mardi 12 novembre 2013 - par ZEN

Mondialisation en question

 Encore un effort, Mr Lenglet !

 Aurait-il trouvé son chemin de Damas ?

 On peut reprocher beaucoup de choses à François Lenglet, qui continue à officier dans les journaux de la droite libérale, mais il lui arrive depuis peu (certains mauvais esprits se demanderont si c'est par opportunisme ou par conviction) de porter quelques jugements fondés sur la situation économique de nos sociétés en crise, sur les dogmes admis et sur les politiques économiques menées.

 Notre chroniqueur incontournable de la 2 a déjà pris plus d'un coup sur la tête.

Mais comme dit L.Pinsolle : "Quand Alain Minc dissertait sur la « mondialisation heureuse  », François Lenglet écrivait, en 2007, que « La crise des années 30 est devant nous  ». Il ose critiquer la monnaie unique européenne, tabou s’il en est. Et comment ne pas être d’accord avec sa chronique de jeudi sur la mondialisation qui génère des inégalités sur RTL ?

 On ne l'attendait pas sur ce terrain-là et son image de chroniqueur économique conventionnel, sinon conservateur, parfois moquée, semble se transformer peu à peu. Une évolution de fond et durable ou une concession à certaines critiques du temps ?

 Certes, il n'est pas encore au FDG (lol !), mais de récentes interventions vont dans le sens de critiques émises en France et ailleurs (par ex. l'américian Krugman) à l'égard de mesures trop soumises aux lobbies des banques et de la Commission européenne reprenant leurs exigences.

Il subit même les foudres de Challenges, pour qui notre crâne d'oeuf dirait n'importe quoi. Même si cette condamnation ne fait pas de lui un gauchiste avéré, il faut reconnaître que cela mérite qu'on s'attarde sur ses récentes interventions.

 Quand il déclare notamment que l'austérité, aggravant la crise, dans un cercle vicieux sans perspective, ne fonctionne pas, il déborde l'Elysée et Bercy sur leurs gauches. Il faut dire que ne ce n'est pas là tâche insurmontable.

 Dans son dernier livre, que j'ai lu avec intérêt, j'ai découvert un auteur que je ne connaissais guère, se référant à Samuelson, à Jaurés, à Bourguignon, pour décrire les mécanismes de la mondialisation actuelle et pour en critiquer les effets.

Il prédit la fin de cette mondialisation-là, non régulée et dévastatrice à terme.

Selon lui, la mondialisation libérale défait la mondialisation, dans une sorte de processus qui prépare de nouveaux équilibres.

 "Son chapitre intitulé « La crise permanente » est l'un des plus percutants. Il remet en perspective les ouragans monétaires qui se sont succédé à rythme soutenu depuis la débâcle du bath thaïlandais à la fin de 1997 jusqu'au maelström européen dont nous ne sommes pas sûrs d'être vraiment sortis. François Lenglet ne croit guère qu'il soit possible de mettre en place une régulation internationale capable de prévenir, ou de contenir, les incessants tourbillons financiers planétaires qui sont à l'origine de ces chocs successifs. D'une certaine façon, et paradoxalement, ses meilleurs alliés dans cette charge sont les experts du FMI qui ont eux-mêmes fait le constat qu'ils se trouvaient dans une impasse, soit après leur passage au Fonds, comme Simon Johnson, soit pendant, à l'instar de l'économiste principal actuel, Olivier Blanchard. Simplement, on ne voit pas comment il serait possible de faire machine arrière sans de plus gros dégâts encore..."

 L'auteur constate que certaines tendances actuelles vont dans le sens d'une renationalisation encore timide, par instinct de survie ou d'intérêt économique mieux compris. La peur serait-elle le commencement d'une nouvelle sagesse économique et financière ?

 Un froid constat, qui invite à relire Maurice Allais, pas du tout classé à gauche en son temps.

Certains textes de cet auteur sont une critique impitoyable de l'ouverture telle que la défendent l' OMC et son prophète Pascal Lamy.

Le "testament" qu'il a laissé défend le retour à une protectionnisme limité et raisonné, concerté aussi, sans céder au repli et au nationalisme. Comme ce que font sans le dire les USA pour certains de leurs produits. Un protectionnisme éducateur ?

Krugman dénonce lui aussi le piége mortel de la compétivité (non de la productivité) sur fond de concurrence faussée, d'absence de solidarité européenne, de non harmonisation salariale et fiscale, à contre-courant des beaux principes de Maastricht.

 S'agirait-il d'un débat assez vain sur un concept mal défini, qui serait équivoque et déconnecté des vrais problèmes ?...

On attend Mr Lenglet sur cette question-là.

 On ne désespère pas de le voir encore progresser, et de devenir, qui sait ?... conseiller-dépanneur à l'Elysée.☺

 



62 réactions


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 12 novembre 2013 14:05

    Monsieur Langlet se tirerait il le premier ?


    • ZEN ZEN 12 novembre 2013 14:26

      Ouaf ! smiley
      Je n’ai pas écrit l’Anglais...


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 12 novembre 2013 14:52

      Si il persiste à rejeter son libéralisme américain ,on l’appelera le petit Lord Fontenoy !


