vendredi 22 octobre 2021 - par Réflexions du Miroir

Les cent ans de Georges Brassens

L'auteur, compositeur et interprète français, Georges Brassens est né le  à Sète (Hérault) et mort le  à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault).

Aujourd'hui serait son centième anniversaire s'il avait vécu.

Bernard Lonjon a écrit deux livres à son sujet (son site)

Deux cents chansons dans le répertoire de Brassens, Chanson pour l'AuvergnatLa Mauvaise RéputationLe GorilleLes Amoureux des bancs publicsLes Copains d'abordSupplique pour être enterré à la plage de SèteLes Trompettes de la renomméeetc. 

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...

"J'aurais pu virer malhonnête".

Presque trente ans après sa mort, Georges Brassens est devenu une figure mythique de la chanson française.
Pourtant, certaines facettes de sa personnalité demeurent méconnues, même de ses inconditionnels. Sa complicité dans plusieurs cambriolages perpétrés avec sa bande de copains à Sète et ses démêlés judiciaires sont détaillés dans ce livre pour la première fois. Ils conduiront le jeune homme de vingt ans à s'exiler à Paris où il écrira ses plus beaux textes. Plus inattendue encore, la révélation de son dossier aux Renseignements généraux.
Les RG le qualifient à l'époque de chantre des théories libertaires " qui insulte la police, la gendarmerie et l'armée " ! Nourri d'archives inédites, d'entretiens avec ses proches et d'anecdotes savoureuses, ce récit évoque l'immense poète à travers le charme et l'emprise de Sète, sa ville natale, son " île singulière ". Il serpente entre l'histoire du XXe siècle et l'œuvre de Brassens jusqu'à la réussite en pleine lumière de ce sculpteur de mots, brillant artisan de la rythmique.
La jeunesse tumultueuse, les premières amours, les relations avec les staliniens et les francs-maçons, les amitiés ambiguës. Jusqu'à ce que la Camarde ne le transforme en éternel estivant.

C'est ainsi que Bernard Lonjon dresse le portrait d'un Brassens dans sa jeunesse tumultueuse, fougueuse et inclassable, que Brassens répercute dans...

la "Mauvaise Réputation".

Suvi par les Trompètes de la renommée

...

"Brassens, l'enchanteur"

Mort à 60 ans, Georges Brassens est un enchanteur qui traverse les générations, chanté par de plus en plus de jeunes interprètes.
On ne compte plus les chanteurs armés de guitares acoustiques qui refusent de desceller la statue du commandeur moustachu. Certains sont même devenus dévots – comble pour un anticlérical convaincu – et lui vouent une pieuse déférence. Des universitaires organisent des conciles pour le disséquer et raviver le volcan, pour le bonheur des fidèles.

Ayant eu accès aux agendas de Brassens, Bernard Lonjon reconstitue une vie complète détaillant, année par année, ses activités : enregistrement de disques, spectacles, rencontres, voyages, activités personnelles. Il dévoile le contenu d’une bibliothèque Brassens gardée secrète, incluant certaines correspondances jamais publiées. 

 

Son amour pour Sète dans une suplique

Grivois, Brassens ?

Comme le dit Taverne du Poète, 

Bien sûr, avec la Brave Margot 

Dans la "Complainte des filles de joie"

... et pour couronner le tout avec "le Pornographe" 

Chanteur engagé, Brassens ?

Discret, pas lanceur d'alerte pour un sou. 

Pourtant du bout des lèvres, avec une impression d'être contre la peine de mort, dans le Gorille.

« Là, j’ai voulu raconter une histoire pour m’amuser. Mais à la fin de cette histoire un peu burlesque une sorte de morale est venue. En prime, je n’y avais pas pensé », disait-il.

 

...

Aujourd'hui

 

Dernièrement, Yolande Moreau et François Morel étaient invités au 28' de ARTE pour présenter leur disque "Brassens dans le texte" de leurs reprises des chansons de Brassens (podcast).  
 

Rencontre en 1969 entre Jean Ferrat, collectiviste et Georges Brassens, individualiste dont il est question.

"Chanson pour l'Auvergnat" destinée à Ferrat ?

"Georges Brassens ou la mort lente des idées et de l’engagement" écrit par par Serge ULESKI en le comparant à Léo Ferré.

Celui-ci raconte Brassens des débuts, ceux des années de guerres. Brassens avait alors 19 ans à l'arrivée des troupes allemandes et 25 ans à leur départ. il réconcilie toutes les insouciances, tous les égoïsmes, toutes les indifférences, les bourgeois et tous les imbéciles heureux car, manifestement, Brassens ne s'est dérangé pour personne et n'a dérangé que quelques grenouilles de bénitier et autres culs serrés

On ne trouve rien qui puisse nous ramener aux années 60 et 70 : aucune actualité, aucun de leurs enjeux sociétaux et politiques.

Léo Ferré a été pleinement dans cette vie d'anarchiste, de la guerre d'Algérie à Mai 68, du monde du travail, d'une jeunesse à la recherche d'une cause à défendre à l'abêtissement de la société de consommation, il aura été de toutes les époques, témoin et pourfendeur...

Pour Brassens, pas question de mourir pour des idées.

 

Le 6 janvier 1969 a lieu la rencontre entre Jacques Brel, Léo Ferré et Georges Brassens

 

C'est peut-être issue de cette rencontre que Brassens compose sa chanson la plus connue : "Les copains d'abord"

Brassens est mort le et exactement une semaine après sa date de naissance. Internet, les réseaux sociaux et le populisme n'existaient donc pas. 

Je me suis demandé comme je l'ai fait récemment, comment aurait-il vécu notre époque ?

Je peux me tromper mais j'ai l'impression qu'il les auraient dédaignés.

