Violences Réelles (considérations économiques 2)

1. Nous autres pauvres bichons d'Oxydantaux nous subissons des violences économiques dites « symboliques » mais qu'on peut aussi bien qualifier de morales. Les violences morales des publicités et des notifications et des prélèvements de données, qui technologiquement automatisent nos vies à les rendre « branchées » et à toujours-déjà nous « prélever à la source » informationnellement, sont des harcèlements moraux. Nous tolérons d'être harcelés au nom des marchés le discours altermondialiste le dénonçait à la charnière des années 2000 dans le mouvement No Logo mais les logos au contraire se sont renouvelés et amplifiés.

2. Il est temps d'en finir avec l'Oxydant et d'en revenir à la dissémination Japonaise, Australienne et Néo-Zélandaise « Extrêmes-Occidentales », États-Unienne « Occidentale », Canadienne et Latino-Américaine en général « Proches-Occidentales » ainsi qu'Européenne en général « Moyenne-Occidentale ». (Le choix des notions n'est pas laissé au hasard : l'Extrême-Occident côtoie l'Extrême-Orient et est périphérique à l'Occident ; mais l'Occident est à cœur états-unien ; le Proche-Occident environne l'Occident tout en en étant tributaire ; et le Moyen-Occident est une seconde zone dont l'Occident est plus ou moins redevable mais dont l'Occident abuse.

3. La France ne protège pas ses zones maritimes (elle devrait en protéger 30% mais si elle en protège 0,1% c'est beaucoup) et c'est une chienlit parce que le lobby de la pêche est dominé et influent au point d'imposer dans la Manche des formes de pêches non-sélectives hyper-destructives. De même si vous voulez en France entrer dans un élevage industriel vous vous en voyez interdit l'accès : les pubs vous présentent des fermes à l'ancienne alors que nous fonctionnons comme partout dans le monde à enfermer les bêtes dans des entrepôts machiniques éclairés au néon.

4. Après les animaux viennent les enfants. Ce n'est pas pour choquer mais les chiens ont le QI d'un petit enfant doublé d'une loyale détermination à maturité révélant un Quotient Moral certain (QM). Les chevaux ont le même QI mais doublé d'une intelligence sociale (QS, Quotient Social) avancée à maturité. Les chats ont un QI à peine plus élevé que les chiens et les chevaux (à la charnière des petits enfants et des grands enfants) mais ils n'ont aucune loyale détermination ni aucune intelligence sociale avancée. Les bovidés (taureaux, bœufs et vaches) dont les caprins (moutons, béliers, agneaux) retrouvent le QI petit-enfantin des chiens et chevaux mais disposent du QS élevé des chevaux, et sont connus pour leur Quotient Émotionnel (QE) avec une belle palette d'émotions (dont la peur anticipée) sans parler de leur bonne mémoire ; les porcs aussi ont une bonne mémoire mais leur QI dépasse celui des chats (ils peuvent par exemple repérer un objet dans l'espace sur la base de son reflet dans le miroir) limite ce sont déjà de grands enfants dans l'idée. Dans l'ensemble le moindre QI rend tous ces animaux faibles en termes d'intelligence collective (coordonnée – au hasard contre l'humain). Les poules et dindes n'ont pas de mémoire mais savent compter ; les lapins sont comme elles mais ont un bon QS que leur isolation de compagnie ne permet pas de bien expérimenter. Les poissons nous étonnerons toujours avec tous ces Quotients à divers degrés selon l'espèce. Comme les (petits et grands) enfants ces animaux ont des nocicepteurs (réception de la nocivité, c'est-à-dire une sensibilité à la douleur).

5. Le sur-QI moyen des humains adultes nous fait changer d'ordre de grandeur animale : généralement ça ne fait que de nous des animaux suréquipés (personnellement ma manière de définir notre espèce). Mais c'est comme avec les surdoués : à partir de 130 de QI les psychologues disent qu'il n'y a pas de solution de continuité avec les QI inférieurs mais bien un changement d'ordre de grandeur. En gros la différence n'est pas que progressive mais pour ainsi dire de nature. C'est bien ainsi qu'on peut dire « les animaux et les hommes » en extrayant les hommes du règne animal puisqu'ils règnent sur les animaux (après une phase enfantine durant laquelle ils en sont à la fois proches et éloignés, par leur naissance « prématurée » eu égard à leur inefficience après l'accouchement comparée à la majorité des autres animaux).

