lundi 19 novembre 2007 - par Hermes

Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?

Fin septembre un commissaire européen posa la question : "Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?" et une réponse en diverses langues fut donnée (la version française). De plus suite à cela beaucoup de réponses d’internautes européens dans diverses langues furent données ; ce qui est rare actuellement au niveau de la capacité européenne à appliquer la possibilité de s’exprimer dans sa propre langue, donc un grand coup de chapeau à ce commissaire :

Dans les réponses d’internautes il semble que le sujet tourne principalement sur : quels systèmes ou moyens choisir pour que les Européens puissent se comprendre et apprécier la culture des pays voisins ?

Les réponses possibles étaient soit anglais en priorité, soit le multilinguisme (sous différentes formes) possibles, soit le trilinguisme, soit l’esperanto associé au multilinguisme.

Pour voir ce qui sera totalement utopique ou réalisable à un moment. Nous devons définir les limites de ce que peut faire l’homme au niveau de l’apprentissage des langues. Pour cela je vais prendre appui du texte de Claude Piron : L’Européen trilingue : un espoir réaliste ? (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/europeentrilingue.htm )

Analysons déjà ce qui est le plus difficile à mettre en place : le multilinguisme

Quel type de multilinguisme ? Quel nombre de langues ? Quel niveau de langue ?

Le niveau de langue : selon Claude Hagege "Pour moi, connaître parfaitement une langue, c’est être capable de saisir des jeux de mots débités sur un ton très rapide par des usagers natifs, et la parler sans être identifié comme un étranger" et il conclut en disant : "Le nombre de vrais bilingues (...) est plutôt réduit." (réf. : "Une langue disparaît tous les quinze jours", L’Express). Que cela veut-il dire ? Que pour le commun des mortels, pouvoir maîtriser une autre langue que la sienne comme un natif est quelque chose de rare et posséder d’autres langues par la suite, encore plus rare (mais pas impossible).

Donc il s’avère que le multilinguisme de très haut niveau est impossible au niveau européen.

On peut baisser le niveau de maîtrise de langue car tout le monde ou presque n’a pas besoin d’une maîtrise parfaite d’une langue. Que cela donne-t-il ? Forcément un pourcentage plus important. Une étude récente d’Hanovre a donné que les personnes parlant bien à très bien une langue étrangère chez environ 3 700 étudiants était de 5 %, une étude précédente indiquait au sortir du bac que le niveau était de 6 % (réf. : Udo Van de Sandt, « Access : an Exclusive Study of Lintas Worldwide » (Rapport d’enquête sur la connaissance de l’anglais), Initiative (Lintas Worldwide Media News Bulletin), Londres : Lintas Worldwide, 1989, janvier, pp. 1-2), il s’avère donc que même une langue étrangère maîtrisée correctement ne puisse pas être aussi facile que cela. L’exemple du TOEIC (réf. : http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=13508 ) montre qu’en moyenne que le niveau de maîtrise de l’anglais dans divers pays est plutôt moyen, basique.

La guerre des langues en Belgique (divers articles de Marianne) et en Suisse (oui elle existe, mais on n’en entend pas beaucoup parler) fait que malgré des pays prônant le multilinguisme dans leur territoire, il se trouve que leurs habitants aient besoin quand même d’un compatriote de même langue dans les administrations, les hôpitaux, en bref dans la vie courante car leur maîtrise des langues est insuffisante. Alors comment faire dans une Europe contenant plus de 20 langues alors que dans des pays bilingues ou trilingues, on n’y arrive même pas.

Donc on peut dire que le multilinguisme quelle que soit sa forme (langues de travail, par groupes de langues, trilinguisme, etc.) n’est pas possible pour obtenir une population capable de se sentir à l’aise chez soi et en confiance partout en Europe au niveau du langage et de la qualité de s’exprimer et de comprendre.

Donc il ne reste qu’une possibilité, la langue unique, donc un bilinguisme dévolue à une langue seconde uniquement. Deux cas possibles ? Utiliser une langue soit nationale soit anationale de l’union européenne.

Dans le cas d’une langue nationale unique, il existe un dilemme important par rapport à certains principes de l’union européenne comme "l’unité dans la diversité", ainsi dans les textes fondateurs, si l’on privilégie une langue par rapport aux autres il s’avère qu’au final, une inégalité se forme entre les pays et donc des peuples européens.

Les natifs de la langue unique n’ont pas besoin d’apprendre d’autres langues et donc peuvent étudier plus que les autres d’autres matières. Qui plus est, il s’avère en pratique que cette langue unique absorbe beaucoup de temps et d’énergie dans la capacité de travail à l’intérieur des autres langues. Je m’explique il s’avère que dans les pays nordiques prônant le tout anglais, que ce dernier appauvrisse le vocabulaire technique nécessaire pour travailler uniquement dans la langue maternelle (le suédois par exemple), ou dans le cas de travail tout à l’anglais il s’est avère que chez l’entreprise Renault (réf. : sauvons la langue francaise de Claude Hagege) cela ralentissait la capacité d’analyse des chefs d’entreprises dans les situations où l’anglais n’était pas nécessaire. Bon, on pourrait effacer le principe "d’unité dans la diversité" pour un mal on pourrait obtenir un bien plus grand, mais alors quelle langue choisir ?

Actuellement il s’agit de l’anglais est-ce un bon choix, je vous laisse lire le texte de Claude Piron (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/orban.htm )

5. On trompe le monde en dissimulant qu’à bien des égards la phonétique de l’anglais en fait une langue à part, qui la rend plus difficile à prononcer que la plupart des autres pour la majorité de la population. On évite de dire que le grand nombre de sons vocaliques de l’anglais (24) et la présence de sons comme le /th/ sont une source constante de malentendus, ou de ridicule (entendre et reproduire la différence entre fourteen, fourty, thirteen, thirty, ou entre soaks, socks, sucks, sacks, sex, six, seeks, etc. est hors de portée de la plupart des non-anglophones).

6. On trompe le monde en évitant de souligner que la maîtrise du vocabulaire anglais exige le double d’effort de celui d’une autre langue. Dans pratiquement toutes les langues il y a un rapport de forme, qui facilite la mémoire, entre notions connexes : on dérive lunaire de lune, dentiste de dent, désarmement d’arme. En anglais il faut chaque fois apprendre deux mots différents : moon/lunar, tooth/dentist, weapon/disarmament. Et on ne maîtrise pas l’anglais si on ne connaît pas des milliers de doublets du style buy/purchase, read/peruse, freedom/liberty, threat/menace, etc. La plupart des langues fonctionnent très bien sans un tel encombrement du lexique.

7. On fait croire que l’anglais est une langue aussi précise que la plupart des autres. Tromperie. L’anglais est nettement plus imprécis, faute de repères grammaticaux, et parce que les champs sémantiques sont souvent trop vastes. Quelques exemples :

a) Develop an industry peut signifier aussi bien "créer une industrie" que "développer une industrie déjà existante".
b) Bush warned against attacking Iran peut signifier "Bush a conseillé de ne pas attaquer l’Iran" ou "Bush (est) mis en garde (par quelqu’un d’autre) contre l’idée d’attaquer l’Iran".
c) Une interprète de ma connaissance a commencé par rendre Iraqis today have no power par "les Irakiens n’ont pas de pouvoir" alors que quelques minutes plus tard la suite du discours a montré qu’il aurait fallu traduire par "Il n’y a pas de courant électrique en Irak aujourd’hui".
d) English teacher peut se dire aussi bien d’un professeur anglais qui enseigne les mathématiques que d’un professeur hongrois qui enseigne l’anglais.

