samedi 1er février 2020 - par Jean Dugen�t

Partisans ou adversaires du Frexit : lesquels sont des nationalistes ? (3�me partie)

J’ai déjà amplement montré dans les deux premières parties que les nationalistes se trouvent dans le camp des européistes et nullement dans celui des partisans du Frexit. Dans la deuxième partie, j'ai montré que Walter Hallstein, qui fut le premier président de la CEE et le resta pendant 9 ans, était un ancien nazi. L’affaire a fait grand bruit depuis maintenant près de 10 ans qu’elle a été dévoilée. Elle a suscité bien des passions dans le camp des européistes. La Wikipédia en est encore à nier cette évidence, à défendre l’indéfendable sans la moindre prudence.

Il y a de quoi s’étonner car, pour qui analyse le contexte historique de la période du nazisme et de l’après-guerre, cela est assez banal. Les mythes qui ont été construit dans l’immédiat après-guerre se sont peu à peu effrités. Nous savons maintenant à quel point l’adhésion au nazisme a été massive en Allemagne. Le schéma selon lequel il y aurait eu deux minorités aux extrémités de la société et une grande masse passive entre les deux ne tient plus. Il y a eu 11 millions d’adhérents au NSDAP soit, si on ne tient compte que des adultes, un homme sur deux et une femme sur dix. Je vous renvoie, pour le détail des calculs, à la deuxième partie de mon article. Adhéré au parti nazi, dans ce contexte, doit donc être considéré comme une pratique, sinon banale, du moins fréquente. Nous allons continuer à décrire ce contexte historique en insistant sur les deux milieux dans lesquels Walter Hallstein a évolué : le milieu universitaire et l’armée. Entre la prise du pouvoir par Hitler en 1933 et la capitulation du IIIe Reich en 1945, 14 années se sont écoulées. Walter Hallstein en a passé 8 dans le milieu universitaire et 4 dans l’armée. Il a fait un service militaire d’un an avant la guerre et il a été incorporé dans la Wehrmacht de 1942 à 1945.

Le milieu universitaire est probablement celui que les nazis ont voulu contrôler en priorité. Ils se sont appuyés pour cela sur la Ligue nationale-socialiste des étudiants NSDStB créée dès 1926 et qui avait noyauté le monde estudiantin bien avant 1933. Il faut lire à ce sujet les pages 228 à 231 du livre « Les avatars du juvénilisme allemand 1896-1945 ». Les nazis ont opéré une véritable « purge » du corps des enseignants. Rien qu’entre 1933 et 1934 environ 1680 enseignants universitaires ont été licenciés ou forcés de démissionner soit 14,4%. La Gleichschaltung (mise au pas) avait pour but de mettre la formation universitaire au service exclusif des objectifs du national-socialisme en obtenant d’une part qu’elle se concentre sur la propagation de la Weltanschauung (conception du monde) raciste et impérialiste nazie en éliminant toute voix discordante, et d’autre part en fournissant à la société totalitaire des cadres civils et militaires loyaux et dévoués. La « nazification » fut totale lorsqu’en 1936 tous les étudiants furent placés sous l’autorité du chef de la NSDStB. C’est dans ce contexte d’un milieu universitaire entièrement sous contrôle des nazis que le professeur de droit Walter Hallstein a obtenu deux magnifiques promotions. Il a été nommé en 1936 doyen de l’université de Rostock où il enseignait. Il dut sur ce poste clé, mobiliser tous ses talents dans la sélection idéologique des candidats à des postes vacants tout en sévissant autant que nécessaire au conseil de discipline de l’université. Pour demander ce poste à cette époque, il fallait vouloir se mettre ainsi au service du nazisme. Il fallait être le garant de la domination de l’idéologie nazie sur l’université et il a fallu, comme nous l’avons vu , qu’il donne des garanties montrant qu’il était prêt à le faire.. Il a ensuite été nommé directeur de l’Institut de droit comparé et de droit économique à l’université de Francfort-sur-le-Main en 1941. A cette époque, ce ne sont plus les pairs de l’université qui décident de ces mutations mais les autorités nazies. Les critères idéologiques de sélection sont évidemment prioritaires.

Il a eu droit aussi à certaines « promotions » extra-universitaire. Il fut notamment nommé dès 1933, vice-président de la chambre de commerce et de l’industrie nationale-socialiste de Mecklenburg-Rostock. Il a aussi intégré la célèbre « Akademie für Deutsches Recht » (Académie du droit allemand), fondée en 1933. Cette clé de voute de la refonte nazie du système juridique allemand, était aussi l’instrument de la fameuse Gleichschaltung (mise au pas), dont Hallstein n’était donc pas une victime mais un acteur. Rappelons aussi que Walter Hallstein a été sélectionné pour faire partie de l’équipe de 15 juristes dirigée par le célèbre et sinistre Hans Frank. Il s’agit de l’équipe qui s’est rendue à Rome du 21 au 25 juin 1938 pour préparer le projet de la « Neue Europa ». Que faut-il ajouter pour montrer qu’il a fait tout ce qu’il pouvait pour servir le nazisme ?

Puisqu’il a aussi passé quatre années dans l’armée, il convient d’apporter des précisions sur cette institution dans le contexte du nazisme. Il faut reconsidérer le mythe selon lequel la Wehrmacht aurait été constituée de soldats qui faisaient leur travail en toute neutralité politique comme n’importe quel fonctionnaire qui va à son bureau. Nous savons maintenant que la Wehrmacht était dominée par l’idéologie nazie et qu’elle n’avait pas besoin des SS pour se livrer à des atrocités (voir la 2^ème partie de notre article). Plus on monte dans la hiérarchie militaire et plus la probabilité d’y trouver des nazis est forte. Il est peu probable que des officiers de la Wehrmacht aient pu ne pas être nazis et il est certain que Walter Hallstein en tant qu’officier instructeur en national-socialisme était adhérent au NSDAP. C’est une des preuves que nous avons exhibée dans notre article. Nous avons surtout voulu montrer ici que dans le contexte historique du nazisme l’adhésion de Walter Hallstein au parti nazi était tout ce qu’il y avait de plus classique, normale, banale et évidente.

Il faut maintenant bien connaître aussi le contexte de la Libération et de la mise en place de la RFA. Le phénomène du recyclage des anciens nazi dans l’administration de l’Allemagne Fédérale fut aussi banal que le recyclage des anciens pétainistes dans l’administration française de l’après-guerre (Voir le livre d’Annie Lacroix Riz : « La non-épuration en France »). La même épidémie d’amnésie s’est répandue en Allemagne qu’en France. En France, à la Libération, tout le monde avait été plus ou moins résistant. Ceux qui comme moi habite près d’une côte ont toujours entendu dire que ce sont les allemands qui ont construit les blockhaus du « mur de l’atlantique ». Nous fera-t-on croire qu’ils ont fait venir massivement des ouvriers d’Allemagne ? Après la Libération, à l’écoute des allemands, il semblait inimaginable qu’il y ait eu 11 millions d’adhérents au parti nazi. Seuls quelques milliers s’en souvenaient.

Le recyclage des nazis dans l’administration fut tellement massif que, sur la quantité de cadres administratifs concernés, il s’en est obligatoirement trouvé pour œuvrer plus particulièrement à la construction de l’Union Européenne. Les faits ne sont d’ailleurs niés par personne. Regardez les pages de la Wikipédia consacrées à Karl Maria Hettlage et Carl Friedrich Ophüls. Le premier fut membre de la Haute Autorité de la CECA de 1962 à 1967. Le second fut le concepteur principal des « statuts de la Cour Européenne de Justice » et c’est à ce titre qu’il les signa. Personne ne nie qu’ils furent auparavant des nazis patentés quoique Karl Maria Hettlage nie avoir adhéré au NSDAP mais reconnait avoir appartenu à la SS. Comprenne qui peut ! Il est donc normal, banal et admis par tous que d’anciens nazis ont participé à la construction européenne.

Alors, pourquoi le cas de Walter Hallstein suscite-t-il encore autant de passions ? Sans doute puisqu’il fut l’un des plus éminents « constructeur de l’Europe », l’un des « pères fondateurs de l’Union Européenne ». Nous ne déduisons pas de cela que le nazisme et l’actuel européisme seraient deux idéologies équivalentes. Il faut cependant bien reconnaître quelques liens entre les deux. Le projet de la « Neue Europa » était bien un projet nazi. Le nazisme incluait donc une forme d’européisme et il est normal que le passage du nazisme à la construction européenne n’ait pas causé de graves problèmes de conscience aux anciens nazis concernés. Il est aussi admis par tous que le national-socialisme était une forme exacerbée de nationalisme. Que ceux qui assument la continuité de l’œuvre de ces ex-nazis veuillent bien ne pas persister dans l’infamie en traitant les militants de l’UPR de nationalistes et de xénophobes. A défaut de faire amende honorable qu’ils veuillent reconnaître que c’est chez eux que cette forme de nationalisme sévi. Il est permis de penser que Walter Hallstein a réinvesti dans l’UE l’expérience qu’il avait acquise en travaillant sur le projet de la « Neue Europa ». Il est aussi permis d’examiner les ressemblances et les différences entre les deux projets. Nous n’affirmons pas pour autant que l’UE fut la continuité du projet de la « Neue Europa » d’Hitler. Nous avons suffisamment répété que la construction européenne d’après-guerre était une initiative américaine et, qu’en conséquence cela n’avait aucun rapport, quant à l’origine, ni avec l’Allemagne ni avec le nazisme. Mais nous allons voir maintenant qu’il y a aussi des points communs entre l’idéologie des européistes actuels et celle des européistes de la Neue Europa.

La conception des européistes actuels s’inscrit dans les délires de Samuel Huntington avec son « choc des civilisation ». Dans cette théorie, l’Europe ferait partie de la civilisation occidentale avec les Etats-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande. D’après Huntington, les rapports entre ces pays de la civilisation occidentale auraient évolué avec le temps. Ce n'est qu'au XXème siècle, alors que l'Amérique du Nord prend le commandement de « l'Occident » qu'elle se reconnaît « européenne ». On appelle donc généralement « occidentale » la civilisation euro-américaine. La civilisation occidentale serait alors opposée aux huit autres civilisations : chinoise, japonaise, indienne ou hindoue, islamique, occidentale, latino-américaine, africaine et orthodoxe. L’Europe serait alors essentiellement en concurrence ou en compétition avec ces autres civilisations mais les relations seraient plus agressives avec la civilisation islamique et la civilisation orthodoxe dominée par la Russie. Cette vision de l’Europe nous amène, sous la tutelle de l’OTAN, vers la guerre contre le monde arabo-musulman ou contre la Russie.

