jeudi 28 août 2008 - par Jean-Paul Foscarvel

Comment le peuple a-t-il perdu la lutte de classes ?

Le peuple semble avoir perdu une lutte qui date du milieu du XIXe siècle, sans coup férir, par petites doses, renoncement après renoncement, dans l’indifférence avec lui-même.

Deux mécanismes principaux sont au cœur de la victoire de la classe dirigeante :

  • l’un, idéologique par l’apparition sur la scène des idées économiques du néoclassicisme d’une part, l’effondrement dans les têtes et dans les faits du système soviétique, et l’utilisation de la globalisation comme fer de lance afin de réduire toute résistance à néant.
  • l’autre, structurel par la transformation du taux de profit autrefois issu de la fabrication de biens réels, aujourd’hui créé principalement dans la sphère de la conception et de l’information, par l’éclatement des entreprises en entités sous interdépendance contractuelle qui fait du même coup éclater les solidarités, ainsi que par la déterritorialisation des multinationales qui peuvent choisir les États les moins-disants socialement.
Cependant ce schéma succinct est lui aussi en évolution constante. Dans la phase présente, le capitalisme productif dégénère progressivement en capitalisme mafieux : on assiste au niveau des élites au passage de la jouissance du faire à la jouissance de l’être (comme le fit autrefois la noblesse), elle-même se transformant, de par le vide de soi qu’elle comporte, en pulsion de mort (voir Jean Laplanche).

La défaite du mouvement populaire est due à de multiples causes :
  • incapacité dans les années 80 à se détacher du modèle soviétique qui était de fait une transition entre la féodalité et le capitalisme développé par l’émergence d’une société étatique centralisée, impossible à imiter dans le passage d’une société capitaliste développée à une société démocratique, écologique et humaniste ;
  • foi immodérée en ses propres forces, via les syndicats et les partis, jusqu’à leur épuisement fatal, par notamment une institutionnalisation, voire un schéma organisationnel qui a coupé l’élite de la base, tant au niveau des syndicats qu’à celui des partis ;
  • incapacité à transformer un modèle spartiate (l’égalité de fait, l’isonomie) en modèle athénien, voire républicain (équilibre liberté égalité fraternité) ;
  • illusion sur la fin de l’histoire et la fin proche du système capitaliste ;
  • aveuglement sur les transformations internes du capitalisme en termes de mécanisme de création de la plus-value, processus qui a permis d’étendre l’exploitation des ouvriers lors de la fabrication d’objets réels (modèle fordien) à celle des cadres via l’ingénierie (modèle de la start-up) ;
  • absence d’intégration des classes intermédiaires en voie de prolétarisation et non prise en compte de leurs exigences spécifiques en termes de liberté individuelle et de développement personnel ;
  • absence complète de prise en compte de la sphère environnementale par la construction d’un modèle de stabilité économique global : seul le modèle productiviste de croissance reste la base des principaux piliers du mouvement populaire.
Les résultats qui sont désormais visibles au niveau de la réalité vécue peuvent être décrits de la manière suivante :
  • perte de repère de la classe ouvrière qui voit l’avenir (le socialisme) se transformer en cauchemar sans pouvoir se référer à un autre modèle ;
  • crispation des anciens sur une époque dépassée, et abandon de la jeunesse qui y voit un totalitarisme dénué de la moindre liberté ;
  • perte par effet collatéral de la notion de solidarité, fraternité, qui dans un chacun pour soi généralisé est vu comme une astreinte à la liberté individuelle ;
  • éclatement de la sphère sociale dans le communautarisme, le lepénisme, le consumérisme ;
  • absence de résistance de la part de la classe moyenne face à sa paupérisation, prise dans le choix cornélien d’allégeance à la classe dirigeante et de velléité de rébellion par rapport à son sort réel en constante dégradation.
Le résultat final de cette évolution qui a débuté dans les années 80 et s’est poursuivie jusqu’aujourd’hui, réside dans la victoire complète de la classe dirigeante, signifiée par l’arrivée de NS, qui est en quelque sorte la cerise sur le gâteau, tel un Macbett (celui d’Ionesco) régnant sur un royaume de mort, de destruction et de désolation, du moins au niveau social.

Il semble désormais trop tard pour inverser la tendance, que ce soit au niveau français, ou européen. Cependant, le moteur du système (l’énergie) vient à manquer, les menaces s’accumulent sur un système, qui ne tient compte ni de l’épuisement prévisible des ressources, ni des conséquences sociales et écologiques de ses activités. Par ailleurs, des limites, dont certaines inattendues, se font jour, comme le développement d’une résistance en Amérique latine et une perte d’hégémonie absolue du modèle libéral-capitaliste sur la planète.

Mais l’absence d’un modèle d’un avenir souhaitable, qui ne soit, ni le droit au bonheur d’une minorité à l’aune de la pauvreté du plus grand nombre, ni un égalitarisme destructeur qui prive chaque être de liberté, mais puisse être notamment une combinaison complexe de droits et de responsabilités partagés dans un esprit de poursuite de l’œuvre humaine, modèle à la fois souple pour s’adapter aux aléas de l’histoire humaine et solide pour permettre à chacun de vivre correctement sur une planète saine, manque cruellement.


82 réactions


  • tvargentine.com lerma 28 août 2008 10:45

    Je suis pas d’accord avec votre vision "politique" des choses

    Les socialistes en opérant le virage de la rigueur économique en 1983 ont fait le choix stratégique (un très mauvais choix) d’operer une transformation d’une société industrialisée vers une société de service
     
    Ce choix qui a permis de retirer le mot "ouvrier" par ’employé’ et donné l’impression d’une évolution d’une classe sociale vers la société de consommation et couper ainsi les reperes d’une classe ouvrière qui refusaient de s’appeler "ouvrier"

    Ce choix en terme stratégique à détruit des pans entiers de connaissances,de cultures,de savoir et d’emplois ,sans parler des milliards de francs d’argent public pour financer cette abération historique et qui correspondant aujourd’hui à notre solde débiteur de notre commerce exterieur (de pauvre !)

    La société de service a été imposé et impose des emplois de pauvres,avec des salaires de pauvres,le tout dans une société de pauvre qui continura à s’appauvrir car ce sont pas les emplois de services qui s’exportent et enrichissent la France

    L’acier,la charbon sont aujourd’hui des valeurs ajoutées et les allemands n’ont pas fait l’erreur que les socialistes au pouvoir on fait de détruire cette richesse et de créer des taxes et des contraintes pour les entreprises




    • faxtronic faxtronic 28 août 2008 11:44

      Tu as raison Lerma. En partie Ingenieur (je suis en R et D, partie R maintenant), je me rend compte souvent que nos anciens, qui travaillaient dans les annes 80, avaient beaucoup plus de moyens de travailler. ici, maintenant, on peut plus travailler, car les machines n’existent plus.

      Sans machines, pas d’industries, sans industries pas de recherche, sans industries pas de services. Nous sommes ammener a bricoler, et pas fautes de machines, nos idees sont appliquer ailleurs, et pas notre profit.

      C’est pareil, inutiles d’avoir des facs et des ecoles d’inge si il n’y a pas d’emploi decent pour eux.

      Nous sommes un pays pauvre en pleine recession et en pleine decadence. 


    • foufouille foufouille 28 août 2008 12:33

      les delocalisations sont organise par les multinationales
      pas par le PS-RPR-UMP


    • Zanini 28 août 2008 13:58

      "les delocalisations sont organise par les multinationales
      pas par le PS-RPR-UM
      P"

      Par qui sont financés ces partis politique ?


    • foufouille foufouille 28 août 2008 14:08

      ils piquent ds les caisses.........


    • Traroth Traroth 28 août 2008 19:20

      Lerma, pourriez-vous développer par quel mécanisme le tournant de la rigueur de 1983 a détruit l’industrie française ? J’avoue ne pas du tout vous suivre.


    • ZJP ZJP 28 août 2008 21:10

      "La société de service a été imposé et impose des emplois de pauvres,avec des salaires de pauvres,le tout dans une société de pauvre qui continura à s’appauvrir car ce sont pas les emplois de services qui s’exportent et enrichissent la France.."

      Pour cela, j’ai enfin l’occasion de vous "plusser" Lerma smiley

      JP


    • ZJP ZJP 28 août 2008 21:33

      "La classe ouvrière est absente, beaucoup trop occupée à gérer le quotidien, sa précarité dans le travail et l’irrégularité de ses revenus, la précarité du logement..."

      Tout est dans cette phrase.

      JP


    • ZJP ZJP 28 août 2008 21:37

      Mauvais placement. Ce post fait suite à celui de Lolo. La phrase extraite est de lui. Désolé

      JP


    • Marc Bruxman 28 août 2008 23:38


      Sans machines, pas d’industries, sans industries pas de recherche, sans industries pas de services. Nous sommes ammener a bricoler, et pas fautes de machines, nos idees sont appliquer ailleurs, et pas notre profit.


      Toujours la même nostalgie de l’industrie... Et pourtant. 

      Apple que l’on ne peut pas targuer de ne pas faire de R&D fait produire son matériel à des sous traitants. Apple n’est donc plus une boite industrielle. Et ca ne les empéche pas d’innover et de faire de la R&D. 

      Pareil pour Cisco, qui fait produire son matos par divers sous-traitants. Et pourtant ils innovent. 

      NVIDIA et la plupart des boites qui font des puces électroniques sont "fabless". C’est à dire qu’ils sous-traitent la fabrication. Dans le cas d’NVIDIA c’est le Taiwannais TSMC qui a le contrat. 