Les réseaux sociaux (sur la musique de "Brave Margot")

Georgette, voulant être sociale,
Venait perdre sa solitude


Elle rouvre son réseau social

Confiante, saine de plénitude 

Lit pour apprendre son destin
C'était tout c'qu'elle avait comme voisin

Un passeur la vit en victime,

Lui raconta une fable 
Georgette le trouva aimable
Un croquant, passant à la ronde,

Trouvant le tableau peu commun
S'en alla le dire à tout l'monde

Et, le lendemain

Quand Georgette ouvrit son plumage
Elle avait perdu son ramage
Tous les réseaux du village
Étaient là, lalala la la la
Étaient là, lalala la la la

Et Georgette qui était simple et très sage
Présumait que c'était des mages
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, lalala la la la
Étaient là, lalala la la la

 

La chanson intemporelle que je préfère : "Les amoureux des bancs publics"

 

Allusion

 



133 réactions


  • Clocel Clocel 22 octobre 2021 08:52

    Le brave tonton Georges ne devait pas se faire beaucoup d’illusions sur ses contemporains, ses textes s’enracinaient dans une époque qui n’existait déjà plus à la sienne.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 09:39

      @Clocel
       Tout à fait. 
       J’ai imaginé ce qu’il aurait pensé des réseaux sociaux, lui qui, comme moi, est un peu individualiste.
       Je n’ai écrit qu’un couplet d’une chanson transformée pour l’occasion, il y en aurait tellement d’autres couplets à écrire. 


  • Clocel Clocel 22 octobre 2021 08:56

    Il aurait aimé, je pense : pomplamoose


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 09:24

    Les trois « B » : Brel, Brassens, Barbara....suivi Bashung. Gainsbourg : toujours été partagée (lemon incest surfait sur la vague de la transgression, pour transgresser...,....). Beaucoup de chanteurs dont le nom commence par « B » : Notons : Béart, Billie Holliday, Balavoine, Barvelivien, Becaud, Bénabar, Betty Boop, Bourvil, Boris Vian (Bison ravi). LA « B »OUCHE...qui ne sert pas qu’à manger...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 09:29

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       Merci pour avoir réuni tous ces chanteurs que j’aime sous une seule initiale.
       La Bouche ne sert pas qu’à manger, elle sert aussi à sourire et à rire si je retourne très loin en arrière lors d’un 1er avril 2006. 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 10:06

      @Réflexions du Miroir A ce propos anecdote macabre (comme dirait un ami : oui, mais cela ne me fait pas rire...).. Jean Lefèvre a tué deux personnes... oui oui : elles sont mortes de RIRE. Perso, je préfère dans un rêve. Une amie est morte en plein épectase... chacun le choix des armes....au dernier combat. Brel restera celui qui me boulverse le plus. A laisser dormir un cerain temps. Mais quand on le regarde en scène : onsent la sueurde l vie. Comme me diait un proche, j’aime Brassens. Mais son gling gling à côté de BREL.... Et fus aussi ferrée à FERRE. UNe amie violoniste a travaillé avec lui (il éait aussi chef d’Orchestre... IL y eut comme un moment de coup de foudre entre eux...un duo (un instant d’éternité,...).


    • troletbuse troletbuse 22 octobre 2021 10:11

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Non, c’est Bourvil
      https://www.facebook.com/2392296127761937/videos/788533858585436/


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 10:45

      Trop de fautes : @Réflexions du Miroir A ce propos anecdote macabre (comme dirait un ami : oui, mais cela ne me fait pas rire...).. Jean Lefèvre a tué deux personnes... oui oui : elles sont mortes de RIRE. Perso, je préfère dans un rêve. Une amie est morte en pleine épectase... chacun le choix des armes....au dernier combat. Brel restera celui qui me bouleverse le plus. A laisser dormir un certain temps. Mais quand on le regarde en scène : on sent la sueur de la vie. Comme me disait un proche, j’aime Brassens. Mais son gling gling à côté de BREL.... Et fus aussi ferrée à FERRE. UNe amie violoniste a travaillé avec lui (il éait aussi chef d’Orchestre... IL y eut comme un moment de coup de foudre entre eux...un duo (un instant d’éternité,...).


  • troletbuse troletbuse 22 octobre 2021 09:31

    Merci d’y avoir pensé. Rosemar ne l’a même pas dit ni Rototo. Quelle honte !


  • troletbuse troletbuse 22 octobre 2021 09:40

    L’auvergnat, Marcel Planche, mari de Jeanne

    http://www.slate.fr/lien/36087/auvergnat-brassens-mort-chanson


  • Fergus Fergus 22 octobre 2021 09:46

    Bonjour, Réflexions du Miroir

    Un grand merci pour cet hommage à l’immense Brassens. Je possède la collection complète de ses opus en vinyle et une sélection de mes titres préférés, gravés sur 3 CD il y a quelques années.

    Brassens, j’ai eu la chance de le voir trois fois sur scène à Bobino au temps où j’habitais non loin de là, dans le 14e arrondissement de Paris, puis dans le 13e. A chaque fois, cela a été un immense plaisir. 

    « Réflexions du Miroir », voilà un pseudo qui lui aurait plus. Mais sans doute lui aurait-il préféré « L’enfoiré ». smiley


    • troletbuse troletbuse 22 octobre 2021 09:56

      @Fergus
      Vous radotez Fergus. Vous nous l’avez déjà dit hier.
      Aujourd’hui c’est plus précis. Mais vous ne nous donnez pas le prix, ni la date, ni où vous les avez achetés (ou volés). Pas plus que les dates exactes où vous avez habité dans le 14e puis le 13eme.
      Ca pourrait en interesser quelques-uns ! smiley


    • Ben Schott 22 octobre 2021 10:01

      @Fergus
       
      « voilà un pseudo qui lui aurait plu »
       
      Je ne sais pas ce qui lui aurait plu, mais je sais qu’il avait les faux-culs en horreur.

