mardi 29 juillet 2014 - par Henri Diacono

Faisons une Pause

Et si nous faisions une pause ? En cessant surtout de vilipender, se plaindre, mentir, accuser ou maudire. Pour nous interroger enfin sur le destin de l’homo que nous sommes, machine parfaite dit-on, mais aussi, hélas, cruelle et démoniaque. A la lueur des troubles et des tourments qui ont labouré et labourent encore la planète, dans le sang, la cupidité, la barbarie et le pillage de la terre nourricière. Assis de préférence sous un arbre à feuillage accueillant, ou bien au bord de la mer, notre "mère", si nous commencions à imaginer comment vivront nos petits ou arrières petits enfants et les leurs ? Et surtout comment seront-ils et d’où viendraient-ils ? Sur la foi de recherches scientifiques dont certaines font frémir notre pauvre épiderme usé, allez faisons une pause destinée à nous rassurer. En compagnie d’un petit groupe d’hommes lucides, Nostradamus des temps modernes. Des prophètes ? Fort possible !

 1984, 2001 et le Meilleur des Mondes.

 Deux romans et un film. Trois chefs d’œuvre. De science fiction. Du moins tels qu’ils furent baptisés et, quelquefois, mal accueillis et même raillé à l’époque de leur publication ou de leur projection sur grand écran. Uniquement de science fiction disait-on. Rêver ou frémir par l’imagination débordante de leurs auteurs.

 Deux romans et un film qui sont, les clés les mieux ciselées offertes à l’espèce humaine pour imaginer ce que sera bientôt son futur proche. Pas son avenir. Celui-ci est en effet réduit, à sa plus simple expression en ce 21° siècle qui débute. Des millénaires qui ne sont même pas une courte parenthèse, ni même une seconde, devant la course folle du Temps, ses multiples mutations comme celles qui épuisent la planète nourricière. Aujourd’hui, hier n’est pas encore digéré que déjà demain n’existe plus.

 Les romans, ceux d’Aldous Huxley, « Le Meilleur des Mondes » édité, voilà près d’un siècle, en 1932, et « 1984 » de George Orwel sorti en librairie en 1949, soit quatre ans après la fin de la deuxième guerre mondiale. Le film, « 2001, Odyssée de l’Espace » de Stanley Kubrick et Arthur Clarke, en salle en 1968, un an avant le voyage de l’homme sur la Lune en 1969. Le seul des trois documents dont on pourrait penser qu’il effleure le spirituel. Qui semble seulement, car l’un de ses deux scénaristes (Stanley Kubrick le réalisateur, étant le second), le savant et romancier Arthur Clarke avait dit lors de la sortie du film, très critiqué « Si vous dites que vous avez compris 2001, c'est que nous avons échoué, car nous voulions que le film pose plus de questions qu'il ne donne de réponses. »

 Pour Huxley, l’homme, dans le Meilleur des Mondes n’est plus l’homme tel que l’a voulu Dame Nature dont quelques spécimens sont parqués, à l’écart, dans un lieu sauvage, à l’abri des regards. L’aspect sexuel ne sert plus à procréer. Il est considéré comme une distraction très réglementée. Dans un Etat Mondial tous les hommes et femmes sont crées en laboratoire. Les fœtus sont conditionnés pour ignorer l’Histoire de l’espèce puis sélectionnés et éduqués dans leur sommeil une fois devenus enfants. Cinq castes différentes sont crées. Elles s’ignoreront.et chacune d’entre elles est séparée en deux familles, la supérieure et l’ inférieure. Les Alphas sont les commandants suprêmes. Ils sont grands, beaux et intelligents. Les Bêtas forment une caste de travailleurs intelligents. Les Gamma constituent la classe moyenne voire populaire. Puis viennent ensuite en bas de la hiérarchie les avortons, les Deltas et les Epsilons faits pour occuper les fonctions manuelles assez simples. Ils sont programmés pour être petits et laids. Et à l’intérieur de chacun de ces étages, les individus sont contents de leur sort. Nulle envie de grimper. Donc une société stable. La paix sur ce qui reste de la terre où chacun est conditionné pour être un excellent consommateur, farci de drogues douces, dans l’obligation de participer à la vie sociale, en se nourrissant de pilules. La solitude devient suspecte.