Il n’est pas étonnant que cette vision guerrière et raciste de l’Europe fût défendue par Hitler et Mussolini avant d’être reprise par les européistes actuels. De ce point de vue, nous disons que la « Neue Europa » est l’ancêtre idéologique de l’UE malgré les différences entre les deux projets. La « Neue Europa devait se dresser contre la juiverie internationale et le bolchévisme tandis que l’UE doit se dresser contre le monde arabo-musulman et la Russie. Voici la présentation du livre de Bernard Bruneteau « Les collabos de l’Europe Nouvelle » :

« L’Europe nouvelle » : c’est ainsi qu’en 1940 les sirènes de la propagande qualifièrent le continent unifié de force par les armées du IIIe Reich. Si ce fut synonyme pour des millions d’Européens de dépendance, de réquisitions et de travail obligatoire ou forcé, ce fut aussi symbole d’espoir pour certains intellectuels français et belges qui voulurent y voir l’annonce d’une possible union européenne. Pacifistes rêvant d’en finir avec la souveraineté absolue des États, « techniciens » confiants dans les vertus d’un gouvernement économique, socialistes en quête d’une dernière utopie mobilisatrice : tous furent victimes d’une illusion qui les fit croire à la volonté européenne de Hitler, les rendant aveugles aux réalités monstrueuses de son ordre nouveau. Tout à cette illusion tragique, les intellectuels européistes de Vichy continuèrent les réflexions commencées au temps d’Aristide Briand sur une fédération politique et économique. Avec parfois des expressions troublantes : « communauté de communautés », « organe de gestion supra-continental » ou « monnaie fédérale unique »

Les européistes d’aujourd’hui n’ont en effet pas inventé grand-chose de plus que les européistes du fascisme italien et du nazisme qui avaient même envisagé une « monnaie fédérale unique ». La « Neue Europa » était déjà la solution pour les « Pacifistes rêvant d’en finir avec la souveraineté absolue des États ». La propagande nazie n’était guère, de ce point de vue, différente de la propagande de l’UE.

A l’opposé de cette approche raciste et guerrière de la « Neue Europa » comme de l’UE, nous voyons le monde comme une communauté planétaire constamment interconnectée notamment avec internet mais aussi avec des moyens de transports de plus en plus performants. L’avenir n’est pas au regroupement par grands pôles. Il est au contraire dans une interconnexion dans tous les domaines de tout le monde avec tout le monde. Chaque pays est libre d’entretenir les relations qu’il veut avec chacun des autres pays du monde. Des accords bilatéraux ou multilatéraux peuvent être passés entre des pays qui se considèrent comme des partenaires et non pas comme des concurrents, des adversaires ou des ennemis. Nous devons nouer des partenariats avec tous les peuples du monde sur la base de l’égalité sans faire de distinguos sulfureux et suspects selon l’appartenance à tel ou tel continent, à tel ou tel groupe ethnico-religieux, ou à telle ou telle « civilisation » à la mode Huntington. Ce sont les échanges avec tous les peuples du monde sans distinctions nauséabondes entre ceux qui appartiendraient à l’Europe et les autres qui favorisent la paix. Loin de vouloir nous refermer sur un continent, nous voulons une ouverture sur le monde, des coopérations internationales. En particulier, nous voulons davantage de coopérations avec les pays d’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Amérique Latine. Les accords doivent se faire sur la base du donnant-donnant et non pas d’un gagnant-perdant comme cela se fait avec les accords de l’UE. Il s’agirait plutôt d’un gagnant-gagnant car chaque pays peut trouver avec son partenaire ce qu’il lui est difficile d’obtenir par ses propres moyens. Il ne serait bien évidemment plus question de la directive européenne sur les travailleurs détachés ce qui n’exclurait pas d’ailleurs des échanges de main-d’œuvre mais, sans qu’il y ait un gagnant et un perdant. Il ne serait plus possible que des pays comme la Chine puissent acheter tout ce qu’ils veulent en France sans que la réciproque soit possible. Et, il y aurait sans doute des dizaines d’exemples comme ceux-là.

Notre vision du monde va de pair avec les principes de la laïcité. Aucun pays n’appartient à une religion : pas plus à la religion musulmane qu’à la religion juive ou à tout autre religion. Cette vision du monde apporte d’emblée une solution évidente à tous les conflits notamment au conflit israélo-palestinien. Dans la Palestine, pays qui, comme tous les autres, appartient à ses habitants, tous les citoyens devraient pouvoir vivre à égalité de droit quelles que soient leur religion, leur origine ethnique… L’avenir, pour notre pays, ce n’est pas la France se pliant dans le cadre de l’UE à une colonisation américaine sans colons, c’est la France apportant un message de laïcité, d’ouverture sur le monde notamment aux pays du Moyen-Orient, à la Russie et aux pays d’Asie.

Les deux principaux arguments qu'apportent les européistes pour défendre l’UE consistent à dire qu’il faut se regrouper pour avoir plus de poids et que l’UE c’est la paix mais ces arguments sont contradictoires.

Voyons en quoi il serait utile de se regrouper pour avoir plus de poids. Avoir plus de poids par rapport à qui ? Par rapport à un autre pays ou à un autre bloc ? N’est-ce pas là une affirmation qui consiste d’emblée à se situer dans des rapports de force ? Dans des relations d’opposition à d’autres forces ? Ce sont bien des perspectives guerrières et pour tout dire une forme de nationalisme à l’échelle du continent qui vise à la détestation d’autres blocs. Nous appellerons cela du continentalisme. Cela mène tout autant à des guerres que le nationalisme. Il ne s’agit plus de guerre entre des nations mais de guerre entre blocs. De fait, sous l’égide de l’OTAN, la France depuis plusieurs années est entrainée derrière les USA dans des guerres au Moyen Orient contre le « bloc islamique » et dans le même temps nous sommes associés aux provocations des USA contre le « bloc orthodoxe » dominé par la Russie de Poutine.

L’Union européenne concoure en effet avec L’OTAN et les États-Unis, à aggraver les tensions avec la Russie. Elle apporte son soutien politique aux manœuvres militaires dangereuses et provocatrices de l’OTAN autour de l’enclave de Kaliningrad et dans les pays baltes. La politique de l’UE en Ukraine, le soutien aux élargissements successifs de l’OTAN au mépris des engagements pris avec l’URSS, l’installation de bases anti-missile étatsuniennes en Roumanie et Pologne, participent à la reprise de la course aux armements nucléaires en Europe. Il ne s’agit pas de soutenir la Russie de Poutine mais de constater qu’il y a un couple OTAN-UE qui est en posture agressive menaçant ainsi la paix sur le continent.

Nous voyons ainsi que les deux principales justifications de l’UE entrent en contradiction. Des pays qui se regroupent pour avoir plus de poids se trouvent entrainés dans des guerres. Pour avoir une idée assez précise de ce qu’est la prétendue paix que nous garantit l’UE, je vous invite à consulter la liste des opérations militaires impliquant la France depuis 2000. Vous en trouverez 5 qui se font sous pavillon de l’UE et 4 sous pavillon de l’OTAN mais vous verrez aussi que nombre de celles qui se font sous pavillon français sont en fait directement liées aux précédentes (Afghanistan, Lybie, Irak, Syrie). Voilà la réalité de « la paix » que nous amène l’UE et l’OTAN. Nous avons vu par ailleurs dans la première partie que la politique de l’UE amène les peuples d’Europe à se dresser les uns contre les autres notamment les grecs contre les allemands.

Nous sommes solidaires avec toutes les victimes des interventions militaires des américains dans le monde visant à l’expansionnisme américain. Or, la politique de l’UE est étroitement liée à la politique de l’OTAN et notre appartenance à ces deux organisations nous lie à la politique agressive des dirigeants américains. Ils présentent la plupart de leurs agressions comme des luttes pour la défense de la démocratie et des droits de l’homme, comme des luttes contre le terrorisme ou contre des dictatures, comme des ripostes légitimes à des attaques chimiques ou autres. Pour soutenir leurs argumentations, ils inventent, d’immondes supercheries. L’histoire des armes de destructions massives détenues par l’Irak en est l’exemple le plus connu mais il y en a eu une quantité d’autres. Je vous propose de jeter un coup d’œil aux justifications présentées par les gouvernants US pour leurs incursions meurtrières de l’histoire récente au Panama, en Irak, en Yougoslavie, en Lybie, en Syrie et en Afghanistan où le conflit perdure avec toujours les mêmes prétextes. L’Amérique des riches et des privilégiés semble addict à la guerre et leur barbarie en font les champions des crimes de guerre.

Nous voulons que la France soit à nouveau respectée dans le monde. Nous ne devons plus apparaître comme les larbins des USA tenus de les accompagner dans tous leurs conflits notamment dans ceux qui jettent les migrants sur les routes. Je pense en particulier aux afghans qui arrive en France où ils sont accueillis comme on le sait par les forces de répression. Il y a des moments où il faut vraiment avoir honte d’être dans cette UE pour ne pas avoir honte d’être français. Comment les européistes osent-ils encore dire que « l’UE c’est la paix » quand notre appartenance à l’UE nous oblige à cautionner toute cette barbarie ?