       


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 10:47

      @Fergus bonjour,
        J’ai récemment imaginé faire revivre René et Georgette Magritte qui étaient baignés dans le surréalisme, en racontant mon dernier voyage.
        J’ai hésité à le faire aussi pour Georges Brassens.
        J’ai pris une de ses chansons et j’ai transformée partiellement les paroles avec la même musique en pensant aux réseaux sociaux qu’il n’a évidemment pas connu.
        C’était un enfoiré en effet. Coluche aurait pu le connaître, lui qui, il y a 41 ans, le 30 octobre 1980, par dégagisme, lançait son envie de se présenter aux élections.
        Sa farce ou son gag, il l’a arrêté 16 mars 1981. 
        Je n’ai personnellement jamais rencontré Brassens, ni vu sur scène. 
        A l’époque, mon idole était Bécaud et Brel. 


    • Pale Rider Pale Rider 22 octobre 2021 11:42

      @Ben Schott
      A propos de faux-culs, on jubile en écoutant Brassens parce qu’on s’imagine qu’il parle... des autres. Mais il nous parle de nous. Il parle sans doute aussi de lui-même, imbécile heureux né et enterré à Sète. C’est pour ça qu’on l’aime bien parce que sa férocité était sans illusion sur lui-même, et toujours avec un sourire, voire une franche rigolade.


    • Fergus Fergus 22 octobre 2021 12:03

      Bonjour, Pale Rider

      Bien vu !

      Non seulement il était « sans illusion sur lui-même », mais il était d’une grande lucidité sur sa musique. Dans le fameux entretien à trois avec Brel et Brassens, il s’oppose aux deux autres en affirmant  lui, l’extraordinaire parolier que les mots ne sont rien comparés à la musique ; pour le démontrer, il cite les Beatles dont certains titres sont adulés partout sur la planète par des gens qui ne comprennent pas l’anglais.


    • Ben Schott 22 octobre 2021 12:05

      @Pale Rider
       
      Oui, c’est certain. On peut appeler ça l’humilité.
       
      Cela dit, l’humilité n’empêche pas la lucidité, ainsi peut-on s’efforcer de se situer soi-même sur l’échelle de la connerie, ne serait-ce que pour pouvoir s’améliorer, ce qui situe de fait les autres.
       


    • Fergus Fergus 22 octobre 2021 12:53

      Erratum :
      ... dans le fameux entretien avec Brel et Ferré...


    • troletbuse troletbuse 22 octobre 2021 13:58

      @Fergus
      C’est comme pour vous, si vous mettiez vos posts sur une musique, ce serait beaucoup mieux.  smiley


  • cevennevive cevennevive 22 octobre 2021 10:15

    Bonjour Réflexions du Miroir,

    Une petite erreur au début de votre texte : cela fait 40 ans que notre Brassens est décédé !

    Mais qu’importe, il nous manque depuis 40 ans...

    Je répète inlassablement les paroles de plusieurs de ses chansons, et j’aime surtout « l’orage », un véritable poème sur l’amour, la plaisanterie et l’incommensurable désinvolture devant la bien pensance.

    Qu’aurait-il chanté aujourd’hui ?

    J’essaie en vain d’y réfléchir... Il nous manque.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 octobre 2021 10:37

      @cevennevive
       
       ’’Qu’aurait-il chanté aujourd’hui ?’’
       
      Une chanson intemporelle. ?


    • cevennevive cevennevive 22 octobre 2021 10:46

      @Francis, agnotologue,

      Oui !!!
      « Petit con de la dernière averse, vieux con des neiges d’antan »
      Il est vrai que cette « race » n’a pas changé au cours des siècles, ça a même progressé !


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 10:49

      @Francis, agnotologue
       Merci de rappeler celle-là, je l’ajoute dans mon journal.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 10:52

      Comme toujours, il y a des ratés dans la publication sur Agoravox.fr.
      A voir


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 octobre 2021 11:01

      @Réflexions du Miroir
       
       ma préférée, l’une des plus poétiques : Les passantes


    • Fergus Fergus 22 octobre 2021 11:54

      Bonjour, Francis, agnotologue

      Voilà qui montre que l’on peut être d’accord de temps à autre. smiley

      Bien que les paroles ne soient pas de Brassens (mais d’Antoine Pol), c’est l’une de mes chansons préférées de son répertoire. Et la musique qu’il a composé pour Les passantes est superbe, notamment avec le magnifique accompagnement de Pierre Nicolas à la contrebasse. Une pure merveille.

      Cette chanson me parle d’autant plus qu’elle évoque une « compagne de voyage (d’un Paris-Béziers de mon adolescence que j’ai laissé) pourtant descendre sans avoir effleuré la main ». Souvenirs... 


    • Ben Schott 22 octobre 2021 12:16

      @Francis, agnotologue
       
      Ma préférée aussi, qui me renvoie toujours à ce magnifique court poème de Baudelaire À une passante.

       
      Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !
      Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
      O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !
       


    • cevennevive cevennevive 24 octobre 2021 09:28

      @Ben Schott, bonjour,

      Cela me fait penser à une belle chanson d’Alain Souchon, « Presque », un amour qui aurait pu vivre, mais qui est parti comme un fugitif dans les brumes de la vie.
      Nostalgie...


    • Ben Schott 26 octobre 2021 17:30

      @cevennevive
       
      Merci, je ne connaissais pas cette chanson...
       


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 10:20

    On reconnait bien le signe de la balance qu’était Brassens : mourir pour des idées d’accord, mais de mort lente (on y sent malgré comme un petit parfum...de lâcheté...). Et en face le bélier Brel : j’arrive. Mourir aux Marquises. Encore deux « B » : Balance, Bélier (8 avril 1929). Bon je vais lire mon livre sur la TOUR SAINT—JACQUES. il y a aussi Saint-GEORGES à Mons. Il y a aussi une Tour Saint-Georges à TOURNAI. Eh, les franquaoui que j’adore. Clovis est né à Tournai...Mais à l’époque, c’était la Neustrie ou l’AUSTRASIE... A vérifier...Si vous avez le Rhône, nous avons la RHOSNE. Si vous avez le VAL d’OR à PARAY le Monial. Nous avons l’abbaye d’ORVAL. Réfléxion en miroir. Ne dit-on pas qu’un mouvement qui commence en France, se termine en Belgiqu. Vous avez eu VERCINGETORIX, nous avons eu AMBIORIX. On ne va pas briser le miroir... on s’y réfléchit...


