lundi 13 mai - par Mervis Nocteau-Seysan

Bonnes nouvelles chez les Druides & Druidesses – précédé d’une brève histoire druidique

De bonnes choses se préparent chez les druidistes contemporains, puisque récemment le représentant historique du Drudisme au Bosquet (Gorsedd) de Bretagne, Per Vari Kerloc'h (Druide Morgan de son nom initiatique) a fait une déclaration radiophonique sur France Inter relayée par un magazine tel que Le Poher, pour clarifier la démarche.

Il s'agit d'établir une charte déontologique, afin que le Druidisme ne soit plus confondu avec les activités de développement personnel, de phytothérapie, de naturopathie, de sourcier, de néo-shamans, etc. surtout quand elles sont sectaires évidemment, mais aussi avant tout, quand elles sont dépourvues d'enracinement celtique et d'affiliation traditionnelle... mobilisant l'archétype du Druide, par pure complaisance référentielle à une vague figure de « Panoramix ».

Explications.

 

Reprenons depuis le début

« Nos Ancêtres les Gaulois » sont avant tout de Grands Anciens, puisque leur culture celte s'est dissoute dans la romanité puis la féodalité, tandis que quelques évolutions génétiques ont eu lieu depuis leur époque. Plutôt que de purs prédécesseurs, donc, les Gaulois sont – au sens juridique du terme – des précédents, et d'autant plus que leur souvenir s'est perdu dans la féodalité, avant d'être remis au goût du jour romantique et national depuis deux-trois siècles.

Étendus au Nord de la ligne courant de Bordeaux à Nîmes jusqu'au Rhin, en longeant le Danube vers l'Ouest, les Celtes n'étaient pas tous Gaulois, mais les Gaulois étaient des Celtes. En outre, il y eut des Celtes au Centre-Nord de la péninsule ibérique, et des Gaulois se firent Brittons puisqu'on trouve des noms de clans insulaires comparables aux clans continentaux.

C'est qu'en fait, dans l'ensemble, le noyau des peuples proto-celtiques est le même que celui des peuples proto-germains, proto-slaves, proto-romains, etc. : issu d'Europe Centrale, à la fin du IIème millénaire/début du Ier millénaire avant le Crucifié, ses ramifications se sont acculturées selon les contrées où elles se répandirent. Avant tout, c'est une culture matérielle qui a fait ses preuves, et qui charria avec elle des éléments de culture spirituelle, qui firent divers précipités celtes, germains, slaves, romains, etc. – comme on dit en chimie.

Toute une aire culturelle, encore plus anciennement d'un ou deux millénaires, indo-européenne, ayant elle-même fait précipité avec le peuplement pré-indo-européen, tout en continuant de connaître des éléments non-indo-européens et péri-indo-européens, à travers les âges.

Dans le domaine celte, il est présumable, grâce à des méthodes d'anthropologie comparées éprouvées, que l'Antique Druidicat perpétua et assuma, dans notre péninsule eurasiatique, ce qui était l'Antique Brahmanat dans la péninsule indo-asiatique. Vraiment, nous nous retrouvons, avec les Antiques Druides et Brahmanes, face aux Devenirs de la même fonction sacerdotale originairement indo-européenne, précipitée sur des territoires eurasiatiques et indo-asiatiques différents.

Ainsi faut-il naturellement les différencier : l'Antique Brahmanat correspondait à une caste rigide, tandis que l'Antique Druidicat ressortait probablement de l'aristocratie celte. Comme on sait, avant l'époque contemporaine, l'Inde était structurée en quatre castes, à savoir : les sacerdotes Brahmanes, les guerriers Kshatriyas, les cultivateurs, artisans et commerçants Vaishyas, ainsi que leurs serviteurs Shudras ; avec enfin, un amas de parias connus sous le nom d'intouchables, nommés Dalits... or, rien ne permet de dire que les Celtes furent aussi rigides, quand même existe un comparatisme anthropologique indo-européen, éprouvé depuis l'invaincu Georges Dumézil.

Les Antiques Druides, disais-je, ressortaient de l'aristocratie celte : les hommes formaient des sacerdotes, hommes et femmes/Druides & Druidesses, qui avaient grand pouvoir auprès des autres aristocrates, puisqu'ils pouvaient s'exprimer avant eux. Certes, les chefs respectaient les Druides au risque de leur honneur voire de leur vie, de même que les clans respectaient leurs chefs : la puissance politique du Druide était forte, et la Druidesse initiait même les guerriers. Tout ceci nous semble plus familier que les castes, et pourtant la sanction tombait en cas d'irrespect de l'ordre établi : elle est loin ! la bonhomie du Panoramix de Goscinny et Uderzo, ou la risibilité du Merlin d'Alexandre Astier... même la discrétion, l'enchantement et la féerie du Merlin arthurien s'en éloigne ! alors je vous laisse imaginer quoi penser des modernes associations écospirituelles.

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Les modernes associations écospirituelles

Ou plutôt, non, je ne vous laisse pas imaginer. Au contraire, il faut aller plus loin dans l'éclaircissement. À commencer par ce qui se fait aujourd'hui, qui est éventuellement de l'ordre, parfois purement lucratif, de l'attrape-nigaud en mal de vivre à l'ère « étatico-industrielle ». Il est vrai que c'est une ère, dite « (néo)libérale », qui en pratique s'est déployée à travers la rationalisation bureaucratique et ploutocratique du monde, « (techno)capitaliste ».

C'est-à-dire qu'y domine une « raison commerciale » élaborée à partir des empires coloniaux et leur première mondialisation, industriellement révolutionné par la machine à vapeur puis le moteur à explosion, à partir des travaux systématiques et statistiques, de l'ingénierie qui planifie tout – jusqu'à la souplesse éventuellement accordée. Cette mentalité, productiviste, a été de nombreuses fois critiquée, et c'est toujours elle qui, aujourd'hui, fait craindre quant à la domination numérique, par exemples à travers l'intelligence artificielle ou le crédit social chinois.

De sorte que les envies d'échappatoires soient nombreuses, et que le Druidisme passe pour une telle échappatoire, une écospiritualité sans règle, contrairement aux religions monothéistes, notamment chrétiennes, quant à l'héritage européen, puisque l'oecuménisme fait figure « d'étatico-industrialisation » de la croyance : elle accompagna d'ailleurs la colonisation, redoublant les standards gestionnaires avec ses standards moraux – sur la base du dogmatisme juif, et imitée par l'expansionnisme islamique.

On s'imagine druidiquement pouvoir échapper à tout cadre, il y a un libertarisme hérité des années 1970, et les associations francophones sont farouches les unes à l'égard des autres, notamment françaises, chacune courant à l'entêtement externe, quoi que sensible à sa manière, en interne. Une maladie française, à n'en point douter !... Cependant, le Royaume-Uni ou l'Espagne ont des reconnaissances légales, tandis que de manière générale le sécularisme occidental et la laïcité, permettent de se revendiquer druidiste.

C'est-à-dire qu'il n'y a pas que des Druides & Druidesses affiliés à la tradition, qui peuvent être dits druidistes, mais bien toute un fatras de personnes plus ou moins écospirituelles qui, du moment qu'il leur semble avoir un lien avec la nature, s'affublent du titre de (pseudo)druide, au prétexte que « les Anciens auraient été plus proches de la Nature que nous »... sans comprendre que leur relatif naturalisme est moderne.

L'argument écospirituel, en plus des affres du monde actuel, consiste à dire que les Anciens Druides & Druidesses devaient être de grands herboristes. C'est toujours l'image de Panoramix qui est indécrottable. Si, certainement, certains Druides & Druidesses furent herboristes, le fait est que par mode de vie, tous les Anciens vivaient inévitablement plus proche de la Nature, pour le meilleur et pour le pire. Aussi avaient-ils tous de meilleures connaissances botaniques et animales que nous, entre pharmacie et boucherie.

La posture druidiste est ici, encore et toujours, une révolte contre le monde moderne, pourtant presque incapable de se passer d'Internet – comme tout le monde. Mais antiquement, les hommes et les femmes, Druides & Druidesses compris, aimaient l'ordre humain et craignaient la nature profonde comme « le domaine des Dieux & Déesses » : il ne serait venu à l'idée de personne, d'y aller les chercher, dans tous les sens du terme d'ailleurs.

Et c'était sans parler de ce que le territoire actuellement français, était antiquement plus déboisé qu'aujourd'hui : l'empathie forestière ? L'Antique Druidicat ne connaissait pas. Toute la question étant alors de savoir, si les Anciens se seraient réellement effrayés de notre époque. Ils l'auraient certes jugée extra-ordinaire, hors-normes, par rapport à leurs références. Enfin je ne vais pas vous réinventer les Visiteurs...

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D'hier à aujourd'hui

Si donc, nous pouvions prendre en photo le Druidisme actuel, et juxtaposer cette photo avec un cliché de l'Antique Druidicat, nous serions certes obligés de reconnaître avec la thèse de Grégory Moigne, qu'il n'y a aucun rapport entre celui-ci et celui-là : il n'y a pas d'aristocratie celte, pas d'aristocratie reconnue tout court, de laquelle émaneraient des sacerdotes ayant plus d'autorité que les chefs, désormais.

Il y a un naturalisme romantique amateur de la vie sauvage, tandis qu'antiquement il y avait une préférence pour l'artefact. Tout en plus, certaines lisières étaient-elles aspectées, qu'on marquait pourtant du sceau humain – d'un artefact tel qu'une pierre dressée, mieux : d'un autel, ou encore d'un enclos. Ceci change les choses, d'autant plus que l'essentiel du culte se pratiquait dans des sanctuaires enclos, avec une fosse à sacrifices animaux, ornés des crânes et des armes des vaincus rendues hors d'usage.

Le Druide & la Druidesse contemporains sont souffreteux, à côté de cela, sans compter que leurs connaissances spirituelles sont en berne. Bien entendu, il existe des courants nourris au petit lait des textes celtiques insulaires (et je renvoie à cette boutique en ligne, dont je ne retire aucun profit) ainsi que de l'archéologie : honneur à eux ! Mais combien, à côté, font profit du « développement intuitif et sensoriel » ? Combien s'ébaubissent parmi les lieux sauvages, ou encore les mégalithes – alors que le mégalithisme est antérieur aux Celtes et même aux Indo-Européens, d'une bonne paire de millénaires ?

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Une tradition

Il y a certes archéologiquement, l'un ou l'autre site mégalithique, dont on a la preuve qu'ils furent aussi exploités à l'ère celtique. Après tout, leur étant postérieurs, des Celtes purent bien en faire quelque chose. Le hasard voulant que la culture mégalithique soit probablement aussi née en actuelle Bretagne, des ères avant la Bretagne (qui date des premiers siècles après le Crucifié), des ères avant l'Armorique (qui date du millénaire avant le Crucifié), comme on a compris.

Au Pays Basque, avec le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle qui passe par là, on raconte que les jakinak (singulier jakin en basque, prononcé « à l'anglaise », et signifiant : les sages, les savants) ont construit les mégalithes, qui dominent aussi la contrée, et que par assonance on les associa à Jacques le Majeur, patron de l'Espagne, sous le coup de l'hégémonie chrétienne... où l'on change de registre.

Ce registre est celui des bâtisseurs, c'est-à-dire, si vous vous souvenez bien, celui des troisième et quatrième castes indiennes – celles des travailleurs : rien à voir avec les sacerdotes issus de la première caste, de telle sorte que l'on puisse dire que les Antiques Druides & Druidesses se mêlaient peu de choses artisanales.

Pourtant, il est assuré que certains Druides & Druidesses furent de grands techniciens dans leurs domaines ; les forgerons étaient probablement druidiques, en tant que maîtres du feu et du façonnement. Les savoir-faire se transmettaient d'homme à homme, de corps de métiers à corps de métiers, voilà encore quelques décennies maintenant.