Je pourrais multiplier les exemples, mais ces quatre suffiront sans doute. J’ai travaillé dans pas mal de langues, mais je n’en connais aucune qui soit aussi ambiguë. C’est très regrettable pour les textes juridiques et scientifiques.

Donc au final il s’avère que l’anglais est l’une des pires candidates ; l’italien, l’espagnol semblent bien meilleurs car bien plus réguliers.

Ou alors une langue anationale ? : trois choix le latin ou grec ancien, une langue en dehors de l’Europe ou l’esperanto.

- Le latin ou grec ancien, c’est un choix possible, mais il faudrait refaire une mise à jour complète du logiciel et cela prend du temps, c’est le cas par exemple de l’hébreux moderne pour Israël.

- Une langue en dehors de l’union, laquelle choisir ?, il faudrait des lustres pour être d’accord, par exemple certaines ex-colonies africaines qui choisissent l’anglais ou le français comme langue pont.

- La troisième, l’esperanto, c’est la meilleure solution et applicable rapidement (pas de grande mise à jour), principe d’être anationale et n’ayant pas les inconvénients de la langue nationale unique (pas de pays privilégié et la plus facile des langues à apprendre parmi les langues européennes).

Parlons un peu de cette solution, il y a eu de nombreux articles dessus dans Agoravox et il est facile de se documenter dessus, sur le web. Donc nous ne ferons qu’un petit récapitulatif.

Elle s’apprend rapidement 10 à 20 fois plus vite qu’une langue nationale européenne, un mois d’apprentissage correspond en moyenne à un an d’apprentissage d’une langue nationale, elle n’a pas d’exception à la règle, un son égale une lettre, plus de 50 % du vocabulaire est commun aux langues européennes, elle s’adapte rapidement à l’introduction de nouveaux termes et concepts au niveau vocabulaire, elle est propédeutique et donc permet l’accélération de l’apprentissage des autres idiomes (donc pas d’augmentation budgétaire et de temps d’apprentissage lors d’association à une autre langue).

De plus du fait de son apprentissage court, il est possible de lui faire succéder l’apprentissage d’autres langues rapidement, donc on se retrouve avec un bilinguisme opérationnel associé à un plurilinguisme de culture.

Plus haut il a été dit que seulement 5 % de bilingues étaient de bon niveau, on pourrait se poser la question au sujet de l’esperanto, l’esperanto permettrait d’augmenter largement ce pourcentage de bilingues. Pourquoi et comment ?

En pratique, il s’avère que pour 1 500 heures d’apprentissage d’une langue, on baragouine, au bout de 10 000 heures on devient presque comme un natif. Pour l’esperanto, ayant besoin de 10 à 20 fois moins de temps (plus on progresse en esperanto et plus l’apprentissage est exponentiel), pour baragouiner il suffit de 150 heures à 200 heures et de 500 heures à 1 000 heures pour être aussi souple que dans le langage maternel. Pourquoi un tel écart de temps entre les 500 et 1 000 heures ? Cela est dû au fait que plus on est proche des langues latines et plus facilement l’apprentissage du vocabulaire est rapide, contrairement aux langues asiatiques ou le vocabulaire européen est inconnu.

On peut aussi se dire que c’est un système (langue pont d’origine semi-artificielle) qui ne fonctionne pas, mais il existe des exemples de langues anationales comme l’indonésien et le swahili qui permettent à des peuples de langues différente de communiquer entre eux tout en gardant la langue maternelle. Ou encore d’une autre manière le chinois écrit moderne qui sert de langue écrite pont entre les provinces chinoises ayant un oral bien différents les unes des autres.

Donc par cette petite analyse succincte, on peut ce rendre compte que l’utopie n’est pas celle que l’on croit, l’esperanto semble utopique alors que c’est justement le multilinguisme ou de l’anglais comme langue actuelle de langue unique au niveau de la communication européenne, qui justement est utopique. De plus l’indonésien montre en pratique justement, que le système de langue pont peut fonctionner, donc qu’en pratique que l’esperanto pourrait renverser la barrière des langues au niveau européen.



438 réactions


  • Hermes esperantulo 26 novembre 2007 20:42

    un lien qui vous rapellera quelque chose

    http://base.d-p-h.info/es/fiches/premierdph/fiche-premierdph-1207.html

    un peu d’humour l’anglais moderne c’est pas l’esperanto moderne,c’est plutot le volapuk moderne, tout le monde en parle mais personne sait le parlé


    • seespan 26 novembre 2007 21:12

      @ esperantulo

      Ben il y a les anglais et les americains, mais c’est vrais que voir un non natif qui maitrise la langue et tres rare. Perso en thailand j’ai jamais rencontré de thai qui le parlait correctement, meme un qui faisait c’’est etude en australie. Ensuite asp est classique il te dit qu’il le parle que c’est facil mais j’ai de fort doute a ce sujet. Plus une personne te dit que l’anglais est la langue internationnale moins elle le parle.


    • Hermes esperantulo 26 novembre 2007 21:53

      ho tu sais j’ai voyagé dans le monde en dehors des sentiers battus pour l’anglais et en europe même il en existe tous pleins, même aux portes de notre beau pays, les aeroports j’ai tellement frequenté, alors l’anglais utile, je l’ai oublié, ce qui est assez marrant aussi c’est de se demander pourquoi l’anglais est t’il si indispensable entre nons natifs, car quand on voyage dans le monde on ne parle principalement qu’a des nons natifs, alors qu’il existe des lagues bien plus simples les meandres du masochisme humains me dépassent toujours

      j’avais vu un jour un reportage de medecin sans frontiere, là bas dans les pays pauvres, l’anglais ne sert pas, c’est uniquement les gestes et le regard qui travaille, un exemple à mediter.

      je me souviens un jour d’un ami qui disait se debrouiller en anglais et pouvoir visiter un pays mais en fait c’était seulment pour les indications de route, tout ce qui était culture, histoire, il en pas vu beaucoup en fait, seul un voyage touristique organisé dans sa propre langue permet de bien mieux comprendre les choses ;

      regarde par exemple dans les pays autour de nous, il se passe tellement de chose alors que nous presente une vision bien differente, les seuls pays ou l’ont peut voir et entendre different de nos refferences sont la belgique et la suisse, c’est pays nous montrent leur regard de maniere bien differente de la notre que ce soit sur le monde, leur pays, notre pays, hors la culture par les informations ou les livres est la seule qui puisse être à porté de mains de tous, du plus pauvre au plus riche

      et l’anglais nous apporte t’il cela non, car nous ne savons même pas ce que font nos voisins et donc ne pouvons pas prendre ce qu’il y a de mieux chez eux au moyens de l’anglais, l’angalis nous permet-il d’être mobile en europe bien moins que les anglophones qui onts deux continents ou se poser sans changer leurs habitudes


    • seespan 26 novembre 2007 22:24

      @ esperantulo

      L’eo a de tres bon espoire avec l’europe et internet. Pour un pay isolé peut d’interet a defendre l’eo mais pour l’europe on devrait avoir une motivation politique forte de se pencher sur le problem. Plus les US sont sur la pente descendante, et les chinois ne vont surment pas accepter la dominance de l’anglais . Ils savent tres bien ce que veut dire accepter la dominance d’une langue. Historiquement c’etait un des moyens qu’ils ont utilisé pour stabiliser leur territoire.


