mardi 2 août 2011 - par Raphael JORNET

« Le contrat se substituera à la loi » : Royal, DSK, Hollande, MEDEF sur le même bateau

Avec la campagne présidentielle, l'article 34 de la Constitution a du souci à se faire sur l'avenir de cette disposition : c'est la «  loi (qui)détermine les principes fondamentaux (notamment) du droit du travail, du droit syndical, et de la sécurité sociale  ».
 
En effet, il y a de l'eau dans le gaz.
Et c'est François Hollande vient d'y verser la goutte la plus récente : le 25 juin dernier, dans un texte du Monde, on pouvait lire : « Il s’agirait désormais de reconnaître un domaine à cette même négociation collective, en précisant son périmètre comme son champ d’intervention, et en conditionnant la conclusion d’accords au respect des règles majoritaires. Concrètement, le gouvernement et le Parlement seraient juridiquement liés par le contenu de conventions signées entre partenaires sociaux sur des sujets bien précis et avec la vérification des mécanismes de représentativité.  ».
Et d'en rajouter :
« … la Constitution devrait garantir à l'avenir une véritable autonomie normative aux partenaires sociaux. Je suggère d'élargir l'article 8 du préambule de la Constitution de 1946 qui dispose que "tout travailleur participe par l'intermédiaire de ses délégués à la détermination collective de ses conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises".
 
Donc, c'est le contrat qui se substiturait à la loi. A la manœuvre, les « partenaires sociaux » dans un rapport de force où le patronat sera gagnant, les parlementaires devenus de joyeux inutiles.
 
François Hollande pensait-il qu'il venait d'inventer ce concept qui fait passer l'intérêt particulier devant l'intérêt général ?
 
On n'ose le croire, - sauf à constater qu'il ne se souvienne plus de rien - puisque Dominique Strauss-Kahn, le 7 septembre 2006 à Autun, a déjà proposé de passer par le contrat et « pas par la loi  » pour étendre les 35 heures et a mis en garde les Français le 4 octobre 2006 sur France Inter, contre « une trop grande confiance accordée à la loi pour régler les problèmes  », en demandant de laisser « une plus grande part au contrat  ». 
Le vers était déjà dans le fruit de la sociale-démocratie. DSK, déjà joueur, avait rajouté en marge de ce déplacement : " La France est mûre pour une vraie social-démocratie. Je suis le candidat de cette France social-démocrate". Mûre, la France ? DSK l'est devenu.
 
Même Ségolène Royale devança François Hollande, dès le 3 septembre 2006 à Floirac puis le 17 octobre 2006 à la télévision : le «  contrat se substituera à la loi  » assura t-elle.
 
Et de trois, pour une gauche qui privilégierait l'individuel à l'intérêt général.
 
Mais ce n'est pas tout : le MEDEF en rêve. Faire passer l'entreprise devant les pouvoirs publics, c'est le Medef.
 
Le Medef, qui veut casser le modèle social de l'après guerre, est agacé par les dispositions d'ordre public. Il pense qu'il faut cesser de faire perdre du temps à l'entreprise et martèle depuis longtemps que ce sont des accords de terrain qui doivent prévaloir sur la loi. Il faut flexibiliser. Son cheval de Troie, hormis le Président de la République ? Le « dialogue social ». Le sien.
 
Pour se faire, il lui faut de l'autre côté de la table des partenaires syndicaux bien sages qui auraient «  gagné en maturité, en capacité d’adaptation, capables d’être dans le vrai, dans le réel, avec un potentiel de construction sociale ». 
Le Medef a fait le pari de cotoyer de gentils partenaires, issus de la réorganisation de la représentativité syndicale façon «  LOI n° 2008-789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail  ». Avec et pour lui, l'objectif est de tout traiter dans le cadre du « dialogue social » sur le terrain, car pour le Medef, toute loi « porte atteinte au dialogue social ». Étonnant, non ?
Ce faisant, adieu au contrat de travail aux règles nationales et adieu aux droits nouveaux pour intervenir dans l'entreprise. Avant était la loi ou la convention, avec une loi qui s’appliquait également pour chaque citoyen en tout lieu, sur tout le territoire. Après, triomphe le contrat de gré à gré. La location de force de travail. 
C'est Laurence Parisot, qui tient à faire retoucher l'article 34 de la Constitution. Laurence en rêve. La loi ainsi évitée, la représentation nationale et le suffrage universel deviendraient inutiles. Le Medef imposerait la sienne.
 
Ségolène ou François le feront-ils ?
Une mauvaise (?) blague circule, qui pose la question du pourquoi François Hollande est cet été plébiscité par les médias. Réponse : parce ce qu'il serait le candidat du Medef...
 


86 réactions


  • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 10:11

    Simple hypothèse :

    Je suis un jeune peu qualifié, au chômage et je vis chez mes parents. Une entreprise est d’accord pour m’embaucher pour 900 euros nets par mois – ce n’est pas que le patron soit particulièrement radin mais pour me payer 900 euros, il va devoir débourser quelque chose de l’ordre de 1 800 euros… Il se trouve que, comme je suis nourrit et blanchit par papa et maman, ces 900 euros me conviennent tout à fait : c’est un moyen de me faire une expérience et de mettre un pied dans la vie active.

    Je résume : le patron et d’accord. Je suis d’accord. Nous sommes prêts à signer un contrat mais... c’est interdit par la loi (le Smic net est à 1 073 euros).

    Bref, je suis au chômage.


    • DG. DG. 2 août 2011 10:25

      le problème c’est que si ton patron débourse 1800 euros pour t’embaucher ; dans un pays avec une fiscalité normale et équitable, tu devrais toucher 1300-1400 euros et pas 900.


    • Francis, agnotologue JL 2 août 2011 10:39

      Kaplan,

      d’une part, avec les allègements de charges sociales ce n’est pas 1800 euros que va payer l’entreprise mais beaucoup moins, d’autre part avec la plus value réalisée complémentaire, ce n’est pas 1800 euros qui vont venir gonfler son bénéfice, mais beaucoup plus.

      D’autre part, dans la plus value réalisée par les entreprises, il y a les services publics et l’infrastructure qu’utilise l’entreprise et qu’elle ne paie pas autrement que par les prélèvements. Imaginez vous cette entreprise dans le désert, devant elle même créer cette infrastructure, gérer le capital humain qu’elle utilise, de la naissance à la mort. Faites les comptes.

       

       « The trouble with the world is that the stupid are cocksure and the intelligent are full of doubt. » Bertrand Russell


    • Carland 2 août 2011 10:42

      @ Georges Kaplan

      Continuons le cheminement de votre exemple.

      Je suis un jeune voisin du jeune peu qualifié dont vous parlez. Comme je suis logé chez papa mamam et que je suis aussi au chômage. Je propose à ce patron de faire le même boulot pour 800 euros.

      Je suis un autres jeune dont les parents sont au chômage et qui arrivent en fin de droit. Pour pouvoir aider mes parents, je propose au généreux employeur de faire le boulot pour 600 euros...

      Je suis un jeune à la rue et c’est moi qui emporte le morceau parce que moi je me suis bradé à 450 euros...

      Et on peut continuer dans le délire. C’est le retour au patron de droit divin que vous soutenez. Bravo et vive le Medef et la liquidation des droits des salariés !!!


