lundi 19 novembre 2007 - par Hermes

Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?

Fin septembre un commissaire européen posa la question : "Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?" et une réponse en diverses langues fut donnée (la version française). De plus suite à cela beaucoup de réponses d’internautes européens dans diverses langues furent données ; ce qui est rare actuellement au niveau de la capacité européenne à appliquer la possibilité de s’exprimer dans sa propre langue, donc un grand coup de chapeau à ce commissaire :

Dans les réponses d’internautes il semble que le sujet tourne principalement sur : quels systèmes ou moyens choisir pour que les Européens puissent se comprendre et apprécier la culture des pays voisins ?

Les réponses possibles étaient soit anglais en priorité, soit le multilinguisme (sous différentes formes) possibles, soit le trilinguisme, soit l’esperanto associé au multilinguisme.

Pour voir ce qui sera totalement utopique ou réalisable à un moment. Nous devons définir les limites de ce que peut faire l’homme au niveau de l’apprentissage des langues. Pour cela je vais prendre appui du texte de Claude Piron : L’Européen trilingue : un espoir réaliste ? (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/europeentrilingue.htm )

Analysons déjà ce qui est le plus difficile à mettre en place : le multilinguisme

Quel type de multilinguisme ? Quel nombre de langues ? Quel niveau de langue ?

Le niveau de langue : selon Claude Hagege "Pour moi, connaître parfaitement une langue, c’est être capable de saisir des jeux de mots débités sur un ton très rapide par des usagers natifs, et la parler sans être identifié comme un étranger" et il conclut en disant : "Le nombre de vrais bilingues (...) est plutôt réduit." (réf. : "Une langue disparaît tous les quinze jours", L’Express). Que cela veut-il dire ? Que pour le commun des mortels, pouvoir maîtriser une autre langue que la sienne comme un natif est quelque chose de rare et posséder d’autres langues par la suite, encore plus rare (mais pas impossible).

Donc il s’avère que le multilinguisme de très haut niveau est impossible au niveau européen.

On peut baisser le niveau de maîtrise de langue car tout le monde ou presque n’a pas besoin d’une maîtrise parfaite d’une langue. Que cela donne-t-il ? Forcément un pourcentage plus important. Une étude récente d’Hanovre a donné que les personnes parlant bien à très bien une langue étrangère chez environ 3 700 étudiants était de 5 %, une étude précédente indiquait au sortir du bac que le niveau était de 6 % (réf. : Udo Van de Sandt, « Access : an Exclusive Study of Lintas Worldwide » (Rapport d’enquête sur la connaissance de l’anglais), Initiative (Lintas Worldwide Media News Bulletin), Londres : Lintas Worldwide, 1989, janvier, pp. 1-2), il s’avère donc que même une langue étrangère maîtrisée correctement ne puisse pas être aussi facile que cela. L’exemple du TOEIC (réf. : http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=13508 ) montre qu’en moyenne que le niveau de maîtrise de l’anglais dans divers pays est plutôt moyen, basique.

La guerre des langues en Belgique (divers articles de Marianne) et en Suisse (oui elle existe, mais on n’en entend pas beaucoup parler) fait que malgré des pays prônant le multilinguisme dans leur territoire, il se trouve que leurs habitants aient besoin quand même d’un compatriote de même langue dans les administrations, les hôpitaux, en bref dans la vie courante car leur maîtrise des langues est insuffisante. Alors comment faire dans une Europe contenant plus de 20 langues alors que dans des pays bilingues ou trilingues, on n’y arrive même pas.

Donc on peut dire que le multilinguisme quelle que soit sa forme (langues de travail, par groupes de langues, trilinguisme, etc.) n’est pas possible pour obtenir une population capable de se sentir à l’aise chez soi et en confiance partout en Europe au niveau du langage et de la qualité de s’exprimer et de comprendre.

Donc il ne reste qu’une possibilité, la langue unique, donc un bilinguisme dévolue à une langue seconde uniquement. Deux cas possibles ? Utiliser une langue soit nationale soit anationale de l’union européenne.

Dans le cas d’une langue nationale unique, il existe un dilemme important par rapport à certains principes de l’union européenne comme "l’unité dans la diversité", ainsi dans les textes fondateurs, si l’on privilégie une langue par rapport aux autres il s’avère qu’au final, une inégalité se forme entre les pays et donc des peuples européens.

Les natifs de la langue unique n’ont pas besoin d’apprendre d’autres langues et donc peuvent étudier plus que les autres d’autres matières. Qui plus est, il s’avère en pratique que cette langue unique absorbe beaucoup de temps et d’énergie dans la capacité de travail à l’intérieur des autres langues. Je m’explique il s’avère que dans les pays nordiques prônant le tout anglais, que ce dernier appauvrisse le vocabulaire technique nécessaire pour travailler uniquement dans la langue maternelle (le suédois par exemple), ou dans le cas de travail tout à l’anglais il s’est avère que chez l’entreprise Renault (réf. : sauvons la langue francaise de Claude Hagege) cela ralentissait la capacité d’analyse des chefs d’entreprises dans les situations où l’anglais n’était pas nécessaire. Bon, on pourrait effacer le principe "d’unité dans la diversité" pour un mal on pourrait obtenir un bien plus grand, mais alors quelle langue choisir ?

Actuellement il s’agit de l’anglais est-ce un bon choix, je vous laisse lire le texte de Claude Piron (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/orban.htm )

5. On trompe le monde en dissimulant qu’à bien des égards la phonétique de l’anglais en fait une langue à part, qui la rend plus difficile à prononcer que la plupart des autres pour la majorité de la population. On évite de dire que le grand nombre de sons vocaliques de l’anglais (24) et la présence de sons comme le /th/ sont une source constante de malentendus, ou de ridicule (entendre et reproduire la différence entre fourteen, fourty, thirteen, thirty, ou entre soaks, socks, sucks, sacks, sex, six, seeks, etc. est hors de portée de la plupart des non-anglophones).

6. On trompe le monde en évitant de souligner que la maîtrise du vocabulaire anglais exige le double d’effort de celui d’une autre langue. Dans pratiquement toutes les langues il y a un rapport de forme, qui facilite la mémoire, entre notions connexes : on dérive lunaire de lune, dentiste de dent, désarmement d’arme. En anglais il faut chaque fois apprendre deux mots différents : moon/lunar, tooth/dentist, weapon/disarmament. Et on ne maîtrise pas l’anglais si on ne connaît pas des milliers de doublets du style buy/purchase, read/peruse, freedom/liberty, threat/menace, etc. La plupart des langues fonctionnent très bien sans un tel encombrement du lexique.

7. On fait croire que l’anglais est une langue aussi précise que la plupart des autres. Tromperie. L’anglais est nettement plus imprécis, faute de repères grammaticaux, et parce que les champs sémantiques sont souvent trop vastes. Quelques exemples :

a) Develop an industry peut signifier aussi bien "créer une industrie" que "développer une industrie déjà existante".
b) Bush warned against attacking Iran peut signifier "Bush a conseillé de ne pas attaquer l’Iran" ou "Bush (est) mis en garde (par quelqu’un d’autre) contre l’idée d’attaquer l’Iran".
c) Une interprète de ma connaissance a commencé par rendre Iraqis today have no power par "les Irakiens n’ont pas de pouvoir" alors que quelques minutes plus tard la suite du discours a montré qu’il aurait fallu traduire par "Il n’y a pas de courant électrique en Irak aujourd’hui".
d) English teacher peut se dire aussi bien d’un professeur anglais qui enseigne les mathématiques que d’un professeur hongrois qui enseigne l’anglais.

Je pourrais multiplier les exemples, mais ces quatre suffiront sans doute. J’ai travaillé dans pas mal de langues, mais je n’en connais aucune qui soit aussi ambiguë. C’est très regrettable pour les textes juridiques et scientifiques.

Donc au final il s’avère que l’anglais est l’une des pires candidates ; l’italien, l’espagnol semblent bien meilleurs car bien plus réguliers.

Ou alors une langue anationale ? : trois choix le latin ou grec ancien, une langue en dehors de l’Europe ou l’esperanto.

- Le latin ou grec ancien, c’est un choix possible, mais il faudrait refaire une mise à jour complète du logiciel et cela prend du temps, c’est le cas par exemple de l’hébreux moderne pour Israël.

- Une langue en dehors de l’union, laquelle choisir ?, il faudrait des lustres pour être d’accord, par exemple certaines ex-colonies africaines qui choisissent l’anglais ou le français comme langue pont.

- La troisième, l’esperanto, c’est la meilleure solution et applicable rapidement (pas de grande mise à jour), principe d’être anationale et n’ayant pas les inconvénients de la langue nationale unique (pas de pays privilégié et la plus facile des langues à apprendre parmi les langues européennes).

Parlons un peu de cette solution, il y a eu de nombreux articles dessus dans Agoravox et il est facile de se documenter dessus, sur le web. Donc nous ne ferons qu’un petit récapitulatif.

Elle s’apprend rapidement 10 à 20 fois plus vite qu’une langue nationale européenne, un mois d’apprentissage correspond en moyenne à un an d’apprentissage d’une langue nationale, elle n’a pas d’exception à la règle, un son égale une lettre, plus de 50 % du vocabulaire est commun aux langues européennes, elle s’adapte rapidement à l’introduction de nouveaux termes et concepts au niveau vocabulaire, elle est propédeutique et donc permet l’accélération de l’apprentissage des autres idiomes (donc pas d’augmentation budgétaire et de temps d’apprentissage lors d’association à une autre langue).

De plus du fait de son apprentissage court, il est possible de lui faire succéder l’apprentissage d’autres langues rapidement, donc on se retrouve avec un bilinguisme opérationnel associé à un plurilinguisme de culture.

Plus haut il a été dit que seulement 5 % de bilingues étaient de bon niveau, on pourrait se poser la question au sujet de l’esperanto, l’esperanto permettrait d’augmenter largement ce pourcentage de bilingues. Pourquoi et comment ?

En pratique, il s’avère que pour 1 500 heures d’apprentissage d’une langue, on baragouine, au bout de 10 000 heures on devient presque comme un natif. Pour l’esperanto, ayant besoin de 10 à 20 fois moins de temps (plus on progresse en esperanto et plus l’apprentissage est exponentiel), pour baragouiner il suffit de 150 heures à 200 heures et de 500 heures à 1 000 heures pour être aussi souple que dans le langage maternel. Pourquoi un tel écart de temps entre les 500 et 1 000 heures ? Cela est dû au fait que plus on est proche des langues latines et plus facilement l’apprentissage du vocabulaire est rapide, contrairement aux langues asiatiques ou le vocabulaire européen est inconnu.

On peut aussi se dire que c’est un système (langue pont d’origine semi-artificielle) qui ne fonctionne pas, mais il existe des exemples de langues anationales comme l’indonésien et le swahili qui permettent à des peuples de langues différente de communiquer entre eux tout en gardant la langue maternelle. Ou encore d’une autre manière le chinois écrit moderne qui sert de langue écrite pont entre les provinces chinoises ayant un oral bien différents les unes des autres.