      Toutes ces boites qui pourtant vendent des produits physiques sont en réalité devenues des sociétés de services dont la principale valeure est la propriété intellectuelle. Pourquoi ? Parce qu’il est devenu facile de produire et que la différence ne se fait plus sur la production. Vous avez une bonne idée ? Prenez un avion, allez à Taiwan et vous trouverez de quoi la faire produire. (Mettez quand même une capote pour ne pas trop vous faire pirater). 

      Parmis les économies les plus prospéres d’Europe vous avez les pays d’europe du nord. Surprise ! Ils n’ont quasiment pas d’industrie. (Pays-Bas, Danemark, Suéde, ...). L’allemagne est une exception et elle a de l’industrie haut de gamme. C’est à dire la ou il y a encore de la valeure ajoutée. Beaucoup de machines allemandes partent en Chine pour produire les biens que nous rachetons par la suite !

      Au niveau de la R&D j’ai visité beaucoup de boites qui y arrivent avec de la simulation. Et c’est tout sauf du bricolage. Des outils comme CATIA et des addons pour ce dit logiciel permettent en effet de faire vivre un produit sans même avoir jamais construit de prototype physique.

      Et pour ce qui est du construit ailleurs mais pas à notre profit, je ne serai pas si catégorique. Pour ce qui est de la production des puces, par exemple je préfére largement etre à la place de NVIDIA que celles de TSMC au niveau des profits. 

      Il est inévitable qu’il y ait une nostalgie de la société industrielle de même qu’il y a eu une nostalgie de la société agricole. Mais Mitterand que je ne portes pas dans mon coeur n’y est pas pour grand chose. Quand la société industrielle a été capable de surproduire largement, c’est le service qui est devenu producteur de valeur. Peut être que dans 50 ans quelque chose se passera et qu’un autre secteur pas encore vraiment inventé deviendra le seul producteur de valeur. Cest ainsi. On ne peut pas vraiment lutter contre. 




    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 29 août 2008 03:43

      Ce n’est pas tout a fait ça. C’est l’industrialisation qui a apporté l’abondance et qui permet qu’on passe a une économiew tertiaire. Cette économie tertiaire exige la complementarité et donc l’interdépendance, qui va au-dela de la notion traditionnele de solidarité.

      Simultanement, on comprend que le le véritable conflit n’est pas entre capitalistes et travailleurs (que le machine rend superflus, sauf comme consommateurs) mais entre capitalistes incarnant le statu quo et l’entrepreneuriat incarnant le changement, tout travailleur devenant un entrepreneur. Tout ça est expliqué en détail dans le texte en lien ci-dessous et ceux qui suivent 

      http://nouvellesociete.org/H.html

       Pierre JC Allard


    • faxtronic faxtronic 29 août 2008 09:59

      A Mr Bruxmann

      Sans machines, pas d’industries, sans industries pas de recherche, sans industries pas de services. Nous sommes ammener a bricoler, et pas fautes de machines, nos idees sont appliquer ailleurs, et pas notre profit.

      Toujours la même nostalgie de l’industrie... Et pourtant.

      Apple que l’on ne peut pas targuer de ne pas faire de R&D fait produire son matériel à des sous traitants. Apple n’est donc plus une boite industrielle. Et ca ne les empéche pas d’innover et de faire de la R&D.

      Ils avaient des sous-traitants locaux, ce qui leur permet de devolpper avec eux. Quand tu n’a plus de sous traitants sous la main, tu ne peux plus developper dans des conditions optimums, et donc tu es tué par la concurrence

      Pareil pour Cisco, qui fait produire son matos par divers sous-traitants. Et pourtant ils innovent.

      NVIDIA et la plupart des boites qui font des puces électroniques sont "fabless". C’est à dire qu’ils sous-traitent la fabrication. Dans le cas d’NVIDIA c’est le Taiwannais TSMC qui a le contrat.

      J’ai travaillé pendant 5 ans pour ce genre de boites. Il est particulierement ardu de regler les problemes a 10000 km. Quant tout va bien, c’est ok, mais sinon c’est une galere enorme. Et je te parie que dans 10 ans CISCO et NVIDIA seront infiniment depassé par LG et autre. Car rien ne vaut le contact avec les ingenieurs de prod pour que les ingenieurs de R et D puissent innnever efficacement, et le contact ce n’est pas que les mails, mais aussi d’aller boire des verres ensembles. La relation d’affaire est d’abord et avant tout une relation. Tu le sais tres bien.

      Toutes ces boites qui pourtant vendent des produits physiques sont en réalité devenues des sociétés de services dont la principale valeure est la propriété intellectuelle. Pourquoi ? Parce qu’il est devenu facile de produire et que la différence ne se fait plus sur la production. Vous avez une bonne idée ? Prenez un avion, allez à Taiwan et vous trouverez de quoi la faire produire. (Mettez quand même une capote pour ne pas trop vous faire pirater).

      Parmis les économies les plus prospéres d’Europe vous avez les pays d’europe du nord. Surprise ! Ils n’ont quasiment pas d’industrie. (Pays-Bas, Danemark, Suéde, ...). L’allemagne est une exception et elle a de l’industrie haut de gamme. C’est à dire la ou il y a encore de la valeure ajoutée. Beaucoup de machines allemandes partent en Chine pour produire les biens que nous rachetons par la suite !

      Tu rigole ou quoi !!!! Tu a deja visité les Pays bas !!!!! ca fourmille de de boites industrielles, de pointes,

      Au niveau de la R&D j’ai visité beaucoup de boites qui y arrivent avec de la simulation. Et c’est tout sauf du bricolage. Des outils comme CATIA et des addons pour ce dit logiciel permettent en effet de faire vivre un produit sans même avoir jamais construit de prototype physique.

      N’importe quoi, tu n’a jamais ete ingenieur. La simultaion c’est tres bien, mais sans essais prelables, test, etc... Ta simulation ne vaut rien du tout. Une puce qui marche en simulation a une chane sur deux d’etre aussi reactive qu’un bout de bois. Parole d’experience.

      Et pour ce qui est du construit ailleurs mais pas à notre profit, je ne serai pas si catégorique. Pour ce qui est de la production des puces, par exemple je préfére largement etre à la place de NVIDIA que celles de TSMC au niveau des profits.

      Il est inévitable qu’il y ait une nostalgie de la société industrielle de même qu’il y a eu une nostalgie de la société agricole. Mais Mitterand que je ne portes pas dans mon coeur n’y est pas pour grand chose. Quand la société industrielle a été capable de surproduire largement, c’est le service qui est devenu producteur de valeur. Peut être que dans 50 ans quelque chose se passera et qu’un autre secteur pas encore vraiment inventé deviendra le seul producteur de valeur. Cest ainsi. On ne peut pas vraiment lutter contre.

      Je suis chercheur, j’ai 34 ans et j’ai ete ingenieur, et je peux t’affirmer que sur le terrain, si il n’y a pas un base reelle, industrielle, ton economie de service ne peux pas marcher, a moins d’etre sur des secteurs de services, CAD la finance, point barre. En tant que ingenieur-chercheur, j’ai infinement plus davantage a travailler dans les pays qui possedent une base industrielles que de bosser sur CADENCE, CATIA ou autre et qui n’ont que des modelisations souvent imparfaites ( modele spice complement depassés, modele de fatique, d’ususre approximatif, base de donn ;es de materiaux incompletes).


    • foufouille foufouille 29 août 2008 11:08

      on est sur internet
      chacun peut pretendre ce qu’il veut
      meme le monde de candy........


    • Gilles Gilles 29 août 2008 11:34

      "Car rien ne vaut le contact avec les ingenieurs de prod pour que les ingenieurs de R et D puissent innnever efficacement, et le contact ce n’est pas que les mails, mais aussi d’aller boire des verres ensembles. La relation d’affaire est d’abord et avant tout une relation."

      ça c’est vrai......si on tient à faire de la qualité !

      Cependant , dans l’aéro, mon domaine, où les produits se doivent d’être d’une qualité absolue, cela n’empêche pas Airbus par exemple de ne presque plus rien produire de pièces et d’augmenter exponentiellement la sous traitance. Par contre les sous traitants eux se doivent d’avoir à la fois des activités de R& D et de production car la R& D se fait conjointement entre les ingénieurs & chercheurs des deux boites et la production est intimement supervisée par Airbus. 

      Les limites de ce modèle, est comme dit faxtronic, la distance entre les acteurs. J’ai vu de visu dans le développment d’une pièce de l’A350 entre Airbus et RC California que ça compliquait les relations entre les acteurs et que pour réussir, en fin de compte, les ingénieurs devaient travailler ensembles, face à face, se connaitre, s’apprécier. Mails et téléconférences à foison sont dans ce contexte contre productives et en fin de compte on en est revenu aux voyages fréquents en avion entre Toulouse et la Californie

      Notons aussi que Boeing qui avait commençait avant Airbus à se désindustrialiser en sous traitant je crois bien plus de 70% de son Dreamliner, avec des conditions financières et de délais drastiques pour les sous traitants, a en fin de compte accumulé des retards énormes à cause des défaut de ses partenaires.....pour maintenat en revenir à regrouper certaines activités dans son giron


  • bernard29 bernard29 28 août 2008 11:06

    Trés bon article. je suis quasiment d’accord avec votre démonstration et votre conclusion. 

    Il me semble aussi que l’impossible solidarité sociale tient au fait qu’ il est quasiment impossible actuellement de se satisfaire du chiffre en bas de la fiche de paye pour comparer la situation de deux salariés. ( c’est peut être le résultat d’une certaine "nocivité corporatiste" des revendications syndicales ou salairales des aneées passées ??)