    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 10:56

      JL,

      Mais oui JL, c’est pour ça que les entreprises ne payent absolument pas d’impôt sur les sociétés à hauteur d’un tiers de leurs bénéfice net avant impôt…

       

      Carland,

      Dans mon exemple j’ai dit d’accord pour 900 euros par mois. A 899 euros je cherche ailleurs. Maintenant, si vous êtes prêt à travailler pour 800 euros par mois, je vous le laisse…


    • Francis, agnotologue JL 2 août 2011 11:10

      Kaplan,

      D’une part, c’est quoi « ça » ? (« C’est pour ça ... »)

      D’autre part, ça veut dire quoi : « ... les entreprises ne payent absolument pas d’impôt sur les sociétés à hauteur d’un tiers de leurs bénéfice net avant impôt… »


    • sisyphe sisyphe 2 août 2011 12:13
      Par Georges Kaplan (xxx.xxx.xxx.115) 2 août 10:11

      Simple hypothèse :

      Je suis un jeune peu qualifié, au chômage et je vis chez mes parents. Une entreprise est d’accord pour m’embaucher pour 900 euros nets par mois – ce n’est pas que le patron soit particulièrement radin mais pour me payer 900 euros, il va devoir débourser quelque chose de l’ordre de 1 800 euros… Il se trouve que, comme je suis nourrit et blanchit par papa et maman, ces 900 euros me conviennent tout à fait : c’est un moyen de me faire une expérience et de mettre un pied dans la vie active.

      Je résume : le patron et d’accord. Je suis d’accord. Nous sommes prêts à signer un contrat mais... c’est interdit par la loi (le Smic net est à 1 073 euros).

      Bref, je suis au chômage.

      Ben voyons....

      Et comme le contrat se signe à 900 € par mois, tous ceux qui ne sont pas « un jeune peu qualifié, vivant chez ses parents » seront obligés de s’aligner ; et ne s’en sortiront pas pour survivre...

      Puis suivra la « mise aux enchères » des travailleurs : celui qui décrochera le job sera celui demandera le moins ; peut-être jusqu’à devoir payer pour travailler...

      Le contrat « de gré à gré » c’est impeccable pour celui qui dispose des manettes : l’employeur ; pour le travailleur, c’est, progressivement, le retour du servage... 

      La loi, rien que la loi, toute la loi. 


    • xbrossard 2 août 2011 12:23

      @Kaplan


      « Dans mon exemple j’ai dit d’accord pour 900 euros par mois. A 899 euros je cherche ailleurs. Maintenant, si vous êtes prêt à travailler pour 800 euros par mois, je vous le laisse… »

      et pourquoi pas un job à la crié, comme avant pour les dockers ? « allez allez je cherche un esclave pour le moins cher possible, faîtes vos offres, je prends le moins disant »

      20 siècles de civilisation pour entendre ça...consternant

      d’ailleurs à ce petit jeu là Kaplan, vous vous ferez toujours baisez par les immigrés en situation irrégulière, car eux accepterons toujours moins qe vous...

      bienvenue dans un monde de baisés smiley

    • foufouille foufouille 2 août 2011 14:08

      et pourquoi pas le camp de travail ?


    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 15:02

      Ah oui pardon… J’avais oublié que sans salaire minimum on assistera sans doute à un « retour du servage », l’esclavage et les camps de travail… Comme en Suisse aujourd’hui par exemple n’est-ce pas ? Chez nos voisins helvètes la vie au travail est un enfer mais ils doivent être un peu maso : le taux de chômage vient de tomber à 2.8%.

      Accessoirement, si j’en juge par le sens de la circulation à la frontière le matin et le soir, il semblerait que le masochisme suisse soit contagieux…

    • docdory docdory 2 août 2011 16:01

      @ Georges Kaplan

      Faisons une expérience de pensée inverse :
      Nous sommes les cent employés d’une moyenne entreprise. Nous sommes tous payés au SMIC ( 1083 euros par mois ) . Nous sommes organisés en un syndicat fort, qui vient de découvrir que le patron de l’entreprise gagne 20 000 euros par mois.
      Or ce patron est propriétaire de son logement, roule dans une grosse berline allemande de luxe, sa femme a une deuxième voiture, il possède une maison de campagne dont il a hérité , et a fini de rembourser les emprunts qu’il avait contracté pour son entreprise. 
      Nous estimons que n’importe quel patron au chômage serait ravi de faire le même boulot que lui pour 5000 euros par mois, et par conséquent, notre syndicat exige que le patron redistribue les 15 000 euros qu’il gagne en plus de ce qui lui est nécessaire à chacun des employés, qui se retrouveront ainsi payés au smic + 150 euros ( 15 000 divisés par 100 ) , c’est à dire 1 233 euros par mois, ( au lieu de 1083 précédemment ), ce qui ferait à chacun de ses employés une vie un peu moins dure . 
      Nous décidons donc de faire une grève totale jusqu’à ce que le patron accepte de ramener son revenu à des chiffres plus raisonnable, ce qui nous permettra d’avoir des fins de mois moins pitoyables.
      CQFD ....
      Votre théorie du contrat ne tient que s’il y a des syndicats très forts et unis , avec un taux de syndicalisation très élevé , comme en Allemagne ou dans les pays scandinaves, et que le patron négocie le salaire de ses futurs employés, non pas directement avec l’employé, mais avec le syndicat des travailleurs de son entreprise.
      En l’absence de syndicats forts, quand il y a des forts et des faibles ( comme dans une relation patron employé ) c’est la loi qui protège et la liberté qui opprime.
      Moralité : il serait temps que les millions de personne se plaignant de leurs conditions de travail en France se mettent à se syndiquer massivement ( à moins de 50% de syndiqués dans l’entreprise, le patron est tout puissant ! )

    • Perpia 2 août 2011 16:01

      La salaire d’un agent de sécurité en suisse est de 2400€ comparé aux nôtres qui sont aux smic..
      Un technicien informatique est de l’ordre de 3500€...
      La Suisse n’est pas le bon exemple...


    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 16:46

      Perpia,

      Mais non Perpia ! C’est impossible ! Puisqu’il n’y a pas de salaire minimum les gens sont forcément réduits en état d’esclavage enfin !

      C’est marrant tout de même : j’ai un bon paquet d’amis qui passent la frontière tout les jours pour travailler dans cet enfer ultra-giga-libéral (il faut bien trouver un autre superlatif puisqu’il paraît que la France est un pays ultralibéral). Ils doivent adorer se faire exploiter par des patrons bouffeurs d’enfants communistes…


    • le poulpe entartré 2 août 2011 18:22

      Georges Kaplan ou le fiscaliste Théodule.

      La notion d’impôt sur les sociétés est toute relative contrairement à vos propos. En effet, vous généralisez le taux de l’imposition des bénéfices des sociétés d’un exercice de 33%. Allons allons, vous dormiez en fisca ? Il se décompose en une première fraction qui va de 0 à 38120€ où son taux est de 15% puis la fraction supérieur est alors imposée au taux de 33%, pour les entreprises réalisant moins de 7 630 000€ de CA. Pour les PME-MI réalisant plus de 7630 001€ de CA, le taux sera de 33%. Ce n’est pourtant pas si simple. Pour quelles raisons ? Ca dépend de l’age de la boite, de sa localisation géographique et de son objet. En effet, si celle-ci est une création de A à Z, qu’elle s’installe dans une ZAFR, elle bénéficie d’un régime d’exonération. Les 24 premiers mois sont exo à 100% de tout IS. En n+2, l’abattement sera de 75%, n+3 de 50%, n+4 de 25%. Autrement dit, généralisé le taux d’imposition à 33% est abusif et dénote soit d’une mauvaise foi certaine ou dans votre cas d’une incompétence crasse. Est ce fini ? Meuh non ! Dans le cas d’installation dans une zone classée ZFU, ZUR, BER, les exonérations de charges sociales et fiscales (CFE, CVAE (l’ancienne taxe professionnelle)) sont un catalogue d’une bonne cinquantaine de pages. Une « optimisation » permet en tortillant bien, de passer à une imposition en deça du minimum décent.
      En ce qui concerne les charges sociales, visiblement vous entravez pas grand chose. La réduction bas salaires dite « Fillon » ça vous parle pas. Pour un salaire de 1800€ bruts mensuel , elle est de 180€. En clair ça signifie que le décaissement des cotiz pole emploi : c’est cadeau (le taux est de 4% part patronale soit : 72€ ) sans oublier la retraite complémentaire (4.5% part patronale : 81€). C’est encore pire lorsqu’il s’agit de salarié dont le brut mensuel est proche du smic. Ainsi, pour 1400€ brut : cette réduction sera de 366€ et pour le smicard elle atteint : 383€. On se situe là, en plus, en dehors de tout contrat spécifique (plus de 50 ans, etc).
      Last but not least, l’imposition sur les bénéfices concerne uniquement les CA réalisés en France. C’est ainsi que Total (le pétrolier) se retrouve avec une imposition insignifiante alors qu’elle profite à plein des infrastructures de la république et des gens qu’elle a formé, éduqué, et fait remonter les déficits (qu’elle évalue elle seule) des ses filiales étrangères.

