jeudi 13 mars 2008 - par LOmiG

Toujours plus de fonctionnaires, toujours plus de taxes...

Bref retour sur les “diminutions” du nombre de fonctionnaires : le nombre de fonctionnaire a continué à augmenter sur les dix dernières années (principalement dans les fonctions publiques territoriales). Et, pour financer tout ce petit monde, toujours la même méthode : impôts et taxes. Si possible des impôts et des taxes parées des atours de l’anti-capitalisme, de l’écologie et du politiquement correct.

J’avais déjà exprimé ici mon mécontentement face aux promesses non tenues de Sarkozy quant à la diminution du nombre de fonctionnaires.

Il me semble en effet que la réduction du poids de l’Etat, et donc du nombre de fonctionnaires devrait être une priorité pour ceux qui se prétendent représentant des contribuables. Le poids fiscal n’est pas une illusion.

J’avais lu le petit dossier de Jacques Marseille dans Le Point, qui montrait comment le nombre de fonctionnaires, bien loin de diminuer comme on nous le promet depuis belle lurette, continue d’augmenter. Tous les chiffres sont disponibles (ici, ou ), pour qui veut bien les chercher et les voir.

Je cite Isabelle Deschard :

La loi décentralisation de 1982 - dont le principe établit un transfert de compétence entre l’Etat et les collectivités territoriales - aurait dû logiquement conduire à une diminution du nombre de fonctionnaires d’Etat. Eh bien, il n’en est rien !

Si elle a entraîné une augmentation considérable du nombre de fonctionnaires territoriaux, celui des fonctionnaires d’Etat n’a pas diminué pour autant. Il a même augmenté (1).

C’est ce que confirme l’historien économiste Jacques Marseille dans une passionnante analyse (Le Point n° 1848 du 14 février 2008). Dans ces conditions, évidemment, les contribuables que nous sommes ne peuvent s’attendre à une diminution de la charge fiscale, même si pour 2008 on nous annonce 2 300 fonctionnaires d’Etat en moins.

(1). Fonctionnaires territoriaux : 1994 / 1231 749 - 2005 / 1 613 221 : + 31%. Fonctionnaires d’Etat : 1994 / 2 202 503 - 2005 / 2 302 697 : + 4,5 %

Source : rapport annuel sur l’état de la fonction publique 2006/2007

Bon. Le constat est connu. Qui paye cet inflationnisme étatique ? Nous, bien sûr ! Les impôts et les taxes servent à cela. J’en profite donc pour citer un petit article à lire sur Contribuables associés.

Il parle justement des taxes, et principalement des nouvelles taxes mises en oeuvre par l’Etat pour renflouer un peu ses caisses, et payer les fonctionnaires. Comme c’est de notre argent dont il s’agit, il est toujours intéressant de savoir comment il est ponctionné. Parce qu’en ce qui concerne l’intelligence de son utilisation, je crois qu’on sait à peu près à quoi s’en tenir (voir Le Grand Gaspillage, du même Jacques Marseille)...

Extrait :

La commission des finances cherche à minimiser les choses en disant que tout cela n’est rien par rapport à la centaine de taxes existantes, ce qui ne fait qu’enfoncer le clou pour montrer dans quel monde fiscal kafkaïen nous vivons. [...] La commission a alors une idée étrange : “Il n’apparaît plus possible de créer de nouvelles impositions dans l’unique objectif d’augmenter les ressources de l’État. Il semble désormais nécessaire, afin de les rendre acceptables par le citoyen, de leur assigner un objectif populaire et consensuel”. En clair, de rendre les taxes plus « fun » en désignant les méchants que l’on va montrer du doigt : les automobilistes, les pollueurs, les PDG, l’industrie pharmaceutique, les chaînes de TV privées, les mangeurs de poissons, les compagnies pétrolières et même les producteurs de charbon.

On n’arrête pas le progrès fiscal.

Pour finir la liste des impôts et nouvelles taxes créées depuis 2002 :

2003

  • TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) sur les imprimés non sollicités.
2004
  • Contribution des fabricants ou distributeurs de dispositifs médicaux, tissus et cellules et certains produits de santé.
2005
  • TGAP sur les carburants.
2006
  • Taxe sur les installations de production d’énergie éolienne situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale ;
  • Taxe additionnelle à la taxe sur les cartes grises ;
  • Taxe sur les déchets réceptionnés dans un incinérateur de déchets ménagers ;
  • Taxe sur les résidences mobiles terrestres ;
  • Taxe sur les friches commerciales.
2007
  • Taxe de solidarité sur les billets d’avion ;
  • Taxe sur le charbon, les houilles et les lignites.
2008
  • Taxe sur les poissons, les crustacés et les mollusques ;
  • Eco-pastille ;
  • Taxe exceptionnelle sur les compagnies pétrolières ;
  • Contribution exceptionnelle de régulation des entreprises de vente en gros de spécialités pharmaceutiques ;
  • Contribution sociale sur les stock-options ;
  • TGAP sur les huiles et lubrifiants à usage perdu.


72 réactions


  • gnarf 13 mars 2008 13:45

    Bravo d’essayer de retablir une certaine balance sur agoravox. Il y a un gros besoin.


    • LOmiG LOmiG 13 mars 2008 14:44

      Bonjour,

      c’est le site Contribuables associés qui a fait ce récapitulatif, et l’interprétation très juste de la manière dont l’Etat "justifie" les nouvelles taxes en montrant du doigt des "mauvais" citoyens. Je n’ai fait que faire circuler ces infos sur mon blog.

      Merci pour vos commentaires !


  • Bulgroz 13 mars 2008 13:53

    La France est un pays qui cultive les fonctionnaires et où on y récolte des impôts.

    je ne sais plus qui a dit ça.


  • merlin7511 13 mars 2008 14:09

    Le débat risque d’être saignant. Quelques remarques toutefois.

    Vous affirmez que le nombre de fonctionnaires d’Etat ne fait qu’augmenter, et vous appuyez cette affirmation par la comparaison des effectifs de 1994 et de 2005 (hausse de 4.5 %). Sauf que ce chifre ne veut rien dire pour la simple raison que le nombre de fonctionnaires peut avoir considérablement augmenté de 94 à 2003, et avoir diminué lentement, mais surement, chaque année depuis cette date, ce qui est le cas d’après un lien que vous fournissez vous même, qui montre un baisse du nombre de fonctionnaires d’Etat chaque années depuis 2003. Donc, contrairement à ce que vous affirmez, le nombre de focntionnaires d’Etat diminue réellement chaque année depuis 4 ans.

    En revanche, il est incontestable, comme vous le signalez, que le nombre de focntionnaires territoriaux est en constante augmentation.

    Enfin, vous avez très bien cerné, à mon sens, la nouvelle méthode pour faire passer les augmentations d’impôts : désigner un ennemi, un "mauvais français", et lui créer une taxe pour lui tout seul. Sauf que, bien sur, cette taxe, au final, c’est le consommateur qui la paye. Votre recupitulatif des taxes créées depuis 2003 est à ce titre édifiant.


    • merlin7511 13 mars 2008 15:09

      Au risque de se répéter, le nombre de fonctionnaires d’Etat diminue tous les ans depuis 2003.

      La question interessante, c’est celle de l’efficience du service public. Si on a connu à une époque un inflation de fonctionnaires, alors que le service ne s’est pas autant amélioré, c’est que l’organisation même était mauvaise. Or, aujourd’hui, on laisse perdurer cette organisation inefficace, tout en diminuant le nombre de fonctionnaires. Conclusion : ça marche de plus en plus mal.

      La réduction du nombre de fonctionnaires ne peut que suivre une remise à plat de toute l’organisation de la fonction publique. En améliorant considérablement son efficience, on se donne des marges de manoeuvres importantes pour réduire le nombre de fonctionnaires. Je suis toujours étonné par des déclarations du type : "on ne remplace pas un départ sur deux".Je me demande alors aussitôt : qui va faire le travail du type qui n’est pas remplacé ? Si un changement d’organisation a rendu surnuméraire le poste en question, il n’y a plus de problème.

       


    • RilaX RilaX 13 mars 2008 15:59

      Je suis entierement d’accord avec vous !