    • Hermes esperantulo 26 novembre 2007 22:57

      les usa ont de gros problemes avec la chine d’après ce qu’il parait sans eux leur economie s’éffondre et en pratique il se trouve que la chine est devenue la principale banque mondiale donc techniquement elle peut faire ce qu’elle veut avec les usa, apr exemple avec es problemes de santé publique avec certains jouets et la polémique que cela a provoqué la chine a commencer à serrer la visse aux usa

      tiens par exemple avec la crise de l’immobilier et surtout des subs, j’en ai discuté avec mon banquier, cette crise n’est pas finie ar on sais seulement ou elle commence mais pas ou elle fini car elle à ateint maintenant la creance ammericaine et ses capacités d’investissement, en plus avec les subs ou l’on n’est pas sur ou ils sont la crise provoque la peur chez les banques de preter de l’argent

      tu vois je ne m’y connait pas beaucoup, je vais avec les infos que je glanne, mais il semble qu’il y est des surprises inatendues malgré les protections des banques europeennes car certains sont affilliers à d’autres banques qui elles sont sur la breche

      et ce quie st commique si on peut le dire c’est que ce n’est pas que les hommes d’affaires qui ont fautés mais la société cotidienne aussi dans cette histoire

      pour l’esperanto je suis d’accord avec toi il faut que plusieurs pays europeens s’y mettent pour que cela prenne de l’ampleur, en plus le dossiers est déja ficellé, les cours sont prets, l’évaluation economique est faire, mettre en place des enseignants est facile un ou deux stages d’une semaine pour la base et le reste suit tout seul, l’integration aux scolaireson n’a de nombreuses possibilités, et l’existant de l’eo sur internet ferat gagner sur l’apprentissage generationel


    • Hermes esperantulo 26 novembre 2007 23:06

      si tu regarde par rapport au referundum, les gens commencent à se poser des questions sur leur choix du devenir de l’europe, cette nouvelle europe commence à poser des problemes car on commence à faire la grande unification comme celle de napoleon, de la prusse, de l’empire romain et que sont devenus ses empires, ils ont eclatés, ce que l’on a reprocher en france au sujets de nos politiques commence à le devenir au niveau europeen et tu connais la suite


    • seespan 26 novembre 2007 23:15

      @ esperantulo

      Pour la chine c’est un peut plus compliqué. Les etat-unis ont une grande dette envers la chine ( depuis la seconde guerre d’irak ), mais si le systéme us s’effondre ils ne sont plus solvable donc ils vont pas etre trop brutal. Ensuite les us sont aussi les premiers acheteurs de produit chinois et habituellement t’es gentil avec tes bon client. Les us payent juste pour leur politique completement irrationnel Je me lance dans une guerre qui coute une fortune et ne rapporte rien au pay,historiquement c’est pas la premiere fois qu’ils font ça . Mais la ils se sont indeté auprés d’un pay qui ne depend pas d’eu militairement ( japon korée du sud arabie saoudite, koweit ect). Les chinois sont les commercant de l’asie et de plus de tres bon stratege vaut mieux pas avoir une dette envers eux ( fais qui n’a rien a voir le gouvernement chinois est l’un de seux qui font le plus de promotion pour l’eo, avec le vietnam )

      Tien une devinette que j’aime bien : pour quel raison les americain sont t-ils allés s’embourber au vietname ( ils ont fait beaucoup de film sur cette guerre, mais sur ça motivation ils sont super discret smiley )


    • Hermes esperantulo 26 novembre 2007 23:36

      si les us se cassent la gueule qu’est ce qu’il reste l’europe et la russie qui cette derniere remonte bien, tu sais bienq ue quand un bon client ne paie plus il n’y pas de ristourne et comme il semble qu’elle est des entreprises aux us elle peut faire ce qu’elle veut surtout qaund le vent tournera, n’oulie ps que l’europe actuelement est plus riche que les us et ue l’euro est bien fort donc vers qui va elle se tourné à ton avis si cela continue

      enfin c’est ce que je pense je n’ai pas toutes les donnée et remarque dans ce dommaine il est bien diffcille de faire des pronostiques fiables juste des tendances possibles


    • seespan 26 novembre 2007 23:45

      @ esperantulo

      Non on se dirige vers un monde multipolaire. Il n’y a pas que l’europe et la russie.

      - l’amerique du sud : vaste ressource naturelle qui n’ont pas etaient encore exploitée.

      - les pays d’asie : ils se tournent de maniere generale vers l’education et la recherche ( tres efficace, regarde a quel vitesse le japon des devenus un acteur economique majeure sans disposer de ressource naturelle ).

      - le canada : vaste ressource naturelle n’ayant pas etaient exploité, plus tres bon niveau d’education et de santé generale de sa population.

      - les pays producteurs de petrol : on peut tourner le probleme comme on veut les reserves de petrole vont prendre de la valeur. (nb : ça sert pas qu’a rouler, mais comme angrais , pesticide et surtout pour faire des objets en plastique ).

      La ou les us vont se faire plomber c’est sur le niveau d educations. Leur systeme scolaire est deplorable si il n’y avait pas le brain drain ils ne seraient pas les leaders scientifiquement.


    • Hermes esperantulo 27 novembre 2007 08:46

      ta reponse est possible aussi, de toute facon on ne sait pas lire dans le marc de café nous supposons sur des tendances chacun son idée et on verrat qui gagnerat


  • maelarchat maelarchat 26 novembre 2007 23:48

    Il est bizarre de voir que personne n’a relevé le « degré de compression » des langues, c’est à dire le ratio de mots dans une phrase pour véhiculer l’information délivrée par la dite phrase à l’interlocuteur.

    Peut-être est-ce parce que cette fois, l’anglais se place en tête. Un livre anglais traduit en français possède en moyenne 5% de pages en plus (Sauf chez Fleuve Noir, où ils vous sucrent des paragraphes, voir des chapitres entiers dans leurs traductions. Les aficionados de Weis et Hickman me comprendront...), à caractères et typographie équivalents.

    Simplement parce que l’anglais permet de passer une information en moins de mots que le français. Des phrases plus concises, une information plus rapide... Comme disent les Grands Bretons : The shorter, the better. (1)

    J’aurais tendance à dire que si elle est plus compliquée que l’esperanto, elle me paraît aussi plus évoluée. Evidemment, ça implique un effort intellectuel plus poussé pour la compréhension...

    (1) Tiens, d’ailleurs, comment traduiriez-vous cela en espéranto, en français, en espagnol ou en volapük ?


