jeudi 28 novembre 2013 - par ZEN

Dette : en sortir

La dette, la dette, la dette !... aurait dit De Gaulle

 Que n'a-t-on pas dit déjà sur la dette ! 
Le problème de la dette revient de manière récurrente, avec plus ou moins d'idées toutes faites, de prêts à penser commodes, de stéréotypes imposées, d'idéologie fabriquée.. L'Etat et ses dérives dépensières est le plus souvent visé, selon le principe libéral-hayekien, exprimé par Reagan, qu'il serait le problème.

 La gestion de la crise ne dépend pas que des Etats, comme le prétend Laurence Boone économiste en chef Europe de Bank of America, qui dit : on aurait pu mieux gérer cette crise »,, afin « de rendre cette austérité moins violente ». En particulier en « lissant l’ajustement budgétaire entre les pays et dans le temps. Les Etats ne l’ont pas fait, car ils ne se font pas assez confiance entre eux et quand on voit le relâchement général des efforts aujourd’hui, on comprend qu’il y a quelques raisons à cette méfiance ».

 Question de méthode seulement ? Ce serait trop simple...
 Si la crise n'est pas que financière, et est l'aboutissement d'une histoire, la responsabilité des grands groupes bancaires est écrasante, l'Etat étant devenu le bon serviteur des intérêts qu'ils représentent.
      Comment sortir alors du piège culpabilisant du discours médiatique dominant, stéréotypé et faussement évident, comme celui des habitués de C'est dans l'air, qui cherchent dans la libéralisation des services publics la voie royale pour remplir les caisses de l'Etat ? Si on peut trouver quelques milliards à économiser de ce côté, que dire des +/- 80 milliards qui échappent à l'impôt chaque année ?
 En sortant des discours prêts à l'emploi et en s'interrogeant sur les origines et les mécanismes qui nous ont amenés là où nous sommes.

"... La responsabilité est à chercher du côté des politiques de libéralisation instaurées sur l'ensemble de la planète depuis les années 1970. Selon leurs partisans, personne mieux que les marchés, ne pouvait orienter les choix des agents économiques. Il convenait donc d'ôter toute entrave susceptible de les réguler, en particulier les contrôles et autres règles prudentielles instaurées après la crise de 1929. Cette dérégulation a permis l'accumulation de risques délirants dans le système financier. Un deuxième élément est à chercher du coté de la libéralisation des échanges. Chine, Japon et Allemagne ont engrangé des excédents sur le reste du monde et les ont recyclés vers les pays déficitaires, finançant ces derniers et favorisant ainsi leur endettement excessif. Enfin, la libre circulation des capitaux a provoqué un phénomène de dumping fiscal en faveur des entreprises et des plus riches. A partir des années 1980, la répartition de la richesse s'est faite au profit des détenteurs de capitaux et des fractions les plus aisées de la population. Chômage et augmentation des inégalités ont poussé les classes moyennes à s'endetter de plus en plus, tout en réduisant les recettes de nos systèmes de protection sociale. Ces éléments expliquent l'accroissement massif de la dette dans nos pays..."

 Le discours convenu sur la dette repose sur un mensonge : elle ne vient pas d'une orgie de dépenses publiques, mais de l'érosion organisée des recettes fiscales. Les niches et les cadeaux consentis aux ménages les plus riches et aux grandes entreprises se sont multipliés à l'infini. En empruntant sur les marchés financiers pour financer ces déficits, les États se sont encore enfoncés davantage, puisqu'ils ont dû payer des taux d'intérêts souvent excessifs.
Cette dette est donc largement illégitime. La crise financière de 2008, la récession et le sauvetage des banques ont alourdi le boulet. Affolés par l'envolée des dettes publiques les marchés financiers se sont alors mis à spéculer contre les États qui les ont sauvés. Dans toute l'Europe, des plans d'austérité drastiques déferlent pour " rassurer les marchés ". Mais en voulant nous faire payer la crise financière, les gouvernements nous enfoncent dans la récession et sacrifient les investissements vitaux pour la reconversion écologique de l'économie. 
 