Nous opposons à tous ces conflits la politique de l’internationalisme du mouvement ouvrier. Par opposition à tous les nationalismes et aux politiques chauvines des états, des continents ou des blocs nous voulons défendre des intérêts communs à toute l’humanité. C’est la politique de solidarité entre tous les exploités résumée par la formule de Karl Marx : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ». Elle s’est notamment manifestée par le refus de la 1ére guerre mondiale avec Jean Jaurès en France puis Alfred Rosmer et Pierre Monatte. Au même moment, en Allemagne, la même politique était défendue par Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg tandis qu’en Russie les bolcheviks se sont opposés à la guerre ce qui les a amenés à se porter à la tête de la révolution russe de 1917 et à signer les accords de paix de Brest-Litovk en 1918 faisant ainsi de la Russie le premier pays à sortir de cette guerre. En France, pendant la seconde guerre mondiale les internationalistes-trotskistes défendaient une politique de fraternisation avec les soldats allemands et de protection des réfugiés politiques allemands. Ils ont pour cela diffusé la revue « Arbeiter und Soldat » en rappelant toujours que les allemands ont été les premières victimes du nazisme. Ils se sont en cela opposés à l’exacerbation d’une xénophobie anti-allemande qui se manifestait notamment lorsque le journal l’Humanité titrait : « A chacun son boche » et quand les résistants de la dernière heure ont fait une surenchère dans l’exacerbation de la haine contre les allemands comme pour compenser leur peu d’enthousiasme à lutter contre le nazisme. La situation des communistes et des juifs qui fuyaient l’Allemagne entre 1933 et 1940 n’étaient guère différente de celle que connaissent aujourd’hui les afghans, les irakiens et beaucoup d’autres qui voudraient être accueillis chez nous. Aujourd’hui comme hier ce sont les internationalistes qui défendent ceux qui fuient les dictatures : celle de l’Allemagne nazie et celles que les américains veulent mettre en place en Afghanistan, en Irak... Et, il n’y a pas eu beaucoup de protestations quand la police française à livrer les réfugiés politiques allemands aux nazis. Seuls ceux qui sont passés par Marseille ont pu fuir. Des allemands étaient enfermés dans un camp de concentration à quelques encablures de l’endroit où Walter Hallstein a été arrêté, sur la petite île d’Aurigny proche de Cherbourg. Tous les habitants de la région le savaient mais, nous l’avons déjà dit, il y a eu une grande épidémie d’amnésie à la Libération. Personne, nous dit-on, ne savait où les juifs étaient emmenés par les allemands alors il fallait ignorer l’existence de ce camp de concentration. Il n’y a guère, aujourd’hui encore, que les internationalistes pour rappeler ces vérités et il n’y a qu’eux pour demander la fermeture des camps de rétention qui ont toutes les caractéristiques pour se transformer en camp de concentration. La différence entre les deux n’est qu’une question de nombre mais l’arsenal législatif est déjà en place.

Les internationalistes sont bien évidemment au sein de l’UPR au premier rang à lutter pour le Frexit.

[MD1]

49 r�actions

Jean Dugen�t 1er février 2020 17:32

Je m’excuse pour l’image de la fin. Je pensais qu’elle aurait �t� lisible en l’agrandissant. Si vous voulez lire le texte sur « La mise-au-pas des universit�s allemandes sous le troisi�me Reich », Il faut aller ici et lire le chapitre 4 intitul� « Universit�s et �tudiants » soit les num�ros en marge de 81 � 97. Vous pouvez aussi lire bien d’autres choses dans ce livre que je vais sans doute acheter.

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V_Parlier 1er février 2020 18:09

Id�e g�n�rale assez int�ressante. Je reste n�anmoins surpris par cette phrase qui pique les yeux au milieu du reste : "c’est la France apportant un message de la�cit�, d’ouverture sur le monde notamment aux pays du Moyen-Orient, � la Russie et aux pays d’Asie." => Non, la France doit s’occuper de ses fesses et d�j� assurer que sur son territoire ne se propage pas la loi de gangs divers, initialement crapuleux, puis communautaristes, puis politico-religieux allog�nes. Que la France montre d’abord qu’elle est un pays o� il est agr�able et s�r de se promener � toute heure et o� les gens ont confiance en l’avenir. Et apr�s, � d�faut de donner des le�ons (*), elle pourra alors servir de mod�le. Et il y a du boulot pour y arriver !!! (Je pense m�me que c’est trop tard).

(*) N’oublions pas que c’est sous ce pr�texte que la gauche lib�rale fran�aise est vendue aux imp�rialistes US. Cette id�ologie qui leur est propre colle encore mieux � la ligne � suivre que celle des lib�raux de droite essentiellement int�r�ss�s par ce qui permettra de gagner plus de fric.

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- V_Parlier 1er février 2020 18:12
  
  @V_Parlier
  (J’oubliais : Les Afghans « accueillis par les forces de r�pression » c’est un peu moyen aussi. S’ils avaient �t� �borgn�s � coups de LBD on en aurait entendu parler)
  
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- Jean Dugen�t 1er février 2020 18:32
  
  @V_Parlier
  Avez-vous cliquer sur le lien qui fait partie int�grante de cette phrase ? Ce qu’on voit alors justifie les termes que j’ai employ�s. Je parle de ce qu’on voit comme forme d’accueil par les forces de r�pression sur la vid�o. Effectivement, on ne voit pas de LBD... pour autant, ce n’est pas ce qu’il y a de plus sympathique comme fa�on de les accueillir.
  
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- Jean Dugen�t 1er février 2020 18:38
  
  @V_Parlier
  "c’est la France apportant un message de la�cit�, d’ouverture sur le monde notamment aux pays du Moyen-Orient, � la Russie et aux pays d’Asie."
  
  Il ne faut pas voir dans cette phrase plus que ce que j’ai voulu dire. Il s’agit effectivement de montrer l’exemple en mati�re de la�cit� et le fait de le dire n’est pas s’occuper ind�ment de ce qui ne nous regarde pas.
  Enfin, on entend souvent Macron pr�tendre donner des le�ons de d�mocratie � bien des dirigeants d’autres pays. Lui ferait bien de commencer par donner l’exemple. Je propose effectivement que la France donne l’exemple en la mati�re et le dise.
  
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Mohammed MADJOUR 2 février 2020 09:45

« Le compromis franco-allemand » vient du « nazisme franco-allemand » qui avait �chou� au 19� si�cle, puis au 20� si�cle.

La domination et l’exploitation des peuples par la canonni�re n’a pas r�ussi � cr�er un Empire europ�en, on veut faire croire aujourd’hui que la propagande, la d�sinformation, la pollution des esprits, la corruption des estomacs et le terrorisme id�ologique, culturel, �conomique et militaire, peuvent asseoir cet Empire !
IMPOSSIBLE !

Vous ne comprenez pas ? Des pays qui chantent la mondialisation, veulent quand-m�me s’isoler dans une coalition nazie qui a l’ambition de devenir et de rester la 1�re �conomie mondiale ???

Ce n’est pas TRUMP qui veut « l’unilat�ralisme », c’est Macron ! Ce n’est pas TRUMP qui veut le « protectionnisme », c’est Macron !

Pourquoi le Fragment Ouest de l’Europe a toujours peur, il a peur de quoi et de qui ? Pourquoi ce Fragment insolite veut toujours se d�velopper sur le dos des pays pour lesquels il prend le soin de leur d�signer des responsables locaux incomp�tents et soumis ?

Les �quilibres sont rompus, l’Europe ne conna�tra pas la paix et la prosp�rit� !

D’une mani�re g�n�rale et d�finitive, l’Occident est en question.

Rappel de 2016 : https://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/renonciation-de-l-angleterre-l-182351

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- Jean Dugen�t 2 février 2020 14:14
  
  @Mohammed MADJOUR
  Bonjour et merci de votre participation,
  J’ai vu que vous avez beaucoup �crit sur l’Europe mais je n’ai que survol� un article. Je ne comprends donc pas ce qu’est votre position. Etes vous favorable au Frexit ? Que pensez vous de l’UPR ?
  
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- Mohammed MADJOUR 3 février 2020 14:21
  
  @Jean Dugen�t
  
  "Etes vous favorable au Frexit ?
  
  Non seulement je vous le conseille mais c’est la seule issue de secours pour une France qui devient une ruine de jour en jour !
  
  Que pensez vous de l’UPR ?
  
  Pas grand chose. Comme je ne pense rien de Melenchon ! Mais lorsque vous serez un peu plus efficace et un peu plus volontaire, je penserais sans doute quelque chose !
  
  Je ne vous l’apprend pas (ou alors ce serait grave), ce sont les journalistes et en g�n�ral les m�dias perfides qui m�nent le jeu en France et ailleurs partout dans le monde. Ce sont les journalistes (qui n’informent pas mais plut�t polluent les esprits et manipulent les gens), qui d�cident et orientent les d�bats politiques...
  
  �LOIGNEZ-VOUS DE LA RACAILLE DES JOURNALISTES.
  
  Essayez de vous rappeler tout ce qu’ils avaient dit et �crit � propos du Brexit. Comment ils avaient r�pandu la peur et miroit� l’ombre de l’apocalypse sur le Royaume Uni... Moi je sais que l’Angleterre sera infiniment mieux que lorsqu’elle �tait amarr�e au cirque de Bruxelles !
  
  Sans la totale souverainet� nationale (qui ne peut pas �tre un simple slogan), il ne peut y avoir ni nation, ni un v�ritable Etat. C’est m�me cela la d�finition du sous-d�veloppement. Les pays anciennement colonis�s et qui n’ont jamais r�ussi � s’�manciper d�pendent toujours de la volont� des anciens occupants. Bien s�r les pays de l’UE ne sont pas colonis�s, c’est le syst�me politique �rig� � Bruxelles qui les fait d�pendre de l’Empire mondial de l’argent : Les pays embrigad�s dans l’UE ne sont donc pas souverains.
  
  Depuis le 31 janvier 2020, le Royaume Uni est libre et ind�pendant, comme je l’avais pr�vu depuis 2016.
  
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- Jean Dugen�t 5 février 2020 13:16
  
  @Mohammed MADJOUR
  Bonjour,
  Je vous remercie d’avoir bien voulu r�pondre � mes questions. Je vais pouvoir lire vos articles plus facilement. Il est toujours mieux de savoir � qui on a affaire.
  En ce qui concerne l’UPR, vous ne vous prononcez pas. Je pense que c’est dommage. A partir du moment o� vous �tes favorable au Frexit, j’estime que vous devriez �tre aussi favorable � l’UPR qui veut regrouper tous ceux qui sont pour le Frexit sans « clivage gauche-droite » comme dit sa charte. J’exprime la m�me id�e en disant qu’elle reproupe des patriotes et des internationalistes ou encore qu’elle regroupe des personnes qui ont vocation � lutter contre le capitalisme et d’autres qui sont partisans d’un capitalisme r�gul�.
  Il y a certes d’autres organisations qui se prononcent aussi pour le Frexit mais elles ont une couleur politique plus affirm�e et elles sont r�duites en nombre d’adh�rents : « Les patriotes », le PRCF, le ParDem, le POI, le POID.
  
  Je suis d’accord avec vous aussi sur le r�le pr�pond�rant des m�dias mais j’ajoute dans mon analyse que ces m�dias dominants sont dans les mains d’une toute petite caste de milliardaires qui ont donc un r�le dominant par bien d’autres aspects.
  
  M�me chose pour votre position sur le Brexit.
  
  Bien cordialement
  
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jalin 2 février 2020 11:59

Papon a �t� haut fonctionnaire sous de Gaulle, donc le projet de Gaulle �tait vichyste, donc pro-nazi, c’est �a selon votre logique loufoque.

Je vous signale que Napol�on a aussi voulu cr�er l’Europe � coups de canons, donc nazi ?