      Autrement dit, vous avez bidonné.


    • Thorms 2 août 2011 20:45

      @docdory

      « la liberté qui opprime »

      La guerre c’est la paix.


    • Martigny 3 août 2011 12:22

      Oui, aujourd’hui on est obligé de vendre ses bras ou son cul pour un cornet de frites.


    • penajouir penajouir 2 août 2011 10:31

      T’as entièrement raison le greffier avec la droite au pouvoir, qui comme tout le monde le sait a toujours défendu l’ouvrier, ca ira vachement mieux. A mourir de rire, j’ose même pas imaginer avec les fachos de l’extrème droite …


    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 10:39

      On imagine bien à quel point monsieur Dassault, pour ne citer que lui, doit être attaché à l’intervention massive des pouvoirs publics dans l’économie. Officiellement, c’est son attachement à l’intérêt général. Officieusement, à qui va t’il vendre ses petites machines-volantes-qui-tuent-des-gens si ce n’est pas au moutontribuable français ?


    • LittleBrother 2 août 2011 11:10

      Mais comment peut-on ENCORE PENSER que le PS c’est la GAUCHE ???

      candidat socialiste et du MEDEF ? MDR je veux bien croire quil sera le candidat du PS ET du MEDEF, mais l’intérêt du MEDEF viendra bien avant celui des électeurs PS (qui s’ils se sentent à gauche, et pas par posture, devraient déserter ce parti MAUVAIS pour notre pays)...


    • xbrossard 2 août 2011 12:26

      @calmos


      vous parlez de quelle gauche là ? parce que le PS, ça fait longtemps que seuls les abrutis croient que c’est la gauche...la vrai

    • sisyphe sisyphe 2 août 2011 12:28

      Par Georges Kaplan (xxx.xxx.xxx.115) 2 août 10:39

      On imagine bien à quel point monsieur Dassault, pour ne citer que lui, doit être attaché à l’intervention massive des pouvoirs publics dans l’économie. Officiellement, c’est son attachement à l’intérêt général. Officieusement, à qui va t’il vendre ses petites machines-volantes-qui-tuent-des-gens si ce n’est pas au moutontribuable français ?

      J’aime bien l’enfumage ! 

      La confusion volontaire entre « l’intervention massive des pouvoirs publics » vis à vis de Dassault ; qui est de lui ACHETER ses produits merdiques, 

      et LA LOI qui fixe un salaire minimum pour ses employés.

      Monsieur Kaplan , comme tout bon charognard libéral, entretient la confusion des genres, pour essayer de faire peur avec le gros méchant nétat... pour aboutir à la privatisation du pays, la fin du code du travail, du salaire minimum ; bref livrer les travailleurs pieds et poings liés aux boites du privé. Monsieur Kaplan regrette le temps béni du servage, où les seigneurs n’étaient pas enquiquinés par la loi, pour disposer à leur guise, au « gré par gré » de vassaux dociles et soumis. 

      Monsieur Kaplan aime la liberté du renard libre dans le poulailler pas libre , la main invisible du marché qui règle tous les problèmes. 

      S’il n’y avait pas, pour Dassault « d’intervention massive des -beurk - pouvoirs publics », Monsieur Dassault pourrait employer ses salariés pour des misères, leur retirer le droit de grève, le droit de se syndiquer, et, enfin, régner sur ces gueux sans se laisser emmerder...

      Monsieur Kaplan rêve d’un monde sans -pouah- pouvoirs publics ; pourtant, on peut être sûr qu’il en utilise tous les avantages : école gratuite, sécurité sociale, infrastructures, police, gendarmerie, santé, congés payés, allocations familiales, et le reste.... 

      Monsieur Kaplan aime bien prendre, recevoir, profiter ; il a des droits, mais pas de devoir ; Monsieur Kaplan est pour la loi du plus fort, et que les faibles soient broyés ; c’est la sélection naturelle..

      Monsieur Kaplan vous êtes un jeune peu qualifié qui vit chez ses parents ? 

       smiley 


    • sisyphe sisyphe 2 août 2011 12:36

      ... quant au PS, il y a belle lurette qu’il ne représente plus rien de la gauche : les DSK, Hollande, Aubry, Valls, ne sont que des marionnettes manipulées par les mafias financières, ayant renoncé toute honte bue aux idéaux socialistes ; des traîtres à la cause sociale..


      Le pauvre Jaurès, a été assassiné je ne sais combien de fois...

    • xbrossard 2 août 2011 15:03

      @Calmos


      désolé de vous décevoir, mais étant de gauche, je voterais vrai gauche au premier tour (Mélenchon par exemple) et ....rien au second si c’est PS ou UMP, puisque c’est kif-kif

      il ne suffire pas de se mettre un titre « je suis de gauche » pour l’être vraiment, ce serait trop facile...

      après tout, il y avait bien un parti National Socialiste avant...de gauche bien sûr smiley

    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 15:17

      Procès d’intention, attaques ad hominem, insultes… Superbe sisyphe ! Votre capacité à déverser votre haine bileuse sur quiconque ne pense pas comme vous et la facilité avec laquelle vous vous dispensez de la moindre forme d’argumentation construite sont tout à fait remarquables. Si si, vraiment.

      N’ayez crainte : quand vos semblables auront fini de faire basculer ce pays dans ce bon gros socialisme (ou national socialisme… au choix) que vous appelez de vos vœux, les « charognards libéraux » dans mon genre seront très loin et vous laisseront découvrir les charmes inégalables du socialisme réel.

      D’ici là, sisyphe, je vais continuer à dire exactement ce que je veux, quand je veux et où je veux. Si ça vous pose un problème, vous faites partie du problème.


    • TSS 2 août 2011 16:42

      En ce temps là , j’étais délégué au Comité de ma boîte.....je me souviens avec émotion de la mine triste du PDG qui nous annonça qu’il ne pouvait nous donner les augmentations annuelles
      de salaire....

      c’est parce que vous et vos delegués etiez des branques  ! A la même epoque. nous avions

       obtenu(j’etais delegué syndical) l’equivalent de l’augmentation annuelle sous forme de prime

       ...qui par la suite est devenue prime de vacances !!

       on ne va pas en reunion juste pour faire le beau... !!


    • Cubigaz Cubigaz 2 août 2011 17:07

      @ G. Kaplan
      Parce que vous pensez que mr Dassaut dans la société libérale que vous appelez de vos voeux ne s’épanouirait pas moins ?


