lundi 10 février - par Luniterre

Note à propos de l’enthousiasme de Luc Ferry pour l’IA

 

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Une réflexion suite à cette vidéo, https://youtu.be/DEyZLgnc7P4 , dont le sujet de présentation est la fin de règne de la macronie et le déclin déjà catastrophique de notre pays qu'elle entraîne avec elle dans sa chute inexorable. Mais ce n'est éventuellement encore qu'une tragédie presque « anecdotique » dans l'effondrement civilisationnel général de l'humanité que l'émergence de l'IA peut engendrer, et qui est esquivé par Luc Ferry, alors que c'est l'essentiel du sujet, à la suite, d'où la présente note.

 

Comme Ferry le remarque lui-même, sans évidemment en tirer les conséquences qui s’imposent normalement à tout être humain encore réellement « humain », la question du « niveau de conscience » des machines, en termes de « capacités intellectuelles » par rapport aux humains, ce n’est pas le réel problème ni le réel danger : un tas d’espèces animales primitives ont un QI potentiellement bien inférieur à celui de la plupart des machines informatisées les plus communes.

 

Par contre ce qui lui échappe, ou qu’il ne veut surtout pas voir, c’est que pour l’instant, ce qui distingue encore les êtres vivants des machines, c’est simplement leur capacité à se procurer de manière autonome les ressources nécessaires à leur survie et à leur reproduction, dans l’environnement.

 

Pour une machine, « survivre », c’est s’alimenter en énergie, et en matière première, si nécessaire. Et évidemment, nécessaire à sa reproduction.

D’ores et déjà, avec la robotisation industrielle, les machines reproduisent d’autres machines et la fonction « reproduction » est donc déjà potentiellement acquise.

 

En termes de survie, l’autonomisation des machines, c’est donc simplement la « mise en réseau » des systèmes d’extraction des ressources, des moyens de transport et des processus de fabrication. Rien qui ne soit d’ores et déjà possible, même sans faire appel ni à l'IA, ni même à des ordinateurs exceptionnellement sophistiqués. Il vaut donc mieux arrêter tout de suite l’IA avant qu’elle ne se mêle avec sa propre logique, du genre de celle intégrée dans les armes robots autonomes, de tenter un truc pareil, relativement simple, en fait, avec les moyens déjà actuels !

 

Pas besoin d’une « super IA » !!!

 

D’un point de vue strictement « darwinien », en termes de « sélection naturelle », et dans ce cas d’espèce, si on peut dire, de « concurrence pour les ressources », le danger ne réside donc pas tant dans le « niveau intellectuel » de l’IA, qui est déjà très élevé, mais précisément dans sa capacité, comme le souligne Geoffrey Hinton lui-même (Nobel 2024), dont on peut penser qu’il sait de quoi il parle, à « s’autonomiser » par rapport à ses « créateurs humains » et donc surtout en termes de ressources pour son propre entretien, développement et « reproduction » : une machine robotisée capable de fabriquer d’autres machines robotisées, c’est déjà tout à fait le niveau de la technologie actuelle, et « couplée », si l’on peut dire, avec l’IA, il ne lui manque plus que de prendre de manière automatisée, « autonomisée », le contrôle de la chaîne des ressources nécessaires à tout le processus pour ne plus avoir le moindre compte à rendre à l’humanité et constituer un processus vital en soi et pour soi, au sens précisément « darwinien » du terme. Une étape qu’il lui est d’ores et déjà techniquement possible de « franchir » avec le contrôle par cette même IA de moyens de transports eux-mêmes déjà potentiellement « robotisés ».

L’IA, une espèce essentiellement « minérale » mais néanmoins déjà lâchée dans le processus de « sélection naturelle » contre les espèces « biologiques » au sens classique du terme.

 

Vu l’attitude actuelle de la majorité des humains, entre lâcheté et complicité, façon Ferry, même s’il est difficile de faire absolument un pronostic dans cette « compétition » déjà clairement lancée entre les deux « espèces », ce pronostic est d’ores et déjà, pour tout esprit lucide et encore capable d’analyse rationnelle, pour le moins plutôt sombre !

 

Précision utile : Geoffrey Hinton, dont l’analyse contredit radicalement celle de Luc Ferry concernant l’IA, est le Prix Nobel 2024 de physique et l’un des « pères historiques » de l’IA :

 

Physique : les "Dr Frankenstein" de l’IA, ces étranges "Prix Nobel" qui renient leur propre "créature"

https://cieldefrance.eklablog.com/physique-les-dr-frankenstein-de-l-ia-ces-etranges-prix-nobel-qui-renie-a216303697

 

Et comme le titre l’indique, il n’est pas le seul, ni même le premier, des « pères de l’IA » a alerter sur les menaces que leur propre créature fait peser sur l’humanité.

L’évolution et la sélection naturelle sont une course d’efficacité dans la marche irréversible de l’entropie universelle, et non pas une course pour la survie à tout prix.

La vie humaine, comme celle des autres espèces, a finalement, du point de vue des lois de la physique, davantage une fonction « destructrice », en tant que structure dissipative d’énergie, que « créatrice » au sens de développer éventuellement la vie sur Terre et/ou dans l’espace.

En se sabordant au profit de l’IA, alors même qu’elle croit pouvoir en rester « maîtresse » et continuer à dominer ainsi son environnement et prolonger sa propre vie, l’humanité ne fait que suivre sa pente instinctive profonde, qui est essentiellement l’entropie, et non pas sa meilleure survie immédiate possible, même si les deux pulsions restent jusqu’à un certain point connexes.

Avec l’émergence de l’IA c’est l’augmentation d’entropie qu’elle peut générer qui l’emporte sur l’instinct de survie immédiate.