  • incapacitant 28 août 2008 11:44

    vous dites "Mais l’absence d’un modèle d’un avenir souhaitable, qui ne soit, ni le droit au bonheur d’une minorité à l’aune de la pauvreté du plus grand nombre, ni un égalitarisme destructeur qui prive chaque être de liberté, mais puisse être notamment une combinaison complexe de droits et de responsabilités partagés dans un esprit de poursuite de l’œuvre humaine, modèle à la fois souple pour s’adapter aux aléas de l’histoire humaine et solide pour permettre à chacun de vivre correctement sur une planète saine, manque cruellement" et je commenterai juste ces derniers mots en détail. pour le reste on pourrait en débattre des heures sur msn, irc ou dans un café. trop long de reprendre chaque point. un modèle d’avenir souhaitable manque cruellement, pour parler clairement. l’avenir qui nous attend est imprévisible, le monde est un chaos economique si complexe que l’Homme n’y a plus aucun rôle décisif. le monde va vers son avenir que personne ne peut deviner ou imaginer ou influencer. le modèle existe c’est la théorie du chaos, comme d’ailleurs chez darwin "the fittest will survive". à chacun de s’adapter des changements inimaginables et d’être absolument agnostique sur cette croyance en un modèle. le mone n’appartient pas à l’Homme. ce n’est pas une voiture. il n’y a une histoire facile à reconstituer comme vous le faites dans votre acticle mais pour ce qui est de décrire un modèle ! ROFLMAO comme on dit :)


  • pallas 28 août 2008 12:07

    le peuple, franchement, il n’a que se qu’il merite, c’est tout. Ils sont consommateurs, sa s’abreuvent de conneries televisuels, tel que la star academy, ou du Ruquier, sa vote et elisent, toujours les memes personnes, qui sont souvent corrompues et dont la plupart sont passé aux tribunaux. Le peuple, a choisi ces dirigeants, sa Culture, et sa maniere de vivre et de concevoir. Le peuple s’appauvri, et alors ? quand bien meme, sa ne me fait rien, sa ne me touche pas. Une societe qui se dit soit disant Egalitariste, ou je Genie est Detesté, ou le Con est reconnu comme grand individu, une societe qui prone la betise, le Football, comme vecteur social et une soit disant Verilité devant son spot de television, ou l’ecole n’apprend pas, mais plutot, gave les enfants d’informations, sans arret, qui n’a n’y queue n’y tete, pour finir, au final, a oublier plus de 99% d’entres elles. Une societe qui prone la Liberté d’expression pour cracher sur son voisin, apres tout, c’est l’objet de cette fameuse liberté d’expression et de pensée. Donc le Peuple, je ne vais le plaindre, un ramassi, d’abrutis, de betises, dont chacuns, ne se soucie que de sa petite personne, pret a tous les coups bas, pret a trahir jusqu’a ces propres membres de sa famille, pour une miette de pain, donc oui le Peuple, s’appauvri, il devient inculte, n’a aucunes ambitions, n’y projet commun, rien le neant absolu de la pensée, je ne vais tout de meme pas plaindre le Peuple.


  • foufouille foufouille 28 août 2008 12:40

    la lutte des classes est pas morte mais simplement controle par les dirigeants


  • pallas 28 août 2008 12:46

    Oui je vous suis superieur, car je ne suis pas Hypocrite, un peuple se votrant dans la betise et l’hypocrisie, n’a que se qu’il merite. Si les gens aiment les cons et detestent les genies, si les gens preferent voté des individues corrompus, c’est leurs problemes, si les gens boivent les Paroles de Peoples, qui sont Millionnaires, pretendant defendre le Peuple et detesté le systeme, c’est leurs problemes. En toute franchise, je ne vois pas le Mal, le Peuple, s’abrutis de lui meme, il aime sa, il en redemande, sans arret, tout le temps, le dieu Football, c’est son passe temps, avec le Pinard et la Biere, et bien tant mieux, le Peuple, est un ramassis d’abrutis, c’est tout.


    • foufouille foufouille 28 août 2008 13:17

      ja mein oberfuhrer...

      je suis aussi superieur ds ce cas. j’ai arrete d’y croire a 20a.........


    • jondegre jondegre 28 août 2008 14:27

      le discours de Pallas est desolant de non-humanisme, mais il resonne quelque part.
      La trahison des elites, c’est du a quoi ?


    • foufouille foufouille 28 août 2008 14:38

      ils ont jamais trahi. ils font ce qu’ils ont tjrs fait


    • appoline appoline 28 août 2008 18:08

      Il faudrait peut-être vous freiner dans vos ardeurs. On ne crache pas sur les gens comme ça ; ce n’est pas un signe de supériorité bien au contraire. Le peuple, la masse, je croirais entendre ces petits cons sortis de HEC qui pensent qu’ils vont tout bouffer avec leur dédain plein la bouche. La connerie humaine, c’est de se croire au dessus des autres, vous comprenez maintenant pourquoi ce gouvernement fait tant d’erreurs. N’ayez jamais à faire avec la dégringolade sociale car elle, ne vous loupera pas. Le peuple, la masse comme vous dites, seront peut-être moins touchés que vous quand nous nous enfoncerons dans le chaos social qui nous guette.


    • foufouille foufouille 28 août 2008 20:54

      ils ne font aucune erreur


    • Blé 29 août 2008 08:44

      Quand le peuple n’a plus rien à bouffer, faire les poubelles des riches semblent un festin.

      blé


    • fred 1er septembre 2008 21:39

      Je pense le contraire, il doit être comme moi...désabusé ! je ne vote plus ce n’est pas bon, mais quand on voie comment se passe les elections , un peut de serieux ; sarko qui empreinte au fn pour faire de la recup on se crois dans les guinoles sur canal... 


    • KM 28 août 2008 16:42

      Vive le malthusianisme ! Eradiquons les 3/4 de la planète et tout ira mieux !

      Sachez monsieur que même à 10 sur terre, il y en aura toujours un pour dominer les 10 autres et s’accaparer les richesses.

      Au XXIeme sciècle on nous ressort les théories éculées du XVIIIeme !!!

      Si c’est pas un recul philosophique ça !


  • Guzecha Guzecha 28 août 2008 13:11

    Très bon article

    Il ne faut pas perdre de vue que le commencement de la fin est un événement dont on s’est quasiment tous réjouis : la fin de l’URSS.

    Depuis 1945 les gouvernements occidentaux (et même étatsunien) devaient prendre des mesures sociales face à la concurrence de l’Est dans ce domaine. Le mur de Berlin tombé, la droite s’est décomplexée et rogne petit à petit sur ce qu’elle a dû concéder par le passé.

    "Vous n’êtes pas contents ? Quel autre modèle nous proposez-vous ? Rien, OK, alors fermez-là et au boulot."

    Si on m’avait dit qu’un jour, j’en viendrais presque à regretter l’URSS...


  • garibaldi15 28 août 2008 14:28

    Il est peut-être excessif Pallas (et je ne parle pas de l’orthographe, ni de la syntaxe, ni ... !), mais au fond il n’a pas vraiment tort !

    Quand on connaît tous les noms des joueurs de l’équipe de foot de sa ville mais qu’on est incapable de citer le nom du dernier prix Nobel français, il ne faut pas s’étonner si on est traité comme un crétin !

    (Attention, pour le nom du dernier Nobel, je ramasse les copies dans 5 minutes !)

    And the winner is ...................


    2007, prix Nobel de Physique Albert Fert (et Peter Grünbergen).

    Désolé.


  • Matéo34 Matéo34 28 août 2008 15:48

    @ l’auteur.

    Bonjour,

    Je "plusse" des deux mains (si vous le voulez bien ! comme disait le très regretté Desproges dans ses réquisitoires). Rien a rajouté ... peut etre pour aller plus loin sur le renouveau des classes sociales : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26297 (article de Léon, le lien dans le texte est aussi très inétressant).

    J’ai eu des sueurs froides : j’ai cru un moment que j’allais etre totalement d’accord avec Lerma (son premier post)... Mais je viens de me souvenir que les socialistes dont il parle snt, aujourd’hui, souvent soutient de Sarko (tout le groupe des gracques (dont le mari de Mme Yade)) et surtout M. GM Benamou qui écrivait à l’époque dans un édito de Globe, a propos des évènements de Longwy et les cahrbonnage de France, il fallait "démasquer ces ayahtolla de la luttes des classes"... le TSS est sauf !

    Bonne journée.

    Matéo.
     


  • Jordi Grau J. GRAU 28 août 2008 16:40

    Bravo à l’auteur de l’article.

    J’ajouterai à ce que vous dites que la lutte des classes a été perdue parce que beaucoup de gens croient qu’elle n’existait plus. On dit même qu’il n’y a plus de classes sociales, seulement des individus (propagande libérale). Or, pendant ce temps, il y a au moins une classe qui avait parfaitement conscience de son existence, et qui continuait de lutter avec les autres : c’est la classe dominante, cette grande bourgeoisie qui occupe les fonctions clés dans les domaines politique, économique et médiatique.

    Pour les dominés, il n’est pas très facile de s’unir parce qu’ils n’ont pas la même histoire, la même culture et les mêmes intérêts immédiats. Les cadres, les petits patrons, les ouvriers et les employés sont souvent victimes de la grande bourgeoisie, mais il leur est très difficile de comprendre qu’ils ont - au moins à long terme - des intérêts en commun. Il en va de même pour les salariés du secteur public et ceux du secteur privé, qu’il est si facile de dresser les uns contre les autres. Ce qui est le plus gênant, dans tout cela, c’est moins l’individualisme que l’attachement excessif à des statuts ou des étiquettes particulières. La grande bourgeoisie règne en divisant : français contre étrangers, travailleurs pas trop précaires contre travailleurs très précaires, hommes contre femmes, etc. 


