mercredi 9 janvier 2008 - par Olivier Bonnet

« Ces fromages qu’on assassine » : France 3 censure le documentaire contre Lactalis

En diffusant le 26 décembre dernier Ces fromages qu’on assassine !, France 3 peut sembler avoir défié l’un de ses gros annonceurs, le géant Lactalis (numéro deux mondial de l’industrie laitière, 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires prévu en 2007), malmené par ce documentaire. Est dénoncée en effet la stratégie des grands groupes agroalimentaires qui uniformisent en l’aseptisant le goût des fromages, par une fabrication industrielle bannissant de plus en plus le lait cru, sous de fallacieux prétextes sanitaires.

Ce que le programme présenté expose sans langue de bois : "Il s’agit en effet d’une véritable mise à mort. D’un côté, les firmes mondialisées qui, sous de fausses raisons sanitaires, veulent tuer les fromages au lait cru au profit des fromages standardisés, microfiltrés, pasteurisés, aromatisés... De l’autre, les petits producteurs de fromages authentiques. Ils représentent moins de 10% du marché. Un combat difficile : plus de cinquante fromages français ont disparu ces dix dernières années", écrit en effet le site de France 3 dans sa page de présentation du documentaire. Sans langue de bois, mais en consentant tout de même à biper le nom de Lactalis, ce qui est déjà inacceptable : au nom de quoi le téléspectateur ne peut-il pas savoir que c’est de ce groupe que l’on parle ? Cette concession n’a pourtant pas suffi à apaiser la fureur de l’industriel. Il faut convenir que, même sans que son nom ne soit audible, le propriétaire des marques Président, Bridel, Lepetit, Lanquetot, Société, Galbani (leader italien de la mozzarella), Chaussée aux Moines, Salakis, Rouy, Le Roitelet ou Lou Perac est aisément reconnaissable.

Ses dirigeants ne s’y sont donc pas trompés. "Vous allez entendre parler de moi !", s’est ainsi emporté le chargé de communication de Lactalis à la sortie de la projection de presse, comme le rapportait ce matin Benoît Collombat, grand reporter à France Inter, dans le journal de 8h.

Un pas en avant, un pas en arrière...
index_lactalis"J’étais très en colère alors j’ai tenu des propos un peu excessifs, reconnaît ce dernier. J’ai dit : ’Il y en a marre, il n’y a pas de raison de payer des gens qui nous crachent à la figure.’" Mais il ajoute s’être "calmé le lendemain" et nie avoir exercé de pression sur la chaîne. Tant mieux : on imagine l’intérêt économique mis en jeu par l’éventuelle perte des recettes publicitaires provenant d’un si gros annonceur ! Lactalis n’a donc pas fait pression, puisque son dir’com l’affirme (sic). Mais pourquoi alors France 3 a-t-elle cru bon de déprogrammer une émission prévue pour le 15 décembre, On peut toujours s’entendre, avec comme thème du jour La Guerre du camembert ? C’est Le Point qui l’écrit : "Au cours de ce programme devait être évoquée la menace que le lait ’thermisé’ fait peser sur le lait cru. Échaudé par la prochaine diffusion d’un documentaire intitulé Ces fromages qu’on assassine ! prévue en prime time le 26 décembre, Lactalis, premier groupe fromager européen, avait déjà menacé France 3 de suspendre ses achats d’espaces publicitaires. En annulant la diffusion de l’émission du 15 décembre, la chaîne a donc jugé opportun de ne pas jeter de lait sur le feu."

Précisons que la diffusion du documentaire ne pouvait plus être annulée, elle, la projection de presse ayant rassemblé plus de 200 personnes ! Coup de théâtre pourtant le 15 décembre : La Guerre du camembert est bien programmée sur France 3. L’information du Point était-elle donc erronée ? Pas du tout, répond Aurélie Windels, qui a mené l’enquête pour Arrêt sur Images : "L’info était exacte quand elle est parue, comme le confirme à @si (Arrêt sur Images, Ndr) une source proche du dossier : ’Bien sûr que l’émission a été déprogrammée ! Mais c’est France 3 et sa régie publicitaire, qui ont paniqué et ont pris cette décision seuls. Quand Patrice Duhamel (directeur général de France Télévisions, Ndr) a été mis au courant, il a immédiatement exigé qu’elle soit reprogrammée. Il craignait davantage la polémique, que la pression de Lactalis.’"

Allons bon. Reste que l’essentiel est que l’émission a bien été diffusée, qui dévoilait le fait que Lactalis intrigue discrètement pour supprimer l’exigence de la fabrication au lait cru pour l’obtention de l’Appellation d’origine contrôlée. Et un deuxième coup fut donc porté à Lactalis le 26 décembre par Ces fromages qu’on assassine ! Sauf que Périco Légasse, le journaliste gastronomique de Marianne qui fait office de guide tout au long du documentaire, s’insurgeait ce matin sur France Inter que des coupes avaient été opérées dans le programme, sans qu’il en ait été prévenu !

... c’est le tango de France 3 !

arton82"Toutes les allusions à la dangerosité potentielle du fromage au lait pasteurisé ont été coupées, proteste ainsi Périco Légasse, à droite sur la photo ci-contre. Une des phrases du film qui a été coupée, du fromager Alain Dubois, cet homme disait bien : ’Dans 66% des cas, ce sont des fromages au lait pasteurisé qui ont été inquiétés par des problèmes de listériose et pas des fromages au lait cru !’ Ça gêne Lactalis, parce que Lactalis, pour produire du fromage industriel, a été obligé de jeter l’anathème sur le lait cru, en inventant la dangerosité du lait cru, de façon à pouvoir faire du lait thermisé, c’est-à-dire chauffé presque à 70°, ou du lait pasteurisé. On jette l’opprobre sur le lait cru et on explique que le lait pasteurisé est le seul qui est bon, pour la simple raison que la grande distribution veut des fromages qui tiennent longtemps sur le rayon réfrigéré."

Un fromage au lait cru tient en effet 10 jours, au lieu d’un mois pour un pasteurisé. Contactée au sujet de ces coupes sauvages par Benoît Collombat pour France Inter, l’unité documentaire de France 3 "se réfugie derrière les recommandations de son service juridique, qui souhaitait à tout prix éviter un référé". Dans la mesure où les phrases supprimées n’étaient pas diffamatoires, la raison avancée est évidemment fausse. Conclusion perfide de Collombat : "Lactalis pèse 25 millions d’euros annuels en publicités pour le groupe France Télévisions." Ajoutons que, d’après Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations, outre cette histoire de lait cru, "Lactalis n’aurait pas supporté que le doc montre comment deux personnes... et des robots se chargent du ’moulage à la louche’ de 250 000 camemberts par jour".

Que peut le consommateur face à de tels agissements... ? Et concernant enfin France 3, notons que si la chaîne aime les fromages, elle les préfère... à la coupe !



132 réactions


  • morice morice 9 janvier 2008 13:34

    Bienttôt plus le problème grâce à nôtre cambert en chef... plus de pub sur FR3...


    • morice morice 9 janvier 2008 13:35

      camembert président, désolé...


    • pierrot 9 janvier 2008 18:18

      @ l’auteur,

      je remercie l’auteur pour cet article. Mon fils est fromager d’alpage ou toute la production se fait au lait cru, au chaudron et à la main. Environ 120 kg de fromage par jour. Et pour bien moin cher que leur production de ...

      Ces "gros producteurs" tentent effectivement de les menacer, mais les gourmets, pour l’instant, ne s’y trompe pas. Avoir goûter un fromage de ce type, ici en Suisse (et ce n’est pas du Gruyère) rend insipide toute production industrielle.

      Ce que ces gens veulent tuer c’est le goût de l’herbe du début de saison, le goût des fleurs et de la flore au fur et mesure que la saison s’avance. Bref sous des prétextes fallacieux de rentabilité, tuer tout ce qui fait qu’une vie est bien vécue et faite de saveur autre que celle de chanel.

      Je plains sincèrement les gens des villes qui n’ont plus un petit bout de terre ou des producteurs dans leur environnement immédiat. C’est bien sur ça que compte cette engeance de malheur que sont certains industriels.

       


    • Prêtresse Prêtresse 9 janvier 2008 18:24

    • pseudo pseudo 9 janvier 2008 18:26

      Vous avez tout à fait raison Monsieur. Heureusement, même en ville, il reste quelques fromagers (sur les marchés notamment) qui continuent à se fournir chez de bons artisans. D’ailleurs, je n’achète plus aucun fromage dans les grandes surfaces.