Durant la féodalité que nous connaissons bien, c'étaient les corporations de métiers et leurs compagnonnages plus ou moins francs, qui assumaient cette charge : les cathédrales leur doivent quelque chose. C'était l'époque de la franc-maçonnerie dite « opérative ». Car la franc-maçonnerie, ce n'est pas une marionnettiste institutionnelle, surtout pas « l'opérative ».

Bon, tout d'abord, il faut mettre cet « opératif » entre guillemets, en effet, car cette franc-maçonnerie ne se passait pas de spéculations, comme on dit qu'à partir du XVIIIème siècle, naquit une franc-maçonnerie « spéculative ». C'est-à-dire que la franc-maçonnerie précédente, spéculait au moins mathématiquement... mathématiques, que l'on rangeait dans la philosophie alors, puisque la philosophie désignait l'ensemble des connaissances.

Un philosophe était un connaisseur, et l'on avait donc des philosophes tout à fait techniciens, capables d'opérations intellectuelles et artisanales, en cette première franc-maçonnerie – ou plutôt ces francs-maçonneries, puisqu'elles se dispersaient en Europe, quoi que le compagnonnage se concentrât sur le territoire de l'actuelle France...

Mais, étant donné que les connaissances se mêlaient d'ésotérisme, les spéculations allaient déjà au-delà de la seule technicité, sur des éléments initiatiques. Ces éléments peuvent-ils être qualifiés de druidiques ? Non, puisque l'époque avait déjà changé, et que l'Antique Druidicat s'éteignit avec Rome et la christianisation. Néanmoins, rien ne permet, non plus, de s'opposer à l'idée d'un héritage au moins artisanal... en cette même époque où le bardisme, sur les Grandes Îles du Septentrion européen, reprenait le mythe celte, au compte des filid (bardes, en gaélique).

Or, pour reprendre la métaphore des photos d'une époque : si nous parvenions à obtenir un cliché de l'initiation artisanale doublée du bardisme, du VIIIème au XIIème siècle, il n'aurait rien à voir ni avec l'Antique Druidicat, ni avec le Druidisme. Mais ces dates sont importantes, puisque c'est en ces époques, que s'amoncela ce qu'on nomme aujourd'hui « la matière de Bretagne », sur le continent – dont fait partie le fameux cycle arthurien.

Une matière, que la littérature cultiva jusqu'à la Renaissance, époque de l'humanisme chrétien, où l'on réactualisa l'antique littérature helléno-romaines dans le christianisme par la voie musulmane, de même qu'on avait réactualisé l'antique oraliture celto-germanique dans le christianisme par la voie chrétienne. Mais la voie musulmane, sur une base antiquement lettrée et elle-même lettrée, fut plus respectueuse que la lettrée voie chrétienne, fatalement, voie chrétienne qui pratiqua allègrement des amalgames.

Dans l'ésotérisme toujours, le Devenir sociohistorique, qui n'était plus l'Antique Druidicat et pas encore le Druidisme... sans être resté non plus ni l'initiation artisanale, ni le bardisme... l'ésotérisme, disais-je, comme toujours, fit des analogies, des correspondances. Finalement, il y eut même une période, de la Renaissance (XVème-XVIème siècles) au XIXème siècle (ère coloniale et industrielle à plein, emblématiquement victorienne) où la matière de Bretagne fut oubliée.

Ainsi, c'est le romantisme et son nationalisme populaire, notamment breton, qui remit au goût du jour le celtisme, jusqu'à la celtomanie. Les connaissances historiques étant en formation, avec les erreurs qu'elles comportent, même le Portugal, la Galice, les Asturies et la Cantabrie, ont fini par se croire celtiques, alors qu'antiquement c'étaient des contrées proto-italo-ligures, doucement ibérisées et celtisées par les Celtes du centre péninsulaire. L'expansion romaine charria le reste...

Au XVIIIème siècle notamment, la franc-maçonnerie « spéculative » d'Oxford à Londres, relança cahin-caha la carrière druidique, en forme de Druidisme par rapport à l'Antique Druidicat. Et là encore, un cliché de l'époque ne serait comparable ni à l'Antiquité, ni à la Féodalité, ni à la Celtomanie, pas plus qu'au Druidisme actuel désormais lourd d'écospiritualité... préoccupation écologiste, que n'avait pas l'âge classique, ni personne avant lui, Druides & Druidesses confondus.

Malgré tout cela, comment vous dire qu'un Druidisme, aujourd'hui, qui rejetterait les francs-maçonneries (car elles sont plurielles, répétons-le loin de tout complotisme, sans ignorer des cercles cooptés, puissent sociopolitiquement pousser dans une direction...) comment vous dire, que ce Druidisme rejetant, se désaffilierait de la tradition ?

Surtout, si l'on renoue avec le « paganisme », il est insensé de renier le travail de nos Aïeux, Ancêtres morts et Aînés vivants, à travers la chaîne intergénérationnelle. Peut-être que leur travail n'est pas parfait, mais la perfection n'est pas plus de ce monde que de l'autre puisqu'elle désigne l'état d'une chose extrêmement bien accomplie : elle ne saurait donc être « une chose en soi ». Au contraire, si nos Aînés vivants admettent leurs erreurs, et savent transmettre le flambeau le moment venu, alors c'est à nous de le porter en invoquant les Dieux & Déesses, pour que les Puînés soient indulgents avec nos imperfections... comme nous avec les leurs !

 

 

Les francs-maçonneries sont-elles nécessaires ?

Certes, ce n'est pas qu'il faille obligatoirement continuer de se dire franc-maçon, mais du moins qu'il faille assumer cette tradition, et en hériter – c'est-à-dire hériter de lignées issues, de proche en proche, du Bosquet (Gorsedd) d'Oxford de Londres. Pour être clair : du tout jeune Ordre Druidique (Druid Order) du franc-maçon John Toland en 1717, mais il y en eut d'autres par la suite.

La Gorsedd de Bretagne fut officiellement fondée en 1899, et hérite initiatiquement de la Gorsedd des Bardes de l'Île de Bretagne (Gorsedd Beirdd Ynys Prydain, en gallois) fondée en 1792, issue du franc-maçon Edward Williams, plus connu sous son surnom de barde : Iolo Morganwg. Or Edward Williams est l'auteur des « fameuses » Triades Bardiques, qu'il prétendait tirer d'une longue lignée à travers les âges, discréditée pour fausse un moment, mais encensée pour sa qualité littéraire en langue celtique galloise, et récemment réhabilitée au plan historique, dans son genre (j'insiste : dans son genre), par Philippe Jouët.

C'est-à-dire que cahin-caha, au même titre que l'initiation artisanale des francs-maçonneries, dont les symboles durent circonvoluer jusqu'à John Toland et Edward Williams, des éléments de bardisme circonvoluèrent jusqu'en ces Triades Bardiques, certes imprégnées de monothéisme au point que l'on distingue à peine l'Antique Polythéisme. Pourtant, un héritage est là, c'est-à-dire une tradition.Il ne faut décidément pas en faire des caisses avec les francs-maçonneries. Pourquoi ? Eh bien parce que, d'une part, les francs-maçonneries actuelles ont encore circonvolué, par rapport aux francs-maçonneries par lesquelles « quelque chose des antiques symboles », fut hérité. D'autre part, parce que, de base, les francs-maçonneries sont de ces initiations artisanales héritant (et perdant, et oubliant !) elles-mêmes, d'autres antiques formations artisanales. Troisième part, parce que ces francs-maçonneries tiennent primitivement d'un christianisme antique tardif/haut médiéval, chargé de « paganisme ». Quatrième part, parce que tout ceci fut cultivé en ésotérisme « chrétien ». Enfin, dernière part, parce que les francs-maçonneries de l'âge classique ont accouché du Druidisme – accouchement sans lequel, nous n'aurions pas de Druidisme du tout. On ne réécrit pas l'Histoire, et le Druidisme contemporain est bel et bien druidique en son genre (je répète : en son genre, or ce genre a perdu l'Antique Mythe ainsi que l'Initiation Sacerdotale).

Bref : d'hier à aujourd'hui, les héritages forment un torque, élément d’orfèvrerie celte... métaphore pour dire que ça reboucle par l'artisanat, même à délirer en fantaisisme tolkienien, confondant pêle-mêle Celtes, Germains, chevalerie et féerie féodales et esprit chrétien...

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Rediffusion bretonne

Issu d'Alsace par mon père et de Gascogne par ma mère, moi-même, je fus rappelé au celtisme, grâce à la culture bretonne et son folklore, diffusé en France. C'est que l'Alsace ressortait antiquement, de ce que César cartographia parmi les Gaules – avec ses influences germaines antiques, comme féodales. Mais nous sommes nombreux dans ce cas-là, partout en France, à être rappelé au celtisme grâce à la culture bretonne : gloire à elle !

De même, le Druidisme s'est laissé rediffuser en France, en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Italie et même en Espagne, grâce à « l'élan franc-maçon par-delà le franc-maçonnisme », et même « par-delà le bardisme »... Tout ceci n'est que le juste retour des choses, après la celtisation brittonique, par les antiques gaulois – les Bretons étant déjà une migration galloise sous le coup des Germains Angles et Saxons, sur le peuplement gallo-romanisé des Armoricains.

Des circonvolutions, des circonvolutions, vous dis-je ! trois fois des circonvolutions. Mais l'historien honnête ne voit que cela à travers l'Histoire, les Histoires, humaines. Des circonvolutions, et l'identité est certes quelque chose d'évolutif, et la culture est certes quelque chose qui se diffuse hors lignage... encore que les lignées enorgueillissent jusqu'à l'impossible purisme ethnique, pour le meilleur et pour le pire. Pour le moins, il y a là un dynamisme socioculturel, que Paris adore médiatiser en formes de Nolwenn Leroy.

Bien entendu, on peut juxtaposer les photos évoquées (l'Antique Druidicat, le franc-maçonnisme opératif, le bardisme, la matière de Bretagne, le Druidisme franc-maçon spéculatif et le Druidisme contemporain) et même affiner avec d'autres éléments (je renvoie, à ce titre, aux ouvrages du Druide Jean-Claude Capelli) en se disant que tout cela est une chaîne brisée en plusieurs endroits... et même pas une chaîne, puisque l'Initiation Sacerdotale a disparu. Quand bien même...

 

Bonnes nouvelles chez les Druides & Druidesses

En cette année 2024, pourquoi donc rédiger un article saluant le Druidisme ? Y avait-il de mauvaises nouvelles chez les Druides & Druidesses ?... Manifestement oui, puisque j'en ai parlé pour commencer, et je ne m'appesantirai plus là-dessus. En outre, il faut ajouter que le Druidisme francophone, notamment français, a beaucoup de mal à ne pas être tiraillé par ce que d'aucuns nomment « des querelles de clochers et/ou d'egos ».

Et pourtant, voilà que depuis deux ans, avec l'aide des bénévoles du Chaudron d'Abondance, des « Assises de la Druidité » ont été réalisées, par la catalyse du Druide Bran Du, le Corbeau Noir en français. Je renvoie vers son site, où « tout » se catalysa avant que d'aucuns en témoignent ; événement prêt à repartir et accouchant de cela. Où il se raconte, que les prochaines Assises pourraient s'organiser ailleurs en France qu'en Bretagne, et que les Druides & Druidesses relanceraient leurs Antiques Assemblées en la forêt des Carnutes – qui s'étendait entre les actuelles Orléans et Chartres, justement sur le territoire du clan carnute. C'est fascinant.