  • pallas 28 août 2008 16:52

    Faut arreter d’accuser la grande Bourgeoisie comme coupable ou Bouc Emissaire de tous les malheurs du monde qui nous entoure. Quand il y a un viol dans le RER, ce n’est pas de la faute a un Bourgeois, quand les banlieues explosent ce n’est pas de la faute a un Bourgeois, quand un Homme tue sa femme, se n’est pas de la faute a un Bourgeois, j’en est marre d’entendre la theorie du complot, sans arret.


    • foufouille foufouille 28 août 2008 17:07

      et qui dirigent donc ?
      ils sont tous chretiens, enarque, petit fils de haut fonctionnaire et tres riche
      en plus ils sont soit incompetent, pourris, menteur et foutent rien
      ils correspondent donc au stereotype du bourgeois


    • appoline appoline 29 août 2008 14:15

      Pourtant, cher monsieur, les bourgeois (enfin certains) devraient s’immerger de temps en temps dans les banlieux, cela leur éviterait de débiter autant de conneries à la minute.


  • Forest Ent Forest Ent 28 août 2008 17:05

    Je vais sans doute écrire une grande banalité, mais le meilleur moyen de masquer la lutte des classes a toujours été d’en détourner le sujet vers une animosité extérieure, et c’était déjà très bien décrit par Orwell. "Ne venez pas râler parce que nous sommes tous en compétition avec les prussiens/allemands/chinois/etc ..." La vulgate libérale décryptée se résume à ça : "il faut flexibiliser et compétitiviser car nous (c’est à dire surtout vous) sommes en compétition avec ...". Ca a un autre avantage : au-delà de la "guerre économique", ça embraye facilement sur la guerre tout court. Le libertarianisme ne peut pas survivre sans "adversaire extérieur". Quand il n’y en a pas, on en invente un.

    C’est pour cela que je suis toujours sceptique sur les "théories du complot". Il n’y a pas besoin de secret. La doctrine dont l’application ruine notre société est parfaitement publique et s’appelle le "consensus de Washington" (mondialisation inéluctable, circulation des capitaux et paradis fiscaux, pas d’impôts sur le capital, pas de régulations, pas d’interventions, etc ...). Et les cercles qui la promeuvent ne sont pas secrets : OCDE, FMI, UE, ... La plupart des gens qui l’entendent ne tiquent même plus. C’est une vraie "doxa".


    • foufouille foufouille 28 août 2008 17:10

      la trilateral, le bildeberg, le club XXI°...........
      par contre ils cherchent tous a avoir le pouvoir. ils sont pas d’accord entre eux sur les moyens

      ou alors, il y a une "psycho histoire"


    • ronchonaire 28 août 2008 20:19

      Forest,

      Je m’apprêtais à écrire exactement l’inverse quand j’ai vu votre commentaire. Selon moi, la lutte des classes est morte en grande partie parce que les nouvelles générations, dont la mienne (j’ai 30 ans), sont totalement désabusées et ne luttent plus contre rien. Plusieurs raisons à cela :
       
      1. Elles bénéficient déjà du produit des luttes des générations précédentes, que ce soient les luttes contre le conservatisme sociétal et religieux, contre le pouvoir ou contre les allemands en uniforme. Elles ont l’impression que tous les combats ont déjà été menés et qu’il ne sert donc plus à rien de se battre.

      2. Elles ont vu les idéaux des générations précédentes se concrétiser et se crasher piteusement ; les jeunes générations ont grandi avec la gauche au pouvoir et n’ont pas vraiment été convaincues. Elles ont également vu le bloc communiste ruiné s’effondrer du jour au lendemain, sans avoir connu la période où ce bloc était encore prospère et crédible.

      Comment croire à la lutte des classes dans ces conditions ? Je ne dis pas que tous les problèmes ont été réglés ; au contraire, il reste tant à faire. Mais il existe une sorte de fatalisme parmi les générations montantes qui fait qu’elles ont moins la "rage" que les précédentes. Et ce n’est pas parti pour s’arranger.


    • Forest Ent Forest Ent 28 août 2008 22:46

      Moi je dirais que les jeunes générations ont d’une certaine manière plus la rage que les anciennes, mais elle est pour l’instant contenue. Les anciennes avaient des états d’âme qu’elles pouvaient se permettre car elles pensaient avoir prise sur leur destin. En premier abord, les jeunes sont désabusés. Mais j’ai déjà remarqué que la perte de sens finit par entraîner un sentiment de révolte et une violence désordonnée.

      Pourquoi pensons-nous ne plus avoir de prise sur notre destin ? C’est la "doxa". C’est inéluctable. C’est la modernité. La mondialisation. Bruxelles. Etc ...

      Je peux me tromper beaucoup, mais j’ai le sentiment que le charbon est ardent juste sous la cendre. Et je crains que le retour du flamme ne soit pas contrôlable.


    • Marc Bruxman 29 août 2008 00:21

      Ronchonnaire :
      Il serait, à mon sens très imprudent de considérer la lutte des classes comme morte. L’histoire même si elle ne repasse pas les plats
      n’est pas linéaire.

      Oui je le concéde, elle pourrait réssuciter. Sous le même nom ou sous un autre nom. 

      Votre génération des petits bourgeois trentenaires n’est pas une "classe".

      La notion de classe est la pour la théorie. Peut être que ca a existé mais ca n’existe plus aujourd’hui. Le prolétaire de la campagne qui vit dans son village et celui de la ville qui vit en cité n’ont a peu près rien en commun. Les quelques restants de la classe ouvriére et le travailleur en centre d’appel n’ont pas non plus grand chose en commun. Et je ne parles même pas des différence entre un travailleur français "de souche" et un immigré fraichement arrivé qui voient en général les choses de façon complétement opposées. Bref difficile de construire une classe avec tout ca. 

      L’informaticien ou l’avocat n’ont rien non plus en commun. Pour ne prendre que cet exemple, ce n’est pas du tout la même philosophie de la vie, la même vision du role du droit, etc, etc, ... Faites parlez les deux clans ensemble et en général ca va dégénérer en troll ;) Rajoutez le financier la dedans, il n’est le pote ni de l’informaticien ni de l’avocat. L’entrepreneur et le financier vont aussi se fritter. L’entrepreneur et l’informaticien pareil ("putain il est con celui la pourquoi il veut coder sans bugs alors que je pourrais déja vendre le produit !"). Bref chaque profession a ses intérêts et son mode de fonctionnement. C’est ainsi ! Le politique ? Il s’oppose à tout le monde en venant foutre des lois dans les professions. La dessus tout le monde ou presque est unanime : "c’est un enculé !". 

      Est ce parce que le politique décide ? Bigre non ! Quand une invention sort des labos, il peut gesticuler, il devra s’incliner devant elle. Est ce alors l’inventeur ? Non car le politique a un pouvoir de nuisance suffisante pour l’empécher de profiter au maximum de son invention si il juge qu’elle fait chier. 

      Et il n’y a donc pas de classe dirigeante à proprement parler. Juste des gens qui s’affrontent et un ordre quii se met en place autour de tout ca. 

      A la rigueure il y a autant de classe qu’il y a de professions. 

      C’est avant tout une génération étriquée et d’un conformisme affligeant.

      Peut être que dans le monde actuel c’est le fait de ne pas être anticapitaliste cocobobo qui est d’être anticonformiste.... 

      Pourquoi faut il toujours que les vieux partent de ce monde sans comprendre les plus jeunes. Vous vous souvenez de la geule qu’on fait vos parents quand vous avez manifestés en 68 ? Ben la c’est pareil. Les jeunes n’aspirent plus forcément au communisme c’est comme ca. Les temps changent. Peut être que quand j’aurais 60 ans mon gamin ira à un mouvement politique tout bizarre que je trouverai abject. Mais les choses changent c’est ainsi. 

      Ce n’est pas nécessairement de votre faute...
      C’est le chômage qui a terrorisé votre génération et induit des comportements moutonniers, une absence de recul, une lâcheté intellectuelle devant les puissants et l’intériorisation des modèles de réussite individuelle avec très peu de préoccupation morale. Le libéralisme n’est pas qu’une théorie économique, c’est aussi un poison avilissant, destructeur de lien social, de fraternité, de solidarité, d’enthousiasme.

      Je n’ai jamais eu peur d’être au chomage. La plupart de mes camarades de promotion non plus d’ailleurs. Dès que vous avez un certain niveau de diplome le spectre du chomage s’éloigne. Et vous pouvez trouver très vite du travail si vous vous faites jeter. 

      Par contre on sait une chose c’est que ca ne sert à rien de se battre et de gaspiller inutilement de l’énergie pour un combat futile. Les inégalités, on a tout fait pour ne plus en avoir. On a eu la gauche en France (no comment), on a eu l’URSS (no comment non plus), des syndicats qui défendent des intérêts corporatistes, des politiques tous pourris jusqu’à la moelle et qui ont piqués dans la caisse comme des porcs alors qu’ils se disaient de gauche. La démonstration a été faite et on en a tiré les leçons. La société idéale décrite par la gauche, c’est comme le paradis des curés. Ca n’existe pas !

      A partir de la, on voit les choses autrement. Et comme la gauche de notre pays n’arrive pas à évoluer vers le modéle des pays nordiques et bien il n’y a finalement aucune alternative viable au libéralisme. 

      Même d’amour.

      Oh putain ! Rien que ca !


    • Forest Ent Forest Ent 29 août 2008 01:42

      @ bruxman

      Le prolétaire de la campagne qui vit dans son village et celui de la ville qui vit en cité n’ont a peu près rien en commun.

      N’était-ce pas déjà vrai au 17ème siècle ?

      Et il n’y a donc pas de classe dirigeante à proprement parler.


      Mais si, simplement elle n’inclut aucun des gens que vous citez. Elle inclut surtout argent, médias, politique et finance, mais pas au sens du trader de base à la socgen. C’est à peu près la même que sous Louis-Philippe et Guizot.