    • brieli67 11 janvier 2008 09:07

      trop salés trop gras ..... les fromages

      Une manière détournée de nous faire bouffer les " montagnes d’excédents de Beurre et par ce biais entretient en amont les filières d’élevage moribondes. 

      La graisse végétale graisse mieux notre organisme que la graisse animale.

      Passer de l’ignoble saucisson vers l’insipide frommeton relève plus d’une régression sociale et aggrave les pathologies contemporaines de surconsommation obésité hypertension artérielle goutte le risque vasculaire...

      Bravo que l’Etat par fr3 ne se laisse pas dicter par une IA ! Faudrait quand meme un jour faire le recensement des avantages acquis et des cadeaux faits par l’Etat à ces lobbyistes de tout poil au détriment de la santé et des libertés du peuple.

      La nature libérale de l’EU et la peur de la mondialisation rampante ne permet pas de freiner l’ardeur et l’appât de gains ces IA . Avec quelques notions d’hygiène et de bon sens chacun d’entre nous peut produire dans sa cuisine des équivalents moins chers de meilleure qualité tant hygiénique qu’organoleptique.

      Sans compter sur cette propagande avec des valeurs passéistes non goûteuses mais bien douteuses.

      En effet lors de la Coupe du Monde de Football cette fièvre pour les Bleus la Grande Distribution fine a remarqué l"engouement pour les produits locaux et nationaux. Au grand malheur de tous ; dans leurs analyses et conclusions les statisticiens dont j"étais ont démontré l’apparition de traits nationalistes de droite extrême chez plus de 7o pour cent de la population en cette période de messe populaire.

      La Grande Distribution avant de passer à autre chose dont la si peu contre-nature union Bio-terroir conjugue avec succés mais hors la loi ses "chartes" entre producteur set consommateurs la promotion de produits d’appels "plus sains plus historiques" réserves aux plus riches d’entre nous pour nous vendre le bas de gamme technologiquement correct mais sans âmes de l’IA .

      Cherchez les responsables !

       

       


  • Yifu66 9 janvier 2008 14:18

    Lactalis menace France 3 de ne plus faire de pub sur sa chaine ?

    Que France-Télévisions réponde : "Ok, c’est le groupe entier qui refuse de diffuser vos spots !"

    Le problème sera vite règlé : Lactalis à besoin de pub !

    A canine, canine et demie !


    • Yifu66 9 janvier 2008 14:39

      Je crains que vous n’ayiez pas lu entre les lignes :

      Il n’a pas dit "Plus de pub", mais "Moins de pub" !...

      Le problème de l’indépendance restera donc...

       


    • Gilles Gilles 9 janvier 2008 15:32

      Oui seb mais comme tout le monde se demande comment sera financé le public sans pub et sans redevance augmentée, peut être que F3 et d’autre chaines publiques (il y en a 5) seront privatisées........................ et là encore plus de pubs, plus de dépendance vis à vis des annonceurs et du secteur industriel du nouveau patron ; Bolloré Bouygues, lagardère, dassault, hersan ????? Les paris sont à prendre


    • ZEN ZEN 9 janvier 2008 17:13

      En fait , un beau fromage pour ses copains des chaînes privées..On dit merci à qui , Martin B. ?....

      www.agoravox.fr/article.php3


       


    • Jocrisse Jacques 9 janvier 2008 18:26

      Gilles,

      Le financement de la télé publique sera assuré par une taxe sur les recettes publicitaires des chaines privées.

      Il a simplement copié la proposition 81 du programme présidentiel de Royal.

      Bien sûr, maintenant, ça devient scandaleux , puisque ce n’est pas la gauche qui l’applique !

       

       


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 09:05

      "Le financement de la télé publique sera assuré par une taxe sur les recettes publicitaires des chaines privées."

      Pour partie, et plus généralement par des taxes sur les moyens de com, téléphonie fixe et mobile et internet.

      Ce n’est pas du Royal ça et dommage pour nos porte-feuille déjà tant mis à mal.


  • Julien Julien 9 janvier 2008 15:12

    En tout cas j’ai beaucoup aimé ce documentaire (j’ai eu envie de frometon tout le long d’ailleurs) et j’ai trouvé qu’il atteignait tout à fait ses objectifs. Le message véhiculé est on ne peut plus clair (notamment lors de la visite chez le producteur de Beaufort) : le lait cru est plus sain, plus resistant aux bactéries que le lait pasteurisé et c’est bien meilleur au goût.

    Je me permettrai juste de signaler que Lactalis n’est pas seul dans sa croisade contre le lait cru, Isigny et d’autres grands groupes agro-alimentaires procèdent également à la thermisation ou au filtrage du lait.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 9 janvier 2008 15:15

      Très juste, Julien.


    • geko 9 janvier 2008 19:36

      Ce documentaire était un vrai délice pour tout amateur de fromage et surtout une réhabilitation des fromages au lait cru pour lesquels qualité et quantité ne font pas bon ménage. Pour reprendre Julien <i>le lait cru est plus sain, plus resistant aux bactéries que le lait pasteurisé et c’est bien meilleur au goût.</i>

      J’avais commencé mon boycot de la grande distribution avec les camemberts moulés à la louche industrielle depuis le moyen âge avec le scandale des nitrates !

      J’ai définitivement arrêté la grande distribution et leur produits asseptisés, je retourne au marché et pour qui sait chercher il y a de très bons fromagers (affineur de préférence) ! C’est cher mais j’ai choisi de manger moins mais bien mieux !

      Entre un St Nectaire fermier et le même au lait pasteurisé et son gout fadasse il n’y a pas photo ! Vous retrouverez dans le premier l’odeur des burons de montagne, la riche flore des monts auvergnats, toute une histoire !

      Le point positif dans ce documentaire c’est que les fromages au lait cru sont en train de revenir en force chez nos amis états uniens ! Et oui qui "lait cru" ?

      Aux technocrates de Bruxelles "Touches pas à mon fromage" !!


    • geko 9 janvier 2008 20:45

      Dans 66% des cas, ce sont des fromages au lait pasteurisé qui ont été inquiétés par des problèmes de listériose et pas des fromages au lait cru !’ 

      Et pourtant c’est bien pour ce risque qu’on a commencé à vouloir supprimer les fromages au lait cru il y a une 20taine d’années !


  • Guillaume 9 janvier 2008 15:24

    je voudrais juste rappeler que l’appel au boycott est il me semble, interdit en france, mais je peux me tromper ^^

    Mais on peut aussi faire la promotion gratuite de bon fromage au lait cru qui si ils ne proviennent pas forcément d’artisans, sont quand même authentiques.

    j’avais dénicher un petit historique et résumé de la situation sur le camembert ici si çA interesse des gens http://www.toulouse.inra.fr/centre/esr/wpRePEc/has200101r.pdf

    un petit extrait

    "L’innovation la plus déterminante de l’histoire récente de cette fabrication fromagère reste donc la pasteurisation, intervenue au début des années 1960. Elle est à l’origine du démantèlement et de la fin de la toute puissance de l’ancienne économie fromagère normande, fondée sur la petite industrie et l’accumulation des savoir-faire traditionnels. La pasteurisation va rendre possible le développement de la grande industrie et la standardisation des productions. Elle va permettre d’abaisser les coûts par rapport à la production traditionnelle bien sûr, mais aussi, elle va déboucher sur un produit qui se révélera particulièrement adapté à la demande des citadins : goût moins prononcé, qualité plus stable, meilleure conservation. Quelques années suffiront en effet pour que le pasteurisé détourne à son profit la majeure partie de la demandetotale de camembert (prés de 80% des ventes en 1998, voir tableau 2)."

    tout est dit

     

     


    • FrihD FrihD 9 janvier 2008 18:27

      L’appel au boycott est autorisé s’il n’est pas nominatif. Tu peux dire "boycottez les vendeurs de chaussures rouges" mais pas "boycottez red-grolles Cie.".


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 09:13

      Lors de la fermeture de LU, je crois, il y avait eu appel au boycot de Danone, et je n’ai vu aucun procès.

      L’appel au boycot n’est pas interdit dans la mesure où dans cet appel les causes sont justifiées et justifiables afin de ne pas risquer des plaintes en diffamation.