    • troletbuse troletbuse 22 octobre 2021 10:26

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      On reconnait bien le signe de la balance qu’était Brassens : mourir pour des idées d’accord

      Alors il y a beaucoup de balances aujourd’hui. C.a.d. des vaxxinés prêt à balancer les non-vaxxinés. Et il ont choisi la mort lente ou très rapide d’après les statistiques !


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 octobre 2021 10:30

      @troletbuse
       
      Bonjour,
       ne coupez pas la citation qu’a donnée Mélusine, svp, même pour une transition : vous feriez une anti-citation de Brassens.
       
       Cordialement.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 10:32

      @troletbuse et oui. D’où vient le mot : balance... c’est bien parce que le signe de la balance est pacifique (mars en chute). Mais à force d’étouffer les conflits pour faire la paix, on prépare le terrain de la guerre....
      La Belgique est aussi du signe de la Balance (4 octobre). Ne dit-on pas est l’exemple parfait du compromis. Jusqu’à la guerre franche et déclarée : Brel : les flamingants..


    • troletbuse troletbuse 22 octobre 2021 10:32

      @Francis, agnotologue
      Ben oui, j’ai merdé  smiley


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 octobre 2021 10:50

      @troletbuse
       
      ’’ j’ai merdé’’
       
      C’est peu de chose, et ça arrive à tout le monde.
       
       smiley


  • cevennevive cevennevive 22 octobre 2021 10:20

    Je n’ai pas aimé l’émission de F3 hier soir, qui lui était consacré. Tous ces « chanteurs » qui interprétaient ses textes les ont abimés, à mon avis.

    J’ai oublié de mentionner « la légende de la nonne ». Un vrai chef d’oeuvre !


    • Fergus Fergus 22 octobre 2021 11:56

      Bonjour, cevennevive

      En zappant quelques instants sur mon poste après avoir revu un film enregistré, je suis tombé sur « La supplique... »
      Un véritable massacre  !!!


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 12:39

      @cevennevive,
       Je ne l’ai pas vue, elle figurait dans la catégorie « Variété ».
       J’ai enregistré le documentaire qui suivait « Brassens par Brassens » qui me parait beaucoup plus intéressante.
       Je ne l’ai pas encore visionné. Je reviendrai plus tard pour dire ce que j’en pense.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 10:25

    Scellons notre alliance par le forgeron Ferré. Ces belges qui ont fait la France (Noël ANSELOT...du LAC). 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 10:26

    NOE LANCELOT....


  • Lonzine 22 octobre 2021 10:41

    Merci , sur l’avenir il y a eu aussi un bon article.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 10:48

    Une préférence pour : Auprès de mon arbre...


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 12:21

    Je reviens après ma promenade quotidienne.

    Toutes les chansons de Brassens sont restées calée en mémoire.

    « Quand on est con, on est con ».

    Oui, bien sûr, cette chanson a été rappelée.

    Mais y en a-t-il quelqu’un qui se rappelle de celle-ci « Quand les cons sont braves ».

    Bien moins connue celle-là.


  • Moi ex-adhérent 22 octobre 2021 13:33

    Bonjour, Réflexions du Miroir

    Merci à vous d’évoquer Brassens. C’était un univers, une vision qui n’appartenait qu’à lui. Ses thèmes tournaient autour de la mort, de l’amitié, des curés lubriques, des femmes tantôt décomplexées, tantôt coincées, de son affection pour le petit peuple, (les sans-dents, les gens de rien) bref les parias. Son mépris pour le système, entre Juges et forces de l’ordre, et son empathie pour les voleurs de pommes. Un rebelle face aux bien-pensants, aux faux-culs de la pensée unique.

    Il est né à une bonne époque. Aurait-il aujourd’hui la possibilité de chanter « misogynie à part » sans avoir une meute beuglante, bloquant ses concerts ?

    Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir connu autant de poètes, ayant chacun leur univers reconnaissable entre tous.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 13:56

      @Moi ex-adhérent bonjour,
       L’avantage sur les jeunes d’avoir quelques piges (ou de bâtons comme je les appelle), c’est d’avoir plus de souvenirs dans sa besace que l’on porte sur le dos.. 


    • cevennevive cevennevive 22 octobre 2021 15:37

      @Réflexions du Miroir,

      Et surtout, surtout, d’avoir pu écouter, apprécier et aimer l’humour, la dérision charmante et le romantisme discret de ce temps-là.
      Aujourd’hui, on insulte, on rigole gras et on croit amuser la galerie...


  • wagos wagos 22 octobre 2021 13:48

    Un ptit coin de parapluie ...« ...l’ancêtre ».......Parmi tant d’autres de Brassens...j’ai conservé tous les albums avec ceux de Brel....


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 14:02

      @wagos,
       Brel est mon maître à penser.
       Et oui, toutes ces chansons, souvent c’était encore des 45 tours, devenus des 33 tours, remplacés par des CD, puis des DVD
       En finale, plus rien de tout cela. Tout est sur Internet. Qui n’est pas encore en crise, aujourd’hui à cause de la modernité ?
       Des avantages, bien sûr, mais aussi pas mal de retours de flammes sur les investissements personnels.
       
      C’est depuis plus de 16 ans, sur les « Réflexions de Miroir » que je reprends cela en mélangeant passé, présent et futur.  


  • cevennevive cevennevive 22 octobre 2021 15:35

    Et quelques perles ;

    « Leur auraient même coupé les couilles, par bonheur, ils n’en avaient pas »

    « Quand il s’agit de rosser les cognes, tout le monde se réconcilie » (Le gorille)

    « Menteuse, la fêlure était congénitale » (la fessée)

    « Porte le même nom qu’une foule de gens » (le blason)

    « Le curé de chez nous, petit saint besogneux » (le grand chêne)

    Tout le monde en a pris avec le grand Georges, avec son air bon enfant et son sourire discret.


