des valeurs ajoutées, autre façon de calculer le PIB. Mais ils négligent le fait que la création de richesse réalisée en effet par l’entreprise pour elle-même, n’existe que par l’appauvrissement du client sans lequel une production ne serait qu’encombrant puis déchet. C’est en effet par l’échange avec une richesse reconnue comme l’argent, qu’une production devient richesse. La richesse n’est définitivement que subjective, qu’un regard dépendant de la civilisation, de l’individu, du lieu et du moment. La sueur est un exemple de production qui n’est pas richesse car non échangeable. L’enfant qui dessine produit une richesse tant qu’elle s’échange avec l’expression physique de l’amour qu’on lui porte mais cette richesse devient déchet dès que cet amour s’exprime différemment.

Il y a pourtant au niveau collectif création de richesse puisque l’argent dépensé perdure et que la production achetée a été reconnue comme une nouvelle richesse chiffrée par son prix. L’argent en circulant estampille comme nouvelle richesse toute production vendue, ce qui explique que l’Insee calcule le PIB, création de richesse, par la somme de toutes les dépenses.

Mais il y a quatre difficultés dans ce chiffrage de la richesse créée par la dépense comme le fait l’Insee. Les trois premières sont la production non marchande, les services et la dépense illégale.

L’Insee définit ainsi la production non marchande :

La production non marchande est constituée de biens et de services individuels ou collectifs produits par les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) ou par les administrations publiques.

Ce qui est moins dit, c’est que la production non marchande est chiffrée par ce qu’elle coûte puisque, n’étant pas vendue, elle ne peut être chiffrée par le regard du bénéficiaire. C’est le cas des routes ou des égouts qui sont en effet des richesses mais c’est aussi le cas de l’ensemble de l’administration et des associations considérées comme des services qui sont supposés rapporter à la collectivité ce qu’ils coûtent. Nous nous enrichissons donc, d’après l’Insee, chaque fois que nous subventionnons une association, que nous recrutons un fonctionnaire ou que nous l’augmentons. L’état des routes montre bien que l’on fait plus de production non marchande en embauchant des fonctionnaires qu’en réparant des routes.

La répartition française en 2023 a été :

Type de production Valeur ajoutée (en milliards €) Pourcentage
Production marchande 2 178,5 77,2 %
Production non marchande 644 22,8 %
Total 2 822,5 100 %
     

La deuxième difficulté vient des services qui, marchands ou non marchands, sont par définition consommés dès leur production et ne sont donc pas des richesses pérennes. Ils ne sont richesses que s’ils contribuent à l’augmentation de la richesse par d’autres, ce qui est le cas des services à la production. En revanche les services à la personne contribuent au confort qui est loin d’être toujours une aide à la production.

Vient enfin le trafic de stupéfiants et la prostitution qui sont des productions marchandes que l’Union Européenne oblige à comptabiliser dans le PIB. En bon petit soldat européen l’Insee comptabilise comme elle le peut, le trafic de stupéfiant dans le PIB depuis 2018 mais en bon gaulois réfractaire, il refuse d’intégrer la prostitution, celle-ci étant considérée comme souvent contrainte, ce qui pour l’Insee n’est pas le cas des consommateurs addicts aux stupéfiants.

Ces trois premières difficultés sont croissantes par une diffusion nationale du trafic de stupéfiants et par l’augmentation permanente de fonctionnaires et des associations subventionnées pour des services de plus en plus majoritairement à la personne et de moins en moins à la production.

Mais tout cela n’était pas trop grave quand l’argent était limité en quantité par le fait qu’il était garanti par une richesse reconnue comme l’or et que sa rareté en réduisait le gaspillage, même si elle ne l’empêchait pas. Richard Nixon, en ne dévaluant pas le dollar en 1971 comme il aurait dû le faire, et en le déconnectant de toute richesse reconnue ainsi que toutes les monnaies qui lui étaient liées par les accords de Bretton Woods, a fait un strike en faisant tomber d’un coup toutes les quilles qui soutenaient un équilibre déjà fragile. C’est la quatrième difficulté qui elle, est aujourd’hui majeure car sans bornes.