Les Etats cèdent devant les banques, qui ont été réformées trop peu, trop tard, comme le rappelle utilement un banquier lui-même, comme un examen un peu approfondi le montre assez bien. La rente a pris le dessus sur le travail, depuis les années 70.
 La question de la dette, arme de destruction massive, et de sa révision éventuelle est une vieille affaire.

 Avant qu'il ne soit trop tard, il serait nécessaire de penser l'effacement, au moins partiel de la dette, ou sa renégociation. Il faudra de toutes manières y venir un jour, vu son ampleur dans certains pays. (*) L'Allemagne elle-même en a bénéficié plusieurs fois. Une sortie par le haut, n'est pas une question utopique. La prix exigé pour la payer telle quelle n'est pas acceptable
 Il serait temps d'arrêter le chantage, propre à démobiliser les esprits et à appauvrir les déjà moins favorisés.


______
(*) 1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB _ 2- Grèce : dette publique de 174 % du P _ 3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB _ 4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB _ 5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB _ 6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB. _ 7- Espagne : 99,1 % du PIB. _ 8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB._ 9- France : 94,8 % du PIB.

 La France se situe dans la moyenne des pays européens.
 Malgré ses excédents commerciaux,  L'Allemagne ne se prive pas, dans la crise actuelle, de se présenter en modèle pour le reste des pays européens dans la gestion de sa dette publique. Et pourtant. Dans une étude publiée en février et reprise mardi dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung,, deux économistes, Lars Feld et Ekkehard Köhler, montrent que le niveau de la dette allemande n'est historiquement pas soutenable.
 En établissant un comparatif depuis 1850, soit 21 ans avant l'unification allemande, l'étude montre que le niveau actuel de la dette publique allemande, 82 % du PIB, est le plus élevé en temps de paix si l'on exclut l'année 1923 marquée par l'hyperinflation. Jusqu'au début des années 2000, le plus haut historique touché par la dette allemande en temps de paix avait été de 60 % du PIB. "Record" atteint à trois reprises : deux fois sous l'empire en 1892 et en 1909, puis, après la réunification à la fin des années 1990.



39 réactions


  • bakerstreet bakerstreet 28 novembre 2013 15:41

    La dette a été inventée pour nous faire plier l’échine et nous soumettre !


  • Xenozoid 28 novembre 2013 15:44

    la dette n’a pas été inventé, elle est le resultat de la soumission


    • bakerstreet bakerstreet 28 novembre 2013 16:06

      Moralité : L’invention de la dette nous prend la tête, et nous empêche d’avancer !


    • Xenozoid 28 novembre 2013 16:13

      Moralité : L’invention de la dette nous prend la tête, et nous empêche d’avancer !

      il suffit de ne pas payer ce qui n’est pas, trop simple ?


    • bakerstreet bakerstreet 28 novembre 2013 16:23

      Il est évident qu’il faut refuser de continuer à payer !

      Rembourser ses dettes est une obligation morale nous dit-on !
      D’accord, mais il existe d’autres obligations morales, qui s’avèrent primordiales :
      - Assurer le ciment d’une société, son avenir, son éducation et sa santé. 

      Nous avons donc à choisir entre le necessaire, et le substrat, j’aillais dire le fictif. 
      Les contrats ne valent que par l’ordre moral. 
      Celui qui était attaché à ce président ne roulant surement pas en peugeot n’avait par exemple aucun sens. 
      Pourquoi ne pas continuer sur la lancée ?
      C’est la première décision qui est la plus dure à prendre !
      Regardez en 1789, par exemple !

    • Xenozoid 28 novembre 2013 16:29

      1801,les banques specule sur napoléon


  • alberto alberto 28 novembre 2013 16:08

    L’État ne peut emprunter à la BCE : le règlement, c’est le règlement, enfin...

    Pour rembourser sa Dette, l’État emprunte donc aux banques à un taux de 2,5%
    Pourtant, la BCE prête aux banques au taux de 0,1%
    Les banques se foutent (de nous) la différence dans leurs fouilles !