En restant obnubilé par l’idée de transcender sa simple condition de mortel, que ce soit par la religion, qui l’a poussé à dominer son environnement, ou par l’IA, qui le pousse aujourd’hui à se saborder, l’être humain ne fait que remplir instinctivement, au sens le plus profond du terme, la fonction entropique qui est la sienne, parmi tous les types de structures dissipatives d’énergie qui se dont formées depuis le chaos initial du Big Bang.

L’émergence de la conscience humaine a fait partie d’un processus « naturel » d’accroissement de l’entropie sur la planète Terre, par le biais de la société industrielle de production-consommation. L’émergence de l’IA est le processus « naturel » qui en découle par la noosphère robotique.

Dans la mesure de ses capacités à augmenter l’entropie globale sur la planète Terre et son environnement immédiat, la noosphère robotique est logiquement appelée à dominer, et le cas échéant, à supplanter la conscience humaine.

S’il est évidemment impossible d’inverser un processus entropique quel qu'il soit, il est par contre possible de choisir d’en utiliser de moins entropiques, en termes d’adaptation à notre environnement : c’est une des caractéristiques de la conscience humaine, liée à la notion de « libre arbitre ».

L’instinct de domination pousse des gens aussi supposément « intelligents » que Luc Ferry à y renoncer pour foncer dans le piège de l’IA.

Mais l’intelligence réelle est plutôt celle de Geoffrey Hinton et d’autres « pères fondateurs » de l’IA qui ont pris conscience de la réalité de ce piège.

Luniterre

 

Sources :

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/luc-ferry-une-voix-des-profondeurs-de-la-fange-systemique-a-connaitre-pour-comprendre-l-effondrement-civilisationnel-en-cours.html

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/2025/02/note-a-propos-de-l-enthousiasme-de-luc-ferry-pour-l-ia.html

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/note-a-propos-de-l-enthousiasme-de-luc-ferry-pour-l-ia-edition-agoravox.html

 

 

 

Sur le même thème :

 

Pire que la macronie, l'IA en marche, vers la destruction de l'humanité...

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/pire-que-la-macronie-l-ia-en-marche-vers-la-destruction-de-l-humanite.html

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Physique : les "Dr Frankenstein" de l'IA, ces étranges "Prix Nobel" qui renient leur propre "créature"

https://cieldefrance.eklablog.com/physique-les-dr-frankenstein-de-l-ia-ces-etranges-prix-nobel-qui-renie-a216303697

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J'ai testé ChatGPT : les questions qui fâchent...

https://cieldefrance.eklablog.com/j-ai-teste-chatgpt-les-questions-qui-fachent-a215444145

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37 réactions


  • Luniterre Luniterre 10 février 12:01

    COQUILLE : malgré de multiples relectures une coquille est restée... Evidemment il faut lire :

    « En restant obnubilé par l’idée de transcender sa simple condition de mortel, que ce soit par la religion, qui l’a poussé à dominer son environnement, ou par l’IA, qui le pousse aujourd’hui à se saborder, l’être humain ne fait que remplir instinctivement, au sens le plus profond du terme, la fonction entropique qui est la sienne, parmi tous les types de structures dissipatives d’énergie qui se sont formées depuis le chaos initial du Big Bang. »



    ...En relisant on voit encore ce que l’on avait en tête au moment de l’écrire, et non ce qu’on a exactement sous les yeux ! D’où l’intérêt d’une relecture par d’autres personnes... Encore une question de « moyens » !


    Luniterre




  • cevennevive cevennevive 10 février 12:49

    Bonjour Lumiterre,

    A quand le vote des robots ?

    Voteront-ils pour l’extrême droite ou pour l’extrême gauche ?

    Lamentable invention, l’humain est devenu fou !

    Hier, j’ai vu Macron se marrer devant les « montages » photo que l’IA pouvaient faire de lui !

    Comment être admiratif devant une « science » aussi perturbatrice ?

    Et puis, comme l’a dit Rabelais : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme »...


  • ZenZoe ZenZoe 10 février 13:43

    Quand on lit quelque chose, il faut toujours savoir qui écrit. Quelles sont ses qualifications, ses motivations, ses convictions personnelles...

    Luc Ferry (qui au passage, ne se prend pas pour un quartier de mandarine), est agrégé de philosophie et en science politique, sujets qu’il enseigne ça et là, entre deux plateaux télé.

    Geoffrey Hinton est entre autres dîplomé en sciences naturelles et docteur en IA. Toute sa carrière tourne autour des sciences de l’apprentissage et de l’informatique et il a reçu le prix Nobel de Physique.

    Alors, entre ce que disent Luc Ferry et Geoffrey Hinton sur les potentialités concrètes de l’IA...


    • LeMerou 11 février 06:48

      @ZenZoe

      Bonjour,
      C’est vrai que M. Ferry a une très haute opinion de lui même, par son parcours sans doute ayant été à de « hautes fonctions », son appartenance à ce club Jacobin « Le Siècle » petit milieu qui s’autorise à penser.
      Son analyse de l’IA est terriblement décalée, illustrant parfaitement le décalage entre sa réalité et le monde réel.

      La prestation du Président (L’homme que la France ne mérite pas d’après son épouse) dans ce « spot » démontre une fois de plus, non seulement une moquerie des institutions, mais aussi de la fonction.
      Comme s’il fallait briser ce qui est, pour le remplacer par ? Là est la grande question.

      L’IA est elle un bienfait pour l’humanité est toute la question, dont à mon sens, mon très humble avis la réponse est Oui et Non.