Donc par cette petite analyse succincte, on peut ce rendre compte que l’utopie n’est pas celle que l’on croit, l’esperanto semble utopique alors que c’est justement le multilinguisme ou de l’anglais comme langue actuelle de langue unique au niveau de la communication européenne, qui justement est utopique. De plus l’indonésien montre en pratique justement, que le système de langue pont peut fonctionner, donc qu’en pratique que l’esperanto pourrait renverser la barrière des langues au niveau européen.



438 réactions


  • Asp Explorer Asp Explorer 19 novembre 2007 12:52

    Tiens, vous ne nous parlez pas du rapport Grin ?

    J’ai bien aimé le coup du « l’anglais n’est pas aussi précis qu’une autre langue ». A-t-on jamais lu chose plus ridicule ? Qui peut croire que les anglo-saxons sont incapables de se comprendre ? Tenter de faire croire ni plus ni moins que l’anglais n’est pas une langue décrédibilise votre propos, par ailleurs sans grand intérêt.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 13:10

      Alors si l’anglais est aussi precis que cela, veuillez trouver le moyen de refuter les exemples du point 7. Merci d’avance.


    • seespan 19 novembre 2007 13:13

      @ esperantulo

      Tres simple, il va te dire que ce sont des exemples anecdotiques ne genant en rien la comprehension et n’interressant que les universitaires.


    • Asp Explorer Asp Explorer 19 novembre 2007 13:21

      Je les réfuterai simplement en faisant remarquer que des millions de gens parlent anglais tous les jours, que ce soit comme langue natale ou comme langue de travail, et figurez-vous qu’ils semblent s’entendre. Incroyable non ?


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 13:31

      « c) Une interprète de ma connaissance a commencé par rendre Iraqis today have no power par »les Irakiens n’ont pas de pouvoir« alors que quelques minutes plus tard la suite du discours a montré qu’il aurait fallu traduire par »Il n’y a pas de courant électrique en Irak aujourd’hui« . »

      celui ci, on fait comment ? Et dans une tradution dans un simple passage n’indiquant pas le contexte, on fait comment ?


    • seespan 19 novembre 2007 13:44

      @ esperantulo

      Tien qui c’est qui avait raison ?

      @ asp explorer

      La question n’est pas peut t on communiquer avec l’anglais , mais sur la preçision de la langue. Tu n’as pas repondu a la question qui t’as etait posées.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 13:59

      est ce que j’ai dis que l’on ne pouvais pas communiquer avec l’angalis je ne pense pas, on peut communiquer avec l’anglais, mais pas comme dans sa langue maternelle, on parle en petit nègre, de plus dans l’article il ne s’agit pas que de langue de travil en europe, mais de communication globale, que ce soit pour connaitre une culture, dans le travail, pour pouvoir communiquer dans l’administration, en milieu hospitalier d’un autre pays, pour comprendre aussi coment fait un autre pays par exemple l’allemagne dans certains domaines comme l’écologie sans attendre la traduction de l’information vers le francais pour le francais moyen ne maitrisant pas sufisament les idiomes que ce soit l’anglais ou l’allemand


    • Bigre Bigre 19 novembre 2007 22:31

      L’anglais est une langue à tonalité, la même phrase a un sens différent selon la position de l’accent tonique, ce qui est très difficile à intégrer pour tous ceux qui ne sont pas habitués à ça. Et qui ne se résous, en lecture / écriture, que par le contexte.

      En ce sens, l’auteur pointe très bien cette difficulté.


    • Wlad Wlad 20 novembre 2007 00:04

      Esperantulo a raison sur le principe « l’anglais est peu précis », parce que le vocabulaire nous semble restreint (nous Français). Mais à la limite peu nous chaud, puisqu’il s’agit d’une langue dans laquelle tout repose sur le contexte, qui suffit à donner un sens à la phrase sans avoir besoin de varier le vocabulaire.

      De plus, ses exemples (au paragraphe 7) sont particuièrement débiles, à part le point c à la rigueur.

      Ainsi, « Bush warned against the pire, et le pire c’est la guerre » ne peut être interprété comme « Bush a été prévenu... » que dans le cas précis d’une manchette de journal, où l’auxiliaire saute. Sinon l’ambiguité prétendue est totalement impossible.


    • vendredi 20 novembre 2007 06:57

      La « précision » de l’anglais ?

      En 1967, elle a été à l’origine d’un conflit entre les deux versions officielles, en anglais et en français, adoptées simultanément, de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU. Dans la première, l’expression anglaise « territories occupied in the course of the recent conflict » (sans article défini) pouvait laisser croire que les Israéliens étaient invités à évacuer des territoires occupés (donc une partie indéterminée), alors que, dans la seconde, la présence de l’article défini (les territoires occupés) indiquait bien qu’ils devaient abandonner la totalité des territoires. « L’ambiguïté du texte anglais ne tient pas devant la clarté du texte français, ce qui est d’ailleurs assez fréquent aux Nations Unies », a fait remarquer Pierre Révol, ministre plénipotentiaire de France, dans le journal Le Figaro (11 février 1992).

      Parlons plutôt d’imprécision de l’anglais :

      http://minilien.fr/a0k7e3

      Et pourquoi des natifs anglophones sont préférés pour des postes de responsabilité et de décision ?

      http://www.lingvo.org/eo/2/15

      Parce que l’original est préféré à la pâle copie, aux anglo-béats.


    • vendredi 20 novembre 2007 12:16

      Même les Russes en parlent :

      Do you speak Esperanto ?

      http://www.altapress.ru/13309/


    • hamra 22 novembre 2007 13:04

      it is strange that popular press as an art form has often attracted the enthusiastic attention of poets and aesthetes while rousing the gloomiest apprehensions in the academic mind

      Marshall Mc Luhan. The Pop oracle himself. Understanding Media. (medium=moyen ça a donné médiateur)

      Declining to write for the Revue Europééenne in 1831, Lamartine said to its editor :

      Do not perceive in these words a superb disdain for what is termed journalism. Far from it ; I have too intimate a knowledge of my epoch to repeat this absurd non sense, this impertinent inanity against periodical Press.......

      Toutes les langues sont extremement précises : on n’échappe pas au non sens et à l’absurdité, d’autant plus quand on sait qu’il y a un simple malentendu formel ou conventionnel ou simplement esthétique.

      Cordialement.


    • hamra 22 novembre 2007 13:09

      it is strange that the popular press as an art form has often attracted the enthusiastic attention of poets and aesthetes while rousing the gloomiest apprehensions in the academic mind .

      Marshall Mc Luhan. Hot and Cool. Understanding medias etc...

      Declining to write for the revue Européenne in 1831 Lamartine said to its editor :

      do not perceive in these words a superb disdain for what is termed journalism. Far from it ; I have too intimate a knowledge of my epoch to repeat this absurd non sense, this impertinent inanity against the Periodical press......


    • Hermes esperantulo 24 novembre 2007 17:36

      tiens au fait j’ai oublier de dire que Claude Piron est traducteur dans de nombreuses langues depuis des années donc je pense que c’est lui le plus expert d’entre nous et le seul parmi qui maitrise le mieux l’anglais avec toutes ses nuances possibles donc quand vous le critiquez vous vous discreditez largement


    • ewropano 13 décembre 2007 23:43

      C’est d’autant plus incroyable qu’on a pas constaté que les gens s’entendaient grâce à l’anglais (cf. le débat sur la différence de traduction qui opposa israéliens et palestiniens ( devaient ils se retirer de territoires occupés ou de territoires occupés ?).

      Sans aller chercher aussi loin, on constate rien qu’en allant au cinéma, que les gens refusent en majorité les versions originales, même avec des sous-titres - ce qui rend pourtant beaucoup mieux l’ambiance... smiley


    • skirlet 18 décembre 2007 21:57

      On va voir le film, pas lire les sous-titres. Pour lire, un livre, c’est lieux :)


  • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 13:07

    « Plus haut il a été dit que seulement 5 % de bilingues étaient de bon niveau, on pourrait se poser la question au sujet de l’esperanto, l’esperanto permettrait d’augmenter largement ce pourcentage de bilingues. Pourquoi et comment ? »

    J’ai oublié de clarifier un peu, en voulant resumer j’ai un peu trop résumé.

    J’ai dit dit qu’il falait que 500 à 1000 heures pour maitrisé l’idiome esperanto comme un natif. Il s’avère que durant les etudes la LV1 fait 1500 heures sans compter je crois, le voyage d’une semaine en pays que l’on retrouve souvent, et surtout tout le temps accordé à l’idome appris en dehors de l’école ( énormément applicable à l’anglais musique et film) Par comparaison du temps de LV1 et d’apprentissage de l’esperanto de maniere « native », on peut se dire que l’apprentissage de l’esperanto permet de gagner 500 heures au moins en LV1 et en ayant en plus le rendement maximum. Et si on ajoute de maniere hypothétique les temps de voyage et travail maison et loisir, on baisse largement le temps d’apprentissage à l’école de l’esperanto donc encore plus pour augmenter la LV1 pour une autre langue.


    • Asp Explorer Asp Explorer 19 novembre 2007 13:15

      Il faut toutefois noter que toutes ces impressionnantes statistiques ont été faites par des espérantistes, dont l’ardeur militante n’est pas sans s’accompagner d’une certaine dose de mauvaise foi, comme en témoigne du reste l’article ci-dessus.


    • seespan 19 novembre 2007 13:18

      @ asp explorer

      Non une parties de ces etudes on etait réalisée par des non esperantiste. Une etudes de ce type réalisé sans controle par des non esperantistes est biaisés. Tu peus retrouver les protocoles experimentaux sur internet, ou demande a masson il doit avoir les liens.


    • Asp Explorer Asp Explorer 19 novembre 2007 13:25

      Masson, celui-qui-réfléchit-par-là-où-je-trouve-mon-inspiration ? Non, merci, ça ira.


    • seespan 19 novembre 2007 13:30

      @ asp explorer

      Alors ne dis pas que c’est etude ne sont réalisés que par des esperantistes militants sans controle. Ceci est faux et facilement verifiable.

      Mais enfin vue ce qu’il te reste de credibilité sur l’esperanto t’en est plus a ça prés.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 13:35

      Alors voulez vous bien me montrer des étudent prouvant qu’au bout de 1500 heures on parle anglais natif ou tout autre langue, au aussi des etudent montrant l’ultime superioté de certains peuple à apprendre l’anglais par rapport au peuple francais. Merci d’avance


    • Asp Explorer Asp Explorer 19 novembre 2007 14:11

      Il n’est pas question de parler anglais comme un natif. Il est question de parler anglais de façon à comprendre et à se faire comprendre d’un natif. C’est une chose bien différente et qui a le mérite d’être à la portée d’un individu normalement constitué (comme du reste l’ont prouvé les millions d’immigrants qui sont arrivés aux USA au siècle dernier et, bien qu’ils fussent rarement titulaires de chaire en littérature anglaise, sont arrivés à se débrouiller).

      Au fait, qu’est-ce qui me prouve qu’en 1500 heures de cours, je peux réellement parler espéranto comme un natif ?