    • ykpaiha ykpaiha 12 novembre 2013 18:19

      Il se disait francais il ne fut que lenglet de service, (sorte de taupe entre gris clair...)
      Pré-posé comme d’autres sont ménault a Lille.


  • non667 12 novembre 2013 14:12

    lenglet pompier pyromane ! basta ! smiley smiley


  • Pyrathome Pyrathome 12 novembre 2013 14:12

    Salut Zen,
     
    Lenglet serait -il redevenu Français ?


  • ZEN ZEN 12 novembre 2013 14:26

    La question mérite d’être posée...


  • robin 12 novembre 2013 14:59

    Est-ce que Lenglet a ouvert les yeux ou est-ce que le chèque des banksters pour les fermer n’est plus assez conséquent, ou encore que l’odeur du goudron et des plumes est de plus en plus prégnante ?


    • Fergus Fergus 13 novembre 2013 10:05

      Bonjour, Robin.

      Sans vouloir défendre Lenglet, que j’ai dans le passé cloué au pilori, c’est peut-être lui faire un mauvais procès que d’évoquer, sans élément permettant de l’étayer, des questions d’intérêt personnel. A droite comme à gauche, il existe des personnes qui défendent une ligne politique ou économique par conviction jusqu’au moment où elles prennent conscience que la route suivie se termine en impasse. Laissons à Lenglet le bénéfice du doute et saluons l’évolution de sa pensée économique.


  • ZEN ZEN 12 novembre 2013 15:02

    La peur, peut-être ou un sursaut salvateur..
    On a bien vu un Stiglitz passer de la BM à la critique de la finance prédatrice


    • Fergus Fergus 13 novembre 2013 10:06

      Bonjour, Zen.

      Entièrement d’accord. Cela va dans le sens de ce que je viens d’écrire ci-dessus à Robin.


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 13 novembre 2013 10:12

      Si c’est un jeu de chaises musicales, quelqu’un a visiblement glissé un strapontin en plus...
      Parce que sinon, le bon repenti pourrait bien se retrouver le cul entre 2 d’icelles et se retrouver lâché par pas mal de petits camarades de jeu (de meute ?).
      L’avenir le dira.


  • ZEN ZEN 12 novembre 2013 16:17

    Aurait-il deux fers au feu, ce crâne d’oeuf ?
    Je fais chauffer le goudron... smiley
    Et pourtant, son bouquin, sans être original, est plein d’intérêt.


  • Jason Jason 12 novembre 2013 17:58

    Il n’a pas encore trouvé son chemin de Damas, mais bien celui des plateaux de télé. C’est un début.

    Comme beaucoup il s’escrime à prêcher la quadrature du cercle, c’est à dire un capitalisme raisonnable, alors que ce dernier n’est qu’un opportunisme de classe (hou, le vilain mot !).

    Le grand prolème qui se pose c’est celui de la compatibilité des idéaux républicains et démocratiques avec le capitalisme contemporain. Les grandes dissertations savantes auxquelles on assiste ne sont que des rafistolages et des voeux pieux.

    Comme certains disent à Wall Street, tant que la musique joue, on continue à danser. Il faut espérer, un jour, au bout d’une corde. Mais, c’est pas pour demain.


    • Fergus Fergus 13 novembre 2013 10:12

      Bonjour, Jason.

      Les « idéaux républicains et démocratiques » ne me semblent pas totalement incompatibles avec une économie de marché. A condition que celle-ci soit réellement régulée par des systèmes de contrôle efficaces, à condition que les paradis fiscaux soient éradiqués par des mesures drastiques, à condition que les politiques reprennent le pouvoir sur les banques et les fonds de placement. Bref, nous ne sommes pas sortis de l’auberge...


    • Jason Jason 13 novembre 2013 12:21

      Bonjour Fergus,

      Absolument d’accord. Mais le Capital (terminologie approximative tant ses arcanes sont nombreuses) possède un immense pouvoir dont celui de jouer sur les emplois, celui de sa mobilité fiévreuse, et donc sa puissance politique. Il continuera à se jouer des nations et de leurs rivalités.

      Dans la rivalité ancienne Capital-Travail, le capital est devenu international, et dicte au travail et à la consommation ses lois.

      Défaire ça me paraît impossible dans la conjoncture actuelle, avec les volontés très morcelées que l’on constate.


  • ZEN ZEN 12 novembre 2013 18:29

    Bonjour Jason,

    Comment en effet une démocratie peut-elle encore fonctionner dans un Etat soumis aux banques qu’il a pourtant sauvées, rivé à une Europe en état de somnanbulisme, corseté par les intérêts financiers que l’on sait ?
    Mais Lenglet sera-t-il comme un lanceur d’alerte, celui qui vend la mèche ? J’attends qu’il parle au 20h comme il écrit parfois. Ce sera un test.
    En tous cas, il contraste avec celui-là...


    • Jason Jason 12 novembre 2013 18:46

      Bonjour Zen,
      Espérons qu’il sera un lanceur d’alerte et qu’il vendra la mèche. Mais les pompiers pyromanes qui se chauffent habilement aux incendies ambiants disposent d ’un pouvoir dont on ne peut mesurer l’ampleur. Surtout un pouvoir de nuisance.