La construction de l’UE ne s’est pas faite � coups de canons, c’est un projet sans gouvernement, m�me pas f�d�ral, donc compl�tement d�centralis� contrairement au gouvernement Nazi qui �tait hyper centralis�.

Des tonnes de lignes pour expliquer qu’un nazi aurait particip� � l’UE, donc l’UE est nazie.

Par ailleurs, une bonne partie des r�formes du CNR comme la retraite par r�partition �taient d�j� dans les projets de Vichy. Donc avec votre raisonnement � 2 balles le CNR �tait vichyste, donc pro-nazi.

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- jalin 2 février 2020 13:08
  
  A votre logique reductio ad hitlerum
  
  de guingois, le management est aussi un truc de nazis...
  
  https://www.franceculture.fr/histoire/faut-il-organiser-un-nuremberg-des-drh
  
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- Jean Dugen�t 2 février 2020 14:06
  
  @jalin
  "Papon a �t� haut fonctionnaire sous de Gaulle, donc le projet de Gaulle �tait vichyste, donc pro-nazi, c’est �a selon votre logique loufoque.«
  
  L� vous confondez tout. Ce n’est pas du tout la m�me logique. Papon n’a pas cr�� la V�me r�publique et il n’en a jamais �t� le pr�sident.
  
  Walter Hallstein �tait un p�re fondateur de la CEE. Il en a �t� le premier pr�sident et il le resta pendant neuf ans.
  
  Papon �t� un subalterne ancien p�tainiste qui a �t� recycl� dans l’administration comme beaucoup d’autres ce qui est regrettable. De ce point de vue Papon est certes comparable � Walter Hallstein qui �tait lui un ancien nazi recycl�. La comparaison s’arr�te l�.
  
  »Je vous signale que Napol�on a aussi voulu cr�er l’Europe � coups de canons, donc nazi ?«
  C’est de la m�me intelligence que ce qui pr�c�de. Victor Hugo aussi �tait pour une Europe et Charlemagne aussi cela n’en fait pas des nazis. D’ailleurs je n’ai jamais dit que l’UE �tait un projet nazi. Si vous lisez l’article vous verrez que j’ai m�me �crit le contraire.
  
  »Des tonnes de lignes pour expliquer qu’un nazi aurait particip� � l’UE, donc l’UE est nazie.«
  Non justement. J’ai effectivement montr� qu’un nazi est un des »p�re fondateurs" du projet europ�en et qu’il a pr�sid� la CEE pendant 9 ans. Je n’en ai pas d�duit que l’UE est nazie. Vous �tes comme tous les europ�istes. C’est vous qui ressentez le fait que Walter Hallstein soit d�masqu� comme un ancien nazi comme une accusation de nazisme sur l’UE. C’est votre ressenti. Ce n’est pas ce que nous disons.
  Nous ne sommes pas d�rang�s par la v�rit�. Les europ�istes ne supporte pas la v�rit�. Ils veulent la nier.
  
  Bon courage !
  
  Tout le reste �tant du m�me accabi, je m’arr�te l�.
  
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- Jean Dugen�t 2 février 2020 14:10
  
  @jalin
  
  "le management est aussi un truc de nazis...
  
  https://www.franceculture.fr/histoire/faut-il-organiser-un-nuremberg-des-drh«
  
  Je me fiche des th�ses de Johann Chapoutot d�velopp�es dans son livre »Libres d’ob�ir". Cela n’a aucun rapport avec ce que j’explique. Allez vous me trouver un d�fenseur de la th�se selon laquelle les facteurs ou les pompiers sont des nazis... Cela ne me concerne pas.
  
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- jalin 2 février 2020 19:54
  
  @Jean Dugen�t
  « D’ailleurs je n’ai jamais dit que l’UE �tait un projet nazi. »
  
  Ben alors pourquoi votre pensum interminable pour prouver qu’Hallstein �tait un nazi. Hallstein n’a jamais �t� un pr�sident de l’UE au sens de pr�sident d’un pays, il �tait pr�sident d’une commission qui n’a rien � voir avec un gouvernement et doit rendre compte aux gouvernements des pays de l’UE sans l’approbation desquels il ne peut rien faire. Vous savez tr�s qu’il n’y a pas de gouvernement dans l’UE, il n’y a qu’un mode de d�cision intergouvernemental.
  
  « Les europ�istes ne supporte pas la v�rit�. »
  Ah l’argument pipeau qui tue sa race, chapeau pour une telle �nerie grosse comme un �l�phant dans un couloir !
  
  Plus hypocrite et faux cul que toi, tu meurs.
  
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- doctorix 2 février 2020 20:07
  
  @Jean Dugen�t
  
  Je suis surpris de voir vos mauvaises notes en �toiles.
  C’est rare sur un article qui dit du bien des id�es de l’UPR.
  Le succ�s magnifique du Brexit nous aurait-il amen� ici un r�giment d’eurol�tres financ�s, comme on appelle les pompiers pour �teindre l’incendie ?
  Ils perdent leur temps : rien ne pourra l"�teindre...
  
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- Xenozoid 2 février 2020 20:10
  
  @doctorix
  
  Vous �tes le r�chaufement qui n’existe pas
  
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- Jean Dugen�t 2 février 2020 23:55
  
  @jalin
  
  Je prouve qu’Hallstein �tait un nazi parce que c’est vrai. Par ailleurs, je suis satisfait que �a emmerde les europ�istes. D’o� la question : pourquoi est-ce que �a les emmerde ? C’est � eux de r�pondre et non pas � moi. Pour les insultes, je vous rappelle la charte de bonne conduite.
  
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- jalin 3 février 2020 12:06
  
  @Jean Dugen�t
  « Les europ�istes », le bon moyen de les pr�senter comme des extr�mistes, et qu’en savez vous qu’ils nient tous le nazisme d’Hallstein ?
  
  C’est comme si vous disiez que tous les gaullistes nient le pass� de Papon, c’est grotesque cette fa�on outranci�re, d�gueulasse et malhonn�te de mettre tout le monde dans le m�me sac qui vous permet d’implicitement de signifier que les pro-UE s’accommodent tr�s bien du nazisme.
  
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- Jean Dugen�t 3 février 2020 14:04
  
  @jalin
  Apr�s tout, il est vrai que je ne suis pas certain que tous les europ�istes nient le pass� de nazi de Walter Hallstein et je crois bien qu’il va falloir qu’ils finissent par l’admettre car cela fait maintenant partie de l’histoire. Les historiens, s’ils veulent d�fendre leur discipline, vont bien devoir arriver tous � la m�me conclusion car les faits sont l�.
  Cependant, je ne connais pas encore d’europ�istes connus (dirigeants de partis, journalistes, historiens...) qui aient ouvertement admis cette v�rit� historique.
  Vous avez raison sur le principe. Convenez cependant que le fait qu’ils fassent tant de tapage pour nier cela et qu’� l’oppos� personne ne dise ouvertement, chez les europ�istes, que WH est un ancien nazi pouvait l�gitimement expliquer ma position.
  Je suis pr�t � introduire des nuances quand j’aurai de plus amples informations � ce sujet.
  
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- jalin 3 février 2020 14:15
  
  @Jean Dugen�t
  Hallstein est mort en 1982 et l’UE a pas mal chang� depuis, je ne vois pas pourquoi vous perdez votre temps avec �a.
  
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- Mohammed MADJOUR 5 février 2020 13:24
  
  @jalin
  
  Vous dites juste le contraire de ce qui est consign� dans mes articles que personne au monde ne peut corriger !
  
  Le concept depuis 1945, le projet europ�en, le compromis franco-allemand, le Bidule de Bruxelles c’est le IV Reich qui se veut l’administration la plus centralis�e, la plus totalitaire, la plus �loign�e des peuples ! L’uniformisation des cultures, des valeurs et de toutes choses conduisent au n�ant !
  
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- jalin 6 février 2020 13:46
  
  @Mohammed MADJOUR
  C’est tellement centralis� que l’UE n’a aucun gouvernement, aucun minist�re, aucune arm�e, aucune police... Vous avez pas fini de vous foutre de la gueule du monde ?
  
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- Eric F 8 février 2020 12:14
  
  @jalin
  Le caract�re technocratique de l’administration europ�enne n’est pas niable ; elle n’a effectivement que tr�s peu de pouvoir direct, mais un important pouvoir « normatif ».
  
  Mais le principal contresens de ceux qui veulent sortir de l’Europe est de croire qu’il s’agit d’un pouvoir en quelque sorte auto-investi, alors que le comit� de pilotage est le Conseil Europ�en des chefs d’�tats et de gouvernement qui d�terminent les grandes orientations g�n�rales et priorit�s. En outre, la Commission, qui a un peu un r�le de gouvernement, est d�sormais responsable devant le Parlement Europ�en, qui valide les nomination (une commissaire fran�aise a �t� refus�e) et peut voter la censure, et les lois r�dig�es par la commission passent par son approbation (et/ou du conseil des ministres des pays membres).
  
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JP94 2 février 2020 17:42

C’est tr�s int�ressant mais sur les braves trotzkystes refusant la haine de l’Allemand et les m�chants communistes qui auraient �t� timides dans la lutte contre le nazisme, c’est une provocation falsificatrice fond�e sur une confusion entre les 2 guerres...

Tout d’abord le trotzkyisme, pas plus que le stalinisme, n’ont de sens en Russie. C’est un peu comme le totalitarisme, un concept occidental,anti-historique, et purement politique, ce dernier cr�� comme on le sait par la ma�tresse du nazi Heidegger, donc invalide, � moins de consid�rer comme scientifiquement valide une th�se r�dig�e par une Juive adorant un universitaire du crime ... fondant sa pens�e un vieux fond philosophique fumeux.

N’ayant de sens en Russie, quelle valeur scientifique aurait-il � 3000 km ? un vocable habillant des th�ses politiques, mais pas historiques.

D’ailleurs, puisque vous aimez vous documenter, l’historien fran�ais responsable des archives Trotzky, en Am�rique — peu de suspect de « stalinisme » — dit lui-m�me que ce personnage historique a �t� impliqu� dans un complot fasciste, donc il ne risquait pas de combattre le Reich, lui.

Je vous cite le cas de Jean Ridoux, grand r�sistant communiste PCF parisien, qui fut d�nonc� comme tel par un trotzkyste ( qui le connaissait jadis) en pleine Occupation, dans un cin�ma de Paris o� il avait un rendez-vous avec d’autres r�sistants. Qui combattait le Reich ? Mais Jean Ridoux n’a pas �t� pris.