« Querelles de clochers et/ou d'egos » obligent, d'aucuns se froissèrent publiquement, Gorsedd de Bretagne comprise, que le site des Dits du Corbeau Noir publie l'intervention d'une personne exclue de ladite Gorsedd, intervention ayant eu lieu lors des Assises d'avril 2024... et pourtant. Pourtant, sans Bran Du, ces Assises n'auraient jamais eu lieu, qui réunissent du public, et la volonté de relance des Assemblées Carnutes pour les Druides & Druidesses, ne serait pas advenue. Bref, comme on dit, il faut laver son linge sale en famille, tout ce qui se passe à Vegas reste à Vegas.

Car au contraire des moralisations, je pense que c'est grâce à l'égo, fonction adaptative de la psyché, que les choses se développeront, de la perpétuation des Assises comme événement français, aux Assemblées Carnutes, en passant par le projet de charte déontologique prétexte à cet article, évoqué en en-tête et, surtout, par le Grand Druide Morgan... sur la minutieuse base du bon et nécessaire travail de la Comardiia Druuidiacta Aremorica renouvelée, ex-Cantia Uassoi Deuion, notamment du Druide Uindocaruos, qui alerta sur les dérives sectaires, digressives et/ou lucratives, qui se servent du Druidisme comme alibi à leurs affaires... Affaires auxquelles il arrive d'être intéressantes, quand elles ne sont pas sectaires ni farfelues, mais qui ne sauraient être assimilées au Druidisme, et qui devraient elles-mêmes clarifier leur déontologie, quand elles sont sérieuses.

Rappelons que, si le principe d'une charte déontologique en incita certains à pousser des cris d'orfraie en invoquant l'Inquisition et l'oecuménisme dogmatique – sachant que l'Inquisition fit moins de morts en trois siècles que la Révolution en trois ans, et sur la base d'enquêtes solides contrairement aux révolutionnaires, tandis que ce sont les tribunaux publics et populaires qui furent les plus sauvages et superstitieux, en vérité historique... – eh bien, rappelons que s'il peut être amusant une seconde d'appeler un chat, une chouette, seuls les chats sont des chats et les chouettes, des chouettes (quand même on trouve chouettes les chats et, qui sait, chats les chouettes ? Disons, au moins, griffues ?).

Le fait que le Druide héritier de la plus ancienne obédience druidique en France, dans le contexte d'une diffusion radiophonique, ainsi que de cet autre druide assez public, Bran Du, organisateur des Assises, et sur son site, se mouillent en faveur de cette charte déontologique, après des Assises où il fut parlé de futures Assises ailleurs qu'en Bretagne, ainsi que du retour de l'Assemblée des Carnutes, plaide pour le besoin de garder la face et sauver l'honneur – autant de passions égotiques.

Les récents aléas observés n'y changeront rien et, au contraire, n'ont été commentés que par les sarcastiques. Car les Anciens étaient tout à fait engagés par ce genre de passions, telles que d'honneur, de vengeance et de bataille. Ce sera de ne plus s'enfieller les uns les autres pour « ces affaires », qui changera enfin la donne. Les mauvaises humeurs contre « les clochers et les egos » empoisonnent le débat : la haine de soi est monothéiste, inutile de cultiver le « druido-masochisme », c'est trop sarcastiquement jouissif pour être sain.

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Bilan en forme de digressions

Saviez-vous que le Beau, le Bon et le Vrai amalgamés par le Socrate de Platon, et auquel tout le monde prétend aspirer, ne viennent peut-être que de l'habitude monothéiste, de traduire des termes que l'on rendrait aussi bien, respectivement, par l'Exquis, l'Ethique et l'Essentiel ? Or, tout ce qui se joue actuellement dans le Druidisme est tel : exquis, éthique et essentiel. Ce que l'on attaque pour « des clochers et des egos » ne doit pas être confondu avec des positions éthiques assumées, qui fatalement se distinguent de la masse, se décident et tranchent. Les fielleux attaquent cela pour de la méchanceté, alors que la seule méchanceté vient d'eux.

À l'avenir, le Druidisme ne saura que Mûrir, et ses communautés l'apprécier, puisqu'il s'affûtera archéo/historiquement en prenant soin de s'inspirer en cohérence. Le Druidisme mûrira comme un noble vin ou, plutôt... le noble hydromel. Car « c'est à boire, à boire, à boire ! C'est à boire qu'il nous faut ! »... La soif spirituelle est grande, et ne se réalisera pas ailleurs... qu'en réalité.

Comme disait l'autre : « un jour, j'habiterai en théorie, parce qu'en théorie tout va bien ! » Mais on n'est plus (que) des enfants. Savoir garder son âme d'enfant est une chose, s'adonner à des enfantillages (dans, comme face, au Druidisme) en est une autre. Et puis d'ailleurs, dans les cours de récréation, les enfants s'avèrent aussi tendres que cruels. Il ne suffisait donc pas... de garder son âme d'enfant.

L'âme des Morts est tout aussi nécessaire. Aiu Dis Atri.

 



76 réactions


  • Seth 13 mai 15:05

    Quand une druidesse artiste chante une prière à la lune, ça donne ça :

    https://www.youtube.com/watch?v=s-TwMfgaDC8


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 13 mai 15:48

      <3 <3 <3 <3 <3


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 13 mai 17:04

      Enfin notez que Maria Callas a une carrière bien documentée, qu’elle ne saurait être dite ni franc-maçonne, ni druidesse, mais que je comprends bien votre émotion devant une Déesse  celle qu’elle chante, et celle à laquelle on peut la comparer, d’autant plus que les Déesses ne sauraient plus la jalouser.


    • La Bête du Gévaudan 14 mai 00:17

      @Seth : La prétendue « quête des racines spirituelles et identitaires » de l’Occidental moderne consiste essentiellement dans la négation des 2000 ans d’histoire romano-chrétienne de ses ancêtres. C’est donc plutôt l’achèvement du déracinement. 

      Il semble avoir échappé à ces Sherlock Holmes du passé que nos ancêtres étaient de braves catholiques bien croyants et enracinés. Mais apparemment, ces ancêtres-là ne les intéressent pas. Ils préfèrent les Celtes, les Vikings, les Germains, les Indo-Européens et même les Sarrasins. Par contre, leur arrière-grand-mère qu’allait à l’église le dimanche... connait pas. 

      Mais après tout, chacun fait ce qu’il veut... Pour ce qui me concerne, ils ne sont pas à la hauteur de la civilisation de ses ancêtres. Leur main est devenue molle et leur âme affadie. Alors ils préfèrent s’enticher de Druides que d’affronter la Foi et la culture de leurs ancêtres. Mais ce n’est que mon avis. 

      D’autant que la Gaule/France, dès les martyrs de Lyon (en 177) devint un haut-lieu de l’élaboration mondiale du christianisme. Ce n’est donc pas une greffe étrangère, mais bien la Foi de nos aïeux. Ce rayonnement mondial du christianisme français s’est poursuivi, jusque sous Louis XIV où prospèrent de grands esprits chrétiens qui sont au firmament de nos lettres classiques, et encore au XIXème siècle. Sans oublier le protestantisme, avec le Picard Jean Calvin qui a largement façonné l’Amérique spirituelle. Mais de tout cela, pas un mot... 

      En effet, Maria Callas et Bellini sont bien plus médiumniques que tous ces hippies... Mais que pouvons-nous y faire ?


    • Enki Enki 14 mai 06:48

      @Seth

      Ou bien ça :
      https://www.youtube.com/watch?v=YeAp1fPt8Eg
      Le titre de la chanson est en Anglais, je crois que ça veut dire « chevaucher la nature ».

      Sinon la vidéo de la chanson de Maria Callas a été présentée à des Indiens d’Amazonie : ça les a immobilisés et ils ont dit qu’elle était une personne sacrée. Ils ont vu aussi Mickaël Jackson : ça les a laissé complètement froids.
      Il valait mieux éviter ses colères, elle était peut-être une réincarnation de Britomartis (ou Diktynna).


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 14 mai 09:37

      @Enki. Intéressant, d’autant plus que la réincarnation peut bien avoir fait partie des anciennes croyances celtes, dans le domaine indo-européen. Même durant la féodalité, ces croyances se perpétuaient toujours, par exemple chez les cathares.

      @La Bête du Gévaudan.

      La prétendue « quête des racines spirituelles et identitaires » de l’Occidental moderne consiste essentiellement dans la négation des 2000 ans d’histoire romano-chrétienne de ses ancêtres. C’est donc plutôt l’achèvement du déracinement.

      Justement, non, si vous aviez lu l’article : il n’est justement pas question de nier le devenir-monothéiste, quoi qu’on le désadopte... De plus, le polythéisme a des milliers d’années supplémentaires, bien avant le monothéisme. Et êtes-vous si sûr que votre religion a bien 2000 ans ? Pour commencer, elle ne concerne que de petites communautés, durant « le christianisme primitif ». Mais vous croyez pouvoir argumenter ceci ultérieurement :

      D’autant que la Gaule/France, dès les martyrs de Lyon (en 177) devint un haut-lieu de l’élaboration mondiale du christianisme. Ce n’est donc pas une greffe étrangère, mais bien la Foi de nos aïeux. Ce rayonnement mondial du christianisme français s’est poursuivi, jusque sous Louis XIV où prospèrent de grands esprits chrétiens qui sont au firmament de nos lettres classiques, et encore au XIXème siècle. Sans oublier le protestantisme, avec le Picard Jean Calvin qui a largement façonné l’Amérique spirituelle. Mais de tout cela, pas un mot... 

      Ce n’est pas parce que des croyants utilisèrent le chantage au martyr en guise de preuve par la larmoyance morbide en 177, que l’époque était au christianisme. Au contraire, c’est bien parce que l’époque n’était pas au christianisme, que le christianisme utilisait le martyre et son chantage par larmoyance morbide... Et dire que le suicide est censé être interdit par le dogme, sauf dans la vindicte provocatrice des martyrs ! C’est à n’en point douter, du génie de psychologie inversée. Mais on ne nous y reprendra plus.

      Etant donné toutes les lois qui durent encore être appliquées dans les siècles suivants avant l’an mil, pour déraciner le polythéisme ou du moins ses abâtardissements dans le monothéisme,  il faut comprendre que le monothéisme ne s’est pas imposé avant l’an mil. Mais les Slaves ont encore eu du répit une paire de siècles. Durant la Renaissance, toutes les humanités helléno-romaines firent l’art et la pensée. Et saviez-vous que la dernière « supposée sorcière » a été brûlée en 1930 dans les Pyrénées ?

      Vous pouvez donc bien encenser le génie monothéiste, spécialement chrétien, dans votre propos, que ça ne sera jamais que le politiquement correct...

      Il semble avoir échappé à ces Sherlock Holmes du passé que nos ancêtres étaient de braves catholiques bien croyants et enracinés. Mais apparemment, ces ancêtres-là ne les intéressent pas. Ils préfèrent les Celtes, les Vikings, les Germains, les Indo-Européens et même les Sarrasins. Par contre, leur arrière-grand-mère qu’allait à l’église le dimanche... connait pas.

       

      Mes grands-parents paternels, jouèrent le couple de Marie et de Joseph au théâtre communal, de ce qu’ils portaient quasiment le même nom, et c’est ce qui leur donna envie de s’aimer et de se marier. Avouez que c’est fort peu chaste, dans son genre, pour des représentants de la Vierge et de l’Adoptif... Mais de plus, mes deux grands-pères étaient, lui critique quant à la valeur de la foi et de l’Eglise, l’autre nettement antichrétien. Ladite grand-mère me récitait cette comptine le soir : « Cher enfant Jésus, viens dans mes bras, laisse-moi te dire combien je t’aime, merci papa maman et tous ceux que j’aime »  c’est-à-dire un mignon illogisme parachrétien. Ne doit-on pas plutôt se rendre dans les bras de Jésus, quand on croit ? Et quel lien de cause à effet, avec les remerciements familiaux ? Pour tout dire, dans cette comptine, c’est l’orgueil des liens du sang, qui prime même sur l’amour christique. Mon autre grand-mère évitait l’Eglise autant que possible.