    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 17:32

      Cubigaz,

      Je n’en sais rien et je m’en fiche éperdument. Dans « ma » société libérale Dassault ne ferait du fric que s’il est capable de produire des avions que des consommateurs acceptent librement d’acheter ; pas des machines de guerre que je suis forcé de payer avec mes impôts. En fait ce M. Dassault théorique vendrait surtout des avions de tourisme parce que dans « ma » société libérale on ne laisserait des politiciens déclarer des guerres sous aucun autre motif que celui qui consiste à nous défendre d’une agression extérieure (principe de non-agression, voir Rothbard).

      Bref, M. Dassault ne pourrait s’épanouir dans « ma » société libérale qu’en se rendant utile aux autres ; pas en étant un parasite.


    • chapoutier 3 août 2011 00:43

      à kaplan

      vous préconisez ni plus ni moins que le servage pour des millions d’hommes et de femmes.


  • Francis, agnotologue JL 2 août 2011 10:31

    Bonjour Raphael Jornet,

    on ne le dira jamais assez, « le libéralisme économique préside tous les imaginaires » - merci Edouard Glissant -, et les instances démocratiques comme les partis politiques ou les syndicats sont noyautés par les lobbyistes libéraux qui construisent patiemment mais inlassablement, non pas une économie de marché, mais une société de marché où tout se paie, s’achète et se vend, y compris les ressources naturelles qui ont permis la civilisation.

    Oui, François Hollande est peut-être le nouveau candidat boosté par le Medef puisque le fusible vibrillonnant Sarkozy est usé après avoir assuré une grande part de la tâche qui lui était impartie : détruire l’Etat social. Il a fait bien bossé pour ses commanditaires, il peut dégager puisqu’il a désormais perdu tout soutien populaire.


    • barbapapa barbapapa 2 août 2011 12:42

      les instances démocratiques comme les partis politiques ou les syndicats sont noyautés par les lobbyistes libéraux ???

      N’importe quoi !
      Par le lobby de la fonction publique certainement.
      On trouve dans ces structures que des fonctionnaires et salariés protégés.
      80%des élus PS sont issus du monde protégé.
      Tous les dirigeants de syndicats sont issus du monde protégé.
      Si les syndicats et partis défendaient l’ouvrier ça se saurait.
      Ils ne défendent que des régimes spéciaux de salariés protégés.

    • Francis, agnotologue JL 2 août 2011 12:52

      barbapapa,

      restez donc dans votre pays de bisounours que les méchants bolcheviques menacent mais que grâce à l’OTAN vos êtes à l’abri. Dans ce pays, qui est le chef ? Est-ce que l’elysée, la commission européenne sont des repaires de gauchistes ?

      Pfff !


    • sisyphe sisyphe 2 août 2011 13:02

      Ca y est ; voilà l’obsessionnel barbapapa revenu sur l’idée fixe qui hante ses nuits et ses jours : 

      le honteusement-nanti - beurk- fonctionnaire ; avec ses yachts privés, ses hélicoptères, ses marinas-pieds-dans-l’eau aux Iles Maurice, ses fiestas topless au champagne sur les plages de la jet-set....

      Une rancoeur due à quelques contrôles fiscaux, et qui va s’aggraver jusqu’à la fin de sa vie : on l’imagine, gâteux, dans un HP, à ressasser interminablement sa haine du fonctionnaire contre les infirmières qui lui apporteront ses calmants.... 

    • barbapapa barbapapa 2 août 2011 15:01

      Justement là à Bruxelles, le lobby des dépendants de l’état fait fort pour lui. 

      Aucun régime n’est plus favorable que celui des 129 très hauts fonctionnaires de la CEE. 
      Commissaires, juges, greffiers de la Cour de justice, avocats généraux, médiateurs, aucun n’acquitte de cotisation sociale. 
      0 euros pour 21 260 euros de retraite pour 16 ans de fonction. *
      Les 41 ans de cotisation connaissent pas.
      Si le passage ne dure que 5 ans la pension est quand même juteuse, 5000euros par mois hors cumuls bien entendu.
      Le lobby du public est partout et là ou il est il ne cherche qu’a avoir des privilèges égoïstes.





    • jeanpaul01fr 2 août 2011 16:28

      A Barbapapa :

      Plutôt que d’envier le statut de ces fonctionnaires et souhaiter qu’ils disparaissent, luttez donc pour obtenir le même traitement...

      Le nivellement, ce n’est pas seulement par le bas qu’on peut le faire : Le haut existe aussi !!!!


    • barbapapa barbapapa 2 août 2011 16:50

      Votre réponse c’est de la démagogie de ceux qui ne veulent pas se remettre en cause.

      Quand on a goûté aux privilèges difficile de s’en passer. N’est ce pas ?


    • barbapapa barbapapa 2 août 2011 16:53

      PS : Je ne l’envie pas je le trouve injuste et injustifiable.



    • Raphael JORNET Raphael JORNET 2 août 2011 19:43

      salut JL !

      et bien vu à tous égards...
      vous n’êtes pas rassurant !!
      R.


    • Laratapinhata 3 août 2011 16:42

      @ Barbapapa : moi c’est leur monopole que je conteste... le service public obligatoire, c’est la résurgence des banalités du Moyen-AGE...

      Et puis ils sont pitoyables : peur de la concurrence, de l’évaluation , de l’obligation de résultat...

      Comment font les Allemands pour se passer de notre merveilleuse Fonction Publique ?


  • Gabriel Gabriel 2 août 2011 10:43

    Je ne sais pas si il faut mettre Hollande, Royale, DSK et le Medef sur le même plateau, personnellement je ne crois pas. Par contre il est vrai que les socialistes non plus rien de socialiste. Ils ont succombé au dogme libéral d’où cette défiance bien légitime envers eux. Devant la destruction des emplois par les délocalisations et la perméabilité des frontières aux produits issus des pays sans protection sociale, à part les PME et l’artisanat au niveau local et régional, je ne vois pas comment nous allons nous en sortir. En tout cas, certainement pas avec des partis politiques comme l’UMP ou les socialistes (Les extrêmes rejetés évidement).


  • chapoutier 2 août 2011 11:02

    il s’agit bien pour les représentants du capital, avec l’aide de la social-démocratie pourrissante, de liquider l’ensemble des droits sociaux arrachés par la lutte de classe et codifiés dans le code du travail valables
    Cela passe par l’intégration-liquidation des organisations syndicales dans l’état corporatiste puisque c’est aux OS que reviendra la tache de museler les salariés dans l’entreprise.
    Cela participe de la liquidation de l’état-nation dans lequel nos aïeux ont arrachés des droits et garanties valables sur l’ensemble de la nation.
     Mais il y a loin de la coupe aux lèvres.
    La révolte en Tunisie est l’expression de la résistance des peuples aux plans du capital financier, et ce n’est pas fini !
    Le peuple Grec n’a pas dit son dernier mot.
    Ces vampires pensent-ils un seul instant que le peuple travailleur de France ne vas pas se révolter et balayer les plans du FMI et de l’Union européenne.


  • Yvance77 2 août 2011 11:02

    Salut,

    Pourtant il y a quelque chose qui n’est pas très dur à comprendre. Si vous voulez des gens de gauche qui ont une vraie âme de ce bord et capables à gouverner... alors il faut choisir :

    - Montebourg, Chevènement, Joly, Mélenchon...

    A cela, vous pouvez y associer des aides précieuses venant de personnalités type : Asselineau, Cheminade etc...

    Purée, il y a vraiment de quoi faire, et bien faire, pour le bien du peuple pour une fois !

    Pourquoi les gens sont si cons de ne pas voir ou est l’intérêt suprème ?