Le résultat est en effet catastrophique. Pendant que les peuples et leurs élus continuent depuis 54 ans à croire que la monnaie vaut quelque chose et qu’elle transforme réellement en nouvelles richesses les productions, les banques commerciales fabriquent de la monnaie quasiment en continu suivant un système à bien comprendre (cliquer pour en voir le détail), système qui fait baisser la valeur réelle de la monnaie et qui fait monter sans fin les prix, les emprunts et la dette mondiale, tant des États que des entreprises et des particuliers. Qui comprend que la plus grosse partie de cette dette mondiale est une dette d’un argent qui n’a été créé ex nihilo que pour être récupéré avec intérêts et en bonne monnaie par le travail des emprunteurs ?

Cette fabrication permanente de fausse monnaie légale fait rentrer les peuples et leurs élus dans un monde imaginaire où des machines payées par le futur, produisent en continu des encombrants transformés en richesses par une monnaie surabondante créée par la dette. Cette fausse richesse, créée par un travail à trouver demain par on ne sait qui, incite les peuples à se croire riches, à moins travailler, à se croire des intellectuels en allant quasiment tous à l’université qui est ravie d’être prise au sérieux alors qu’elle le mérite de moins en moins, à créer une immigration massive pour faire le travail que ces nouveaux pseudo intellectuels méprisent. Il ne leur reste qu’à se déchirer dans des combats affligeants entre la droite qui veut conserver cette richesse et la gauche qui veut la distribuer alors qu’elle n’existe pas.

Sans prise de conscience populaire de ce nouvel environnement complètement imaginaire, aucun problème ne peut être sereinement et efficacement abordé. Avoir confié quasiment tous nos problèmes à l’Union Européenne composés principalement de fonctionnaires incompétents, corrompus par les lobbies, bourrés de certitudes et glacés de solitude, laisse nos élus sans vrai pouvoir, les limite à discuter sur la moins mauvaise façon de détruire notre héritage moral, mais c’est surtout une erreur que l’Histoire ne nous pardonnera pas.



13 réactions


  • xana 19 mai 15:21

    mais, Marc Dugois, la Croissance est simplement une FOI : On y croit parce qu’on veut y croire (et sans doute parce que ca rapporte...)

    Qui a besoin de preuves dans ce cas-là ?


  • mimi45140 19 mai 17:49

    Aucune limite à l’impression monétaire si ce n’est le papier pour imprimer dessus. Mais les matières premières ne sont pas immatérielles, on peut produire 2 millions de voitures électriques ,50 millions de voitures électriques mais pas 50 milliards, pas pour une raison financière mais pour une raison physique pas assez de tout un tas de matières premières. Mieux vaut pour une grande partie de la population à continuer de rêver car le futur ne sera pas extraordinaire. Je regardais à 15 ans le film (Soleil vert) comme un film d’horreur, je pense que l’on ira beaucoup plus loin que ça.

    Bonne et heureuse journée .


  • babelouest babelouest 19 mai 18:16

    Il est INCONTESTABLE que « certains » veulent délibérément faire CROIRE à l’immanence de la croissance, alors que c’est l’une des pires choses qui soient.

    C’est par définition même le moteur du capitalisme, et le grand danger vient du fait que des penseurs comme Marx ne l’ont pas violemment dénoncé. C’est d’ailleurs une des causes de la rupture vers 1875 entre les communistes et les anarchistes, qui avaient compris le piège.

    « On n’arrête pas le progrès, c’est lui qui nous arrêtera. » Je l’ai dit souvent. Il me faudra le répéter. La solution pour qu’il y ait un avenir est pourtant là.


  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 20 mai 10:56

    Critiquer le thermomètre ou expliquer qu’il est imparfait ne fait pas une critique d’un dogme !

    Effectivement le PIB mesure mal la création de valeur.