      Sur la réorganisation nécessaire des fonctions publics pour pouvoir diminuer le nombre de fonctionnaires. Supprimer des fonctionnaires pour supprimer des fonctionnaires ne mene a rien, et surtout pas a l’economie. Puisque le service publique doit continuer, bien souvent l’administration se voit dans l’obligation de faire appel a une entreprise privée pour faire le travail du fonctionnaire manquant. Et l’entreprise privée ne coute pas moins cher que le fonctionnaire. Déja parceque le salarié du privé est souvent mieux payé que le fonctionnaire, et qu’en plus il y a la société qui se rémunère au passage. Et si c’est pas une société privé, alors c’est un autre fonctionnaire qui fait le travail de 2 et donc met la plupart du temps 2 fois plus longtemps.

      Conclusion : la "degraissage" entrepris par nos dirigeant n’est que de la démagogie, pretendant faire faire des economies au citoyen alors qu’il lui fait perdre soit plus d’argent, soit plus de temps (fil d’attente, durée d’enquetes ...) lorsque ce n’est pas pire.

       

      Voila typiquement le type d’ideologie tant répendu que j’execre au plus haut point : "pour faire des economies, reduisont le nombre de fonctionnaires". Quand on voit la réalité des effets de cette fumeuse theorie ...

      Alors qu’avec une bonne vraie remise a plat des missions de l’etats et des collectivitées, des services qui s’en chargent, des lieux ou il y a necessité, et de l’efficacité (pour autant qu’on puisse la mesurer) des fonctionnaires qui sont en charges de ces services ... La, oui, on ferait de vraies economies. Et dans la fonction publique, il seraitb on d’integrer tout ce qui gravite autour des décisionneurs : assemblées, ministères, elysée ...

      Je suis sur qu’il y a de quoi faire.

       

      Je precise que je suis fonctionnaire.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2008 19:34

      Si je partage votre avis sur la réorganisation nécéssaire de la fonction publique, je souhaite vous faire remarquer quelques erreurs dans vos propos :

      [...] Et l’entreprise privée ne coute pas moins cher que le fonctionnaire.

      Déja parceque le salarié du privé est souvent mieux payé que le fonctionnaire [...] : erreur, les fonctionnaires sont globalement mieux payés que les salariés du privé et en plus leur retraite coute beaucoup plus cher. Le salaire moyen par tête net en euros constants dans la fonction publique a progressé de 11% sur la période 1990-2002 alors que celui du secteur privé ne progressait que de 5,8% (près de deux fois moins !)

      [...]et qu’en plus il y a la société qui se rémunère au passage [...] : Pensez-vous que les fonctionnaires de Bercy, chargé de récolter les impôts, puis les nombreux fonctionnaires chargés de les redistribuer ne coutent rien. Au contraire, l’organisation de l’Etat est beaucoup plus complexe qu’une société privée et coute beaucoup plus cher. Sans compter qu’elle est moins performante et beaucoup moins réactive parce que l’Etat est un organisme plus gros et avec une chaine de décision plus longue.

      Il ne s’agit pas de dénigrer le travail des fonctionnaires eux-même, mais de l’organisation qu’ils subissent.


    • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 14 mars 2008 12:34

      @ Merlin7511

      J’allais poster un commentaire tout à fait semblable au vôtre.

      J’ajouterai que la gestion de ces micro-taxes a un prix exorbitant non seulement pour l’Etat, mais aussi pour les entreprises. C’est à mon sens une cause importante du manque de compétitivité des PME à l’exportation. Alors que la part des prélèvements obligatoires nous place sur le podium mondial, le temps perdu à se poser la question du papelard qui va bien et à le remplir nous place hors-concours sur l’échelle de l’inefficacité. On pourrait ouvrir un concours pour classer les taxes dont la gestion coûte plus cher aux PME que la somme qu’elles rapportent à l’Etat.


  • Parpaillot Parpaillot 13 mars 2008 14:45

    @ Auteur :

    Merci pour cet article qui soulève un problème très intéressant, qui d’ailleurs ne se limite pas à la seule France !

    En démocratie, on pourrait résumer ainsi :

    • A qui appartient-il de définir les nombreuses tâches et prestations diverses à fournir par l’état et les communautés locales ?
    • Comment évaluer l’efficience et les performances de ces tâches et prestations et qui doit s’en charger ?
    • A qui appartient-il de définir les ressources et les moyens servant à les financer : fiscalité directe (impôts sur le revenu, la fortune, etc.), fiscalité indirecte (TVA), taxes et émoluments administratifs, taux d’imposition, etc.

    Ces responsabilités reposent sur les citoyens, qu’ils agissent par délégation de pouvoir par le biais de leurs élus, les députés, ou directement, ceci selon le système démocratique en usage dans les pays concernés.

    On constate malheureusement aujourd’hui que les principes économiques les plus élémentaires échappent à la logique et que la notion même de l’efficience ne se pose pas. Or ce sont bien les contribuables (personnes physiques et personnes morales) qui devront assumer les charges inhérentes aux prestations fournies, alors que bien souvent, celles-ci ne sont pas souhaitées, ou lorsqu’elles le sont, leurs niveaux de performances ne sont pas satisfaisants. Je ne parlerai même pas de la création d’emplois publics ne répondant à aucun besoin, sauf à celui d’occuper des gens …

    Cordialement !

     


    • LOmiG LOmiG 13 mars 2008 14:58

      Complètement d’accord avec vous, Parpaillot et Fred... !

      C’est vrai que ce problème ne se limite pas à la France. Par contre certains pays (Canada, Nouvelle-Zélande, Espagne, Portugal SUède) ont compris cela et ont réduit fortement leur population de fonctionnaires dans les décennies récentes, avec succès. Pourquoi une telle chose n’est-elle pas possible en France ?


  • Fred 13 mars 2008 14:53

    Il est évident que les fonctionnaires sont utiles au bon fonctionnement du pays mais il est aussi évident que la France en a trop et qu’en plus ils sont mal répartis. De plus leur nombre a augmenté sans s’accompagner d’une amélioration des services, c’est même plutôt l’inverse qui s’est passé. Le problème majeur comme vous l’indiquez étant que ce grand nombre impose une forte imposition et un endettement continu.


  • ronchonaire 13 mars 2008 15:16

    Mouaif, un peu facile quand même. Pour commencer, raisonner en termes absolus ne veut rien dire : ce n’est pas le nombre de fonctionnaires qui compte, c’est leur part dans la population active. Savez-vous si cette part augmente ou diminue ?

    Vous occultez par ailleurs LA cause principale de l’augmentation des dépenses publiques : le poids de la dette. Les hausses d’impôts et autres "innovations fiscales" servent pour la plupart non pas à recruter de nouveaux fonctionnaires mais à payer les intérêts de la dette, qui représentent, année après année, une part toujours plus importante du budget de l’Etat, et qui constituent au passage autant de milliards d’euros "gaspillés" là où ils pourraient être dépensés dans des secteurs stratégiques (ou tout simplement laissés au secteur privé.) Le nombre de fonctionnaires est donc un leurre ; le vrai problème vient avant tout du fait que nos dirigeants n’ont toujours pas compris qu’on ne peut pas être structurellement en déficit.

    Enfin, au-delà du montant des dépenses, qui n’est pas très intéressant en soi, il faut se poser la question de l’efficacité de ces dépenses. A-t’on vraiment un service public dont la qualité justifie de verser la moitié de nos revenus à l’Etat ?


    • imarek imarek 13 mars 2008 15:40

      >>> c’est leur part dans la population active. Savez-vous si cette part augmente ou diminue ?.

      Leur part dans la population active est de 24% (état, territoriale et hospitalière), un des plus fort taux des pays de l’OCDE (c’est à vérifier). En comparaison en Allemagne c’est 12% !!!

      Comme il a été dit, il faudrait mieux d’abord s’occuper du fonctionnement et de l’organisation avant de diminuer les effectifs. Plus facile à dire qu’à faire. Sarkosy s’y cassera les dents.


    • ronchonaire 13 mars 2008 18:03

      C’est effectivement autour de 22-24% de la population active, ce pourcentage étant en stagnation depuis 5 ans. Mais il convient quand même de relativiser ces chiffres : l’éducation et la santé sont des secteurs publics chez nous, ce qui n’est pas le cas de nombreux pays (notamment anglo-saxons.)

      La stagnation de ce chiffre couplée à l’augmentation de la fiscalité notée dans l’article confirme d’ailleurs mon point précédent : les nouvelles taxes servent à payer les intérêts de la dette, pas à embaucher des fonctionnaires.