      Parlons un instant de mes arrière-grands-parents, nés aux prémices du XXème siècle ? On les obligeait à vivre des matines et des vêpres, on les piégeait au rythme du clocher, ils en avaient marre. Par contre, les fêtes de village, leur « paganisme », RAS, encore qu’ils ne s’interrogeaient pas sur le polythéisme. Génération existentialiste, entre Mounier, Malraux, Bernanos, Camus, Sartre.

      Que dire, dans Robin des Bois, du frère Tuck ? J’en passe, et des meilleures, de paillardises féodales.

      Mais après tout, chacun fait ce qu’il veut... Pour ce qui me concerne, ils ne sont pas à la hauteur de la civilisation de ses ancêtres. Leur main est devenue molle et leur âme affadie. Alors ils préfèrent s’enticher de Druides que d’affronter la Foi et la culture de leurs ancêtres. Mais ce n’est que mon avis. 

      Cela fait un moment, que vous cherchez à récupérer la noblesse ancestrale à votre compte. Sauf que votre Christ et son saint Paul dirent des choses telles que « s’ils sont cinq dans une famille, ils seront deux contre trois et trois contre deux, devant le Seigneur il n’y aura plus ni homme ni femme, ni juif ni gentil »... autant vous dire que vos appels au lignage, le monothéisme, surtout chrétien  les judéo-musulmans c’est clairement autre chose à ce niveau-là,  s’en cogne comme du « paganisme », encore qu’il faille selon les commandements « honorer son père et sa mère ».

      Moi, je n’ai aucun problème pour les honorer dans le polythéisme.

      Et donc, vous terminez :

      En effet, Maria Callas et Bellini sont bien plus médiumniques que tous ces hippies... Mais que pouvons-nous y faire ?

       smiley smiley smiley Les nazis furent des hippies ? smiley smiley smiley Vos généralisations abusives, ici comme ailleurs, laissent à désirer. Votre christianisme identitaire n’est pas celui du pape François. Comme dans toute spiritualité, vous trouvez des ressortissants divers et variés. Moi-même, je critiquais un certain libertarisme issu des années 1970.

      Ici, le seul à être dans le déni, c’est vous, et vos arguments ne font pas un pli. Enfin, je suis convaincu que des familles bigottes comme vous êtes bigot, existent, aussi. Que voulez-vous, le monde est divers, c’est ce que votre entêtement ne tolère pas, par réflexe dogmatique.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 14 mai 09:41

      Je vous invite, très clairement, à parcourir mes articles et vous en nourrir. Allez


    • Gollum Gollum 14 mai 10:38

      @Enki

      Ah ouais !  smiley Je découvre cette diablesse, mais que fait donc la Sainte Inquisition ? Au bûcher ! Elle va pervertir les âmes chrétiennes..

      Une vraie Mélusine pour le coup, nous on a eu droit à la fausse, hyper intellectualisée, chtarbée, new-âge, mais je m’égare... smiley


    • Gollum Gollum 14 mai 10:48

      @La Bête du Gévaudan

      Jean Calvin qui a largement façonné l’Amérique spirituelle. Mais de tout cela, pas un mot... 

      Pas un mot ? Eh ben parlons en du Calvin.. C’est bien celui qui a fait rôtir à petit feu un certain Michel Servet ? Quelle belle spiritualité que voilà en effet !

      D’autant que la Gaule/France, dès les martyrs de Lyon (en 177) devint un haut-lieu de l’élaboration mondiale du christianisme. Ce n’est donc pas une greffe étrangère

      Ben si c’est une greffe. Et elle n’a pu prendre que parce qu’elle a été imposée d’en haut et notamment par des persécutions vis à vis des païens.. Car ça a persécuté dans les deux sens. Surtout après Constantin il n’y a eu plus qu’une seule persécution, celle des païens.


    • Seth 14 mai 12:50

      @Enki

      « chevaucher la nature ».

      « La bénédiction de la nature » pour être précis. smiley


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 14 mai 13:12

      Tous ces échanges, témoignent assez bien du confusionnisme qui règne de nos jours, dès qu’on évoque seulement la figure du Druide. Relisez l’article.


    • La Bête du Gévaudan 15 mai 01:12

      @Gollum

      Les Celtes ont pratiqué le sacrifice humain... et ne parlons pas des athées (communistes) et néopaïens (nazis) du XXème siècle...

      Si vous avez une vision aussi manichéenne de la religion « imposée d’en-haut », rien ne vous permet de penser que le druidisme (caste sacerdotale et aristocratique) n’était pas « imposé d’en-haut ». En outre, cela implique que nos ancêtres ont été des abrutis soumis pendant 1800 ans, et qu’ils ont enfanté la plus belle civilisation du monde avec la religion la plus débile du monde. Faudra donc m’expliquer comment un tas de nigauds soumis à une religion débile a pu enfanter une telle civilisation.

      Et puis à ce tarif, il faut aussi rejeter l’alphabet, l’écriture, la langue, le droit, la littérature, la philosophie, les mathématiques, les arts, les sciences, l’architecture, etc. tout cela ayant été imposé « d’en-haut » et greffés de l’étranger... vous ne seriez pas militant chez Sandrine Rousseau ?

      C’est d’ailleurs assez comique, parce-que ce sont les régions les plus celtiques (Irlande, Armorique, etc.) et les campagnes qui sont demeurées les plus catholiques. Au plan de la recherche historique et intellectuelle, qu’on soit croyant ou non, ce rejet histrionique (wokiste) du catholicisme n’a aucun sens : c’était la religion de nos ancêtres. Rien ne vous empêche de vous en éloigner ; mais la dénigrer de la sorte n’a pas de sens.


    • La Bête du Gévaudan 15 mai 01:50

      @Jérémy Cigognier

      prenez simplement le temps d’étudier avec un oeil rationnel et contradictoire. Essayez simplement de trouver une réponse crédible pour « boucher le trou » de 1000, 1500 ou 1800 ans. Voilà tout ce que je dis.

      Je vous dis simplement une évidence : en remontant dans vos lignées, vous finirez bien par tomber sur un « méchant chrétien »... au moins un ! ... non ?... Donc assumez ce fait, ô ami des sciences. Assumez ce fait, et interrogez-le.

      De là deux choses : soit vos ancêtres étaient des nigauds crédules ou des lâches soumis (sacrée pédigrée !) pendant 10 ou 15 siècles, soit il y a (plus modestement) quelque chose qui vous échappe dans leur foi.

      Et c’est ce « quelque chose qui vous échappe » que je vous propose d’étudier, rationnellement et librement. Voilà tout.

      Il y a un drame des gens qui croient connaître le christianisme parce-qu’ils se répètent des lieux communs de bouffeurs de curés attardés à l’époque de Fernandel. Ce n’est pas de la science. Vous dénoncez les clichés sur les druides, eh bien j’en fais autant des clichés sur nos ancêtres chrétiens.


    • Gollum Gollum 15 mai 10:44

      @La Bête du Gévaudan

      Pourquoi mie parler des Celtes on se le demande vu qu’à aucun moment je n’y fais allusion.. ??

      vision aussi manichéenne de la religion « imposée d’en-haut »

      Ce n’est pas manichéen c’est historique. Le christianisme a en effet été imposé d’en haut par Constantin et les suivants dont Théodose.. Sans cette imposition d’en haut le christianisme ne se serait probablement jamais répandu.

      Sinon je n’ai jamais rien dit sur le druidisme encore une fois (décidément vous ne savez apparemment pas lire)

      ils ont enfanté la plus belle civilisation du monde avec la religion la plus débile du monde.

      On ne voit pas en quoi ce serait incompatible. D’autre part les Romains avaient aussi enfanté la civilisation la plus belle mais elle s’est effondrée suite aux coups portés par les chrétiens (relire Gibbon là-dessus)


      vous ne seriez pas militant chez Sandrine Rousseau ?

      Hé bé vous faites pas dans la dentelle vous ! smiley 

      C’est d’ailleurs assez comique, parce-que ce sont les régions les plus celtiques (Irlande, Armorique, etc.) et les campagnes qui sont demeurées les plus catholiques.

      Le christianisme dit celtique a été un christianisme fortement paganisé (Arthur et la Table ronde, tout ça...).. Quant à être fier du catholicisme du monde paysan c’est idiot il n’y a pas plus conservateur que ce monde là donc s’ils ont été biberonnés depuis l’enfance avec, ils vont pas le remettre en cause si facilement.. (le phénomène a été valable dans les premiers siècles où les païens voulaient conserver la religion de leur enfance)


      c’était la religion de nos ancêtres.

      Et alors ? Mes ancêtres se baladaient à cheval, dois-je continuer ? (Non mais hallucinants ces arguments complètement idiots)

      Rien ne vous empêche de vous en éloigner ;

      Merci trop aimable, comme quoi vous pouvez vous montrer tolérants quand vous le voulez bien (et surtout depuis que vous avez été vaincus il y a quelques siècles)

      mais la dénigrer de la sorte n’a pas de sens.

      Je vais me gêner tiens ! smiley


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 15 mai 11:45

      @La Bête du Gévaudan.

      Il y a un drame des gens qui croient connaître le christianisme parce qu’ils se répètent des lieux communs de bouffeurs de curés attardés à l’époque de Fernandel.

      Sale ingrat, je vous parle de mes aïeux et voilà ce que vous en faîtes. Je vous maudis, maudis, trois fois maudis, par Teutatès ! J’appelle sur vous, toutes les bêtes du Gévaudan possibles, qu’elles vous dégustent.

      Les Celtes ont pratiqué le sacrifice humain

      Quasiment pas, en fait, en dehors de prisonniers et de condamnés et... de rois voire... de druides, selon la fine fleur de la recherche  sale ingrat. Or notre époque pratique allègrement la peine de mort : pourquoi ne pas lui donner un sens rituel Les Romains ont exagéré la pratique du sacrifice, comme on fait pour se donner bonne conscience et envahir.

      Quant aux nazis, remerciez-moi, sale ingrat, de les avoir évoqués... sachant qu’ils se sont allègrement alliés à des régimes catholiques et réciproquement (Italie, France, Espagne) et qu’ils ne résument les « néopaïens » - qui eux-mêmes, ne sont pas la fine fleur des polythéistes contemporains, au contraire.

      Et puis à ce tarif, il faut aussi rejeter l’alphabet, l’écriture, la langue, le droit, la littérature, la philosophie, les mathématiques, les arts, les sciences, l’architecture, etc. tout cela ayant été imposé « d’en-haut » et greffés de l’étranger... vous ne seriez pas militant chez Sandrine Rousseau ?

      Au contraire, elle voudrait nous noyer, de façon universaliste (étymologique de catholique) dans la citoyenneté du monde, à travers, justement, des rappels d’influence transhistoriques, comme si cela n’était qu’un bricolage a posteriori, alors qu’il s’agit de longues imprégnations et appropriations culturelles voire civilisationnelles à travers les âges. C’est-à-dire que tout circonvolue.

      Essayez simplement de trouver une réponse crédible pour « boucher le trou » de 1000, 1500 ou 1800 ans

      « Merci », sale ingrat, mais vous commentez l’article sans l’avoir lu/compris (ce qui, en fait, revient au même) : il n’y a en vérité pas de trou, ou uniquement pour nos contemporains, et je l’ai effectivement bouché pour eux.