    Quelle est la création de valieur d’une caserne de pompier. En fait c’est une difficulté a le valoriser. Donc ont prend un paliatif imparfait.

    Le PIB est un outil de prévision. 

    Comme un marchand qui voudrait savoir a l’orange près combien il va vendre d’oranges l’année procchaine.

    Il prend une base (le nombre vendu l’année dernière) mais en fait cette base est imparfaite, car il ne sait pas a quel prix si la mode du jus sera aussi bonne etc etc...

    Le PIB est imparfait. Mais comme y’a pas tellment d’autre solution on se base dessus.

    Quand au dogme de la croissance.

    L’humain a vécu des millénaires en croissance faible. Misère sociale, famines et pauvreté.

    Depuis 400 ans on a mis fin a la famine et on parle que de déficience alimentaire, mais on ne meurt plus dans les rues de Mexico.

    Le monde avec la croissance a non seulement absorbé une evoluton démographique en miliard et a multiplié les productions pour une meilleure vie.

    Si les gens font la queue et prennent des risques inconsidérés pour aller vivre dans les pays de croissance, c’est que factuelement les pays sans croissance, c’est de la merde.


  • Mustik 20 mai 15:28

    Merci de cet exposé. Pour le profane en Économie que je suis, une ouverture sur une construction analytique académique.

    Si je me limite à l"espérance de pérennité d’une société humaine harmonieuse, il me semble qu’on peut s’interroger sur l’importance à accorder à ce seul paramètre fil conducteur de votre analyse : la richesse... ?

    La richesse n’est définitivement que subjective, qu’un regard dépendant de la civilisation, de l’individu, du lieu et du moment.  

    Intuitivement, je rechercherais une réflexion axée sur une combinaison basée sur pérennité et cultures, plutôt que sur la richesse ; mais je suppose qu’il faudrait faire appel au concours de sociologues dans le dessein d’une analyse exhaustive. Sans cette ouverture, la richesse pour objectif provoque la convoitise, porte ouverte aux conflits qui sont le propre des sociétés humaines.

    Et le serpent se mord la queue... per omnia saecula saeculorum !


  • La Bête du Gévaudan 20 mai 15:45

    Il ne faut pas confondre le prix (le chiffrage), la valeur (subjective) et la richesse (la somme des jouissances). Nos indicateurs de PIB additionnent indistinctement la somme des prix échangés. Il suffit d’imprimer de la monnaie pour faire gonfler ces chiffres.

    Ceci-dit, la croissance est en effet virtuellement infinie dans un monde fini. C’est ainsi que l’humanité fonctionne depuis son origine. « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » (Lavoisier). L’économie humaine, si elle prend en partie appui sur des matières tangibles, consiste toujours en l’échange de services par définition immatériels. 

    Rappelons aussi que toute transaction libre emporte un accroissement mutuel de la richesse. Le commerce n’est pas un jeu à somme nulle, mais un principe gagnant-gagnant (notamment par les avantages comparatifs) qui est une grande source de croissance depuis la nuit des temps. 

    La peur de la « fin du monde économique » est une vieille lune qui n’a rien de nouveau. Elle a pris la suite des peurs religieuses chez les esprits faibles. La fin de l’économie supposerait que l’homme soit parvenu à une homéostatique satisfaction de ses besoins : en gros qu’il satisferait tous ses besoins voire ses désirs par un simple « fiat ». Ce ne serait pas la fin du monde mais l’avènement du millénium. En attendant cet hypothétique âge d’or, l’homme continuera de travailler, de se rendre des services, et donc l’économie de tourner.


    • La Bête du Gévaudan 20 mai 15:51

      Ajoutons que l’économie ne s’occupe que des échanges lucratifs, et non de l’infinie richesse extra-économique : ce sont les socialistes qui ont voulu faire entrer toute la vie humaine dans l’équation économique (pour s’en lamenter ensuite ! a.k.a. « le sanglot de l’homme blanc » héritage distordu des flagellants médiévaux). Les libéraux classiques distinguent clairement : la vie est plus large que l’économie.