 Orwell dans « 1984 » expose une théorie qui parait plus en phase avec le nouveau millénaire que la planète Terre a entamé. Le parti, Big Brother, composé d’un petit groupe, impose la théorie que le passé n’existe pas et fait en sorte que le citoyen doit tout oublier y compris le fait…d’avoir oublié. Et celui qui ne veut pas s’y plier est considéré comme fou. Ainsi les guerres peuvent se succéder entre les six grandes entités de la Terre en vertu des règles employées par l’auteur : « La Guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l'esclavage. L'ignorance, c'est la force ». Et toujours selon Orwell : « Big Brother est infaillible et tout-puissant… toute découverte scientifique, toute connaissance… sont considérées comme émanant directement de sa direction et de son inspiration. L'ignorance des uns fait la force des autres…En résumé, une société hiérarchisée n'est possible que sur la base de la pauvreté et de l'ignorance. » Dans de ces eux ouvrages quelques ouailles ayant résisté au conditionnement total essaieront en vain de s’opposer à ces systèmes.

 Le monde tel qu’il est en train de se construire n’est plus très loin du Big Brother de 1984 avec l’hégémonie actuelle d’une nation et ses « suzerains » qui ont tendance à imposer partout leur civilisation, née voilà un siècle exactement, entre 1914 et 1917, lorsque le capitalisme américains du nord et leurs suzerains européens et asiatiques ont décidé d'imposer leur "civilisation". Il devient évident que différentes entités se sont formées depuis sur le globe et que leurs affrontements successifs laissent une grande majorité de leurs peuples de marbre. Car depuis des lustres ceux-ci ont subi… l’anesthésie par une éducation des masses de l'Histoire tronquée. Un groupe d’Alphas supérieurs « made Aldous Huxley » s'est nichés dans Big Brother. Il prendra très vite le commandement et installera sur toute la planète son système de la hiérarchie « docile ». Embryons et enfants conditionnés, commandants et en bas les « vilains » forçats. Tous vivant alors la paix. Les deux fictions deviennent de plus en plus plausibles dés lors que l’on s’informe sur des découvertes récentes et recherches, œuvres de savants, docteurs et astrophysiciens compris, tous de grande réputation.

 A travers des lectures récentes, ou pas, de magazines, revues spécialisées souvent relayées par le web, le futur dessine une épure guère réjouissante pour l’homme de 2014. On constate par exemple que depuis plus d’un demi-siècle, l’eugénisme a tendance à se perfectionner. Cette science inventée aux Etats Unis en 1933, basée sur des statistiques et destinée à écarter de l’espèce humaine « les sous produits susceptibles de contaminer uniquement par leur mental l’ensemble de l’Humanité » continue de faire recette. Malgré les horreurs du nazisme et entre autres, de son obsession de créer une race « pure ». Voilà qu’en France notamment, mais ailleurs également, on continue d’essayer de transformer l’humanoïde.

 Tout d’abord «  permettre des recherches sur le vieillissement cérébral (! !!) » afin d’étudier le cerveau post mortem qui demeurerait en vie 48 heures après la mort de tout individu. D’autres y rechercheraient les motivations de ses différentes croyances religieuses. Puis, après les échecs successifs des transplantations, le cœur reste d’actualité. Les déboires récents du membre en plastique n’ont pas suffit. Les américains seraient sur le point de mettre au point un système ingénieux à l’aide de …l’imprimante 3D ! Reconstitution méticuleuse en relief de l’organe à remplacer en la greffant de quelques unes de ses molécules vivantes puis la « réparation » pourrait s’effectuer. Possible en ce qui concerne le cœur mais aussi les reins, les os voire même les poumons, malgré quelques difficultés techniques pour ce dernier. Comme toute machine usée, mais remise à neuf, homo sapiens pourrait ainsi vivre en bonne santé au-delà de cent ans. Interrogé à ce sujet par le magazine relatant la « prouesse », un savant français aurait répondu « mais il est déjà possible d’allonger l’existence de vie par transfusions sanguines de jeunes gens sur des personnes plus âgées ». D’autres chercheurs vont encore plus loin. Sur la foi d’expériences réussies sur des souris, une parcelle de peau d’un adolescent sur celle d’un vieillard et celui-ci redevient un « jeune dandy » !