      Je vous dis simplement une évidence : en remontant dans vos lignées, vous finirez bien par tomber sur un « méchant chrétien »... au moins un ! ... non ?... Donc assumez ce fait, ô ami des sciences. Assumez ce fait, et interrogez-le.

      Pas besoin de remonter dans mes lignées : vous me suiffisez, sale ingrat.

      De là deux choses : soit vos ancêtres étaient des nigauds crédules ou des lâches soumis (sacrée pédigrée !) pendant 10 ou 15 siècles, soit il y a (plus modestement) quelque chose qui vous échappe dans leur foi.

      Le fait que, comme les confinements, elle ait été imposée d’en-haut, relayée par le conformisme social ? Au reste, je vous renvoie @Gollum.

      prenez simplement le temps d’étudier avec un oeil rationnel et contradictoire. [...] Et c’est ce « quelque chose qui vous échappe » que je vous propose d’étudier, rationnellement et librement. Voilà tout. [...] Ce n’est pas de la science.

      Benoît XVI a écrit un ouvrage sur la foi et la raison, qui sont dialectiques, mais l’un ne saurait remplacer l’autre. Or, moi-même, alors que je suis polythéiste, j’adhère à cette dialectique. Mais votre superstition d’une foi qui se tomberait sous le coup de la raison et de la contradiction, je ne vois pas.
      Par contre, dans l’Evangile, je lis (Matt. 16:28) : « Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le Fils de l’homme venir dans son règne. » et (24:34) : « Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. » ... et je me dis que le christianisme est périmé depuis 1967 ans au moins (puisque Jésus serait né 5 ou 6 ans avant sa datation ultérieure ; sachant, au passage, que l’an 177 de vos martyrs gaulois était donc, à l’époque, daté pour l’an 930 de la Rome).
      Quant à « la science », elle n’existe pas en dehors des méthodes diverses et variées plus ou moins chiadées de chaque démarche scientifique selon leurs dynamiques sociotechniques et, encore un coup, elle n’a rien à voir avec votre détestable manière de raisonneur - car la ratiocination et la moralisation, est tout ce qui chez vous peut se nommer « raison ».

      Vous dénoncez les clichés sur les druides, eh bien j’en fais autant des clichés sur nos ancêtres chrétiens.

      Vous ne faîtes rien, sale ingrat, que parler de choses que vous ne connaissez pas, pas même votre croyance.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 15 mai 11:52

      N’oublions surtout pas, que le Druidisme a trois siècles, d’ailleurs. C’est un héritage en tant que tel.


    • robert 15 mai 11:55

      @Jérémy Cigognier
      3 siècles ?


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 15 mai 12:10

      @robert. Lisez l’article : la notion de Druidisme n’est appliquée qu’à partir de la reconfluence de plusieurs héritages de l’Antique Druidicat, au XVIIIeme siècle. Mais les héritages, eux, ont des millénaires de circonvolutions.


    • Laconique Laconique 15 mai 12:56

      @Jérémy Cigognier

      La Foi et la Raison est une encyclique de Jean-Paul II, et non de Benoît XVI. Il y en a marre de cette erreur que tout le monde fait ! 


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 15 mai 13:06

      @Laconique. Halte-là ! Je parle du discours de Ratisbonne !


    • La Bête du Gévaudan 16 mai 14:10

      @Jérémy Cigognier

      très bon discours d’ailleurs... Quoi qu’il en soit, puisque vous n’êtes pas chrétien, je vous invite simplement à interroger le fait chrétien avec raison... Le problème c’est qu’on oscille entre une négation pure du fait chrétien et, quand on ne peut vraiment pas le nier, une interprétation hystéro-négative plus digne de Peppone que d’un « dialogue de Ratisbonne ».

      C’est de toutes façons une vieille histoire : il y a eu Boulainvilliers qui a vainement prétendu aux origines ethno-germaniques de la noblesse française, puis le républicanisme avec la légende de « nos ancêtres les Gaulois », et maintenant les hippies qui tiennent à tout prix à vous expliquer qu’ils descendent des Vikings, des Burgondes voire des Sarrasins... tout ça pour nier que l’apport est essentiellement romain (et dont « l’église romaine » est simplement l’émanation et l’expression médiévale).

      Puisque vous y faites référence, Ratzinger déplore précisément la « triple dés-hellenisation » de l’Occident dans son Discours de Ratisbonne. L’enjeu dépasse largement la chrétienté (la chrétienté n’est que la cerise spirituelle sur le gâteau helleno-roman). 

      Dans cette perspective, le fait de s’éloigner de la foi romaine de nos aïeux ne devrait pas constituer une difficulté théorique si le débat était de pure libéralité. Mais il y a bien l’enjeu de la dés-hellenisation (dé-romanisation) de l’Occident caché derrière.


    • Enki Enki 16 mai 14:35

      @La Bête du Gévaudan

      Quel que soit le bilan du christianisme, il a donné tout son jus en Europe Occidentale : les églises sont vides et fermées à clé. Il reste une histoire abracadantesque imaginée par des lettrés à Babylone à partir d’un royaume perdu. Sinon, le christ laïcisé est devenu « il faut accueillir la misère du monde » et « on va tout régler en s’aimant tous », on découvre que c’est un peu plus compliqué que ça. Sinon encore, il y a une troisième religion accouchée après la première, monothéiste et prosélyte aussi pour rajouter au sac de nœuds.

      Le matérialisme arrive aussi à son cul de sac. La voie royale du consumérisme, c’est la possession, l’argent, le pouvoir, sinon c’est l’amertume qui reste et la culture est nihiliste en général. L’avenir matérialiste est dans le transhumanisme d’un côté et le wokisme de l’autre.

      Alors oui, il faut trouver autre chose, un autre paradigme : nous ne sommes pas que des matières, mais aussi des esprits. Mais pour l’instant, on n’a rien trouvé d’autre.

    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 16 mai 14:43

      @La Bête du Gévaudan. Vous ne discutez pas, vous controversez, vous rebondissez de post en post sur ce qui vous permet de ratiociner et moraliser, en n’entendant les choses que de votre oreille et ne mobilisant vos ressources que pour ignorer vos erreurs, les faire oublier, et insister sur vos prétendues raisons.
      Au passage, j’en profiterai pour faire remarquer que j’ai compté 1967 ans de péremption du christianisme selon les citations de l’évangile de Matthieu, sur la base du sempiternel et fallacieux « 2000 ans de christianisme »... et non cette année 2024, évidemment.

      Ratzinger à Ratisbonne (ça assonne) déplore « la triple déshellénisation » (dont évidemment pour lui, le christianisme est le fleuron) et je ne peux que respecter ce constat, dans la mesure où il procède d’une volonté de sauvegarde culturelle enracinée dans l’Antiquité. Mais ce que ne dit pas votre « controversation » de merde, c’est que le regret papal ne s’adresse pas aux autres Renaissances antiques telles que le Druidisme, mais au simple fait de détacher le christianisme de l’hellénisme. Et c’est, en effet, un problème, puisque les évangiles furent écrits en grec ancien, et que le Dieu des philosophes a été judaïsé dans le christianisme, notamment en forme de logos (évangile de Jean). Tout ceci ne plaide absolument pas contre le celtisme, le germano-scandinavisme, ou encore le slavisme polythéistes... puisque ce n’était pas le sujet, et bien qu’on se doute bien que Ratzinger ne plaiderait pas non plus pour eux. C’était juste hors de propos.

      Tout ce que fait votre esprit de controverse, c’est amener des trucs hors de propos, et ce depuis le début.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 16 mai 14:49

      @Enki. Pour l’instant, on n’a rien trouvé d’autre à échelle des masses, et c’est tant mieux : l’avenir est au pluralisme, au polycentrisme, à la multipolarité.

      On notera, aussi, que le christianisme après Dante, est devenu toujours et plus une morale, qui accoucha de ce que vous dîtes. Le protestantisme en est le fleuron, mais le catholicisme n’est pas en reste. Du moins, occidental euraméricain. Car le catholicisme slave, sans parler de l’orthodoxisme, et le catholicisme latino-américain, c’est autre chose d’autrement plus constitutif, au plan culturel identitaire, et encore qu’on n’y trouve pas forcément plus de spiritualité digne de ce nom. Sans parler de l’Afrique humiliée par sa christianisation comme par son islamisation.

      Enfin ceci vaut pour les milieux « néopaïens » comme dans le christianisme euraméricain : il y a des tendances spirituellement plus dignes que d’autres. C’est toujours pareils, dans la diversité humaine, etc.


    • La Bête du Gévaudan 16 mai 15:44

      @Gollum 

      Sans cette imposition d’en haut le christianisme ne se serait probablement jamais répandu.

      Que de suppositions, quelle rigueur ! ... A part ça, le christianisme n’a pas détruit Rome, mais il en a émané (cf. Fustel de Coulanges). 

      Le christianisme celtique n’a nullement été paganisé, et les prêcheurs irlandais ont même joué un grand rôle dans l’évangélisation du continent. Le christianisme celtique est même plus « purement » chrétien, puisqu’en l’absence de structures romaines civiles pré-existantes, l’Irlande et autres insulaires celtiques sont évangélisés par les moines (Saint Patrick, etc.) dès le Vème siècle. Les Bretons qui ont colonisé notre Armorique continentale étaient de bons catholiques venus avec leurs prêtres et leurs moines. 

      La Matière de Bretagne, en dépit des prétentions vaniteuses de la pseudo-science, n’a rien de païen ni de celtique : c’est une pure invention des poètes courtois du XIIème siècle. C’est ce qu’on appelle une utopie littéraire, on place ses héros dans un ailleurs fantasmagorique. C’est comme si on prenait les scénarios d’Hollywood au pied de la lettre. La littérature médiévale ne comporte d’ailleurs aucune trace de paganisme ni de polythéisme. Elle est l’expression artistique d’une aristocratie féodale chrétienne raffinée.

      Quant à l’iconoclastie pavlovienne des bouffeurs-de-curé, c’est sans rigueur au plan de la recherche historique : c’est confondre le nécessaire combat pour la liberté de conscience avec celui pour la rigueur historiqueQuand elle ne parvient pas à dépasser le « stade Fernandel », elle devient un biais lassant voire ranci qui dessert la rigueur de la recherche historique au lieu de la servir.


    • La Bête du Gévaudan 16 mai 16:05

      @Enki

      Quel que soit le bilan du christianisme, il a donné tout son jus en Europe Occidentale : les églises sont vides et fermées à clé.

      Donc, on n’étudie pas l’histoire ? A ce tarif pourquoi étudier les Grecs, les Romains, les Celtes, les Cro-Magnon, les Néanderthal et les dinosaures ? Est-ce si compliqué d’étudier le christianisme comme on étudie les dinosaures ? Il y a quelque chose d’inapaisé dans le rapport qu’entretiennent beaucoup de gens vis-à-vis d’une religion dont ils se prétendent pourtant parfaitement détachés. 

      Il reste une histoire abracadantesque

      Pas plus qu’aucun mythe au monde, Grec, Celte, Aztèque, Arabe, Hindou ou Papou... Là encore, traiter le sujet avec la même rigueur et simplicité que les autres mythologies. 

      Alors oui, il faut trouver autre chose, un autre paradigme : nous ne sommes pas que des matières, mais aussi des esprits.

      C’est peut-être ce qu’a proposé le christianisme à la société romaine tardive ? Voilà une piste intéressante à traiter en historien. Ca apporterait une explication historique plus rationnelle (ou complémentaire) que « ça a été imposé d’en-haut ». Mais il nous faudrait dépasser le clivage bigots / bouffeurs-de-curés. 

    • Gollum Gollum 16 mai 16:38

      @La Bête du Gévaudan

      Vous êtes fatigant à vouloir réduire Enki, moi et d’autres à des bouffeurs de curés..