Apparemmet, malgr� votre documentation, vous avez un parti-pris anti communiste ( malgr� votre r�f�rence � ALC par ailleurs, ce qui m�ne � des contradictions de principe) et plus encore une m�connaissance de la R�sistance.

La Gr�ve des mineurs en mai 1941, de 10 jours, organis�e en zone interdite par le PCF et r�unit 100 000 mineurs. C’�tait avant le 22 juin et je ne sache pas que �a traduise de la frilosit� � l’�gard de l’Occupant. Mon grand-p�re en �tait un des organisateurs. O� �taient les trotzkystes ?

Par ailleurs, les premiers actes de r�sistance communiste en France datent au plus de l’Appel de Duclos en Juillet 40...

Le d�cret S�rolles ( socialiste) condamnait � mort les communistes avant l’arriv�e des Allemands.

Et puis, renseignez, le Comit� Amsterdam-Pleyel, fond� au d�but des ann�es 30 par Langevin ( le savant physicien, beau-p�re du grand physicien communiste Jacques Solomon fusill� par les nazis, comme Politzer et Cogniot)

Appeler � « chacun son Boche ! » ce n’est pas du racisme : le racisme �tait du nazisme , tout de m�me.

C’�tait le cri de guerre de l’insurrection arm�e contre l’Occupation ! pour suivre le geste de Fabien, qui abattit l’aspirant Moser � Barb�s dans une embuscade parfaitement discut�e et organis�e. ll fallait choisir.

Oser qualifier de raciste, le PCF qui a fond� les FTP-MOI et qui a demand� � Aragon d’�crire l’Affiche rouge, qui a organis� les travailleurs immigr�s face au Patronat et qui a combattu le colonialisme et la Guerre d’Alg�rie, c’est n’importe quoi !

Par contre, pactiser avec l’Occupant nazi, ce n’est pas de l’antiracisme !

Gehrard Leo , jeune r�sistant communiste allemand en France, discutant avec des dirigeants en exil de la KPD et du KP� , �voquait cette question de tuer des compatriotes ( directement ou non) : il le fallait, et ce n’est pas du racisme ...

Le TA l’impliquait.

Ne pas cr�er un climat de terreur contre le soldat allemand ( mieux encore, l’officier ) r�pondant � la terreur nazie, c’�tait laisser faire le Reich, qui pillait tout de m�me 1/3 de notre PIB.

Vous mentionnez le Mur de l’Atlantique : renseignez-vous mieux, l’entreprise �tait fran�aise et le Reich y a utilis� de tr�s nombreux « prisonniers de guerre » r�publicains espagnols, dont on parle moins que ceux des 3 tanks � Paris, et qui sont morts atrocement dans ce travail de for�at analogue � celui des camps de concentration comme Dora ( le pire)...apr�s quoi la France a d�truit les archives et les survivants ne sont pas reconnus ni les familles indemnis�es.

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- Jean Dugen�t 2 février 2020 18:34
  
  @JP94
  Bonjour,
  Merci de votre contribution.
  Il ne faut pas tout confondre. Vous commencez ainsi :
  
  "C’est tr�s int�ressant mais sur les braves trotzkystes refusant la haine de l’Allemand et les m�chants communistes qui auraient �t� timides dans la lutte contre le nazisme, c’est une provocation falsificatrice fond�e sur une confusion entre les 2 guerres...«
  
  Je n’ai parl� des communistes qu’indirectement en critiquant le fait que le journal l’humanit� avait titr� »A chacun son boche« ce qui me semble �tre un propos nationaliste et x�nophobe. Je n’ai en aucun cas dit que les communistes ont »�t� timides dans la lutte contre le nazisme« .
  
  J’ai parl� ensuite »des r�sistants de la derni�re heure« . Il ne s’agit bien �videmment pas des communistes qui �taient majoritaires dans les maquis bien avant »la derni�re heure« . La phrase exacte est :
  
  »Ils (les trotskistes— internationalistes) se sont en cela oppos�s � l’exacerbation d’une x�nophobie anti-allemande qui se manifestait notamment lorsque le journal l’Humanit� titrait : � A chacun son boche � et quand les r�sistants de la derni�re heure ont fait une surench�re dans l’exacerbation de la haine contre les allemands comme pour compenser leur peu d’enthousiasme � lutter contre le nazisme"
  
  Le « et » est important. Il montre bien qu’il s’agit de deux entit�s diff�rentes.
  
  Vous continuez avec une assertion que je ne comprends pas :
  
  « Tout d’abord le trotzkyisme, pas plus que le stalinisme, n’ont de sens en Russie. »
  
  Trotsky et Staline se sont essentiellement affront�s en Russie. C’est sans doute en Russie plus qu’ailleurs que l’opposition s’est manifest�e.
  
  Vous continuez avec des affirmations approximatives et non sourc�es qui sortent tout droit de la fantasmagorie stalinienne. Il se fait que je peux �tre plus pr�cis que vous et je sais exactement o� se trouvent les falsifications. Ainsi quand vous d�tes :
  
  "D’ailleurs, puisque vous aimez vous documenter, l’historien fran�ais responsable des archives Trotzky, en Am�rique — peu de suspect de � stalinisme � — dit lui-m�me que ce personnage historique a �t� impliqu� dans un complot fasciste, donc il ne risquait pas de combattre le Reich, lui."
  
  Vous parlez ici de Pierre Brou� qui n’�tait en aucun cas responsable des archives Trosky en Am�rique. A ma connaissance le responsable de ces archives est Esteban Volkov, le petit-fils de Trotsky, qui a actuellement 94 ans et qui est donc encore vivant alors que Pierre Brou� est d�c�d�. Esteban Volkov a �t� le t�moin de l’assasinat de Trotsky par le tueur de Staline. Pierre Brou� �tait un historien Trotskyste. Trotsky a gard� des contacts en Russie avec lesquels il avait organis� l’opposition de gauche de 1923 � 1927. Puis, quand cette opposition a �t� interdite par Staline, il a organis� avec eux en 1930 une r�sistance clandestine avec : « l’Opposition internationale de gauche au sein du Komintern ».
  
  Ensuite, apr�s leur exclusion par Staline, il a organis� avec ces opposants en 1933, toujours dans la clandestinit�, la ligue communiste internationale et, avec les rares survivants des purges staliniennes, il a ensuite cr�� en 1938 la IVe Internationale. Quand les archives de Trosky � Oxford ont �t� ouvertes, Pierre Brou� s’est empress� d’aller les consulter. Il a trouv� alors des documents qui faisait �tat des relations de Trosky avec les opposants russes. Il en a bien �videmment fait �tat.
  Les staliniens pur jus, dans le prolongement logique des proc�s de Moscou, ont alors affirm� que Pierre Brou� avait ainsi exhib� la preuve que Trotsky fourbissait un complot fasciste en Russie. Evidemment, pour les staliniens de choc le fait d’organiser, en Russie m�me, une opposition au v�n�r� dictateur devait �tre qualifi� de « complot fasciste ».
  
  Je constate que vous vous d�lectez � reprendre � votre compte ces grossi�res calomnies. A ce compte-l�, s’il faut que je d�cortique tout ce que les staliniens ont pu �crire comme calomnies pour justifier d’avoir extermin� notamment tous les bolcheviques qui avaient fait la r�volution de 1917, il va falloir que j’�crive plusieurs livres alors, vous voudrez bien m’excuser de m’en tenir l�.
  
  Je vous souhaite une bonne d�lectation.
  
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- Jean Dugen�t 2 février 2020 18:56
  
  @Jean Dugen�t
  Pour le peu que je viens de jeter comme coup d’oeil � votre post je constate que vous ne vous contentez pas de reprendre � votre compte le tissu de calomnies des staliniens mais que vous vous �tes aussi appropri� leurs m�thodes. Ainsi vous m’accusez d’avoir parl� du racisme des communistes ? Je vous mets au d�fi de citer ce que j’ai dit � ce sujet. J’ai par contre parler d’une « x�nophobie anti-allemande » et ce n’est pas la m�me chose. Proc�der ainsi par glissements successifs pour au bout du compte m’accuser d’avoir tenu des propos que je n’ai jamais tenus montre bien que vous ne r�pugnez pas � utiliser les proc�d�s de vos ma�tres.
  
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doctorix 2 février 2020 20:24

Nous avons suffisamment r�p�t� que la construction europ�enne d’apr�s-guerre �tait une initiative am�ricaine et, qu’en cons�quence cela n’avait aucun rapport, quant � l’origine, ni avec l’Allemagne ni avec le nazisme.

Pas d’accord:il est largement prouv� que les USA ont aid� les nazis lors de l’ascension du 3 �me Reich (ford, GM, CII, esso...). Rien n’aurait pu se faire sans leur aide.

http://www.decorecup.com/2015/08/la-verite-sur-nos-gentils-allies-les-etats-unis-d-amerique.html

Ils ont ensuite jou� les pompiers pyromanes, bien tardivement, et seulement face � l’avance sovi�tique.

Ils aimaient les nazis, maintenant ils aiment l’UE (comme un n�grier aime l’Oncle Tom).

Petite citation en passant :

Philippe de Gaulle tire cette citation, publi�e dans son livre � De Gaulle, mon p�re �.

� Mon p�re le r�p�tera, ajoute-t-il, les Am�ricains qui sont morts en lib�rant la France sont morts pour les Etats-Unis d’Am�rique et pour personne d’autre.

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- Eric F 2 février 2020 22:35
  
  @doctorix
  De Gaulle avait une dent contre le gouvernement �tasunien qui l’avait trait� avec condescendance voire hostilit� pendant le conflit, il n’�tait pas objectif en minimisant l’impact du d�barquement de Normandie, dont il a snob� les c�l�brations -et pourtant il avait de bonne relation avec Eisenhower, bien plus ouvert que Roosevelt.
  
  Qu’il y ait eu avant-guerre des courants pro-nazi aux Etats Unis -et dans d’autres pays- est une �vidence, mais d�s le d�but du conflit la politique de ce pays a �t� plut�t pro-alli�s pour la fournitures des armes notamment. L’opinion am�ricaine �tait hostile � intervenir -s’estimant non directement concern�e-, mais Roosevelt �tait favorable � intervenir quand l’occasion se pr�senterait.
  La « tutelle » �tasunienne sur l’Europe de l’Ouest apr�s la lib�ration se pla�ait dans un cadre de tensions en blocs, mais on ne peut r�futer qu’�conomiquement cela a boost� la « reconstruction », et les incitations des �tats � coop�rer plut�t que cultiver l’hostilit� n’�taient pas infond�es, c’est du reste pour �a que de Gaulle, � son retour au pouvoir, a appliqu� la mise en place de la CEE.
  