      Pour information, en 2007 les intérêts de la dette représentent 41 milliards d’euros soit autant que...le déficit du budget de l’Etat ! Hors intérêts de la dette, le budget de l’Etat est donc équilibré. Dit autrement : le budget est en déficit à cause des intérêts de la dette et l’Etat. Dit encore autrement : l’Etat n’a pas la moindre marge de manoeuvre budgétaire uniquement à cause des intérêts de la dette.

      Arrêtons un peu de taper sur les fonctionnaires, ce n’est pas de leur faute si nous sommes dirigés par des incompétents qui ne savent même pas gérer un budget correctement.

      Je précise que je ne suis PAS fonctionnaire mais profession libérale.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2008 19:40

      Pour information la dette en question est justement dû au très grand nombre de fonctionnaires. Il ne s’agit pas, hélas, d’une dette d’investissement, mais bien d’une dette de fonctionnement, c’est bien la le malheur.


    • Fred 13 mars 2008 20:59

      "C’est effectivement autour de 22-24% de la population active, ce pourcentage étant en stagnation depuis 5 ans. Mais il convient quand même de relativiser ces chiffres : l’éducation et la santé sont des secteurs publics chez nous, ce qui n’est pas le cas de nombreux pays (notamment anglo-saxons.)

      La stagnation de ce chiffre couplée à l’augmentation de la fiscalité notée dans l’article confirme d’ailleurs mon point précédent : les nouvelles taxes servent à payer les intérêts de la dette, pas à embaucher des fonctionnaires.

      Pour information, en 2007 les intérêts de la dette représentent 41 milliards d’euros soit autant que...le déficit du budget de l’Etat ! Hors intérêts de la dette, le budget de l’Etat est donc équilibré. Dit autrement : le budget est en déficit à cause des intérêts de la dette et l’Etat. Dit encore autrement : l’Etat n’a pas la moindre marge de manoeuvre budgétaire uniquement à cause des intérêts de la dette.

      Arrêtons un peu de taper sur les fonctionnaires, ce n’est pas de leur faute si nous sommes dirigés par des incompétents qui ne savent même pas gérer un budget correctement.

      Je précise que je ne suis PAS fonctionnaire mais profession libérale."

       

      Vous avez raison ce qui compte c’est la part dans la population active hors d’apres ce site nous sommes passes de 12.5% en 1980 a 26.3% en 2002.

       

      http://www.conscience-politique.org/2005/muratdossierfonctionnaire.htm


  • ASINUS 13 mars 2008 16:47

    YEP RESTE QU UN TRUC M INTERPELLE

     

    tout le monde sait qu il faut moins de voix a un deputé pour etre elu en zone rurale

    la majorité des deputés elus en zone rurale sont de droite=liberaux

    le monde rural est donc sureprésenté a l assemblée

    les liberaux veulent moins de services publics ou plus exactements des services

    publics rentables

    ou ne sont il pas rentable : en zone rurale donc on ferme hopitaux , tribunaux , postes , gares

    ecoles en zone rurale

    donc les ruraux qui elisent des libéraux sont pour qu on leur ferme les services publiques

    ou alors ils pensent que les economies seront faites ailleurs ???

     

     

    tite precision je suis fonctionnaire et rural enfin pour quelques temps encore , pasque l ecole est partie

    les impots sont partis la gare a fermée nous ont fermes l an prochain les 980hs vas leur rester

    quoi a oui" lou cura"


    • Nobody knows me Nobody knows me 13 mars 2008 18:25

      les liberaux veulent moins de services publics ou plus exactements des services publics rentables

      Et ils ont d’ailleurs l’air très stupides, car à la base, un service public n’est pas fait pour être rentable. C’est une partie du concept du libéralisme qui veut ceci, et qui fout en l’air le système créé en concertation par le conseil national de la résistance après la seconde guerre mondiale.

      Pour moins de désinformation, le Monde Diplomatique de Février 2008 contient un article sur la mort de nos services publics, de nos hôpitaux, de notre sécu, etc...

      Sur Là bas si j’y suis, une émission sur la sécu, cet organisme qui nous taxe à mort !!! Ici et ici.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 13 mars 2008 20:01

      Comme toujours Leon fait dans la finesse et la qualité de ses arguments :

      * ils s’attaquent à ce qu’ils vomissent ...

      * la guerre de tous contre tous...

      * la négation de la civilisation...

      Quant aux vrais arguments ???

      (Les libéraux s’attaquent) à la solidarité, l’économie non-marchande, l’intérêt collectif.

      La France est le pays dont les habitant sont les moins généreux de l’OCDE (Nouvel Obs). Sauf si pour vous être généreux ne s’entend qu’avec l’argent des autres !

      l’économie non-marchande : Que dire de plus devant une telle anerie !

      l’intérêt collectif : Je serais content qu’on me site un exemple d’intérêt collectif autre que des infrastructures. Maintenant, si vous parlez des intérets de certains privilégiés imposés et financés par la spoliation des autres ...

      Notre civisilation est née du commerce : Les mathématiques, les sciences, la démocratie ... C’est en privilégiant les échanges à la prédation et le rapport d’individu à individu qu’est née la démocratie. Dès qu’un groupe veut imposer son point de vue, la délocratie s’éloigne.

      Vous pouvez préférer un monde de privilèges, je préfère me référer à celui que nous ont apporté les Lumières :Voltaire, Diderot, Tocqueville, Say, Turgot, Bastiat, Smith et la Constitution de 1789.


    • manusan 14 mars 2008 14:24

      à léon :

      "si vous organisez des aides publiques, vous empêchez les gens d’exercer la charité privée, et vous ne leur permettez donc pas d’être vertueux !"

       

      C’est exactement ça, cette hiver en Chine des centaines de milliers d’automobilistes sont restés bloqués par la neige, certains sont morts de froid car les locaux ne réagissaient pas au problème. Le gouvernement s’occupe de tout, basta.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 14 mars 2008 19:45

      @ Leon,

      Pour une fois que vous argumentez vos critiques, je vais donc vous y encourager en y répondant.

      [...]en d’autres termes si vous organisez des aides publiques, vous empêchez les gens d’exercer la charité privée, et vous ne leur permettez donc pas d’être vertueux ![...]

      C’est exactement ça, et les faits me donne raison. cf l’article du Nouvel Obs repris de statistiques de l’OCDE.

      Vous remplacer des valeurs humaines : la fraternité, la solidarité par des administrations. On pourrait aussi imaginer que l’amour pour vos enfants soit pris en charge par une vaste organisation étatiste. Orwell a déjà décrit cela en s’inspirant des idéologies que vous semblez prôner. Il y a en France un grand repliement sur soi, et une méfiance immense envers les autres. Cela est dû à la multitude de petits privilèges dont chacun bénéficie au détriment des autres, et que chacun défend bec et ongles tout en voulant se libérer des contraintes imposées par les autres.

      Que craignez-vous : qu’il n’y ait plus de pauvres à qui vous puissiez faire l’aumône ?

      Ce que je crains, c’est que nous soyons tous des étrangers les uns pour les autres, laissant à une entité incontrolé et incontrolable, l’Etat, le soin de tout régenter. Sans compter que cet Etat, en grossissant de plus en plus, appauvrit l’ensemble de la communauté.

      Concernant "l’intérêt collectif" vous faite allusion à notre système de santé. Il n’est rien d’autre qu’un système d’assurance (mutualisation des risques). Sa spécificité, c’est d’être monopolistique et étatiste. Avec les avantages (?) et inconvénient d’un tel système. Avantage : Quand tout va bien, ça va bien pour tout le monde. Inconvénient :le contraire justement, plus la lourdeur, le manque de réactivité et de réaction, l’absence d’évaluation, une seule et unique solution pour tout le monde, sans tenir compte des besoins et des spécificités de chacun.

      Vous dites que les USA étudient avec intérêt notre système. Il est déjà fortement étatisé. Vous savez surement que 86 millions d’assurés bénéficient d’un équivalent de notre CMU (Medicare et Medicaid). Le système de santé américain coute encore plus cher que le notre. En revanche, pour les salariés, ils existent un choix de solutions qui peut mieux répondre aux attentes : Les médecins sont soit payé à l’acte (comme en France), soit salariés des assureurs (un peu comme la médecine du travail) soit payé par un forfait annuel par patient (solution que je pense, moi, plus pertinente).