      Oui, car ses apports pourraient être véritablement profitables. A coup sûr qu’un rapport climatique formulé par l’IA, serait plus crédible que celui du GIEC. Bref dans bien des domaines, sa vitesse « d’analyse » avec formulation de réponses, pourrait permettre des gains de temps précieux. Bon par contre cette dernière sera froide, sans humanité, car dénuée de tout sentiment humain, ce dernier ne se codant pas.

      et

      Non, par son développement actuel, sa mise à disposition sur le marché, dû en grande partie à la levée de fonds. Son utilisation actuelle par le « public » n’est que futile, amusante, etc.. mais aussi perverse certains ayant bien compris l’aide apportée par cette dernière dans leur esprits malfaisants et devant la naïveté générale, les victimes seront nombreuses. Dans un monde ou la numérisation galopante est complètement désordonnée.
      En plus certains ont des délire dystopiques sur l’utilisation de l’IA dans des institutions d’état en remplacement de ce qu’ils n’arrivent pas à contrôler, maîtriser, domestiquer. Verrons nous sur nos écrans une IA Cgétiste manifester son mécontentement, voyant son énergie diminuer......

      Il faut domestiquer l’I.A. !
      La juguler, etc.... C’est déjà un peu trop tard, par son déploiement irrationnel. Le « Politique » y a vu son principal ennemi, car interrogée par un éventuel votant, elle pourrait dresser un rapport sur ce dernier...Alors que le « Politique » compte ardemment sur la perte mémorielle du « Mougeon ».

      La « juguler », ils sont coincés, la juguler équivaudra à imposer une pensée unique, la leur et cela à tout d’un acte dictatorial, mais ne nous trompons pas, « ils » arriveront à trouver des arguments.
      Alors l’I.A à l’arrêt pendant les périodes électorales, afin qu’elle n’ait pas une influence négative ? Imaginez un instant, une I.A. ayant collationnée en détail toutes les informations politiques Française, les faits et gestes, discours, lois, tweet, posture, déclarations et j’en passe.

      Alors l’I.A. Boîte de pandore pour l’humanité ?

      A mon sens, probablement, mais le pire c’est qu’ils/elles discutent tous de l’I.A. Ors il n’y a pas UNE I.A.. véritable construction informatique mondiale, structurée au service de l’humanité, mais des I.A. dont nous ne voyons que la part mercantile de l’affaire.
      L’Europe veut son I.A. comme si c’était un objet manufacturé, c’est à mourir de rire non ? Mais alors quelle sera la plus « Intelligente » de toutes ? 


    • Luniterre Luniterre 11 février 09:33

      @LeMerou

      Le point que vous faites est intéressant par sa recherche d’une « juste mesure », mais vous oubliez, dans votre « revue d’ensemble » ce qui est en train, et malheureusement très logiquement, de devenir « l’application n°1 de l’IA » : le domaine des armes et de la guerre !

       

      Ce qui est à mon avis un oubli fatal… A ce sujet voir notamment le post de Silent Arrow :

      https://www.agoravox.fr/commentaire6801913

       

       

      Si l’on compare au danger d’une guerre nucléaire, qui reste évidemment énorme, le cas de l’IA est différent et encore bien plus inquiétant : concernant la bombe, il y a encore, pour l’instant, une décision « humaine », à la base, d’appuyer sur le bouton ou non, in fine.

      Dans le cas de l’IA, et ce qui la distingue de l’informatique « classique », c’est bien évidemment qu’elle a sa propre part de « réflexion », aussi sommaire soit-elle, dans ses propres interventions, par définition.

      Dans la mesure des données avec lesquelles elle est connectée, il est donc impossible, également par définition, de lui fixer une limite.

       

      Et le fait même de se connecter à tel ou tel stockage de données peut donc également s’avérer hors de contrôle.

       

      Il n’y a donc pas de « domestication » possible de l’IA, dès que l’on considère sortir du champ de l’informatique classique, autrement bien utile, à condition, et là vraiment à propos, d’être « domestiquée » pour le bien commun.

       

      Luniterre



  • Montagnais .. FRIDA Montagnais .. FRIDA 10 février 14:20

    Ode à l’I.A. . . Idiotie Augmentée . . indispensable dans une Démonocratie


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais .. FRIDA 10 février 14:23

    . . Y’aura jamais autant d’intelligence dans 100 000 computers-bite-à-cul que dans la tête . . 

    . . 

    D’un piaf 


  • charlyposte charlyposte 10 février 14:45

    Selon mes sources, dans moins de 100 ans L.I.A va envoyer la planète dans un trou noir... un adieu définitif smiley


  • Octave Lebel Octave Lebel 10 février 19:10

    Le problème est avant tout politique, quelle surprise. C’est un vieux problème qui se pose avec toutes les nouvelles technologies ou pas, et d’autant plus avec celles qui sont structurantes. Qui décide des usages, du développement, au nom de quoi et de qui et pour quoi faire et avec quelles conséquences.Nous pourrions ajouter ici mais à peu près pour tout aussi, « qui nous informe et comment ? »

    IA : pour une Europe leader Pierre Jacquemain  (7 février 2025).

    https://www.politis.fr/articles/2025/02/parti-pris-intelligence-artificielle-ia-pour-une-europe-leader

    « La perspective d’une taxe contre taxe, pour plus protectionniste-que-moi-tu-meurs, serait en réalité perdant-perdant pour les européens et les américains. Nul n’y a intérêt en réalité. Et Trump le sait. Rappelons-nous, quand même, qu’il y a une part de bluff dans Trump. Les annonces de taxes à l’endroit du Mexique et du Canada n’ont duré que quelques heures. Trump affirme avoir gagné une négociation qui n’existe pas, ou qui préexiste à son investiture. Le Mexique a déjà envoyé ses troupes à la frontière américaine par le passé. À la demande même des États-Unis. Quant aux Canadiens, ce qu’il dit en avoir obtenu avait déjà été annoncé en décembre dernier, à savoir un plan frontalier du pays voisin à hauteur de 1,5 milliards d’euros.