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- Jean Dugen�t 3 février 2020 00:05
  
  @doctorix
  
  Je suis d’accord avec tout ce que tu dis. Je maintiens cependant qu’� la Lib�ration c’est un nouveau projet qui a d�marr�. Plus tard il s’est av�r� qu’il y avait une base id�ologique commune.C’est ce qui fait que des anciens nazis �taient tr�s bien plac�s pour s’en occuper. D’ailleurs dans ma phrase je dis bien que c’est en ce qui concerne l’origine que les 2projets sont diff�rents. L’un �tait allemand l’autre am�ricain.
  
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- Jean Dugen�t 3 février 2020 09:02
  
  @doctorix
  
  Vous d�fendez en fait la th�se de Matthias Rath que je critique. Il ne faut pas tirer des cons�quences abusives du fait que les grosses fortunes et toutes les puissances financi�res sont toujours pr�tes � faire du commerce avec n’importe qui du moment que �a rapporte. Cela am�ne in�vitablement � conclure que tout le monde signe des pactes avec ses ennemis.
  Assur�ment des puissances financi�res am�ricaines (et fran�aises aussi d’ailleurs) ont commerc� avec les nazis avant la guerre. Ils ont aussi commerc� avec les russes et parfois au m�me moment � la suite de la conf�rence de T�h�ran quand am�ricains et russes se sont alli�s. Pour eux l’argent n’a pas d’odeur. Cela ne change rien au fait que le projet de la « Neue Europa » a �t� abandonn� � la Lib�ration et que les am�ricains ont lanc� leur propre projet europ�en d�s le plan Marshall.
  
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- sound of 3 février 2020 11:48
  
  @
  
  Tout ceci n’est que fiction, il y a un jeu beaucoup plus subtil qui date bien avant de la seconde guerre, car ceci ne fut qu’un pr�texte ... Les �tats unis et De gaulle ont march�s main dans la main, avec � la cl� des avantages pour tous ^^. Le trait� de Maastricht par la suite est un exemple parmi tant d’autres et comme je l’ai souvent r�p�t� « est une farce » consolidant le pouvoir �tat uniens ... Rien n’a �tait �crit pour en sortir, tout les acteurs le savaient Les �tats unis ont le p�trole et quelques ressources plus que confortable et ceci depuis fort longtemps cela �tait d�terminant ... De gaulle �tait un collabo rien de plus, � l’�poque le terme lobby n’existait pas (en tous cas dans cette utilisation) mais c’�tait pourtant bien le cas A partir de l� toute l’histoire servie dans nos livres, ne d�crit qu’une version �dulcor�e pour enfants ^^ ... Il font remonter plus loin dans se m�canisme et d�j� se poser la question du financement des nazis, et du parti de AH, et se demander qui � fond� les �tats unis et de quelle fa�on ... On aura d�j� une vague id�e de ce qui se trame et ceci m�me encore aujourd’hui !!!
  
  Nous ne referons pas l’histoire, car elle se r�p�te d’elle m�me
  
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- Jean Dugen�t 3 février 2020 13:55
  
  @sound of
  Bonjour,
  Merci de votre participation.
  « Les �tats unis et De gaulle ont march�s main dans la main »
  Je ne suis pas d’accord avec cette assertion. De Gaulle s’est toujours m�fi� et souvent affront� avec les dirigeants am�ricains. D�s la Lib�ration, il s’est impos� � eux. Ils ont fini par l’accepter puisqu’ils ont estim� que c’�tait un bon compromis entre ce qu’ils auraient voulu faire et ce qu’ils estimaient �tre le plus grand danger : la prise du pouvoir par les r�sistants arm�s cr�ant des comit�s d�mocratiques dans chaque ville. De Gaulle a d�sarm� la r�sistance et recycl� les p�tainistes pour remettre en marche un �tat capitaliste au plus vite. Je le r�p�te c’�tait pour les am�ricains un bon compromis mais ils auraient pr�f�r� mettre eux-m�mes en place une administration avec des hommes � leurs bottes � la t�te comme Henri Giraud. Par la suite, De Gaulle s’est oppos� � eux notamment en leur demandant d’enlever les bases am�ricaines de la France, en leur demandant de l’or � la place des devises en dollars, en pratiquant la politique de la chaise vide...
  
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- JC_Lavau 3 février 2020 14:08
  
  @Jean Dugen�t. Et ils ne lui ont jamais pardonn� « Vive le Qu�bec libre ! », ni d’avoir pr�cis� que la caste qui d�tenait le monopole des privil�ges victimaires est une caste « s�re d’elle-m�me et dominatrice ».
  
  La raison probable de la haine tenace de Roosevelt envers De Gaulle est que ce dernier voulait maintenir l’empire colonial fran�ais, au nom de l’Histoire, tandis que si Roosevelt et les banquiers am�ricains avaient favoris� et financ� Hitler, c’�tait dans le but strat�gique qu’il zigouille les quatre puissances coloniales de l’Ouest : Pays Bas, Belgique, France, Grande Bretagne. Pour ramasser leurs colonies.
  
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- Jean Dugen�t 3 février 2020 14:40
  
  @JC_Lavau
  Je ne suis pas certain de ce que vous d�tes � propos du d�sir des am�ricains de s’emparer de nos anciennes colonies mais il faudrait que je me renseigne davantage. Ce qui est certain c’est qu’il y avait une forte opposition entre les dirigeants am�ricains et De Gaulle.
  
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- JC_Lavau 3 février 2020 14:51
  
  @Jean Dugen�t. https://reseauinternational.net/la-deplaisante-verite-sur-le-parachutage-de-rudolf-hess-en-angleterre-en-1941/
  
  D�s l’�vacuation des fran�ais suite � la conf�rence de Gen�ve, les am�ricains ont commenc� � violer les accords tout frais. Au Sud-Vietnam, ils ont pris la suite de l’arm�e fran�aise.
  
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- sound of 3 février 2020 16:05
  
  @Jean Dugen�t
  
  Merci � vous pour cette r�ponse et ces articles int�ressants . En effet le terme « main dans la main » est peut �tre excessif, bien que ^^. Au final je vois aujourd’hui les am�ricains en sauveur du monde (qu’ils croient et qu’ils revendiques) un peu partout ; la seconde guerre fut un pr�texte et une belle occasion pour eux d’affirmer cette position aux yeux du monde. M�me si De Gaulle � eu la main forc�e si je puis dire, sans lui tout ceci n’aurait pas pu �tre possible, en tous cas de cette fa�on ... Il �tait corrompu malgr� lui : Tenez voyez la nucl�arisation de la France (concept poss�d� par les am�ricains) dont on connait l’entourloupe aujourd’hui � pu se developper gr�ce � De Gaulle, entre autres ... De Gaulle nous a amen� � la ruine comme les autres, apr�s on peut toujours lui trouver des circonstances att�nuantes ! Le capitalisme � l’am�ricaine ne fut jamais une bonne chose, la preuve est sous nos yeux
  
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- Eric F 3 février 2020 18:29
  
  @JC_Lavau
  En fait Roosevelt avait d’abord reconnu le r�gime de Vichy qu’il percevait comme « neutraliste » (et non comme pro-nazi) donc comme un moindre mal pour calmer la situation continentale. Concernant de Gaulle, il le consid�rait comme une sorte d’aventurier, les Fran�ais pr�sents aux USA �taient majoritairement anti-gaullistes et avaient renforc� sa m�fiance.
  
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- JC_Lavau 3 février 2020 18:38
  
  @Eric F. Ne quand m�me pas oublier sa strat�gie avant la guerre et en faveur de la guerre. Ni comment son attitude a bascul� apr�s l’atterrissage rat� de Rudolf Hess, d�montrant que Hitler le trahissait.
  
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- Eric F 3 février 2020 20:42
  
  @JC_Lavau
  C’est bien avant les p�r�grinations a�riennes de Rudolf Heiss que Roosevelt a marqu� son appui aux « alli�s » contre l’Allemagne, notamment avec la livraison d’armements. C’est d�s apr�s Munich puis l’invasion de la Tch�coslovaquie qu’il s’est d�termin� � aider les « d�mocraties »
  Ref : Roosevelt and the Munich Crisis : A Study of Political Decision-Making Barbara Reardon Farnham
  When Hitler’s behavior during the Munich crisis showed him to be incorrigibly aggressive, FDR settled on aiding the democracies, a course to which he adhered until America’s entry into the war.
  
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- JC_Lavau 9 février 2020 18:44
  
  @Eric F. En prenant soin de ne jamais oublier l’objectif premier : leurs piquer tous les empires coloniaux. Voir de quelle mani�re Roosevelt ha�ssait et traitait de Gaulle, qui justement s’appuyait sur l’empire colonial du mieux possible.
  
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Eric F 2 février 2020 22:16

Bonjour Jean.

C’est d�cid�ment une id�e fixe de focaliser sur Hallstein en surinterpr�tant le fait qu’il ait appartenu � des organisations corporatistes � l’�poque nazi et particip� en tant que juriste de questions internationales � un congr�s italo-germanique. Nous avons eu l’occasion d’en discuter largement lors de votre article pr�c�dent, mais vouloir assimiler la construction europ�enne des ann�es 50 � tendance f�d�raliste, � la neue Europa nazie est une escroquerie intellectuelle, initi�e par le charlatanesque Dr Rath.
Il y a d’assez solides critiques � formuler sur le fonctionnement effectif de l’UE pour ne pas ajouter de douteux proc�s en sorcellerie -�tonnez vous apr�s �a du qualificatif « complotiste » souvent attribu� � votre mouvement [je propose ce th�me de r�flexion pour votre prochain plenum]
------

La seconde partie de l’article est plus int�ressante, mais je rel�ve des formulations pol�miques, comme si par exemple les zones de coop�ration r�gionales �taient une « distinction naus�abonde », �a se pratique sur tous les continents. En outre, vous vantez d’un c�t� l’ouverture tous azimuts, et d’un autre c�t� l’UPR veut r�tablir du protectionnisme en d�non�ant par exemple l’accord avec le Mercosur, il faut un minimum de coh�rence dans l’argumentaire.
*Concernant le « poids » d’un bloc �conomique par rapport � celui d’un pays isol�, il me semble que cela a de l’importance, mais � condition que le bloc en question d�fende ses int�r�ts, or les eurocrates sont des mondialistes id�ologiques, pour peser il faut le vouloir (c’est un reproche que formulent les « eurocritiques » r�formateurs).
*A propos de l’apport de la construction europ�enne sur la paix, il ne faut pas faire l’�ne pour avoir du foin, il s’agit bien de la paix entre les pays europ�ens qui avaient guerroy�s entre eux pendant des si�cles, et �a c’est irr�futable. Par rapport � l’ext�rieur, il faudrait effectivement sortir de la logique des blocs qui est un retour de la « guerre froide », sortir de l’OTAN et renouer avec la Russie, on en est d’accord.
*Le couplet de l’« internationalisme ouvrier » est une belle utopie, plut�t inattendue chez les souverainistes. Mais vous pouvez constater que les travailleurs des pays �mergents sont trop contents que les entreprises de nos pays s’installent chez eux. Tant mieux si, dans leur pays, ils luttent pour leurs droits sociaux, mais ils sont loin du compte.
L’UPR semble vouloir raccoler � la fois les arch�o-marxistes et les villi�ristes, impressionnant grand �cart id�ologique, mais les 90% de suffrages sont � port�e de vue

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- Jean Dugen�t 2 février 2020 23:44
  
  @Eric F
  Bonjour,
  J’essaierai demain de r�pondre plus en d�tail � votre post. Je ne fais pas de surinterpr�tation. Je suis responsable de ce que j’�cris mais je ne suis pas responsable du ressenti des lecteurs. Par exemple je n’ai jamais fais cela :
  « vouloir assimiler la construction europ�enne des ann�es 50 � tendance f�d�raliste, � la neue Europa nazie ».
  