    Bon, mais l’État, il a aussi sa banque : La Caisse des Dépôts et Consignations !
    Alors, pourquoi l’État ne demande-t-il pas à cette CDC d’emprunter elle aussi à la BCE  ?
    Car en faisant ainsi, l’État économiserait environ 15 milliards par an sur les 50 que coûtent le service de la Dette !

    Réponse à l’Elysée...

    Vous marrez pas, c’est votre pognon disait Coluche !!!

    Salut ZEN


    • ZEN ZEN 28 novembre 2013 18:28

      Salut alberto

      Réponse à l’Elysée...

      La ligne est coupée...Vous êtes prié de rappeler ;


    • Fergus Fergus 29 novembre 2013 11:50

      Bonjour, Alberto & Zen.

      Les statuts actuels de la BCE interdisant le prêt aux états, cette solution est en effet la meilleure piste pour diminuer le coût de nos emprunts.

      Pourquoi l’état ne procède-t-il pas ainsi ? Sans doute parce que cela aurait de fâcheuses conséquences sur les profits des banques et, par voie de conséquence, sur l’avenir politique des gouvernants indociles.

      Cordialement.

       


    • tesla_droid84 29 novembre 2013 14:12

      Ici est le pourquoi mon cher Alberto.


      • Article 123 : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »L’article 123 reprend l’article 104 du traité de Maastricht, également identique à l’article 181 du traité constitutionnel européen.

      Sortir de l’union européenne est donc un préalable à toute action visant à aborder voir résoudre le problème de la dette. Celui qui me dit qu’on peut « changer » l’europe alors qu’il faut l’unanimité des 28 état, je le lui fait manger après lui avoir fait lire !!

    • Fergus Fergus 29 novembre 2013 17:01

      Bonjour, Tesla.

      Non, il ne faut pas sortir de l’Union mais engager une épreuve de force avec d’autres pays comme l’Italie en menaçant de cette sortie. Objectif : contraindre l’Allemagne et ceux qui la soutiennent à accepter un nouveau traité assouplissant le fonctionnement de la BCE.


  • claude-michel claude-michel 28 novembre 2013 16:32

    heu....avec 5.000 milliards d’euros de dette vous arrivez a seulement 94,8 % du PIB... ?

    C’est en France qu’une nouvelle crise bancaire coûterait le plus cher (Publié le 15 octobre 2013 par Ilivier Demeulenaere)..vous omettez les banques françaises dans votre billet... ?
    Au sein de la zone euro, ce sont les banques françaises qui auraient le plus besoin d’être recapitalisées en cas de crise systémique, selon une étude de l’IESEG School of Management...Elle se fonde sur les insuffisances estimées de fonds propres des grandes banques...(240 milliards d’euros nécessaires pour les grandes banques françaises, record européen)..Plus de 82 milliards d’euros de capitaux nécessaires pour Deutsche Bank et Crédit Agricole... Et le troisième établissement ne serait autre que BNP Paribas (61,2 milliards), suivi de Societe Générale (51,1 milliards). Natixis aurait besoin de 22,8 milliards...Aujourd’hui le chef de l’état parle d’une légère reprise...mais que pour le chômage il faudra attendre les prochains mois.. !
    Alors...toujours a 94,8%


    • Xenozoid 28 novembre 2013 16:35

      claude, pourquoi payer ?


    • claude-michel claude-michel 28 novembre 2013 16:45

      Par Xenozoid ....Oui bien sur...pourquoi.. ?

      Because les banques nous sortirons l’addition un de ces 4...elles sont détentrices de la dette en grande partie...Il y aura quelqu’un pour prélever directement sur nos comptes sans rien demander a personne...les paris sont ouvert.. !

    • Xenozoid 28 novembre 2013 16:48

      j’aime bien les paris,. je t’offre l’auray dus boi avec ayoub et trompette,plus sérieux,a part internet ?


    • claude-michel claude-michel 28 novembre 2013 17:01

      Un Pan Bagnat....ok.. ?


    • Xenozoid 28 novembre 2013 17:03

      je pensais que internet ,serait plus perpicace,


    • claude-michel claude-michel 28 novembre 2013 17:07

      ça dépend pour qui et pourquoi.. ?