      La naissance de l’Europe à 27 ou plus, ou moins, se fait dans une grande douleur pour beaucoup. C’est rêver que d’imaginer que de cette grande bassine gélatineuse il naîtra un modèle mettant fin au pillage des populations par gouvernements interposés.


  • Jason Jason 12 novembre 2013 18:52

    Et puis, ce ne sont pas les Minc ou les Attali de ce monde très franco-français qui se font entendre, heureusement.
    Pendant ce temps, tout le monde fait le gros dos en attendant les solutions miracles.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 novembre 2013 19:26


    Ce sont les peuples qui n’en veulent plus de leur austérité, mais Lenglet demande -t-il pour autant le sortie de l’ UE et de l’euro, le retour aux monnaies nationales ?

    Les dégâts collatéraux d’une monnaie impossible à dévaluer + l’euro fort + la BCE dont la principale préoccupation est de lutter contre l’inflation + une Allemagne qui tire tous les marrons du feu, cela ne peut pas continuer éternellement...

    Le site « Atlantico » n’est pas ce qu’on peut appeler un repaire d’anarchistes, titrait il y a quelques jours :

    « Pourquoi l’ Europe se dirige lentement vers l’implosion ? »

    Mario Draghi a expliqué en Juillet 2012, que les banques et les marchés avaient déjà intégré « le risque de convertibilité », c’est à dire le retour aux monnaies nationales, en faisant payer une taxe supplémentaire aux Etats emprunteurs...

    Retour sur un petit détail du discours de Mario Draghi

    A moins que Lenglet ne fréquente assidument le site d’ UPR, où Asselineau explique depuis 2007 que les monnaies plurinationales ne fonctionnent jamais, car elles agglomèrent des pays aux économies trop différentes.

    Mais c’est aussi l’analyse d’Olivier Berruyer et Philippe Murer.
    L’euro, loin d’unifier les économies ne fait qu’acter leurs divergences.

    Retour au franc, 25% de dévaluation, on résout une grande partie des problèmes, déficit de la balance commerciale, chômage, sécu, retraites etc.

    « Y-a-t-il une vie dans l’euro ? » Et une vie après l’euro ?"


    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 12 novembre 2013 21:16

      Devinette : Quel est le point commun entre l’euro et la gueule du requin ?
      Réponse : les dents sont inclinées vers l’intérieur pour déchirer un max quand on essaie d’en sortir.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 novembre 2013 19:34

    Pour ceux qui s’inquiètent de l’augmentation du prix des carburants en cas de dévaluation, Sapir a fait le calcul, autour de 7% d’augmentation, le prix étant aux 3/4 constitué de taxes.

    Ce n’est pas cher payé pour remettre sur pied une économie qui part en vrille.


  • alberto alberto 12 novembre 2013 20:16

    Salut ZEN,

    Marrant : je me suis fait à peu près les mêmes réflexions !

    Déjà, un peu avant son départ de BFM, je l’avais entendu faire qqs commentaires un peu à rebours de la doxa serinée sur ce média...

    Avait-il déjà, un peu, commencé un retournement de veste dont tu te fais l’écho ici ?

     

    Bien à toi 


  • ZEN ZEN 12 novembre 2013 20:29

    Salut alberto

    La question mérite d’être posée...


  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 12 novembre 2013 20:49

    LES FEMMES ET LES ECONOMISTES D’ABORD !


  • ahtupic ahtupic 12 novembre 2013 22:08

    Pour Lenglet, tous les journaleux et commentateurs

    http://www.youtube.com/watch?v=k1SvDqKA_UQ


  • BA 12 novembre 2013 22:58

    Il y a une gigantesque bulle obligataire aux Etats-Unis. La dette publique des Etats-Unis est de 17 140 milliards de dollars.

     

    Il y a des gigantesques bulles obligataires en Europe. La dette publique des 28 Etats de l’Union européenne est de 11 280 milliards d’euros, soit 15 166 milliards de dollars.

     

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-23102013-AP/FR/2-23102013-AP-FR.PDF

     

    Il y a une gigantesque bulle obligataire au Japon. Fin septembre 2013, la dette publique du Japon a atteint 1 011 200 milliards de yens, soit 10 300 milliards de dollars.

     

    D’après le FMI, en 2014, la dette publique du Japon sera de 242,3 % du PIB.

     

    Quand ces gigantesques bulles obligataires éclateront, tous ces pays connaîtront un effondrement économique et financier.

     

    Ce sera le temps des saignées.

     

    Mardi 12 novembre 2013 :

     

    Japon : la dette du gouvernement atteint un record de 10 300 milliards de dollars.

     

    La dette publique japonaise a atteint un record de 1 011 200 milliards de yens (environ 10 300 milliards de dollars américains) à la fin du mois de septembre, dépassant le record précédent de 1 008 600 milliards de yens (soit 10 280 milliards de dollars) atteint à la fin du deuxième trimestre de 2013, selon le ministère des Finances du pays.

     

    Le ministère a également déclaré que la dette devrait atteindre 1 107 100 milliards de yens (11 280 milliards de dollars) d’ici mars 2014, selon des médias locaux.

     

    http://www.lecontrarien.com/japon-la-dette-du-gouvernement-atteint-un-record-de-10-300-milliards-de-dollars-12-11-2013-japon



  • Armelle ARMELLE 13 novembre 2013 00:42

    Ce monsieur Langlet ne mérite même pas un papier.