    • seespan 27 novembre 2007 00:03

      @ maelarchat

      "J’aurais tendance à dire que si elle est plus compliquée que l’esperanto, elle me paraît aussi plus évoluée."

      Tu sembles confondres une structure complexe avec le degré d’evolution.

      L’eo est plus preçis que l’anglais parcequ’il y a peut de regles ce qui limite le risque d’incomprehension. Ensuite ce n’est pas propre a l’eo mais c’est un point commun a quasimement toutes les langues construites.

      Comparer l’anglais et le français pour faire apparaitre la supperiorité de l’anglais faut le faire.

      Le français est l’une des langues les plus dure au monde, conjugaison tres complexe variants suivant les verbes ( avec les fameux verbes du 3 eme groupe ou le groupe four tout, ortographe abberantes completement arbitraire, feminin masculin ). L’anglais est un model de simplicité a coté mais ça n’empeche pas que a part les natifs ils est maitrisé par assez peut de monde.


    • Hermes esperantulo 27 novembre 2007 09:02

      pourquoi l’anglais fait moins de page que le francais, déjà la moyenne de la longueur des mots anglais est plus faible que celle du francais, de plus l’anglais utilise enormément le contexte, le principe d’évocation donc utilise beaucoup moins de mots que le francais

      l’evocation est un avantage important mais qund on sort la phrase ou pluot le groupe de mots de son contexte, il devient difficille de savoir ce que cela veut dire, alors qu’en francais il est possible dans la majorité des cas de comprendre, donc l’avantage de l’un est l’inconvenient de l’autre et inversement


    • seespan 27 novembre 2007 11:04

      @ maelarchat

      « J’aurais tendance à dire que si elle est plus compliquée que l’esperanto, elle me paraît aussi plus évoluée. Evidemment, ça implique un effort intellectuel plus poussé pour la compréhension... »

      C’est marrant avec le meme type de logique elitiste ont peut faire la defense du latin comme langue internationnalle, l’argument ayant beaucoup plus de poid pour le latin que l’anglais. Avec juste un probleme mineur historiquement le nombre de personne pouvant le maitriser etait extrement reduit. Probleme qui n’a l’air de gener personne pour l’anglais.


    • seespan 27 novembre 2007 11:37

      @ esperantulo

      Si tu as le temps regarde la conference dont je donnes le liens plus haut et place toi a la 7 eme minutes. Tu vois bizarement quand c’est une conference ou on t’explique comment developé ton entreprise sur les problemes linguistique ( donc ou il y a de l’argent en jeux et ou tu veus une information fiable professionnelle ), un des premiers truc que l’on te preçise est que personne ne parle anglais.


    • seespan 27 novembre 2007 12:02

      @ esperantulo

      Je viens de trouver de liens qui vont royalement faire chier notre explorer. C’est un peut trashy pas du tout scientifique comme argument mais dans ce cas preçis c’est lui qui a donné le baton pour ce faire battre. Je peus pas t’en dire plus sur le fils. Mais c’est la parfaite illustration que au niveau argumentaire si tu restes dans un registre propre tu ne feras pas avancer la discussion.


    • Hermes esperantulo 27 novembre 2007 15:37

      tu sais il n’a pas grande interet laissons le et repondons à ceux qui s’interressent vraiment au sujet ;


    • maelarchat maelarchat 27 novembre 2007 21:18

      @seespan

      « Comparer l’anglais et le français pour faire apparaître la supériorité de l’anglais faut le faire. »

      (Je me suis permis de corriger les fautes) Tout d’abord, je n’ai nulle part affirmé une supériorité de l’anglais face au français. Il faut que la langue de Molière soit bien mal faite pour que vous puissiez mal comprendre à ce point... J’ai simplement fait remarquer que l’anglais est plus concis dans sa forme que le français, et que donc l’information passe plus vite, mais qu’en contrepartie il faut un effort intellectuel plus poussé pour éviter un contresens.

      « L’eo est plus précis que l’anglais parce qu’il y a peu de règles... » et « L’anglais est un modèle de simplicité ».

      Fichtre ! L’eo doit être aux langues ce que le domicile spartiate était à la maisonnée hellène.  smiley

      Sérieusement, il me semble qu’il faille ici honnir l’anglais et encenser l’esperanto, et ceci au détriment de toute objectivité. L’anglais a certes ses failles, mais aussi ses avantages, comme quasiment n’importe quelle langue du monde. Au risque de vous décevoir, je ne vais pas crier au loup et conspuer la langue de Shakespeare sous prétexte d’un complot international, d’un impérialisme linguistique ou du fait qu’on se trouve dans l’antichambre de Sud-Esperanto militant contre l’anglais.

      Si vous voulez lancer l’esperanto, trouvez un groupe de rock style « Tokyo Hotel » qui chante ses chansons en esperanto et vous aurez fait déjà la moitié de la besogne pour la promouvoir aux yeux du grand public.


    • Hermes esperantulo 27 novembre 2007 22:08

      bonsoir voici un lien « Une langue simple peut-elle être une langue à part entière ? » de PIRON http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/simple.htm

      un point de vu montrant la difficulté de la complexité et de l’évolué

      bien a vous


    • seespan 28 novembre 2007 13:22

      @ maelarchat

      Merci pour les corrections mais c’etait non neçessaire en cas de besoin j’ai une secretaire.

      Je ne critique pas l’anglais ( langue que je maitrise mieux a l’ecrit que le français ) mais fait seulement remarquer que a part les natifs peut de personne le maitrise a un niveau correcte.

      Pour l’esperanto nul besoin de groupe si il s’impose se serat suite a une volonté politique, mon seul but est de faire tomber une partie des prejugés l’entourant pas de convertir les masses.


    • Hermes esperantulo 28 novembre 2007 13:39

      aller une enigme : quelle est la langue qui peut s’apprendre le plus en autodidacte, qui ne vous coute pas l’utilisation d’un professeur particulier, qui nessecite le moins de pratique pour garder le même niveau, devinez ???


    • Tlön Uqbar 29 novembre 2007 17:15

      Le Klingon ?


    • Hermes esperantulo 29 novembre 2007 22:05

      bonsoir voici une nouvelle enfin deux venant de la CE 11% des entreprises ont perdues un contract à cause d’un probleme de langue soit environ375000E cete année par entreprises

      et la commission revele que connaitre uniquement l’anglais est et va devenir de plus en plus un handicap car le monde economique et financier est de plus en plus multilingue

      bon sur il y a d’autres infos certaines positives d’autres negatives


  • Hermes esperantulo 27 novembre 2007 22:26

    Face à Babel : plaidoyer pour l’objectivité

    http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/objectivite.htm

    avec tous pleins de references ne venant pas d’esperantophones, youpi y a pas que nous qui le disons, holé


  • Hermes esperantulo 27 novembre 2007 22:27

    Face à Babel : plaidoyer pour l’objectivité

    http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/objectivite.htm

    avec pleins de references provenant de non esperantistes, donc y a pas que nous qui le disons, youpi


  • Hermes esperantulo 27 novembre 2007 22:36

    L’espéranto : le meilleur tremplin pour les langues

    http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/tremplin.htm

    un autre angle de l’esperanto pour ceux qui pensent que l’esperanto est une perte de temps au niveau pedagogique de l’apprentissage des autres langues

    avec des references ne venant pas d’esperantophones, si ca existe bien

    moi perso j’aurais bien aimer avoir l’esperanto étant petit comme premiere langue


    • Asp Explorer Asp Explorer 28 novembre 2007 07:49

      Un tremplin, n’est-ce pas un appareil avec lequel on entre très brièvement en contact avant de partir très loin ? L’image est bien trouvée.