      C’est peut-être ce qu’a proposé le christianisme à la société romaine tardive ? 

      Ben non les élites étaient clairement contre, voir Celse, Julien dit l’apostat élevé dans le christianisme et qui a fini par se rendre compte de la bêtise proposée..

      Ils ont été éliminés, Julien assassiné par un fanatique chrétien, les élites païennes remplacées progressivement par des sectaires obsédés par le salut de l’âme, d’une superstition crasse, et je soupçonne fort que vous soyez du même acabit, si on en juge vos écrits qui manquent clairement de nuances..

      Le christianisme je l’étudie depuis longtemps, je suis né dedans, et il ne tient pas la route, il a fallu la coercition pendant des siècles pour le maintenir à flot, inventer la culpabilisation à outrance (péché originel de ce cher Augustin qui persécutait par Amour), puis Inquisition, Saint Office, enfin bref tout le trallala bien connu mais sur lequel vous faites silence et pour cause.. 

      Et si vous proposez un historien partisan, Fustel de Coulanges, j’ai proposé Gibbon, on peut encore s’en référer à Mac Mullen sur les persécutions chrétiennes vis-à-vis des païens, ou encore l’étude de l’instrumentalisation du péché afin de bien terroriser les populations, de l’historien Jean Delumeau (cf Le péché et la peur), ce dernier étant chrétien il reconnu avoir été rendu malade par les découvertes sur ces aspects là qu’il avait fait. C’est dire.

      Donc, on n’étudie pas l’histoire ? A ce tarif pourquoi étudier les Grecs, les Romains, les Celtes, les Cro-Magnon, les Néanderthal et les dinosaures ? Est-ce si compliqué d’étudier le christianisme comme on étudie les dinosaures ?

      Elle est raide celle-là quand même. C’est précisément parce que j’ai étudié le truc à fond que je l’ai rejeté, pas difficile à comprendre non ? Je ne vois pas d’ailleurs pourquoi vous faites ce reproche à Enki de ne pas étudier l’histoire, ce n’est certainement pas le genre de reproche qu’on peut lui faire.. 

      C’est amusant d’ailleurs d’évoquer Neandertal quand on sait l’allergie vis-vis du darwinisme venu du monde chrétien.. allergie qui existe encore d’ailleurs fortement à l’ouest... et en accord avec les islamistes.. Darwin aurait publié avant 1789 il aurait mal fini au bûcher et vous le savez fort bien.

      Alors votre plaidoirie pour cet accident malencontreux et malfaisant qu’a été le christianisme vous pouvez la garder pour vous. 


    • La Bête du Gévaudan 16 mai 16:50

      @Jérémy Cigognier

      Je discerne simplement la question religieuse de la question historique

      On peut se détacher du christianisme simplement parce-qu’on est appelé ailleurs, ou même sans avoir à donner aucune raison. Cela tient de la liberté absolue de conscience de chacun de nous. 

      Mais si on porte le débat au plan historique, alors il faut assumer les arguments. Or, les arguments supposés nous prouver « l’étrangéité » du christianisme à notre constitution civilisationnelle sont généralement faux. Voilà tout. 

      On peut s’interroger sur cette confusion entretenue par beaucoup de « nouvelles spiritualités » entre le religieux et l’historique. Quel besoin ? Pourquoi ne pas jouir simplement de la liberté de conscience moderne ? Pourquoi vouloir (ré-)inventer un passé qui souvent n’existe pas ? Pourquoi vouloir à ce point que leur nouveaux attachements soient enracinés dans une histoire mythifiée et non dans une liberté de conscience moderne (alors même qu’ils dénoncent copieusement l’obscurantisme des anciennes religions) ? 

      Selon moi, cela ouvre deux questions : 1°  le refus viscéral d’assumer le passé tel qu’il est, et que notre liberté de conscience moderne procède sur nombre d’aspects de ce passé dépassé. 2°  la volonté d’un retour à l’irrationnel, malgré les risques de néo-obscurantisme (vu au XXème siècle avec le nazisme néo-païen, l’athéisme communiste ou les sectes écolo-hippies).

      C’est donc en défenseur de la raison et du libéralisme que je pose le débat. 


    • La Bête du Gévaudan 16 mai 17:34

      @Gollum

      si « les élites étaient clairement contre » comment a-t-il été « imposé d’en-haut » ? Mes historiens ne sont pas plus partisans que les vôtres. 

      Le christianisme je l’étudie depuis longtemps, je suis né dedans, et il ne tient pas la route, il a fallu la coercition pendant des siècles pour le maintenir à flot, inventer la culpabilisation à outrance (péché originel de ce cher Augustin qui persécutait par Amour), puis Inquisition, Saint Office, enfin bref tout le trallala bien connu mais sur lequel vous faites silence et pour cause.. 

      Je ne débat pas au plan spirituel, mais au plan historique. Votre thèse repose sur une conception matérialiste (et finalement nihiliste) de l’homme et des sociétés : tout serait coercition et conditionnement. C’est d’ailleurs aussi la philosophie des wokistes et communistes qui pensent qu’il suffit (yaka fokon) d’une nouvelle coercition et d’un nouveau conditionnement pour changer le monde et l’homme. Or, l’histoire a montré que l’homme et la société sont plus que coercition et conditionnement (d’ailleurs, sans cela, on ne serait jamais sortis du christianisme). Et heureusement ! Nos attachements ne sont pas qu’illusion, et nos ancêtres n’étaient pas qu’un amas de crédules et de soumis.

      En outre, le christianisme a illustré la conservation de l’individu et du droit naturel en Occident, même au sein de la féodalité (cf. Léo Strauss, Louis Wolowski, Hernando de Soto), explication rationnelle au surgissement de la modernité libérale. On est à fronts-renversés. Vous traitez encore le christianisme comme un objet religieux alors que je le traite déjà comme objet historique. 


    • Gollum Gollum 16 mai 18:01

      @La Bête du Gévaudan

      si « les élites étaient clairement contre » comment a-t-il été « imposé d’en-haut » ?

       ??? !!  smiley Vous savez fort bien (en tous les cas vous devriez) que Constantin s’est converti et fortement favorisé le christianisme, de ce fait les anciennes élites sont devenues du jour au lendemain persona non grata c’est pourtant simple à comprendre non ?

      Votre thèse repose sur une conception matérialiste (et finalement nihiliste) de l’homme et des sociétés : tout serait coercition et conditionnement.

      Jamais dit ça ! C’est effrayant comme vous caricaturez toujours les propos des autres.. Dans ce cas oui il y a bien eu coercition c’est un fait.

      Quant au spirituel il peut émerger spontanément, je pense à la philosophie grecque par exemple et là il n’y a pas eu de coercition. 

      Le Taoïsme est né sans coercition. 

      Mais pour le christianisme la coercition fut nécessaire. Si cela avait été du spirituel pur il n’y aurait jamais eu d’Inquisition, et tout le trallala dont j’ai parlé plus haut. Les bûchers, tout ça, rétractations devant des guignols en robe rouge, etc...

      Vous traitez encore le christianisme comme un objet religieux alors que je le traite déjà comme objet historique. 


      Non je fais les deux. Je considère le christianisme comme encore dangereux. Surtout le christianisme américain ultra-sectaire et obscurantiste en diable.


      Sa dangerosité venant essentiellement de sa prétention à la Vérité absolue avec un V majuscule. Discréditant par là-même tout point de vue différent. Vatican 2 n’a pu arriver que parce que 1789 est arrivé avant, c’est 1789 qui a permis V 2. Sinon on en serait encore au ST Office et tout le tralala..


      Si on a une société adoucie on le doit aux révolutionnaires du XVIII ème siècle et à l’ industrialisation plus qu’à l’Eglise qui elle a plutôt pourri le quotidien des gens..


      Si vous le traitez comme objet historique seulement c’est que vous le considérez comme mort alors ? Si ça pouvait être vrai..


      À propos de spirituel émergeant spontanément il se trouve que la perte de pouvoir de l’Eglise s’est accompagné d’un formidable renouveau culturel et scientifique.. Hasard ? Je ne crois pas.




    • Enki Enki 17 mai 05:51
      @La Bête du Gévaudan

      Donc, on n’étudie pas l’histoire ?
      Si. Etudier hier permet de comprendre aujourd’hui. Mais le temps des dinosaures est révolu, ils ne reviendront plus. Le christianisme s’éloigne de la France depuis la révolution française : deux siècles et demi, ça commence à compter, et je passe sur les coups de boutoirs qui avaient commencé avant.

      Pas plus qu’aucun mythe au monde
      Les mythes correspondent à un pays et font le sens commun d’un peuple, y compris son patrimoine et sa culture. Pour le chrétien, il s’agit de faire vivre un mythe créé depuis un traumatise vécu dans deux petites cités du Levant.

      C’est peut-être ce qu’a proposé le christianisme à la société romaine tardive ?
      Idem en Grèce malgré son vaste réservoir mythologique et culturel. Il y a eu des conversions en masse, oui, mais du fanatisme aussi, qui est propre à l’esprit monothéiste, même avec son versant matérialiste (totalitarisme).
      Dans les religions monistes, on respecte les lieux de cultes, on ne blasphème pas, mais on ne surveille pas les âmes.
      Au Moyen Age, étaient hérétiques les garçons au-delà de 12 ans et les filles de 13 ans qui n’avaient pas fait acte de foi, ainsi que ceux qui ne faisaient pas les trois confessions par an. Hérétique = droit de chasser de votre maison, de tout saisir, de la brûler, y compris si vous hébergiez un hérétique.
      Le monothéisme est à plus haute intensité, si on veut, ça marche bien pour la dopamine, alors que les autres religions sont à plus basse intensité, vous pouvez respirer quand même individuellement et en société. Le monothéisme, c’est la prière collective tous les dimanches, dévolu à sa vie éternelle, voire tous les jours (musulmans). Les autres religions ce sont des rituels aux moments importants de vie, des moments de consécrations reconnaissant l’existence et sa nécessité de l’ordre du spirituel dans une société humaine.

      Et je reconnais à la religion chrétienne l’imposition du consentement mutuel pour mariage (le « voulez vous pour époux/épouse »), contre le rapt et le mariage par volonté paternelle, ainsi que sa contribution à la fin de l’esclavage dans le monde (controverse de Valladolid). Les Incas étaient polythéistes et arrachaient les cœurs aux captifs encore vivants.

      Reste que l’avenir monothéiste est au renforcement, à la folie (des juifs contre les animaux de Gaza, des musulmans contre les mécréants qu’ils ont le droit d’égorger, l’exceptionnalisme états-uniens contre les âmes et nations perdues du monde). L’avenir, s’il y en a un, est moniste : souveraineté des corps et des âmes et sens commun du sacré.
      Moi, perso, c’est mon avis et je le donne : c’est la Terre-Mère, tous les anciens en faisaient le culte et pas pour rien, il y a beaucoup à reprendre et réparer, collectivement comme individuellement (sachant qu’on a besoin de ses générosités, mais elle sait aussi se débarrasser ses créatures qui l’emmerdent vraiment trop). Même pour les sciences : c’est un nouveau domaine d’exploration, la médecine dévoyée y gagnerait à se réconcilier avec elle au lieu de lutter contre, c’est une source incessante d’inspiration pour le beau et les arts, etc…  

      Et, oui, je suis vénère contre les anti-cléricaux qui font du bruit après la bataille déjà gagnée et qui s’agenouillent devant les musulmans qui sont pires encore, comme devant les juifs qui prétendent régenter le monde et expliquer aux nations ce qu’elles doivent penser.

    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 17 mai 14:21

      @La Bête du Gévaudan.