    Quand celui-ci est capable d’affirmer que les Etats Unis ne font pas de planche à billets, et ça, lors d’un débat au cours de la campagne présidentielle de 2012, par conséquent à forte audience, c’est juste blague. 
    Aucun crédit ne peut être prêté aux propos de ce monsieur, il est à l"économie, ce qu’Hollande est au charisme et à l’élégance. Il est nul ou menteur. Mais c’est du pareil au même
    Les bons économistes sont aujourd’hui baillonnés, car la vérité sèmerait un joli vent de panique, risquant d’anéantir le peu de ’’confiance’’ qui subsiste, et qui semble être la seule rustine permettant d’éviter l’explosion
    Alors des LANGLET.... il y en a 65 millions en france et près de 7 milliards sur terre... par conséquent, franchement AUCUN INTERET

  • ZEN ZEN 13 novembre 2013 03:08

    Armelle

    Je n’ai pas tressé de couronne à notre médiatique chroniqueur économique. J’ai relevé les faiblesses et les ambiguïtés. Je me souviens aussi de sa servilité devant Sarko. J’ai seulement souligné, avec un brin de scepticisme et d’ironie, qu’il y avait comme un tournant dans ses écrits.
    Je vais demander l’avis des économistes attérés...


    • Armelle ARMELLE 13 novembre 2013 16:34
      @ZEN

      Oui cest effectivement une bonne idée !

      Sinon, ne vous méprenez pas, il n’y avait là aucune critique à votre égard et encore moins à l’égard de votre post, que je trouve au contraire suffisamment réaliste en ce qui concerne l’amorce de virage de ce monsieur, la véritable raison reste un mystère !!!
      La seule chose que me dérange, est qu’une mauvaise publicité fait la publicité quand même et des personnages ’’vendus’’ comme ce pseudo économiste n’en mérite aucune, cependant il m’est justement agréable de constater que des gens puisse écrire sur ce sujet de façon journalistique, chose quasi impossible pour moi, je suis trop sanguine et aurais été critique au point d’en être incorrecte et insultante. Je suis très ’’sanguine’’ et viens à ne plus supporter la nature humaine sous son profil opportuniste au point de se vendre pour une poignée d’Euros ou pour conserver son poste, son pavillon en banlieue avec la pelouse bien tondue et la clôture (en dur) de 1,50m. 
      Effectivement ce nul a fait un semblant de virage mais le bon virage serait à 180°, et ça je n’y crois guère ou écris diff ; j’y crois guerre !!!
       



  • soi même 13 novembre 2013 10:10

    Monsieur Langlet est le pôle magnétique inverse de ceux qui prônent le libéralisme comme Alain Minc.

    Le but est de surtout de pas pensé, de pas chercher, qu’il pourrait avoir d’autre solution que celle de la doxa éllististe.

    http://www.irnc.org/Diaporamas/Items/preface_B._Ginisty_Nicanor_Perlas.pdf


  • TSS 13 novembre 2013 10:34

    En quoi des etudes de lettres peuvent elles en faire un specialiste de la Finance ?

    Il en vient à raisonner comme le français lambda,enfin celui qui accepte d’ouvrir les yeux... !!


    • Armelle ARMELLE 13 novembre 2013 16:51

      Il a eu ’raisonné’’ enfin peut être !, aujourd’hui il se contente de concocter des explications lui permettant d’’arriver à l’objectif qu’on lui a dicter

      Ce type fait partie de ces officines d’état chargées de colporter des messages positifs afin de ne pas accentuer la panique. Il parle de bulle financière, mais ferait mieux de jauger la bulle ’’panique’’ qui ne cesse de grossir en France... Le pays où il faisait bon vivre...
       

    • ZEN ZEN 13 novembre 2013 17:07

      Ce type fait partie de ces officines d’état chargées de colporter des messages positifs afin de ne pas accentuer la panique

      Complotiste ! smiley


    • Armelle ARMELLE 13 novembre 2013 19:16

      Peut être, juste un peu, comme vous, mais jsuis contente de l’être un peu cher ZEN !!!, 

      les abracadabrantes histoires autour des illuminatis ou autres sociétés secrètes m’ont toujours fait rire, en revanche ne pas voir qu’on se paie notre tête relève d’une pathologie avancée, et beaucoup de gens semblent concernés !!!
      Hollande le mou, concurrence grave SERVIER et ses produit hypnotiques et neuroleptiques.
      Normal, ça fonctionne !!!
      Il serait un formidable commercial pour ce lobo, il postillonne des échantillons à chaque fois qu’il nous bafouille ses conneries, le bougre !!!

  • BA 13 novembre 2013 13:05

    François Morin est agrégé, puis docteur d’Etat en sciences économiques. Il est professeur émérite de sciences économiques à l’université Toulouse 1.

     

    Il a été membre du Conseil général de la Banque de France, consultant international auprès de l’Organisation des Nations Unies, censeur de l’Institut régional du développement industriel, membre du Comité national des universités, administrateur d’Aérospatiale, membre du Conseil d’Analyse Economique.

     

    Le 6 septembre 2006, il avait publié un livre qui annonçait la crise des subprime : « Le nouveau mur de l’argent ; essai sur la finance globalisée ». Mais en septembre 2006, tout le monde s’en foutait. La presse n’en avait pas parlé.

