vendredi 23 septembre 2016 - par CNAFAL

NOS ANC�TRES LES GAULOIS !... Ou comment la crise du politique exprime la panne des solutions face � l’angoisse du futur

Avant la Révolution Française, la France avait été qualifiée par les historiens « d’agrégats inconstitués de peuples désunis ». Et pour cause, la Gaule est une invention d’historiens du XIXème siècle visant à solidifier l’idée de Nation ! La Monarchie a fabriqué son territoire par des conquêtes, des alliances, des mariages princiers qui passaient par-dessus les peuples… Avant même la stabilisation de la Monarchie, les rivalités des peuples et des cités sont innombrables pendant 5 à 6 siècles d’autant que l’Europe est un isthme et la France est en « bout »… Les invasions dites barbares ne pouvaient que se stabiliser face à l’Atlantique ! Mais la réunion de la France du Nord et de la France du Midi notamment au XIIIème siècle fut l’aboutissement d’une extermination et de la terreur… puis viendront les guerres de religions qui sont des « guerres identitaires » ne l’oublions pas.

Ce sont les révolutionnaires de 1789 et 1790, pétris d’humanisme et abreuvés aux meilleures sources de la philosophie des Lumières, qui accordent la nationalité française à tous les étrangers vivant en France qui sont d’accord avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen.

Une quinzaine d’entre eux siègera comme députés à la Première Assemblée Nationale… Ce qui unifie les Françaises et les Français, c’est l’instauration de la langue française comme élément majeur de l’appartenance nationale… C’est la raison pour laquelle aussi, le CNAFAL a co-fondé l’association « Pour le droit à la langue du pays d’accueil », parce que c’est le premier palier de l’intégration. Angela Merkel ne s’y est pas trompée qui a « injecté massivement des cours d’allemand » aux réfugiés accueillis sur son sol !

L’identité nationale n’est pas une essence, ni une permanence immuable : C’est une mise en forme, une mise en récit, en perspective de l’évolution d’un pays, d’un peuple et qui ne peut être figée parce qu’il vit de tous les apports comme une terre est fertile de tous ses sédiments. C’est la raison pour laquelle Ernest Renan disait que la Nation « c’était un plébiscite renouvelé tous les jours ».

Au final, et si ceux qui invoquent nos ancêtres les gaulois ne faisaient que mettre en évidence le symptôme de la crise du POLITIQUE, de leur POLITIQUE notamment face à la mondialisation qui « dissout » les pouvoirs au profit d’une nouvelle aristocratie et de nouveaux prédateurs. La caste politique qui nous gouverne est incapable de dessiner un futur pour tous les peuples, alors on exacerbe les conflits à travers la surdétermination radicalisée d’un certain passé mythique…

On a déjà connu cela en 1940 : retour à la terre, à la famille, à la pureté des origines anciennes et à l’élimination d’une partie de la population forcément la plus récente, la plus fragile qui symboliserait ce retour au passé, vers le passé perdu celui des « trente glorieuses »dont on a oublié que la « machinerie » de cet essor économique avait été assurée en partie par les immigrés d’Afrique du Nord…

Invoquer nos ancêtres les Gaulois, c’est vouloir naufrager la République.

Jean-Marie Bonnemayre Président

19 r�actions

Harry Stotte 23 septembre 2016 15:47

« L’identit� nationale n’est pas une essence, ni une permanence immuable... »

De quelque mani�re qu’on l’appelle, il existe une mentalit� nationale, qui ne s’acquiert pas avec un « geste administratif » - la naturalisation - et qui distingue les peuples les uns des autres

Pas plus tard qu’aujourd’hui, « Courrier international » fait sa couverture sur « Les Fran�ais, ces incompris » avec, comme sous-titre, « Pourquoi la presse �trang�re s’acharne sur nous », d�montrant par l� l’existence d’une identit� fran�aise, faite de ressentis, de comportements et de r�actions, qui heurtent, amusent, indignent ou indiff�rent, ceux qui ne ressortissent pas � cette identit�.

Et s’il y a des Fran�ais qui ne voient pas les diff�rences qui les s�parent des autres peuples, les autres peuples, eux, voient tr�s bien ce qui les s�parent des Fran�ais.

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- Et hop ! 23 septembre 2016 22:24
  
  @Harry Stotte : En r�alit�, la nationalit� et la citoyennet� ne sont pas du tout la m�me chose, bien que les deux notions soient confondues dans le droit fran�ais depuis la R�volution.
  