      Enfin au USA la part des cliniques privées n’est que de 11% (beaucoup moins qu’en France), 56% sont des fondations (des organismes sans but lucratif, comme la croix rouge ou MSF par exemple, et donc issues d’une réelle solidarité).

      En résumé, je ne sais pas qui doit inspirer qui en terme de gestion de la santé !

      Enfin vous dîtes, avec raison, qu’aux USA, ce sont les entreprises qui payent les coût de santé de leurs salariés. D’après-vous, en France, qui paye, si ce n’est aussi les entreprises ?


  • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 17:01

    auteur, je trouve votre article arbtraire et peu convaincant. Plus de fonctionnaires dites-vous ? ou ? dans

    l’enseignement ? dans la police ? à l’AP ? Comme dit ronchonnaire vous n’évoquez pas par rapport à la

    population active. Merlin dit que le nombre de fonctionnaires a diminué. Qu’en dites-vous ? Vous avez l’âge

    d’avoir des jeunes enfants, vous êtes donc d’accord pour que des classes ferment ou soient

    surchargées ? Que la cantine soit supprimée ainsi que la garderie par manque de fonctionnaires ?

    que vos grands-parents attendent 5 ou 6 heures aux urgences faute de personnel ? 

    Bon.


    • ben ben 14 mars 2008 09:54

      euh...

      Vous êtes sur d’avoir bien lu l’article ???


    • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 14 mars 2008 13:00

      Fanfan, votre commentaire ne sert pas votre cause. En dehors des banques, qui souhaitent mettre la main sur chaque centime qui transite dans le pays et contestent à l’Etat la gestion des services publics, personne ne conteste l’utilité des fonctionnaires et je suis bien placé pour connaître le problème de manque d’effectifs SUR LE TERRAIN.

      Ce que dénonce l’article, c’est justement la pléthore de personnes payées dans la fonction publique à remplir des paperasses complètement inutiles. Moins il y aura de fonctionnaires à se prendre la tête sur l’interprétation de lois illisibles et contradictoires, plus on pourra rediriger les finances publiques vers leur mission première : le service de la population.

      Si vous voulez plus de personnes dans les crèches, les cantines et dans les classes, le plus efficace est d’exiger le redéploiement des bureaucrates sur le terrain et non la complexification croissante des lois, taxes et réglements qui asphyxient le fonctionnement normal de l’économie.

      Il est tout à fait normal que l’Etat assure ses fonctions régaliennes et tout à fait normal de payer l’impôt, aucun chef d’entreprise ne conteste ce fait.

      Seules les banques le font et vos arguments renforcent les leurs. Elles disent : on ne peut mettre plus de monde sur le terrain parce que l’impôt est trop élevé, donc il faut privatiser. La vraie réponse est : on peut mettre plus de personnes sur le terrain sans augmenter l’impôt, il suffit de ne pas prendre les banques pour des modèles de bonne gestion.

       


    • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 14 mars 2008 13:06

      C’est marrant, vous dites la même chose plus bas :

      Fonctionnaire est un terme générique. Il y a toutes sortes de fonctionnaires :

      ceux qui sont "utiles" : profs, infirmières, gardiens de la paix...

      ceux qui nous sont parfois utiles : employés municipaux,

      ceux que l’on juge inutiles : employés des "commissions" conseils régionaux et autres. On sait pas ce qu’ils font, combien ils sont. C’est la face obscure. Je ne parle même pas des budgets alloués (comme à la culture).

      Pour les 1er, on se dit qu’il n’y en a pas assez et qu’on a pas le service attendu. Pour les 2èmes, pour le peu qu’on les voit, ils n’ont pas l’air débordés, en général on n’attend pas.

      Les 3èmes.... Il faudrait démontrer qu’ils ont une vraie utilité pour les citoyens.


  • L.S.B 13 mars 2008 17:33

    Je ne savais pas que ces taxes servaient toutes à payer les fonctionnaires et que le budget de l’Etat se réduisait au paiement des fonctionnaires !!! Je précise que Sarkosy a fait un trou de 15 milliards dans le budget par des cadeaux fiscaux, c’est certainement de la faute des fonctionnaires ? Les entreprises délocalisent de la faute des fonctionnaires... etc...

    Je propose donc l’euthanasie de tous les foctionnaires, de tous les malades et handicapés puis de tous les retraités. Seuls, auront le droit de vivre les vrais "actifs" style cadre qui sont le coeur de la société idéale... Le meilleur des mondes est à notre porte, ouvrons la...


  • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 17:48

    Au passage je précise que Sarko a augmenté le nombre d’employés à l’Elysée. Bah faut ce qui faut !

     


  • Nobody knows me Nobody knows me 13 mars 2008 18:05

    Je pense que nous avons un problème culturel en France : nous avons une espèce de méfiance vis-à-vis du libéralisme qui empêche de parler librement de beaucoup de problèmes importants de sociétés...manque d’éducation ?

    Alors que le libéralisme a montré tous ses plus beaux atours aux USA et en Amérique latine... Que du bonheur !

    Il y a cette phrase que j’emprunterais à qqn que je n’estime pas du tout : "La France, tu l’aimes (avec ses taxes et ses impôts) ou tu la quittes". On ne vous retient pas, vous et vos capitaux.

    Désolé pour le trollage, je me moinsse.


    • gnarf 13 mars 2008 18:34

      >>Il y a cette phrase que j’emprunterais à qqn que je n’estime pas du tout : "La France, tu l’aimes (avec ses taxes et ses impôts) ou tu la quittes". On ne vous retient pas, vous et vos capitaux.

      Ce qui me fait dire : Que la France coule et emmene tous ses cons avec elle par le fond. Le plus tot sera le mieux.


  • Parpaillot Parpaillot 13 mars 2008 18:22

    @ imarek :

     

    S’agissant de la proportion de fonctionnaires dans la population active, vous écrivez :

    « Leur part dans la population active est de 24% (état, territoriale et hospitalière), un des plus fort taux des pays de l’OCDE (c’est à vérifier). En comparaison en Allemagne c’est 12% !!! »

     

    Le chiffre que vous citez pour la France corrobore mes informations, encore qu’il conviendrait plutôt de parler de personnes actives dans le secteur public, tous n’étant pas fonctionnaires.

    Pour l’Allemagne en revanche, le chiffre que vous avancez (12 %) ne correspond pas à mes informations. En effet, selon un très intéressant article que j’ai lu récemment, traitant du même thème et concernant l’Allemagne, on y apprend qu’une personne sur cinq (20 %) des 38 millions d’actifs de ce pays travaillent dans le secteur public. On y apprend également que les allemands sont insatisfaits de l’efficacité de leurs services publics eu égard à la charge fiscale à laquelle ils sont soumis. Ils ont l’impression « de payer le prix d’un hôtel 5 étoiles, alors qu’ils ne reçoivent que des prestations d’un hôtel 3 étoiles ».

     

    Article publié dans le journal suisse de langue allemande édité à Zurich « Neue Zürcher Zeitung », dans son édition du dimanche 9 mars 2008 « NZZ am Sonntag », article intitulé « Die Steuer-Hölle » (l’enfer fiscal) :

     

    http://www.nzz.ch/nachrichten/medien/die_steuer-hoelle_1.685955.html

    Pour en revenir à l’article dont il est question ici dans AV et après avoir lu certains commentaires, je pense que les contribuables ont le droit de recevoir des prestations correspondant à leurs besoins, aussi bien en termes de qualité que de quantité, étant entendu qu’ils paient lesdites prestations par le biais des différents impôts, taxes et émoluments administratifs divers. Est-ce un crime de lèse-majesté que d’en parler ?

    Cordialement !

     


    • Rosemarie Fanfan1204 13 mars 2008 18:31

      Fonctionnaire est un terme générique. Il y a toutes sortes de fonctionnaires :

      - ceux qui sont "utiles" : profs, infirmières, gardiens de la paix...

      - ceux qui nous sont parfois utiles : employés municipaux,

      - ceux que l’on juge inutiles : employés des "commissions" conseils régionaux et autres. On sait pas ce qu’ils font, combien ils sont. C’est la face obscure. Je ne parle même pas des budgets alloués (comme à la culture).

      Pour les 1er, on se dit qu’il n’y en a pas assez et qu’on a pas le service attendu. Pour les 2èmes, pour le peu qu’on les voit, ils n’ont pas l’air débordés, en général on n’attend pas.