  • Didier Cozin Didier Cozin 2 août 2011 11:22

    Un métier s’apprend à 70 % par le travail, à 20 % par la fréquentation de collègues et à 10 % par l’éducation ou les stages. Si donc on cherche à travailler et à se professionnaliser mieux vaut être mal payé (exploité) que totalement abandonné par pôle emploi dans des stages occupationnels.
    Le travail est un marché, si vous avez des compétences rares vous les vendrez très chères, si vous sortez de la fac avec un master de sociologie vous n’intéresserez personne (créer votre boîte et vous verrez si vos compétences sont vendables).

    Il va falloir faire des choix en France : une société de non travail qui aboutira à la situation grecque dans quelques années (ou mois) ou une société où l’on restaure la valeur travail, une société où les acteurs sociaux sont responsabilisés et où tout n’est pas écrit dans la Loi (sinon à quoi bon instaurer un dialogue social ?)
    Le pays européen où les travailleurs sont les plus sécurisés est le Danemark, c’est un pays libéral au sens du code (lourd) du travail en France, pourtant personne n’a peur de perdre son travail s’il peut en retrouver un dans la semaine ou être formé à autre chose.
    Les gens de gauche sont généreux mais naïfs et avec toute les bonnes intentions du monde on peut bâtir un enfer pour le peuple (les ex-démocraties populaires le prouvent).
     
    Plutôt que de traiter d’horrible néo-libéraux tout ceux qui ne rentrent pas dans les schémas de pensée des XIX etXX ème siècle les gens de gauche ne pourraient-ils pas réfléchir un peu et arrêter de voir le mal partout ?


    • xbrossard 2 août 2011 12:41

      @Didier Cozin


      « Il va falloir faire des choix en France : une société de non travail qui aboutira à la situation grecque dans quelques années (ou mois) ou une société où l’on restaure la valeur travail »

      et dites moi en quoi le MEDEF restaure la valeur Travail ? en délocalisant pour payer toujours moins ? en étant illégal en embauchant des sans-papiers qui fermeront leur gueule ? en proposant des contrats « équilibrés » avec le salarié (le patron tout-puissant va daigner choyer ses salariés ? vous rêvez mon pauvre...)

      pour restaurer la valeur travail, ce n’est pas au seul Medef ou même à l’état de décider, c’est à l’ensemble des travailleurs de décider, selon ce qu’il apporte à l’entreprise.

      Petit rappel sur le concept de plus-value (wikipedia) :

      « Dans le mode de production capitaliste, le temps de travail du prolétaire se divise en temps de travail nécessaire et temps de surtravail. Le travail nécessaire est le travail que le travailleur effectue pour assurer la production et la reproduction de sa propre force de travail, c’est-à-dire le travail qu’il lui faut fournir pour satisfaire ses besoins et se reproduire. Le surtravail est le travail accompli au-delà du temps de travail nécessaire, donc effectué gratuitement pour le compte du détenteur du capital qui achète la force de travail.

      Selon la théorie de la valeur-travail, le travail humain est la seule source de nouvelle valeur d’échange, mais il est aussi indispensable pour la conservation et le transfert de la valeur.

      Le travail vivant, à un certain niveau de productivité, est capable de créer et transférer plus de valeur qu’il ne lui en faut pour vivre ; c’est la raison pour laquelle l’employeur achète la force de travail, afin d’augmenter la valeur du capital. Le propriétaire des moyens de productions achète la force de travail à une certaine valeur, inférieure à la valeur du travail total effectué. Le surtravail est donc du travail non payé accaparé par le détenteur des moyens de production sous forme de temps de travail et de produit. La fonction du travail productif est seulement, pour le capitaliste, de transférer la valeur du capital constant au produit final, et lui ajouter de la valeur »


      en bref, la plus-value est la version moderne de l’esclavage partagé par tous ; plutôt que d’avoir une part de la population esclave pour les autres, tout les travailleurs sont un petit peu esclave pour les capitalistes....


      quand un gouvernement de gauche (un vrai) proposera un système démocratique de partage de la plus-value dans les entreprises décidé par les salariés de l’entreprise, la nous aurons un vrai changement dans l’économie et le fonctionnement du monde, du même niveau que le remplacement de la noblesse par la bourgeoisie.


      Et là, plus besoin de mettre en place des impôts forcément impopulaire sur les bénéfices, puisque les bénéfices seront déjà partagés en amont...CQFD


    • sisyphe sisyphe 2 août 2011 12:44

      Plutôt que de traiter d’horrible néo-libéraux tout ceux qui ne rentrent pas dans les schémas de pensée des XIX etXX ème siècle les gens de gauche ne pourraient-ils pas réfléchir un peu et arrêter de voir le mal partout ?


      C’est vrai que, dans ce magnifique XXIème siècle, le mal n’est plus nulle part ; grâce au libéralisme dérégulé, tout va de mieux en mieux pour tout le monde ; réduction des inégalités, augmentation des salaires, services publics de plus en plus performants, pas la moindre crise ; financière, économique, sociale, le bonheur est dans le « marché » , pas vrai ? smiley 

      Ça, c’est le « schéma de pensée » du XXIème siècle ; c’est beau la modernité et le progrès, n’est-ce pas, Monsieur Cozin, qui-ne-voit-le-mal-nulle-part ? 

      Encore un charognard libéral, qui essaie de vendre sa loi du plus fort, comme un progrès pour l’humanité ; vous prenez les gens pour des cons, ou c’est vous qui l’êtes vraiment ? 

    • Carland 2 août 2011 12:45

      Didier Cozin dit :
      « Le travail est un marché, si vous avez des compétences rares vous les vendrez très chères »

      Oui, Oui...

      Serge Dassault, Monsieur le baron Seillière, Mame Parisot, Le prince Jean, Marine Le Pen... Etc... ont tous des compétences rares : Ils sont héritiers. Personne ne les ayant vu bosser à ce jour !

      Ils se contentent de gérer l’héritage familial, des entrepreneurs je te dis des vrais compétents ceux là !!!


    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 15:57

      xbrossard,

      Vous êtes prodigieux vous ! Vous nous faites des copié/collé des thèses marxistes depuis Wikipédia ? La valeur-travail ? Mais vous vous rendez compte que vous avez plus d’un siècle et demi de retard là ? Allez, à votre tour de vous cultiver (pardon, ce n’est pas du Wikimachin) :

      http://ordrespontane.blogspot.com/2011/04/la-valeur-des-choses.html


    • chapoutier 2 août 2011 16:36

      à didier cozin

      « Un métier s’apprend à 70 % par le travail, à 20 % par la fréquentation de collègues et à 10 % par l’éducation ou les stages. »

      à vous lire, l’éducation nationale ne sert à rien, donc autant de milliards que le tzar cosy va pouvoir distribuer à ses potes de Bouygue, Vinci etc.


    • xbrossard 3 août 2011 12:16

      @kaplan


      il est de bon ton pour tout les libéraux de cracher sur Marx, qui les gènent au entournures

      dommage pour eux que ce qu’il dit reste vrai, en particulier sur la lutte des classes qui existe bien toujours...c’est même un membre de votre clique qui l’a crié haut et fort

      d’autre part, votre lien n’a rien à voir avec le partage de la valeur ajoutée, c’est de la diversion

      j’attend toujours votre justification de l’accaparement de la valeur ajoutée par les détenteurs de capitaux

      au moyen-âge, le seigneur justifiait cet accaparement par le droit de sang, de la noblesse. L’église justifiait ce fait par la supériorité de dieu sur les hommes

      comment les bourgeois (car c’est eux qui en sont l’origine) justifie ce droit ? du fait qu’ils ont plus d’argent, qu’ils ont obtenu comment d’ailleurs ? (héritage, copinage, spoiliation...)

      j’attends impatiemment votre réponse smiley

    • xbrossard 2 août 2011 12:45

      @alchimie


      pour votre culture (encore wikipedia) :

      Barbare : ....pour Thucydide, il possède aussi un sens technique : celui des valeurs locales opposées aux valeurs supposées universelles du civilisé, par exemple l’intérêt du clan avant la justice générale.

      effrayant de voir comment certains n’ont aucune culture civique et seraient prêt à retomber dans la barbarie...