      Ah, pardon, j’oubliais, il n’y a pas de natif.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 14:50

      il y a comprendre et comprendre, dans l’article j’ai precisé que l’on n’avais pas forcement besoin de parler comme un natif, mais même en baissant le niveau d’anglais, on n’y arrive pas (statisque prouvant que l’anglais est maitrisé suffisament ????, nul par à ce jour), vous pouvez comprendre en angalis le diagnostic d’un medecin, ou le discourt dans un commisariat étrangé en anglais ( c’est bien pour se faire comprendre et comprendre), vous peut être que oui mais les autres on ne sait pas, car pas de statistique, par conre on a des stas de la non comprehension de l’anglais dit courant qui indiquent bien que pet de personnes peuevnt le comprendre


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 20:52

      « C’est une chose bien différente et qui a le mérite d’être à la portée d’un individu normalement constitué (comme du reste l’ont prouvé les millions d’immigrants qui sont arrivés aux USA au siècle dernier et, bien qu’ils fussent rarement titulaires de chaire en littérature anglaise, sont arrivés à se débrouiller). »

      oui ils se sont debrouillez, car il baignaient dans la langue, hors en europe pesonne ne baigne, et aussi un exemple plus lointain, le niveau d’anglais des chinois est catatrophique par rapport aux europeens et comment font alors les chinois immigrés pour maitrisé l’anglais aux usa, tout simplment ils baignetn dans la langue et ca c’est pour tout le monde.

      remarque baigner dans la langue n’est pas non plus une garantie absolue, on a nos propres exemples en france


    • Henri Masson 20 novembre 2007 10:30

      Merci de me permettre ainsi de rappeler qu’Asp Explorer est non seulement l’auteur de ces propos publiés sur son site personnel : « Voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. », mais aussi l’individu qui s’est empressé de voler à la rescousse de Pierre Bénichou quand il s’était illustré et distingué en disant de l’espéranto, dans l’émission de laurent Ruquier, sur Europe 1 : « C’est une merde ! ».

      Voilà qui nous éclaire sur la « spécialité » d’Asp Explorer.

      Et c’est cet individu si distingué qui, lors de sa première attaque contre l’espéranto, s’était réclamé d’une « formation scientifique ».

      Merci tout de mêm de permettre ainsi une remontée du nombre de visites au site de SAT-Amikaro...

      Les articles les plus visités hier ont été :

      1. Les règles de l’anglais
      2. La manipulation de l’information... Comment ça marche ?
      3. Cours par correspondance de premier degré
      4. Contacts
      5. Esperanto-kursoj en universitatoj kaj altinstitutoj
      6. Apprendre vite et bien
      7. Une langue simple peut-elle être une langue à part entière ?
      8. A propos de ce site
      9. Le défi des langues - Du gâchis au bon sens
      10. Le principe d’équité
      11. Coûts et justice linguistique dans l’élargissement de l’Union européenne
      12. Caractéristiques comparées de l’anglais et de l’espéranto
      13. C’est pas sorcier
      14. La crise des médias
      15. La Parizano en PDF (okt.-nov.)
      16. Quel parti la langue française peut-elle tirer de la défense et de l’illustration de l’espéranto ?
      17. The English Advantage
      18. Le globish ? Il y a mieux !
      19. N. I. Sequoyah condamné à mort en Californie
      20. La Finlande en folie
      21. Amitié sans frontières
      22. Plaidoyer pour l’espéranto à l’école
      23. Aspects socio-linguistiques de la mondialisation
      24. L’espéranto au présent
      25. De l’avantage de l’anglais
      26. Nouvelles brèves
      27. Le phénomène Ferrari
      28. Ségolène Royal et la communication linguistique
      29. Pour une langue des travailleurs
      30. Albert Einstein, Esperanto kaj SAT Et aussi :
      1. Miro
      2. Pour ne pas mourir ido
      3. Service de presse octobre-novembre 2007 en pdf
      4. “Killer Language” ou langage qui leurre ?
      5. Nouvelles brèves
      6. Communication internationale et multiplicateur linguistique : des grandes langues plurinationales à l’espéranto.
      7. Trois langues pour le prix de deux
      8. Débat du 10 novembre sur les Nordamérindiens


    • dna 20 novembre 2007 12:20

      « J’ai dit dit qu’il falait que 500 à 1000 heures pour maitrisé l’idiome esperanto comme un natif »

      Qui sont donc ces natifs, originaires d’espérantolie, qui apprennent l’espéranto comme langue maternelle, dans un environnement ou elle est la seule langue parlée, et utilisée pour l’apprentissage est l’espéranto.


  • seespan 19 novembre 2007 13:08

    @ ASP explorer

    « Qui peut croire que les anglo-saxons sont incapables de se comprendre ? »

    Le japonais est encore moins preçis que l’anglais, ça ne veut pas dire que les japonais sont incapable de se comprendre.


  • maxim maxim 19 novembre 2007 13:29

    pourquoi est il important d’apprendre des langues ???

    c’est simple,dans tous les boulots sérieux on demande de maitriser au moins une langue étrangère,l’Anglais en priorité .....pas d’Anglais parfaitement maitrisé pas de boulot !

    pas plus difficile que ça !


    • seespan 19 novembre 2007 13:33

      @ maxim

      Anglais parfaitement maitrisé ? Laisse mois rire, au TOEIC il n’y a pas un seul pays qui depasse le niveau operationnel de base.

      Et notre cher asp explorer qui se vante de ses capacités linguistique refuse obstinement de nous donner un score a un examen international et soutiend mordicus que l’accent tonique n’a aucune importance.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 13:42

      « pas d’Anglais parfaitement maitrisé pas de boulot ! »

      ou traduit autrement en dehors de l’anglais piont de salut

      et bien il doit y avoir pas beaucoup de francais travaillant dans l’international car justement 5% seulement des francais PARFAITEMENT anglais.

      Au fait c’est quoi un boulot sérieux ?? Car les phrases dans le vague ca veut rien dire, medecin c’est pas un boulot sérieux, un medecin n’a pas besion d’apprendre l’anglais et pourtant il a un boulot, je connais des techinciens bossant dans les telecoms, leur anglais est plus que basic et pourtant ils ont un boulots eten plus ils fonts des commandes dans l’international


    • Asp Explorer Asp Explorer 19 novembre 2007 13:56

      C’est vrai, un médecin n’a pas besoin d’apprendre l’anglais. Bien sûr. Dans le monde merveilleux d’Espérantulo.

      Et les congrès internationaux, ils sont en quelle langue ? Les publications scientifiques ? Les revues ? Et les stagiaires étrangers, on leur parle comment ? Et les posologies des médicaments, les manuels des appareils d’examen, c’est dans quelle langue ?

      Tiens au fait, l’affaire des irradiés de Rangueil, on a beaucoup dit que c’était la faute au fabricant de l’appareil de radiologie qui n’avait pas fait traduire le mode d’emploi, mais pourquoi n’a-t-on dit la vérité, à savoir que c’était le personnel qui était mal formé à la pratique de l’anglais ?


    • seespan 19 novembre 2007 14:00

      @ asp explorer

      Les formations medicales sont extrement lourde, exiger un niveau en anglais suffisant pour dechiffrer un mode d’emplois complexe est une absurdité.

      C’est le job d’un traducteur si tu veus minimiser le risque d’erreure.

      Remarque on faisait bien aprendre le latin au medecin avant, je ne suis pas sur qu’il etait plus compétent pour soigner, par contre le temps pris dans la formation etait plus que consequent.

      Tes arguments baisses.


    • Asp Explorer Asp Explorer 19 novembre 2007 14:07

      baissent.

      Là où ton argument est déficient, c’est que je ne prétends nullement qu’un médecin doit avoir un excellent niveau d’anglais. Du reste, tout le monde se fout de savoir lire Keats dans le texte. Ce dont un médecin a besoin, c’est de savoir dialoguer quotidiennement en anglais avec des collègues, ce qui, j’en conviens, ne nécessite pas d’avoir un agreg d’anglais.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 14:41

      Un medecins doit savoir parlez quotidiennement en anglais avec un collegue, ca c’est pas vrai, moi j’arrive à parler qu’en francasi et même avec des medecins étrangés et comment je fais bien tout simplment en est en france et un medecin qui travaille en france doit savoir parler en frnacais surtout avec ses patients, par contre on a un gros probleme dans l’autre sans quand c’est un patient étrangé et ben l’angalis n’ai pas la en secours car bien souent de maitrise assez profonde de l’anglais pour comprendre de la part du patient, par contre quand on a un medecin etrangé qui parle francais et quand on a un étrangé comme patient qui parle la même langue natale que le medecin étrangé, on le lui refille direct


    • Krokodilo Krokodilo 19 novembre 2007 15:24

      Salut Asp, toujours là pour agrémenter les articles sur les langues d’arguments stupéfiants ! Ca va peut-être t’étonner, mais les médecins français parlent avec leurs collègues en français ! Il existe de nombreuses revues de formation continue en français. Seuls les chercheurs ou des spécialistes pointus ont besoin de suivre les meilleures publications qui sont malheureusement effectivement anglophones, ce qui nuit beaucoup au français comme langue scientifique et nous fera suivre la même pente que le suédois si nous ne réagissons pas. Si l’institut Pasteur publiait en français, le procès Montagner-USA sur la découverte du Sida n’aurait pas eu lieu... Il faut que les pays francophones se regroupent et subventionnent des revues francophones de haut niveau, jusqu’à ce qu’elles soient de taille à lutter éocnomiquement. Comme tout rapport maître-esclave, c’est un rapport de force, une lutte d’influence linguistique : tu luttes ou tu meurs !

      Et sur les accidents d’irradiation, tu fais encore plus fort ! pratiquement tous les journaux médicaux ont écrit que le manuel en anglais avait été un des facteurs (pas le seul) des accidents (graves), l’émission d’Arte aussi (le magazine de la santé), le ministère de la santé a fait interdire ces logiciels en anglais (c’est toujours vérifiable sur le site du ministère), mais Monsieur Asp ne déduit l’inverse, qu’il faut que tous les médecins fassent de l’anglais de la maternelle à la retraite !

      Je dirais même plus : arrêtons Agora vox en français, débattons en anglais, ne passons que des films en anglais, des journaux en anglais partout, les emballages alimentaires (l’UE a essayé de l’imposer...) le français est mort, vive l’anglais ?


    • Asp Explorer Asp Explorer 19 novembre 2007 17:29

      Oui, je pense que les personnels de santé devraient être blâmés (eux ou leur formation) pour les accidents de Rangueil. J’estime que savoir l’anglais fait partie de ce dont on a besoin pour faire ce genre de métier, et s’ils l’ignorent, ils sont donc incompétents.