      Le christianisme celtique n’a nullement été paganisé, et les prêcheurs irlandais ont même joué un grand rôle dans l’évangélisation du continent. Le christianisme celtique est même plus « purement » chrétien, puisqu’en l’absence de structures romaines civiles pré-existantes, l’Irlande et autres insulaires celtiques sont évangélisés par les moines (Saint Patrick, etc.) dès le Vème siècle. Les Bretons qui ont colonisé notre Armorique continentale étaient de bons catholiques venus avec leurs prêtres et leurs moines.

      Là c’est du délire. S’il est celtique, c’est justement qu’il a été paganisé. Enfin cela en dit long sur votre mentalité et votre degré de connaissances, puisque vous parlez comme s’il y avait eu dans les Îles des populations vierges spirituellement et à évangéliser tout simplement, sur lesquelles aurait « poussé » le celtisme... pour vous chrétien donc, fatalement chrétien... Ceci étant, il y a bel et bien un alter-christianisme celtique, oui, advenu ainsi. J’en parle dans cet article.

      La Matière de Bretagne, en dépit des prétentions vaniteuses de la pseudo-science, n’a rien de païen ni de celtique : c’est une pure invention des poètes courtois du XIIème siècle. C’est ce qu’on appelle une utopie littéraire, on place ses héros dans un ailleurs fantasmagorique. C’est comme si on prenait les scénarios d’Hollywood au pied de la lettre. La littérature médiévale ne comporte d’ailleurs aucune trace de paganisme ni de polythéisme. Elle est l’expression artistique d’une aristocratie féodale chrétienne raffinée.

      Hum. Il va vraiment falloir vous enseigner la notion de mythème, ou tout simplement, pour commencer, de sème. C’est très drôle parce que, de base, le principe de cette littérature  Arthur  est précisément celtique, Grand Breton. D’où que vous déliriez tout à l’heure, et pas que tout à l’heure. CQFD.

      Quand elle ne parvient pas à dépasser le « stade Fernandel », elle devient un biais lassant voire ranci qui dessert la rigueur de la recherche historique au lieu de la servir.

      A votre place, je ne m’attaquerai pas trop à Fernandel : vous attirez un capital-sympathie sur vos bouffeurs de curés (que mes aïeux ne furent pas, que je ne suis pas non plus puisque, comme vous vous refusez à l’intégrer, je cite des chrétiens...). Ceci étant, il m’est aussi arrivé de commettre cette erreur avec certains, en faisant une saine autocritique de mes milieux. N’abusez pas de ma probité en croyant pouvoir me coloniser ainsi.

      Il y a quelque chose d’inapaisé dans le rapport qu’entretiennent beaucoup de gens vis-à-vis d’une religion dont ils se prétendent pourtant parfaitement détachés.

      « Beaucoup de gens », je ne sais pas, peut-être ? Mais de moins en moins dans la jeunesse déchristianisée, encore que la jeunesse réislamisée soit dans le mal-être, et de toutes façons ça ne dit rien de vos interlocuteurs. Néanmoins, concernant « les gens », il est certain que l’inapaisement vient d’une religion infernale.

      Aux USA, certains sont traumatisés, au sens psychiatrique, à ce qu’on sait. Alors je n’ose pas imaginer lors de périodes plus brutales, telles que la chasse aux sorcières. Enfin tous mes articles parlent régulièrement de la distorsion mentale qu’impose le monothéisme : une distorsion dont notre « athéisme » a hérité.

      Enfin il suffit de voir avec quel harcèlement moral incohérent vous vous échinez, sans aucun esprit d’ouverture, contre vos  même pas adversaires, mais seulement...  diversaires. L’inapaisement vient clairement des intégristes, qui n’en démordent pas et veulent imposer leurs distorsions.

      Pourquoi ne pas jouir simplement de la liberté de conscience moderne ?

      Comme je le disais, elle n’est le fruit que de valeurs chrétiennes devenues folles, et qui préfèrent « l’athéisme » sur la base de valeurs chrétiennes, à autre chose.

      C’est peut-être ce qu’a proposé le christianisme à la société romaine tardive ? [un esprit en plus du corps] Voilà une piste intéressante à traiter en historien.

      Cela fait longtemps que les historiens ont tranché la question, en établissant que de façon très politique, l’empire a cherché à survivre à ses tensions en imposant une pensée unique, par compensation. Raté. Les philosophies néo-académiciennes (platoniciennes) et stoïciennes firent le reste, entre Dieu des philosophes assimilé à l’Un et esprit d’endurement des temps devenu martyrologie.

      les arguments supposés nous prouver « l’étrangéité » du christianisme à notre constitution civilisationnelle sont généralement faux. Voilà tout.

      Vous êtes bouché, oui !

      Pourquoi vouloir (ré-)inventer un passé qui souvent n’existe pas ?

      Parce qu’il y a un passé qui certainement existe. Vous amalgamez exprès, parce que vous voulez en interdire la réemergence. Votre Christ peut ressortir morbidement d’un tombeau, pas le reste, alors que ce « reste » est vivace.

      le refus viscéral d’assumer le passé tel qu’il est, et que notre liberté de conscience moderne procède sur nombre d’aspects de ce passé dépassé. 2° — la volonté d’un retour à l’irrationnel, malgré les risques de néo-obscurantisme (vu au XXème siècle avec le nazisme néo-païen, l’athéisme communiste ou les sectes écolo-hippies).

      Le seul ici qui déraille rationnellement, c’est vous, puisque depuis le début vous êtes dans le déni de vos  même pas adversaires, mais seulement...  diversaires (bis repetita).

      C’est donc en défenseur de la raison et du libéralisme que je pose le débat.

       smiley smiley smiley Vous n’avez rien posé du tout : c’est mon article, qui a posé le débat. Quant à votre façon de controverser, elle est loin  bien loin d’un débat. Comme toujours, vous en imposez dogmatiquement, et vous voulez qu’on croie en votre « amour » et votre « pardon » derrière.


    • Gollum Gollum 17 mai 14:34

      @Jérémy Cigognier

      Très bon post. Effectivement le bonhomme se veut dans le débat, du moins en façade, mais il est clair qu’il veut imposer.. Exactement comme les ancêtres auxquels il se réfère. Toujours le double langage typique des hommes de foi descendants d’Abraham.

      Le christianisme n’a pas fonctionné autrement avec son accent mis sur l’amour, officiellement, attrapant les naïfs et les idéalistes, et par derrière avec la plus exécrable coercition, pour les autres, les plus forts psychiquement parlant, ce qui a dévasté les élites potentiellement naissantes, au profit d’élites moindres, plus soumises.. Les vrais élites étant obligées de faire amende honorable, acte de contrition.. Certains s’y refusèrent et finirent très mal (Bruno en étant l’archétype mais il yen eut beaucoup d’autres) d’autres s’y plièrent, sauvèrent leur peau (Galilée) non sans une probable profonde humiliation...

      C’est sûr qu’on reconnait un arbre à ses fruits ! smiley


  • xana 13 mai 16:53

    Le papier, disait-on, se laisse écrire sans protester contre les sottises qu’on apposait sur ses feuilles.

    Apparemment, Internet non plus.

    Maintenant, il faut voir aussi l’aspect positif : Tant que des cinglés revêtent des robes « druidiques » pour se recueillir devant des pierres levées ou couchées, et non pas pour pendre ou brûler vifs des nègres, on peut considérer que c’est un défoulement à leur imagination sans conséquence réelle.

    Alors, bonnes fêtes « druidiques », Jérémy Cigognier (ou quel que soit votre nom réel à l’état-civil).

    Ceci aussi révèle à quelle extrémité est arrivée l’équipe d’Agoravox, qui préfère publier des inepties plutot que d’admettre que les « journalistes citoyens » ont déserté ses pages. Quelques articles de foi pour la Macronie ou la russophobie, les inepties d’un campeur sdf sans talent, les nouvelles sans intérêt du « druidisme français » et les lecteurs ont vite fait le tour du vide abyssal de cet ancien « média citoyen » déchu. Dommage.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 13 mai 17:02

      Hum. Et si vous admettiez cordialement vous désintéresser de la chose, plutôt que de venir y vomir des comparaisons avec le Ku Klux Klan, sans parler du reste ? N’êtes-vous pas vous-mêmes quelqu’un qui perdrait son temps avec de la merde, en commentant sur AgoraVox, et sur cet article ? Pauvre type, qui ne comprend pas lui-même le mot d’André Malraux, sur la réhabilitation des Dieux au XXIème siècle.


  • Laconique Laconique 13 mai 17:03

    « Talis enim decebat ut nobis esset pontifex, sanctus, innocens, inpollutus, segregatus a peccatoribus et excelsior caelis factus. »

    He 7, 26


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 13 mai 17:05

      @Laconique. Justement, non. L’impeccabilité n’est pas une recherche polythéiste, d’autant moins que la notion de péché en est absente.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 13 mai 17:12

      Cela dit, certaines fonctions, pour être exercées, restaient frappées d’interdits à ne pas transgresser, dans leurs genres. Y compris la chasteté, parfois.


  • SilentArrow 13 mai 17:07

    La chaîne de transmission ayant été brisée, le druidisme moderne pourrait très bien n’être qu’une construction récente et farfelue.

    Que faut-il alors pour être considéré comme un druide, à part avoir un grand nombre de suiveurs qui le croient ?


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 13 mai 17:08

      @SilentArrow. Et si vous lisiez l’article, avant de le commenter ?


    • SilentArrow 13 mai 18:14

      @Jérémy Cigognier

      Je l’ai lu, mais si on me demandait comment reconnaît-on un vrai druide d’un faux, je ne pourrais toujours pas répondre.
      Et vous ?


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 13 mai 21:11

      @SilentArrow. Cela vaut-il uniquement pour les Druides & Druidesses ? Faut-il se servir d’eux comme punching ball à vos frustrations de reconnaissance ? Les faussaires peuvent être partout, un document, cela se falsifie. Néanmoins, vous disposez de boussoles pour plusieurs choses, et cet article peut servir pour le Druidisme. Quant à savoir si vous aviez lu l’article, si vous l’aviez bien lu, vous auriez lu que le fleuve initial a ruisselé diversement, jusqu’à reconfluer. Il faut une affiliation, de proche en proche, à l’arbre breton de la Gorsedd de Bretagne  pas forcément récente, de Druides & Druidesses récents  mais il faut qu’il soit possible de remonter les ramifications. Et, en tout cas, un esprit archéo/historique est une très bonne chose, Druide(sse) ou pas Druide(sse).


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 13 mai 22:13

      ... Car la reconfluence, évidemment, s’est faite après que certains ruisseaux ont rencontré des gouffres, et se sont laissés absorbés par les sols sur lesquels ils fluaient sans puissance, sans parler des ruisseaux qui ont subi l’influence d’autres ruisseaux. On ne sait ni tout ce qui a été perdu, ni bien tout ce qui a été charrié. Mais c’est la Vie. Le souci de ne pas (se) mentir, est essentiel. Enfin, il y a aussi les blablas de ceux qui « admettent » tout en réinventant mille fadaises. En fait, comme dans toute spiritualité, il faut de la patience, et l’impatience rend fou.


    • SilentArrow 14 mai 09:51

      @Jérémy Cigognier

      À défaut de textes ou de preuves archéologiques, il y a la méthode de régression par hypnose qui permettrait de se souvenir de vies antérieures. Je ne prétends pas que cette méthode est fiable ni même qu’on a eu des vies antérieures. En fait, je n’en sais rien. Tout ce que je sais c’est que cette méthode existe et qu’elle a des adeptes. Au lieu de piocher dans des ruines, on pioche dans la mémoire profonde. Il « suffirait » de trouver un spécimen qui a été druide dans une vie antérieure pour lui faire déballer ce qu’il sait.

      Dans vos milieux, cette méthode a-t-elle été envisagée ?