      Les 3èmes.... Il faudrait démontrer qu’ils ont une vraie utilité pour les citoyens.


    • Trashon Trashon 14 mars 2008 10:51

      mais vous avez oublié les pires, ceux que même moi ardent défenseur du service public, fêterais leur disparition avec une caisse de champagne : LES AGENTS DU TRESOR

      Car tout bien réfléchi, leur rémunération est un impôt pour récolter l’impôt


    • Gasty Gasty 14 mars 2008 12:12

      C’est ça OUI... ! Il faut des milices privés pour récolter les impôts par des organismes privés pour gérer nos impôts, c’est une garantie pour le contribuable que son argent sera mieux utilisé et sans corruption.


    • Gasty Gasty 14 mars 2008 12:20

      Il faut aussi une Justice privé.

      Des inspecteur du travail privés ( sur les conditions d’embauche, de sécurité, sur le travail au noir etc)

      Et puis de la repression des fraudes ( notament grande surface, restaurant, etc )

      Ah ! Comme ce serait beau, que des éconnomies en perspective.


    • Gasty Gasty 14 mars 2008 12:25

      C’est surtout ça que les libéraux acharnés veulent mettre en place, une destruction des institutions garantissant la protection de la population par les organismes d’état.


    • Rosemarie Fanfan1204 14 mars 2008 12:31

      Trashon et Gasty, et les CONTRACTUELLES !


    • Gasty Gasty 14 mars 2008 12:41

      Lesquelles ??? celle qui font le trottoir, oui il faut étendre les trottoirs privés et encourager l’initiative artisanale.


    • Trashon Trashon 14 mars 2008 12:54

      Les contractuelles il faut les conserver :

      D’abord parce que je n’ai plus de permi

      Ensuite parce que celle qui passse 2 fois par jour dans ma rue à un effet plus que bénéfique pour ma santé lorsque je lui cour après


    • Gasty Gasty 14 mars 2008 13:28

      - RAPPORT DES COMPTES DE LA SECURITE SOCIALE -

       

      Le trou de la sécu s’élève à ce jour à 11 milliards mais :

       

      La taxe sur le tabac destiné à la sécu, 7.8 milliards, n’est pas reversé dans son intégralité.

      La taxe sur les alcools, 3.5 milliards, n’est pas reversé dans son intégralité.

      Une partie des primes d’assurances, 1.6 milliards, n’est pas reversé.

      Il manque des insdustries polluante 1.2 milliards.

      de la part de la TVA , 2 milliards.

      Des contrats aidés 2.1 milliards.

      Des retard de paiements des entreprises 1.9 milliards.

      Ce qui donne 20.1 milliards.

       

      Mais que va faire " Contribuables associés" ? Va-t-il réclamer la caisse noir du MEDEF. Le remboursement de la dette ou la réduction des dépenses publiques, l’agravation du chomage et de la précarité ou le rétablissement des valeurs républicaines.

       


    • Rosemarie Fanfan1204 14 mars 2008 13:33

      Gasty, trashon, bon gardons les contractuelles à condition qu’elles s’habillent mieux et aident les vieux

      messieurs à traverser au passage protégé. Et qu’elles jettent leur vilain carnet vert

      Supprimons la cour des comptes. Tous les ans ils nous disent qu’il y a de la gabegie mais çà ne change

      rien.

       


    • Gasty Gasty 14 mars 2008 13:48

      C’est un point de vue . Ils sont payés pour faire des comptes et lorsqu’ils présentent les comptes , on leur dit " Vos gueules". 

      La question peut se poser, doit-on les garder.


    • at974 at974 14 mars 2008 14:05

      Et vous avez oublié ceux qui à la tête de pipe coutent le plus chers : Nos chers MILITAIRES, eux, leurs doubles salaires en mission, leurs doubles retraite et leurs très très chers armement.

      Comment les comptez vous ?


  • zenon33 13 mars 2008 18:30

     

    Qu’il est bon de tirer sur les fonctionnaires.

    Mais que deviendraient les médecins, les laboratoires pharmaceutiques, sans la CSG et la CRDS ?

    Et tous les pré-retraités.

    Et les agents de la SNCF dont le déficit a été balayé d’un coup de baguette magique en créant RFF.

    Les personnels de DASSAULT fabriquant les Rafales valant leur poids en or.

    ……..

    Bref, ceux qui constituent la partie cachée de l’iceberg.

    Mais qui ne seraient rien sans des impôts auxquels participent massivement vu leur nombre……les fonctionnaires.

    Le vent de libéralisme soufflant sur la fonction publique a un but.

    Externaliser des tâches réalisées jusqu’alors par des fonctionnaires.

    Qui-est ce qui fait du lobbing dans ce sens ?

    Ceux dont on se plaint tant lorsqu’on reçoit notre facture d’eau.


    • Fred 13 mars 2008 21:19

      Reponse typique, si on veut toucher a un fonctionnaire c’est que l’on veut tous les virer. C’est sur que l’on va aller loin au niveau discussion.


  • Radix Radix 13 mars 2008 19:01

    Bonjour

    Quand on remplace ces "fonctionnaires" par le secteur privé, en embouchant les trompettes de la concurence, on s’aperçoit que les entreprises s’entendent très bien ... pour augmenter les prix !

    Il suffit pour s’en convaincre de comparer le prix de l’eau suivant le distributeur : en régie ou privé.

    Le crétin moyen pense que s-il y a moins de fonctionnaires il paiera moins d’impôts, il s’illusionne, il en paiera autant mais ce qu’il recevait avant gratuitement ou presque sera devenu payant !

    Radix


    • Nobody knows me Nobody knows me 14 mars 2008 11:45

      D’ailleurs, je voudrais rebondir sur l’argument fallacieux des partisans du "tout-privé" qui nous disent "Regardez la privatisation des télécoms, ça a super bien marché !". Je réponds de regarder le scandale et les procès qui suivirent sur les magouilles des opérateurs mobiles qui s’entendaient sur les prix.

      Et aussi sur la farce des prix qui baissent. Quelle drôlerie.


  • ninou ninou 13 mars 2008 19:39

    Amis libéraux...

    Vous paieriez moins de taxes si les profits du capital pouvaient bénéficier aussi à l’état (c’est à dire à tout un chacun...) !


    • Parpaillot Parpaillot 13 mars 2008 21:57

      @ Ninou :

      Vous écrivez :

      "Vous paieriez moins de taxes si les profits du capital pouvaient bénéficier aussi à l’état (c’est à dire à tout un chacun...) ! " 
       

      Mais, les profits du capital sont déjà imposés fiscalement  : impôts sur les dividendes, impôts sur les sociétés, etc. !!!

      Que voulez-vous de plus ? Si vous souhaitez les taxer davantage, ces capitaux générateurs de profits iront se placer ailleurs, en vertu de la libre circulation des capitaux et ce sera en pure perte pour l’état. L’économie n’est pas confinée entre les frontières des états, elle est mondiale qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou pas. Une concurrence économique et fiscale féroce s’exerce entre les états, c’est pourquoi il est important que l’état soit efficient, ceci dans l’intérêt de tous, y compris et surtout des fonctionnaires, pris au sens large du terme ...

      Cordialement !


    • ninou ninou 13 mars 2008 23:14

      Qu’est-ce qu’un Etat efficient ? Là est peut-être la question !!

      Pour moi, c’est un Etat qui permet à chacun de ses citoyens (quels que soient ses revenus) de pouvoir bénéficier de choses, pourtant vitales, mais peut-être anecdotiques aux yeux de libéraux assoiffés de compétitivité et de rendement, tels que ...éducation...santé...protection... Bref : de SERVICES PUBLICS !!!

      Cordialement itou.

      PS : sur les "taxations" du capital, vous êtes peu crédible...


  • Annie 13 mars 2008 20:49

    Les fonctionnaires sont les derniers privilégiés, le dernier bastion à attaquer et à abattre. Allons disons-le carrément : je veux moins de fonctionnaires, moins de pompiers, d’infirmières, d’instituteurs et d’enseignants, moins de gens qui vont calculer mes impôts, vont faire tourner tant que bien que mal l’ANPE ; tout ces gens, foutez-les à la porte ;

    Alors je vous dis que si vous savez ruser, mentir, contourner la bureaucratie (tout cela je l’ai fait aujourd’hui pour que mon fils reçoive les soins que vous trouvez tout naturel en France de recevoir (j’habite l’Angleterre), ou si vous avez la chance de pouvoir payer pour acheter les services du secteur privé, vous recevrez les services auxquels vous avez droit et que vos impôts financent. Le reste, et je ne dis pas cela souvent à propos d’un article, c’est du pipeau.