    • cevennevive cevennevive 22 octobre 2021 16:28

      Et quand certains de la presse, à un moment de sa vie, le trouvaient pâlichon, amaigris et pas en forme, il répondait !

      « Si j’ai quitté le rang des gras, des gros, des obèses, c’est que je baise »


    • cevennevive cevennevive 24 octobre 2021 10:08

      @Jeekes, bonjour,

      Oui, tout juste. Pardon pour l’erreur !
      Mais l’image était si réelle, si « palpable » que je n’ai retenu que la « chose » (ou les choses)...


  • Taverne Taverne 22 octobre 2021 15:36

    Merci Guy pour cet hommage à Georges Brassens et aussi pour le lien vers mon article sur le Brassens grivois.

    Grivois Brassens ? Mais oui ! Il était né à Sète mais il n’était pas ascète.

    Brassens s’est même dit « pornographe », reprenant ainsi le mot qui fut attesté pour la première fois dans le titre d’une œuvre de Rétif de La Bretonne, Le Pornographe (1769). Rétif se vante dans « Monsieur Nicolas » (Nicolas est prénom de Rétif) d’avoir introduit ce nouveau mot dans la langue française qu’il espérait alors réformer.

    Rétif n’était donc pas du tout rétif sur la chose...


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 15:42

      @Taverne et Michel Simon... Chez lui c’était Curiosa...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 16:25

      @Taverne,
       Cet hommage, il le méritait. Je ne fais pas cela souvent.
       Guy Bedos, Annie Cordy, Jacques Brel avec Charles Aznavour et peut-être que j’ai oublié
       Oui, Brassens osait chanter des choses qui n’étaient pas en odeur de sainteté à l’époque.
       Aujourd’hui, on ose tout dire sur Internet sous le couvert d’un pseudo mais sans parfois réfléchir aux conséquences.
       J’ignorais qu’en Bretagne existait un tel lien.
       J’ai commencé une nouvelle chanson sur « Les réseaux sociaux » en prenant la musique d’une autre chanson. J’ai été pris de court et ce ne fut qu’un couplet...  
       Si tu veux la compléter avec d’autres couplets, comme on l’a fait ensemble dans le passé, j’en serais honoré. 


    • Taverne Taverne 22 octobre 2021 16:59

      Notons que Brassens commet une belle faute dans une chanson (ne me tapez pas sur la tête, c’est la vérité vraie) mais qu’il le fait exprès et je l’approuve. « La première fille qu’on a pris dans ses bras ». Normalement, accord du COD, on doit dire « prise dans ses bras ». Mais toute oreille sensible à la poésie entend que cela sonne mal. Donc je dis comme Brassens. Tiens, en cherchant, à l’instant, j’ai trouvé ce sitequi en parle.

      Cela ma rappelle un autre cas. Johnny Halliday avec « toute la musi-que-que j’aime ». Ce doublement du son « que » est inacceptable en poésie mais l’interprète Johnny est tellement fort que cela ne s’entend pas au chant. De plus, cette chanson est vraiment la sienne ; elle lui colle bien à la peau. Cette curiosité littéraire ajoute à sa touche personnelle. Moralité : la faute est parfois non seulement autorisée mais nécessaire. Cela dit, ce sont des cas rares. Il y a aussi la chanson « Le lion est mot ce soir » qui parle de jungle. Or, on sait qu’il n’y a aucun lion dans la jungle.

      Pour ce qui est de ton texte, je veux bien t’aider mais où est-il ? Je ne vais pas sur les réseaux sociaux.


    • Fergus Fergus 22 octobre 2021 17:43

      @ Réflexions du Miroir

      A propos du lien de Brassens avec la Bretagne (il possédait une maison à Lézardrieux sur la rive du Trieux), depuis 2004 se succèdent des hommages  organisés en alternance à Rennes et dans les Côtes d’Armor auxquels participent de très nombreux chanteurs et groupes amateurs pour le plus grand plaisir des visiteurs, quasiment tous des amoureux inconditionnels du répertoire de notre moustachu.
      Des rendez-vous très sympathiques auxquels j’ai eu la chance de participer à plusieurs reprises.
      Cf. « Ballades avec Brassens » 2019


    • Taverne Taverne 22 octobre 2021 19:03

      @Fergus

      Brassens a aussi mis en musique au moins deux poèmes de Jean Richepin, poète breton du XIXème siècle : la chanson « Philistins » et « Les oiseaux de passage (en écoute) ».

      Philistins, épiciers,
       Tandis que vous caressiez
       Vos femmes,

       En songeant aux petits
       Que vos grossiers appétits
       Engendrent,

       Vous pensiez : « Ils seront,
       Menton rasé, ventre rond,
       Notaires »,

       Mais pour bien vous punir,
       Un jour vous voyez venir
       Sur terre

       Des enfants non voulus
       Qui deviennent chevelus
       Poètes.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 19:14

      @Taverne
      « Pour ce qui est de ton texte, je veux bien t’aider mais où est-il ? Je ne vais pas sur les réseaux sociaux. »
       Il est dans le texte de l’article :

      Les réseaux sociaux (sur la musique de « Brave Margot »)

      Georgette, voulant être sociale,
      Venait perdre sa solitude
      Elle rouvre son réseau social
      Confiante, saine de plénitude 
      Lit pour apprendre son destin
      C’était tout c’qu’elle avait comme voisin
      Un passeur la vit en victime,
      Lui raconta une fable 
      Georgette le trouva aimable
      Un croquant, passant à la ronde,
      Trouvant le tableau peu commun
      S’en alla le dire à tout l’monde
      Et, le lendemain
      Quand Georgette ouvrit son plumage
      Elle avait perdu son ramage
      Tous les réseaux du village
      Étaient là, lalala la la la
      Étaient là, lalala la la la
      Et Georgette qui était simple et très sage
      Présumait que c’était des mages
      Tous les gars, tous les gars du village
      Étaient là, lalala la la la
      Étaient là, lalala la la la

    • Fergus Fergus 22 octobre 2021 19:33

      Salut, Paul

      En effet. Les oiseaux de passage est d’ailleurs l’une des chansons que je préfère, tant par la qualité du texte de Richepin que par la musique qui met si bien ce poème en valeur.