    • Hermes esperantulo 28 novembre 2007 08:10

      Oui mais c’est aussi un appareil pour atteindre quelque chose, donc votre humour tombe un peu à l’eau contrairement à celle de l’anglais comme volapuk


  • bcordelier bcordelier 30 novembre 2007 10:00

    Waouh, encore un fil à 400 messages destinée à la promotion/propagande de l’espéranto. Je n’ai pas lu évidemment toutes les longues logorrhées, un bon nombre toutefois. Apparemment démonstration a été faite que nombre d’espérantistes actifs sur Agoravox (et ailleurs probablement) sont des adeptes du dédoublement ou triplement de pseudo ! Avec semble t-il comme volonté manifeste de créer du buzz afin de faire croire à leur immense nombre !

    Juste pour l’information objective du public, il existe de nombreuses autres langues construites. Moins établies ou désuètes que l’espéranto, certes. Mais dont les locuteurs, pour inaperçus qu’ils soient souvent, ont un coefficient de productivité constructive au moins 100 fois supérieur à celui des espérantistes d’Agoravox.

    Un exemple : pour le Kotava, qui revendique une cinquantaine de locuteurs « fluent », chiffre anecdotique s’il en est comparé aux hordes espérantistes, on trouve un site assez extraordinaire http://www.international-language.org offrant plus de 20 dictionnaires bilingues Kotava. Avec notamment des langues comme le swahili (2664 entrées), le lingala (4012 entrées), le turc, le malais, etc. Et même l’anglais (6600 entrées).

    Alors, mesdames, messieurs les espérantistes, au travail. Personnellement, je serais très intéressé de voir apparaître des dictionnaires bilingues espéranto-lingala, espéranto-sango, espéranto-diola, espéranto-malgache, etc. Soulagez Agoravox de votre prose quelques mois pour nous revenir avec de vraies oeuvres de communication.


    • Hermes esperantulo 30 novembre 2007 11:14

      « Waouh, encore un fil à 400 messages destinée à la promotion/propagande de l’espéranto. »

      Oui et non c’est plus le fils des discutions qui à viré vers cela

      « Je n’ai pas lu évidemment toutes les longues logorrhées, un bon nombre toutefois. Apparemment démonstration a été faite que nombre d’espérantistes actifs sur Agoravox (et ailleurs probablement) sont des adeptes du dédoublement ou triplement de pseudo ! Avec semble t-il comme volonté manifeste de créer du buzz afin de faire croire à leur immense nombre ! »

      juste une personne se dedouble donc quelle belle generalisation à tout le monde, un buzz non au contraire c’est plutot les esperantophobes ou trolls qui en provoquent des buzzs, nous nous donnons seulement de l’information grand publique

      « Juste pour l’information objective du public, il existe de nombreuses autres langues construites. Moins établies ou désuètes que l’espéranto, certes. »

      Ne vous inquiétés pas nous le disons aussi

      « Mais dont les locuteurs, pour inaperçus qu’ils soient souvent, ont un coefficient de productivité constructive au moins 100 fois supérieur à celui des espérantistes d’Agoravox. »

      Prouvez le ? Pour le moment seul l’esperanto possede la plus grande litérrature dans les langues construites, est la langue qui s’est le plus diffusé, celle qui a le plus grand nombre de locuteurs, celle qui est enseigné dans certains ays éclos et universités, celle qui à le cours d’apprentissage le plus complet et le plus diversifié dans des dizaines d’autres langues, celle où ect, ect ...

      « Un exemple : pour le Kotava, qui revendique une cinquantaine de locuteurs »fluent« , chiffre anecdotique s’il en est comparé aux hordes espérantistes, on trouve un site assez extraordinairehttp://www.international-langu...offrant plus de 20 dictionnaires bilingues Kotava. Avec notamment des langues comme le swahili (2664 entrées), le lingala (4012 entrées), le turc, le malais, etc. Et même l’anglais (6600 entrées). »

      en esperanto on doit atteindre maintenant les 120 dictionnaires sur le web et sur papier, mais c’est bien ce que vous faite aussi

      « Alors, mesdames, messieurs les espérantistes, au travail. »

      le travail se fait déjà et depuis plus de cents ans dans de nombreux domaines

      « Personnellement, je serais très intéressé de voir apparaître des dictionnaires bilingues espéranto-lingala, espéranto-sango, espéranto-diola, espéranto-malgache, etc. »

      peut-être un jour prochain

      « Soulagez Agoravox de votre prose quelques mois pour nous revenir avec de vraies oeuvres de communication. »

      je prefere de la prose ou aucune contre argumentations n’est possible au niveaue recherche et experience, qu’une prose ou tout est démontable. de plus dans agoravox il existe un lien special esperanto donc certains y trouvent de la valeur.

      Donc merci de nous laisser travailler en paix et prouvez de votre coté la valeur du kotava que pour le moment peut de personnes ne trouvent

      Bien a vous


    • seespan 10 décembre 2007 09:56

      @ esperantulo

      Je viens de voir une conference interessante. Je t’envois le liens place toit a la 34minute ça devrait te plaire.

      http://video.google.com/videoplay?docid=8857628535029260825&q=tech+talk+duration%3Along&total=667&start=10&num=10&so=1&type=search&plindex=8


    • seespan 10 décembre 2007 09:58

      @ bcordelier

      La valeur d’une langue ne se defini pas par le nombre de locuteur. Ni par l’activité de ceux ci.


    • bcordelier bcordelier 11 décembre 2007 23:10

      @seespan

      Non, tout comme la valeur d’une entreprise ne se définit ni par son chiffre d’affaires, ni par sa marge ou son résultat... smiley


    • seespan 12 décembre 2007 15:52

      @ bcordelier

      Une entreprise est une organisation ayant un but, nomemant faire des profits.

      Une langue ( surtout si elle est construite ) est un outil de communication. Elle peut etre utilisé par des activiste ayant pour but sa dissemination mais dans ce cas ç’est leur organisation qui a un but ( comme une entreprise ). La valeur de l’outil ne change pas d’un iota.

      Si vous aimer le kotava je vous conseile de faire la promotion de l’eo. Si l’eo est pris au serieux pour l’europe il ne sera pas adopté comme ça. Forcement on va passer par une phase ou il sera comparé a d’autre langue construite ( etude d’expert en linguistique , economie , ect ). J’espere que la deçision se placerat sur se terain plutot que sur celui de la pression d’activiste ( scientifiquement rien n’indique qu’ils ont raison ).

      Si le kotava est un meilleure projet je souhaite qu’il l’emporte.