  • torr-ben 13 mars 2008 21:55

    Sarkozy, soi-disant grand libéral devant l’éternel, fut, il n’y pas si longtemps Président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Ce département, le plus riche de France, draine un effectif pléthorique de fonctionnaires. Si il y avait une vraie réforme à faire, ce serait de supprimer les départements, au moins dans un premier temps, dans la la 1ère couronne parisienne et à Paris, à la fois ville et département. Ceci afin d’être en mesure d’élaborer des vraies politiques d’action sociale et de logement au niveau d’une vaste agglomération comme çà se fait partout.

    Que fait donc le Sarko ? cédant au lobby des élus à vie et cumulards de mandats, il refuse d’emblée cette réforme qui aurait témoigné de sa fameuse rupture avec la France ancienne. Pire, le fiston, encore boutonneux, se voit octroyer le canton de Neuilly-sud. Il n’a jamais travaillé, pas même terminé ses études. Il ne sait rien à rien à part bavasser et hop un mandat de 6 ans. C’eût été à Aubervilliers encore....

    Donc, le fifils va se lever tôt pour se rendre à son bureau, trajet de 10 mn de Neuilly à Nanterre, voiture avec chauffeur. Arrivé au bureau vers 9h ,9h30 comme il ne sait rien faire, on ne pourra donc lui confier aucun dossier. Il pourra surfer sur le web, les doigts de pied en éventail, café à volonté et courbettes des sbires en tant que "fils de". A midi restau, tous frais payés par le contribuable et le soir paré pour la Jet-set et les nuits blanches. De temps en temps, il pourra aller inaugurer les chrysanthèmes ou embrasser des petites vieilles en extase dans les maisons de retraite.

    Pas belle la vie ? La rupture, c’est pour qui ? pour la gueusaille , allez hop au boulot tas de feignasses et autres salauds de pauvres !

    Faut être demeuré pour croire en tous ces pipoliticards ! et çà ne choque visiblement pas grand monde ? C’est vrai que ce ne sont plus des couleuvres qu’il faut avaler mais des boas ...


  • wizi 13 mars 2008 21:58

    Vous finissez votre article par toutes les dernières taxes nouvellement inventées avec des noms "sympathiques" pour les faire accepter plus facilement (ce qui est vrai, on se rapproche de la novlangue de Georges Orwell...)

    Cependant, vous insinuez subjectivement que toutes ces nouvelles taxes ne servent qu’a payer des agents de l’état, ce qui est en grande partie faux.

    De plus, vous donnez le chiffre de 2300 fonctionnaires en moins, alors que c’est 23000 !!! Simple erreur, ou une façon de minimiser ce fait ?

    Tout les agents de l’état ne sont pas des féniants inutiles (c’est vrai qu’il y a environ 5-10%), personnellement, j’assure des prestations d’audits/consulting dans des entreprises privées (la moitié à l’etranger, et sur un marché ouvert à la concurrence) et je rapporte 3 fois mon salaire brut par mois...

    Par ailleurs, pour certains domaines qui sont donner au privé, c’est finalement le consommateur qui payent plus cher (distribution de l’eau, chemin de fer en angleterre...Pour nourrir des actionnaires)

    donc diminuer progressivement le nombre de fonctionnaires, c’est normal (gains de productivité par l’informatique, élévation du niveau d’étude...), faire une réorganisation fonctionnelle et efficace, oui (mais pas n’importe comment, sans reflexion et tout azimut comme essaye de faire le gouvernement actuel)

    Quitte a faire des économies, il faudrait aussi lorgner du côté de nos députés, ministres, qui ont des statuts ultra-privilègiés

    La France a les services d’état parmi ceux qui présentent la plus haute qualité dans le monde (j’ai jamais trop vu plus efficace ailleurs...), ça coûte assez cher, oui, mais arrêter de faire croire que les fonctionnaires sont résponsables de tous les maux de la terre


    • Parpaillot Parpaillot 13 mars 2008 22:35

      @ WIZI :

      " Vous écrivez :La France a les services d’état parmi ceux qui présentent la plus haute qualité dans le monde (j’ai jamais trop vu plus efficace ailleurs...), "

      Pouvez-nous nous citer vos sources ? Merci !

      Cordialement

       


    • ASINUS 14 mars 2008 07:20

      des sources pff

       

      est ce que le faits que les winners qui partent faire carriere dans les pays anglo saxons

      apres avoir eté formés au frais de la collectivité" si on compare a niveau egal le cout des

      etudes en france et dans ces pays" je disais donc est ce que le fait que ces liberaux winners

      reviennent en France ce faire soigner par cette saloperie de securité sociale française

      vous semble un exemple probant ?

      il me revient en memoire le discours d expats en afrique au tchad ou liban "la france nous étouffe la france

      avec ces fonctionnaire et ces impots" restes qu ils brandissaient leurs passeports moi chef moi !

      quand il s agissait de les extraires ils etaient bien contents d en voir des fonctionnaires !

      1 /a mes yeux il est legitime de ce poser la question du cout et du service

       et de se poser la question de son champs d activitées

      2/ reste que bizarement l antienne du cout est regulierement tenue par ceux qui peuvent

      se passer du service public.

      3/ j avais lu une etude sur rue 89 qui expliquait qu apres des suppression drastique dans la

       fonction publique au Canada dans les années 80/90 le meme niveau d effectifs etait desormais

      revenu ?


  • Flo 13 mars 2008 23:02

    "Vous pouvez préférer un monde de privilèges, je préfère me référer à celui que nous ont apporté les Lumières:Voltaire, Diderot, Tocqueville, Say, Turgot, Bastiat, Smith et la Constitution de 1789."

    Mélanger les premiers économistes avec les Lumières, c’est un peu limite...

    Se réclamer d’un libéralisme qui date de deux siècles, c’est un peu ridicule...

    Le problème des libéraux c’est que le vernis social qu’ils se payent, c’est avec des gens morts il y a 200 ans (et plus). A lire la Richesse des nations, on s’aperçoit qu’il est risible d’y projeter la situation économique actuelle : "oui, vous comprenez, la main invisible, tout ça...". Si les premiers libéraux cherchaient effectivement à s’affranchir de la tutelle d’un Etat trop contraignant (montée de la bourgeoisie, de la société marchande...), les suivants se sont largement appuyés sur l’Etat (quel naïf pourrait croire que le libéralisme pourrait s’affranchir d’un Etat fort hein ? On est toujours prêt à laisser aux lois du marché le champ du voisin, mais pas le sien, on peut prendre par exemple les recherches pharmaceutiques, publiques, récupérées par de gentils industriels mondialisés, privés ; ou l’agriculture ; ou les NTIC). D’ailleurs on le voit bien, un Etat fort peut être compatible avec une économie capitaliste flamboyante, merci la Chine.

    Maintenant les entreprises mondialisées, ce sont elles qui forment une puissance qui dépasse largement les états, et il y a fort à parier que Voltaire, Diderot ou Smith se dresseraient contre cet état des choses, eux qui, chacun à leur manière, militait pour une plus grande liberté des hommes ne pourraient que constater que la liberté est l’apanage de quelques uns, les autres étant aussi contraints qu’avant. La différence, on a changé de domaine, du politique on est passé à l’économique.

    Ah pour les fonctionnaires... A croire que c’est l’unique charge de l’Etat.. Je me suis toujours demandé, à entendre des MEDEFiens, pourquoi, si la France est un pays si horriblement couteux pour les entrepreneurs, ces derniers persistent à y rester alors qu’ils vivent dans une économie mondialisée ? Par amour de la patrie ? J’en doute, à croire qu’ils en retirent quelques bénéfices...


  • rackamlerouge 14 mars 2008 00:14

    « Il y a trop de fonctionnaires , il est évident qu’il ya trop de fonctionnaires, on désigne des mauvais citoyens. » Une fois de plus le benêt libéral suit son pasteur et chante en choeur ce qu’on lui dit de chanter ; mais de réflexion, jamais au grand jamais. Les impôts sont nécessaires, et s’il n’allaient pas tout directement dans les poches des patrons corrupteurs des grandes entreprises qui n’en ont pas , je crois, besoin, vous devriez être heureux et fiers de les payer.