     

    Sept ans plus tard, le 3 octobre 2013, il publie un livre qui annonce un énorme cataclysme financier : « La grande saignée ; contre le cataclysme financier à venir ».

     

    Dans ce livre, il écrit que les défauts de paiement des Etats européens vont provoquer la faillite des sociétés d’assurance et la faillite des banques européennes.

     

    Mais là encore, tout le monde s’en fout.

     

    François Morin : « Je pense que cette crise sera épouvantable. Elle va tout déstabiliser, avec les conséquences dramatiques que l’on peut imaginer. Il peut en sortir Roosevelt ou Hitler. C’est pour cela que mon dernier livre appelle à lutter « contre le cataclysme financier à venir ». Dans cet univers dévasté, la nationalisation des banques sera le seul trait de lumière et permettra d’effacer une grande partie des dettes. Et, entre autres, d’envisager sérieusement le financement à long terme de la transition énergétique. »

     

    http://www.marianne.net/La-crise-qui-vient-sera-epouvantable_a233567.html

     


  • ZEN ZEN 13 novembre 2013 13:15

    BA
    J’ai lu hier soir le début de la grand saignée
    Très pessimiste, il donne toutefois quelques conseils pour éviter l’effondrement
    Mais on sent qu’il n’y croit pas trop aux mesurettes et aux recettes de dernière minute, tant l’inertie et l’aveuglement sont grands


  • Karol Karol 13 novembre 2013 14:34

    J’ai l’intuition que nos élites commencent à sentir l’odeur du brulé, et comme ce sont-elles qui ont contribué à encourager cette fuite en avant dans la conduite de l’économie, elles commencent à vouloir sauver leur peau avant qu’il ne soit trop tard.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 novembre 2013 16:54

      Karol,

      Elles sentent surtout qu’elles vont subir aux Européennes une Bérézina bien méritée....


    • Armelle ARMELLE 13 novembre 2013 18:45

      C’est clair Karol, mais s’ils en sont seulement à l’odeur de brûlé c’est navrant car il devrait aussi percevoir les effluves d’acier froid et de sang que diffusent ces engins qu’on installe généralement sur la place publique...

      De toute façon, la machine ’’révolte’’ s’est mise en branle et je ne vois pas par quelle tour de passe passe ces gens pourraient l’arrêter. Pour cela il faut avoir des billes, or nous savons tous qu’ils n’ont rien en réserve, si ce n’est le blabla de ce bon à rien d’Hollande

  • paul 13 novembre 2013 14:40

    Aucune crédibilité Lenglet, après des années passées dans tous les médias à diffuser les vertus du libre échange,de la rigueur, de la compétitivité, de la baisse nécessaire des dépenses publiques, du coût trop élevé du travail en France, du modèle allemand, ect ...

    Même l’OMC et le FMI ont reconnu récemment leur erreur sur la dérégulation et la rigueur imposée à la Grèce en 2010 avec DSK alors à la tête du FMI (avant d’exploser en viol) . Alors Lenglet avec son art de dire tout et son contraire sur un ton professoral avec ses beaux graphes qu’il sort sous le nez de ses invités, il arrive un peu tard .

    Bien avant lui, l’économiste américain J.K. Galbraith avait décrit les alternances économiques entre les furieuses périodes libre-échangistes et les phases de protectionnisme, permettant de réparer les dégâts de la période précédente. Mais Homo Economicus n’a pas de mémoire, et il faut se méfier des nouveaux convertis ...


  • ZEN ZEN 13 novembre 2013 16:23

    St Paul fut un grand persécuteur avant de se convertir... smiley
    Wouêt and scie...


  • c’est pas grave 13 novembre 2013 19:38

    le test du « Lenglet nouveau » sur France 2 à une heure grande écoute me paraît en effet pertinent pour apprécier son éventuelle évolution

    personnellement , je ne parierais pas un centime là-dessus car il serait viré séance tenante et qu’il le sait

    pourquoi sur RTL ?
    sans doute pour attirer l’attention de l’auditeur mal réveillé dans sa bagnole et auquel il souhaite vendre son bouquin

    mais je fais peut-être du mauvais esprit
    le mieux est encore d’attendre sereinement l’improbable


  • Klisthène 2017 Kxyz 13 novembre 2013 22:07

    il n ’ y a que les girouettes qui tournent pas les vents..


  • ZEN ZEN 13 novembre 2013 22:12

    Edgar Faure...


  • ZEN ZEN 13 novembre 2013 22:31
    • جهت مشاهده و دانلود رایگان مقالات لازم است ????

  • bonnes idées 13 novembre 2013 23:14

    Pour moi c’est pareil, j’aimerai tant que Bourdin soit du côté du peuple. On peut rêver !


  • davideduardo davideduardo 14 novembre 2013 07:14

    En tant que redac chef de bfm bizness, cela m étonnais aussi qu il invite des gars non conventionnels comme sapir ou berruyer, meme dans un autre style delamarche pour contrebalancer les doze et compagnie.


    Cela prouve une ouverture d esprit que l on ne retrouve jamais a c dans l air par exemple.