      Par ailleurs, votre ignorance des réalités économiques vous égare encore. Les appareils de radiographie hospitaliers sont un petit marché au niveau mondial, pour un modèle donné, seules quelques pièces seront vendues à des pays francophones. Faire faire une traduction pour un walkman qui sera vendu à 500 000 exemplaires, ça a du sens, faire la même chose pour un appareil qui sera vendu à 10 exemplaires est stupide, d’autant que le manuel en question sera sans doute beaucoup plus lourd que celui du walkman, et que les erreurs de traduction auront une toute autre portée. Donc, cette traduction aura un coût important par unité vendue, coût qui se répercutera sur l’hôpital, les malades, et in fine sur la société toute entière. Tout ça parce que, par principe, il est nécessaire aux yeux de quelques vieux birbes de refuser les réalités du monde en employant des incompétents.


    • Krokodilo Krokodilo 19 novembre 2007 18:38

      Vendu à 10 exemplaires, peut-être, mais pas au prix d’un walkman ! Proportionnellement au prix de ce genre d’apareil, quelques centaines d’euros pour une bonne traduction, c’est rien du tout. Faut pas nous refaire le coût du protocole de Londres et du coût de la traduction des brevets. C’est vrai que ça a marché... tant les groupes de pression en faveur de l’anglais sont influents en france de nos jours. D’ailleurs, pourquoi mettez-vous vos « posts » in french ? Autant passer à l’anglais tout de suite. Plus besoin d’acheter des dictionnaires de français, de payer des profs, des manuels de français, plein d’économies ! Et on apprendrait l’anglais à la télé ! La vraie langue internationale, c’est la traduction. La vie est un travail d’équipe, le traducteur, c’est son métier de connaître sa deuxième langue presque aussi bien qu’un natif. Mais si vous pensez le contraire, signalez-le au Ministère de la santé : ils ont interdit ces logiciels en anglais, et pourtant notre gouvernement actuel finance une télévision en anglais qui devrait être payée par la GB...


    • docdory docdory 19 novembre 2007 19:15

      @ ASP explorer

      Certes , je lis et parle à peu près couramment l’anglais et je consulte dans cette langue au moins une fois par jour et même plus . Cependant 90 % de mes confrères ne le parlent que au niveau ultra basique , cela n’en fait pas pour autant des incompétents : suggèrez vous de leur interdire l’exercice de la médecine ? Vous risquez d’avoir une sacrée file d’attente chez les médecins restants !!!


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 19:34

      et bien l’asp toujours aussi fort, je ne vois pas pourquoi un medecin va se faire chier à payer une formation en anglais alors qu’il peut avoir un logiciel ou une notice pour un prix nettement inferieur et en plus d’être sur de ce qu’il lit en prime, mon appareil qui coute très cher est en francais alors que c’est une marque américano allemande qui le fait alors pour le prix on peut nous faire un traduction c coute pas cher par rapport au matériel et en plus la traduction c’est plus vendeur, car l’appreil devient beaucoup plus maniable


    • seespan 19 novembre 2007 20:02

      @ asp explorer

      « Ce dont un médecin a besoin, c’est de savoir dialoguer quotidiennement en anglais avec des collègues, ce qui, j’en conviens, ne nécessite pas d’avoir un agreg d’anglais. »

      Tu sembles connaitre tres mal le milieu medical, les publication sont lut majoritairement en français ( en tout cas a la bu les revues anglaises ne sortait quasiment jamais et je ne parle pas des livres ), l’anglais n’est pas enseigné en premiére année de medecine, 80% des etudiants s’y prennant a deux fois pour passer. Leur niveau en anglais est mediocre au mieux. Ensuite pour le reste des etudes on leur demande de bosser la medecine pas de devenir bilingue dans le cas plus qu’improbable ou il devrait faire une communication en anglais.

      Pour la recherche medical qui ne concerne qu’un petit nombre de praticient, la aussi leur niveau est majoritairement bas. Ils se font corriger apres le premier jet. Et pour les congrés ils ont un desavantage tres net face au anglophone.

      Conclusion : encore un argument basé sur ta vaste experience a parlé de sujet dont tu ne connais rien .


    • seespan 19 novembre 2007 20:09

      @ asp explorer

      Une erreur de manipulation sur cet appareil a entrainer des couts qui seront considerable. Le prix d’une bonne traduction est derisoire. De plus si je ne dis pas de betise l’absence de traduction du manuel etait illegale.


    • Henri Masson 20 novembre 2007 10:37

      Et alors ? Qu’est-ce que ça démontre ?

      Que l’on oblige, en cachant une alternative possible, une grande partie de la population mondiale à apprendre une langue durant des années pour ne pouvoir exprimer des choses pour lesquelles l’espéranto exige jusqu’à dix fois moins de temps et d’efforts (« se débrouiller »).

      Que Asp Explorer soit un individu bouché à l’émeri et borné devient une évidence.

      J’ai déjà cité le cas du professeur Robert Molimard, l’auteur de « La fume - Smoking », qui a lui-même déjà réagi, il n’y a pas si longtemps, à des propos stupides publiés par un admirateur d’Asp Explorer. Apprendre une langue à 77 ans, faire un exposé sans rien concéder à la précision à l’âge de 80 ans et publier la traduction de son ouvrage trois ans seulement après avoir commencé l’apprentissage de la langue, est-ce que ce n’est pas la démonstration qu’une telle langue convient mieux qu’une langue plus répandue mais qui accapare plus de temps (« Time is money ») qu’il ne convient, même pour pouvoir seulement « se débrouiller ».

      A Toronto, j’ai connu un ingénieur canadien d’aéronautique qui l’avait appris à 80 ans et qui se débrouillait déjà bien peu de temps après. Le cas du professeur de latin John E.B. Mayor, de l’Université de Cambridge, est connu dans l’histoire de l’espéranto : à 80 ans, il avait appris la langue durant la semaine du congrès universel et avait prononcé un discours remarquable lors de la clôture.

      Avec des gens comme Asp Explorer, on ne serait pas encore passé à l’informatique sous prétexte que l’écrasante majorité des gens utilisaient un crayon à bille, que le passage à l’informatique coûterait énormément, etc..

      Voici onc ce qu’avait écrit le professeur Mollimard :

      « Je suis un peu effaré par le mépris ( »espéranteux" !) manifesté par l’auteur à l’égard d’une des plus belles tentatives humaines, totalement désintéressée, que représente l’esperanto. A mon sens cela ne peut traduire qu’une réelle ignorance, qui se manifeste déjà dès le début de l’article : Zamenhof n’était pas dentiste, mais médecin ophtalmologiste. L’anglais est une très belle langue, sa littérature est très riche. Mais pour la communication, c’est la pire des langues. La raison majeure est l’absence de relation fiable entre l’oral et l’écrit, et l’évolution permanente d’une langue d’usage trop courant. J’ai beaucoup travaillé l’anglais, j’ai assisté et suis intervenu dans beaucoup de congrès scientifiques. Je suis persuadé que la grande majorité de ceux dont l’anglais n’est pas la langue maternelle n’ont un peu compris un exposé que grâce aux diapositives, mais sont totalement largués quand la discussion s’engage entre vrais anglophones.

      Au bout de 6 ans de latin au lycée, il me fallait un temps fou pour un thème de quelques lignes, plein de barbarismes. Après 6 ans d’allemand, de nombreuses lectures, Kafka, Gunther Grass, et des heures de travail, j’ai par deux fois fait péniblement des exposés de pharmacologie en Allemagne. J’ai beaucoup par plaisir travaillé le russe, et j’ai lu dans le texte Tolstoï, dont l’énorme Guerre et Paix, Dostoievski, Tchekhov, Boulgakov, Bounine.... J’ai pu faire un exposé à Moscou après 50 heures de travail avec mon professeur de russe. A 77 ans, pour ne pas mourir idiot, j’ai voulu savoir ce qu’était l’esperanto. Seul, avec la méthode Assimil (Je sais maintenant qu’il y a des cours interactifs sur internet). Six mois plus tard, j’avais traduit, ou plutôt réécrit en esperanto mon ouvrage « La Fume », 250 pages, avec un immense bonheur à manipuler cette merveille de logique, ce jeu de lego linguistique. Après ce temps et des années de pratique de l’anglais, je n’en serais pas à la moitié du travail. En allemand ou en russe, j’en serais à peine à dix pages, bourrées de fautes. J’ai pu présenter cet ouvrage oralement dans un congrès, avec discussion en esperanto, et le bonheur de comprendre et d’être compris. Dans une Europe avec autant de langues, la rigueur de l’esperanto et sa facilité d’apprentissage en feraient la langue pivot qui devient incontournable. Une langue précise et neutre. Je rêve de l’esperanto à l’école primaire, un outil d’analyse grammaticale bien supérieur au latin, qui remettrait de l’ordre dans la tête des enfants.”

      Quand une telle chose est possible à un tel âge, il est est facile d’imaginer le bond en avant que permettrait l’espéranto enseigné comme première langue dans l’enseignement dans tous les pays (c’est le gouvernement français qui, à la SDN, avait fait barrage à cette possibilité en 1921). D’autant plus qu’il constitue un tremplin reconnu pour l’apprentissage des autres langues, y compris de l’anglais : http://www.springboard2languages.org/home.htm


    • dna 20 novembre 2007 12:49

      Bon, je n’arrive pas à inserer ce commentaire ou je veux, tant pis : « Un medecins doit savoir parlez quotidiennement en anglais avec un collegue, ca c’est pas vrai, moi j’arrive à parler qu’en francasi et même avec des medecins étrangés et comment je fais bien tout simplment en est en france et un medecin qui travaille en france doit savoir parler en frnacais surtout avec ses patients, par contre on a un gros probleme dans l’autre sans quand c’est un patient étrangé et ben l’angalis n’ai pas la en secours car bien souent de maitrise assez profonde de l’anglais pour comprendre de la part du patient, par contre quand on a un medecin etrangé qui parle francais et quand on a un étrangé comme patient qui parle la même langue natale que le medecin étrangé, on le lui refille direct  »

      Ou la... si tu arrives à parler français, pardon, francasi, tu semble avoir plus de difficultées avec un clavier.. Le fait de n’admettre que l’espéranto comme unique langue ne devrait pas t’empecher de respecter le français...

      Pour revenir à cette histoire de medecins... je ne vois pas en quoi apprendre a rédiger en anglais serait plus dur qu’en espéranto, vu que ce qui importe ici, ce n’est plus la grammaire, qui est toujours la partie ’facile’ d’une langue, mais le vocabulaire.. Or on l’a vu, le principe de l’espéranto, c’est une grammaire super simplifiée (c’est bien), mais un vocabulaire simple quand on connait toutes les langues anciennes..., du moins pour le vocabulaire courant car pour le vocabulaire médical, j’aimerais bien savoir ou l’espéranto va prendre sa source.. donc en gros, on aura le choix entre un medecin disant l’équivalent de « toi yen a donner 5mm de bidule chose au patient » en anglais, et un médecin disant : « Voulez vous, s’il vous plait avoir l’amabilité de donner 5 mm de, attendez un instant, je cherche dans mon dictionnaire.. zut le mot n’y est pas, attendez je cherche sur internet, zut, je trouve pas, bon, je vais demander sur un forum, j’aurais surmeent une réponse d’ici 2 jours, ne bougez pas »

      J’exagere bien sur... mais à quel point ?