    • Taverne Taverne 22 octobre 2021 20:22

      @Réflexions du Miroir

      Ah oui d’accord. Pardon, je suis fatigué dès le milieu de semaine.
      Bon c’est très simple :

      1 Une chanson, cela consiste toujours à reprendre le fil, à répéter l’idée en variant (comme en musique classique d’ailleurs). Donc tu peux reprendre la logique du départ (« Georgette, voulant être sociale… ») et faire une variation. Tu peux poursuivre par exemple comme ça : « Georgette, voulant avoir beaucoup d’amis… » Puis au couplet suivant : « Georgette, voulant avoir beaucoup d’audience… » ou autre chose du même genre.

      2 Une chanson consiste souvent à monter crescendo pour une chute inattendue. Le crescendo : de plus en plus de curieux qui viennent. Tu décris un peu la faune des curieux.

      3 La chute. Tu peux reprendre une forme de chute classique comme celle du modèle de « Brave Margot » qui consiste à mettre un terme brutal à un crescendo qui ne peut pas durer éternellement (c’est le principe « tant va la cruche à l’eau.. »).

      Enfin, si tu peux simplifier les idées dans les couplets. Une chanson doit être comprise aisément. Il faut que ce soit tout bête. 

      J’ai aussi une question : pourquoi le choix du prénom Georgette ? Un prénom signifie beaucoup tant socialement que symboliquement. Ce n’est pas un prénom de jeune fille...


    • Taverne Taverne 22 octobre 2021 20:34

      Si j’osais une comparaison audacieuse avec la musique classique, je dirais que tu peux t’inspirer de la technique du tempo (voir les différents tempos sur wikipedia).

      Comme tu peux le voir, on peut dire ici que la chanson de Brassens commence par un couplet adagio (calme, bucolique, un peu triste), puis vient un couplet allegro (les spectateurs se réjouissent de la vue). Et enfin un couplet vivace (avec de l’action et sans violence) et puis presto ou prestissimo avec violence.

      Voilà, ainsi tu passes par les divers modes d’émotion. Cela donne de la couleur.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 21:08

      @Taverne
      Merci pour les conseils.
      Je vais reprendre la main.
      J’aime broder, mais je suis très lent. J’ai besoin de dorlir sur les idées.
      Je dois suivre le nombres de 8 pieds.
      J’aime quand il faur ajouter des nombres et des chiffres sur une oeuvre littéraires. 
      J’ajouterai les résultats.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 23 octobre 2021 08:40

      @Taverne,
        J’étudie après les phase allegro, vivace et presto.
        J’ai oublié de répondre pourquoi Georgette ?
        J’ai eu deux billets au sujet des Magritte (Nom d’une pipe) et (A Knokke-le-Zoute)
        J’ai décrit mon propre voyage en les transportant à notre époque  René et Georgette Magritte que j’ai fait revivre à notre époque.
        René Magritte est mort en 1967. Il a peint des œuvres surréalistes. Considéré comme très conservateur.
        Son épouse Georgette est morte en 1987. Considérée comme très progressiste.
        Je pourrais y ajouter du surréalisme dans cette chanson 


    • Taverne Taverne 23 octobre 2021 09:19

      @Réflexions du Miroir

      Ta chanson doit coller à son époque. Par exemple Margot était un prénom courant à une époque et pouvait désigner aussi bien une fille facile que la fiancée. Tu peux garder ton idée d’origine (et même il le faut car c’est ton idée personnelle) mais en gardant en tête qu’l faut adapter à son époque.

      Si tu conserves le temps à l’imparfait comme dans le modèle Brave Margot, l’histoire peut se référer à un temps passé mais récent car tu ne peux pas remonter loin vu que l’on parle des réseaux sociaux.

      1 Il te faut un prénom moderne qui puisse avoir un sens aussi étendu. Par exemple, si c’est une jeune fille (ce qui est possible à la lecture de ton texte), on peut choisir le prénom Lolita. Pour le premier couplet où Brassens emploie le prénom de trois syllabes Margoton qu’il réduit à deux syllabes dans le refrain. On peut dire Lolita dans le premier couplet puis Lola dans le refrain. Ce qui permet de prendre les distances avec l’œuvre de Nabokov pour revenir à l’hommage à Brassens.

      On sait que Margot est une bergère. Il faut que l’on sache qui est Lola. Un métier moderne : infirmière. Ou bien un statut : écolière, étudiante, blogueuse... Si tu tiens à ta Georgette, cela ne peut-être qu’une femme d’un âge mûr (45 55 ans), il faut suivre la même logique : adapter à l’époque et trouver un prénom adapté.

      2 Il faut un thème moderne. L’histoire de la gougoutte au petit chat, c’est passé.

      Tu peux par exemple parler d’une jeune fille qui a fait son premier tatouage et qui est fière de le montrer à ses copines sur la toile. Mais il se trouve, ce tatouage, en un endroit bien joli, ce qui réveille la convoitise des garçons.

      Tu peux parler d’une femme d’un âge plus avancé (ce qui semble correspondre à ta Georgette ?) et qui fait son baptême du feu sur les réseaux sociaux parce que, par exemple, cela fait peu de temps que son village est raccordé à Internet ou qu’elle n’avait jusque là qu’un usage restreint de la toile et ne connaissait pas les réseaux sociaux (elle est un peu décalée).