  La citoyennet�, ce sont les droits politiques, droit d’�lire et d’�tre �lu, etc.. On est citoyen d’une ville, d’un �tat, de la R�publique, comme on serait sujet du roi.
  
  Une nationalit�, c’est �tre r�gi par un corps de lois et de traditions coutumi�res dont font parti le Code civil, la langue fran�aise, la fa�on de s’habiller, de cuisiner, d’habiter � la fran�aise, l’esprit et la conversation fran�aise, la galanterie fran�aise, les r�gles de civilit� fran�aises, les us et coutumes du pays, etc.. L’Identit� nationale r�side dan sla nationalit� qui ne s’acqui�re que par des g�n�rations d’�ducation et de tradition.
  
  Or, lorsqu’on donne la citoyennet� fran�aise � un �tranger, on appelle �a la nationalit�, et on pr�tend d’un coup de baguette administrative, changer la nationalit� de l’�tranger. Bien s�r, on peut d�cr�ter qu’il sera r�gi par le Code civil, mais on ne peut pas d�cr�ter qu’il est capable de parler en fran�ais, de vivre � la fran�aise, d’�tre de nationalit�, c’est � dire de civilisation fran�aise, on ne peut pas lui changer sa nationalit�.
  
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- Alren 24 septembre 2016 11:34
  
  @Harry Stotte
  
  Pas plus tard qu’aujourd’hui, � Courrier international � fait sa couverture sur � Les Fran�ais, ces incompris � avec, comme sous-titre, � Pourquoi la presse �trang�re s’acharne sur nous �, d�montrant par l� l’existence d’une identit� fran�aise,
  
  Courrier International a �t� une sorte de r�f�rence pour la qualit� de ses articles sur le monde, comme le journal Le Monde a �t� une r�f�rence g�n�rale. Mais c’�tait autrefois.
  
  Depuis les capitalistes ont mis la main sur ces journaux et choisissant des r�dacteurs � leur d�votion ont cru b�tement que leur aur�ole de qualit� allait persister aupr�s des lecteurs �duqu�s qui les lisaient.
  
  Il n’en a rien �t� bien entendu.
  
  Courrier International souligne maintenant r�guli�rement l’hostilit� de la presse �trang�re � l’�gard des Fran�ais parce que les propri�taires et leurs r�dacteurs aux ordres n’appr�cient pas l’attachement profond de la majorit� silencieuse comme on disait autrefois pour la la�cit�, qui s’�tait endormie face � la discr�tion des chr�tiens comme force politique mais qui se r�veille face � la guerre d�clar�e par une partie des musulmans � cette r�publique qui confine officiellement (malgr� le comportement de certains �lus) les religions � la sph�re priv�e.
  
  En effet, ils croient � raison que la prolif�ration des communautarismes affaiblit le peuple et rend plus facile son exploitation forcen�e, surtout si on peut dresser les communaut�s les unes contre les autres.
  
  Il faut diviser � tout prix, casser l’�tat central et les lois nationales, casser les services publics d’unit� nationale comme l’�ducation nationale, la s�curit� sociale, revenir sur la R�publique une et indivisible proclam�e le 22 septembre 1792 au milieu de pays gouvern�s par des rois et des empereurs.
  
  La cr�ation de super-r�gions par le larbin Hollande va dans ce sens. La suite logique �tant qu’elles puissent avoir des r�glements qui ne s’appliqueraient qu’� la r�gion qui les aurait vot�es. Et si possible cr�er ainsi une concurrence entre elles en faveur notamment des investissements sp�culatifs pour le grand b�n�fice du capital sp�culatif �tranger.
  
  Ce que craigne comme la peste ces « belles personnes » c’est que Jean-Luc M�lenchon arrive au pouvoir !
  
  La r�volution citoyenne dans la cinqui�me puissance mondiale serait un tr�s tr�s mauvais exemple pour d’autres pays en Europe et dans le monde.
  
  La France n’est ni la Gr�ce, ni le Venezuela, ni Cuba, ni le Br�sil.
  