      Tandis que le pan bagnat est immuable depuis des siècles... !

    • Daniel D. Daniel D. 28 novembre 2013 17:36

      Il n’y as pas 5.000 milliards de dettes, ne colportez pas les délires absurdes de Doze.
      Essayez d’expliquer comment il trouve ce chiffre, étrangement vous ne pourrez pas le faire car il additionne des estimations de couts et ne calcule que des prévisions sans tenir compte des recettes. C’est juste inepte ce chiffre de 5000milliards...

      Recapitaliser les banques après le cirque qu’elles jouent depuis 2008 ? NON, on les nationalise et on les restructures pour qu’elles remplisse leur rôle : sécuriser les dépôts et assurer la fluidité de la monnaie.

      La dette est illégitime, et découle de la réclamation de quelque chose qui n’as jamais existé. La pseudo dette est en fait un prêt de fausse monnaie fait par la banque mondiale en monnaie scripturale a des banques qui l’ont réinjecté dans l’économie en allant se placer sur les titres de la dette nationale par exemple. Il n’y as plus de création réelle de monnaie depuis les années 1970. La totalité de notre « dette » est basé sur de l’argent dette, cette fausse monnaie qui n’existe que temporairement par un artifice comptable.

      Sans la masse de dette qui existe l’Économie n’aurais pas assez de liquidité pour que la monnaie soit disponible en quantité suffisante pour tous. Mais le corolaire a ce système est aussi qu’il faut toujours injecté plus de dettes dans le système pour que la monnaie des intérêt soit dans le système et que la variation du volume de monnaie en circulation totale ne provoque ni inflation ni déflation.

      On doit sortir de ces absurdités mortifères, l’État doit être l’émetteur de sa propre monnaie, l’enrichissement de la caste des banquiers internationaux qui s’engraissent depuis si longtemps doit cesser !


    • ZEN ZEN 28 novembre 2013 18:25

      NON, on les nationalise et on les restructures pour qu’elles remplisse leur rôle : sécuriser les dépôts et assurer la fluidité de la monnaie.

      Comment ne pas être d’accord ?
      Du moins pour les banques de dépôt. Laissons les banques d’affaires jouer au casino, à leur risques et périls.
      C’est une urgence absolue, afin que le métier de banquier redevienne ennuyeux, comme disait quelqu’un.


    • le crocodile 30 novembre 2013 07:16

      Aujourd´hui on fait le pan bagna avec des tomates OGM donc , il est , comme tout le reste , lui aussi trafiqué .


  • Xenozoid 28 novembre 2013 17:08

    ah bit coints, le back up


    • Ruut Ruut 28 novembre 2013 17:24

      Le bit coin est l’arnaque ultime.
      De l’argent sans valeur ni contrôle de création.

      N.B :
      L’euro ce n’est pas mieux il a des valeur différentes au sein de l’Europe.
      1000 Euro = pouvoir d’achat différent dans les différents pays de l’Europe.......
      Trop fort.

      N.B bis :
      Un même téléphone vaudra 650 Euro en France et 75 Dollars aux USA.
      Je croyais que l’Euro avais plus de valeur que le Dollar ?


  • claude-michel claude-michel 28 novembre 2013 17:12

    Surtout pas...une arnaque..comme l’euro...aucun avenir.. !


  • Xenozoid 28 novembre 2013 17:26

    shh , mais cela est ce qu’uil veulent, une monnaie sans valeurs, mais tout pouvoir ?


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 novembre 2013 17:59

    Plus l’état est endetté ,plus le prolo est édenté ...
    Suffit de regarder ...


  • Xenozoid 28 novembre 2013 18:01

    le truck est de mettre bit coins en avant


  • Xenozoid 28 novembre 2013 18:02

    la monaie virtuelle, sic


  • Xenozoid 28 novembre 2013 18:15

    je trouve que les maitres ons assurés, ils ont mis une population esclave des banques, et facilite leur meilleur pion,bitcoint


  • lloreen 28 novembre 2013 18:30

    Il faut déjà commencer par rendre à Rothschild ce qui est à Rothschild : la dette.