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 13:18

      ce qui est bien dans votre discourt c’est que l’on parle de l’oral, puis on va à l’écrit on ne sait comment pour revenir à l’oral on ne sait comment

      un medecin va parler en oral comme en écrit avec un autre medecin ou un patient, s’il existe un problème de langue entre les deux interlocuteurs ( dans le cas actuel avec l’anglais) c’est que la dite langue ne resout pas tout donc l’angalis ne resout pas tout, ha mais bien sur por faire ce constat il faut y être confronté

      l’introduction du vocabulaire, pareil que dans toute langue, comment une notion anglais fait pour passer en francais, un exemple ADN=DNA, Bon du vocabulaire technique nouveau il en existe tous les jours, mail= courrier electronique=courriel, software= logiciel je crois, ect


    • dna 20 novembre 2007 13:25

      en réponse au post de monsieur Masson : « professeur Robert Molimard », « ingénieur canadien d’aéronautique », « du professeur de latin John E.B. Mayor »

      On parle donc bien ici de personnes de niveau « moyen » d’érudition comme robert, retraité fraiseur-soudeur, ou paulo, sans emploi ni acces internet


    • skirlet 20 novembre 2007 19:51

      robert, retraité fraiseur-soudeur, ou paulo, sans emploi ni acces internet - normalement, les gens qui n’écrivent pas les livres dans leur langue maternelle ne le font pas non plus en espéranto. Ce qui ne les empêche pas de pratiquer cette langue, voyager, correspondre etc.


    • Hermes esperantulo 21 novembre 2007 13:48

      Bon et bien il y a pas mal de messages dans tous les sens Bon en premier au sujet de l’article, une seule contre argumentation donc dans l’ensemble l’article est bien correcte

      Au suivant, à sespan,
      - au sujet des vidéos j’ai compris en partie
      - au sujet du paradoxe esperantiste, j’y avais déjà pensé, mais n’ayant jamais eut de témoignages , je ne pouvais le confirmer, si tu a réussi à en trouver donc c’est bien possible au final
      - sinon c’est sympa d’avoir un esperantiste comme toi parmi nous car tu donne un angle de réflexion en plus.

      A lymb,
      - Au moins, tu cherche un peu contrairement à certains
      - Tu trouve que le goût du son c’est subjectif, l’écrit peut-être aussi, tu te plein des accents ou de la forme, si tu va sur le lien en haut de l’article au sujet du forum européen, tu pourra constaté d’autres langues bien différentes des latines et en plus certaines avec des accents tout bizarre pas reproductibles sur un ordinateur selon certaines mauvaises langues. Donc un écrit est aussi subjectif.
      - Maintenant tu peu aussi te demander ce qu’est l’esperanto, un certain nombre de personnes célèbres connues, reconnues sont positifs pour l’esperanto : Verne, Tolstoï, Grin, Janton, Kersaudy, Eco.
      - Une personne en particulier, Claude HAGEGE pas un grand fan de l’esperanto mais le proposant comme solutions parmi d’autres, au moins il a le respect d’accepter son existence et ses possibilités. Donc Hagege est un linguiste qui a étudié les langues des différents continents et qui confirme la facilité de l’esperanto.
      - Claude PIRON, une grande référence là dessus polyglotte parlant esperanto et surtout ayant fait pas mal de traductions diverses, connaît bien l’étendue des capacités et des limites de l’esperanto.
      - Il existe des linguistes anglophones ayant du respect pour lui aussi.
      - Tu ne veux pas tenter ou chercher dans nos références, celles de Claude Piron sont importantes pourtant, tu reste sur ton idée du seul site que tu est regardé c’est ton droit. Mais une seule source n’est rien il faut comparer croiser les informations et surtout réussir à aller au delà des préjugés. Comme je l’ai si souvent dit, quand j’ai appris l’esperanto, je suis resté très neutre, je n’ai ni écouter le pour et le contre, j’ai essayé et j’ai pu voir qui avait raison ( perso l’oral et l’écrit ne me dérangent absolument pas ), la conclusion tu la devine je suppose.
      - Tu n’es pas obligé de l’apprendre, mais au moins fait l’effort de la respecter en ne t’attaquant pas à elle alors que tu ne la connaît pas réellement et surtout sans en avoir d’arguments prouvant qu’elle n’est pas ce qu’elle paraît.

      Alors ensuite Oui l’anglais à son utilité, comme le français, le chinois, ect, dans le commerce international, l’anglais est un élément parmi d’autres, il est le plus employé certe dans le commerce international. Mais par contre aide t’il monsieur et madame tout le monde même au niveau d’un aéroport, si la personne connaît ce basic english oui, mais pour les autres non et ces derniers sont justement les plus nombreux par rapport à ceux ayant l’anglais basic, c’est ce que j’en ait fait comme constat, certains voient la situation différemment, qui a tord qui a raison ?. l’apprentissage de l’anglais est faisable mais pas aussi rapidement pour les uns que les autres, par exemple les étudiants sortant de filières ou justement l’anglais est obligatoire, il se trouve que ces derniers n’ont pas encore le niveau requit pour le monde du travail (étude ETS), alors comment imaginer pour quelqu’un n’ayant pas les moyens, le temps, l’argent pour mieux connaître l’anglais en gros 80% de la population, c’est pour ça que faire cohabiter les deux est intéressant ceux qui auront besoin de l’anglais exclusivement utiliserons l’anglais c’est à dire une faible proportion et le reste l’esperanto, voir utiliser les deux, au niveau scolaire il est tout à fait possible d’apprendre l’esperanto et l’anglais, avec une autre langue, mais au moins qu’on laisse le choix, hors actuellement le choix unique est le monopole de l’anglais comme chez Microsoft, comment alors peut t’on dire que l’esperanto c’est nul et que seul l’anglais suffit alors que l’on ne peut même pas comparer pour le commun des mortels. Il est tout à fait possible de dire que l’anglais serait plus avantageux dans certains domaines et l’esperanto dans d’autres, l’anglais dans le commerce, l’esperanto dans la traduction, l’échange d’idée politiques juridiques par exemple et l’humanitaire ( pour ce dernier allez trouver un africain qui connaît l’anglais et bien c’est pas facile, quand on fait médecin sans frontière, ou l’aide aux réfugiés alors là pour parler anglais il y a plus personne).

      On parle aussi du déclin de l’esperanto, il ne décline pas aux dernières nouvelles car il est régulièrement bien à jour et bien vivant, par contre il existe plus de 3000 langues dans le déclin et qui ont vécues bien plus longtemps que l’esperanto, donc la taille n’a pas forcement toujours d’influence, c’est la vitalité de la langue qui est aussi important. L’esperanto progresse plus ou moins lentement mais son multiplicateur d’expansion est un des plus vigoureux ; il est plus vigoureux que celui de l’anglais depuis 1900, le facteur de l’esperanto est de 20000 celui de l’anglais est de 3 je crois, le facteur de croissance de l’esperanto est en plus bien supérieur au facteur de croissance de la population mondiale, alors que justement celui de l’anglais natif est en régression ou en positif si on inclus l’anglais en langue seconde, mais moins progressif que l’esperanto, la différence c’est que l’un n’a pas de base au départ l’autre si. Donc l’apparence du nombre n’est pas celle de la progression, mais certains vont dire que l’esperanto n’est pas devenue la langue mondiale et alors, c’est le seul objectif lui manquant, par comparaison à l’anglais ayant des moyens extraordinaires par rapport à l’esperanto n’a toujours pas atteint le statu de langue mondiale car seul 25% peuvent parler le sabir anglais et qui en plus existe sous de nombreuses formes.

      Bon je pense avoir fait le tour.


  • Serviteur Serviteur 19 novembre 2007 13:50

    C’est un article sympa mais on sent venir a plein nez le « vive l’esperanto ».J’aime bien l’idée mais faut pas rêver l’esperanto reste un langage artificiel,peu connu par les population européenne et sa généralisation en europe reste du domaine de l’utopie (enfin presque).

    Serviteur.


    • seespan 19 novembre 2007 13:55

      @ serviteur

      Utopie ? non c’est un probleme politique, il a fallut trois cent ans aprés leur decouverte pour que les chiffres arabes soit utilisés en europe. Trois cent ans pendant lesquels les commerçants se sont obstinés a faire leur comptes avec les chiffres latin.

      Mais un asp explorer de l’epoque t’aurais dis que le systéme avait fait ses preuves depuis des siecles et que personne n’utilisait les chiffres arabes a part quelques mathematicien farfeulue dont le jugment etait forcement biaisé puisque partisant smiley.


    • seespan 19 novembre 2007 13:56

      @ esperantulo

      J’ai juste sur la traduction de ta phrase ?


    • Asp Explorer Asp Explorer 19 novembre 2007 14:04

      Les commerçants de l’époque ne faisaient pas leurs comptes en chiffres latins, ils faisaient leurs comptes au boulier, et ils ont continué de le faire jusqu’au 19e siècle parce que c’est plus pratique qu’avec des chiffres. L’usage des chiffres arabes n’ont jamais remplacé les chiffres latins, car ces derniers, impropres au calcul, n’ont jamais été employé à cet usage, et n’étaient connus que d’une élite restreinte. Les chiffres arabes se sont imposés en permettant un nouvel usage des chiffres écrits, combinant le stockage d’information à l’utilisation de cette information.

      En outre, puisque vous faites le parallèle avec l’espéranto, ce dernier est en déclin depuis un siècle, ce qui prouve bien qu’il n’y a pas de demande. L’anglais est langue universelle. Vous aurez beau dire ou faire, la réalité quotidienne vous donne tort. Vous êtes ridicules.


    • seespan 19 novembre 2007 14:12

      @ asp explorer

      J’ai du boulot. Je reviens ce soir. Je te donnerais le lien vers une conference d’un specialiste australien du passage au systéme metrique ( la conference explique comment l’australie c’est convertie au systéme metrique en un ans ). Si tu regardes la conference tu auras confirmation que les comptes etait fait en chiffre latins. Ensuite si tu a des sources pouvant me prouver le contraire je suis interressé.

      Quand au declin de l’esperanto, simple affirmation de ta part sans fait pour l’ettayer a part ton inébranlable certitude.

      Ps : un boulier c’est pour compter , pour les traces ecrite ça rend pas vraiment service. Et les math de l’epoque etait enseigner en chiffre romains. Meme toi ne peut nier ce fait.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 14:22

      A serviteur

      « C’est un article sympa mais on sent venir a plein nez le »vive l’esperanto« .J’aime bien l’idée mais faut pas rêver l’esperanto reste un langage artificiel,peu connu par les population européenne et sa généralisation en europe reste du domaine de l’utopie (enfin presque). »

      oui on peut dire d’une certaine manière vive l’esperanto, mais pas un vive de supporter forcement, c’est plutot un vive l’esperanto car quand on analyse les autres systemes (qui font la plus grande partie de l’article soit dit en passant), il s’avere qu’ils amenent à une impasse dans le projet de construction européenne au niveau de la communication pour sa population. De plus j’ai proposé pas mal de pistes et j’attend avec impatience une refutation de mon argumentaire au sujet du multilinguisme sous toutes ses formes, du problème de la langue unique « anglais »

      J’ai proposé en parallele d’autres alternatives, le recourt à l’espagnol comme langue unique, au latin, au grec, une langue d’un autre pays que ceux de l’europe, une langue construite dans notre cas l’esperanto, dont justement pour ce dernier il existe des experiences ou une langue pont réussi à casser la tour de babel, l’indonésien une langue « artificielle » qui à reussi rapidement ou la justement le multilinguisme ou la langue unique à échoué de maniere importante dans un même délai.