  L’hostilit� r�solue des USA et de leurs s�ides aurait bien du mal � briser le mouvement qui s’amplifierait � mesure que les gens se rendraient compte des nouvelles directions prises en mati�re de protection des travailleurs, de l’acc�s au sup�rieur pour les �tudiants des classes populaires, du red�ploiement d’un enseignement technique �levant le niveau bien au-del� de l’apprentissage, du renouveau de la s�curit� sociale et du syst�me de sant� et des investissements dans les entreprises qui innovent et se modernisent cr�ant un besoin heureux de main d’œuvre.
  
  Au bout de quelques temps, les citoyens des pays comparables voudraient la m�me chose pour leur pays : inacceptable pour les vrais ma�tres du monde domin� par l’argent sp�culatif.
  
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- Harry Stotte 24 septembre 2016 12:56
  
  @Et hop !
  
  « L’Identit� nationale r�side dan sla nationalit� qui ne s’acqui�re que par des g�n�rations d’�ducation et de tradition. »
  
  A mon avis. dans certains cas, cela peut demander moins de temps. Il doit exister des pr�dispositions � se couler, plus moins compl�tement, dans le « moule ». Je ne sais pas si vous avez lu « D�composition fran�aise » (Fayard 2015) de Malika Sorel-Sutter. Elle �crit :
  
  � J’avais grandi � l’�poque, d�sormais r�volue, o� les parents de l’immigration, dont les miens (d’origine alg�rienne), n’avaient d’autre choix que de veiller � ce que leurs enfants respectent les codes sociaux des Fran�ais. �
  
  Apr�s avoir �voqu� l’�motion qui l’a saisie, adolescente, � l’endroit de la rue de la Ferronerie o� a �t� assassin� Henri IV, elle note : « A l’�poque, je n’avais pas encore les papiers d’identit� fran�ais, mais je poss�dais d�j� l’identit� fran�aise. »
  
  Et, pour moi, sa sinc�rit� est attest�e par la remarque qu’elle ajoute : � Ceux qui pensent pouvoir faire de mon cas une g�n�ralit� et en tirer la conclusion que l’int�gration culturelle – ou l’assimilation – d�coule automatiquement de la transmission de l’histoire de France aux enfants de l’immigration s’�garent. Au sein d’une m�me famille, et �voluant dans un m�me environnement, certains enfants s’assimilent , d’autres optent pour d’autres choix �
  
  D�s lors, parce que nous sommes dans le domaine des sentiments - en l’occurrence, le sentiment d’appartenance -, j’estime que le cas par cas s’impose. Malika Sore-Sutter, � la diff�rence d’Azouz Begag ne s’adressera jamais � des Maghr�bins en ces termes : � Il faut traverser le p�riph�rique, aller chez les indig�nes l�-bas, les descendants de Vercing�torix… �
  
  Lui, tout ministre d�l�gu� dans le gouvernement Villepin qu’il a �t�, ne s’assimilera jamais ! Il est de ceux, de loin les plus nombreux, qui ont opt� « pour d’autres choix ».
  
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- franc 24 septembre 2016 13:48
  
  @Et hop !
  
  Analyse pertinente de la diff�rence entre la citoyennet� et la nationalit� .
  
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- Et hop ! 24 septembre 2016 21:10
  
  @Harry Stotte : L’exemple choisi est tr�s favorable, et non repr�sentatif des masses d’immigr�s actuelles.
  
  - D�j�, en 1962, les Alg�riens �taient en grande partie francis�s avant de venir s’installer en France, ce n’est plus le cas,
  - A cette �poque, quand on �tait en France, on �tait oblig� de regarder la TV fran�aise, on ne recevait pas les TV �trang�res,
  - Les femmes sont souvent hypergames, certaines ont des aptitudes pour s’adapter � un milieu beaucoup plus �lev� que leur milieu d’origine,
  - L’assimilation d’un individu dans un milieu fran�ais o� il est immerg� (un enfant �tranger toutes les 3 classes), n’est pas comparable � l’assimilation de masse d’�trangers qui vivent entre eux (29 enfants �trangers dans une classe de 30).
  
  Pour des fran�ais d’origine, changer notablement de milieu prend plusieurs g�n�rations, il faut en plus plusieurs facteurs favorables, par exemple un paysan a un fils instituteur dont le fils tr�s pouss� et tr�s dou� fait polytechnique, il ne sera pas encore � l’aise dans la haute bourgeoisie, c’est son petit fils qui y parviendra si les performances sont confirm�es. On ne s’improvise pas non plus paysan ou marin p�cheur quand on est bourgeois, il faut une initiation, un apprentissage, du temps.
  