      Moulinex en son temps, Daewoo ensuite et Arena recemment ont déclenché des tentatives de boycot plus ou moins heureux.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 10 janvier 2008 10:06

      Bonjour Emile et tous mes voeux.

      On peut ajouter à votre liste Total.


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 12:48

      Tous mes voeux de même...

      Oui Total aussi, et en son temps il y eut LIP.


  • haddock 9 janvier 2008 16:05

    on est présure de rien


  • vieuxcon vieuxcon 9 janvier 2008 16:16

    N’était ce pas ce même PDG (qui était à l’époque un de mes clients) qui fit appel à ses pottes anciens para pour briser manu militari une grève dans une de ces usines ?

    Mais dans la région il y a un dénomé Fillon qui aplani bien des choses.


  • brieli67 9 janvier 2008 17:28

    simple vous concentrez gélatinisez le petit lait style cancoillotte avec un peu de bicarbonate ou des phosphates pour du Vache qui rit

    et vous mettez du beurre... oui celui d’intervention les montagnes qui remplissaient les congélos de l’ EU.

    Ce ne sont plus des meules de pâte cuite ! Trés loin de la tradition des alpages ! 

    Conclusion on nous fait bouffer des tonnes et des tonnes de cholestérol !

    Et d’autre part cette Industrie recommande les margarines plus saines...... aucune preuve scientifique que ce soit le cas ! Le cholestérol sanguin est uniquement produit par notre organe hépatique !

    Comme pharmacologue j"ose affirmer que toutes les thérapies anticholestérol c’est de la foutaise.. sauf pour les maladies congénitales vraies qui sont tres rares.

    Bas les pattes de ces pâtes fermes à plus de trois quart de graisses. Plus de gratins plus de leurs pizzas.

    Le goût ’gruyére" n’est que du parfum rajouté.

     

    Aux Usa le petit lait filtré de ses protéines sert a faire de l’éthanol !! La plus grosse distillerie du monde ’fermente du lactose et non du glucose. Biochimiquement et économiquement c’est beaucoup plus rentable qu’à partir du glucose ou de saccharose.

    Alcool..... des cannettes de bière titrant plus de 75 * ont été retirées cet été f’un hypermarché canadien. Comme quoi l’alcool de la bière ne provient de moins en moins de malt.

    Faut pas rêver des camemberts.......... ils sortent tous des mêmes usines avec plein de robots.

    La différence qualité Aldi et autres .... Les lots sont testés après trois jours d’incubation de leurs bactéries et levures. Le technicien et son laboratoire selon l’ensemencement saura comment les lots vont évoluer.Les camemberts pas chers il n y a aucun intérêt à les laisser mûrir quelques semaines dans le bac de légumes. C’est foutu d’avance....

    Danone à la chute du mur a racheté presque toutes les fermes è vaches les laiteries et fromageries d’’Etat en Pologne. Ils ont été viré pour raisons sanitaires. Danone a fermé plein d’usines en Normandie en Alsace.... et ont délocalisé près de Prague. Danone est passé du lait et de la bière à l’eau ! Aux Amériques Danone est prêt de devenir le nom génerique de bouteille d’eau /comme "Kleenex" pour mouchoir en papier. L’eau stérilisée cause moins de problémes utilise moins de main d’oeuvre et rapporte gros.

     

    Délaissez les fromages trop de calories par ses graisses et trop de sel.

    Le Calcium ? C’est l’eau du robinet donnée à boire aux vaches. Chacun peut en faire autant.

     

     


  • Alake Alake 9 janvier 2008 17:39

    Manger du Réo, c’est bon et c’est au lait cru

     

    http://www.reaux.fr/

     


    • brieli67 9 janvier 2008 18:09

      faites votre pain avec une machine à pain MAP . Les cent kilos de blé prix "mondial" quatre euros

      faites votre lait avec une "machine de soja" 

      un kilo de soja -soixante litres équivalent de lait cru entier de vache ruminant paisiblement dans le vert bocage.

       

      Réagissez aussi contre ......

      Le kilo de saumon c’est 20 kilos de sardines. Le kilo de truite c’est pas loin de 3O.

      Au Pirée à Athènes à la criée selon la saison pour un euro entre huit et quatorze kilos de belles grosses sardines.


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 09:18

      Soja, vous avez dit soja ?

      Transgénique je suppose...


    • brieli67 10 janvier 2008 11:03

      SIOUPLAIT sUPER RED RENSEIGNE TOI au lieu de.....

      Tu trouves plein de graines sur le net et qui poussent sur ta pelouse ! sans OGM ...

      ET comme chacun sait les légumineuses cf Mendel et ses petits pois nul besoin de racheter des semences les caractères génétiques sont conservés. Ce qu ’ ignorent pas que nos ministres.........

      Bien planté mon gars ! 

       


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 12:52

      Aucun humour....pffff

      En attendant le lait de soja c’est plutôt deg.... beurkkk

      Planté ? Non pas encore culturiste, merci bien.

      Ah aussi la machine à pain, combien l’équivalent CO2 pour un pain d’une livre ?


    • brieli67 10 janvier 2008 18:31

      moins cher le pain......Mimile avec les ingrédiants diants diants que tu veux sans conservateurs ni blanchisseurs.... avec un peu plus de son si tu mouds la graine moi-même !

      Et des selles bien moulées pour le restant du jour ! Et surtout avec moins de sel Nacl. Les Suédois ont démontré il y a dix ans déjà que le risque cardio-vasculaire contemporain "maladie de civilisation" est lié la surconsommation de sel. Les traitements antihypertenseurs élaborés par l’industrie pharmaceutique et mes confrères sont du pipeau ! Donc consommer le moins possible les saaisons d’un autre âge la charcuterie les fromages harengs saurs et ...... surtout le caviar et .......ses succédanés

      Pour le bilan C O deux du pain............ à moins d"être azyme..... c’est de la levure qui fermente et rend l’amidon plus digeste. En plus ce Co2 produit en cuve close pourrait être récupéré siphoné pour produire de l’eau de Seltz et buller selon notre bon plaisir...

      Mécréant......... EMILE ;; ;; ; il y a des sojas plus ou moins goûteux... selon les terroirs et les millésimes ..selon le doigté de la cueuilleuse... C’’est que le plus lucratif qu on trouve dans les rayons. Sinon dans le fayot et le haricot il y a deux ’"races" non Ogm des clones naturels sans certains "sucres"

      ou dans le style chimique...... http://lapingourmand.com/actualites/000147.html

       

      ALORS ;; ;Emile ........ le cassoulet aux Tarbais avec sa pellicule si fine et si soyeuse à la chair si fondante ou du moderne non flatulant..... à l’avenir.

       

       


    • Emile Red Emile Red 11 janvier 2008 09:25

      J’adore le cassoulet et plus avec le tarbais, pour le caviar même si régionalement on en produit pas mal je trouve ça beurk...lol


  • haddock 9 janvier 2008 18:18

    L’ industrie fabrique du marketing , le fromage , dans le temps était fabriqué par des paysans .

    On vend des ristournes chez Le Sombre , des cartes de fidélité dans les Farrecours et des poulets aux hormones chez Monoprix Uniprix Saloprix , Ferrat avait prévenu , faut choisir entre être fonctionnaire ou tuer la caille dans la montagne .

    On achète plus de produits , on achète des prix ? DES SALOPRIX .

     

     


    • HELIOS HELIOS 9 janvier 2008 19:01

      Saloprix, t’as raison, Haddock... (c’est pas un poisson ça ?)

      Trève de plaisanterie, le vrai pb, c’est que lorsque tu as du mal à finir le mois avec le salaire de misère que t’as gagner en travaillant TOUT ton temps, t’es content de pouvoir acheter au supermarché !

      Chez le commerçant du coin, désolé, t’as plus les moyens.


  • Yohan Yohan 9 janvier 2008 18:24

    Excellent reportage qui montre que la télévision sait faire le boulot quand il faut.

    Encore une fois, les pressions venant des annonceurs sont toujours possibles, et si elles n’existent pas, elles n’empêchent pas l’autocensure.