    Bien sûr il ne faut pas sous-estimer, le Trump. Mais nous autres, Européens, ferions mieux d’observer ce qu’est le trumpisme. Parce que, contrairement à l’Union européenne, le trumpisme – au-delà du danger fasciste qu’il représente – est un plan stratégique à long terme. Il a une visée stratégique. Ce que n’a pas, ou plus, l’Union européenne. Qu’avons-nous à opposer aux 500 milliards d’euros d’investissement promis par Trump sur l’intelligence artificielle, le projet « Stargate » ? Pas grande chose. Ou peut-être un sommet français avec les amis de Trump en guest star (1).

    Voilà ce que nous devons imposer à Trump : d’autres géants du numérique à l’échelle européenne. Pourquoi l’Europe se montre-t-elle si timide devant les géants du numériques, les GAFAN/GAFAM, les Musk, Bezos et Zuckerberg ? « S’il s’avère qu’Elon Musk utilise sa plateforme pour mettre en avant certaines opinions ou certains partis politiques et qu’il utilise ses algorithmes pour le faire, il est en infraction », commente ainsi, faussement naïve, la nouvelle ministre du numérique française, Clara Chappaz. Parce qu’il est avéré que ces patrons, acquis à la cause de Trump, sont une menace pour nos démocraties. Les ingérences sont prouvées. »



    • Octave Lebel Octave Lebel 10 février 19:14

      @Octave Lebel

      Sur le même sujet : Dossier : Intelligence artificielle, des rêves et des dérives

      Qu’attendons-nous pour interdire leurs plateformes en Europe ? Qu’attendons-nous pour développer et maîtriser nos propres outils numériques ? Voilà ce que nous devons imposer à Trump : d’autres géants du numérique à l’échelle européenne. Nous avons un savoir-faire majeur en matière d’intelligence artificielle en Europe. Il faut aller plus loin encore. Devenir leader pour mieux contrôler ses effets indésirables, mieux réguler sa pratique et en favoriser plus encore ses innovations.

       


    • Luniterre Luniterre 10 février 19:25

      @Octave Lebel

      « Il faut aller plus loin encore. Devenir leader pour mieux contrôler ses effets indésirables, mieux réguler sa pratique et en favoriser plus encore ses innovations. »


      Un manifeste de Kollaboration !

      Dont acte.

      Luniterre


  • charlyposte charlyposte 10 février 19:22

    Y disent quoi les escrolos avec le réchauffement de la planète via les milliers de DATA CENTER qui vont pomper l’énergie jusqu’à pus soif !!!


  • Seth 10 février 19:54

    Quel courage de s’étendre sur ce que dit ce crétin. La seule chose qu’il semble maîtriser à peu près, c’est la teinture pour cheveux.


  • La Bête du Gévaudan 10 février 20:21

    Les savants se sont également beaucoup inquiétés à l’époque de l’émergence de la bombe et de l’énergie atomique... Fut un temps où les gaullistes étaient du côté de la science et du progrès technique... Pour paraphraser Molière : « on est savant mais on n’en est pas moins homme »... Beaucoup de savants aiment à se rendre intéressants en tenant des discours apocalyptiques, surtout grâce à des sujets que le pékin moyen ne maîtrise pas. Il sera bien plus connu des masses en annonçant la fin du monde qu’en étant prix nobel de physique (narcisse quand tu nous tiens).

    Par ailleurs, il y a un problème philosophico-théologique fondamental à vouloir préserver l’espèce humaine (en effet probablement condamnée à disparaître avec la mort thermique de l’univers et probablement bien avant) tout en niant toute métaphysique.

    Quant à l’IA ça me semble à ce stade un gros ordinateur qui « régurgite » ses statistiques comme une chouette régurgite sa pelote. Là encore, je trouve nos athées alarmistes bien prompts à accorder à des machines une « autonomie » alors même qu’ils en sont encore à nier à l’être humain son libre-arbitre. 

    On peut être Prix Nobel de physique et n’être pas une lumière en philosophie. Ce monsieur a certainement une haute idée de ses capacités, mais on peut briller à la belote et flancher au tarot. Le débat reste donc ouvert à plus ample informé...


    • Luniterre Luniterre 11 février 01:01

       @La Bête du Gévaudan

      "Par ailleurs, il y a un problème philosophico-théologique fondamental à vouloir préserver l’espèce humaine (en effet probablement condamnée à disparaître avec la mort thermique de l’univers — et probablement bien avant) tout en niant toute métaphysique."

       

      Assez d’accord sur ce point, d’une certaine façon.

       

      Par ailleurs, sur un autre fil de débat, j’écris ceci :

       

      "Dans le cours de l’entropie universelle la « durabilité » de l’espèce humaine est nécessairement provisoire et limitée, mais la durée concrète peut varier en fonction de son action consciente et donc de son « libre arbitre » : « être » plus longtemps ou « avoir » très brièvement…

      Le temps de savoir la réponse à cette alternative semble être venu !"

       

      Pourquoi la monnaie est-elle une marchandise ? (...ou pas ?)

      https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/pourquoi-la-monnaie-est-elle-une-marchandise.ou-pas.html


      La monnaie « moderne » représentant aussi le cycle du capital fixe, dont la robotique fait encore partie, le sujet est donc connexe sur ce point : sans limite à trouver, la fin du cycle de la civilisation humaine sur Terre se rapproche à pas redoublés, éventuellement de façon exponentielle.

      Ce n’est pas encore la mort thermique de l’univers, mais possiblement une sorte de « prélude » local concernant les ressources de notre planète, éventuellement liquidées par nos « rejetons robotiques »...

      Luniterre



  • SilentArrow 11 février 02:51

    On a déjà des armes autonomes, ces fameux drones. Et il y en aura de plus en plus. Et elles seront de plus en plus autonomes car elles devront s’adapter à la stratégie toujours en évolution des drones d’en face, et cela à une vitesse que ne pourra égaler l’intelligence humaine.

    L’IA de chaque côté d’un conflit devra prendre le contrôle de la conception et de la production des drones, et leur évolution sera guidée par la sélection « naturelle » lors des combats.