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Aristide 23 septembre 2016 15:59

Pas �tonnant que Chalot raisonne comme un tambour s’il s’inspire de ce discours assez faiblard. Bon, qui ne sait pas que le mythe de nos anc�tres les gaulois est r�cent, qui ne sait pas que Sarko instrumentalise le pass�.

Mais est ce qu’il est vraiment impossible de prendre un minimum de distance et profiter de l’occasion pour essayer de rappeler que notre r�publique a toujours pr�n� l’int�gration. Car il s’agit de cela, le fait de se « sentir gaulois » n’est que l’expression maladroite et peut �tre provocatrice de « ce qu’est l’int�gration ».

En place de cela, une suite assez entendu de lieux communs. Affligeant. Il me semble que le sujet de l’int�gration m�rite mieux que ce r�quisitoire assez plat sur une citation prise au premier degr�.

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foufouille 23 septembre 2016 16:15

La Gaule (ou les Gaules), en latin Gallia, est le nom donn� par les Romains � un territoire occup� par des populations celtes (Gaulois, Belges), germaniques et aquitaines. Les Romains distinguaient la Gaule transalpine comprise entre les Pyr�n�es, les Alpes et le Rhin (soit la France, la Belgique et le Luxembourg), de la Gaule cisalpine (nord de l’Italie). La Gaule passe progressivement sous le contr�le des Romains entre la fin du IIIe si�cle av. J.-C. et le d�but du IIe si�cle av. J.-C.. Ceux-ci romanisent alors les populations soumises que l’on nomme par la suite les Gallo-romains. Le nom de � Gaule � subsiste jusqu’� l’�poque carolingienne o� il est remplac� par l’ethnonyme � Francia � 1.

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foufouille 23 septembre 2016 16:15

Les auteurs romains ont donn� le nom de Gaule � la partie occidentale de la vaste r�gion que les Grecs appelaient Keltik�, pays des Celtes, et qui s’�tendait de l’oc�an Atlantique � la mer Noire. La Gaule propre avait pour limites l’Oc�an Atlantique, les Pyr�n�es, la mer M�diterran�e, les Alpes et le Rhin.

Ce pays �tait divis� en plusieurs grandes r�gions : l’Aquitaine, situ�e entre les Pyr�n�es et la Garonne et habit�e par les Ib�res ; la Celtique, situ�e entre la Garonne, la Seine et la Marne et habit�e par les Celtes ; la Belgique, situ�e au Nord de la Seine et de la Marne et habit�e par un m�lange de Celtes et d’immigrants germains. Quant au Sud-Est de la Gaule, habit� par des Celtes et des Ligures, il avait �t� int�gr� aux grandes civilisations de la M�diterran�e bien avant le temps de la conqu�te de C�sar.

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foufouille 23 septembre 2016 16:16

La Gaule des Celtes D�s le commencement du VIe si�cle av. J.-C., les Grecs de Phoc�e vinrent fonder Massilia (Marseille) sur le littoral m�diterran�en. Marseille devint tr�s vite une r�publique importante, fit peut-�tre conna�tre aux Gaulois l’usage de l’alphabet et de la monnaie et m�me sous la domination romaine resta une ville grecque et garda son autonomie. Autour d’elles s’�levaient des colonies qu’elle avait fond�es ou adopt�es, telle qu’Agath� Tych� (Agde), Nicaea (Nice), Antipolis (Antibes), Arles, etc.
D�s 154, Marseille appela les Romains � son aide contre les Ligures qui l’inqui�taient et entravaient le d�veloppement de son commerce. Apr�s plusieurs campagnes, les Romains �tablirent une garnison � Aix-en-Provence et finalement r�duisirent sous leur domination toute la r�gion comprise entre la M�diternan�e, les Pyr�n�es, la Gimone, le Tarn, les C�vennes, le cours moyen du Rh�ne et une ligne � peu pr�s droite allant de Gen�ve au Var. Ce fut la Province Narbonnaise ou simplement la Province (Provence). La capitale en fut Narbonne, o� une colonie fut envoy�e en 118. Les villes gauloises de Toulouse, N�mes, Avignon, Orange, Vienne, Gen�ve, etc., devinrent de florissantes cit�s romaines. Le reste de la Gaule conserva encore son ind�pendance pendant soixante ans.