    • sisyphe sisyphe 2 août 2011 12:48

      Par alchimie (xxx.xxx.xxx.165) 2 août 12:29

      C’est quoi l’interêt général ? C’est la taille unique, le même costard pour tout le monde, et tant pis si on est mal fringué.

      Tout le contraire ! 

      L’intérêt général c’est le droit de chacun de pouvoir trouver chaussure à son pied. 

      L’intérêt particulier, c’est chacun pour sa gueule, et la loi du plus fort ; du coup, si t’es pas dans les plus forts, quand arrive ton tour.... ben y a plus de quoi t’habiller... 



    • Thorms 2 août 2011 14:21

      « L’intérêt général c’est le droit de chacun de pouvoir trouver chaussure à son pied. »

      Et c’est à chacun de déterminer quel chaussure ira le mieux à son pied pas à l’État.

      Josiane monte une entreprise et a besoin d’une personne payer X€ pour que Josiane trouve chaussure à son pied.
      Paul voit cette offre et la trouve intéressante car elle va lui permettre de trouver chaussure à son pied.
      Josiane et Paul signe de manière libre et consentante ce contrat. L’entreprise fonctionne, tout le monde trouve chaussure à son pied de manière libre.

      L’État intervient, il impose un salaire minimal de 1000€.

      Si X>=1000, pas de problème. Donc intervention de l’État inutile. Cependant, Josiane ne pourra pas embaucher Julie, la deuxième personne dont Josiane va avoir besoin car Josiane ne pourra pas la payer plus 800€, qui convenait à Julie pour trouver chaussure à son pied, sinon l’entreprise n’est plus rentable.
      Si X<1000, l’entreprise ne fonctionne plus, Josiane va pointer au chômage et Paul reste au chômage, personne trouve chaussure à son pied.


    • xbrossard 2 août 2011 15:10

      @Thorms


      « Josiane monte une entreprise et a besoin d’une personne payer X€ pour que Josiane trouve chaussure à son pied. »

      et comment Josiane défini le concept « trouver chaussure à son pied »

      je me fait un salaire à 10000 euros/mois et je trouve chaussure à mon pied avec un salarié payé 1000 euros/mois (variante gros enculé)

      je me fait un salaire à 5000 euros/mois et je trouve chaussure à mon pied avec un salarié payé 1000 euros/mois (variante plus sympa quand même)

      je me fait un salaire à 2000 euros/mois et je trouve chaussure à mon pied avec un salarié payé 1000 euros/mois (variante « je pense que si je continue à abuser, on va l’avoir cette p... de révolution »)

      c’est comme la fameuse expression « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins »
      ben oui monsieur, j’en ai besoin de cette piscine dans ma villa de 2000m2 sur mon terrain de 4h, c’est génétique smiley

    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 15:30

      alchimie,

      Absolument. C’est le vice des idées socialisantes que d’avoir voulu faire croire qu’il existe une définition de l’intérêt général qui soit contraire aux intérêts particuliers ; qui justifie le sacrifice d’une partie de la population pour le (soi-disant) bien être de la collectivité. Qui décide ? L’Etat bien sûr ! On retrouve là cette vieille idée qui veut que nos gouvernants sont plus sages et d’aspirations plus élevées que le commun des mortels et, qu’à ce titre, il est légitime qu’ils décident pour nous ce qui est bon pour nous. C’est bien connu : l’homme est un loup pour l’homme sauf quand il gouverne et exerce légitimement le monopole de la violence. Cette farce grotesque est le fondement même de toutes les idéologies totalitaires.


    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 15:36

      « L’intérêt général c’est le droit de chacun de pouvoir trouver chaussure à son pied »

      Comme en Corée du nord. Ils ont « le droit » de trouver chaussure à leurs pieds. Faut il que l’histoire ne nous ait rien appris pour qu’on ait encore des gens qui croient qu’il suffit qu’un politicien déclare qu’ils ont le droit à quelque chose pour que ce quelque chose apparaisse comme par magie ?

      Courbe d’apprentissage plate. Héritage de notre glorieuse Education d’Etat Nationale ; la nouvelle agoge.


    • foufouille foufouille 2 août 2011 15:51

      "Si X>=1000, pas de problème. Donc intervention de l’État inutile. Cependant, Josiane ne pourra pas embaucher Julie, la deuxième personne dont Josiane va avoir besoin car Josiane ne pourra pas la payer plus 800€, qui convenait à Julie pour trouver chaussure à son pied, sinon l’entreprise n’est plus rentable."
      400 c’est mieux
      mieux, loge et rien d’autre


    • Thorms 2 août 2011 21:05

      @xbrossard

      Si le salarié veut plus, il va négocier une modification du contrat.
      Si la patronne refuse, le salarié peut décider de rompre l’ancien contrat.
      Si la patronne accepte, le salarié peut décider d’accepter le nouveau contrat.

      De chacun selon ses besoins, à chacun selon ses responsabilités.


    • Laratapinhata 3 août 2011 01:20

      Enfin on va pouvoir travailler comme on veut..
      .
      J’ai toujours trouvé odieux que mes conditions de travail , plus que mon salaire, soient dictées par une convention...

      Le pire étant l’époque où je travaillais à temps partiel, parce que ça m’arrangeait ... J’avais opté pour un nombre d’heures x, et voila que l’employeur pouvait m’en imposer une dizaine de plus , en fonction de son planning ... Mais qu’est-ce que cela voulait dire : je travaillais selon mes besoins, j’avais toute une autre vie organisée en dehors de mon emploi du temps, et j’aurais dû y renoncer ?... mais c’est pas du salariat , c’est du servage...

      Par la suite ,ça s’est pas arrangé : dans une grosse boîte à horaire libre, je bouclais mon boulot en 3 jours, et je devais faire 5 jours de présence... Impossible de négocier un temps partiel, même avec un salaire réduit, parce que la politique de la boîte réservait le temps partiel aux mères de famille !!! et que de toute façon, les syndicats ne voulaient pas d’un poste à temps partiel de plus, il fallait privilégier l’emploi à plein temps... Mon supérieur hiérarchique direct, le numéro deux dans l’entreprise (semi-privée, et donc semi-publique) était aussi,par une aberration du système, le délégué syndical... Ben je me suis cassée au bout de trois mois.

      Je n’ai jamais plus accepté que des petits boulots, et dès que j’ai pu, je n’ai plus travailler du tout.


    • Carland 3 août 2011 03:32

      Menteur !

      Mais tu as raison de casser du syndicat. Joli travail de crevures d’extrême droite. Entre toi et ton pote « alchimie », c’est du bon boulot...

      Bon en même temps, je ne suis plus un ado que tu pourra buter... Chacun sa vie et à toi ta misère... !


    • Carland 3 août 2011 06:25

      Georges Kaplan (xxx.xxx.xxx.115) 2 août 15:30

      tu me fais penser à celui qui se jette à l’eau sans savoir nager. Tu brasse, tu brasse et tu continue de couler en vertu de tes certitudes qui te font dire que les autres retardent d’un siècle alors même que tu ne rêve que d’un retour au moyen âge.