  J’ai toujours soulign� les diff�rences entre les deux constructions et insist� sur le fait qu’il y a eu une coupure entre les deux projets � la lib�ration et nullement une continuit�.
  C’est bien parce que le fait de prouver que Walter Hallstein est nazi am�ne souvent ce ressenti que toute l’oligarchie veut nier cette v�rit�. Je ne suis pour rien l� dedans.
  J’ai dit que je suis en d�saccord avec Rath. Je ne suis pas responsable de ce qu’il a �crit.
  Les flatteries du genre « complotiste » qui me viennent de l’oligarchie me plaisent assez bien. Ce contre quoi je me bats c’est contre les censures, le blaklistage, la fermeture de mon compte Facebook depuis plus de deux mois pour m’emp�cher de vendre mes livres...
  
  « d’un autre c�t� l’UPR veut r�tablir du protectionnisme en d�non�ant par exemple l’accord avec le Mercosur, »
  Je ne suis pas au courant de cela. Je vais me renseigner. Je suis membre de l’UPR parce que je suis partisan du Frexit. Ceci dit � l’UPR chacun pense ce qu’il veut. Je n’ai pas � �tre coh�rent par rapport � ce que disent les autres.
  
  « la paix entre les pays europ�ens »
  J’ai rappel� � ce sujet que j’ai montr� dans la premi�re partie que l’UE dresse les peuples d’Europe les uns contre les autres notamment les grecs contre les allemands.
  
  « L’UPR semble vouloir raccoler � la fois les arch�o-marxistes et les villi�ristes, »
  L’UPR ne racole personne, elle rassemble tout ceux qui sont pour le Frexit. Il ne faut pas s’�tonner qu’elle rassemble des personnes qui ont par ailleurs des options tr�s diff�rentes. Il faut d�cid�ment que nous rappelions toujours la m�me chose.
  
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- Eric F 3 février 2020 19:22
  
  @Jean Dugen�t
  J’ai remarqu� que vous avez effectivement dans cet article un peu b�molis� le rapprochement entre le projet allemand sur l’Europe (protectorat � sa d�votion) et la construction europ�enne d’apr�s guerre (� vis�e supranationale), mais vous avez quand m�me �crit, je cite le passage " Le projet de la � Neue Europa � �tait bien un projet nazi. Le nazisme incluait donc une forme d’europ�isme et il est normal que le passage du nazisme � la construction europ�enne n’ait pas caus� de graves probl�mes de conscience aux anciens nazis concern�s"
  
  . Donc vous ne le dites pas tout en le disant..
  En fait, il y a au contraire eu � l’�poque une sorte d’abjuration du nationalisme allemand � l’�poque de l’apr�s guerre, voulant le diluer dans une Europe supranationale (supranationalit� que que refusait le courant gaulliste, la France n’ayant pas les m�mes raisons de « se diluer »).
  
  Concernant la Wehrmacht, les gens � l’�poque avaient pas eu le choix de s’enr�ler, mais WH a �t� � un poste administratif avec le plus petit grade d’officier (lieutenant), il a donc �t� dans une situation comme quiconque avait un poste dans l’administration ou l’enseignement � cette �poque. Personne � ma connaissance n’a contest� son pass�, mais feindre de le d�couvrir comme �tant un engagement �minent dans la machine nazie est tout � fait excessif (je vois encore de Villiers se tr�moussant sur son si�ge devant la cam�ra en �voquant ce point). Le but de cette campagne est bien �videmment d’appuyer sur l’argument « qui dit Europe dit h�ritage nazi » -et/ou CIA, certains faisant all�grement l’amalgame-, d’o� mon �vocation de la perception « complotiste » de votre parti dans l’opinion publique (au del� de la seule oligarchie europhile).
  
  On a d�j� parl� lors du pr�c�dent article de l’existence de tensions entre des pays de la CEE/UE (il y en a eu d�s les ann�es 60 avant que la Gr�ce ne soit int�gr�e), mais il n’y a pas eu de conflit arm�, alors qu’ils n’avaient cess� depuis des si�cles. Certes la paix avait �t� �tablie pr�alablement � la construction europ�enne, mais la logique de coop�ration l’a alors emport� sur celle de bellig�rance (l’�tat d’esprit dans la France de 1945 �tait franchement anti-allemand, il �tait tout autre 15 ans apr�s).
  
  Donc on peut bien �videmment critiquer ce qu’est devenu peu � peu la machine europ�enne (et je ne m’en prive pas non plus), mais vouloir diaboliser l’essence m�me de la construction europ�enne depuis l’origine me parait un mauvais proc�s.
  
  Enfin, concernant la « communication » de l’UPR, vu de l’ext�rieur le grand �cart que j’ai mentionn� entre internationalisme prol�tarien et national-conservatisme laisse pour le moins perplexe sur ce que serait la politique appliqu�e. Le parcours et les relations politiques du leader rel�vent clairement du second courant, peut-�tre �tes-vous plus proche du premier ?
  
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- Eric F 3 février 2020 21:09
  
  @assouline
  Qualifier MLP de « pro-Europ�enne » est quelque peu abusif, certes, elle a mis un b�mol concernant la sortie de l’UE et m�me de l’euro, mais pr�voit de ren�gocier les trait�s en accord avec les autres mouvements souverainistes de l’Union, et, je crois, la sortie en cas de blocage.
  
  A propos de si�ger au PE, m�me les 29 �lus du « parti du Brexit » �lus en 2019 y si�geaient ...sans �tre europhiles.
  
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- Jean Dugen�t 5 février 2020 08:43
  
  @Eric F
  
  Bonjour,
  Je pensais avoir d�j� �chang� beaucoup avec vous mais j’ai l’impression qu’il n’en reste rien et qu’il faut tout reprendre au d�part.
  
  "J’ai remarqu� que vous avez effectivement dans cet article un peu b�molis� le rapprochement entre le projet allemand sur l’Europe (protectorat � sa d�votion) et la construction europ�enne d’apr�s guerre (� vis�e supranationale)"
  
  Je pense pour ma part ne jamais avoir vari�. Vous citez ensuite une de mes phrases :
  
  " Le projet de la � Neue Europa � �tait bien un projet nazi. Le nazisme incluait donc une forme d’europ�isme et il est normal que le passage du nazisme � la construction europ�enne n’ait pas caus� de graves probl�mes de conscience aux anciens nazis concern�s"
  
  Je ne vois vraiment pas ce que vous pourriez avoir � redire � cela. Il s’agit d’un constat. Ce n’est m�me pas une interpr�tation de ma part et c’est plut�t un euph�misme. Les anciens nazis concern�s (j’ai cit� deux noms en plus de Walter Hallstein) se sont plut�t acquitt�s avec enthousiasme de leur r�le dans la construction europ�enne d’apr�s guerre alors que je dis seulement que cela ne leur a pas caus� de probl�mes de conscience.
  
  Sur le fond, il est �vident qu’il y a une quantit� de points communs entre les deux projets et un fondement id�ologique similaire ne serait-ce que par la volont� dans les deux cas de construire une structure institutionnelle europ�enne. Cela n’emp�che pas que ce soit aussi deux projets s�par�s et qu’il y ait quelques diff�rences.
  
  Ensuite vous reprenez vos premiers arguments pour minimiser le r�le de Walter Hallstein dans la Wehrmacht avec des informations non-sourc�es :
  
  « WH a �t� � un poste administratif avec le plus petit grade d’officier (lieutenant) »
  
  Je ne sais pas s’il �tait lieutenant mais je ne pense pas que ce soit un « petit grade » pour un soldat qui ne s’est jamais engag� dans l’arm�e. Il a seulement fait son service militaire avant et, comme vous l’avez vous-m�me signal�, il a �t� enr�l� � 41 ans � un moment o� il n’�tait gu�re possible qu’il en soit autrement. Je ne sais pas non plus s’il �tait sur un poste administratif et, faute d’avoir des pr�cisions sur ce poste, je ne vois pas en quoi cela diminuerait sa responsabilit�. Vous « oubliez » en effet l’essentiel :
  
  "De plus, Walter Hallstein �tait dans la Wehrmacht un officier instructeur en national-socialisme. Il appartenait au corps des � Nationalsozialistischen F�hrungsoffiziers � (NSFO), cr�� par Hitler en 1943. Pour int�grer ce corps, non seulement il fallait �tre membre du parti nazi mais il fallait �tre parrain� par deux de ses membres.
  