    Ils permettent à la France d’avoir le meilleur systeme de santé au monde, un des meilleurs systèmes éducatifs au monde, une police qui fait son travail, une justice indépendante.

    Seuls quelques libéraillons sans idées, obsédés par le profit et l’idée qu’ils méritent mieux et plus que les autres s’aveuglent sur ces faits et prétendent imposer le modèle américain (sans vraiment le connaître) pensant sûrement y gagner au passage. L’inégalité comme idéal !!!!

    Vous êtes la honte de ce pays et des valeurs pour lesquelles des gens estimables,eux, se sont battus et parfois sont morts.

    Vous voulez que cesse la « chasse aux patrons et aux grosses voitures » ? Cessez la chasse aux fonctionnaires. Alors peut-être le dialogue sera possible. En attendant puissiez-vous payer beaucoup d’impôts.


  • voilamamie 14 mars 2008 00:38

    A 50 ans, en contrat CAV (de droit privé) pour l’Education Nationale, je m’occupe d’enfants handicapés et suis rémunérée 784 euros par mois (SMIC horaire en fonction des heures effectuées ,et à l’école pas de 35 heures, heures sup impossibles)

    Mon contrat se termine au 30 juin et retour à la case chômage.

    Je viens de participer hier et aujourd’hui à un "stage précarité" organisé par un syndicat que je ne nommerai pas (mais vous êtes informés).

    Les contrats précaires dans la fonction publique : pas assez de place ici pour en faire la liste, pas assez de temps pour en détailler les "subtilités sarkoziennes" ou "chiraquiennes" (bref , loi Borloo 2005, maintes fois remaniée par décrets). Je reprendrai mes notes et tenterai de faire un truc qui tienne la route tant la "toile d’araignée est énorme".

    Donc, la politique est : DE MOINS EN MOINS DE FONCTIONNAIRES (départs en retraite non remplacés, IUFM : préparation de "masters" de droit privé, quelques concours mais pas de postes, le CDI imposé par l’Union Européenne, etc)

    En rentrant fatiguée de ce stage, je regarde ce site et suis interpelée par le Meilleur des Mondes d’Huxley.

    Corvéables à merci et contents de mourir de faim ! Nous y sommes !

    Autre ouvrage de science fiction (qui faisait mon régal à 16 ans) : 1989 (Big Brother is watching you).

    Je suis usée, fatiguée de la désinformation, et exaspérée d’entendre des jeunes qui ont l’âge de ma fille prendre les vieux pour des cons alors que nous militons dans la rue, pour leur avenir pendant qu’ils bavent devant la "star ac"


    • voilamamie 14 mars 2008 01:07

      P.S.

      Bien que fatiguée, mais insomniaque les points principaux :

      Les contrats aidés (loi Borloo), notamment les CAV (contrats d’avenir ! c’est le terme) étaient destinés au personnes titulaires du RMI, de l’ASS, de l’API ou de l’allocation adulte handicapés : donc des précaires !

      En ce qui me concerne, les 440 euros que je percevait des assedic en ASS, sont reversés à l’éducation nationale, qui, finalement ne paie que la différence !

      L’UNEDIC verse donc des fonds à l’Ed. Nat. !

      Nous sommes payés par des collèges ! Les fonds sont versés via le CNASEA (qui est également l’organisme collecteur de fonds pour différentes formations !)

      Nous devions, dans le cadre de nos contrats avoir accès à des formations : Rien à ce jour.

      Les GRETA (organismes de formation) fonctionnent également avec des CAE et des CAV !

      Vu le nombre d’intervenants, nous sommes dans la "toile d’araignée" du système : En pratique, quel tribunal saisir ? Conseil de Prud’hommes (contrat de droit privé) ou tribunal administratif (puisque certains problèmes relèvent de l’éducation nationale) ?

      Et avec Rachida qui supprime des tribunaux  : Plus aucun recours ne sera possible ou cela prendra des années !

      Plus de justice, plus de droit d’expression de la part des médias : reste la rue !

      Bon, maintenant je vais me coucher, consciente d’avoir accompli mon devoir de citoyenne, mais je ne suis pas certaine de bien dormir cette nuit.


  • mariner valley mariner valley 14 mars 2008 07:52

    A la grande question des fonctionnaires en France.

    Sont-ils trop nombreux ??? Pas sur

    Sont-ils mal repartis ??? Surement. C’est d’ailleurs la le gros du probleme.

    Devrait-il etre rentable ??? OUI quand meme un minimum (n’en deplaise a ce qui pensent le contraire) Il doivent etre rentable pour la societe puisque c’est leur fonction premiere. Le sont-ils vraiment ??? Pas tous. (C’est une opinion personnelle pas une generalite)

    Les glandeurs du secteur public devraient-ils etre sanctionnes ??? OUI et meme renvoyer pour faute professionnelle

    Existe t-il des loies qui permettent de le faire ???? OUI

    Sont-elles appliquees ??? NON jamais

    Pourquoi ??? Ca va creer un conflit social et des greves

    Les fonctionnaires sont-ils privilegies ???? OUI quand meme un peu ils ont la securite de l’emploi et ne peuvent etre que tres rarement renvoyes quand il y a des fautes graves.

    Que faire pour reduire la dette montrueuse de la France ??? Prelevement automatique de 0.5% -1% des sur les mouvements de fonds. Prelevement des impots a la source.


  • yrduab 14 mars 2008 09:56

    Un point pour participer au débat.

    Le fond de la question n’est pas le nombre de fonctionnaires ou leur coût pour les finances des collectivités.

    Le fond de la question est : des fonctionnaires pour quoi faire et dans quelles conditions ?

    En France, la fonction publique d’Etat gère : les finances, la défense, l’éducation, la santé, la justice (au sens large : police, prisons, magistrats...), etc.

    La fonction publique territoriale a de nombreuses compétences, parfois redondantes avec celles de l’Etat.

    Le nombre de niveaux de décision est ahurissant en FRance : commune, intercommunalité, département, pays, région, état, europe. Sans compter les organismes "transversaux".

    Si l’objectif est de réduire purement et simplement le nombre de fonctionnaires, cela signifie de choisir quelles compétences doivent passer au privé, car il faudra bien continuer à offrir ces services. Cela veut donc dire moins d’Etat ou moins de service public. C’est une possibilité.

    L’autre possibilité est de réorganiser les différents niveaux de collectivités territoriales pour clarifier les compétences et donc les besoins en personnel et en budget de chacun.

    Travail de longue haleine, qui remet en cause les baronnies des cumulards, et absolument pas visible ni payant politiquement.

    Quelle voie est choisie par le gouvernement actuel ? CQFD.


  • chmoll chmoll 14 mars 2008 11:48

    vot pays c’est un grenier à fonctionnaires,kess qu’ont met dans un grenier ?ben des bidules qui servent à rien (la plupart)

    pour les autres ,faut bien meubler les bureaux quand mème !!


  • foufouille foufouille 14 mars 2008 12:04

    les taxes c’est sur ca augmente. sauf l’impot de bourse supprime

    sauf pour les riches liberaux qui couineront toujours tant qu’il n’auront pas le statut de roi avec bcp des serfs

    les fonctionnaires ne doivent pas etre rentable mais rendre un service efficace

    c’est pas le cas chez les buraucrates. QI de 90, formation 0, refus de lire leur dossier, lettres types, information au compte gouttes et "tete du client" obligatoire

    chez les medecincs. infirmieres sous payees ou en surnombre. RDZ nombreux pour rien, le patient ne sait rien car le medecin sait tout sans chercher

    les flics. souvent raciste. petit cerveaux, gros bras. ignare. se deplacent uniquement si on paye l’IR ou s’il vous aiment bien. c’est ceux qui s’ameliorent le plus

    si toute cette merde etait privatises rien ne changerait sans controle et la secu bouyghe reserve a bouyghe non merci

    le pouvoir se fout du liberalisme. il veut juste le pouvoir et l’argent

    ceux qui couine (riche) ont qu’a creer leur partis

    pour les autres pays. y a t’il des gens pauvres vivant a l’etranger ?

     


  • Gilles Gilles 14 mars 2008 12:22

    Il y a quand même de bonnes taxes dans votre liste

    • TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) sur les imprimés non sollicités.

     

    • Taxe sur les déchets réceptionnés dans un incinérateur de déchets ménagers ;
    • Taxe sur le charbon, les houilles et les lignites.