      Pour moi s’il y a mieux que l’esperanto ou plutot du principe de langue pont, je suis largment preneur, mais pour le moment on ne m’a jamais proposé mieux


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 14:34

      A serviteur, une utopie, une raconté par algor dans son film sur l’environement, le principe des plaques tectoniques, cette histoire n’était qu’une hypotehse au départ puis est venue les mesurent confirmant l’hypothese et bien malgré cela il a fallu encore du temps pour que tout le monde l’accepte cette idée.

      dans notre cas, pour les langues c’est exactement la même chose, une expérience à marché l’indonésien et malgré cela on ne croi toujours pas en la langue pont en europe, pourquoi car on fait comme pour les oeuilleres de cheval, soit on se les mets, soit on les mets aux autres.

      Pour l’instant on n’est pas encore au stade final


    • Krokodilo Krokodilo 19 novembre 2007 15:34

      Langue en déclin ? C’est la première fois que je vois une courbe qui part de zéro pour aller jusqu’à 1 à 2 millions qualifiée de descendante ! La vérité, c’est que le développement d’une langue construite jusqu’à vivre comme toute langue est un phénomène unique dans l’histoire (pas les remaniements de langues, dont il existe de nombreux exmples : swahili, indonésien, maltais), unique et révolutionnaire, ce qui explique bien des réticences. Comme devant toute nouveauté trop radicale, nous hésitons, car notre nature profonde recherche une certaine stabilité dans ce monde angoissant ; ce qui fait que nous ne disposons d’aucun élément de comparaison pour affirmer que son développement est lent ou rapide, il est ce qu’il est, en tout cas en progression : malgré le silence médiatique (hormis journaux régionaux), la ville de Montpellier l’utilise comme une des huits langues de son site officiel. Et le Monde diplomatique en ligne dispose depuis des lustres d’une version espéranto d’articles extrêmement techniques (politiques, socio), mais tout ça on te l’a déjà expliqué...


    • Krokodilo Krokodilo 19 novembre 2007 15:43

      Serviteur,

      On sent venir le « Vive l’espéranto » ? Bien sûr, on ne s’en cache pas. Pas plus que ceux qui défendent l’anglais lingua franca, et nous sommes beaucoup moins hypocrites que la Commission européenne qui parle sans arrêt de multilinguisme mais utilise l’anglais dans son fonctionnement quotidien et subventionne des cours universitaires en anglais (Erasmus mundus, à 90% anglophone, y compris en France !). Nous posons le débat.

      Artificiel ? Guère plus que bien des langues : le vocabulaire est tout ce qu’il y a de naturel puisqu’il emprunte les mots très répandus, présents dans diverses langues, quant à la grammaire, elle utilise des structures de base et régulières qui sont également internationalement présentes. Ce cliché est une crainte fantasmatique à la Frankestein qui est sans fondement.

      Utopique ? L’utopie d’aujourd’hui est peut-être la réalité de demain. L’esclavage linguistique est la réalité, la neutralité et l’équité sont des utopies, pour l’instant.

      Saluton Esperantulo, Asp m’a tellement fait sursauter tout à l’heure que j’ai oublié de dire bonjour.


    • Zalka Zalka 19 novembre 2007 15:44

      Quant à moi, en tant que statisticien, c’est bien la première fois que j’entend que significatif peut s’appliquer à une population 1 à 2 millions sur 7milliard d’individus.

      Au fait il y a un article récent du monde où des linguistes parlent de 1,5Mrd de personnes ayant une maîtrise suffisante de l’anglais pour communiquer. Je ne sais pas qui est le meilleur linguiste, mais pourquoi ce point de vue est-il purement et simplement occulté ? Pourquoi ces point de vue le sont-ils toujours dans vos articles ?


    • seespan 19 novembre 2007 15:55

      @ zalka

      Communiquer a un niveau basique. Mon pere bosse en thailande je l’ai souvent vue parler avec ses employers thais je te garantie que le niveau de la conversation etait ridicule. Simplement suffisant dans un contexte ou tout les elements etait connue des deux parties.

      Par contre pour un probleme plus compliqué ( expliquer que son stylo mont blanc etait garantie a vie ) un traducteur etait indispensable.

      Mais dans tes statistiques ils seraient contés comme ayant un niveau suffisant pour la communication.

      Ps : En thailand les etrangés vivent le plus souvent entre eux, la langue etant une barriere quasi insurmontable. Pareil pour le japon, j’avais discuté avec le correspondant d’un journal qui avait passé trois a tokyo, trois ans accompagné par une traductrice.


    • Krokodilo Krokodilo 19 novembre 2007 16:04

      C’est quoi une maîtrise suffisante pour communiquer ? Where can i find good very hotel ? Little girls ? camescop cheap where ?

      Avec tout le respect que je dois à ces linguistes (ceux qui signent cette propagande sont souvent anglophones...), aucune enquête n’existe qui ait vérifié le niveau mondial de la popualtion, par pays, par classes d’âge, par milieu socio-économique, etc, en se basant sur des tests de niveau, dont l’étendue du vocabulaire ! On ne dispose que du nombre de gens qui l’étudient à l’école comme première langue, effectivement très élevé, mais sans pratique ultérieure, ce niveau retombe vite près de zéro pour la majorité d’entre nous, un charabia basique. Ah oui, j’oubliais, il y a aussi les « enquêtes » d’Eurobaromètre, de vulgaires sondages qui ont pourtant fait plusieurs fois les beaux jours des journaux de 20 heures, où on demande aux gens « parlez-vous une autre langue » « bien », « moyen » ? Bravo, 80% parlent anglais à un assez bon niveau, que du scientifique ! 6% de la planète est native anglphone, probablement 6% « fluent », le reste... mystère et boule de gomme, l’UE a promis de vraies enquêtes basées sur l’échelle récente CECRL, réusltats aux calendes grecques, probablement après qu’ils auront rendu l’anglais lingua franca de l’Union !


    • seespan 19 novembre 2007 16:11

      @ krokodilo

      Il y a les statistiques du toeic. J’aisserais de te retrouver le lien. Mais le niveau mondial n’est pas brillant. ( ps : tres bonne immitation de l’anglais thai, il y a le conglish (equivalent coréen du franglais ) qui est pas mal non plus )


    • Krokodilo Krokodilo 19 novembre 2007 16:52

      C’est vrai, mais ce sont surtout des ingénieurs ou autres sciences, ou plutôt ceux d’entre eux qui ont besoin d’un bon niveau d’anglais, ça n’apporte pas grand chose comme renseignement quant au niveau « mondial » en anglais.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 19:40

      a zalka

      en tant que statisticien parlant anglais vous devez bien pouvoir nous trouver la statistique precise de la maitrise de l’anglais dans le monde suivant le niveau d’anglais ect, avec tout pleins de sources.

      nous on sort nos sources, alors demontréz que nous avons tord


    • seespan 19 novembre 2007 23:27

      @ krokodilo

      Si ca te donne une information. Il s’agit de personne ayant un niveau de formation plus elevé que celui de la population generale. Et meme eux ne depasse pas le niveau operationnel de base ( quelque soit le pay ). Tu te doute bien que le niveau general de la population ne peut etre que plus bas.

      Par exemple meme sur un site comme agoravox ou de nombreux intervenant ont un niveau de formation elevé, les liens auquel je renvois n’interresse quasi personne.

      A part un prof du cnrs pour une conference sur la programmation, et une conference ou greenspan s’exprimer devant le senat sur l’etat des reserve de petrole.

      Et je doute fort que notre cher asp explorer si fiere de son english spoken sur son CV soit capable de suivre la conference somme toute basique sur le systeme metrique.

      Il va nous sortir un truc du genre :

      — j’ai un vrais boulot avec des vrais responsabilité je n’est pas de temps a perdre avec un sujet somme toute ininterressant.

      Grande regle de l’anglais moins tu maitrises plus tu es persuadé que c’est une langue facile et ideal pour les communications internationnales


    • Zalka Zalka 20 novembre 2007 07:46

      Esperantulo, les seules sources que vous sortez sont Claude Piron, le rapport Grin et quelques obscures esperantistes forcenés. Toujours les mêmes « Sources » pour une bonne dizaines d’articles.

      J’ai précisé que j’avais lu cela dans un article du monde que je ne me suis pas emmerdé à retrouver. Je n’ai pas non plus retenu le nom de son auteur. Mais si vraiment c’est nécessaire, allez faire un tour su le site du monde. L’article date d’il y a environ deux semaines.

      Bref, ma question était pourquoi toujours passer à la trappe les études qui soutiennent le principe de l’anglais ?


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 08:31

      j’ai trouvé l’article

      il s’agit de 1.5MD parlant globish donc anglais basic : http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1012548,0.html

      il indique seulement que l’anglais est utilisé comme lingua franca mais sans donner la statistique de son évolution (elle monte ou elle descend), c’est un article qui ne fait qu’un constat sur l’étendu mais pas sur l’évolution

      de plus si vous allez sur le site du concepteur du toeic, en croisant les documents , on peut se rendre compte que le niveau globalement demandé pour parler anglais dans un certain nombre d’entreprises est bien bas par rapport aux exigeances demandées quelque soit le pays

      j’y ai même trouvé un article ou en fait dans une antreprise le francais était lingua franca

      http://www.fr.etseurope.org/accueil/ c’est l’adresse du site

      l’anglais est utilisé de part le monde, ca je ne l’ai jamais nié, mais est ce le meilleur outils, je ne le pense pas du fait des statistiques et de la non exitance de statistiques montrant l’internationalité de l’anglais

      au fait une de mes references n’est pas de Piron mais de ETS et qui n’est certainement pas esperantiste aux dermieres nouvelles, donc au lieu d’affirmerdes choses lisez avant, car une belle orthographe ne sert à rien si le contenu est une idiotie


    • Wlad Wlad 20 novembre 2007 14:45

      « oui on peut dire d’une certaine manière vive l’esperanto, mais pas un vive de supporter » (Esperanculo).

      Supporter ?

       smiley AAAAAAAAAAAHH ! Sale agent double acquis à la cause de l’envahisseur étatsunien capitaliste ! Traître à la nation (actuellement SDF) de l’Espérantulie !