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foufouille 23 septembre 2016 16:19

� comparer avec un peuple qui n’existait pas non plus :

L’organisation sociale varie selon les peuples. En sch�matisant, on peut distinguer deux groupes : des soci�t�s �galitaires et animistes d’une part, et des soci�t�s hi�rarchis�es et d�istes d’autre part27. Dans le Nord-Ouest, les Am�rindiens ont d�velopp� une stratification sociale importante, tandis qu’elle est quasi inexistante chez les Navajos, pour lesquels la famille est la base de la soci�t�. D’autre part, la notion de propri�t� priv�e des terres et des habitations est parfaitement �trang�re aux Am�rindiens. Chez les peuples s�dentaires les travaux dans les champs ou la chasse des grands animaux n�cessitent une certaine organisation sociale.

Les femmes ont une place importante dans la vie des tribus. Elles pr�parent le bison ou les r�coltes et elles s’occupent des enfants. Une m�re peut avoir suffisamment d’influence pour dissuader son fils de partir � la guerre. Chez les Navajos et les Iroquois, le mode de filiation est matrilin�aire.

Depuis l’effondrement des civilisations du Mississippi et du Sud-Ouest, il n’existait pas d’�tat en Am�rique du Nord8. Les Am�rindiens, se r�partissant en tribus, parfois subdivis�es en clans, en bandes et en gentes, ont des caract�ristiques communes : leurs membres �lisent et d�posent leur chef ; ils sont solidaires et d�fendent leurs int�r�ts mutuels. Ils sont enterr�s au m�me endroit28. Les membres de la tribu partagent un m�me sang, un m�me territoire, une m�me langue et des coutumes similaires. Le chef de la tribu, parfois appel� sachem, est responsable du bien commun. Il est choisi pour ses capacit�s et sa sagesse, m�me si certaines tribus connaissent la transmission h�r�ditaire du pouvoir29. Les Am�rindiens de l’�poque pr�colombienne n’ont pas de lois �crites mais disposent de normesN 3 orales (Gayanashagowa des Iroquois). Les d�lib�rations et les d�cisions ont lieu autour du feu.

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baron 23 septembre 2016 17:13

Si le petit nerveux est discr�dit�, il n’emp�che pas que la France avant le d�but de l’histoire �tait constitu� d’une population celte que l’on a nomm� les Gaulois,.

C’est cette population qui compose encore la grande majorit� des fran�ais , m�me si les Gaulois se sont par la suite d�plac�s vers l’est jusqu’en Turquie ou ils ont fond� Ankara.
Par contre attention les Gaulois ne sont pas des Germains. Sinon, ce ne ne sont pas les r�volutionnaires qui ont appel� le peuple de France les Gaulois, mais les Romains. Il y a fait une culture Gauloise sp�cifique teint� de culture Grecque et celte, bien diff�rente de la culture Slave ou des germains et des Slaves.
Ne vous en d�plaise, m�me un antillais � des origines Gauloises, il y a eut des m�langes. Il n’est donc pas ridicule de dire que les fran�ais sont de culture h�l�no celto Gauloise et catholique. Le fait que de nouvelles populations arrivent ne change rien � ce qui a construit la France au niveau ethnique et culturel.
Je suis convaincu que les immigr�s n’y trouve rien � redire, c’est v�ritablement un d�bat de plus qui nous pousse vers le communautarisme. Il y a une histoire nationale et tout ceux qui vivent ici en ayant la nationalit� fran�aise, s’int�gre � cette histoire nationale, dans la n�gative c’est le communautarisme que l’on va installer. Mais je ne serais pas �tonn� que certaines personnes, soitent communautariste, c’est la forme discr�te du racisme, puisque il y a l� une volont� d’emp�cher les populations de se retrouver autour d’une histoire commune fond� sur l’acceptation d’une nationalit�.
D’un point de vue strat�gique Sarkozi vient de marquer des points, � gauche comme � droite y compris chez les immigr�s.... Un conseil, apprenez � vous faire vous jouez pour la Droite et l’extr�me droite.