      Faut le faire quand même... se jeter à l’eau sans savoir et les mains attachées dans le dos par des ficelles idéologiques... Chapeau bas à celui qui se noie !

      En attendant écoute la reprise par la compagnie Jolie Môme de la chanson d’un vieux Grec qui a réussi sa vie : http://www.dailymotion.com/video/xcts56_sans-la-nommer-jolie-mome-moustaki_news


    • Laratapinhata 3 août 2011 11:10

      Menteuse ?

      Mon témoignage est criant de vérité, c’est pour cette raison que tu m’insultes ?

      Les ados des autres, vous allez les asservir... Les miens (16 et 13 ans) sont déjà des musiciens de haut niveau... Ils trouvent déjà des cachets, et au moins dans ce domaine il n’y a que le gré à gré qui marche... En plus , tu ne peux travailler que si tu es en coopération avec d’autres, quelque soit ton talent. C’est tout le contraire de ce que vous mijotez...

      Extrême-droite ? Même pas... et des comme moi y an a un paquet .


    • xbrossard 3 août 2011 11:16

      @alchimie


      j’ai pas besoin d’aller voir sur wikipedia pour reconnaître un barbare quand j’en vois un ; vous peut-être si

      va voir sur wikipedia la définition de « gros con », ça te concerne

    • xbrossard 3 août 2011 11:22

      @georges Kaplan


      « l’homme est un loup pour l’homme sauf quand il gouverne et exerce légitimement le monopole de la violence »

      autoriser l’exercice de la violence en dehors de l’état, c’est le retour au moyen-age et au système féodal

      que vous n’acceptiez pas que le gouvernement en cours utilise cette violence, vous en avez tout à fait le droit, mais généraliser le concept pour l’interdire à tout gouvernement, c’est vouloir revenir à l’anarchie ; est-ce vraiment ce que vous voulez ?

      ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain

    • Thorms 3 août 2011 20:05

      L’anarchie, ce n’est pas d’avoir aucune règle, c’est de n’avoir aucun maître qui vous contraigne à obéir à des règles non consenties. (Kent McManigal)


    • sisyphe sisyphe 3 août 2011 22:29

      le gré à gré, c’est fait pour le COMMERCE : pas pour le DROIT 


      Pour le travail, ce sont les lois (code du travail) et les conventions acquises qui régissent les rapports des salariés et des employeurs : 

      pour l’intérêt général, c’est l’Etat, ses services, les collectivités régionales, communales, qui appliquent les lois sociales et l’assistance, la protection, la sécurité, l’ INTÉRÊT de la collectivité, qui est, dans une démocratie, celui de chacun. 

      Pour ce qui est d’agiter le dragon coréen, faudra en chercher une autre, sous menace de point pavlov confirmé...

      quant à la Chine, ce n’est pas une démocratie ; et, curieusement, c’est elle qui se tire le mieux d’affaire du système capitaliste libéral ; pas si curieusement, en fait : en Chine, le contrôle du secteur financier, monétaire et bancaire reste entièrement sous la maîtrise de l’Etat..

      Comme quoi, le libéralisme, ça fonctionne mieux dans les dictatures que dans les démocraties ; on comprend que vous essayiez de vous débarrasser de l’état et des lois contraignantes pour le big profit....

  • alberto alberto 2 août 2011 14:01

    On croyait, DSK étant hors jeu, ne retrouver que des vrais socialistes (pur sucre) pour les primaires, mais si Hollande commence à jouer « tu me tiens, je te tiens... » avec le MEDEF : on est mal barré !

    Cet affaire mérite éclaircissement : comment les termes d’un contrat peuvent-ils être supérieurs à ceux de la Loi ?

    Sinon, y a qu’a supprimer les lois et les remplacer par des contrats : tu vois le bordel ?

    Bien à vous.


  • docdory docdory 2 août 2011 16:08

    @ Georgess Kaplan

    Je répond un peu plus haut à l’argumentation qui fait l’objet de votre premier commentaire.
    Que répondez-vous à cela ?


    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 16:30

      Oh mais c’est très simple : je réponds que je suis parfaitement d’accord. Saviez-vous que ce sont des libéraux qui ont instauré le droit en grève et la liberté syndicale et en France (Emile Ollivier et Waldeck-Rousseau respectivement). Saviez-vous que les grèves et les syndicats ont toujours été formellement interdits dans tout les régimes socialistes de l’ex URSS à la Corée du nord de nos jours ?

      Un syndicat est une organisation privée, financée par ses membres et dont la seule raison d’être est de défendre les intérêts de ses membres. En France, qui est un des pays les moins syndiqués d’Europe, les syndicats sont des organisations politiques financées par l’impôt qui ne cherchent qu’à perpétuer leur pouvoir de nuisance pour justifier leur existence. D’où la désaffection jusque dans les rangs de la fonction publique.


    • TSS 2 août 2011 17:00

      @kaplan

      vous confondez syndicalisme et permanents !

      j’ai ete delegué syndical 17 ans dans une entreprise mais pas permanent du syndicat et cela

      m’a couté au niveau salaire et evolution de carrière,il faut savoir ce que l’on veut !!

       j’etais d’ailleurs souvent en conflit avec les permanents que je trouvais deconnectés des

      realités... !!


    • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 17:39

      TSS,

      Je ne confonds rien avec rien. Je vous parle du vrai syndicalisme tel qu’il n’aurait jamais du cesser d’exister : une association de salariés qui s’unissent pour négocier avec leur employeur.

      C’est comme pour tout : les apologistes de l’Etat veulent tout diriger, tout contrôler, tout réglementer et finalement ils pourrissent tout ce qu’ils touchent.


    • TSS 2 août 2011 19:52

      @kaplan

       si si ! j’insiste vous melangez deux choses !

      1) les permanents qui vivent sur l’argent de l’etat et aussi celui de nos cotisations car ça me

       coutait un pourçentage de mon salaire !!

      2)les gens comme moi,et je n’etais pas seul, pour qui ce n’etait pas un metier ,ça nous coutait de

       l’argent ,du temps ça cisaillait nos promotions et ça plombait nos relations ! mais je ne

      regrette rien je les ai bien fait danser... !!.
      .


    • xbrossard 3 août 2011 11:44

      @Kaplan


      « Un syndicat est une organisation privée, financée par ses membres et dont la seule raison d’être est de défendre les intérêts de ses membres. En France, qui est un des pays les moins syndiqués d’Europe, les syndicats sont des organisations politiques financées par l’impôt qui ne cherchent qu’à perpétuer leur pouvoir de nuisance pour justifier leur existence. D’où la désaffection jusque dans les rangs de la fonction publique. »

      je pense surtout que la désaffection vient de la peur des représailles ; ayant été syndiqué, je peux vous dire que mon cas n’a pas trainé pour me faire virer

      Le syndicalisme ne s’imposera que s’il est obligatoire pour tout le monde ; du coup, cela réduirait pas mal la cotisation et tout le monde serait au même niveau.

      en plus, contrairement à ce que vous dites, on recontre beaucoup plus de syndiqués qui se font acheter par le patronat que de syndiqué fouteur de merde...

    • Laratapinhata 3 août 2011 16:22

      Alors là c’est le pompom... Du racket pur et simple, cette notion de syndicalisme obligatoire...

      Dans certaines professions on a la mafia, qui impose sa protection, et maintenant en voila un qui propose la mafia pour tous...

      Bien sûr, y a déjà des la situation des dockers de Marseille, et leur affiliation obligée.... Avec leur monopole, Marseille est le seul port de la méditerranée en perte constante de fréquentation...