      Va vite te laver la bouche et te rafraîchir l’haleine avec une gomme à mâcher, avant que les Francs-Massons ne te localisent ! Si tu fais repentance et que tu publies 13 liens vers des sites d’esperantistes reconnus par SAT-Amikaro (pas par e-o france, sinon c’est la guillotine émoussée) comme Helmut Strudelbach, le célèbre physicien auteur de « Thermodynamikuy de la choucroutoj » et « SAS : Komplojs nazis kontro l’esperantoj », tu échapperas peut-être à la vindicte Massonique et à la lapidation qui devrait s’en suivre.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 15:06

      al wlad kaj jes mi estas esperantisto, mi estas fiera, mi ne estas kiel vi, vi estas Aspisteto, vi ne konas nenio de la mondo, vi vivas por la angla per la angla, kun la angla, matene, tage, nokte, vi fekas en forumojn ĉar via esto estas sektema ; kaj mi povus diri stultecojn kiel vi sed vi ne povus ne min kompreni en tiu bela lingvo


    • Wlad Wlad 20 novembre 2007 15:34

      « al wlad kaj jes mi estas esperantisto, mi estas fiera, mi ne estas kiel vi, vi estas Aspisteto, vi ne konas nenio de la mondo, »

      Merci, ça fait toujours plaisir... Enfin je ne vois pas le rapport entre « connaître l’e-o » et « connaître le monde ». Est-ce que je te dis que parce que tu ne konos nenio del jeu de rôle, tu ne konos nenio de la mondo ? Non, bon alors !

      « vi vivas por la angla per la angla, »

      Ben oui, je l’ai déjà dit, je bosse dans l’informatique, c’est difficile de faire autrement dans ces conditions.

      « kun la angla, matene, tage, nokte, vi fekas en forumojn ĉar via esto estas sektema ; »

      La notion de sektema me laisse un peu pantois, je ne vois pas ce que ça peut bien vouloir dire...

      « kaj mi povus diri stultecojn kiel vi sed »

      Là je décroche complètement

      « vi ne povus ne min kompreni en tiu bela lingvo »

      Ouais, bela, bela, c’est vite dit. A l’écrit je trouve ça plutôt hideux.


    • Asp Explorer Asp Explorer 22 novembre 2007 07:51

      Langue en déclin ? C’est la première fois que je vois une courbe qui part de zéro pour aller jusqu’à 1 à 2 millions qualifiée de descendante !

      Oui, et c’est pour ça que j’ai dit « depuis un siècle », c’est à dire depuis les années 1900. A cette époque, un congrès mondial d’espéranto pouvait rassembler plus de 4000 participants, de nos jours, le même congrès ne qui rassemble péniblement 2000 pékins est qualifié de « grand succès » par celui-qui-pense-par-là-où-je-trouve-mon-inspiration. Alors que dans le même temps :

      1. La population humaine a triplé
      2. L’avion a remplacé le paquebot, va plus vite et pour moins cher
      3. Les congés payés se sont généralisés
      4. La publicité du congrès peut être faite plus largement grâce aux nouveaux moyens de communication

      Toutes circonstances qui normalement auraient dû favoriser l’affluence. En outre, les « 1 à 2 millions » d’espérantistes sont des chiffres farfelus qui circulent dans les milieux espérantistes, mais que les rares (car le sujet intéresse peu) études sérieuses sur le sujet, faites par échantillonnage sur une ville et par extrapolations du nombre d’adhérents à des associations indiquent qu’il doit y avoir, de par le monde entre 100000 et 500000 espérantistes actifs. En tout cas, sur le web francophone, il n’y en a pas plus d’une douzaine, toujours les mêmes.

      Et comment expliquer ce déclin ? Alors il y a la théorie Masson, qui dit que c’est à cause d’ignobles persécutions menées par Staline et les nazis, suivies d’ignobles persécutions menées par les états occidentaux destinées à promouvoir la suprématie de l’anglais (ignobles persécutions = ne pas instaurer l’apprentissage obligatoire de l’espéranto dans les écoles). Mais depuis l’invention de le l’internet mondial du monde du web 2.0, il y a un regain incroyable, youpie !

      Et puis il y a la théorie Asp, qui dit que l’espéranto, ça ne sert pas à grand chose dans le monde moderne, puisque, n’en déplaise aux psycho-rigides et adorateurs de vieilles lunes, force nous est de constater que l’anglais fait le boulot.


    • Hermes esperantulo 22 novembre 2007 08:57

      et moi je dis que c’est les deux theories


  • Krokodilo Krokodilo 19 novembre 2007 15:54

    Il y a 20 ans, un forum comme Agora vox, avec ses défauts mais aussi sa liberté d’expression, ou Wikipedia, encyclopédie collective polyglotte et en libre accès, étaient des utopies...

    Baldaŭ alvenos alia utopio, tiu nekredebla lingvo, neŭtrala, internacia kaj malpli poreminentulara ! (Bientôt viendra une autre utopie, cette incroyable langue, neutre, internationale et moins élitiste !)


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 19:43

      il en existe une langue neutre c’est l’indonésien, et qui marche et qui est parlé par une archipele d’iles part quelques millions de personnes, donc l’idée de langue netre n’est plus alors une utopie c’est une réalité, et ca bizarement les esperantophobes l’omettent


  • boumboum 19 novembre 2007 16:23

    Jamais entendu parler de l’esperanto auparavant. J’ai demande a mes collegues et ils m’ont fait : « said what ? ». L’esperanto a l’air d’etre une belle langue de reveurs, une belle utopie, la propre langue de l’UE.

    Mais bon, je me vois mal apprendre cette langue pour aller bosser a l’etranger. Pour ce qui est des publications scientifiques, avant de depenser un peu d’argent dans des revues, il faudrait d’abord en depenser dans la recherche meme. Pour les scientifiques la langue de la science est l’anglais. Et pour finir, pour beaucoup de jeunes scientifiques, ne pas apprendre l’anglais signifierait se fermer beaucoup de portes et voir son salaire rester lui aussi Francais.

    J’imagine egalement nos politiques declarer, « A partir de maintenant tout le monde devra apprendre l’esperanto ».

    Said what ?


    • Krokodilo Krokodilo 19 novembre 2007 16:33

      Inutile de passer d’un extrême à l’autre. Pour l’instant, nos politiques déclarent : mets tes gosses à l’anglais et ferme ta gueule. Les profs d’espagnol, d’italien, de russe, d’arabe et de portugais, recyclez-vous, devenez bi-compétents et vous aussi enseignez l’anglais ! D’ailleurs, est-ce que ça existe encore, des profs d’espagnol ?


  • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 19 novembre 2007 17:12

    L’article commençait bien, avec un démontage point par point et avec exemple que l’anglais n’était pas langue universel que l’on cherche à nous vendre (même si elle risque de le devenir de fait).

    Mais voilà qu’en plein milieu, on nous sort l’espéranto, d’une étude « sérieuse », on passe au camelot qui essaie de nous fourguer sa bricole immonde que personne ne veut depuis plus d’un siècle.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 20:09

      l’article n’a pas pour but de démonter l’anglais de le démolir, mais de mettre le point sur ce qui est une verité et ce qui est une utopie. de plus preque des le depart le mot esperanto apparait pas pour parler que de l’esperanto mais suite à des reponses sur un forum donc l’esperanto était une des reponses possibles

      l’article veut dire en résumé que pour l’europe :

      le multilinguisme, c’est utopique

      la langue unique peut être mais en modifiant l’idée d’europe, c’est à dire finie l’idée de la diversité, quelle langue choisir ? plutot l’espagnol ou l’italien car anglais trop compliqué en pratique

      utiliser une langue anationale (latin, grec, autre langue, langue pont)

      après j’ai fait une analyse courte pour savoir ce qui serait le mieux selon moi et surtout suivant les données que j’ai pour que le plus de monde en europe en profite, j’en ai conclu à l’esperanto

      après que l’on me demontre que j’ai tort par une antithèse

      mais aussi après chacun est libre de choisir son moyen de communication, pour moi c’est esperanto avec du multilinguisme de culture ;

      moi au moins je suis honnete avec moi même, je ne cherche pas à critiquer l’anglais, j’analyse juste les faits de maniere impartiale, du moins le plus impartial possible, je peux me tromper, amis alors que l’on me demontre

      ce que pour l’instant je n’ai pas vu chez zalka, asp, clad, mais qui pour moi font plus du trolling, de l’emmerdement maximum des esperantistes.

      alors oui j’apprecie l’esperanto, je me debrouille bien mieux qu’avec mon anglais, dont je n’ai pas d’utilité au niveau professionnel, dans ce metier justement ou j’ai constaté que l’anglais n’ai pas une aide en tant que langue pont pour faire un diagnostique medical et surtout pour expliquer rassurer le patient étrangé , je l’ai vu de si nombreuses fois, bien sur ils ne sont pas tous comme ca, mais quand même, il y a de gros manques.

      ce que je constate c’est que ceux qui ne vivent que dans un monde d’anglophones, ne voient pas l’autre monde celui des non-anglophones, zalka à dit 1.5md d’anglophones, donc il restent encore quelques 5.5md de non anglophones donc environ 75% du monde, il y du boulot encore


    • Zalka Zalka 20 novembre 2007 14:04

      En fait, il s’agissait d’1.5Mrd de personnes parlant couramment anglais (natif ou non). Effectivement il reste du boulot puisqu’il y a encore 5.5Mrd de personnes qui ne le parlent pas.

      C’est toujours mieux que l’esperanto, puisqu’il reste 6.988Mrd de personnes qui doivent l’apprendre.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 14:23

      ha une difference près l’anglais existe depuis quelques siècles, a un bon bagage deriere lui, lui l’esperanto est parti de rien et n’a rien pour l’aider au niveau finacier comme l’anglais, l’angalis des milliard par an pour sa promotion, ses cours, sa pub, ses brevets, l’esperanto c’est que du benevolat ;

      et bien pour une langue partie de rien ayant au moins 200 000 treès bon niveau et 2 millions au moins de d’esperanto basic et sans compter tous ceux qui peulent le lire sans l’avoir appris, (j’ai essayer sur des personnes ca marche bien), et bien je pense que c’est une langue qui bien plus évolulé au nombre de locuteurs anglophones en proportion


  • Clad Clad 19 novembre 2007 18:33

    Malgré tout le plaisir que j’éprouverais à troller avec vous dans la joie et la bonne humeur, je vais devoir me réduire à cette courte intervention. En effet, afin d’obtenir un diplôme français, delivré et approuvé par l’état français, je dois employer quasiment tout mon temps libre à finir, sous quinzaine, trois essais d’une douzaine de pages chacun, redigés en anglais, à base de sources exclusivement anglophone sinon c’est 0. C’est scandaleux ce qu’on fait de l’argent et de l’éducation nationale, n’est ce pas ? Vilain gouvernement soumis à l’impérialisme americain, va !

    Bref, là où je voulais en venir, c’est qu’ils sont bien rigolo les exemples de mésinterpretation d’anglais, mais que montrent t’ils au juste ?

    Qu’en anglais il est possible de se planter sur le sens d’homonymes ? Ben oui, et alors ? C’est pas le cas du français aussi par exemple ?

    Qu’il est possible de se planter sur le sens des homonymes d’une langue qui n’est pas notre langue natale ? C’est tout aussi vrai, mais ça ne nous avance pas plus : il est tout aussi possible de se planter avec notre première langue. Vous vous souvenez du diner de cons ? « Votre nom c’est Leblanc, c’est juste ? Non, c’est Juste Leblanc ! ».