    Aussi, si l’on veut une télé débarassée de toutes ces scories et sans langue de bois, il faut que le consommateur accpete de mettre la main à la poche. Mais le consommateur ne préfère pas.

    c’est pourtant le prix à payer pour avoir une presse indépendante

     


    • Yohan Yohan 9 janvier 2008 18:35

      PS  : le reportage a le mérite d’avoir levé le doute sur l’interdiction au fromage au lait cru et sa prétendue dangerosité. On apprend que les américains fabriquent maintenant du fromage au lait cru et le commercialisent. La C.E a éclairci sa position en faveur du lait cru (ce qui n’a pas été toujours clair jusqu’ici).

      Donc, le fromage au lait cru n’est pas dangereux pour la santé, il est même meilleur à tout point de vue que le produit standardisé. Nous mangeons des fromages au lait cru depuis si longtemps, que ça se saurait si....D’ailleurs la polémique sur le lait cru a été encouragée (sinon initiée) par les les industriels pour faire place nette.


  • Parpaillot Parpaillot 9 janvier 2008 18:29

    @ Auteur :

    Je n’ai pas vu l’émission, mais j’ai trouvé votre article fort intéressant et sa portée va bien au-delà du fromage, ... si je puis dire  ...

    En effet, ce ne sont pas les seuls fromages que l’on assassine, mais toute la variété des terroirs, goûts et saveurs, la biodiversité, ainsi que toute la culture gastronomique de l’ensemble des pays européens, pour ne parler que d’eux.

    Nous assistons en l’espèce, à l’un des effets de la globalisation. En effet, pour pouvoir exporter leurs produits, l’industrie alimentaire et les artisants en général, doivent se conformer à des normes de sécurité alimentaire. Ces normes décrivent aussi bien les composants autorisés à entrer dans la fabrication, que la procédure d’élaboration du produit fini lui-même. Les conséquences sont évidemment une tendance à l’uniformisation des goûts. Pour compléter ce sombre tableau, on peut ajouter que ces normes facilitent aussi la concurrence, du fait qu’elles rendent le produit plus "lisible" pour les consommateurs tout en leur permettant de comparer les produits entre eux. Il y a donc là un aspect commercial évident.

    Si l’on peut se réjouir de savoir qu’il existe des normes de sécurité alimentaire, il faut bien évidemment regretter la perte de diversité qui en découle et ceci devrait nous inciter à consommer de préférence des produits de proximité, élaborés par des artisants locaux et connus.

    Pour ceux qui seraient intéressés par la biodiversité et la variété des terroirs : http://www.slowfood.fr/france

    Cordialement !


    • brieli67 9 janvier 2008 20:03

      La feta grecque est surtout danoise

      et le roi des crouillères l ’Emmental in the baba. La laiterie de la haute vallée abandonnée àde vrais italiens pour faire de la fausse mozarella.

      Comme quoi notre Parpaillot qui adore les brebis,,,,, les blanches aux noires selon son presque ami Blocher devra user de toute la science Nestlé pour réinventer le roquefort.... qui est italien depuis quelques années.

      Alors Parpaillot tu nous envoyes encore toujours votre Ziegl’air dans les airs sans billet retour ?

      Et le bicorne l’escargot fout lui la paix il est italien de naissance et "entrainé" par nous les anciens de Greenpeace .

      Faut quand même un jour Parpaillot rejoindre l’Europe comme dit NS "on vous a bien niqué " pas d’AOC ni assimilé pour ce fromage à pâte cuite du lait des alpages.

      Avec Nestlé qui enléve du sein maternel les bébés du monde entier pour fourguer sa came.

      Garde ta science et ton arrogance ! Oui protèges toi des frontaliers que vous continuez de traiter d’Untermensch de lumpenproletariat ! Et merci nos vaches font aussi de l’emmental du gruyère avec des trous

       

       


    • brieli67 9 janvier 2008 20:31

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Vin_de_Champagne

      depêche toi il y a de l’extension et des terres à acheter....

       

      Sinon le vin d’ Ay un vin rouge tranquille trés apprécié des Rois est en "lancement " .....

       

       


    • slide 10 janvier 2008 08:40

      La "défense du terroir" a trop souvent constitué une forme de protectionnisme caché pour l’accepter sans broncher. Un produit de tradition ce sont des méthodes et des ingrédients, pas une famille ou une spécialité locale jalousement gardée.

      Malheureusement, "terroir" a marqué trop de buts contre son camp pour être un argument recevable.


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 09:28

      Slide, il faut bien peu connaître ce qu’est une AOC pour dire une telle bétise.

      Un vin par exemple ne cache (en principe) rien qu’un savoir faire, un cépage et une terre particulière, c’est cette terre qui définit le terroir rien d’autre. C’est pour cela que deux vins faits avec le même cépage, les mêmes méthodes, les mêmes cuves et parfois le même maître de chai seront totalement différents...


    • brieli67 10 janvier 2008 11:41

      arrete boulet rouge arrete donc et renseigne toi sérieusement !

      http://www.wineterroirs.com/2007/09/additives_shop.html

      http://www.wineterroirs.com/2006/11/additives.html

      Le terroir...... faudrait mettre le numéro du clone du pinoT noir ou du Riesling sur la bouteille

      La Suisse et l’Allemagne autorisent des cépages interspécifiques des croisemenent avec les hybrides... On est tres loin du Noah ou du Clinton......

      Toutes ces histoires de géologies des sous sols de vendanges vertes...... que du marketing !

      Les bordeaux parkérisés c’est du jus concentré par une machine "osmose inverse" qui circule de cave en cave

      confirmé ici !

       Une autre solution pourrait être l’osmose inverse, encore illégale en France mais employée à titre expérimental pour certains grands vins. Ce procédé consiste à extraire une partie de l’eau contenue dans le moût, dont le taux en sucre augmente donc, ce qui réduit le besoin de chaptaliser.

      http://www.abrege.com/lpv/prodig05.htm

      Quand tu veux on pourra discuter cépages viticulture oenologie.... et tromperies en tous genres.

       

       

       


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 13:03

      Arfff un 67 qui parle de vin de Bordeaux, je me gausse, parle-je de choucroute moi ?

      Si le pinard par chez toi est une vague usine à tripatouille, désolé mais par chez nous il y a beaucoup plus de viticulteurs honnètes que de magouilleurs, et je ne parle pas du vin bio qui commence à faire recette.

      En attendant je ne parle pas de Bordeaux parkérisé ni de cépage hybride, nous avons encore un peu de respect du produit de qualité et les cépages sont trop peu nombreux ici qu’on ne verrait vite les falsifications.

      Niais le terroir est une hérésie de rat de labo, le premier paysan est capable de dire si une plante peut se porter mieux à un endroit ou un autre, c’est le B A BA de l’agriculture.

      Parler d’oenologie, aucun intêret, comme on dit il est plus sain de boire le vin que d’en parler, et au milieu de mes vignes je me sens très à l’aise, les bouteilles ne manquent pas.


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 13:04

      "Nier" pardon et pas "niais", bien que....


    • brieli67 10 janvier 2008 23:42

      c’est un peu injurieux contre la dynastie des Ribéreau-Gayon et leur Institut.

      bouchon ou capsule ?

      http://www.baumard.fr/webbaumard/sujet_fiche.php?IDC=12

      Sinon il y a des gens qui travaillent pour améliorer les produits pour qu ils ne soient pas happés par la mondialisation et le nivellement par le bas. Tout en tenant compte du contexte économique. La seule voie raisonable est la transparence, la destruction des mythes et surtout ne pas en bâtir des neufs. Le terroir en est un ! Il y a de l’eau dans le gaz !

      La Liste et le classement des Grands Vins pour quand ? Quelles terres ? Quels prête-noms ? Qui les vrais propriétaires ? Mais quand un seau d’eau de pluie tombée du même ciel à nous tous atterigne des prix défiants tout entendement ? 

      Bouchons ou bouchés ?


    • Emile Red Emile Red 11 janvier 2008 09:38

      Tout à fait d’accord pour améliorer les produits, dépend de l’amélioration portée, le Languedoc est un exemple frappant d’une amélioration qualitative en jouant seulement sur l’entretien et la vinification (pour la plupart des producteurs).

      D’accord aussi pour terrasser les mythes, le terroir n’en est pas un, la qualité et les proportion des composants de la terre, aussi l’ensoleillement sont cruciaux dans la qualité des vins. Par contre le mythe le plus terrible est cette propension à dire que le vin, chez nous, est cher, il y a du cher mais beaucoup plus d’abordable, il ne faut pas se fier uniquement aux prix des supermarchés ou des caves selectes, on trouve de très bon Bordeaux sup à moins de 5 € et la majeure partie des vins de cru sont en dessous de 10 €, il ne faut pas regarder seulement le haut du panier, il n’y a pas que Petrus ou Yquem.