  • anvil mac lipton lipton 12 décembre 2007 17:38

    Je vois souvent cité le « 10 fois moins de temps pour apprendre l’espéranto ». Je tiens cependant à obtenir des précisions :
    - s’agit-il d’un temps moyen, et si oui, sur quelles bases de comparaison ?
    - le niveau cible est lequel ? Je veux dire, quelles sont les applications techniques de l’espéranto, et par exemple, quel est la taille de son champ lexical en droit aéronautique ?
    - s’agit-il du temps pour un primo-apprenant ou pour quelqu’un qui maitrise plusieurs langues ?

    L’exemple donné par monsieur Masson, celui d’une personne de 80 ans qui apprend l’espéranto et en fait un discours après une semaine est forcément inadapté. Son exemple est quelqu’un qui a appris, en sus de sa langue maternelle (latine ?) : l’anglais, l’allemand, le russe. Toutes les études montrent que plus on connait de langues, plus l’apprentissage de nouvelles langues est aisé, et le seul espérantophone que je connais qui ait appris l’espéranto en « première langue » m’a dit qu’il lui avait fallu près de six ans pour y arriver. Alors certes, ce n’était pas forcément un foudre de guerre, mais le fait qu’il ait ensuite appris l’italien, puis le russe (mais pas l’anglais), avec plus de facilité n’a pas de rapport direct avec l’espéranto : il s’agit simplement d’une plus grande facilité lorsqu’on connait déjà plusieurs langues. sans connaitre l’italien,, j’ai pu me débrouiller lors d’un voyage en Italie en me basant sur le français, l’espagnol, et des brides de latin.

    Les études non biaisées sur l’espéranto sont aussi dures à obenir que celles sur l’homéopathie. Comme pour l’homéopathie, deux raisons sont envisageables : ou bien les partisans redoutent la publication de vrais chiffres, ou bien ce sont les détracteurs.

    De fait, si je ne suis pas un partisan de l’anglais, ni un opposant à l’espéranto, les revendications agressives et de mauvaise foi prônant l’espéranto comme LA solution m’agacent, surtout que l’espéranto, comme toutes les langues (artificielles ou naturelles), présente des défauts (par exemple, des débats agitent la communauté espérantophone sur l’orthographe simplifiée, le manque de vocabulaire dans des sujets très techniques l’exclue de fait des domaines impliqués, le nombre extrêmement réduit d’espérantophones « courants », l’inexistance d’espérantophone de naissance, le dogmatisme des défenseurs de la « vraie foi » espérantiste, l’aveuglement culturel consistant à dénigrer les autres moyens pour mieux réhausser son langage...).

    Donc, il serait peut-être judicieux, avant d’attaquer l’anglais, qui comme toutes les langues à ses défauts et ses avantages (respectivement le manque de précision lorsqu’on n’étudie pas le contexte, et la grande souplesse d’utilisation), de mieux présenter les avantages de l’espéranto non pas par rapport à uen autre langue, mais intrinsèquement. Je ne pense pas que pour un vietnamien, il soit plus facile d’apprendre l’espéranto que le chinois, ce qui retire l’argument fondateur habuituellement rétorqué. L’espéranto n’est plus facile QUE pour les locuteurs de langues « incluses » dans l’espéranto, et c’est bien en se basant sur le niveau d’un espérantophone « de naissance » qu’on pourrait mesurer l’avantage en terme de temps pour maitriser l’espéranto.

    Enfin, pour en revenir à la fameuse résolution 242, le prblème n’est pas un problème de traduction, mais biend e mauvaise foi politique. Il était très simple d’avoir un sens similaire en éliminant toute l’ambiguïté, mais la volonté politique n’était pas là. Dire en français « tous les territoires occupés » et en anglais « all occupied territories » aurait rendu les ddeux textes parfaitement équivalents. Mais était-ce le but ? Cet exemple, comme ceux des personnes agées (ou non) apprenant l’espéranto de manière rapide en quatrième, cinquième ou sixième langue ne peut être retenu par quelqu’un désireux de faire avancer non pas la polémique, mais bien le débat sain et objectif.

    Que l’espéranto ait initialement un motif louable, qu’il ait des qualités intrinsèques qui pourrait en faire un candidat de compromis valable dans beaucoup de situation ne fait pas de l’anglais une chose horrible à bannir, et ne fait pas, surtout, de l’espéranto la seule solution. Des députés européens non francophones ont d’ailleurs proposé que le français devienne la langue officielle unique des textes juridiques européens, car le français, de par la richesse de son vocabulaire juridique, et de par ses formulation exluant l’ambiguïté sur ces points, était la langue en usage dans l’union européenne la plus adéquate.

    C’est là, à mon avis, une autre solution aux problèmes linguistiques de l’Europe : non pas l’espéranto comme langue unique, mais pour chaque problème la langue la plus adaptée en usage dans l’Union qui servirait de référence.


    • Hermes esperantulo 14 décembre 2007 14:02

      « Je vois souvent cité le »10 fois moins de temps pour apprendre l’espéranto". Je tiens cependant à obtenir des précisions : s’agit-il d’un temps moyen, et si oui, sur quelles bases de comparaison ? le niveau cible est lequel ? Je veux dire, quelles sont les applications techniques de l’espéranto, et par exemple, quel est la taille de son champ lexical en droit aéronautique ? s’agit-il du temps pour un primo-apprenant ou pour quelqu’un qui maitrise plusieurs langues ? "

      Le dix fois c’est pour tout le monde ( du petit blanc au niveau maximum de maitrise) dans une fourchette moyenne. Disons que pour un europeen il faut 6 ans ( 1500 heures) pour parler petit blanc anglais, pour un non europeen, il s’averre que pour avoir le peit blanc il faut 12 ans (3000 heures), pour atteindre le petit blanc esperanto il faut 150 heures soit dix fois moins de temps (prouvé experimentalement de nombreuse fois) pour un europeen donc pour un non europeen on fait juste un rapport de proportion soit 300 heures pour le petit blanc esperanto.

      Le niveau cible actuellement le plus utilisé est de pouvoir parler de choses courantes mais il existe une bonne quantité de vocabulaire technique De plus il existe une regle d’assimilation des nouvelles notions donc en utilisant le vocabulaire technique d’une specialité, il suffit de l’esperantiser. Dans mon domaine de travail, il manquait un partie de vocabulaire en 5min on l’esperantise, comme peut le faire tout langue.