    Et puis non seulement ça n’est pas spécifique à une langue ou son apprentissage, mais en plus c’est très rare. Avis à ceux qui conversent/lisent régulièrement en langue anglaise, vous vous souvenez avoir jamais confondu deux homonymes ?

    Bref, je ne vois pas très bien où vous voulez en venir avec ces minuscules anecdotes qui n’ont rien de significatives. Etes vous encore au point où vous avez encore besoin de preuve de toute façon ? Dans « mauvaise foi » il y a « foi », et le principe même de foi veut que les preuves ne soient pas considérées, qu’elles aillent dans le sens de ladite foi ou non.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 20:12

      le point 7 ne parle pas d’homonymie,mais de sens d’une phrase,je ne vois pas dh’omonmie dans le point 7, montrez moi le contraire


    • seespan 19 novembre 2007 20:13

      Marrant il reprend l’argumentation que j’avais prevus pour asp.

      Clad l’impressision de l’anglais a un cout tres réel dans l’industrie, en science, ect ect

      Un des arguments avancé pour l’anglais est sa pretendus pressision.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 20:29

      le problme avec clad c’est qu’il croit dure comme fer qu’il n’y a que l’anglais dans le monde, s’il fait ses études au japons ou en chine il s’appercevra rapidemnt que la langue utilisée est le japonais ou le chinois

      dans l’auberge espagnol, je crois qu’il existe un probleme de langue, les jeunes erasmus je croisd ans mes ssouvenir on appris l’espagnol classque alors que le cours d’universié n’est pas en espagnol mais une autre langue locale

      par exemple dans le suniversités francaises on parle en francasi pas en angalis et même pour l’etrangé, en allemagne c’est l’allemand, haut tiens bizare l’anglais ne serait pas aussi universel que ca.

      alors oui peut être que clad doit faire des rapports en anglais c’est peut e^tre en rapport avec sa formayion voir même obligatoire, mais je sais que d’en d’autres pays les rapports ne sont pas en anglais en france c’est en francais


    • 13thM 19 novembre 2007 21:55

      Pitié, relisez-vous avant de poster. Ce manque de rigueur, je ne le relève pas par maniaquerie : il en relève de la correction de chacun, et accessoirement de la crédibilité de vos propos. Amicalement, 13thM.


    • gormux 12 septembre 2008 12:45

      "par exemple dans le suniversités francaises on parle en francasi pas en angalis et même pour l’etrangé, en allemagne c’est l’allemand, haut tiens bizare l’anglais ne serait pas aussi universel que ca."

      Alors d’une, pour un débat sur des langues, soigner son écriture me semble relativement indispensable pour conserver une certaine crédibilité.

      Ensuite, dès que l’on entre dans de hautes études, (en gros, que l’on dépasse le bac +2) en France, l’anglais est de plus en plus utile... A tel point que, au cours d’un doctorat, il est à peu pres certain d’avoir à animer, ou tout du moins à participer à une conférence internationale. En anglais, bien évidemment.

      Le débat est stérile : vous considerez l’esperanto comme une solution. Or, la solution est déjà trouvée, et depuis bien longtemps, en marche. Rebrousser chemin pour développer l’esperanto ne serait que revenir en arrière, ce qui serait quelque peu contre-productif.


  • seespan 19 novembre 2007 21:02

    @ asp explorer

    le lien vers la video, j’ai pas retrouvé le passage exacte ( je vais pas non plus me retaper toute la conference ) mais il donne les grandes date a 1h7minutes 30 secondes.

    http://video.google.com/videoplay?docid=3850801238563505476&q=metrication+matters&total=21&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=0


  • seespan 19 novembre 2007 21:35

    @ krokodilo

    Le lien vers les resultats du toeic.

    http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=13508


  • maelarchat maelarchat 19 novembre 2007 21:59

    a) Develop an industry peut signifier aussi bien « créer une industrie » que « développer une industrie déjà existante ».

    Faux. « Develop an industry » se traduit par « Developper une industrie ». « Créer une industry », ça se dit « To start an industry » dans la langue de Shakespeare. Il n’y a pas de confusion dans le sens.

    b) Bush warned against attacking Iran peut signifier « Bush a conseillé de ne pas attaquer l’Iran » ou « Bush (est) mis en garde (par quelqu’un d’autre) contre l’idée d’attaquer l’Iran ».

    « Bush warned against attacking Iran » signifie « Bush a mis en garde de ne pas attaquer l’Iran » (Et non pas conseillé). Ca peut vouloir dire aussi « Bush mis en garde contre l’idée d’attaquer l’Iran », mais ça n’est pas une phrase, juste un extrait de phrase. Si je fais une phrase complète du genre « Prime Minister is talking to Bush warned against attacking Iran », il n’y a pas de confusion possible.

    d) English teacher peut se dire aussi bien d’un professeur anglais qui enseigne les mathématiques que d’un professeur hongrois qui enseigne l’anglais.

    Idem que le point b). Sorti de son contexte, ça prête forcément à confusion.

    Si je dis en français « Descendez-le », je peux très bien demander de descendre le tableau accroché au mur ou de flinguer Asp Explorer. Dois-je en déduire que la langue de Molière est elle aussi tout aussi imprécise que l’Anglais ?

    Je vous soupçonne, mr Esperantulo, d’être partial dans vos exemples et à la limite de la malhonnêteté intellectuelle...


    • seespan 19 novembre 2007 22:16

      @ maelarchat

      Les problemes de comprehension sont plus pour les non natifs.

      Ensuite l’anglais est plus preçis que le français qui est a son tour plus précis que le japonais ou le thai mais beaucoup moins que l’esperanto et encore moins que le lojban.

      Ensuite pour le niveau moyen en anglais voir un non natif capable de tenir une conversation courante sur differents sujets est chose rare en françe et rarissime dans les pays d’asie. A la fac on avait un seul prof qui en etait capable il avait passé trois ans au canada. Pour les autres lire un article scientifique sur un sujet preçis oui, ecrire un article peniblement avec correction. Parler en dehors d’un texte apris pour une conference niveau quasi nulle.


    • Hermes esperantulo 19 novembre 2007 22:21

      Partial non, du moins j’essais d’être le moins possible . mes exemples ne sont pas les miens mais ceux d’un traducteur. mais voyez vous êtes enfin le premier à chercher à demonté mon argumentaire. donc peut-être que l’angalis n’est pas aussi monstrueux que cela ou du moins sur ce point particulier. je vais voir si je reussis à avoir l’auteur de ses exemples pour qu’il explique lui même son point de vu, sur ce point precis.


    • billdoor 19 novembre 2007 22:38

      Bon, je veux bien qu’on dise de moi que je fais parti des 95% ne parlant pas anglais, mais que veut dire « Prime Minister is talking to Bush warned against attacking Iran » ?


    • Krokodilo Krokodilo 20 novembre 2007 10:03

      maelarchat,

      Les profs aiment répéter que l’anglais est une langue contextuelle... c’est leur façon de dire qu’elle est assez imprécise. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’arrivent pas à exprimer toute notion diplomatique ou scientifique. Mais c’est sur le plan phonétique que l’anglais est le plus irrationnel : dans la majorité des langues, des milliards de gens sur la planète prononcent la voyelle « a », a. En anglais, elle peut avoir valeur de tout un tas de nuances qui vont du presque u au ey (face) (en français, elle est déformée uniquement si elle est diphtonguée : seau, eau, etc). idem pour le « i », live (a-i). La phonétique de l’anglais est totalement aberrante, quasiment unique au monde dans son anarchie. De plus, leur vocabulaire est truffé de doublons : liberty/freedom du fait de l’origine double de la langue.

      Soyons clair : l’anglais est très répandu du fait de la puissance des anglais autrefois et des USA aujourd’hui, et de l’histoire. Si l’on procédait comme dans beaucoup de domaines à des tests comparatifs pour déterminer un rapport coût/efficacité, temps d’étude/efficacité, il n’y a pas photo, l’anglais n’aurait aucune chance d’être choisi comme langue auxiliaire internationale ! Sa phonétique demeure totalement incompréhensible à la plupart des gens ! y compris aux anglophones eux-mêmes, car le taux de dyslexie y est très élevé, et l’apprentissage de la lecture y prend plus longtemps (ce qui ne veut pas dire qu’ils n’y arrivent pas... simplement que dans une langue simple sur le plan phonétique, la lecture est plus facile).

      Si son hégémonie provient d’un simple rapport de forces et non de ses qualités, cela s’appelle une situation injuste et irrationnelle, peu efficace.

      Asp,

      ne peux-tu pas arrêter avec tes clones ? On répondrait plus précisément à des remarques si on était (relativement) sûrs qu’il ne s’agit pas de répéter pour l’énième fois la même chose à la même personne.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 10:17

      kroko, tu croit quand même pas qu’asp est gentil, dans son blog il met un article express pour rameuter tous ses copains, et remarque en une phrase il dit tellement de coneries qu’il faut au moins etre cinq pour lui repondre

      mais bon a chaque fois au final il nous fait de la pub, ou du moins la demystification de certaines idées recues


    • boumboum 20 novembre 2007 10:36

      Liberty est different de freedom, difference subtile certe, mais difference ! Et pour ces 2 mots, l’anglais est plus precis que le francais.

      Liberty est restreint, il apparait dans un cadre legislatif, encadre de lois. Freedom est plus grand, il s’apparent plus a l’independance. Freedom of speech.


    • Krokodilo Krokodilo 20 novembre 2007 10:50

      Certains jours je pense qu’il y a un peu de bon en chacun de nous, d’autres jours qu’il y a un peu de mal en chacun, le dimanche, je fais la synthèse !


    • maelarchat maelarchat 22 novembre 2007 20:46

      Masson qui poste sous différents comptes sur Agora Vox ? Non, ce n’est pas possible. Enfin, Henri Masson, « Le » champion de l’Esperanto ne peut s’abaisser à utiliser de tels procédés dignes d’un réformateur idiste inspiré par Couturat, Leau et de Beaufront. A moins que...

      Mais oui, tout s’éclaire !

      Cette propension à se présenter comme un idéologue fanatique espérantiste, ce besoin rejeter toute perspective objective, cette nécessité de focaliser la colère des honnêtes hommes en affichant un sarcasme déplacé... Ce ne peut être dû qu’à une taupe idiste chargée de dénigrer et saboter les efforts des espérantistes convaincus (En un seul mot, je vous prie) pour diffuser la bonne langue (Et non pas parole) à l’humanité toute entière.

      Te voilà découvert, vil Masson ! Ô rage ! Ô désespoir ! Ô idiste ennemi ! Que n’ai-je tant donc vécu que pour cette infamie !...

      Bon, maintenant on a dévoilé un fait sûr et certain : Si l’Esperanto n’a pas connu le succès qu’il aurait dû avoir, c’est bien à cause d’un complot.  smiley


    • seespan 22 novembre 2007 21:01

      Bof vous faite tout un plat de pas grand chose. Pour une fois que la technique des clones sert a essayer d’ouvrir au dialogue plutot qu’a torpiller un commentateur.


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