 De quoi contrarier le monolithe noir aux dimensions parfaites, symbole mystérieux de « 2001 Odyssée de l’Espace ». Planté dans la lune au tout début de la mutation de l’espèce humaine des milliards d’années plus tôt, il émet une onde radioélectrique indiquant la direction de Jupiter, au-delà de l’infini. Trois savants sont envoyés, en hibernation, vers la planète sous la surveillance de deux astronomes et conduits par le plus puissant ordinateur jamais mis au point, l’infaillible Hal 9000, doté d’un gros œil rouge sang et d’une voix caverneuse. Celui-ci s’avère être très vite un ennemi de l’expédition. Il se débarrasse de l’un des astronautes, tue les trois savants mais n’arrive pas à contrôler Bowman, le second astronaute qui pourra alors le neutraliser en le désactivant entièrement. Le fameux monolithe noir, énorme cette fois, est retrouvé en orbite autour de Jupiter et entraine à une vitesse supersonique Bowman, alors dans une capsule, à travers un tunnel (peut-être le trou noir) sans fin bardé de sons et métaux de toutes sortes, de vents et tornades coloriés, vers une énorme salle d’un blanc immaculé. Un vieillard tout ridé l’y attend. Le Créateur, le Grand Chef celui à qui on doit Tout, Vénérable qu’on doit encenser… et qui n’est autre que l’astronome lui-même, à un âge canonique. Le monolithe noir réapparait et Bowman redevient fœtus entouré de lumière. A travers le cosmos il se didrige vers la terre. Pour que tout recommence !

 Pourquoi donc s’obstiner à fouiller l’au-delà ? Dans quel but ? Trouver quoi ? Il y a plusieurs mois un astrophysicien de renommée internationale, expliquait dans un entretien télévisé, comment son équipe et lui avaient réussi à découvrir une nouvelle galaxie au delà de notre ciel. Le journaliste lui pose alors cette question : « …et Dieu dans tout çà ? » Notre savant lui répond aussitôt « plus on avance dans la connaissance et plus le Mystère s’éloigne ! »



23 réactions


  • jako jako 29 juillet 2014 17:53

    Merci à vous Henri, j’espère que vous allez bien, suite à tous ces événements je suis passé à l’Ethique de Spinoza bonne soirée à vous et votre famille. smiley


  • Henri Diacono 29 juillet 2014 18:31

    Merci à vous jako,de m’avoir lu et de prendre de mes nouvelles. Celles ci sont excellentes d’autant que j’ai rayé de mon cerveau - encore habile - le souvenir du mal qui s’est niché quelque part dans ma carcasse. Et puis vous savez, il me semble souvent de me sentir fœtus à mon tour lorsque je me glisse dans Mer Méditerranée, sans la froisser ni la brutaliser et que je nage avec tendresse.
    Je n’ai jamais lu Spinoza mais je vais m’y mettre. Peut-être.


  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 29 juillet 2014 20:25

    Pas une pause, non, des « marches blanches », encore et encore, vite !


  • Henri Diacono 29 juillet 2014 22:30

    A quoi bon Ben Voyons. Des marches blanches, des bougies, des larmes et des manifestations ne servent à rien. Vous le savez. Comme je l’ai su voilà longtemps. Ici bas tout qui se profile pour la Terre est démoniaque. L’Enfer a déjà commencé et il faudrait que TOUS les peuples aient l’intelligence nécessaire pour s’unir afin de le noyer...
    Sachez qu’il vous reste à découvrir un petit coin de paradis. Ils pullulent encore sur notre brave sol. Cherchez et vous trouverez puis vous essaierez de convaincre les passants d’ouvrir les yeux. Tant pis si beaucoup d’entre eux ne vous écoutent pas.


  • marauder 30 juillet 2014 09:01

    De temps en temps ca fait pas de mal, de faire une pause.

    Par contre on ne parle pas assez d’Orwel, en dehors de 1984... Vu qu’il est facilement récupéré par certains incultes.

    Je pense a « hommage a la catalogne » ....


    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 30 juillet 2014 14:03

      « Hommage à la Catalogne » est excellent. Et touchera particulièrement les espagnols qui partagent la sensibilité d’Orwell aux totalitarismes. Il a été le témoin d’un bac à sable où les utopies prédatrices de droite comme de gauche sont venues confisquer aux espagnols leur destin.