     

    • Contribution sociale sur les stock-options ;
    • TGAP sur les huiles et lubrifiants à usage perdu.

    Ces taxes on entre autre comme but d’orienter les politiques à l’encontre de la polution et de la destrustion de l’environnement afin de développer des alternatives (du moins en théorie....). C’est le bon coté de l’impôts que les libéraux économique occultent toujours

    Les taxes sur les billets d’avion, sur les profits record des pétroliers sont aussi défendables si elles restent exceptionelles (Total paient déjà trés peu d’impot/ses profits..et se sucre particulièrement sur l’augmentation du prix du pétrole...alors)

    Ensuite, pester contre le nombre de fonctionnaire est absurde si on ne prend pas en compte leur mission. Lesquelles, quelle utilité pour le citoyen, combien ça lui couterait si ce même service dépendait du privé.....

    Après ça on peut réfléchir à mieux organiser la fonction publique. mais encore faut-il avoir l’honnéteté intelelctuelle de s’ateler à la tâche en balançant ses oeuillères aux orties


    • cflorian 14 mars 2008 12:31

      il est vrai que certaines taxes permettent d’orienter les entreprises, ce qui peut également être fait par l’intermédiaire d’aides. mais plutôt que créer une nouvelle taxe à chaque nouvelle orientation politique, peut être serait-il plus utile de fixer un taux d’imposition différent selon les secteurs. par exemple l’écotaxe sur les voitures, on pourrait mettre un taux de tva variable selon les rejets émis.


  • cflorian 14 mars 2008 12:24

    il est vrai que le nombre de fonctionnaires ne diminue pas, quand l’état se met au régime, c’est pour mieux engraisser les collectivités territoriales. c’est la tactique de la décentralisation, on distribue les compétences et on diminue les moyens qui vont avec. les régions et les départements qui sont heureux d’augmenter leurs pouvoirs ne se gènent pas pour élever dans le même temps les taxes. pendant ce temps là l’état est censé réduire ses dépenses, et donc sa dette ou/et ses impôts. malheureusement les dépenses de l’état continuent à augmenter ! les contribuables sont les dindons de la farce ! pourtant un budget équilibré devrait être la base pour tout gouvernement.

    la première chose à faire pour réduire les dépenses est d’établir les missions de l’état, de définir son organisation et de partager les rôles entres les différentes collectivités. la réforme de l’état est primordiale, mais c’est un travail difficile, long et impopulaire : elle n’a donc aucune chance ! il suffit de voir comment la suppression des départements a été zappé sans être seulement discutée. pour rationnaliser le fonctionnement des services publics, il faut réduire les strates, réduire le nombre de fonctionnaires, changer les habitudes des usagers, et couper des têtes. or diminuer le nombre d’élus ou de haut fonctionnaires n’est pas la chose la plus facile pour un ministre !

    diminuer le nombre de fonctionnaires n’a aucun sens si il n’est pas étudié. l’exemple le plus frappant est l’éducation nationale. nous avons un des rapports profs/élèves les plus élevés dans le monde, pourtant nous sommes moyens dans nos résultats et réussissons à avoir de nombreuses classes surchargées ! on supprime donc des postes en réduisant le nombre d’heures de cours et en allongeant les programmes ! par contre on ne touche pas au fonctionnement du ministère ! le ministre ne veut surtout pas se mettre un important syndicat de l’éducation à dos.

    un raisonnement global stratégique est utile pour résoudre certains problèmes. pourtant on se contente souvent de mesures populaires à court terme avec une augmentation des coûts pour peu de résultats. la montée de l’insécurité entraine ainsi une réponse compréhensible pour tout le monde : l’augmentation du budget de l’intérieur. on a donc beaucoup de policiers trés présents sur le terrain mais peu formés avec une justice qui ne peut suivre et des lois inadaptées.

    le nombre de fonctionnaires dépend des missions que l’état leur confie et de l’organisation qu’il met en place. nous payons trop d’impôts pour le travail effectué par l’état mais nous demandons surement aussi beaucoup trop à l’état qui devrait se concentrer sur ses missions régaliennes. chaque citoyen est responsable de l’endettement de l’état et du manque de maitrise du budget.


  • Jacques 14 mars 2008 12:24
    S’en prendre aux fonctionnaires (enfin à leurs effectifs), c’est un véritable blasphème en France ou ils passent pour des martyrs. Curieux pays ou les contribuables (du moins ceux qui ne sont pas fonctionnaires) aiment bien se faire entuber !
    Existe-t-il des associations qui militent pour la suppression de leur statut (garantie de l’emploi, retraite avantageuse) ?

     


    • Gilles Gilles 14 mars 2008 13:37

      Jacques, une collectivité ne se gère pas comme une entreprise. Vous ne pouvez y appliquer les mêmes méthodes

      Par exemple avoir des fonctionnaires précaires, recrutés en CDD ou par l’intérim ou en CDI sous payés virables ne réussirait qu’à désorganiser la fonction, augmenter la corruption, le clientélisme et détruire l’esprit de service publique. Ce qui d’ailleurs commence à arriver du fait des statuts de contractuels maintenant majoritaires ou presque dans certaines entreprises étatiques (LaPoste, SNCF...) ou le service se dégrade quelque peu, ne trouvez-vous pas ?

      C’est en grande partie pour ça d’ailleurs que les fonctionnaires jouissent d’un statut de sécurité de l’emploi, de grilles et d’avancement à l’ancienneté ;.. ;compensés tout de même par des salaires pas Byzances. Et pas qu’en France ; partout ou presque dans le monde.

      Quant à ses soit disant avantages...ma foi il faudrait bien faire la part des choses ; ceratins sont peut être dépassés et injustes mais beaucoup de ce que je vois ne rapportent quedalle aux foncs (ex : ma copine bac+10 engagée à 1600€/mois a eu droit à un super avantage...une prime sur salaire pour avoir eu un enfant...prime de 2€/mois à vie) ;Quant aux retraites des foncs, en moyenne elles sont plutot basses...pile dans la moyenne


    • Dewey 15 mars 2008 00:29

      Des martyrs, vraiment ? Je n’ai pourtant pas souvenir d’avoir lu beaucoup d’articles prenant leur défense dans la presse nationale ou régionale...


  • foufouille foufouille 14 mars 2008 14:38

    ce qui coute cher, c’est surtout les haut fonctionnaires

    les bureaux refait a neuf tout les ans. les nouvelles ANPE car la vieille n’est plus assez belle.

    pour le salaire et la retraite ceux qui parle a la tele ne sont pas a plaindre. 1300€ de retraite c’est bien. combien ont les smicards ?

    bac+10 et debuter a 1600€ : personne n’oblige a faire des etudes, mais c’est sur le manuel doit etre inferieur pour touche moins


    • foufouille foufouille 16 mars 2008 16:01

      le fonctionment du public est souvent mauvais. mais dans un monde prive, il faut songer aux couts des actionnaires, des parachutes dores, du salaire du gros PDG, des ententes commerciale, des pots de vins plus nombreux

      et surtout du fait que les multi nationales ecraseraient tous les petits

      d’autre part si un smicard de 40 ans a un accident qui couerait 100 000€, il ne serait pas rentable du tout

      un chirurgien publique se plaignait qu’avec 6600€/m les jeunes preferait le publique a 15000€

      et si le fonds de pension magouille et se tire avec la caisse au revoir la retraite


    • foufouille foufouille 16 mars 2008 19:15

      pardon

      le prive a 15000€


  • herope kayen 17 mars 2008 01:14

    L’article de ce monsieur me laisse perplexe. Tout d’abord, par ses références à M. Marseille lui-même fonctionnaire et qui plus est, à la retraite maintenant qui s’est cru permis d’écrire nombres de livres et d’articles jetant l’anathème sur les fonctionnaires.

    Interrogation : pourquoi n’est-il pas parti travailler complètement dans le privé soi-disant si merveilleux

    Quant à l’auteur, plutôt que d’aligner les statistiques, rapports et autres, ne pourrait-il pas raisonner en tant que service à la personne mais il est certain que son niveau professionel l’oblitère des services de l’état ayant certainement du personnel pour le faire. A toujours vouloir désigner des tête de turc, on oublie l’essentiel que l’économie du pays est en panne face à la rapacité du grand capital. Donc choississez les vrais problèmes ainsi votre acrimonie pourrat être constructive


Réagir