    • bonnes idées 14 novembre 2013 14:00

      Entièrement ok. La différence c’est que Calvi scie. Je suis d’accord ce n’est pas la même classe, et puis la politique politicienne ça constipe. Regardez le petit Christophe il est tout pâle.
      Néanmoins je laisse JJ Bourdin à ses responsabilités et je vais aller cueillir quelques pommes de terre.. Je pense qu’Il y a parfois chez cet homme de la sincérité.


  • chapoutier 14 novembre 2013 12:42

    que c’est beau de croire en un ’’ capitalisme responsable’’ compatible avec la démocratie.

    je propose que dorénavant on l’appellera le ’’ capitalisme durable ’’


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 novembre 2013 13:11

    Sarko et sa clique ont été éjectés parce qu’ils appliquaient à la lettre les principes de dérégulation, de casse sociale, de défiscalisation massive et d’endettement.
    Hollande est impopulaire parce qu’il tente d’amadouer, vainement, ce même système.

    Il va falloir qu’ils finissent par comprendre que le problème n’est pas comptable, mais systémique. Le problème, c’est le néolibéralisme.


    • Jason Jason 14 novembre 2013 15:20

      Bonjour Peachy,

      Le problème est double. Premièrement rembourser les 1912 milliards, et c’est comptable, et deuxièmement, c’est systémique pour empêcher que ça recommence. Pour l’instant il faudra passer à la casserole, et là, ça fait très mal, système ou pas.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 14 novembre 2013 16:09

    La mondialisation bâtarde de l’argent a défait l’organisation sociale et humaine acquise après des milliers d’années de développement ! Comme par « surprise » l’occident a été mis en échec et ne s’attendait pas a se retrouver soudain devant la porte sa décadence ! L’occident comprend mais loin de corriger ses erreurs il s’entête dans son orgueil et se croit toujours le plus intelligent ! Le LEURRE DEMOCRATIQUE qu’il fallait bannir et remplacer par la VÉRITABLE DEMOCRATIE est exporté à dessein vers les pays minables qui ne veulent pas comprendre ! Des pays et des peuples sont ainsi détruits en l’espace de quelques années au nom d’une démocratitutde perfide qui fait le bonheur des affairistes mondialistes et des Marchands de Mort ! Le Boomerang est infaillible ; TOUT CE QUE LA FRANCE ET L’OCCIDENT ONT FAIT AUX AUTRES, IL LEUR SERA RENDU ABONDAMMENT ! 
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    «  »RÉACTION ET COMPORTEMENT INFANTILES ...
    14 novembre 2013, 10:49
    ... D’UN OCCIDENT QUI N’A PLUS D’INTELLIGENCE !«  »

    https://www.facebook.com/notes/mohammed-madjour/réaction-et-comportement-infantiles-/767684236590325

    «  »ONU L’Algérie élue au Conseil des droits de l’Homme«  »

    Par : Rédaction Nationale

    http://www.liberte-algerie.com/actualite/l-algerie-elue-au-conseil-des-droits-de-l-homme-onu-210336

    S’IL FALLAIT UNE PREUVE IRRÉFUTABLE, ELLE NOUS EST OFFERTE PAR L’ONU ET PAR TOUTES LES INSTITUTIONS APPELÉES ABUSIVEMENT "Institutions internationales" PARCE QU’EN VÉRITÉ ELLES NE SONT QUE PUREMENT OCCIDENTALES ET NE S’ACTIVENT QUE POUR FRUCTIFIER LES SEULS INTÉRÊTS OCCIDENTAUX !

    La France, l’ONU, l’Occident et l’ensemble de ses institutions connaissent les potentialités algériennes, ils savent mieux que les Algériens ce que peut devenir le pays s’il était gouverné par les lois et non pas par la corruption généralisée, ils font tout ce qu’ils peuvent pour nous empêcher de comprendre que le destin algérien dans le cadre Nord Africains n’est pas ce que nous sommes aujourd’hui... Alors cet Occident perfide et ses institutions nous sabotent et nous brident en apportant le soutien qu’il faut au régime algérien !

    L’Occident et l’ensemble de ses institutions savent que l’économie algérienne est une économie pirate basée sur le change pirate des devises étrangères et par l’engraissement général en accordant des salaires ainsi que des pensions astronomiques sans exiger ni travail et encore moins le rendement... ce qui permet aux hors la loi hautement placés de ruiner le pays en éloignant leur butins vers d’autres continents ! Les banques occidentales INTERPOL, CIJ, TPI et compagnies peuvent suivre en direct et a la trace le mouvement de nos richesses détournées, ils peuvent interpeler les voleurs et nous restituer les milliards volés mais ils ne font rien... L’Occident et ses institutions savent pertinemment que les responsables algériens n’honorent pas leurs devoirs conforment aux lois fondamentales qui permettent la construction d’une nation juste et solidaire. L’Occident et ses institutions savent que lorsque le responsable politique est hors la loi, il ne peut y avoir de droits pour la multitude ! L’Occident ne comprend que trop bien la « DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS HUMAINS »... http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-declaration-universelle-des-71132 Alors cet Occident perfide et ses institutions font des boulettes, un jeu mesquin qui les perdra. La malice n’est pas synonyme de l’intelligence, il faut prendre le risque du sérieux et de l’honnêteté et avoir le fair-play requis même dans le domaine des relations internationales : LA RÉUSSITE DURABLE EST A CE PRIX ! L’OCCIDENT A JOUÉ AUX MALINS, IL A DÉFINITIVEMENT PERDU LA GUERRE ! Il peut toujours tisser des « relations exceptionnellement privilégiées » avec des régimes qui lui sont soumis, mais au retour il perdra a domicile et face a ses propres troupes ! En empêchant l’indépendance de ceux qui peuvent l’être, l’Occident perdra la sienne qu’il aura longtemps consolidée sur le dos des indigènes ! L’ONU A TORD DE NOUS FAIRE CROIRE QUE L’ANARCHIE PEUT GARANTIR LES DROITS HUMAINS, EN REVANCHE ELLE A BIEN RAISON DE METTRE A L’ÉPREUVE LES INTELLECTUELS ALGÉRIENS DONT LE SILENCE ET LA SOUMISSION FACE AUX ÉNORMITÉS DU RÉGIME ALGÉRIEN FONT HONTE A LA CONSCIENCE HUMAINE !