    • Henri Diacono 30 juillet 2014 14:13

      Bien le bonjour « marauder », Hélas je n’ai plus le temps, à mon âge atteint par la maladie, à consacrer du temps qui me reste à la lecture. Je préfère me contenter de mon expériece assez longue et variée de la vie. Ce qui ne ’empêche pas de crier ou gueuler encore.
      Merci à vous.


  • caillou40 caillou40 30 juillet 2014 12:40

    « Mais nos pauses » sont le « silence des agneaux »..Alien que pourra aux générations à venir...


  • alinea alinea 30 juillet 2014 13:25

    Une pause, Henri, c’est le vrai meilleur des mondes Huxley : « île » !
    bizarre, beaucoup moins cité ; c’est comme si on acceptait notre sort comme une fatalité : la preuve Orwell déjà le disait !
    Non, la fatalité n’existe pas ; ce qui existe ce sont nos limites, et notre sagesse toute entière y tient !!


    • bakerstreet bakerstreet 30 juillet 2014 18:52

      Alinea


      Bonjour

      Est ce parce que vous avez écri le mot « ile », j’ai pensé à « Cefalu », un des meilleurs livres que j’ai lu. 
      De Laurence Durell.

      Il nous parle de cette ile, qui ressemble au sud, derrière les grandes falaises du ciel, et où les gens vieillissent heureux, prenant tous les jours le thé à cinq heures.

      Luxe, calme volupté.


  • Henri Diacono 30 juillet 2014 14:08

    Alinéa,
    Je pense ou plutôt j’affirme aujourd’hui qu’il est trop tard pour l’espèce. Elle est déjà entre les mains Big Brother d’Orwell avec la complicité des Alphas d’Huxley. D’autre part les monothéistes et autres croyances païennes ou asiatiques n’ont rien compris ou plutôt elles font partie du plan des Alphas et Big Brother. Vie et mort sont les seules vérités. L’enfer et le paradis n’existent pas. La Bible est une vaste légende et il est inutile de chercher à rencontrer le ou les Dieux, ou même les identifier, ils n’existent pas. Dans le cas contraire nul parmi les hommes aura la possibilité de les voir. Le message de 2001 est clair.
    Que l’espèce humaine se contente de la Vérité de Dame Nature.
    En outre laVitesse du temps et de l’info, rendant la planète à la portion d’un village avec déversement de mensonges par radios, magazines et télés entre les mains des Alphas de la classe supérieure,une seule voie pour ceux parmi nous qui réfléchissent : emprunter un autre chemin avec le moins d’embuches possibles.
    J’ai souvent dit, Alinéa pour l’avoir constaté du temps de mon passage (assez long) à l’AFP : « ...à Pékin un chinois lâche un vent et voilà que cette mauvaise odeur arrive en Europe en épidémie de gastro entérite ! » Alors ? Qui croire ? Comment vérifier ?
    Laissons les orages meurtriers pour les autres.
    Salut à vous.


    • bakerstreet bakerstreet 30 juillet 2014 21:37

      Impossible de savourer un thé au milieu des enfants qu’on explose.

      Impossible de me réfugier en Suisse, en laissant l’horreur du monde derrière moi !
      Et si nous nous ne soucions pas d’eux, qui se souciera de nous demain ?

      Libre à chacun d’organiser son petit canot de sauvetage, mais passer devant les femmes et les enfants, en disant « que chacun se démerde » ne me semble pas d’une grande hauteur d’esprit. 

      Ce qui fait le propre de l’homme, c’est l’empathie, la compassion. 
      L’esprit de révolte envers les injustices.

      Sans émotion et sans partage, la vie ne vaut pas le coup d’être vécu.
      Même et surtout assis sur un coffre fort.

      Ethique, valeurs de la loi et de l’exemple.
      Ces mots ne sont pas vides de sens
      Socrate pour ces valeurs préféra boire la ciguë que se parjurer.

      Pour le reste, je laisse les psychopathes, et les sophistes débattre entre eux, du confort des matelas et des divans. 

    • Henri Diacono 31 juillet 2014 10:31

      Backersrteet, voilà longtemps^s que je ne bois plus de thé sur un monceau de cadavres,mais voyez vous je suis fatigué d’avoir la mort violente et la stupidité de l’homme comme pain QUOTIDIEN !