    • brieli67 11 janvier 2008 12:19

      pour une boisson hygiénique et familiale le vin est cher à l’achat. Rien ne justifie ces rapports qualité prix !

      Partout et de tout temps le jus de la treille a été et sera traficoté offrons une plus grande transparence aux buveurs potentiels.

      http://www.grainsnobles.fr/index.php?option=com_content&task=blogsection&id=2&Itemid=55

      nous savons comment ces vins CEE ou hors CEE sont produits. si ce ne sont les français qui y participent.

      En Chine Une des filiales Pernot Ricard également bien présent dans le vin et les spititueux tout en ayant sur place une station oenologique et un grand domaine etc ;; ; s’est permis d’importer plein de vins quotas dépassés de NZ et d’Australie et de le vendre sous etiquettes vin chinois avec les qualificatifs idoines..... aoc terroir..... etc... C’est honteux !

       

      Si si il y a de l’esturgeon

      en Aquitaine produit du caviar. dans le 2o T par an

      http://www.rungisinternational.com/pages/fr/Dossiers/pt4.asp

      même en Belgique

      http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=389974

       

       

       

       

       


    • masuyer masuyer 12 janvier 2008 13:40

      La "sécurité alimentaire" est surtout un prétexte à l’industrialisation des processus de production alimentaire.


    • brieli67 12 janvier 2008 16:08

      un petit abattoir pour volaille ou lapins selon les normes coûte dans les 15ooo € . Toute production artisanale est impossible. Il en est de même avec les légumes et petits fruits.

      En Allemagne et en Suisse le statut d’ouvrier-paysan a été encouragé. En France les céréaliers ont poussé à l’exode rural...... population dont le sort n’a pas été plus enviable que celui des immigrés du Maghreb qui ont formés des bataillons d’ouvriers non spécialisés.

      D’autre part il faut noter la production importante des "retrraités" agricoles ou de la campagne qui vendaient au black ou la répartissait dans la famille . Cette bonne bouffe du "terroir" celle du grand père et de la tante .... était bien moins chère et mettait du beurre dans les épinards.

       


    • masuyer masuyer 12 janvier 2008 16:34

      Brieli67,

      le pire c’est que cette évolution s’est faite avec l’appui de ses victimes.

      Merci pour la qualité de vos commentaires sur ce fil


    • masuyer masuyer 12 janvier 2008 17:14

      Emile,

      Brieli quoique alsacien n’a pas tout à fait tort sur la question du terroir. L’ensemble de l’agriculture a charché à s’affranchir des contraintes liées au sol afin de rationnaliser la production. La biologie des sols a été abandonnée dans la recherche agronomique (elle commence à faire son retour). La viticulture n’y a pas échappé.

      Il ne s’agit d’ailleurs pas de jeter le pierre aux viticulteurs, mais d’essayer de comprendre comment on en est arrivé là.

      Quant au prix du vin, il faudrait savoir quelles sont les marges dégagées pour savoir s’il est trop cher ou pas, et surtout qui encaisse ces marges. Le travail dans le secteur primaire est rarement payé à son juste prix.

      Vivant dans une région de vignoble méconnue, le Jura, j’en profite pour faire la promotion de nos vins et notamment du vin jaune dont les prix tournent autour des 20 à 30€, ce qui n’est pas cher (un vin jaune a vieilli^au minimum 6 ans et 3 mois en fut avant d’être embouteillé, la vendange s’est faite manuellement) surtout quand on le compare avec ce qui est comparable, c’est à dire des Yquem ou des Tokay (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vin_jaune_%28France%29) .

      Les vins d’entrée de gamme sont par contre plutôt cher par rapport à ce qui est pratiqué dans les autres régions, compter au minimum 6€.

       

      N’oublions pas le fromage : le kg de Comté acheté en fruitière se situe entre 9 et 12€ selon la durée d’affinage. Il se congèle bien, donc vous pouvez profiter de vacances en Franche-Comté pour vous approvisionner. N’oublions pas le Morbier (se congèle aussi) et le Mont d’Or (qui se congèle encore mieux, d’ailleurs les amateurs locaux en congèlent pour pouvoir en déguster l’été, le Mont d’Or n’étant produit que l’hiver).


    • brieli67 13 janvier 2008 00:42

      http://www.agoravox.fr/auteur.php3?id_auteur=11362#&nbsp ; où j’ai mis qqs liens

       

      PDG se fait plus rare.... j’ai rien à vendre moi 

      sauf un vieux site en jachère tué par l’Afp et les ’hackers’ des Ministères et de grosses boites qui n’aimaient pas trop qu’on sorte des petits papiers passés à la poubelle. Que de la récup !

      http://terresacree.org/  Un petit coup d’oeil. Merci


  • adeline 9 janvier 2008 18:44

    Merci Mr Bonnet, il y a eu une excellente émission sur ce sujet par Jean Pierre Koff sur FI le problème pour cette société est l’export ou le "lait cru" est interdit partout ou presque (la vache folle oui mais surtout pas le lait cru)


  • Lampion (Alesani) Lampion (Alesani) 9 janvier 2008 19:11

    Merci pour cet article , je suis fan des fromages artisanaux et me réjouis que certains se bougent , pour dire qu’il n’est pas nocif d’en consommer ; biensur il faut un minimum de mesures ’hygiènes ; mais toutes leurs règlementations pour la fabrication , je trouve que c’est pousser le bouchon un peu loin , et comme vous l’avez bien dit aussi, nos petites unités artisanales (qui font de bons fromages, avec des caractères individualisés), vers la ruine . 

     Donc,, achetons et mangeons du fromage au lait entier , c’est meilleur et ya pas plus de risques pour la santé  smiley merci d’avoir relayé l’info. 


  • Dogen 9 janvier 2008 19:12

     

    "Un combat difficile : plus de cinquante fromages français ont disparu ces dix dernières"

    Ca m’a donne envie de chialer...

    Je n’achete que du bon fromage traditionnel chez mon petit commercant.

    Mais cela coute cher en ville, il faut le reconaitre. 

     


  • snoopy86 9 janvier 2008 19:32

    @ Olivier Bonnet

    Le 27 Novembre vous vous êtes insurgé dans un article contre la suppression de l’impôt de bourse. Je vous avais signalé dans les commentaires qu’il était prévu son remplacement par une augmentation de la taxation des plus-values boursières de 16 à 18 %. Je vous confirme que cette mesure a bien été adoptée et publiée au journal officiel du 27 Décembre 2007. Je pense que vous ne manquerez pas de le signaler dans un prochain article...

    Pour le reste, en bon gastronome de droite, je ne puis que vous soutenir dans votre défense du camembert fermier.

     

     


  • maxim maxim 9 janvier 2008 19:58

    pour une connerie,c’est une connerie ,vouloir aseptiser nos fromages et avoir l’impression de bouffer un bout de guimauve qu’on aurait salé ...

    j’habite en Seine et Marne ,la patrie du Brie ,du Coulommiers,du Montereau,du Fontainebleau ....

    une foi stérilisé ,ça un un goût de rien du tout ! ( si si ,on trouve du Brie et du Coulommiers stérilisés,ils ont osé proposer cette merde !!)

    je n’ose même pas penser à un Munster,à un Maroille,un Epoisse,un Livarot stérilisés .....

    et un Camembert à la mode guimauve vous avez déjà goûté ????

    si j’étais une vache je me foutrais en grève !!!

    ( entre nous je suis du signe du Taureau !)

     


    • snoopy86 9 janvier 2008 20:02

      Ce qu’il y a de triste en Seine et Marne c’est qu’il n’y a pas grand-chose à boire sur le fromage...


    • snoopy86 9 janvier 2008 20:05

      au passage, Maxim, du brie ou du coulommiers pasteurisé il y en a malheureusement un mètre cube à l’hypermarché proche de chez toi, notamment du "Président"

       


    • brieli67 9 janvier 2008 20:37

      renseigne toi !

       
      http://fr.wikipedia.org/wiki/V...

      depêche toi il y a de l’extension et des terres à acheter....

       

      Sinon le vin d’ Ay un vin rouge tranquille trés apprécié des Rois est en "lancement " .....