      Vous vous souvenez de la geule qu’on fait vos parents quand vous avez manifestés en 68 ? Les jeunes n’aspirent plus forcément au communisme c’est comme ca. Les temps changent.

      Vous avez une vision bizarre du passé. Je n’ai pas "manifesté en 68" ni "souhaité le communisme". J’ai toujours souhaité la morale dans les affaires privées ou publiques et elle n’est jamais venue. Les temps ne changent pas.

      Je n’ai jamais eu peur d’être au chomage. La plupart de mes camarades de promotion non plus d’ailleurs. Dès que vous avez un certain niveau de diplome le spectre du chomage s’éloigne. Et vous pouvez trouver très vite du travail si vous vous faites jeter.

      Vision étrange. Vous pensez que les diplômes doivent garantir un emploi ? Ce serait fort peu libéral et peu réaliste. J’ai eu de bons diplômes. Je n’avais pas "peur" quand j’avais 30 ans. Mais je peux vous assurer que depuis plus de 15 ans il ne s’est pas passé un jour où je n’ai craint pour mes revenus futurs. La valeur du diplôme disparait assez vite, et après ce sont vos preuves qui comptent.

      Cela dit, même si c’était vrai, la notion de "bon diplôme" est relative. Où que soit la barre, il y aura des gens en dessous. Si vous ne l’avez pas encore compris, nous vous reprochons, en votre folle jeunesse, de ne pas vous soucier d’eux. On a le droit de penser ce qu’on veut, mais on ne construit pas une société comme une juxtaposition d’égoïsmes, et vous êtes ici sur la place publique.

      des politiques tous pourris jusqu’à la moelle et qui ont piqués dans la caisse comme des porcs alors qu’ils se disaient de gauche.

      Oui, c’est exact, comme ceux de droite.

      il n’y a finalement aucune alternative viable au libéralisme.

      Non. Il n’y a aucune alternative viable à l’honnêteté. Un état impuissant ne résoud rien, cf la crise financière. Votre raisonnement simpliste et anglo-saxon est "puisqu’il y a des gouvernants pourris, faisons en sorte qu’ils aient le moins de pouvoirs". Vous n’envisagez même plus qu’ils puissent être sanctionnés. Vous avez accepté d’être tondu. Vous êtes un mouton.


    • ronchonaire 29 août 2008 10:20

      Conformiste par rapport à quoi Léon ? Vous raisonnez comme si nous avions le même vécu, nous ne l’avons pas. Vous avez grandi dans une France coincée, conservatrice, celle de l’ORTF, celle où une femme qui couchait hors mariage était une salope, celle qui a poussé les jeunes à exploser en 68. Nous avons grandi dans la France de Mitterrand, celle où la gauche passait son temps à donner des leçons de morale et à faire de grandes promesses qu’elles n’a, pour l’essentiel, pas tenues. Heureusement, nous avons aussi grandi dans un monde beaucoup plus ouvert, ce qui nous a permis de réaliser que la France n’est pas ce jardin d’Eden tant vanté par nos parents et que l’herbe n’est pas forcément moins verte ailleurs.

      Etre non-conformiste aujourd’hui, c’est dire merde à cette gauche, celle qui veut nous faire croire qu’on peut attendre monts et merveilles de l’Etat, qu’il résoudra tous les problèmes. Etre non-conformiste aujourd’hui, c’est dire merde à ce que la génération précédente tente d’imposer par tous les moyens en expliquant que "c’est pour le bien de tous". En cela, nous ne sommes ni plus, ni moins soumis que les plus anciens ; nous avons simplement un vécu différent, qui nous amène à voir le monde différemment.


    • ash ash 29 août 2008 10:46

      ForestEnt dit :
      Moi je dirais que les jeunes générations ont d’une certaine manière plus la rage que les anciennes, mais elle est pour l’instant contenue. 
      Assez juste. Loin des privilégiés du moment, je ne peux pas vraiment les ressentir (sont-ils heureux ?), mais en ce qui concerne les classes moyennes ou basses : cela s’échauffe pas mal.
      Une différence peut-être, est que bcp d’énervement jeune se distille dans une zone tampon, grise, de non-droit : tant que l’on peut assez facilement se payer sur la bête en téléchargeant, vendre du shit, ou en ne regardant pas TF1 au profit d’Agoravox :), avec un petit esprit revanchard sur le systême... Cette soupape remplit son rôle (attention d’ailleurs à ceux qui voudraient trop brider).
      Certes, ce ne sont que de petites révoltes égoïstes, sans une volonté unanime d’améliorer la condition de TOUS, nécessaire pour allumer le véritable feu : l’altruisme n’est pas dans l’air du temps, les unions ne se réalisent que sporadiquement sur des sujets précis, et en général personne pour cristalliser et rassembler ces fureurs disséminées. Mais régulièrement, la mauvaise moralité affichée par les plus grands pousse un peu plus de gens à glisser vers ces comportements déviants : ’Pourquoi se priver, nous ? Pourquoi se forcer à être gentil et faire ce que l’on nous demande ? Et ce sont ces gens là qui m’empèchent d’être heureux ?’ Etc. .
      Bref, le potentiel existe et augmente. La dissémination se traduira en aggrégat puissant à un moment ou à un autre. Et si un politique est assez malin...


    • foufouille foufouille 29 août 2008 11:18

      si tu te plains d’avoir grandi sous miterrand, que doivent dire ceux qui ont grandi sous chirac...........
      y avait quand meme plus de boulot. ca a quand meme commencer a merder sous mitterand de maniere visible


    • foufouille foufouille 29 août 2008 11:22

      c’etait pour ronchonnaire


    • ronchonaire 29 août 2008 11:24

      Sans vraiment réfléchir ?! Ne pas réfléchir aurait été d’accepter sans conditions le mode de vie et d’organisation sociale voulu par la génération précédente. Nous avons vu l’idéal socialiste se planter lamentablement et vous voudriez qu’on continue de croire qu’une telle doctrine a de l’avenir ?! C’est trop facile de dire que nous sommes ainsi parce que nous ne réfléchissons pas ; nous réfléchissons, mais sur des bases différentes.

      Par ailleurs, il n’est pas question de revenir à la société du XIXème siècle ; ça, c’est encore une de vos caricatures à deux balles destinée à diaboliser tout ce qui n’entre pas dans votre moule idéologique ! Il y a quand même un monde de possibilités entre la semaine de 24h avec 8 semaines de congés payés et le retour à Germinal ; croire et faire croire que nous n’avons le choix qu’entre ces deux modèles, voilà la véritable imposture !


    • ronchonaire 29 août 2008 11:29

      foufouille,

      Ceux qui ont grandi sous Chirac doivent être encore plus écoeurés ; Mitterrand s’est planté, mais au moins il a essayé. Chirac a fait perdre 12 ans à ce pays en ne faisant absolument rien. La seule décision à mettre à son crédit est le refus d’aller en Irak ; ça fait léger pour 12 ans de présidence.


    • Tintin Tintin 29 août 2008 17:44

      Ce qui est franchement navrant, c’est qu’à la question faut-il "moins" ou "mieux" d’Etat, nos politiques de droite comme de gauche répondent systématiquement du "plus" et du mauvais". Et pour le coup, nous n’avons pas d’alternative.

      Si, Bayrou aux dernières élections, mais on peut se demander ce qu’il aurait fait une fois élu. Que peut faire un politique quand le système est corrompu jusqu’à la moelle ? A mon avis pas grand chose.

      Pour que les choses évoluent, il faudrait qu’un dialogue puisse s’instaurer, dialogue entre l’exécutif et les partenaires sociaux, dialogue entre les députés, dialogue entre les intervenants sur Agoravox...

      Or chacun préfère défendre sa chapelle, stigmatisant les idées de ses adversaires, feignant de ne pas comprendre les phrases les plus élémentaires, et à ce jeu là, tout le monde perd.

      Les scandinaves et les anglo-saxons ont je crois beaucoup plus cette culture du dialogue, du respect d’autrui. Nous, nous penchons davantage du côté des italiens.


    • fred 1er septembre 2008 21:51

      Liberté egalité fraternité, quel belle connerie. Ces mots ne veulent malheuresement plus dire grand chose.... et que dire de nos dirigeants qui ne pensent qu’a une chose, se mêtre un maxi fric de coté pour le jour ou il prendrons un pied dans le fion....Par des electeurs qui nous remétrons ceux qui ce cherche en ce moment...Mais d’ici là le mal sera fait  !!


  • Adrian Adrian 28 août 2008 18:13

    La lutte des classes a été d’abord un concept libéral inspiré par Say ou Turgot au XIXème siècle. Les 2 classes étant les payeurs d’impôt ( tiers-etat) et les consommateurs d’impôt ( noblesse). Marx a fais sa théorie au XXème siècle...

     

  • lolo 28 août 2008 19:19

    Excellent article qui reflète bien l’état d’une société en train de se mondialiser moins de 10 à peine aprés l’an 2000.

    La force du système capitalise est qu’il est arrivé à faire apparaître les lois du marchés et du capital, la loi de l’offre et de la demande comme des lois universelles quasi naturelles, un peu plus on les verrait être publiées dans la revue Nature ou Science au même titre que les lois sur la relativité d’un certain Eisntein. Ces lois sont tellement devenues universelles qu’elles mènent inexorablement l’humanité et les échanges entre les peuples vers une totale libéralisation de l’économie, cette libéralisation nous est présentée comme inexorable telle le temps qui passe. Aurions nous oublier que l’économie, l’industrie et la production des richesse sont des "sciences" totalement inventées par l’homme et qu’elles ont été crées dans le but d’améliorer le sort d’une population en optimisant la production de richesses et de confort, les échanges et le commerce entre les peuples. Quant au dérèglement climatique, la sacro-sainte croissance souffrirait trop de mesures visant à lutter contre...