  • bakerstreet bakerstreet 30 juillet 2014 18:46

    Et si nous faisions une pause ? En cessant surtout de vilipender, se plaindre, mentir, accuser ou maudire.


    Avouez qu’avec les événements au moyen orient, la formule tombe mal !

    La question serait donc : « Peut on se couper du monde, et faire de la philosophie au fond d’une grotte ! »
    On fait abattoir au moyen orient, et il faudrait s’interroger sur les travaux qui permettraient à des vieillards de vivre 100 ans ; là n’est pas seulement l’ironie, mais de rêver d’un homme subnormal, qui pourrait continuer à vivre sur une planète de plus en plus hostile. 

    Orwell avait planifié le totalitarisme, et Huxley un monde aseptisé. 
    Le berceau des dieux va peut être bien accouché d’un enfant mort né. 
    Huxley si je me souviens bien dans « contrepoint »,avait c’est vrai envisagé que le problème écologique risquait bien de remettre aux calangues grecques nos débats de salon !

    J’ai vu hier sur le net, que de grands trous étonnant apparaissent dans l’artique. On ne sait pas trop bien ce que c’est. Peut être faudrait il demander l’avis à un dermato.

     Un crabe, ça va très vite !
    Au moins il mettrait d’accord nos pourfendeurs d’allah et de Yavhé, une bonne occase pour aller voir tout de suite s’il y a quelque chose après.

  • Henri Diacono 30 juillet 2014 19:30

    Bakerstreet vous avez raison dans un certain sens. Surtout si vous êtes jeune et plein de foi envers l’Homme. Mais voyez vous, voilà plus de 60 ans que les israélites et les palestiniens se battent sur un bout de terre, les uns parce qu’ils disent (pauvres niais) que cette terre leur appartenait voilà plus de 3.000 ans et que les seconds qui y vivaient en paix à la mode ancestrale voulaient la garder. 60 ans de luttes de morts et de mensonges ainsi que d’inerties des puissants tartuffes. Comme vous le dites, 60 années d’abattoir !
    Cela suffit voyez vous. Je pense qu’il est temps de passer à autre chose. Laissons les palestiniens en découdre avec leurs demi-frères, laissons les syriens se débattre dans leurs problèmes, les libyens s’entrégorger au nom de dieu, les ukrainiens se disputer entre eux pour des fadaises, les irakiens pour des rituels différents d’une même religion, etc... D’autant que tous ces conflits voulus par les Grands Tartuffes qui veulent se partager la planète, sont grossis, envenimés par leurs médias.
    Alors oui, paisiblement, pensons à autre chose depuis une grotte. En réfléchissant à demain et en espérant que cette réflexion évitera le pire à l’espèce...
    Et oui l’ami "coupons nous du monde tel qu’il est devenu, que, hélas, ni vous ni moi n’avons pu changer malgré nos cris et des nuits sans sommeil. Il est trop tard !


  • Henri Diacono 30 juillet 2014 19:32

    Bakerstreet vous avez raison dans un certain sens. Surtout si vous êtes jeune et plein de foi envers l’Homme. Mais voyez vous, voilà plus de 60 ans que les israélites et les palestiniens se battent sur un bout de terre, les uns parce qu’ils disent (pauvres niais) que cette terre leur appartenait voilà plus de 3.000 ans et que les seconds qui y vivaient en paix à la mode ancestrale voulaient la garder. 60 ans de luttes de morts et de mensonges ainsi que d’inerties des puissants tartuffes. Comme vous le dites, 60 années d’abattoir !
    Cela suffit voyez vous. Je pense qu’il est temps de passer à autre chose. Laissons les palestiniens en découdre avec leurs demi-frères, laissons les syriens se débattre dans leurs problèmes, les libyens s’entrégorger au nom de dieu, les ukrainiens se disputer entre eux pour des fadaises, les irakiens pour des rituels différents d’une même religion, etc... D’autant que tous ces conflits voulus par les Grands Tartuffes qui veulent se partager la planète, sont grossis, envenimés par leurs médias.
    Alors oui, paisiblement, pensons à autre chose depuis une grotte. En réfléchissant à demain et en espérant que cette réflexion évitera le pire à l’espèce...
    Et oui l’ami « coupons nous du monde tel qu’il est devenu » et, que, hélas, ni vous ni moi n’avons pu changer malgré nos cris et des nuits sans sommeil. Il est trop tard !