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 23 octobre 2021 10:23

      Georgette, voulant être sociale,
      Venait perdre sa solitude
      Elle rouvrait son réseau social
      Confiante, saine de plénitude 
      Lit pour apprendre son destin
      C’était tout c’qu’elle avait comme voisin
      Un passeur la vit en victime,
      Lui raconta une fable 
      Georgette le trouva aimable
      Un croquant, passant à la ronde,
      Trouvant le tableau peu commun
      S’en alla le dire à tout l’monde
      Et, le lendemain

      Refrain
      Quand Georgette ouvrit son plumage
      Elle avait perdu son ramage
      Tous les réseaux du village
      Étaient là, lalala la la la
      Étaient là, lalala la la la

      L’maître d’école et ses potaches,
      le maire, le bedeau, le bougnat
      Négligeaient leur tâche pour voir ça
      Le facteur, d’ordinaire si preste
      pour lire ça, n’était en reste
      Sans oser lire de longs textes,
      Pour regarder toutes les photos
      De Georgette qui n’avaient rien,
      Aucun lien avec le reste
      Du saint sacrifice, abandonnent.
      Les gendarmes, même les falots
      qui sont par nature si ballots
      Se laissaient toucher par le charme
      du joli tableau en photos
      (Refrain)

      Une autre femme de la commune 
      privée d’son galant époux,
      Prise d’une rancune polaire
      Puis un jour, ivres de colère, 
      Effaça toutes leurs photos
      Et, farouche, elle immola
      Sans avoir l’air, tua le temps 
      Qu’elle passait avec son charmant 
      A partager ses charmes avec lui
      Le temps passa sur les mémoires, 
      on oublia l’événement
      Seuls les jeunes racontent encore
      l’histoire de Georgette aux passants
      (refrain)

      Internet a une faune de gens 
      à la recherche de victimes,
      Sociales et très solitaires 
      qui perdent beaucoup de leur temps 
      cherche une âme généreuse 
      Tandis qu’à l’autre extrémité
      pernicieux, se cache un diable 
      Pas question qu’il soit minable 
      Au contraire, très agréable
      Pour passer le temps rien ne vaut 
      d’être affable et aimer rire
      Tout en gardant la prudence
      Pour ne pas tomber en transes
      (refrain)


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 15:46

    Emily Loizeau a repris la complainte des Fille de joie J’ai eu la chance extraordinnaire de la voir au Botanique. Elle regardait toujours vers notre couple et avait compris que la chanson : jusqu’au bout du monde nous reliait...Je l’adore. Et c’est le Sosie de ma mère...https://www.youtube.com/watch?v=MbXt7gpRNpU


  • cevennevive cevennevive 22 octobre 2021 15:47

    J’ajoute que je suis fière et très honorée d’être une femme en regard de l’oeuvre de Brassens.

    Réflexion du Miroir, croyez-vous qu’il aurait inclus dans le monde de notre sexe féminin les quelques imbuvables bonnes femmes du féminisme contemporain ?

    Certainement pas !!!


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 16:06

      @cevennevive c’est pas de notre faute si nous naissons disont attirantes. C’est souvent aussi un fameux handicap dans la vie. Ma mère sosie de Miss Monde 1962. Christine Delit qui joua des petits rôles dans les films de Féllini. fin tragique.... Toutes les féministes m’ont mis des bâtons dans les roues. pour aller à un emploi, je mettais des jeans, mes cheveux un peu gras (difficile de jouer les féminstes.... Heureusement le flair et l’intuition, m’ont souvent aidée (aucune promotion canapé). L’argent tombait du ciel comme par miracle. Comme le jour où en 1972, voulant téléphoner à mon père : la machine s’est vidée de toutes ses pièces....Tournée générale près du Lycée de Forest. Le lycée des « hystériques » dans le sens actrices. En sont sorties. LIO, Alice Sapritch et bien d’autres. Jusqu’à ce que passant devant mon école. Ne sortirent que des corbeaux (femmes voilées). A MADAME THOMAS : UNE TRES GRANDE DAME...


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 16:09

      Le décès de Mike Brant n’est pas clair du tout.. Christine D. écrivait à ma mère et disait qu’elle se sentait menacée depuis qu’elle était proche de Mike Brant. Elle fut éjectée d’une porte d’un train...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 16:14

      @cevennevive bonjour,
        J’ai introduit la preuve sur mon journal avec « Les passantes ». 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 15:55

    Comme quoi : une chanson peut nous rassembler...... j’aurais toujours droit à mon étoiles jaune. J’ai l’habitude.... smiley)


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 16:41

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       C’est bien une chose qui ne me fait ni chaud ni froid...
       J’ai connu un copain sur cette antenne, il y a bien longtemps à une époque d’Agoravox bien différente d’aujourd’hui.
       Je l’ai recherché sans le trouver. 
       Il était juif mais pas sioniste. Il m’a fait comprendre où était le différence.
       Il habitait à Boulogne-sur Mer.
       Je ne sais si quelqu’un se souvient de Bertrand Glas alias Sun Tsu qu’il m’a fait connaitre et dont je parle dans ce vieux billet « La stratégie du maillon faible ». 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 16:43

      @Réflexions du Miroir je suppose que c’est Gollum. Et je m’en fouts.....


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 16:45

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       Si c’était Gollum, il m’aurait contacté depuis longtemps 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 16:46

      il peut jeter une bombe sur ma maison.... il doit savoir que tout le monde sait qui je suis. Et qu’il suffit de remonter sur le fil d’Agora...


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 16:49

      @Réflexions du Miroir il n’est plus au RDV. Je sais qu’il a fouillé pour trouver mes coordonnées.. Mais moi mon combat : c’est l’enfance... encore et toujours... 4 ans d’études à l’université. C’est les belges qui ont payé mes études. Je leur dois d’être présente au RDV...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 17:18

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      « 4 ans d’études à l’université. »
      Dans laquelle et dans quelle discipline ?
      L’ULB ?


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 16:16

    Audrey Hepburn aussi était liée à la Belgique. Elle est venue souvent dormir au-dessus de chez moi.... Je l’ai su par après....Elle a aussi vécu des moments difficiles. La vie d’une belle femme peut souvent être un cauchemar...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 16:29

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       J’oubliais que j’avais aussi écrit « My Fair Lady » au sujet de Audrey Hepburn


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 16:37

      @Réflexions du Miroir c’est ma mère qui s’ocupait des figurants. Le réalisateur est tombé raide dingue de ma mère. A un moment (ma mère était la caricature de My Fair Lady.. pas sa langue en poche,...). Une esclandre et elle fut mise hors du casting. C’est Georges Cukor qui est venue chez nous par ramener ma mère et l’épouser. Mais à une condition qui n’a pas plu à ma mère. Moi je pouvais venir. Mais pas ma grand-mère paralysée des jambes.....Ma mère a dit : NON... Quelle époque..