    • maxim maxim 9 janvier 2008 21:00

      eh bien Snoopy,ce soir au fromage il y avait Munster et Pont L’Evêque ,avec un Côtes du Rhône pour faire passer ....

      en Seine et Marne on ne produit pas de vin sauf dans le Nord Est du Département qui commence en terroirs de Champagne ...

      Sinon à Fontainebleau et à Thomery ,nous avons un raisin de table réputé : le Chasselas .....

       

      bon appétit à tous ....


  • TSS 9 janvier 2008 20:28

    je n’ai pas vu le documentaire ,mais un peu avant j’avais lu perico Legasse dans Marianne sur ce sujet !!

    dans une region qui m’est particulièrement chère ,la Touraine,dès que vous sortez de Tours on ne sait même pas qui est lactalys vu le nombre de producteurs de fromages sans nom mais delicieux !!

     


    • geko 9 janvier 2008 20:42

      @Calmos Je crois qu’en Corse tu peux encore trouver ce genre de protéine dans le fromage !


    • brieli67 10 janvier 2008 13:00

       

      donc affinage par les asticots larves de la mouche du fromage

      http://en.wikipedia.org/wiki/Casu_marzu
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Casu_marzu

      la vraie tomme des Aravis du Massif avec AOC du Reblochon près d’Annecy était un de ces mégas casu ! jusque dans les années 7O. Les larves profuisent des fortes doses de dérivés histaminiques donc selon le gourmet risque de choc anaphyllactique mortel.

      Elle était un des classiques de la contrebande avec le génépi et l’absinthe.

      Sinon dans la vraie mimolette le ciron ou artison qui donne la couleur ambrée et le goût

      http://www.autourdelecole.net/lille/lille/page.php?rubrique=vivre_mimolette

      un équivalent allemand en Saxe soutenu par Slowfood

      http://www.slowfood.de/arche/passagiere/wuerchwitzer_milbenkaese


    • geko 10 janvier 2008 13:42

      Dis donc Brieli vu comme tu maîtrises le sujet tu pourrais nous pondre quelques articles de hautes volées manière que nous sachions choisir et déguster la noble moisissure avec plus de finesse !


    • brieli67 11 janvier 2008 07:37

      Je suis également fan de pâtes persillées. Acheter une fourme ’Ambert entière pour l’affiner 3 semaines dans votre cave ou bac à légumes. Ce n’est que jeune qu il ressemble au roquefort avec une texture plus sableuse crayeuse. La Fourme devient douceâtre sucrée ; les "snobs" creusent en leur sommet une cuvette pour du Porto et dégustent à la petite cuillère. A la place du pain des oreilles d’abricots secs. .... Bref pour une soiréee style ’"Fondue"..... insolite. 

      Le Bleu de Bresse - " camembert persillé" est à point plus rapidement. Plus aigrelet pain taosté vin blanc bière blanche, thé vert citronné ; jus d’agrumes.

      Emile Zola in Ventre de Paris tout est dit sur ce fromage

      Les roqueforts, sous des cloches de cristal, prenaient des mines princières, des faces marbrées et grasses, veinées de bleu et de jaune, comme attaquées d’une maladie honteuse de gens riches qui ont trop mangé de truffes ; ......  !! une chaude-pisse !! fallait oser l’ Emile

      En affiner chez soi ou même le fromager ; encore faut’il tomber sur un pain entier. Pas cons eux ! lls vendent surtout en demi-pains.

      Deux ombres cependant ; 3o pour cent des laits viennent d’ailleurs avant surtout l"Italie et l’Espagne maintenant de Hongrie Roumanie Bulgarie et du Maghheb.

      Plus grave !! Cette horde de moutons et de chèvres a entrainé ce siècle passé la disparition de haies et de d’arbres et ont maintenu cette pelouse de "golf’" .... Ces forêts et ces bosquets ces vrais châteaux d’eaux douces ont dIsparu.... Les cours d’eau du Sud sont à sec dans ce Sahel vert.

      Un jour prochain il faudra opposer cet élevage extensif des ovidés au profit de cette Industrie Alimentaire produisant ces fromages de qualité médiocre trop gras trop salé

      à un reboisement qualitatif et quantatif d’essences forestières capables de retenir l"eau douce. Nul besoin de béton ni de lacs de rétention....

      Il n’y a pas que l’ Amazonie... Le Roquefort sous forme actuelle n’a plus de raison d’être :

       


  • Hervé Torchet 9 janvier 2008 21:09

    C’était un excellent reportage qui disait des choses aussi fortes que vraies. J’ai trouvé que malgré la censure, le vrai message est passé : les fromages pasteurisés sont bien plus dangereux que les fromages au lait cru. Il faut le répéter. Merci de l’avoir fait.


  • texmex 9 janvier 2008 21:11

    Oui mais à terme en n’achetant que les premiers prix du supermarchés et surtout des produits transformés de l’industrie agroalimentaires, le francais moyen va le payer à long terme avec des maladies graves. Lire les livres de Souccar.

    Donc le choix est vraiment cornelien. Mais si les supermarchés peuvent encore vendre des fromages au lait cru, on n’aura pas tout perdu. Si le consommateur fait le choix eclairé de n’acheter que les produits de base et n’achete pas les produits transformés.


  • Sébastien Sébastien 9 janvier 2008 21:22

    Le probleme du vrai bon fromage c’est son prix. Franchement, c’est honteux de payer aussi cher meme si on sent vraiment la difference. Donc on doit bien se rabattre sur des fromages industriels bien moins chers pour le quotidien.

    Quand vous citez quelqu’un qui dit que Dans 66% des cas, ce sont des fromages au lait pasteurisé qui ont été inquiétés par des problèmes de listériose et pas des fromages au lait cru ! En fait, j’imagine que la conso de fromages pasteurises est bien plus grande que celle des fromages non pasteurises. Ce n’est donc pas etonnant qu’ils representent les cas les plus nombreux. Cela dit j’ai jamais eu peur en mangeant du fromage, surtout avec un bon coup de rouge


    • masuyer masuyer 12 janvier 2008 13:47

      Sebastien,

       

      je vous invite à calculer le prix au kg des fromages industriels, vous verrez que la différence n’est pas si importante. Et parfois à l’avantage des fromages à la coupe.

       


  • haddock 9 janvier 2008 21:37

    Sebastien ,

    Il n’ y a de Cher que le Loir .


  • joseW 9 janvier 2008 21:39

    Excellent décryptage Olivier Bonnet,

    Comme (presque) toujours !

    Malheureusement, nous nous dirigeons tout droit vers une Société où ce sont les multinationales qui font la loi, et qui imposent leurs standards économiques mais aussi idéologiques, plongeant la Société vers un Plus Petit Dénominateur Commun toujours plus inquiétant.

    Quand est-ce que les gens réagiront enfin et se réveilleront, s’il n’est pas déjà trop tard ?

     


  • Foudebassan Foudebassan 9 janvier 2008 22:56

    Est-on pourtant certain de la qualité de fromages vendus pour les "petits commerçants". Amusez-vous à regarder les oeufs qu’ils vendent : dans bien des cas, ces oeufs sont de catégorie 3 (plus mauvaise qualité). 0 étant Bio

     


    • Yifu66 10 janvier 2008 15:31

      @ les oeufs sur le marché :

      Ils n’ont pas le diamètre imposé européen et/ou ne sont pas "mille pour cent" garantis du jour.

      Mais rappelez-vous, naguère, dans toute les cuisines, il y avait un panier à salade avec des oeufs moches, non calibrés, parfois avec encore un peu de duvet, voire une trace de fiente de poule... (magie des photos couleur sépia...)

      Ces oeufs n’étaient jamais mis au frigo ("vas-t’en monter une mayonnaise avec !" me disait ma grand’mère...

      Ma grand’mère est morte à 99 ans, et de vieillesse... Des centaines de générations n’ont pas connu le frigo ni les oeufs garantis de quoi que ce soit !...

      Ni l’Europe, si ce n’est que sur d’immenses cartes accrochées devant le tableau pour un cours d’histoire ou de géographie...

       


  • Savinien 10 janvier 2008 00:14

    Les grosses multinationnales n’aiment pas les fromages qui coulent. Normal : elles brassent surtout des substances inodores, tel l’argent. Si les billets de banques devaient se mettre à chlinguer comme des franctons, tous ces beaux messieurs en costards cravattes ne sauraient plus où se mettre...