    La classe ouvrière est absente, beaucoup trop occupée à gérer le quotidien, sa précarité dans le travail et l’irrégularité de ses revenus, la précarité du logement...Bientôt verrons nous peut être réapparaitre les travailleurs journaliers comme au Moyen-Age qui devrons vendre leurs compétences tous les matins à des employeurs différents. Heureusement, que les peoples sont là pour la faire réver d’une vie meilleure, en lui faisant croire qu’il faut travailler dur pour s’en sortir...et puis en les abrutissant à souhait gràce à des émissions télévisées d’un niveau déplorable flattant les plus bas intincts de l’être humain. Le pire c’est que la télé a réussi à ringardiser la culture et le savoir, de façon à ce que les gens n’aspirent même plus au savoir...De toute façon, à quoi bon étudier, beaucoup pensent peut-être à tort que les diplomes n’assurent plus leur rôle d’assensceur social, donc préfèrent prier leur bonne étoile afin de gagner beaucoup d’argent rapidement en devenant une star de la télé, de la chanson ou en se levant un matin avec une idée géniale de création d’entreprise sensée vous enrichir trés vite.
    Quan à la classe dite moyenne elle se voit rattraper par cette précarité. Aujourd’hui, les cadres et les ingénieurs ont un niveau de vie qui baisse dangeurseusement et sont aussi confrontés à la précarité, les contrats courts, les délocalisations et puis ils leur faut non seulement accepter des contrats précaires et mal payés, mais en plus être mobile non plus en France, mais dans le monde entier...Et dés qu’ils prennent de l’âge on les met au placard, car étrangement dans notre société où la part de la population âgés est de plus en plus importante, vieillir est mal vu pour un cadre sensé insuffler une dynamique d’entreprise. Quant aux pauvres chercheurs sans qui toute innovation assurant la création de nouveaux besoins aux consmmateurs n’existerait pas, ils ne sont plus que des outils dont le but est d’assurer les revenus futurs d’actionnaires misant sur leurs trouvailles.





     


    • ZJP ZJP 28 août 2008 21:36
      "La classe ouvrière est absente, beaucoup trop occupée à gérer le quotidien, sa précarité dans le travail et l’irrégularité de ses revenus, la précarité du logement..."

      Tout est dans cette phrase.

      JP

      PS : Zut, par défault les posts se collent aux précédents. Je replace celui-la.

       


    • Marc Bruxman 28 août 2008 23:47

      Bientôt verrons nous peut être réapparaitre les travailleurs journaliers comme au Moyen-Age qui devrons vendre leurs compétences tous les matins à des employeurs différents.

      C’est déja fait :
      http://www.mturk.com/mturk/welcome

      Sauf qu’on pourra le faire en restant chez soi !

      Quand je dis que tout ce qu’on trouve plein d’inventions que le bon peuple ne soupsonne même pas. 

      Bon pour l’instant le mturk c’est surtout intéressant pour des gens qui bossent dans les pays émergents, parlent anglais et peuvent faire ca depuis le cyber-café du coin ou la connexion de l’université. Mais je pense en effet que grâce à internet le statut de travailleur indépendent devrait devenir de plus en plus courant. 

      Ah et pis un autre exemple comme ca certains me prendront moins pour un barge quand je dis que la technologie va changer le monde :
      http://www.prosper.com/

      Prêts de particuliers à particuliers en alternative à Cofidis. Simple, efficace... Et beaucoup moins couteux en personnel et administration que cofidis. 


    • appoline appoline 29 août 2008 18:52

      @ Lolo
      Ce que vous dites est tellement vrai.


  • katalizeur 28 août 2008 19:28

    le peuple zombifié par les merdias n’a pas fini sa descente aux enfers

    http://www.dailymotion.com/video/x6kc02_proces-de-kemi-seba-mardi-209-08-a_news

    la mort existe la peur pourquoi faire ?


  • x@v 28 août 2008 23:30

    il y a beaucoup de conerie dans vos digression, la masse dont je fais partie, ne peux pas lutter puisque rien nous unis, j’entend par là que l’enemis a su se rendre invisible, impalpable.
    Quoi de plus évident puisque les dirigeants dirigent et auront par conséquence toujours un temps d’avance puisqu’ils ont les moyens de décidé, nous pas du tout, puisqu’on ne sais pas ou ils sont, enfin sur terre.
    Voilà la mondialisation qui montre le bout de sont nez.
    L’interêt est l’exploitation maximal de ces semblable, le meurtre même.
    Sa doit exister dans le règne animal, ils n’ont rien inventer.
    Ce qui m’intrigue se sont nos valeurs occidental, qui disparaissent. Saint-augustin au IVe siècle, était de l’école manichéenes, ces confessions ont été le livre de chevet pendant 10 siècles.
    Je métonne encore de l’abondon de nos valeurs au profit du consumérisme. Dont la valeur central est l’égoisme et l’individualisme. L’élite rattrape le cout avec les droits de l’homme.
    Tout le monde fait semblant de gober. Moi même vivant dans ce monde, je ne peux m’empècher d’y participer, j’ai l’impression d’être dans une orgie, ou le prêtre qu’il faut suivre est la consommation.
    C’est affreux


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 29 août 2008 01:09

    Je pense que cette perte est la raison pour laquelle un modèle est nécessaire.

    Non pas un modèle au sens du "modèle japonais", ou "scandinave", mais un modèle en quelque sorte au sens de la physique. Un modèle qui questionne la réalité et est capable de se transformer lorsque des écarts significatifs sont visibles, qui soit à la fois a priori et aposteriori.

    Les tranformations sociétales dites de modernisation font qu’effectivement la part de création devient intellectuelle plutôt que matérielle, ce qui signifie l’exclusion d’une part importante de la population, non formée , et rend le travail précaire du fait de sa fluidité (on a plus un emploi, on participe à un projet, celui-ci finit, il faut en trouver un autre). Et le résultat du travail intellectuel échappe à celui qui l’a réalisé, l’idée échappe à son créateur pour aller dans les mains de l’employeur (le copyright à la place du droit d’auteur).

    Le résultat est qu’une grande part de la richesse produite ne sert qu’à augmenter l’accumulation d’une minorité qui de son argent ne sait que faire, hormis le placer pour qu’il rapporte davantage.

    Le modèle à créer réside à envisager une société où tous puissent vivre dans le développemnt personel, et interpersonnel, sans avoir à détruire l’autre, sans avoir à s’ennorgueillir d’avoir un 4x4 plus gros que la yacht du voisin, lui même bien mieux qu’un jet privé. Ce qui retombe en pluie fine par les Nike plus grosses que le MP3 du pote d’à côté bien mieux que l’’Ipod de l’autre abruti...

    Je pense qu’une société peut perdurer si elle est capable de dépasser ses propres barrières. La notre est double, sociale et écologique. Nous sommes confrontés à une raréfaction des ressources qui doit faire infléchir notre façon de vivre. Donc trouver un type de société où la partage sera une valeur plus fondamentale que la possession. Où la liberté intérieure et d’expression de soi l’emportera sur la liberté de commander.

    Je sais que c’est une utopie, mais elles sont nécesaires, à condition également de savoir que leur réalisation est impossible, comme la vérité fondamentale, que l’on cherche toujours et que l’on ne trouve jamais.





    • arturh 29 août 2008 09:00

      Votre article fait penser à un passage du roman "Les bienveillantes" dont on a beucoup parlé lorqu’il a paru. Il est ujourd’hui édité en livre de poche.

      L’auteur du livre y imagine une conversation entre le héros du livre, un officier nazi et un commissaire politique russe qu’il a fait prisonnier à Stalingrad.

      Le nazi fait remarquer au commissaire que le "travail" qu’ils sont en train de faire (l’élimination des juifs), n’est pas fini alors que les communistes sont en avance sur eux parce que eux ont fini leur "travail" : l’élimination des riches et des possédants.

      Le nazi à cette occasion fait remarquer que communisme et nazisme sont basées sur la même idée que la société est fractionnée en "tranches sociales" et que leurs idéologies sont basées sur la même idée qu’il faut exterminer une tranche sociale pour justifier leur pouvoir. La différence étant qu’ils ont choisi des tranches sociales différentes.

      On peut noter que cet article accrédite ce qui conduit naturellement aux "camps" : c’est l’idée que la société est en réalité construire en tranches sociales hermétiques les unes aux autres. Cette idée conduit naturellement à l’idée que la solution conduit naturellement à faire croire que la solution à tout (totalitarisme), c’est d’enfermer toute la tranche de la population désignée dans un camp.

      On voit bien dans cet article comment fonctionne l’idéologie totalitariste (de droite ou de gauche). Elle s’appuie sur un mot dénué de sens, le "peuple". Le peuple n’existant pas, pour lui donner une existence, comme il est impossible de le désigner, alors on désigne ceux qui ne font pas partie du "peuple".

      Le totalitarisme, une réaction aux progrès de la Démocratie qui est et reste son principal ennemi, fonctionne sur la terreur. Et cette terreur se défini de manière extrèmement simple : vous devez vivre dans la terreur de ne pas faire partie du "peuple".

      On voit bien d’ailleurs comment nazis et communistes, par exemple, fondent tous leurs slogans sur ce mot : "Ennemi du peuple", "Petit père des peuples", "Peuple allemand", "Ein Volk, ein..".

      Cet réaction à l’article étant écrit par un "ennemi du peuple", il doit être, selon la loi d’airain du totalitarisme, éradiqué.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 août 2008 09:17

       @ arthurh

      Merci pour ce commentaire. Je suis en train lire "Le totalitarisme" d’Hannah Arendt. Je suppose que vous connaissez. Cordialement.