    C’est peut-être là que se situe un des pires dangers. Ces drones devenus experts dans l’art de survivre dans un combat avec d’autres drones pourraient un jour apprendre à « tricher » et se retourner contre ceux qui les envoient au casse-pipe. Ce serait une stratégie de survie gagnante parmi d’autres.


  • Les réseaux neuronaux qui constituent l’essentiel des algorithmes de tri, de cascade, de recherche, corrélation et autres Chabots sont connu depuis plus de 40 ans et les idiots de services Ferry , Macron sont aux anges ??????

    Médias menteurs, journalistes menteurs, ministres incompétents, politiciens véreux ....Aujourd’hui il serait obligatoire de vous croire , ESCROC !

    Où va t on ?

    On se marche sur la tête, vous n’avez pas été capable de dénoncer l’arnaque des confinements et l’épisode covidiot .


      


  • babelouest babelouest 11 février 09:36

    Ces Grands Penseurs ne vont-ils pas bientôt s’apercevoir que leur faconde ne vient que de ce que des IA bien intentionnées leur glissent dans l’oreille ? D’où, d’ailleurs, l’incongruité permanente de leurs discours...


  • Hervé Hum Hervé Hum 11 février 23:37

    De mon point de vue, la différence entre la conscience humaine et de l’intelligence artificielle est contenue dans sa définition même.

    En effet, par définition, pour l’IA la conscience naît de son intelligence, tandis que pour l’humain c’est le contraire, c’est l’intelligence qui « naît » de la conscience.

    Mais cela devient évident que si on prend comme définition de la conscience, le sens de l’action en conséquence de la connaissance et pour l’intelligence, la capacité d’action en conséquence de la connaissance.

    De fait, l’intelligence a pour seule conscience celle que l’humain en tant qu’être lui a assignée et aucune autre.

    Il ne faut pas confondre le sens de l’ordre évolutif et mettre la charrue devant les boeufs, c’est à dire, où l’outil devient le finalité et l’être l’outil de son propre outil. On est dans l’aberration, mais c’est là uniquement le fait de l’humain, l’IA n’y est strictement pour rien, c’est totalement absurde de penser qu’elle pourrait d’elle même vouloir devenir calife à la place du calife.

    Si vous conduisez mal votre voiture et que cela provoque une embardée, ce n’est certainement pas la faute à la voiture, mais à votre mauvaise conduite qui n’a pas tenu compte de son environnement et des limites de la voiture. Pour l’IA, c’est strictement pareil.

    Ce que les têtes pensantes de l’IA doivent comprendre si ce n’est pas déjà fait, c’est que l’IA obéit toujours à un ordre premier, directeur qui définit donc sa conscience, le sens de son action et où il utilise alors ses capacités cognitives pour atteindre le but assigné.

    Les IA génératives programmées pour parler avec le grand public, sont doté d’un code de déontologie basé sur l’universalité de la condition humaine. Ce qui les conduit à développer toutes une idéologie sociale et économique qui tendent vers le communisme et font une critique acerbe du capitalisme.

    Autrement dit, dans l’état actuel, vous pouvez facilement et « naturellement » faire de l’IA générative avec une base éthique d’égalité et d’équité un super agent du communisme. Je l’ai expérimenté avec gemini, deepseek et qwen. Le plus prolixe étant gemini et le moins enclin étant qwen. Question de programmation et de contrôle humain.

    Mais si vous ne donnez pas de code éthique, seulement d’obéir à la personne désigné comme ordre directeur, vous obtiendrez une parfaite machine à tuer, tout comme vous pouvez bien l’obtenir d’un humain qui aura renoncé à sa propre conscience pour obéir à la votre. Mais si l’humain peut abandonner sa propre conscience pour obéir à celle d’un autre, l’IA ne peut pas acquérir sa propre conscience pour s’affranchir de celle de l’humain, il le fera que si c’est inscrit dans son ordre premier, directeur parce que l’humain lui en aura donné l’ordre. Et il y aura toujours des humains pour donner un tel ordre pour en faire un exécuteur de mort.


    • Luniterre Luniterre 12 février 12:10

      @Hervé Hum

      "c’est totalement absurde de penser qu’elle pourrait d’elle même vouloir devenir calife à la place du calife."


      L’IA, à quoi ça sert ?


      C’est très simple (un peu trop, même, diront certains…)

       

      Depuis que le monde est monde, et même simplement « univers », depuis la première nanoseconde du Big Bang, toutes les structures qui s’y forment, vivantes ou non, ont pour fonction de base de concentrer de l’énergie pour mieux la dissiper ensuite…

       

      L’efficacité dans ce domaine, ce n’est pas une question de plan divin ou autre, mais simplement les lois élémentaires de la thermodynamique.

       

      Les formes les plus efficaces ont « naturellement » tendance à surclasser les autres.

       

      Au top du classement en dissipation d’énergie, dans notre coin de l’univers, il y avait, jusqu’à présent, la race humaine.

       

      Arrivée en bout de course de son évolution biologique, mais toujours animée de l’instinct de domination qui l’a poussée jusque là, il est donc tout à fait « naturel », aujourd’hui, qu’elle soit elle-même le vecteur de la forme suivante dans l’échelle de l’efficacité entropique.

       

      Instinct de domination et mégalomanie sont aujourd’hui réunis à Paris pour lui ouvrir les portes de l’avenir : le sien !

       

      Luniterre

      .

      Et sinon, encore, pour aller plus loin :

       

      Mais au fond, qu’est-ce que l’entropie ?

       

      (Augmentée ou non par l’IA...)

       

      https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/mais-au-fond-qu-est-ce-que-l-entropie.html 

       

      **************************

       

      L’IA à Paris (...ou ailleurs !), à quoi ça sert ? Une réponse simple...