      Voici un texte d’un internaute expliquant bien la facilité de l’esperanto au niveaux du vocabulaire par rapport aux langues : «  »J’interviens rarement dans les longues « guerre de flammes » de commentaires chez AgoraVox, mais cette question d’Asp Explorer - après avoir enlevé les petits insultes et autres bagages inutiles - me semble en fait intéressante, et merite une réponse. [Je demande pardon pour mes fautes de français, qui n’est pas ma langue maternelle.] C’est vrai qu’il faut beaucoup de temps pour « absorber » le vocabulaire d’une langue, parce que chaque élément doit être appris un par un. Cependant, le nombre d’éléments à apprendre par coeur pour avoir un tel niveau dans une langue peut varier beaucoup d’une langue à une autre. Prenons par exemple l’arabe. Je ne parle pas cette langue, mais si j’ai bien compris l’affaire, chaque substantif a non seulement un singulier et un pluriel, mais aussi une forme nommé « binaire », c-à-d à utiliser quand il y a deux de quelque chose. Il y a donc trois formes à apprendre au lieu de deux pour l’anglais ou le français. Mais en plus, il est impossible de dériver le binaire ou le pluriel si on ne connaît que le singulier. En anglais, on peut très souvent simplement rajouter un ’s’ à la fin (quoiqu’il y a évidemment des exceptions) ; en français il y a plusieurs règles de dérivation (ajouter un ’s’, ajouter un ’x’, changer ’-al’ en ’-aux’, etc.) mais même avec un nouveau mot inconnu on peut souvent deviner comment « construire » son pluriel. Ceci n’est pas le cas en arabe, où presque chaque forme binaire et pluriel est à apprendre par coeur, parce qu’il n’y a aucune régularité. Si on prend, disons, les 200 substantifs les plus utilisés en anglais, en français, et en arabe alors, on peut supposer, avec des suppositions *très* approximatives, qu’il faut mémoriser peut-être 215 éléments en anglais (c-à-d les 200 formes singuliers + 15 pluriels irreguliers) ; disons 230 en français (avec des irrégularités un peu plus souvent) ; mais presque 600 en arabe (200 singuliers + 200 binaires + 200 pluriels, et presque aucune régularité pour aider la pauvre mémoire). Conclusion jusqu’ici : le nombre de chose à mémoriser par coeur peut varier énormément d’une langue à une autre, pour avoir le même pouvoir d’expression. Pour mentionner l’espéranto en pied de page, il faudrait mémoriser dans cette langue exactement 200 éléments - bon, 201, si on compte la lettre qu’il faut ajouter à chaque fois pour faire le pluriel de tous les substantifs de la langue. Si on s’arrêtait là, on pourrait conclure que l’espéranto a un leger avantage par rapport à l’anglais ou le français, mais rien d’extraordinaire. Alors, continuons un peu... On peut bien sûr ajouter le même avantage dans les domaines des verbes et des adjectifs, c-à-d que la régularité de l’espéranto réduit le nombre d’éléments à apprendre par coeur, parce qu’il n’y a aucune exception à mémoriser, mais le résultat est toujours pareil - un avantage dans la facilité d’apprentissage, certe, mais pas révolutionnaire. Pour la révolution - parce que oui, il y en a une - il faut considerer ce que je vais appeler les « familles sémantiques » de mots (parce que je ne connais pas d’autre expression pour ça, mais je serais très content de l’apprendre, si elle existe). Je veux dire les groupes de mots - un nom ou deux, un adjectif ou deux, un adverb, un verbe - qui ont au coeur la même idée sémantique, par exemple « la vue », « la vision », « visuel », « visuellement », « voir », ou « vender », « la vente », « le vendeur », « le magasin », ou « une fleur », « florale », « fleuriste », ou bien « conduire », « le conducteur », « la conduite », « conduisable », etc. En français, comme en anglais, il faut mémoriser chacun de ces mots, un par un. Il y a quelques astuces, quelques régularités, qui aident, comme « visuel -> visuellement », et « fleur -> fleuriste », mais il y a aussi tant d’exceptions que le pauvre étranger (et même souvent des francophones de naissance) ne peut jamais dépendre de ses réflexes pour immédiatement trouver la bonne forme. En Espéranto, par contre, chaque groupe de mots comme les exemples ci-dessus - et il y a des centaines et des centaines de ces groupes - se forme à base d’une seule racine qui se combine avec un ou plusieurs affixes pour créer tous les mots d’un groupe. En plus, au contraire du français et de l’anglais, il n’y a pas d’interdiction de former des mots en suivant ces régularités. Regarder le mot « conduisable » ci-dessus, par exemple - mon contrôleur d’orthographe m’indique (et mon Petit Larousse confirme) que ça n’existe pas, mais je ne savais pas que je n’ai pas le droit d’utiliser ce mot pourtant facilement compréhensible. En fait je cherche la traduction du mot anglais « drivable », et je n’aurais aucun problème en espéranto si je prenais la racine « shofor- » et je rajoutais le suffixe « -ebla » pour faire « shoforebla ». Et donc voilà pourquoi l’étudiant d’espéranto apprend tellement plus rapidement le vocabulaire de la langue que son camarade qui fait de l’anglais ou du français ou de l’arabe - parce que pour chaque nouvelle racine qu’il apprend, il a automatiquement 5, 10, voire 15* nouveaux mots tout de suite disponible, sans risque de tomber sur une exception quelconque. Dans les autres langues, le fait d’apprendre une nouvelle racine rajoute la possibilité de peut-être 2 ou 3 nouveau mots, s’ils suivent les règles, mais c’est aussi souvent le cas qu’une chose apprise = un seul nouveau mot à utiliser. En espérant de ne pas avoir trop vous ennuyé, vu le longueur de mon commentaire, j’espère que ceci a jeter une lumière sur le sujet. J’attends vos réactions courtoises et respectueuses, comme elles le seront sans doute. *Si vous doutez qu’un tel groupe pourrait contenir autant de mots, je vous propose la liste suivante, de laquelle chaque élément se traduit en espéranto par un seul mot, qui contiendrait la même racine en combinaison avec des affixes divers et variés (qui peuvent, eux-mêmes, se combiner avec toutes les autres racines de la langue pour faire eventuellement autant d’autres groupes de mots) :- en bonne santé / malade / être en bonne santé / être malade / être en assez bonne santé / être un peu malade / dans une manière de bonne santé (comment dire « healthily » en français ?!) / dans une manière de mauvaise santé (idem pour « unhealthily » !) / guérir (et toute sa conjugaison) / se guérir (et toute sa conjugaison) / faire que quelqu’un soit malade / une personne en bonne santé / une personne malade / un hôpital / faire les premiers pas de guérison / retrouver sa santé / retomber malade / guérissable / inguérissable / qui vaut une guérison / qui mérite de tomber malade ( !) Voilà donc plus que 20 mots - oui, chacun se traduit par un mot en espéranto - tous à la base d’une seule racine«  »

      « et le seul espérantophone que je connais qui ait appris l’espéranto en »première langue" m’a dit qu’il lui avait fallu près de six ans pour y arriver. Alors certes, ce n’était pas forcément un foudre de guerre, mais le fait qu’il ait ensuite appris l’italien, puis le russe (mais pas l’anglais), avec plus de facilité n’a pas de rapport direct avec l’espéranto : il s’agit simplement d’une plus grande facilité lorsqu’on connait déjà plusieurs langues. sans connaitre l’italien,, j’ai pu me débrouiller lors d’un voyage en Italie en me basant sur le français, l’espagnol, et des brides de latin.