  • Daniel MARTIN Daniel MARTIN 14 novembre 2013 21:05

    Et pourquoi ne pas en finir avec LE MONETARISME ?

    Depuis la fin des années 70 La politique monétariste qui s’est imposée progressivement à l’ensemble des économies Occidentales a dépossédé le pouvoir politique, c’est-à-dire l’Etat, de son droit de contrôle et régulation de l’économie, au profit de la bourse et des agences de notation. Elle lui a également fait perdre sa souveraineté monétaire, car le droit d’émettre de la monnaie relève désormais de la seule compétence des banques centrales et des banques privées qui en Europe n’ont aucun ordre à recevoir, ni de compte à rendre aux gouvernements. Les Etats sont devenus volontairement impuissants, la bourse et les agences de notation privées dictent les politiques aux états qui ont capitulé. Ce n’est pas seulement le gouvernail de l’économie, mais le pouvoir politique, Notamment via la mise en place de gouvernements dits ’’ techniques’’ à leur solde et la direction des affaires internationales avec des guerres d’assujettissement à leur domination que les dirigeants des Banques ont pris. 

    Pour les Monétaristes, le fléau de l’économie c’est l’inflation. Elle sape le pouvoir d’achat et pénalise les épargnants. Selon eux, les causes de l’inflation sont simplement monétaires : "L’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire, en ce sens qu’elle est, et ne peut être générée que par une augmentation de la quantité de monnaie plus rapide que celle de la production.

    L’inconvénient d’une vision uniquement monétaire de l’inflation, c’est qu’elle ne tient pas compte de l’impact du prix des matières premières sur les prix de tous les produits. On a pu le constater lors de la récente hausse du prix de ces matières qui, dans un premier temps, répond à la loi de l’offre et de la demande. Croire que la monnaie est le seul levier de l’économie ne rend pas compte de toutes les situations.

     Effets pervers de la société de consommation par le crédit quand la croissance est impossible

    Plus les banques accordent des crédits, par exemple pour l’accession à la propriété, plus elles devront créer de la monnaie, celle-ci diminuera au fur et à mesure des remboursements des crédits… Chaque banque étant toutefois limitée dans sa création de monnaie, elle doit avoir chaque jour la trésorerie suffisante pour faire face à tous ses règlements envers les autres banques et pour satisfaire les retraits en argent liquide de sa clientèle. Pour maintenir leur situation en équilibre, les banques font appel au marché interbancaire où elles échangent chaque jour entre elles de la monnaie qu’elles s’empruntent les unes aux autre… Quand les banques ont toutes besoin de liquidités au même moment, sans parvenir à s’équilibrer entre elles et que les crédits qu’elles ont consentit ne sont plus remboursés, le pays connaît une crise de liquidités. C’est ce genre de phénomène qu’ont connu les banques américaines au cours de l’été 2007 sous le nom de crise des ‘’subprimes’’ et qui a entraîné dans ses sillons la crise financière que l’on a connu en 2008 et qui s’est à nouveau imposée depuis 2011.

    Il a bien les banques centrales, mais que peuvent-elle faire ? Tout d’abord il faut se convaincre qu’elles ne vont pas pouvoir, ni à court ni à moyen terme, agir sur les causes de la crise qui dépasse largement leur périmètre d’action. Par contre les outils dont elles se sont dotées peuvent leur permettre d’assouplir les tensions constatées sur le marché monétaire.

     Dans l’immédiat, provisoirement les banques centrales peuvent donc se substituer au marché interbancaire, bloqué, pour fournir davantage de liquidité. Ces actions à court terme visent à rétablir la confiance au sein du marché interbancaire, mais il ne faut pas oublier que Lorsque les rouages se grippent ainsi et que tout le système est sur le point de s’effondrer, il y a désormais le filet de sécurité des états qui n’hésitent pas à injecter des Milliards d’euros... ou de dollars… Empruntés, notamment en Europe sur les marchés Financiers à des banques privées à des taux d’intérêts toujours supérieurs à ceux que ces Banques ont empruntées aux banques centrales. Bien curieuse conception du libéralisme économique !... quand on sait par ailleurs que les mêmes Etats qui vont devoir emprunter sur les marchés financiers sont à la limite du dépôt de bilan....et que l’on ne cesse de demander des sacrifices à la population, alors que les banques vont ainsi se refaire une santé financière et n’hésiteront pas à annoncer des bénéfices à Milliards d’euros…Telles en France pour 2010, la BNP près de 8 Milliards, la Société générale 5 Milliards… C’est à nouveau le règne tout puissant des traders et leurs bonus exorbitants…Jusqu’à la prochaine crise et tout recommencera…Sauf qu’à force de répétition, le système risque un effondrement généralisé…