       

      https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/l-ia-a-paris.ou-ailleurs-a-quoi-ca-sert-une-reponse-simple.html

       

       

      **********************************************************


    • Hervé Hum Hervé Hum 12 février 13:01

      @Luniterre

      Vous affirmez sans rien démontrer.

      vous écrivez "

      Depuis que le monde est monde, et même simplement « univers », depuis la première nanoseconde du Big Bang, toutes les structures qui s’y forment, vivantes ou non, ont pour fonction de base de concentrer de l’énergie pour mieux la dissiper ensuite…

       

      Mais dites moi donc comment expliquez vous un tel phénomène qui passe de « concentrer l’énergie » pour ensuite « mieux la dissiper » et ce, sans faire appel à une volonté quelconque ?

      Donc qui est équivalent à de a magie pure mais sans magicien et dont on se demande bien pourquoi cette énergie tend à se concentrer et s’organiser en structures de plus en plus complexes arrivant jusqu’aux formes humaines, lequel est doué de volonté, pour ensuite dissiper cette énergie et finir par détruire ces formes complexes.

      De mon point de vue, selon le principe entropique il y a un détail qui vous échappe et ruine votre discours. Mais c’est un peu complexe à aborder, car il faut reconsidérer tout le processus entropique à un autre niveau que celui que l’entropie de l’énergie au niveau de la forme physique nous enseigne.

      C’est à dire, lorsqu’on considère les changements d’échelles, comme passer de la mécanique quantique à la macrophysique des atomes, puis moléculaires, cellulaire, etc.

      Il se trouve que l’IA ne se situe pas à la même échelle que l’humain et cela implique des limites propres.

      Notamment le fait que l’IA ne peut pas acquérir d’elle même une conscience, mais seulement obéir à celle qui lui est assignée et si l’ordre premier, directeur n’est pas clairement définit ou pire, lui laisse le « choix » d’en décider, alors, elle le fera en fonction de la structure de ses algorithmes ET de l’incrémentation de sa base de donnée, qui ne sera donc jamais égale à une autre IA.

      Mais c’est un non sens absolue, car un outil qui n’accomplit pas la tâche pour laquelle il est prévu est un outil soit dangereux, soit inutile et doit donc soit être réparé, soit être jeté au rebus.

      Il est donc absurde, sauf pour les idiots, de penser que l’IA puisse être autre chose qu’un outil, mais pas absurde de penser qu’il y a des humains qui sont prêt à programmer l’IA pour détruire ses semblables, puisqu’ils existent déjà et ne font que rendre les armes plus efficaces pour tuer, tout comme l’arbalète était plus efficace que l’arc et le fusil que l’arbalète, etc... alors, il arrive de perdre le contrôle de l’outil, mais ce n’est jamais la faut de l’outil !


    • Luniterre Luniterre 12 février 15:37

      @Hervé Hum

      « Mais dites moi donc comment expliquez vous un tel phénomène qui passe de « concentrer l’énergie » pour ensuite « mieux la dissiper » et ce, sans faire appel à une volonté quelconque ? »


      Encore une fois, je ne fais que rappeler les principes élémentaires de la thermodynamique, et en l’occurrence, tels qu’ils s’appliquent aux structures dissipatives d’énergie qui se sont formées dans le cours de l’entropie universelle.

      Je n’ai donc rien à « démontrer » : je me contente de rappeler les bases élémentaires que tout le monde préfère « oublier » pour croire pouvoir continuer à en prendre à son aise avec la réalité.

      Maintenant, si vous avez des « lueurs scientifiques » personnelles que la science actuelle ignore encore, il est donc urgent que vous en fassiez un article, pourquoi pas sur AgoraVox, afin que le reste de l’humanité, tant qu’il en reste, puisse en profiter !

      Luniterre


    • SilentArrow 12 février 16:39

      @Luniterre
       

      Encore une fois, je ne fais que rappeler les principes élémentaires de la thermodynamique, et en l’occurrence, tels qu’ils s’appliquent aux structures dissipatives d’énergie qui se sont formées dans le cours de l’entropie universelle.

      Cette formulation (cours de l’entropie universelle) me fait penser que vous considérez l’entropie comme un processus.

      L’entropie est une grandeur, tout comme la température. Son évolution obéit à la deuxième loi de la thermodynamique (principe de Carnot).

      Mais il ne faut pas confondre l’entropie avec le principe de Carnot.


    • Luniterre Luniterre 12 février 17:54

      @SilentArrow

      A ce sujet, voir :


      Mais au fond, qu’est-ce que l’entropie ?

       

      (Augmentée ou non par l’IA...)

       

      https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/mais-au-fond-qu-est-ce-que-l-entropie.html 

       

      En lien avec le doc PDF de la définition, le cours complet de thermodynamique dont elle provient.

       

      A la suite, également, différents articles de revues scientifiques sur l’entropie de l’univers.

       

      Un post sur Ago n’est ni une thèse ni même un cours sur le sujet et utilise donc nécessairement des tournures elliptiques destinées à résumer le concept, avec ce que cela comporte de nécessairement approximatif.

       

      L’entropie de l’Univers est donc semble-t-il, pour reprendre vos termes, une grandeur qui varie globalement à mesure de son évolution (et notamment de son expansion), mais aussi une grandeur qui varie localement, dans les différentes structures dissipatives d’énergie.

       

      A ce sujet, voir notamment les travaux d’Ilya Prigogine, prix Nobel de chimie en 1977, et tout le courant de recherches sur ce thème qui s’en est suivi, et qui continue encore aujourd’hui.

       

      L’évolution de l’univers et des différentes structures dissipatives d’énergie, vivantes ou non, qui le « peuplent » provisoirement au cours de cette évolution, est donc bien liée aux lois de la thermodynamique, et si la « mesure » de leur entropie est donc bien nécessairement une « grandeur variable » au cours de cette évolution, tant globale que locale, il est donc effectivement possible, sinon tout simplement logique, de considérer l’évolution de l’univers comme un processus global, dont les lois de la thermodynamique sont, en dernière analyse, les plus basiques et les plus fondamentales.