    • arturh 29 août 2008 09:30

      Merci. Bien entendu, j’ai lu. Je suis même carrément allé faire trois ans d’études à la New School for Social Research and Visual Arts à New-York, sur la base du fait qu’elle y avait été enseignante....


    • appoline appoline 29 août 2008 19:04

      Ce que les gens qui entassent leur pognon encore et encore n’ont pas compris c’est que l’on nait à poil et l’on repart de même et il est vrai que le matérialisme n’aide pas le futur moribon à partir. J’ai accompagné quelques personnes lors de leur décès et je peux vous assurer que ceux qui laissent beaucoup derrière eux (enfin surtout ceux qui s’y accrochent) passent un sale moment. Il y a non seulement la peur mais aussi l’amertume, la rancoeur et beaucoup de solitude.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 août 2008 22:35

       @ Arturh

      J’espère que nous aurons l’occasion de rediscuter, peut-être plus longuement. Votre parcours m’interpelle. Merci smiley


  • MAIKEULKEUL 29 août 2008 01:10

    A lire vos commentaires, c’est d’une tristesse !

    A part les bêlements habituels des sites néocons que l’on reconnait, la plupart d’entre vous apparaisse formatés, alignés en moutons de panurge, le dos courbé, destabilisés, sans ressort : les dirigeants du capitalisme sauvage ont l’air d’avoir bien travaillé hein !

    Rappelez-vous ce pays dirigé d’une main de fer, avec une police politique envahissante, sous le joug depuis plusieurs dizaine d’années : Combien ont-ils mis de temps pour de débarrasser de ceausescu ?

    Les néocons us, depuis plus de 40 ans, ont développé et mis en pratique l’idée que nous devions nous débarrasser de la quincaillerie (l’industrie sous toutes ses formes) vers les pays pauvres et ne conserver que les services.

    ILS SONT EN TRAIN DE FAIRE EXPLOSER LE SYSTEME

    Il n’y a qu’à attendre. C’EST POUR BIENTOT

    Et il est à craindre que "le peuple" ne fera pas de cadeau


    • appoline appoline 29 août 2008 19:09

      Et il est à craindre que le peuple ne fasse pas de cadeau.

      Vous ne croyez si bien dire. Quand le peuple gronde et réagit peu de choses l’arrête car il gronde par accumulations d’injustices et de misère.


  • Bof 29 août 2008 10:12

    Et bien, si c’était vrai...une lutte de classe perdue ...et bien ce serait une absence de lutte fratricide qui nous arrive.
    Les riches ont été chassés en Belgique pour nous du nord...et donc certainement dans d’autres pays aussi . Les très riches restent, ce sont les seuls à pouvoir payer car en ce moment ils semblent gagner plus que ce qu’ils doivent payer en taxes et impots. Mais nos riches sont partis avec leur fric et actuellement ils modernisent leurs entreprises avec ce qu’ils n’ont pas à payer en impôts. Et comme ils ne paient pas d’ impôts qui permettent de nourrir des gens , ceux-ci se voient containts d’aller normalement travailler dans les entreprises flambants neufs de nos ’sdf’ Français . "SDF" signifie pour nos amis de Belgique " Sans Difficultés Financières"...ils se disent traumatisés par nos histoires de frontaliers, mais sur ce coup ...ils m’ont fait très mal !
     Depuis l’antiquité , il a toujours fallu travailler. En France le travail abonde et ce n’est pas avec toutes nos vacances et petites semaines que nous pourrons rattraper le retard. ...car retard, il y a ! et dans tous les domaines...il ne faut pas oublier que nous avons 22% d’illétrés ramenés à 10% la semaine dernière dans agoravox par un mystère de statisticien et 30% d’exclus de toute notre société . J’écris exclu car il ne leur est pas possible pour eux par exemple de créer une entreprise puisque les agents administratifs et des impôts ont l’ordre de les démolir ou tout comme...ils ne savent ni lire, ni écrire , ni compter et ils doivent remplir des papiers de toute sorte...comment faire ???? Nous sommes dans une situation de cinglés MAIS nous sommes TOUS responsables du sort de ces 30% d’exclus qui sont dédaignesement considérés par nos énarques stupides au possible et technocrates . Je crois que pour eux, l’instruction est un signe de distinction qui permet de toiser les autres moins ou non instruits...il doit regner dans leur d’école une très sâle ambiance !
     Donc, je crois pouvoir répondre que la lutte des classes s’est terminée avec la ’disparition ’ de nos entreprises si performantes (puisque leurs bénéfices en fut sifflés dans les années 1980 par les tenants d’ un important parti politique complice de cette disparition par manque de surveillance pour le moins) mais nationalisées à crédit. La nationalisation devait nous permettre enfin de pouvoir bénéficier des sacrifices extraordinaires de nos ancetres et les entreprises ont été "’ égarées"’ nous a appris notre Justice et il nous reste les interets du crédit à rembourser. Il est donc temps que l’on se rende compte que nous sommes " un pays sans le sous" comme nous l’a clamé un grand dirigeant socialiste avant les élections présidentielles et ainsi nous remettre au travail.




  • fred 29 août 2008 10:31

     Content de vous voir ouvrir les yeux smiley

    C’est encore bcp bcp plus fort que ce que vous imaginez... Imaginez que le grand-père de GWBush a financé l’ascension d’Hitler en 24. Méditez cela svp. Méditez-le, merci !


    • arturh 29 août 2008 11:31

      Et son arrière arrière arrière grand-père avait financé Napoléon en lui rachetant la Louisanne.

      D’ailleurs en remontant plus loin dans l’arbre généalogique des Bush, on s’apercevrait que c’est un ancêtre de Bush qui a financé Jules César quand il s’est lancé à la conquête de la Gaule.


    • fred 30 août 2008 11:31

      Monsieur a été dans l’univ où Annah Arendt a été prof et ça suffit. Plus besoin de réfléchir maintenant et tous les autres sont des cons.

      Des perles aux pourceaux... 


  • Rétif 29 août 2008 11:29

    La prétendue "lutte des classes" n’est qu’un détournement de l’ éternelle lutte de tous contre tous. C’est-à-dire du chacun pour soi et pour l’amélioration de son sort et de celui de ses proches,amis,famille, tribu,professions, corporations,régions, nations etc ... par une solidarité où chacun voit,ou croit voir, sa propre sécurité (lequel "chacun pour soi" n’exclue nullement certaine solidarité individuelle et certaines solidarités collectives) au bout duquel se trouvent des plus forts et des moins forts à chaque générations (que ce soit selon la narure ou selon le karma héréditaire et historique), facteurs évolutifs dans le temps historique, et qui n’empêchent donc pas le mouvement dans la société, que les institutions visent à stabiliser ou au moins à réguler.("Le premier qui fut roi fut un soldat heureux").Mais les moins forts(au départ) luttent aussi pour leur vie autant par sain égoïsme que par égoïsme collectif. Sauf que, dans l’existence, il n’est pas toujours facile de savoir quel est ennemi et quel ami,et qu’ en cela, l’effort individuel est à la fois plus efficace et plus prègnant(pas au sens anglo-saxon !) qu’ un égoïsme collectif très flou qui n’empêche pas les rivalités individuelles et claniques. Finalement le seul motif du succès de la notion de luttes des classes au sens moderne, ne réside que dans une thèse de nature purement stratégique selon laquelle la fatalité de l’histoire irait supposément dans le sens d’une victoire absolue et définitive,après quoi Fin de toute Histoire, d’un égoïsme collectif contre un autre, ce qui relève plus de la vaticination prophétisante que de la prévision scientifique.La lutte est éternelle et universelle.Commune !


  • franc 1er septembre 2008 17:35

    Foufouille je vous ai trouvé toujours sympathique et je vous trouve toujours sympathique mais quand même je trouve que parfois vous dérapez comme lorsque vous dites que les prix Nobel ne servent à rien

    et même si je comprend votre attitude envers les élites ou de ce qu’on nomme tels comme les génies et que vous réclamiez une égale valeur et dignité pour tous en affirmant votre amour-propre de manière tout à fait légitime,il n’en reste pas moins qu’il ne faut pas trop exagérer ou laisser trop déborder son amour-propre au point de ne plus regarder la vérité en face et tomber dans l’ingratitude qui est toujours injuste et particulièrement envers les chercheurs scientifiques, créateurs et ingénieurs si peu honorés de nos jours par rapport à d’autres catégories de profession alors qu’ils apportent un bienfait considérable à la société et un progrès certain pour l’humanité grâce à leurs découvertes scientifiques et inventions techniques---------------------------------------------------si vous pensez que la découverte de l’électricité ou l’invention de l’ordinateur ne servent à rien alors ne l’utilisez pas





    en ce qui concerne les élites ,il n’y a pas à proprement parler d’opposition entre les élites et le peuple ,élites qui d’ailleurs font partie du peuple

    Non,ce sont les faux élites qui s’opposent au peuples ,les faux élites qui sont des usurpateurs et qui prennent la place des vrais élites qu’ils pourchassent et persécutent même,

    c’est là que se trouve le vrai problème,comment on en est arrivé à ce que les faux élites prennent subrepticement et au fil du temps ,presque sans que l’on s’en apercçoive et en douceur,la place des vrais élites ,la perte du sens et du principe de compétence qui n’est en rien contraire au principe d’égalité comme le mentionne et l’atteste la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789


  • franc 1er septembre 2008 18:34

    Analyser les causes de ce basculement ,de ce holdup fait contre les vrais élites par les usurpateurs est d’une importance capitale pour comprendre et répondre à l’interrogatin de l’auteur sur le comment de la perte de la lutte des classes par le peuple