     Aujourd’hui pour imposer leurs politiques financières spéculatives, ces oligarchies financières n’ont d’ailleurs plus besoin d’avoir recours aux coups d’état militaires dans les pays Occidentaux, elles peuvent désormais se servir avec subtilité de la démocratie …

    Outre la dette écologique qui est bien la plus grave, nos Docteurs DIAFOIRUS devraient prendre conscience que tous les remèdes qu’ils ont fait ingurgiter aux peuples et ceux qu’ils proposent resteront inefficaces tant qu’ils ne permettront pas aux états (c’est-à-dire au pouvoir politique) de reprendre les leviers de l’économie. La BCE est totalement indépendante, c’est une aberration, car ni elle même, ni les banques centrales nationales de l’Eurosystème, ni les membres de leurs instances de décision ne peuvent solliciter ou accepter d’instructions d’un autre organisme. Les institutions de l’Union européenne et les gouvernements des États membres sont également tenus de respecter ce principe. Il y a urgence à abroger ces dispositions et à prendre les mesures suivantes :

    - 1- Les Etats de la zone Euro doivent rompre avec le Monétarisme et reprendre le pouvoir économique par une participation majoritaire, ou dans certains cas des minorités de blocage, dans le capital des principales banques privées Européennes, ou procéder à des nationalisations locales coordonnées dans le cadre d’un schéma de cohérence Européen. C’EST POSSIBLE, L’Espagne avec un Gouvernement Libéral et avec l’aide de fonds Européens vient encore de nationaliser l’une de ses Banques (http://www.challenges.fr/economie/20130208.CHA6099/l-espagne-va-nationaliser-une-nouvelle-banque.html)

    - 2- Sous réserve de la mise en place d’une autorité Européenne de contrôle pour éviter la dérive de la planche à billet, les Etats doivent également reprendre leur souveraineté monétaire, c’est dire le droit d’émission de la monnaie et le retour à la spécialisation bancaire (interdire aux banques de dépôt de spéculer par des opérations boursières, pour les opérations boursières il y a des banques d’affaires. A cet effet la réforme MOSCOVICI est loin d’être satisfaisante puisqu’elle ne sépare pas réellement sur le plan juridique les banques de dépôt et les banques d’affaires)

    - 3- Autoriser les Etats Européens à emprunter directement auprès de la B.C.E. et des banques centrales des Etats, ce qui suppose une révision du traité de Lisbonne et l’abrogation de son article 123, ratifié suite à un déni de démocratie, lequel stipule : "il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres (...), d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales (...) ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite". 

    La fin du monétarisme n’effacera pas pour autant la dette écologique pour laquelle le pire est à venir

    Si n’anticipons pas par des mesures radicales de Décroissance Démographique et de Décroissance économique équitablement choisie, d’ici à 2050, la synergie des crises alimentaires, énergétiques, climatiques et démographiques qui va entraîner une dégradation rapide et brutale du niveau de vie à l’occidentale, deux types de réactions contradictoires vont se dessiner  : soit, Les violences seront exacerbées dans un chao social généralisé, où les plus forts s’efforceront d’anéantir les plus faibles pour piller les dernières ressources accessibles. Soit on sera contraint à l’intelligence de la raison, grâce à la coopération et à l’obligation forcée d’interdépendance solidaire du, notamment, à la peur de l’arme Nucléaire que possèdent les uns et les autres… Difficile de prévoir quelle tendance l’emportera, mais au vu d’un rapport secret du Pentagone sur le changement climatique on peut envisager le pire… c’est-à-dire l’affrontement violent pour la survie des sociétés les plus combatives.

    Pendant ce temps GOLDMAN SACHS telle une pieuvre respectable prend les économies Européennes dans ses tentacules, comme ses soeurs jumelles par ailleurs dans le monde avec des consultants, tel un certain N. SARKOZY... http://www.rue89.com/rue89-politique/2012/10/10/pour-son-retour-sarkozy-choisit-le-goldman-sachs-des-tropiques-236066


     


  • BA 17 novembre 2013 17:28
    Dimanche 17 novembre 2013 :

    Le Parlement européen vient de diffuser un clip officiel pour sa propagande.

    Malheureusement pour le Parlement européen, des internautes ont rajouté des sous-titres : le résultat est hilarant !

    La vidéo dure 1 minute 35 :



  • Crab2 17 novembre 2013 17:35

    [ ’’ L’ Europe c’est fini, et c’est pour ça qu’on essaie de la faire " - Michel Onfray ]

    Suite :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/11/la-haine-de-soi.html



  • claude-michel claude-michel 18 novembre 2013 09:52

    Monsieur...L’Anglais et sa méthode à six mille.. ?

    L’arrière garde de la IV...n’ayant toujours pas compris notre époque.. ?
    Désespérant...

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