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Samson 23 septembre 2016 18:07

« L’Europe supranationale, c’est l’Europe sous commandement am�ricain. Les Allemands, les Italiens, les Belges, les Pays-Bas sont domin�s par les Am�ricains. Les Anglais aussi, mais d’une autre mani�re, parce qu’ils sont de la m�me famille. Alors, il n’y a que la France qui ne soit pas domin�e. Pour la dominer aussi, on s’acharne � vouloir la faire entrer dans un machin supranational aux ordres de Washington. »
Charles De Gaulle

N’’est-il pas piquant qu’apr�s avoir vendu la France � Washington en la r�int�grant � l’OTAN, l’homme m�me qui a trahi l’h�ritage de De Gaule se revendique de nos anc�tres les Gaulois ???

Est-il encore des Fran�ais pr�ts � r�-�lire ce m�me histrion addict de sondages et pr�t sans autre projet politique � promettre n’importe quoi pour assouvir sa tr�s d�mesur�e et narcissique soif de pouvoir ?

Et dans un paysage �conomique et social ruin� et d�vast� par pr�s de 50 ans de n�o-lib�ralisme, � quel stade de d�ch�ance l’Occident est-il tomb� - ici et outre-atlantique - pour ne plus proposer au suffrage d�mocratique que les seuls h�rauts mondialistes d’une Pens�e Unique exempte de toute r�elle alternative ???

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- Parrhesia 23 septembre 2016 18:45
  
  @Samson
  Bonne soir�e � vous, Samson !
  
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Parrhesia 23 septembre 2016 18:10

>>> Et pour cause, la Gaule est une invention d’historiens du XIX�me si�cle visant � solidifier l’id�e de Nation ! <<<

Non mais vraiment ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire ….

Si cette approche est exacte, il faut en d�duire que Jules C�sar est un historien du XIX�me s. qui vise � solidifier l’id�e de nation fran�aise !!!

Certes, il y a bien de m�chants esprits raisonneurs qui continuent � penser qu’il y avait d�s la Rome antique, et donc, dans la conception romaine m�me de l’Empire romain, une superposition de � provinces gauloises � telles que la Gaule belgique, la Gaule aquitaine, la Gaule lyonnaise ou encore, la Gaule narbonnaise !

Mais cet ensemble n’en restait pas moins � la Gaule � !

Et la preuve en est que lorsque C�sar r�dige son � de Bello Gallico �, il utilise bel et bien un singulier pr�cis�ment traduisible par � au sujet de La Guerre de Gaule � et non un pluriel, � de Bellis Gallicis � (il me semble...), traduisible par � au sujet de la guerre des Gaulles � !!!

Comme quoi, par ailleurs, certains ont beaucoup de raisons de vouloir passer l’�tude du Latin et le latinisme en g�n�ral � la moulinette. Ce sont des �tudes qui ne corroborent pas n�cessairement le sens de l’Histoire revu et corrig� par les mondialistes du XXI�me si�cle !

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- Parrhesia 23 septembre 2016 18:24
  
  @Parrhesia
  Merci de lire, �videmment, « Guerre des Gaules »...
  Mille et quelques pardons !!!
  
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SamAgora95 24 septembre 2016 13:43

Les politiques s’adressent � la partie primitive de notre inconscient...celle qui cherche un responsable � br�ler vif.

Sarkozy se fout de l’histoire,il cherche juste � allumer la flamme de la haine.

Au lieu d’�tre hu�, Sarkozy est applaudit, s’il avait donn� l’ordre de lyncher � mort un musulman pr�sent dans la sale, certains auraient consid�r�s s�rieusement l’�ventualit� de passer � l’acte.

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zygzornifle 24 septembre 2016 15:19

on pol�mique sur le Gaulois alors qu’il y a 11,5 millions de sans emplois, 8,5 millions de sous le seuil de pauvret� que des retrait�s font les poubelles qu’il y a 400 000 SDF bien de chez nous et des dizaines voire centaines de milliers de migrants dont personne ne veux sauf quelques illumin�s des assoces et des politiques, que 31 000 mineurs dorment dans la rue .....

un mot a plus d’importance que toute cette mis�re .....

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- Samson 24 septembre 2016 19:06
  
  @zygzornifle
  Ceci expliquant cela, c’est bien pour occulter toute cette mis�re qui est le fruit de leur politique - enfin, celle qui leur est dict�e par les lobbies - que tous nos politiciens cherchent maintenant � se revendiquer d’Ast�rix.
  Si �� marche pour la mise � mort du taureau, pourquoi pas avec celle de l’�lecteur ???
  
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NOS ANC�TRES LES GAULOIS !... Ou comment la crise du politique exprime la panne des solutions face � l’angoisse du futur

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