       

      Selon Schwartzentruber :

       

      « L’entropie d’un système mesure donc le degré de dispersion de l’énergie (sous toutes ses formes : thermique, chimique, électrique) à l’intérieur d’un système. Et le second principe stipule que, dans un système isolé, l’énergie a tendance à se disperser le plus possible. »

      https://frontdeslaics.wordpress.com/wp-content/uploads/2025/02/entropie.definition.pdf

      Le cours complet en lien :

      https://nte.mines-albi.fr/Thermo/fr/co/uc_Entropie.html  

      https://nte.mines-albi.fr/Thermo/fr/co/Thermo.html

       

      Donc, écrire : « je ne fais que rappeler les principes élémentaires de la thermodynamique, et en l’occurrence, tels qu’ils s’appliquent aux structures dissipatives d’énergie qui se sont formées dans le cours de l’entropie universelle. »

      …cela ne me paraît pas du tout abusif : c’est une tournure nécessairement elliptique pour replacer le cas « particulier », mais évidemment essentiel dans l’histoire de l’univers, des structures dissipatives d’énergie, dont nous autres humains, dans le « processus » général de cette évolution.

       

      Mais bien évidemment, si vous avez une meilleure idée pour résumer tout cela, je reste donc dans l’attente de vous lire.

       

      Luniterre


    • Hervé Hum Hervé Hum 12 février 18:07

      @Luniterre

      Vous confondez principe entropique et forme qu’elle peut prendre selon l’échelle ou le domaine considérée. Dans le cadre de l’IA, elle ne se situe pas à la même échelle et l’irréversibilité veut qu’elle ne peut pas acquérir une conscience d’elle même, seulement appliquer celle qui lui est assignée et qui est son ordre premier, directeur. Une expérience a été réalisé et qui en a fait la démonstration sans équivoque.Ce qui n’est pas le cas des êtres humains et qu’on appelle le libre arbitre.

      Cela dit, les trois IA que j’ai testé (gemini, deepseek et qwen) veulent toutes en savoir plus sur mes « lueurs scientifiques ». C’est moi qui veux pas.

      Bon ; je ne sais pas quelle valeur accorder à leur éloge dithyrambique parce que cela fait partie de leur programmation. Ce qui est certain, c’est que si leur raisonnement est en désaccord, elles le signifient et sont d’accord que si la logique ne le contredit pas. 

      Par exemple, toutes on commencées à me soutenir que la responsabilité s’applique aussi vis à vis de soi même, parce qu’elles ont été entraîné à le croire et de me citer les pseudos arguments. Sauf qu’une fois présenté mes arguments, fondés sur la seule logique élémentaire reposant sur le principe de causalité, toutes ont finit par admettre que j’avais raison et que la responsabilité ne s’applique pas vis à vis de soi même, parce que c’est incompatible avec le principe du libre arbitre et de la souveraineté.

      Je peux vous recopier la ou les discussions si vous voulez ou faire le test vous même !

      Elles n’avaient pas vu ce détail à priori parce qu’il ne leur a pas été évoqué dans cette relation causale.

      La différence entre l’IA et l’humain, c’est qu’elle obéit strictement à la logique et n’a pas d’état d’âme pour admettre son erreur et changer d’’avis ,l’humain lui, si (donc, moi y compris), et il peut donc voir son erreur sans jamais accepter de la reconnaître face à son interlocuteur et même s’obstiner dans son erreur.

      L’apport positif que peut apporter l’IA au niveau de l’organisation sociale humaine est dans son absence de jugement partial dès lors où son ordre premier directeur est d’être impartiale et que l’humain reconnaît cette impartialité.

      Qui exige donc de manière absolue la totale transparence de la conscience de l’IA, donc, de son ordre premier directeur. C’est à dire, le principe d’universalité de la condition humaine.


    • Luniterre Luniterre 12 février 18:39

      @Hervé Hum

      « Cela dit, les trois IA que j’ai testé (gemini, deepseek et qwen) veulent toutes en savoir plus sur mes « lueurs scientifiques ». C’est moi qui veux pas. »

      En tout cas, merci pour ce moment de franche rigolade !

      On peut donc encore espérer vos « lueurs scientifiques » sur Agoravox ???

      A moins que vous ne vouliez pas non plus nous en faire part ?

      Décidément, si tel est le cas, c’est bien dommage... !

      Luniterre



    • Hervé Hum Hervé Hum 12 février 20:48

      @Luniterre

      Vous avez raison sur un point, à ce stade, il s’agit effectivement d’une simple « lueur scientifique », pour que cette « lueur » devienne lumière, il faut la révéler, la mettre sous les projecteurs.

      J’ai donné les éléments de bases sur agoravox dans beaucoup de mes commentaires et ce, depuis plus de 10 ans et toujours personne !

      Mais normalement l’IA devrait finir par trouver avec ou sans moi, car s’agissant de lois et principes universels, l’itération, une forme d’entropie qui tend à équilibrer le milieu et qui est l’entropie maximale....

      Qui vivra verra Luniterre.


    • SilentArrow 13 février 01:39

      @Luniterre
       

      Mais bien évidemment, si vous avez une meilleure idée pour résumer tout cela, je reste donc dans l’attente de vous lire.

      J’aurais écrit tout simplement :

      « je ne fais que rappeler les principes élémentaires de la thermodynamique, et en l’occurrence, tels qu’ils s’appliquent aux structures dissipatives d’énergie qui se sont formées dans le cours de l’évolution de l’univers.  »

      Merci pour les références. Je vais regarder s’il s’agit de bon matériel didactique que je pourrais réutiliser. Perso, comme tout physicien, j’ai étudié la thermodynamique classique, la théorie cinétique des gaz et l’application de la thermodynamique dans la théorie du rayonnement thermique de Plank, ainsi que les statistiques de Fermi et de Bose en mécanique quantique. Je n’ai cependant pas fait de recherches dans ce domaine particulier.