      Quant aux services, leur valeur se capitalise en argent, et ils ne sont donc pas perdus à leur consommation. Ils participent de la croissance historique.

      Les biens ne constituent une valeur qu’en tant qu’ils sont capables de rendre un service. Ils n’ont pas de valeur par eux-mêmes. Toute l’économie humaine est en fait un échange de services : soit directement (« les services »), soit par le truchement de biens (« les biens »).


  • Luniterre Luniterre 20 mai 17:32

    Ce qui fait la valeur d’un bien, en fin de compte, c’est sa valeur d’usage (*) : combien d’argent est-on prêt à dépenser pour l’acquérir ?

     

    Ce qui fait donc la richesse d’une société, c’est l’adéquation entre les besoins, la masse des biens et services disponibles pour y répondre, et la masse monétaire en circulation pour faire se rencontrer les biens et/ou services d’un côté, et les besoins, de l’autre.

     

    La question de savoir d’où vient l’argent, en termes de richesse de la société, est donc tout à fait secondaire, sinon carrément superfétatoire, vu précisément sous l’angle de la richesse !

     

    La « fausse monnaie » convertie en vrais biens cesse donc aussitôt d’être fausse, tant que la transaction est entérinée par le droit.

     

    L’argent de la dette publique, comme celui des services publics et du dit « secteur non marchand » devient donc concrètement et tout à fait légitimement une part du PIB précisément dans la mesure où il est in fine converti, par la dépense, en biens concrets et services payés, par ce biais comme par un autre, et qui sont donc partie intégrantes de la richesse nationale, en termes de valeurs d’usage.

     

    Je ne suis pas un inconditionnel de l’INSEE, mais dans l’ensemble ils font plutôt bien leur boulot, et surtout en termes d’économie, puisqu’ils doivent répondre aux besoins des milieux d’affaires en termes d’outils statistiques concrètement utilisables.

     

    Dans la mesure où le thème de votre article, selon le titre, est la croissance, le seul vrai problème est de savoir si elle répond aux besoins ou non et votre article, pour l’essentiel, passe donc à côté de la question, que je ne tenterais pas, pour autant, de « résumer » dans un post !

     

    Tout étant relatif, et bien que je sois plutôt carrément aux antipodes des idées générales de « Spartacus Lequidam », je trouve, à titre exceptionnel, qu’il fait davantage preuve de logique et de bon sens, dans son post, que votre article !

     

    Autrement dit, la situation du pays ne cesse de se dégrader, mais le fait est bien qu’il y a encore bien pire ailleurs.

     

    Ce n’est évidemment pas une raison pour ne pas chercher des solutions chez nous, tant qu’il en est (peut-être) encore temps !

     

    Luniterre

    (* contrairement à ce que racontent les peudos-« marxistes » qui n’ont pas lu Marx, ou seulement quelques passage du « Capital », c’est aussi ce qu’en pensait Marx, notamment dans les Grundrisse, qui sont comme leur nom l’indique en allemand, à la base même de son oeuvre.)


    • Luniterre Luniterre 20 mai 17:58

      PS : à propos de >>>

      La création de richesse réalisée en effet par l’entreprise pour elle-même, n’existe que par l’appauvrissement du client sans lequel une production ne serait qu’encombrant puis déchet.

       

      C’est le genre de proposition comique et absurde, quel que soit le bord idéologique dont on se réclame, éventuellement, et sinon, du simple bon sens et de la logique élémentaire :

       

      Le client qui paye pour la satisfaction de son besoin personnel, quel qu’il soit, physique, moral ou même « immoral », n’est pas « appauvri » mais simplement satisfait, et donc, en un sens, plutôt « enrichi », concrètement ou moralement par la satisfaction de son besoin.

       

      L’ « appauvrissement », dans la transaction, ne peut résulter que du fait que le bien ou service ne répond pas, finalement, à ses attentes. Mais il n’est pas dans le principe même de la transaction.