6. Quand les bourgeois (par exemple pour la construction européenne) vous disent que « le commerce c'est la paix » en fait ils ne faisaient que dire que « la prédation animale c'est la paix humaine » rien de nouveau sous le soleil. Donc qu'on juge les violences « un mal nécessaire » ou pas ces violences sont réelles. Les violences économiques sont réelles. Et c'était sans parler du harcèlement moral quant à la publicité ciblée sur les enfants puisque ça s'apparente à la manipulation d'adultes pédophiloïdes tentant de séduire les enfants à la consommation.

7. Ivan Illitch disait que nos sociétés sont formatées sur le modèle de l'armée. Vous pouvez ne pas y croire ni vraiment le ressentir que cela ne change rien : l'industrie standardise sériellement tout jusqu'à nos pensées désormais avec l'IA. Andy Warhol est l'artiste de notre temps et il n'y en a plus d'autre depuis lui (en dehors de vagues prétendus « artistes contemporains » je veux dire...). Le sérialisme c'est l'art ultime et nos industries formatent le monde dont les bourgeois firent leur vaste atelier depuis quelques siècles maintenant. Nous ne sommes plus que des séries de séries de séries c'est l'évidence, à la manière d'un vaste défilé du 14 juillet si vous voulez mais disséminé sur le territoire et chaque matin levé à la bonne heure après avoir déposé les gosses. On allume la radio comme le sergent entonnait un chant pour la course et je ne dis pas ça à cause de la guerre russo-ukrainienne/otanienne qui se débine, avant de bosser de telle heure à telle heure loin des nôtres.

8. Ce dont nous souffrons c'est du manque de sentiment de communauté et de réciprocité partout, mais c'est impossible que nous en ayons bien puisque nous avons tout sérialisé et que dans cette sérialité nous savons tous que des dispositifs sont plus ou moins en place pour prendre le relais du sentiment de communauté et de réciprocité, alors nous machinons et nous machinons depuis bien plus longtemps que l'IA qui après tout, n'est qu'un miroir (à terme le but c'est de nous reproduire : l'être humain s'est toujours pris pour le but, même transhumaniste – mais le transhumanisme c'est l'humanisme sériel).

9. Tout cela nous fait violence – violence à nos sentiences propres, à nos QI, QE, QS, QM, etc. – mais cette violence nous semble normale et pour ainsi dire elle est intégrée et ne semble pas faire mal. Après tout on a augmenté l'espérance de vie... comme si la vie ne se comptait qu'en années, en chiffres économiques (raison pour laquelle l'euthanasie et le suicide assisté – bien que j'y souscrive – rentrent aussi dans les calculs).

10. Nous sommes violentés comme le Dieu exclusif violenta les Hébreux en prétendant les sauver d'Egypte alors qu'au fond il les surconditionnait à mort toute la Bible n'est que l'histoire d'un tel surconditionnement populaire par un seul Dieu. Et ça a continué avec le christianisme nous le savons bien en Europe puisque tout le non-christianisme fut resucé pour l'éradiquer et nous pousser à aller à toutes les messes des oraisons aux vêpres, nos grands-parents en ont soupé c'était sériel aussi. L'islamisme réclame 5 fois par jour c'est sériel. Ils appellent cela « la civilisation » or ces disciplines s'achèvent en industrie bourgeoise d'une manière ou d'une autre même si ce sont alors des valeurs monothéistes (chrétiennes avant tout en Occident) devenues folles.

11. On troqua la possibilité de vivre seul ou en couple de plus en plus difficilement avec la spoliation des richesse, contre nos sentiences et nos communautés pour ne plus subir la vie à trois générations sous le même toit. Hourra hourra hourra hourra hourra hourra hourra hourra hourra hourra hourra hourra.

12. Les animaux sont des bêtes mais les hommes sont des monstres – dit le dicton. Arbeit macht frei. Des sociologues ont compris que l'originalité du nazisme résidait dans l'application de l'étatisme et du management à la traite et la destruction humaine. On a juste retiré la destruction du programme ou disons qu'on l'a mise sous le tapis, enfin pas dans le Quart-Monde ni les BRICS en général, non, sans parler de ce qui s'appelle pudiquement « externalités négatives » (pollution). Et on appelle ça « la civilisation » parce qu'on travaille tous massivement dans des bureaux sériels...

13. Pourquoi aime-t-on ça ? Parce qu'on veut redevenir des couffins adultes : nos process nous bercent. Pas étonnant qu'on nous traite de kouffar, par jeu de mots avec couffin pour notre sujet, même si à ce compte les islamistes d'Occident en sont aussi.

Lire aussi :
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- Considérations existentielles 2 – au-delà de l’espérance ;
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