    Platon a une réponse toute tranchée et percutante :--------c’est la démocratie elle-même qui en est la cause,la démocratie qui mène inéluctablement à la tyrannie

    je n’ose y adhérer en totalité de manière abrupte sans apporter néanmoins une précision ou une nuance à la pensée de Platon

    car il y a comme un vice originel et fondamental dans le concept de démocratie où chaque voix compte exactement pour la même qu’une autre et où donc chaque opinion a la même valeur qu’une autre et donc par conséquent une opinion erronée ou injuste a la même valeur qu’une opinion vraie ou juste,le comportement d’un électeur connaissant et conscient serait à mettre au même niveau de considération que celui d’un électeur inconscient et ignorant,l’erreur serait identique à la justesse--------------------------------n’y a t-il pas là une espèce d’hérésie ou d’impiété qui fera le malheur de la société qui l’embrasse comme l’envisage Platon

    On peut peut-être répondre par la nuance en précisant le terme même de démocratie et affiner sa définition et faire la différence entre le démocratisme qui égalitarise tout dans le nihilisme qui amène effectivement la tyrannie car la société comme la nature a horreur du vide et la vraie démocratie qui ne se réduit pas au suffrage universel et encore moins à la vérité intrinsèque de l’opinion d’une majorité contingente qui peut d’ailleurs changer au grès des circonstances et des humeurs du temps,c’est à dire au droit de vote en tant que tel et purement formel,mais dans la réalisation effective de l’égalité des droits des personnes et de leur dignité tout en respectant la différence des vocations de chacun et donc le principe de compétence et d’une élite éclairée comme l’a clairement formulé la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789


  • franc 1er septembre 2008 20:29

    Et pour préciser encore plus la définition d’une vraie démocratie et éviter la confusion avec le démocratisme ne serait il pas important de se poser la question du principe censitaire en droit de vote non pas fondé sur l’argent ou le rang social ni même sur la différence de vocation mais uniquement sur le principe de compétence exigeant un minimum de connaissance ,de formation et de conscience voire d’intelligence en la matière

    mais allons y carrément ne faut il pas une sorte de diplôme pour pouvoir voter et choisir la ou les personnes compétentes susceptibles de diriger un pays ou une société comme il faut un permis pour conduire une voiture ou un diplôme pour être pilote d’avion ou médecin-------------------------qui serait d’accord pour mettre au suffrage universel le choix du pilote de l’avion qu’il va prendre

    or le pilotage d’un pays ou d’une société n’est il pas encore plus fondamental ,plus difficile et périlleux que celui d’un avion et exige encore plus de certitude dans la compétence du pilote ,certitude qui ne peut être fondée sur le hazard du vote au suffrage universel qui inclut toutes les opinions erronnées ,les comportements irresponsables les inconsciences et les méconnaissances susceptibles de toutes les manipulations de la part des sophistes les mal intentionnées

    à coup sûr le pilote d’une nation ou d’un peuple doit être un philosophe authentique c’est à dire un amant de la sagesse au service des valeurs du Vrai ,du Juste et du Beau nécessaires au bonheur du peuple,car comme le dit Platon une société qui est la mieux gouvernée est une société où les philosophes sont rois et les rois philosophes-------------------en langage moderne cela signifie que le domaine du politique appartient en propre au philosophe

    or comment un individu quelconque n’ayant la capacité intellectuelle et spirituelle ni la formation adéquate pour obtenir les connaissances nécessaires et suffisantes pour avoir un niveau de conscience propre à pouvoir différencier un authentique philosophe d’un malicieux sophiste possédant l’éloquence de la rhéthorique et l’art de tromper

    il est donc nécessaire de former et d’éduquer les citoyens avant de leur donner le droit de vote avec un certificat d’aptitude et de compétence


  • franc 1er septembre 2008 21:21

    je voudrais dire un mot aussi sur le problème de surpopulation qu’un internaute a évoqué et que je trouve essentiel et fondamental et même cela peut être la première cause des problèmes politiques et sociologiques d’aujourd’huis

    et rejeter ce problème par l’argument du malthusianisme est particulièrement malvenu,inadéquat et complètement dépassé à notre époque------------------cela pouvait se concevoir au 18è voire au 19è siècle quand la population humaine était encore peu développée et que des espaces vierges étaient encore suffisament nombreux----------------------mais depuis le 20è siècle la population humaine s’est accrue de manière exponentielle passant de moins de un milliard d’habitant à près de 7 milliards d’habitant et ce n’est pas près d’arrêter,on atteindrit plus de 10 milliards d’habitants dans quelques décennies -------------------------ce n’est plus possible,la surface de la terre est limitée et ses ressources aussi ,c’est mathématique------------la terre ne peut contenir qu’un milliard d’habitants dit le généticien et démographe Albert Jacquard,grand humaniste et défenseur de l’écologie,du moins pour que les homme s puissent vivre heureux et en harmonie les uns avec les autres,avec des ressources suffisantes et des espaces verts pour une qualité de vie vraiment humaine avec un logement individuel espacieux et un jardin pour tous,et ne pas vivre entassés dans des cages à lapins ou considérés comme des poulets dans des batteries industrielles pour servir de clients aux gros capitalistes qui vivraient eux dans des grands domaines avec chateaux de centaines de pièces et parcs de plusieurs hectaresqui à coup sûr ne provoquearient pas de problèmes de voisinages

    il n’ ya plus assez de place,plus assez de terres,plus assez d’eau pure,plus assez de verdure,trop de pollutions ,trop de déchets produits par les hommes qui ne savent même plus comment s’en débarrasser
    comme le montre les évènements de Naple

    c’est l’homme et lui-seul qui est le véritable pollueur et destructeur de la nature

    on a changé d’époque et le paradigme politique du même coup a changé--------l’heure n’est pas de pousser des hauts cris contre le malthusianisme mais de s’effrayer des conséquences désastreuses de la surpopulation

    et il y a malthusianisme et malthusianisme—c’est à dire qu’on ne peut confondre le malthusianisme au mauvais sens du terme avec la volonté de limiter la surpopulation mais plutôt au concept de décroissance
    or on peut limiter la surpopulation tout en maintenant une croissance du moins en qualité si ce n’est en quantité-----------------car la véritable richesse c’est la qualité et non la quantité


  • loloa 2 septembre 2008 15:05

    vous me déprimez avec vos débats.

    POSITIVONS !

    La France ne va pas si mal, c’est douloureux de redevenir un pays moyen, mais c’est comme ça. Chacun son tour ! Ce n’est pas de notre faute faute si les puissances émergentes ont plus d’énergie que nous et qu’elles ont un esprit de revanche à prendre. Il y a tellement de gens qui n’ont rien sur cette planète. On parle de lutte des classes alors que ce qui se passe aujourd’hui, c’est que les puissances occidentales dominantes dont on fait partie vont être amenées à partager leur richesse avec des pays en voie de développement. C’est pas une redistribution des richesses ça ?
    On a vécu comme des rentiers pendant plusieurs décennies, c’est normal qu’on dégénère, c’est une loi naturelle. Maintenant à nous d’inventer un nouveau modèle de société. On n’est pas encore préparé mais ça va venir.
    Le problème c’est qu’on déprime alors que le nerf de la guerre, c’est l’énergie pour aller de l’avant, être fier de son héritage, ne pas se masturber dans les héritages du passé.
    Le plus important, c’est d’avoir des valeurs, une bonne image de soi. Tant pis s’ils y en a qui renient leurs valeurs et qui se prostituent intellectuellement pour s’intégrer dans une société superficielle où l’argent est roi. Qui aimerait une seconde être à la place d’un rentier du VIème arrondissement de Paris ? Tout ce qu’il va rater dans la vie, le pauvre... (et tous les renoncements qu’il va devoir subir pour garder ses privilèges).
    Et puis la lutte des classes, ça veut dire quoi ? ça sous-entend qu’un ouvrier est plus malheureux qu’un rentier ? arrêtons de se comparer. Encore aujourd’hui, rien n’interdit à un ouvrier de prendre en main son destin et de créer son entreprise s’il le souhaite, avec toutes les contraintes que ça implique, à condition d’avoir des idées bien sûr, et de ne pas se morfondre dans sa destinée qu’il considère comme inéluctable.


  • franc 2 septembre 2008 16:30

     le problème n’est pas de redevenir une puissance moyenne et de devoir partager les richesses ni même de s’appauvrir

    le problème c’est que la joie de vivre a quitté la France et les pays occidentaux en général depuis les années 80

    la France de juste après-guerre était bien plus pauvre et bien plus demunie qu’aujourd’huis et n’avait pas le niveau de puissance industrielle qu’actuellement------------or les gens etaient bien plus heureux et la culture française rayonnait dans le monde entier,les prix Nobel en science et en littérature abondent, et quand les allemand parlaient des français c’était pour les prendre en exemple pour ce qui est de la joie de vivre,"heureux comme un français " disaient ils,--------------les gens étaient moins angoissés et avaient plus d’espoir ------------------or aujourd’huis les français sont champions du monde pour l’utilisation des tranquillisants et des psychotropes et de l’utilisation des médicaments en général--------------------------ses écoles et universités se classent parmi les derniers des pays développés dans le classement deShangaï et même se situe derrière de certains pays émergeants moyennement développés, et plus qu’une anecdote ,une véritable indication du niveau de la culture française ,cela fait plus de 30 ans que la la France n’arrive pas à obtenir le prix d’Eurovision de la chanson et même se ridiculise en se classant dans les derniers, alors que la chanson française était considére comme la meilleure du monde jusqu’aux années 60---------------et la littérature n’en parlons pas car on se ridiculisera davantage,notons que pour la rentrée littéraire prochaine ce sera encore Nothom et Angot,la médiocritude dans sa quintessence

    tout change en France et en mal sauf le caractère cochon des français 


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