  Philippe de Villiers apporte des pr�cisions :
  
  � Helmut Heiber, historien scientifiquement irr�cusable, � qui fut confi�e la mission de rassembler l’imposante documentation en vue des proc�s de Nuremberg, s’employa pendant des d�cennies � reconstituer des dossiers de la Chancellerie pour la p�riode allant de 1940 � 1945 et du Parti national-socialiste. Dans sa longue �tude document�e sur les enseignants pendant le IIIe Reich, Heiber classe les universitaires en deux chapitres aux titres �loquents : les � opposants ou indiff�rents � (chapitre II) et ceux qu’il appelle les � croyants � (chapitre III). C’est ici, parmi les � croyants � du IIIe Reich, que le nom de Hallstein surgit en ces termes :
  
  � Apr�s une enqu�te de la direction du corps professoral du Reich au d�but 1944, l’universit� de Francfort communiqua une liste, commen�ant par Walter Hallstein et se terminant par Wilhelm Ziegelmayer, compos�e de quinze hommes officiers qualifi�s en national-socialisme ayant rang d’officier et vingt-six autres intervenus pour la “mobilisation compl�te de l’ensemble de la Wehrmacht dans des proportions inou�es”, eux aussi sont bien s�r des “activistes politiques” (� titre de comparaison, l’universit� technique de Darmstadt a signal� z�ro officier dirigeant nazi et trois orateurs actifs). �
  
  Cr�� en 1943 sur ordre de Hitler, le corps des Nationalsozialistischen F�hrungsoffiziers (NSFO) avait en effet pour mission d’enseigner le national-socialisme aux soldats pour s’assurer de leur volont� de combattre jusqu’� la mort. Charg�s de la surveillance politique des troupes, pr�dicateurs et mouchards, ils s’apparentaient aux commissaires de l’Arm�e rouge. On ne devenait pas commissaire national-socialiste sans �tre membre du parti nazi ou sans avoir �t� parrain� par deux de ses membres, ni sans avoir donn� assez de gages id�ologiques. �
  
  Anne Lacroix Riz apporte elle-aussi des pr�cisions :
  
  � Le NS-F�hrungsoffizier (NSFO), (...) �tait � charg� � la fois de la direction militaire sp�cialis�e et de la formation politique et id�ologique nazie dans l’esprit du national-socialisme �, c’est-�-dire largement tourn�e vers l’extermination des rouges et des juifs � parasites du monde �. Notons qu’Hallstein exer�a ses talents de NSFO en France o� l’arm�e am�ricaine l’arr�ta (� Cherbourg),(...) On ignore donc ce qu’Hallstein fit en France de 1942 � 1944, mais assur�ment il n’y enseigna pas seulement le Droit nazi. �
  
  R�sumons ce qui nous parait essentiel. Walter Hallstein avait de pi�tres aptitudes pour �tre un militaire. Il n’avait assur�ment pas les qualit�s pour int�grer la SS. Il �tait ch�tif. Il portait des lunettes... On sait qu’il a, dans un premier temps, �t� jug� m�dicalement inapte pour �tre admis � un cours d’artillerie avant d’�tre finalement admis. Il �tait par contre tr�s motiv� et n’a pas m�nag� ses efforts pour r�ussir dans ce domaine. C’�tait d’ailleurs un adh�rent de la f�d�ration nationale-socialiste de protection anti-a�rienne qui �tait une organisation de type militaire avec grades, uniformes…. Il a surtout affich� sa totale adh�sion au national-socialisme au point que l’universit� de Francfort l’a s�lectionn� dans une liste r�duite de 15 officiers qualifi�s en national-socialisme ce qui lui a permis de devenir un � officier-instructeur en national-socialisme � de l’arm�e. Il est �vident que le minimum pour cela �tait d’�tre adh�rent au parti nazi puisqu’il fallait de plus �tre reconnu comme un national-socialiste particuli�rement z�l�. Il fallait d’ailleurs �tre parrain� par deux autres membres du parti. Son r�le en tant qu’officier-instructeur en nazisme �tait d’enseigner le national-socialisme aux soldats pour s’assurer qu’ils �taient pr�ts � sacrifier leur vie pour le IIIe Reich. Son r�le �tait aussi de faire une abominable propagande antis�mite. Sur la page de la Wikip�dia consacr�e au NSFO on lit :
  
  � In ihren Schulungen indoktrinierten die NS-F�hrungsoffiziere Hunderttausende, wenn nicht Millionen von Wehrmachtsangeh�rigen mit antisemitischer Propaganda wie der Vorstellungen, Juden w�ren Parasiten und geh�rten ausgerottet �
  
  Ce que je traduis approximativement ainsi :
  
  � Les membres des NSFO ont endoctrin� des centaines, voire des millions, de membres de la Wehrmacht avec une propagande antis�mite telle que l’id�e que les Juifs �taient des parasites et devaient �tre extermin�s. �
  
  A d�faut de pouvoir int�grer la SS, Walter Hallstein a trouv� dans ce r�le le maximum de ce qu’il pouvait faire pour �tre un nazi exemplaire.
  
  Il n’est gu�re possible qu’un militaire du Reich ait pu �tre officier sans �tre nazi mais, � qui fera-t-on croire qu’il aurait �t� possible qu’un � officier-instructeur en nazisme � de la Wehrmacht ait pu ne pas �tre nazi ? Et c’est pourtant l’opinion que veulent imposer tous les journalistes aux ordres des puissants. Un fait aussi invraisemblable doit devenir une v�rit� pour ne pas fragiliser l’UE. Les l�ches-bottes arrivistes qui n’h�sitent pas � se rouler dans la fange pour se partager la besogne ne manquent pas. Les apprentis s’y mettent ! Pauvre jeunesse ! Ils emboitent le pas de Walter Hallstein lui-m�me qui avait besoin d’�tre un nazi-z�l� pour profiter de l’ascenseur social. A force de le d�fendre, ils finissent par lui ressembler. Sont-ils conscients qu’en d�ployant tant de z�le pour inverser sans cesse mensonges et v�rit�s au service d’une propagande d’�tat, ils sont sur les traces de Goebbels ? A leur �gard, j’h�site entre haine et piti�. Faut-il les plaindre ou les bl�mer ?"
  
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- Jean Dugen�t 5 février 2020 09:48
  
  Olivier BERNIER
  
  Maintenant il est temps d’atterir
  
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- Eric F 8 février 2020 11:59
  
  @Jean Dugen�t
  On est d’accord sur le point qu’on n’est pas d’accord, ce constat n’a effectivement pas chang�. Mais je rel�ve que vous avez une propension � instiller l’id�e d’une filiation entre la fumeuse Nouvelle Europe nazie (qui �tait en r�alit� la supr�matie du Reich sur des pays soumis) et la construction europ�enne effectu�e dans les ann�es 50, quoique vous vous en d�fendiez sur le plan formel.
  Pour le reste, j’ai d�j� r�pondu sur la surinterpr�tation sur le pass� de WH, en tant que recteur il �tait dans les instances de la corporation tenue par le parti (o� on peut lui reprocher � juste titre d’avoir cherch� � �tre bien vu), et en tant que militaire il n’avait que le grade le plus inf�rieur d’officier (lieutenant), ce qui n’est pas signe d’une marque de z�le, les caciques du parti �taient pour le moins commandants ou colonels.
  Etienne Chouard a reconnu s’�tre laiss� entrainer par un « biais » sur cette question https://www.youtube.com/watch?v=bDbask-RtmA
  
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- Jean Dugen�t 9 février 2020 18:29
  
  @Eric F
  "en tant que militaire il n’avait que le grade le plus inf�rieur d’officier (lieutenant), ce qui n’est pas signe d’une marque de z�le, les caciques du parti �taient pour le moins commandants ou colonels."
  
  Je vous r�p�te que Walter Hallstein ne s’est jamais engag� dans l’arm�e. Il a seulement fait son service militaire puis il a �t� enr�l� dans l’arm�e en 1942 c’est-�-dire � un moment o� il ne pouvait pas en �tre autrement. Il ne pouvait gu�re dans ces conditions avoir un grade plus �lev�. Je rappelle aussi que ses aptitudes physiques �taient m�diocres : ch�tif, portant des lunettes, jug� m�dicalement inapte pour �tre admis � un cours d’artillerie avant d’�tre finalement admis... Il ne pouvait pas int�gr� la SS car il ne r�pondait pas aux crit�res de s�lection. Ayant par contre fait tout ce qu’il pouvait pour �tre reconnu comme un nazi de premier plan il a r�ussi � se faire admettre comme NS-f�hrungoffizier (officier instructeur en national-socialisme) parfois aussi traduit par « officiers de direction ». Il a fallu pour obtenir cette qualification que l’universit� de Francfort le s�lectionne dans une liste r�duite de 15 « croyants » c’est-�-dire d’hyper-nazis : les 15 « meilleurs-nazis » de l’universit� de Francfort par opposition aux « sceptiques ».
  
  Pour int�grer le corps des NSFO (NS-f�hrungoffizier
  
  ), non seulement il fallait �tre membre du parti nazi mais il fallait �tre parrain� par deux de ses membres.
  
  Voir la page de la Wikip�dia consacr�e aux « NS-f�hrungoffizier ». On lit notamment ceci :
  
  « In ihren Schulungen indoktrinierten die NS-F�hrungsoffiziere Hunderttausende, wenn nicht Millionen von Wehrmachtsangeh�rigen mit antisemitischer Propaganda wie der Vorstellungen, Juden w�ren Parasiten und geh�rten ausgerottet. »
  
  Ce que je traduis ainsi :
  
  « Dans leurs activit�s de formateur, les officiers-instructeurs en national-socialisme nazis ont endoctrin� des centaines, voire des millions, de membres de la Wehrmacht avec une propagande antis�mite telle que l’id�e que les Juifs �taient des parasites et devaient �tre extermin�s. »
  
  La r�alit� est bien loin de la description que vous voulez donner du petit lieutenant qui n’avait fait aucun z�le.
  
  Si Etienne Chouard a reconnu s’�tre laiss� entrainer par un � biais � sur cette question
  
  il a eu tort. Je vous invite � lire sur ce point ce qu’on �crit Philippe de Villiers et Annie Lacroix Riz qu’on ne peut pas suspecter d’avoir beaucoup de sympathie l’un pour l’autre.
  
  De plus Annie Lacroix Riz est une historienne reconnue et r�put�e. Cela signifie qu’elle mettrait en cause sa r�putation en la mati�re s’il lui arrivait d’�noncer volontairement des contre-v�rit�s. Cela signifie que les faits qu’elle rapporte sont exacts. Cela ne signifie pas, par contre, que ses interpr�tations sont bonnes ni qu’elle ne laisse pas de c�t� certains faits qu’elle pr�f�re ignorer. Nous savons qu’elle est tr�s li�e au PCF et qu’elle est de ce point de vue critiquable. Je pourrais �tre plus pr�cis � ce sujet.
  Je maintiens et je souligne n�anmoins que les faits qu’elle rapporte sont exacts.
  
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- Jean Dugen�t 9 février 2020 19:08
  
  @Eric F
  Je m’aper�ois que j’ai d�j� expliqu� tout cela dans mon post pr�c�dent. Si vous ne tenez pas compte de ce que je dis, nous ne pouvons pas progresser.
  
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Partisans ou adversaires du Frexit : lesquels sont des nationalistes ? (3�me partie)

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