    Depuis le temps qu’ eux et leurs complices escroquent l’ humanité il faut bien qu ’ à un moment les gens se rendent compte à quel point ils sont spoliés : là, je crois que le moment est venu.
    Parce que franchement, mettre déjà une dette sur un nouveau-né et penser le faire bosser jusqu’ au cercueil, ils n’ y vont pas avec le dos de la cuiller à argent....

    http://bestofactus.wordpress.com/2013/02/21/dette-rendons-a-rothschild-ce-qui-appartient-a-rothschild/

    L’ impôt sur le revenu est tout autant une arnaque que la dette.

    http://www.youtube.com/watch?v=FxzQrPmTClg

    Il faudrait donc commencer à mettre les choses à plat et porter plainte pour escroquerie.


  • Robert GIL ROBERT GIL 28 novembre 2013 19:37

    une petite mise au point sur la dette de la France. Pour tous ceux qui aiment « chipoter » sur les chiffres, je vous dirais que quel que soit les chiffres le principe reste le meme !

    voir : LA DETTE DE LA FRANCE


  • lloreen 28 novembre 2013 19:38

    La dette est une gigantesque escroquerie.Pour qu’ elle puisse fonctionner elle a besoin de petites mains (la classe laborieuse) et de gros bras (les gouvernements).
    Supprimez les banques et les gouvernements tombent.

    A partir de là c ’est la responsabilisation qui prend le pas.Pour comprendre comment nous en sommes arrivés là et surtout comment on s ’ en sort, je vous invite à lire le lien.

    http://comprendre-oppt.blogspot.fr/


    • Muse 29 novembre 2013 13:29

      Il est trop occupé avec ses quatorze heures de travail quotidiennes, qui ne lui laissent jamais le temps de commenter.


  • lloreen 29 novembre 2013 13:45

    Une excellente vidéo à partager avec votre entourage.
    Levez-vous !

    http://www.youtube.com/watch?v=Vgv-rIqFT0w


  • Dominique TONIN Dominique TONIN 29 novembre 2013 16:04

    Avant de parler de sortir de la dette, il faudrait reconsidérer le faux système démocratique dans lequel on est. Car vous pensez bien que nos politiques, pour la plupart caudataires de la finance, ne sont pas prêts à faire quoi que ce soit pour endiguer ou résorber la dette.

    d’ailleurs, ils auraient eu la volonté de le faire, q’ils s’y seraient employés depuis bien longtemps. c’est donc que la dette est le cadet de leur soucis !
    Seul le peuple en reprenant les rênes du pouvoir, aura le courage de prendre des dispositions, même si elles contrarient les 0.001 % de ceux qui nous exploitent. Et je dirais même mieux, à fortiori !

  • yvesduc 29 novembre 2013 22:10

    Tout cela est très juste, quoique vous ne mentionnez pas que depuis la loi de 1973 a consacré la privatisation de la création monétaire, la dette est le mécanisme normal par lequel l’argent est mis en circulation. Dès lors, à l’intérieur d’une monnaie donnée, où la création monétaire est privatisée, il y a forcément une dette, d’un montant proportionnel avec la quantité d’argent en circulation. Puisqu’on ne crée pas d’autre argent qui ne vienne de la dette. C’est mathématique. Un acteur (pays, entreprise…) ne peut réduire sa dette qu’au détriment d’un autre acteur (qui verra la sienne augmenter). Les médias, qui déploient beaucoup d’efforts pour effrayer l’opinion publique (comme vous le soulignez justement !), omettent en général ce « petit détail ».


  • Dornach Dornach 30 novembre 2013 13:26

    Le Nouvel Ordre Mondial (New World Order), un projet satanique
    http://wp.me/p1WnGr-qL


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2013 17:55

    Assez déçu par l’article je dois dire,
     pour la bonne raison que c’est l’image du livre de Graeber qui est mise en exergue et pas un mot n’est dit du contenu de cet excellentissime bouquin.
    Dommage !


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