  • Pascal L 30 juillet 2014 22:23

    « plus on avance dans la connaissance et plus le Mystère s’éloigne ! »

    C’est bizarre, j’aurais plutôt écrit : « plus on avance dans la connaissance et plus le Mystère s’épaissit ! » Sans doute une illusion d’optique !

    L’homme n’arrête pas d’imaginer des mondes idéaux. Tous ces mondes ne se ressemblent pas mais ils ont en commun d’être de vrais goulags.
    Le problème vient de ce que nous voulons toujours que notre pensée soit universelle et nous concluons que ceux qui ne pensent pas la même chose sont sujets à de petites déviances que l’on peut facilement corriger par une rééducation.
    Heureusement l’humanité à une certaine capacité de résistance à ces dérives idéologiques et rares sont ces systèmes qui dépassent le siècle.

  • Henri Diacono 31 juillet 2014 11:27

    Bravo Pasca L, croire en l’Humanité et en sa sagesses. Malgré les oppressions qui ont tendance actuellement de détruire l’intelligence dans les masses populaires. Mais force est de constater que le cycle oppression -liberté- oppression etc... s’est bel et bien planté dans la Terre depuis la naissance de l’Homme. Hélas ! Et à l’allure où va le TEMPS,dans l’évolution l’oppression prend de plus en plus de place.


  • marauder 31 juillet 2014 16:23


    Henri Diacono (Bien le bonjour « marauder », Hélas je n’ai plus le temps, à mon âge atteint par la maladie, à consacrer du temps qui me reste à la lecture. Je préfère me contenter de mon expériece assez longue et variée de la vie. Ce qui ne ’empêche pas de crier ou gueuler encore.

    Merci à vous.

    La lecture, c’est rarement plus indispensable que l’experience ;)


  • Pascal L 31 juillet 2014 18:28

    C’est vrai, je suis d’un indécrottable optimisme. Je ne peux pas dire si l’oppression prend plus de place maintenant ou si c’est un effet d’optique du à la rapidité de la circulation de l’information. Si l’oppression gagne du terrain, c’est parce que nous laissons faire et parce que nous sommes un peu envieux de ceux qui nous oppriment. La vérité fini toujours par triompher de toutes les idéologies, mais il faut parfois un peu de temps. Il a fallu tout de même 72 ans pour que le communisme soviétique tombe, ce qui veut dire que tout le monde ne peut pas en voir l’issue.


    Internet peut être un outil terrible pour diffuser le mensonge, mais aussi la vérité. C’est à nous de prendre les choses en main et si nous voulons nous opposer aux oppressions, il ne faut pas opprimer nous même. Nous ne pouvons utiliser que des méthodes non violentes. La non violence est plus efficace que ce que nous pouvons imaginer. J’ai été surpris à quel point les actions des veilleurs l’an dernier ont ennervés le gouvernement qui ne savait plus quoi faire pour ne pas montrer sa propre violence.


  • Henri Diacono 3 août 2014 11:58

    Et oui Internet est le principal outil de la liberté et souvent de l’intelligence qui échappe encore aux Dominants. Agora Vox en est le parfait exemple. Malheureusement il est unique ou presque.
    En outre, soyez rassuré Pascal L, être un éternel optimiste est la meilleure arme de défense et de loin.
    Bon dimanche. 


  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 3 août 2014 12:14

    Internet devient aussi un outil de propagande et d’étalage du n’importe quoi. Si on y trouve des choses intéressantes, c’est aussi parce qu’on y trouve tout et son contraire. A lui seul le web n’éduquera jamais au discernement.


    • Henri Diacono 3 août 2014 15:41

      Pepe, il est vrai que même là les serviteurs des dominants distillent leur niaiseries sur les quelles bon nombre de bêtas se ruent en ce qu’on apelle des buzz ! Afin ne pas sombrer essayons là aussi sur le web d’écouter des voix qui ressemblent à la notre afin de continuer notre chemin en parallèle de celui des bêtas dont certains, qui sait, voudrons bien se joindre à nous.


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