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 16:39

      @Réflexions du Miroir Olivier Roberts-Jones fut son compagnon pour l’UNICEF et la défense des enfants...Son oncle habitait au dessus de chez moi.... Le monde est petit...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 16:44

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       Quand allez-vous écrire votre vie d’un trait dans un eBook comme je l’ai fait il y a longtemps ?
       Une biographie ne s’écrit jamais sur un site comme Agoravox et encore moins par bribes dans des commentaires mais dans un journal personnel.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 16:58

      @Réflexions du Miroir je préfère rester dans l’ombre,.... ce fut mon métier. Femme de l’ombre. Je compte sur la mémoire akashique d’internet. Comme je suis en synchronicité avec l’actualité. C’est bizarre. Mais je me suis toujours trouvée là où quelque d’important se passait.... Entre mes quatre murs, je suis plus Tranquille. Nabum d’ailleurs, s’inspire de mes écrits. Lui ne craint pas de sortir. C’est un homme. Vous savez bien qu’il y a une épidémie de viol dans le quartier de la Bastoche.... Vu le combat que je mène... Je n’ai pas la KALACH de ZEmmour. smiley). ce qui m’intéresse comme je l’ai dit en 2017 (je fus tisserante et descend d’une famille de tisserands et Forgerons comme les DOGONS...) Je tisse des liens entre les personnes sur Agora.... ;Comme ATHENA... Rassembler ce qui est opposé.....Trame et chaîne. Annick de Souzenelle explique très bien....


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 17:06

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       Je reste aussi dans l’ombre.
       Ce ne fut pas pendant l’exercice de mon métier.
       A son époque glorieuse, tout le monde se connaissait.
       On se refilait des noms d’informaticiens qui était prêts à changer de position et de société intéressé par une augmentation de salaire substantielle.
       Considérés comme des gourous, on frappait à la porte pour voir si nous avions le temps de s’occuper d’eux.
       Aujourd’hui, c’est loin d’être le cas.
       Même si LinkedIn recherche toujours des candidats de ce calibre... (cela sans gonfler le torse)
       Mais qui sait cela recommencera peut-être un jour avec un autre créateur de futur.
       Mais perso, je ne suis plus dans le coup. J’ai tourné la page. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 17:21

    Vous savez bien que mon combat est TRES TRES dangereux. Contre la PMA et la GPA.... J’ai soigné des autistes, des psychotiques, J’ai fais mon mémoire sur la dyslexie et les troubles dans la filiation. Je connais mon sujet par coeur. Le subsititut du Procureur du Roi habite au-dessus de chez moi. On ne s’ententd pas trop. Vu que je fus la compagne de son frère et qu’entre eux deux, c’était ABEL et CAIN. Etant le premier fils de Philippe Roberts-Jones, il voulait être le SEUL héritier. A une époque : l’ainé seul héritait. Olivier était de trop et E. l’a écrasé de se culpabilité....Tu n’étais pas prévu par papa.. Les histoires de famille : un panier de crabes...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 17:26

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Perso, je n’ai plus de famille à part du côté de mon épouse.
      Jamais eu l’esprit de famille. Je suis un accident de parcours. 
      Mon mémoire, la physique/chimie nucléaire de fusion, bien différente de ce qu’on appelle « nucléaire » aujourd’hui.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 17:30

      @Réflexions du Miroir avez-vous lu. Aïe mes ancêtres. J’ai trouvé un test très intéressant sur la site RTBF. qui va très loin. Qui étiez-vous dans une vie antérieure.. ce sera bien utile pour les enfants né par PMA....https://www.rtbf.be/tendance/detente/detail_qui-etiez-vous-autrefois?id=10203562. Sans racine, l’arbre ne peut pousser. Ou de travers....


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 23 octobre 2021 15:41

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
        Il n’y a plus qu’à faire le test.
        Mais la PMA n’y est pour rien
        Vous connaissez peut-être l’histoire d’Einstein qui rencontre une belle dame qui déclare « ah, si j’avais votre intelligence »
       Einstein répondit : « ah, si j’avais votre beauté, je ne parlerais pas d’intelligence »


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 17:24

    Descendant de Saint-Louis par sa mère. Imagniez que je dis tous ce qu’Olivier m’a raconté sur les Grands de ce monde.... Je ne veux pas être la xième dans l’affaire Dutroux.... Mais je n’ai pas peur...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 octobre 2021 17:27

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Ah Dutroux... toute une histoire... qui sort progressivement.
      Dernièrement, c’était l’anniversaire de la découverte de sa cache.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 17:45

      @Réflexions du Miroir par curiosité, j’ai lu David Icke. Certaine chose m’ont interpellée. Il dit entre autre, si vous rencontrez votre compagnon un Premier, c’est que vous êtes synchrone. Avec le monde. 
      J’ai rencontré OL A. de Mende un 1er mai 2005. Après la mort du Pape, le dimanche, à Uccle, les cloches ont sonné pendant une heure. J’y ai vu comme un signe alors que je pensais rester chez. Zou, je suis allée à la brocanté de l’unversité. Je croise Joëlle Milquet. Mais il faisait tellement chaud et la foule etait tellement dense que je suis allée à la Brocante des Fleurs à Forest. Et c’est là que la grande aventure a commencé. Sans m’imaginer que sa meilleure amie était la cousine d’ISABELLE Nyssen (gouvernement Macron). A Part Françoise : tout le monde le déteste..


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 23 octobre 2021 15:37

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       Changez de lecture. Il déconne ce David Icke


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 octobre 2021 17:26

    Un conseil si vous avez plusieurs enfants. Faites votre testament avant.......sans ambiguïté...


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