      Faudrait se réveiller pépère, la guerre froide a été perdue ...


    • Laratapinhata 3 août 2011 16:33

      Ah , j’oubliais Nul ne peut être obligé à adhérer à une association contre son gré, c’est dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, 1948...


  • Ariane Walter Ariane Walter 2 août 2011 19:34

    Superbe article que je mets précieusement dans mes documents. Car il ne faut pas oublier qu’un des objectifs de ceux qui seront vraiment de gauche sera d’ouvrir les yeux de ceux qui votent « socialiste » par habitude en croyant voter à gauche. C’est là qu’il faudra arracher voix après voix pour le front de gauche.
    J’ai vu sur fb quelqu’un qui proposait de voter Montebourg, aux primaires sicialistes, en lui demandant de s’allier ensuite au front de gauche.


  • le poulpe entartré 2 août 2011 19:38

    @ l’auteur

    Le Délinquant Sexuel Kasher new yorkais, Flambi alias neuneu alias slimfast alias l’ex de la femme debout, Marie-Ségolène Roro dite « je suis tarte comme une quiche », Martine débris alias « papa m’a dit » alias « je suis socialiste parce que c’est anticalcaire » sont tous les VRP du Medef.
    Enarques ils sont ; énarques ils resteront. Dans leurs monde, insouciant de la souffrance des gens, ignorants de la faim au ventre des derniers jours du mois, incapables de comprendre et même d’imaginer la dureté de la vie des smicards. Chez eux, de Jaurès, il ne reste qu’une formule, des slogans comme des publicités mal apprises et régurgitées devant des caméras. Ils sont immondes de servilité, abjects de suffisance, sincères comme des chèques sans provision et ils osent se présenter à la présidence comme si cela allait de soi.
    -
    Traitres aux idées du socialisme, traîtres aux idéaux du conseil national de la résistance, un tas de gravas, ils seront pire encore que l’actuel président. Ils achèveront, quel que soit l’élu, de mettre le couvercle de la résignation, sur la France si rien ne bouge. Faisons leurs comprendre qu’ils aillent chez les grecs, se faire voir. Tout ne sera pas perdu. La débâcle peut être éviter par une résistance, de chaque instant, à ces auxiliaires du patronna pour ne pas dire ces laquais.


    • Ariane Walter Ariane Walter 2 août 2011 19:50

      MDR, le Poulpe !
      Quelle envolée lyrique, quelle cavalcade, quelle volée de vibrants coups de fouet pour ces vieux rossignols déplumés, ces croupions défarcis, ces farces et n’attrape plus rien !
      Ah ! vous m’avez inspirée !

      Le délinquant sexuel kasher new-yorkais, , j’en tremble encore de rire !!


    • le poulpe entartré 3 août 2011 09:27

      Bonjour Ariane,

      Je suis encore loin derrière vos billets dans ce qui est de la mise en boite. Dans ce registre vous êtes une soprano et moi un enfant de coeur. Des progrès restent à faire mais « on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a » dixit le général Mac Arthur, en pleine guerre de Corée.


    • Raphael JORNET Raphael JORNET 3 août 2011 20:08

      hello, le poulpe entartré !!

      rien à retrancher non plus !!
      bon courage !
      R.

    • le poulpe entartré 19 août 2011 14:29

      Thank’s a lot


  • Annie 2 août 2011 20:58

    La nature humaine étant ce qu’elle est, il suffit de diviser les travailleurs, par exemple avec des primes ou des salaires liés à la performance pour affaiblir l’influence et le pouvoir des syndicats. Ensuite, il est très facile de négocier avec certaines catégories de travailleurs à qui l’on fait miroiter des avantages qui seront refusés à d’autres. Tournez votre regard vers la Grande-Bretagne et vous verrez l’avenir, à moins que vous vous accrochiez à vos acquis. La loi dans ce cas est la seule et l’unique protection.


    • TSS 2 août 2011 23:00

      C’est vrai que les Britanniques font pitié ! (je plaisante).
      Les anglais sont des champions de la négociation et du compromis

      ils sont tellement champions de la negociation qu’il y en a un nombre non negligeable qui

      s’installe en France pour toucher le RSA... !!


  • Pmbouchet Pmbouchet 3 août 2011 06:06

    Mais bien sur.

    Il est sollidement etabli depuis trois generations qu’en France que les partenaires sociaux, les syndicats, les representants des salaries sont incapables de defendre leurs interets. Heureusement les gouvernements et le parlement, compose de sages fonctionnaires, medecins et avocats savent mieux que les autres. Mais, en est-on sur ?

    En Allemagne, ces sujets sont traites par les partenaires sociaux, representants des salaries et le resultat est plutot meilleur en terme de salaires, maintien de l’emploi, frein aux delocalisations, etc... 

    la possible proximite de nos elus et haute fonction publique avec les millieux economiques si souvent stygmatisee sur ce forum, leur faible representativite de la population, leur absence d’experience de l’industrie ou de l’international en general sont soudainement mises de cote ici et ne semble plus etre un probleme lorsqu’il s’agit de legiferer. pourtant ce sont bien les meme non ?

    Pas d’avis definitif mais un peu etonne aujourd’hui par l’unanimite des commentaires.


    • le poulpe entartré 3 août 2011 09:44

      En Allemagne, il y a :
      - pas de crèche
      - pas de smic (tu peux bosser pour 4€ de l’heure brut et c’est légal)
      - le coût de la vie quotidienne est plus cher qu’en France
      - le prix des loyers bien plus élevé pour des logements plus que moyen.
      - l’immobilier inaccessible même aux classes moyennes abonnées aux loyers à vie.
      - les services publics en voie de paupérisation complète comme le samu social en France.
      - la couverture sociale est une bâche percée

      malgré cela :
      - les citoyens sont plus disciplinés et plus bosseurs que les français (c’est facile)
      - quand un travail est effectué : il est fait sérieusement sans le coté branleur tricolore
      - le taux de syndicalisation est très élevé (en France c’est grotesque, les syndicats sont là pour les copains pas pour le progrès social général) et les mobilisations fortes.
      - le contrôle social ressemble de plus en plus à celui précédent la seconde guerre mondiale, fichiers, encartages, traçages, comme au temps de Heydrich.


    • barbapapa barbapapa 3 août 2011 09:53

      Ajoutons même qu’ils sont là ou ils n’ont rien à y faire.

      Exemple au conseil d’administration de la CNAV (caisse d’assurance vieillesse des salariés) sont présents des SNCF, des fonctionnaires de bercy, des anciens de la fonction publique etc...
      Le monde à l’envers

    • Laratapinhata 3 août 2011 13:06

      Pas de crèche, parce que les Allemands ne veulent plus que l’Etat endoctrine leur progéniture comme au bon vieux temps du nazisme... et parce que de toute façon c’est aux parents d’éduquer leurs enfants...

      Toutefois, il y a des jardins d’enfants, et des crèches parentales , ce qui encourage la coopération réelle des citoyens...et les responsabilisent.. toute une autre philosophie , n’est-ce pas ?

      La vie quotidienne plus chère ? Archi-faux.. Moins : la bouffe, les fringues,l’essence, les loisirs.. et de meilleure qualité.Les logements sont spacieux et l’Aide sociale plus que décente, mais sans complaisance.

      MAIS LE MUST : 2 MILLIONS DE FONCTIONNAIRES POUR 82 MILLIONS D’HABITANTS (NOUS C’EST 5 MILLIONS POUR 63..) ? un ETAT MODESTE Où LES MINISTRES PAYENT LE LOYER DE LEUR MODESTE LOGEMENT DE FONCTION.


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