       

      Le caractère plus ou moins « extensif » de la marge de profit dépend de l’intensité du besoin du client, mais si sa satisfaction est donc « à ce prix », il n’y a pas, dans le principe, d’abus.

       

      Si les « victimes » de la publicité sont prêtes à débourser davantage pour des « marques » de supposé « prestige » plutôt que pour un produit générique équivalent à tous points de vues, sauf précisément le « m’as-tu-vu ? », c’est entièrement leur problème.

       

      D’un point de vue réellement marxiste la marge « extra » que réalise le vendeur reste donc en moyenne parfaitement calculable, en ce qu’elle s’ajoute à la marge usuelle pour la dite marchandise simplement en termes de « valeur d’usage social ». Point barre.

       

      Luniterre


    • Fergus Fergus 20 mai 17:59

      Bonjour, Luniterre

      « Ce qui fait la valeur d’un bien, en fin de compte, c’est sa valeur d’usage »
      Voilà qui est parler d’or : tout est en effet là, dans la « valeur d’usage ».
      Un concept que, même dans le milieu du marketing, certains chefs de produit ont du mal à assimiler.


    • xenozoid xenozoid 20 mai 18:07

      @Fergus
      exemple

       un cannon qui ne tue pas n’est pas un cannon, donc sa valeur d’usage est zéro, mais comme il est fait pour tuer, ce que je dit plus haut est obsolette, un cannon qui tue mieux est dans le markethink surtout si il le fais bien


    • Luniterre Luniterre 20 mai 18:32

      PS 2 : à propos de >>>



      Richard Nixon, en ne dévaluant pas le dollar en 1971 comme il aurait dû le faire, et en le déconnectant de toute richesse reconnue ainsi que toutes les monnaies qui lui étaient liées par les accords de Bretton Woods, a fait un strike en faisant tomber d’un coup toutes les quilles qui soutenaient un équilibre déjà fragile. C’est la quatrième difficulté qui elle, est aujourd’hui majeure car sans bornes.

       

      Si Nixon a liquidé les accords de Bretton Woods en 1971, ce n’est pas par caprice ou fantaisie, mais tout simplement qu’il n’avait pas le choix, en fonction de l’évolution de la conjoncture économique mondiale, tout comme les Banques Centrales n’ont pas eu d’autre choix, après la crise de 2007-2008, que d’enchaîner diverses politiques monétaires de Quantitative Easing.

       

      Les dirigeants d’hier et d’aujourd’hui ne font que s’adapter à l’évolution de l’appareil productif mondial, qui évolue avec les nouvelles technologies, et ne le « conditionnent » que dans la mesure où ils tentent simplement de l’empêcher de s’effondrer complètement, ce qu’ils réussissent assez bien, en 1971 comme en 2008 et en 2020, même si on peut évidemment souhaiter, et c’est mon cas, l’établissement d’un ordre économique plus humain et socialement plus juste.

       

       

      1971 fut l’entrée du monde dans une ère de mondialisation particulière, qui s’achève, en quelque sorte, avec la crise de 2007-2008, qui en voit naître une autre, celle du banco-centralisme :



      France Finances, ça Balance... Mal ! Déficit Public Vs Dividendes CAC 40

       

      https://cieldefrance.eklablog.com/2025/05/france-finances-ca-balance.mal-deficit-public-vs-dividendes-cac-40.html



      Avec une illustration qui peut vous aider à comprendre :

       

      https://image.eklablog.com/ygDeM79UqLwQrZo9KLJrvMZN3eU=/filters:no_upscale()/image%2F1241236%2F20250518%2Fob_b3b8a6_bc3.png

       

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 20 mai 18:46

      @Fergus

      .

      Sinon, à propos d’or, et pas au sens figuré, ce que l’on peut en penser, avec les chiffres réels sur le sujet :

      .

      Pour l’indépendance nationale, faut-il en revenir à l’étalon or ?



      https://cieldefrance.eklablog.com/2025/01/pour-l-independance-nationale-faut-il-en-revenir-a-l-etalon-or.html

      .

      Luniterre


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