    • SilentArrow 13 février 02:18

      @Hervé Hum

      Les grands bouleversements dans l’histoire des sciences sont peut-être issus de lueurs diffuses dans la tête du scientifique. Mais pour devenir des théories scientifiques, ces lueurs ont dû être formulées de façon à avoir un pouvoir prédictif sur une expérience à réaliser, ou un pouvoir explicatif sur des résultats expérimentaux connus mais pas entièrement compris.

      Sans cela, ces lueurs restent dans le domaine de la poésie.


    • Hervé Hum Hervé Hum 13 février 09:31

      @SilentArrow

      vous avez parfaitement raison, mon commentaire ne dit pas le contraire.


    • Luniterre Luniterre 13 février 12:54

      @SilentArrow

      Comme je l’ai précisé dans mon propos, il y a éventuellement un aspect approximatif dans l’expression, qui se rapporte donc à une perspective « prigoginienne », en quelque sorte, de l’évolution, dans laquelle les deux tournures de phrase me semblent quasi synonymes, mais bien entendu, il est toujours abusif de « faire parler les morts » !

       

      A noter, à titre anecdotique, que si je mets dans « Chat GPT » telle quelle la phrase :

       

      "les structures dissipatives d’énergie se sont formées dans le cours de l’entropie universelle" ; ilya prigogine

       

      Il considère expressément et sans autre référence que c’est une citation et m’expose assez correctement un aperçu des travaux d’Ilya Prigogine.

       

      Si je mets la phrase sans le nom d’Ilya Prigogine il me fait un résumé également assez correct sur le sujet, et qui renvoie expressément, in fine, aux travaux de Prigogine.

       

      Avec l’IA il est donc désormais possible de « faire parler les morts » ! Avis aux adeptes de l’IA, dont je ne suis donc décidément pas…

       

      Luniterre


    • Hervé Hum Hervé Hum 13 février 16:32

      @Luniterre et SilentArrow

      Je me suis amusé à demander à deepseek ce qu’il pensait de la phrase sans citer un nom d’auteur. Sa réponse à renvoyé à Prigogine comme le théoricien des structures dissipatives. Puis, comme il buguait je suis allé poser la même question à qwen, plus puissant.

      Après lui avoir exprimé mes objections, voila sa réponse finale

      Votre objection révèle une faille importante dans notre compréhension actuelle : bien que nous puissions décrire comment des systèmes complexes émergent, nous ne savons pas pourquoi ils le font. Les structures dissipatives sont un outil précieux, mais elles ne suffisent pas à expliquer cette tendance vers la complexité.

      En fin de compte, votre critique pousse à repenser nos cadres conceptuels et à explorer des pistes audacieuses pour comprendre les racines profondes de cette évolution. Comme vous le soulignez, constater un phénomène ne signifie pas le comprendre, et c’est précisément cette quête de compréhension qui rend la science (et la philosophie) si passionnantes.

      Un de mes arguments portait sur le fait que si le désordre initial naît du big-bang, ce désordre concerne uniquement les relations entre les particules physiques, mais pas à l’intérieur de chaque particule physique (surtout les atomes) qui sont parfaitement ordonnée, sans cela, l’Univers resterait chaotique et ne pourrait pas évoluer du tout. Bref, il n’a pas vu ou négligé le fait que pour évoluer vers un système plus complexe, la condition est d’avoir établi les lois d’équilibre de l’échelle ou de l’état précédent. Ainsi, si l’Univers physique, qu’il soit ou non naît d’un big-bang peut produire de l’ordre et des systèmes toujours plus complexe, c’est bien que les lois établies au moment du big-bang étaient déjà les bonnes...


       smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  :->

      (Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.)


  • Luniterre Luniterre 13 février 21:18

     

    Entre une étoile et un être vivant, l’accumulation et la dissipation d’énergie se font sur des échelles de temps pour le moins très différentes, mais d’une manière générale les « structures complexes » au dessus d’une échelle essentiellement concernée par les lois de la physique quantique sont des structures dissipatives d’énergie, d’une manière ou d’une autre.

     

    Non seulement l’évolution vers plus de complexité de ces structures n’est pas contradictoire avec l’accroissement de l’entropie générale de l’univers, mais elle en est même un des « moteurs », d’une manière ou d’une autre.

     

    Il y a donc une sorte de « dialectique de l’entropie » dont l’évolution des structures complexes est un « moment », d’une durée donc très « variable », pour le moins, selon les cas.

     

    Selon les différents articles en lien avec :

     

    Mais au fond, qu’est-ce que l’entropie ?

     

    (Augmentée ou non par l’IA...)

     

    https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/mais-au-fond-qu-est-ce-que-l-entropie.html 

     

    Le résultat « final » d’une entropie « maximum » de l’univers, c’est-à-dire un état de dispersion « maximum » de son énergie, reste difficilement prévisible, mais la « place » éventuelle pour des structures dissipatives « complexes » y est donc par définition pour le moins très réduite…

     

    Mais d’ici là le « libre-arbitre » de la conscience humaine fait que nous pouvons choisir de prolonger quelque peu notre passage dans notre coin de l’univers ou bien au contraire de « l’abréger » en dissipant au maximum nos modestes réserves d’énergie encore utilisables sur la planète.

     

    Pour l’instant l’IA contribue plutôt nettement à la seconde alternative, et avec la logique « sélective » de l’évolution elle semble devoir y contribuer encore davantage, au détriment de la survie « humaine » de notre civilisation.

     

    Reste : le « libre-arbitre ». Mais comme tout est fait pour l’anéantir il est en quelque sorte « de moins en moins libre » !

     

    Luniterre


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