      Plus de 6 ans pour apprendre l’eo, mais il faut bien entendu savoir combien d’heure spas semaine et d’autres données, donc non veriable cet exemple

      « Les études non biaisées sur l’espéranto sont aussi dures à obenir que celles sur l’homéopathie. Comme pour l’homéopathie, deux raisons sont envisageables : ou bien les partisans redoutent la publication de vrais chiffres, ou bien ce sont les détracteurs. »

      Les etudent montrant le contraire ne sont jamais parues donc aussi peut être de la peur de certains d’être obliger de dire que l’esperanto fonctionne pour l’apprentissage d’autres langues. De plus des linguistes comprennent bien les avantages de l’esperanto dans l’apprentissage et qui ne sont pas esperantophones, HAGEGE en fait partie, ECO après son etude de cette langue à changé radicalement son opinion dessus

      « De fait, si je ne suis pas un partisan de l’anglais, ni un opposant à l’espéranto, les revendications agressives et de mauvaise foi prônant l’espéranto comme LA solution m’agacent, surtout que l’espéranto, comme toutes les langues (artificielles ou naturelles), présente des défauts (par exemple, des débats agitent la communauté espérantophone sur l’orthographe simplifiée, le manque de vocabulaire dans des sujets très techniques l’exclue de fait des domaines impliqués, le nombre extrêmement réduit d’espérantophones »courants« , l’inexistance d’espérantophone de naissance, le dogmatisme des défenseurs de la »vraie foi« espérantiste, l’aveuglement culturel consistant à dénigrer les autres moyens pour mieux réhausser son langage...). »

      On peut retourner le reproche dans l’autre sens, il est indispensable de connaître l’anglais, pas besion d’autre que l’anglais, l’angalis est devenue à tout jamais langeu mondiale. Donc aussi ce genre d’affirmation est un rabaissment de l’individu à se soumettre à la loie du plus fort et non à la loie de la plus grande economie Pour les exemples -Sur l’othographe pas de réelle agitation., en 120 ans le systeme ne pose toujours pas de reel probleme -manque de vocabulaire très relatif car capacité d’assimilation de nouveaux mots très rapide, aussi bien qu’une autre langue et même mieux dans certains cas
      - peu êtrre peu d’epserantophones mais plus que dans certaines langues
      - existence d’esperantophones de naissance,
      - le dogmatisme existe aussi pour les anglolatres, l’aveuglement culturel de l’anglais consistant à dénigrer un systeme bien meilleur. De plus les esperantistes proposent l’esperanto sans renier l’anglais, alors que les anglolatres renient les autres langues et autres sstme bien meilleur, donc la foi n’est pas toujours dans celui que l’on croit

      « Donc, il serait peut-être judicieux, avant d’attaquer l’anglais, qui comme toutes les langues à ses défauts et ses avantages (respectivement le manque de précision lorsqu’on n’étudie pas le contexte, et la grande souplesse d’utilisation), de mieux présenter les avantages de l’espéranto non pas par rapport à uen autre langue, mais intrinsèquement. Je ne pense pas que pour un vietnamien, il soit plus facile d’apprendre l’espéranto que le chinois, ce qui retire l’argument fondateur habuituellement rétorqué. L’espéranto n’est plus facile QUE pour les locuteurs de langues »incluses« dans l’espéranto, et c’est bien en se basant sur le niveau d’un espérantophone »de naissance« qu’on pourrait mesurer l’avantage en terme de temps pour maitriser l’espéranto. »

      les avantages intrinsèques sont déjàs fournis, une grande documentation existe, il suffit de la lire, de plus si l’anglais était aussi bien que cela voir mieux que l’esperanto, ce dernier n’existerait déjà plus, donc le fait que l’esperanto exisyte encore bel est bien est le signe d’un echec de l’anglais

      « Enfin, pour en revenir à la fameuse résolution 242, le prblème n’est pas un problème de traduction, mais biend e mauvaise foi politique. Il était très simple d’avoir un sens similaire en éliminant toute l’ambiguïté, mais la volonté politique n’était pas là. Dire en français »tous les territoires occupés« et en anglais »all occupied territories" aurait rendu les ddeux textes parfaitement équivalents. Mais était-ce le but ? Cet exemple, comme ceux des personnes agées (ou non) apprenant l’espéranto de manière rapide en quatrième, cinquième ou sixième langue ne peut être retenu par quelqu’un désireux de faire avancer non pas la polémique, mais bien le débat sain et objectif. Que l’espéranto ait initialement un motif louable, qu’il ait des qualités intrinsèques qui pourrait en faire un candidat de compromis valable dans beaucoup de situation ne fait pas de l’anglais une chose horrible à bannir, et ne fait pas, surtout, de l’espéranto la seule solution. Des députés européens non francophones ont d’ailleurs proposé que le français devienne la langue officielle unique des textes juridiques européens, car le français, de par la richesse de son vocabulaire juridique, et de par ses formulation exluant l’ambiguïté sur ces points, était la langue en usage dans l’union européenne la plus adéquate. C’est là, à mon avis, une autre solution aux problèmes linguistiques de l’Europe : non pas l’espéranto comme langue unique, mais pour chaque problème la langue la plus adaptée en usage dans l’Union qui servirait de référence. "

      L’anglais n’est pas une chose à banir, personne ne dit cela, c’est seulement de dire quelques verités, l’anglais n’est pas ce qu’il y a de mieux comme langue de communication. En europe l’idéal c’est d’avoir un multilinguisme raisonné avec langue pont l’esperanto pour que bien plus d’europeens puissent comuniqués entre eux de facon bien meilleur qu’avec le systeme actuel tout en permettant l’apprentissage d’autres langues sans privilegier absolument l’angalis ou le francais, le polonais a sa place, comme le grec ou les petits pays, c’est juste redonner de l’équité.

      On dit souvent que ls esperantistes sont des utopistes ou des perdants, mais dansla realité personne ne les empeche de parler en eux comme dans leur langue maternelle, par contre les grand perdants ce sont toutes les personnes ayant passer des milliers d’heures sur une langue pour en avoir un faible niveau tout en laissant les natifs de celle ci faire de ce temps là d’apprentissage des langues apprendre ou approfondir d’autres matières


    • Asp Explorer Asp Explorer 29 janvier 2008 23:42

      Vous avez raison de soulever la question, et il faut aussi considérer ce que l’on compare. Les gens qui apprennent l’espéranto sont des adultes intéressés par l’étude de cette langue, ayant payé des cours et résolument décidés à apprendre l’espéranto. Comparer le temps d’apprentissage dans ces conditions particulières avec les cours obligatoires et gratuits que l’on impose à des lycéens qui ont bien d’autres matières à étudier en sus des langues me semble relever, sinon de la mauvaise foi la plus absolue, en tout cas d’une méthodologie scientifique déficiente.

      Autre lacune méthodologique : il n’est bien sûr pas possible de faire des essais en double aveugle, ni même en simple aveugle. L’expérimentateur, tout comme cobaye, savent fatalement quelle langue ils étudient, d’où biais systémique.

      Et puis, troisième source d’erreur : ces études ont toutes été faites par des espérantistes, pour le besoin de la propagande espérantiste, et ne jouissent donc que d’une crédibilité modeste. Du reste, comment expliquer que le vocabulaire de l’espéranto puisse être assimilé dix fois plus vite que celui d’une autre langue si, comme le clament ses partisans, il est aussi riche qu’une langue naturelle ? Ces chiffres sont absurdes et heurtent le bon sens.


    • Hermes esperantulo 30 janvier 2008 11:46

      etonamant aucune etude à montrer que l’esperanto était aussi dure qu’une langue nationale et qu’il fallait autant de temps pour l’apprendre et que le vocabulaire était énorme

      bizare ca vous n’en parlez pas


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