  • Yohan Yohan 10 janvier 2008 00:33

    Fromageons moins pour fromager mieux


  • Bulgroz 10 janvier 2008 07:01

    Devinette : qui a dit ? : <b>Sakozistes, je n’arrive a vous mepriser, juste a vous hair</b>

     

    L’auteur de cet article est une tres tres belle et grande ame.


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 09:37

      Comme quoi il n’y a qu’un pas entre la bonne bouffe et la gauche...

      A-t-on vu des gens de droite en accord avec Bové ?


    • maxim maxim 10 janvier 2008 11:28

      Emile Red ,ça n’a rien à voir ,même à droite on peut aimer la vraie bouffe ,j’ai été élevé à la campagne et notre maison était à l’entrée de la cour de ferme du village ..

      alors aussi bien le lait sorti du pis des vaches ,que les oeufs,le beurre fait à la baratte,le vrai fromage fermier ,les volailles ,le cochon qu’on tuait tous les ans ,les rosés des prés poêlés avec les oeufs cassés dessus ,bref la vraie bouffe,les légumes du potager et les fruits du verger ,tout ça c’est universel ....

      et je fais toujours en sorte de manger sain avec de vrais produits ,mais il y a ni droite ni gauche entrant en compte là dedans ,ne mélangeons pas les genres .


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 13:07

      Maxim c’était une tarte à la crème jetée dans le pif de l’infame Bulgroz, uniquement.

      Je bouffe parfois avec des gens de droite (ouverts au dialogue) qui se comportent très bien à table.


  • Lucrezia 10 janvier 2008 08:31

    La Production des Fromages au Lait cru a été la 1ière Victime des normes sanitaires imposées par l’UE, mais aussi nos nos Fromages Français dans leur ensemble. En effet, en exigeant des normes sanitaires mieux encore qu’une salle d’opération d’un Hopital pour la Fabrication du Fromage, leur prix s’est vu en l’espace de quelque années multiplié par 2 ...alors même que le Fromage a toujours été considéré comme un bas-produit de l’élevage ...

    Aoujourd’hui on se retrouve avec des Fromages plus chers que la Viande au Kg .... Entre 15 à 20 € au Kg pour le tout venant et les Fromages plus traditionnels compter plutôt 20 à 25 € ! Trouvez-vous normal qu’on en soit arrivé à un Camembert au lait crû à 5€50 (Jorg par exemple ) en grande surface ?

    Les groupes agro-alimentaires ont fini par être dissuadé par l’UE et surtout les enventuelles conséquences dramatiques sur leur Entreprise des effets d’annonces sur la découverte de bactéries listeria dans leur production. Ainsi dernièrement, n’a-t-on pas vu les derniers rares fromageries Normandes au lait cru de Camembert passées au giron de l’Industrie Agro-alimentaire et par la même occasion produites au lait pasteurisé ...D’ailleurs les amateurs de Fromages au lait crû ne s’y sont pas trompés et les boudent car ils n’ont plus du tout le même goût !

    Enfin, le goût des consommateurs a changé ... et pour la majorité, ils souhaitent des produits plus neutres au goût, standardisé, moins compliqués à consommer...car pour pouvoir apprécier un bon camembert par exemple, il faut l’apporter à votre maturation préférée ...donc attendre et une fois à votre goût le manger relativement rapidement ...alors qu’un camembert au lait pasteurisé peut se garder un mois au frigo ..et il gardera le goût toujours de "plâtre" et sera toujours sans aucune bactérie puisque stérilisé à sa fabrication ...


  • docdory docdory 10 janvier 2008 09:32

     @ Olivier Bonnet 

    Excellent article . La liberté d’information est comme une chaîne , sa résistance n’excède pas celle de son maillon le plus faible ! Dans ce cas précis , le maillon faible , ce sont les intérêts industriels des annonceurs qui sponsorisent les télévisions , journaux et autres médias . 


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 09:46

      A ceux qui craindraient encore les fromages au lait cru, les vins de pays, le foie gras du producteur ou le pâté du paysan du coin, un petit truc comme ça :

      Souvenez vous lorsque vous étiez gosse, le chewing gum que vous partagiez de bouche à bouche, le pain beurré tombé par terre gratté et soufflé, le bonbon transhumant d’une poche à l’autre durant des semaines, le chocolat sur les doigts qui une heure avant farfouillaient la terre, et le lait tiède illico du pis au bol bu avec régal...

      Marre de cette société stérile, sans gout, sans saveur, sans parfum.

      Et hop un petit brebis d’Ossau, une confiture de cerise et un Jurançon naturel.


    • docdory docdory 10 janvier 2008 09:56

       @ Emile Red 

       

      Et le délice de l’oeuf de poule fraîchement pondu et gobé tout cru ! Miam !


    • brieli67 10 janvier 2008 13:20

      A condition que la poule n’ait pas gratté les vers de terre de terre du lopin que vous étiez entrain de bêcher.

      Une alimentation sans farine de poissons ni de choux ou autres crucifères.

      A sa becquetée La poule qui pond a droit dans son alimentation du colorant ’jaune d’oeuf" à des huiles essentielles et des aromes-parfums ;

      Nos laitières aussi.... vaches chèvres brebis....... un autre cocktail. Le plus souvent à l’insu du producteur bon bougre.

       

      Si vous vous voulez produire des oeufs en pagaille élevez une compagnie de cailles ..... Ca prend vraiment pas de place ; Et adultes et pondeuses au bout de deux mois. Pas besoin de prophyllaxie celle des autres vollailles.

       

       


  • logic 10 janvier 2008 10:05

    Je connais en partie le problème puisque j’habite à moins de 10kms de la plus grosse centrale laitière de lait de brebis d’Europe appartenant à Société (l’ovale vert vous connaissez ) filiale du groupe lactalys

     Il y a 25ans environ leRoquefort était produit par une trentaine d’entreprise indépendantes . Aujourd’hui il ne doit plus y en avoir que 3 ou 4 qui tomberont tôt ou tard dans le giron de la multinationale à cause d’une lutte inégale notamment au niveau de la distribution ’publicité marge rétro arrière .. ..)

     Le plus grave c’est que petit à petit ils dénaturent le produit et notamment son affinage car le passage par les caves est de plus en plus bref et de toute manière dans ce genre de produit la machine ne fait pas tout Le savoir faire l’oeil du maître affineur ....

     Notre commerçant fromager indépendant aura de plus en plus de mal à trouver des authentiques producteurs et pour survivre sera obligé de se fournir de plus en plus à ces gros trusts qui lui vendront plus cher qu’au particulier C’est comme cela que l’on élimine la concurence et que l’on gagne des milliards en baisant les consomateurs qu’ils mènent à leur guise (cf la pieuvre publicitaire)

     Mais ne soyez pas naïfs il n’y a pas que le fromage concerné ! cela fait prés de 25ans que l’on applique cette politique : dans le meuble par exemple ça c’est passé entre 83 et 85 Le déficit du CL entre autre d’aprés vous a servi à quoi ? avec Trauskhann ministre de l’industrie et commerce Et saviez vous que c’était Trichet dans les années 90 qui était à Bercy chargé de cette Banque nationalisée !! Et aujourd’hui où sont-ils ? 

    Le problème c’est que petit à petit on détruit notre savoir faire et notre capacité à faire des produits à haute valeur ajoutée Seule condition pour ne pas devenir esclave de ces gens qui déshumanise notre planète ayant un lingot d’or à la place de leur coeur C’est ce qu’on ose appeler le progrés Drôle de civilisation


  • Paul Villach Paul Villach 10 janvier 2008 10:27

    Excellent cas pratique illustrant l’une des contraintes qui s’exercent sur le modelage de l’information : la contrainte des ressources. Il s’ajoute à bien d’autres comme celui de tel constructeur automobile privant de ses campagnes publicitaires un journal qui relayait des informations jugées désagréables.

    C’est logique ! "Il n’y a pas de raison de payer des gens qui nous crachent à la figure", s’écrie le chargé de communication de Lactalys. La publicité modèle ainsi l’information d’au moins deux façons :

    1- L’information diffusée par les médias ne doit pas nuire aux intérêts des annonceurs qui assurent une part essentielle de leur existence.

    2- L’information diffusée doit rassembler l’audience la plus large pour que les annonces publicitaires diffusées soient exposées devant le plus d’individus possibles.