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 14 mai 12:59

      @SilentArrow. Vraie question, qui aurait toujours contre elle la possibilité de l’intervention d’autres esprits ou complexes psychologiques autonomes... Car on en connaît, des « auto-initiés » smiley smiley smiley ... L’initiation passe forcément par une tradition. 

      Maintenant, il faut savoir que le comparatisme et, disons, un certain intuitionnisme nourri au petit lait des connaissances antiques, accouchent de choses appréciables. La divination peut se faire avec tout, y compris avec les connaissances arché/historiques à disposition. C’est préférable.


  • zygzornifle zygzornifle 14 mai 09:16

    En ce moment c’est plutôt la franc maçonnerie qui a la cote ....


  • xana 14 mai 11:24

    Bof. Le druidisme, pourquoi pas ?

    Mais le culte de Mithra, ça c’est plus classe !


  • xana 14 mai 14:07

    Mais ce sujet ne mérite même pas un trollage argumenté. C’est une plaisanterie, que vous seul prenez au sérieux.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 14 mai 16:17

      @xana. Parce que vous connaissez des trollages argumentés ? Pour le reste, vous essayez de vous rattraper d’avoir vomi plus haut, en restant dans le dialogue ? Allons... La reconfluence de ruisseaux post-druidiques anciens dans le Druidisme est réelle. Cet article le prouve, en assumant que les ruisseaux furent des ruptures. Vous seul ne prenez pas cela au sérieux.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 14 mai 16:19

      Si je défendais les mouvements New Age et autres (pseudo)druides autoproclamés, je vous comprendrais. Mais, en l’état, vos vomissures sont incompréhensibles.


  • grangeoisi grangeoisi 14 mai 19:21

    Bonjour, c’est quoi le druidisme ?


  • grangeoisi grangeoisi 14 mai 20:38

    Et en termes simples ?


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 14 mai 21:45

      @grangeoisi. La croyance celtique contemporaine. Mais vous semblez avoir quelques difficultés en français, alors je ne sais pas si cette réponse vous arrachera un peu de gratitude.


  • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 14 mai 22:23

    ADDENDUM

    Le plus curieux, c’est l’anti-maçonnisme contemporain face au Druidisme, entre les « néopaïens ». Car, en accusant le maçonnisme d’être un vaste complot, les anti-maçonnistes ne font que reprendre... la critique monothéiste-chrétienne du maçonnisme, à leur contradictoire compte. En effet, le maçonnisme, d’abord chrétien certes, a pris son autonomie justement lors de l’avènement du Druidisme  pas spécifiquement à cause du Druidisme, mais aussi — et le christianisme n’aura pas supporté cela, de sorte à développer les déchirements complotistes des derniers siècles, autour du maçonnisme... qui, par ailleurs, n’est pas sans avoir joué sa partie non plus. Mais qui, ne joue pas sa partie ? Les anti-maçonnistes jouent la leur, comme tout le monde.


  • grangeoisi grangeoisi 15 mai 07:36

    Merci de vos réponses ...Si j’ai bien compris vous essayez de recréer des pratiques et un rituel concernant des croyances celtes avec l’ordre religieux qui s’y reférait les druides.

    Bon courage, peu de documents décrivent les rituels des anciens druides ceux-ci , dit-on, n’utilisaient que la tradition orale.

    Je ne vois pas trop l’intérêt de la chose, d’autant que si on vous lit bien vous êtes déjà en bisbille les uns les autres vous lançant des anathèmes.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 15 mai 11:50

      @grangeoisi. Pourriez-vous répondre aux commentaires, plutôt que de multiplier les entrées commentatrices pour la même causerie ?

      Si j’ai bien compris vous essayez de recréer des pratiques et un rituel concernant des croyances celtes avec l’ordre religieux qui s’y reférait les druides.

      Il n’y a pas à essayer : certains éléments sont là, et le comparatisme polythéiste européen, ainsi qu’indo-européen, en passant par l’Iran avestique et jusqu’à l’Inde, permet de s’inspirer divinement.

      Bon courage, peu de documents décrivent les rituels des anciens druides ceux-ci , dit-on, n’utilisaient que la tradition orale.

      Merci de le rappeler mais, comme on vous l’a déjà dit, des choses sont passées. Ce n’est pas parce que mes quelques clichés semblent distincts, qu’ils sont sans continuité, ni surtout reconfluence.

      Je ne vois pas trop l’intérêt de la chose, d’autant que si on vous lit bien vous êtes déjà en bisbille les uns les autres vous lançant des anathèmes.

      Vivre, c’est s’exposer à des bisbilles. Si à la moindre bisbille  surtout si, en effet, ce n’est qu’une bisbille, c’est-à-dire une querelle futile  les personnes se déchirent, c’est que ce sont de sales gamines. Et puisqu’on vous dit qu’il y a de bonnes nouvelles, puisque des Assises sont organisées ?

      En fait, vous tenez le même discours que les sarcastiques dont parle l’article.

      Au reste, tout circonvolue à travers l’Histoire. Tout. Même nous, nous ne sommes plus tout à fait les mêmes, tout en conservant notre âme, à travers le temps.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 15 mai 11:51

      N’oublions surtout pas, que le Druidisme a trois siècles, d’ailleurs. C’est un héritage en tant que tel.


    • grangeoisi grangeoisi 15 mai 16:31

      @Jérémy Cigognier
      Bien vous laisse...Ca me paraît bien fumeux !
      Enfin le principal c’est que ça ne tourne pas en Ordre du Temple solaire !


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 15 mai 16:45

      @grangeoisi. Par Teutatès ! Entre la comparaison par l’autre troll, au KKK, et maintenant vous, avec votre Temple Solaire !... Mais justement, @grangeoisi, justement !... Vous commentez sans lire l’article, il vous suffisait même de lire l’en-tête !... Comment voulez-vous que, depuis trois siècles qu’existe le Druidisme, et sa reconnaissance étatique en Grande Bretagne et en Espagne, nous soyons dans ce que vous dîtes ! Nous n’avons jamais rien eu de tel, et c’est justement pour nous en prémunir — répétons-le ! Vous n’avez donc fait que babiller jusque là, comme tant d’autres.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 15 mai 16:47

      Pour être clair, ce babillage est celui des nihilistes (au sens d’Anacharsis Cloots : ceux qui posent le néant spirituel, le rien), dès lors qu’ils s’épouvantent de la moindre spiritualité.


  • Jean Keim Jean Keim 16 mai 08:37

    Il faut du temps, beaucoup de temps pour apprendre, mais parmi nos savoirs quelques-uns peuvent être abandonnés en un claquement de doigts.


    • Mervis Nocteau-Seysan Jérémy Cigognier 16 mai 11:19

      @Jean Keim. Que des personnes soient oublieuses, et même très vite, à cause de cours superficiels ou peu motivés/motivants, etc. c’est une chose. Mais les savoirs, tous les savoirs, mis dans la bonne perspective, ne méritent pas d’être abandonnés, et nous sommes assez sur Terre pour en devenir des conservateurs, selon nos aspirations. En somme, si votre propos se résume à dire poliment ce que @xana disait vilement, c’était sans intérêt, malgré des airs de sagesse. La diversité est importante.


    • Gollum Gollum 16 mai 12:02

      @Jean Keim

      Il faut du temps, beaucoup de temps pour apprendre

      C’est la raison pour laquelle vous avez préféré jeter l’éponge... On appelle ça du défaitisme. Le tout mâtiné de paresse pure.


    • Jean Keim Jean Keim 17 mai 19:21

      @Jérémy Cigognier

      << Mais les savoirs, tous les savoirs, mis dans la bonne perspective, ne méritent pas d’être abandonnés, >>

      Ai-je prétendu le contraire ?

      J’ai simplement sous-entendu que parfois l’inanité de certains de nos savoirs nous sautent à l’esprit comme une évidence.

      Nous ne distinguons que rarement les savoirs utiles de ceux qui ne sont que des divagations abstraites.


    • Jean Keim Jean Keim 17 mai 20:45

      @Gollum

      La paresse est une chose singulière, elle se cache parfois dans l’agitation fébrile d’un mode de penser conventionnel.

      Vous n’écrivez rien qui vous soit propre, mais vous papillonnez d’articles en commentaires en dispensant vos bons ou vos mauvais points, comme le fait un rédacteur se sachant sans inspiration et qui pour masquer sa pensée très ordinaire réagit en dispensant ses critiques.

      Ce qui vous handicape le plus est une pensée débridée sans vertu, ce qui parfois vous rend irrespectueux, au point que certain-e-s excédé-e-s ont abandonné le site, et vous vous en glorifiez.


    • Gollum Gollum 18 mai 11:22

      @Jean Keim

      dans l’agitation fébrile d’un mode de penser conventionnel.

      Parce que bien évidemment votre mode de pensée à vous n’est ni agité ni conventionnel.. Comment se passer la brosse à reluire avec une condescendance bien perceptible..

      Je laisse pisser sur le reste du comment taire (comme disait la Mélu) qui n’est rien d’autre qu’une vengeance froide vis à vis de mes posts ce qui montre que vous avez encore un fichu ego et que toute votre logorrhée anti-ego est juste de l’esbroufe, du pipeau, bref une posture. Et une imposture.

      Au moins votre pote l’indien, Géronimo, est plus cohérent sur ce point il ne répond jamais à mes piques, on peut donc lui accorder (sans preuves aucune toutefois) un semblant de détachement.. Vous, visiblement c’est non.


    • Jean Keim Jean Keim 18 mai 15:09

      @Gollum

      Si mon mode de penser était conventionnel à l’instar du vôtre, il ne vous chamboulerait pas autant l’esprit.

      Pour le reste, ben c’est du Gollum pur jus.


    • Gollum Gollum 18 mai 15:27

      @Jean Keim

      Vous me faites marrer. smiley

      Un vrai discours de sectaire qu’on retrouve toujours chez les petits groupes minoritaires : Témoins de Jéhovah et autres...

      Je ne suis chamboulé en rien, ça ce sont vos fantasmes qui vous font accorder de la valeur à votre obsession monomaniaque, très pauvre en vérité, j’ai déjà eu l’occasion de le signaler..

      Franchement votre processus de la pensée ça casse pas trois pattes à un canard hein... 

      Quant à mes capacités à l’originalité je pense qu’elles sont largement supérieures aux vôtres... en même temps c’est pas bien difficile..

      Allez répondez maintenant que je viens de réagir de façon automatique et que je suis victime de ma pensée et bla bla bla... ça nous fera une belle jambe et bien marrer comme d’hab..


    • Gollum Gollum 18 mai 15:34

      @Jean Keim

      En tous les cas vous avez toujours un fichu ego, apparemment votre méthode pour s’en débarrasser est d’une inefficacité redoutable..

      Devriez peut-être changer de stratégie.

      Ah mais vous ne pouvez pas, vous êtes un psycho-rigide, vous resterez bloqué sur vos certitudes jusqu’à votre mort.

      Vous qui crachez sur ceux qui lisent sachez que la lecture permet justement de s’affranchir de nos biais (que l’on a tous plus ou moins) et de changer de vision des choses, c’est pas près de vous arriver.


    • Jean Keim Jean Keim 19 mai 07:44

      @Gollum

      Mon pote Géronimo... pas un pote mais un ami.

      Quand à Mélusine, elle vous manque tant que ça, vous la citez si souvent ?

      Finalement elle était inconsciemment pour vous une fée bénéfique qui avec patience essayait de vous ramener dans la lumière, en quelque sorte métaphoriquement vous l’avez tuée, vous complaisant dans l’obscurité et vos démons intérieurs.


  • zygzornifle zygzornifle 16 mai 11:18

    Toutenmacron le pharaon ....


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