    Vu le niveau culturel moyen français, (le critère d’une alphabétisation de premier degré n’étant plus assez pertinent) des émissions stimulant des réfexes primaires (réflexe de voyeurisme sexuel ou humanitaire, réflexe d’identification à une star - réflexe du chauvinisme) ont plus de chance d’ameuter la foule que des émissions privilégiant la réflexion qui refusent le recours à ces leurres ou mettent en garde contre eux. - Paul Villach


    • docdory docdory 10 janvier 2008 10:47

       @ Ludo 

       

      Effectivement , les bordeaux sont de plus en plus standardisés , plus ça va , plus je préfère des bons côtes du Rhône Village , et le Châteauneuf du pape quand c’est la fête ! Ce sont souvent des vins biens plus originaux et typiques que bien des bordeaux actuels , et nettement moins chers , ( les bons bourgognes étant souvent hors de prix ! ) . 

       

      Quant au Roquefort , effectivement , il est de plus en plus difficile d’en trouver du bon comme avant !


    • geko 10 janvier 2008 11:03

      Les vins de bordeaux, je n’en achète plus ! Je leur préfère les petits vins de terroirs : Gaillac, Fronton, Tarani Faugère...et j’ai tendance à acheter des VDQS aux qualités AOC mais à des prix plus raisonables.

      Concernant le Roquefort si vous souhaitez retrouvez le bon vieux gout aux textures un peu plus grasse, c’est simple il faut acheter du "bleu de brebis" puisque Roquefort est une marque doublée d’une AOC. Perso je préfère le carré d’auvergne et la fourme d’Ambert !


    • logic 10 janvier 2008 13:46

      Je n’ai pas d’action chez eux mais si vous trouvez du Roquefort "Papillon" plongez !

       De toute manière ils nous standardisent au niveau des goûts : sachez que le Roquefort livré à Brest n’est pas le m^me que celui distribué à Lyon Ils ont étudié le goût des clients régions par région et petit à petit ils nous amènent à la standardisation

       Dans mon article précédent j’ai oublié de vous préciser que mes voisins producteurs de lait de vache étaient obligés de jeter les surplus des cota aux égouts sous peine de pénalités et today ce lait vient de prendre 35% d’augmentation !

       S’ils nous possédent pas expliquez moi

       


    • Emile Red Emile Red 10 janvier 2008 13:50

      Mais arrétez donc de cogner sur le Bordeaux, il y a plus de 13 000 producteurs, croyez vous qu’ils soient tous "Parkeristes", qui peut dire qu’il a bu ne serait ce que 100 vins différents ?

      Croyez vous que ce qui se produit (de moins en moins d’ailleurs) en Gironde avec une infime partie des producteurs ne se produit pas ailleurs ? Croyez vous que le vin n’est pas respecté chez le petit proprio ou chez les 1er crus ?

      Vous cognez et ne savez pas que le Bordeaux est un des vins les plus assujetis à règlements spécifiques et qu’il est un des plus contrôlés. Boire un Chateauneuf, un côte du Rhone ou un Gros Plan n’est pas incompatible, je dirait même que ça à peu à voir, comme si on comparait du boeuf et du mouton, les uns ne combattent pas les autres, d’où vient cette habitude de dire qu’un tel terroir est meilleur qu’un autre.

      Dire que les Bordeaux sont standardisés est une hérésie, la raison étant qu’il n’y a pas UN Bordeaux, mais tout un tas de vignobles différents, comment voir un point commun entre un Pomerol et un Grave, entre un rouge et un blanc, entre un entre deux mer blanc et un Sauternes. Assimileriez vous un Chablis avec un Pouilly Fuissé

      Tous les vins ont droit de vie, où qu’ils soient, finalement en dénigrant le travail de milliers de paysans, vous agissez avec les Bordeaux comme Lactalis avec les fromages, à force de mettre au ban une région entière vous serez les premiers surpris lorsque sur vos bouteilles vous ne lirez plus que "issu de divers pays de la CE", là, vous direz, mais un peu tard, que le Bordeaux c’était pas si mal et pas si cher que ça finalement.


    • snoopy86 12 janvier 2008 18:27

      C’est rare que je sois d’accord avec Emile contre Ludo.

      Mondovino était très contestable et dire aujourd’hui que le bordeaux est standardisé est absurde.

      La qualité de toute l’appellation progresse globalement et malheureusement on est en pleine surproduction.

       


    • logic 13 janvier 2008 09:12

      La moisissure noble "le péniciliun roqueforti " est obtenue a partir du pain qu’on laisse moisir dans les caves chargées d’humidité et ventilées naturellement . La moisissure n’est rien d’autre qu’un champignon microscopique réduit en poudre et mélangé au lait lors de son malaxage avec la présure Une fois le fromage constitué il est censé partir de la laiterie industrielle pour séjourner dans ces mêmes caves où ils sont retournés chaque jour et le maître affineur est chargé de surveiller sa maturité En principe cela dure un mois mais aujourd’hui s’il y passe 10 jours et estimons nous encore heureux Et c’est ainsi que le fromage est encore plein de sérum et achève de s’affiner dans des chambres froides ou chez vous avez donc un mauvais vieillisement et une grande perte de la consistance et du goût qu’on lui connaissait ; mais surtout c’est la standardisation du goût qui tue les spécifités de nos fromages français qui faisaient la renommée de nos terroirs

       Il n’est pas exclu qu’à cette allure on fasse du Roquefort n’importe où en Europe et pourquoi pas en Chine et l’on nous expliquera que tous nos problèmes économiques proviennent de la mondialisation

       C’était tout le propos de mon article précedent

       Habitant à la campagne j’ai oublié de raconter ceci : il y a 5ans nos producteurs de lait de vache étaient obligés de jeter leur trop de production de aux égouts (sous peine d’amendes ou de pénalités pour dépassement des quotas et today ce lait vient de prendre 35% d’augmentation ! Qui tirent les ficelles ???

       Ouvrons les yeux mais j’ai bien peur que le chemin sur lequel on nous entraîne est atteint un point de non retour


  • Fred 10 janvier 2008 12:55

    Tous ces fromages et autres produits ne se vendraient pas si les français ne les achetaient pas. Tout le monde veut acheter plus toujours plus alors sous pretexte de consommation les gens achètent les choses les moins chères, on ne peut pas critiquer le capitalisme et y contribuer. Effectivement c’est dur lorsque l’on a un petit salaire, il faut faire des sacrifices. Ma grand-mère achetait toujours aux petits commercants avec son petit salaire, c’est sur elle n’avait pas de téléphone portable, d’ordinateur ou de voiture mais elle mangeait en bonne quantité et qualité.


    • logic 10 janvier 2008 13:56

      Sans oublier le social que faisait le petit commerçant du quartier !

      Mais ils sont trés forts car ils détiennent tout les politiques la finance les médias ... et vous voudriez qu’un citoyen f rançais loyal puisse faire sa place au soleil dans son intérêt et celui de la société ?

      tant que nous n’aurons pas compris que la richesse est créée par le travail des gens qu’ils produisent qu’ils distribuent Mais tant que l’on nous fera croire que l’on peut créer de l’argent avec de l’argent ....


    • Yifu66 10 janvier 2008 15:46

      Vous écrivez, parlant de votre grand’mère :

      "c’est sur elle n’avait pas de téléphone portable, d’ordinateur ou de voiture mais elle mangeait en bonne quantité et qualité."

      Mais vous-même ? (j’ai déjà une partie de la réponse puisque je vous ai lu ici !...)

       


  • TSS 10 janvier 2008 12:56

    a l’epoque des garde manger,mon grand père repouusait les asticots d’un revers de couteau et disait :"c’est à mon tour de manger" !!

    alors trop d’hygiène tue l’hygiène en affaiblissant les defenses naturelles de l’homme !!

     


  • haddock 10 janvier 2008 13:15

    Je fais pareil que mon grand-père , je mange les fromages que lorsqu’il y a des asticots , mais à la différence de lui je leur fais d’ abors prendre un bain , de façon que l’ hygiène soit respectée .


    • logic 10 janvier 2008 14:01

      Trés bien , mais un jour ce sera INTERDIT comme de fumer sa clope sur un trottoir Profitez en donc tant que ce n’est pas soumis à amende !!! car chaque jour c’est un tour de vis supplémentaire Oui vous ne savez pas c’est la nouvelle CIVILISATION 

       Bon appétit


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