Ingrid Betancourt : et si on se plantait complètement ?
On a l’impression d’avoir tout lu et tout entendu sur le Chavez maladroit et bonhomme, interrompu dans sa bienveillante médiation par un Uribe pète-sec, boutefeu et pas plus humain que les vilains dictateurs militaires auxquels il vouerait un culte secret sous les caissons de son palais d’opérette.
Ingrid Betancourt est la seule personne qui vaille en effet aux Andes du Nord l’hommage d’un certain intérêt de la presse française. Périodiquement, on excave quelques experts et il nous est demandé d’écouter religieusement Mélanie Delloye-Betancourt nous expliquer la complexe géopolitique de la région, laquelle tourne évidemment exclusivement autour de la Jeanne d’Arc d’Amérique du Sud. Et nous sommes censés verser une larme compassionnelle en frémissant avant de nous replonger vite fait dans notre actualité nombriliste où, à défaut de guérilleros, nous admirons ou craignons des cheminots syndiqués et où en guise de discours martiaux on applaudit ou fustige les rodomontades sarkozyennes sur la décote, la surcote et les annuités des régimes spéciaux.
Cinq ans et quelques mois de gesticulations françaises et Ingrid n’a pas été libérée. Elle est aujourd’hui morte ou vivante, mais est en tout cas sans aucun doute possible le plus bel atout que nous avons offert aux Farc, ses ravisseurs, par notre impéritie et notre satanée coutume de caresser les méchants plutôt que de soutenir ceux qui leur tapent dessus.
J’aurais voulu vous parler de tout ce qu’il y a d’autre en Colombie que cette triste affaire, des montagnes magnifiques, de la cumbia, de la salsa, des soupes chaudes et savoureuses de la montagne, des jolies filles, des corridas, de l’incroyable joie de vivre de tout un peuple qui a décidé d’être heureux malgré les salopards. Je l’ai fait jusqu’il y a quelques mois sur un blog dédié à l’Amérique latine, mais la monochromie de la photo qu’on veut encore nous vendre en France m’impose de me concentrer à la difficile tâche de pigmenter un peu pour vous cette seule photo de Chavez, Uribe et la famille Betancourt.
Chavez : un drôle de bonhomme, lieutenant-colonel parachutiste et putschiste malheureux qui s’est rangé aux règles de l’élection quand il a senti qu’elles lui étaient favorables. Dix fois ou presque adoubé par un peuple fatigué des démocrates fantoches à la solde d’une invraisemblable oligarchie le Chavez. Il a suffi à don Hugo de distribuer quelques miettes aux pauvres pour faire mieux en matière de redistribution que tous ses prédécesseurs réunis. Mais j’ai bien dit quelques miettes. Et j’oubliais des milliers d’heures de discours plus ou moins fleuris mordant au grand dam des Vénézuéliens sur les telenovelas qui ont l’immense mérite de distraire leurs aficionados des soucis quotidiens. Jusque-là, rien de bien méchant donc. Sauf que Chavez se veut l’héritier de Fidel Castro et préfère aller crier sa haine de l’Occident aux côtés du bon petit père Ahmadinejad et acheter des armes au courageux Loukachenko que de faire fructifier le pactole d’un pétrole cher au profit de ses électeurs... Dans quelques jours, don Hugo demande aux Vénézuéliens d’assurer au socialisme radieux un avenir sans obstacle. Pour ça, il faut réformer la constitution et permettre au seul interprète du libertador Simon Bolivar, j’ai dit Hugo, de se représenter « jusqu’à ce que ses os soient désséchés ». Et cet abruti de peuple doute, dit-on. Rien de tel qu’une bonne diversion internationale pour faire taire ces insolents d’opposants, lesquels doivent de toute façon être à la solde du démon Bush... Se fâcher avec Bogota, en voilà une idée qu’elle est belle ! Après avoir voulu faire du malheureux Juan Carlos d’Espagne l’héritier belliqueux des plus sauvages des colons espagnols, avoir disserté sur Victor Hugo à Paris faute de pouvoir présenter les premiers résultats tangibles de sa médiation avec la guérilla, exciter l’opinion publique contre ces méchants Colombiens butés va distraire ce fichu peuple...
Uribe : un phénomène dans son pays méconnu, qui continue d’atteindre une popularité supérieure à 70 % cinq ans après sa première élection à la présidence de la République. Et ceci malgré la guerre, atténuée, mais pas terminée, malgré les otages que les Farc ne lâchent pas, malgré les péripéties d’une vie politique viciée par la drogue, les alliances impardonnables des caciques locaux avec les groupes armés, malgré l’opprobre de la gauche et de certains démocrates américains. Le problème, c’est que les Colombiens savent que leur pays n’est pas la Suisse et jugent leur président à l’aune du possible et non de l’idéal. Et les progrès enregistrés par leur Alvaro Uribe leur semblent considérables. Et puis, les Colombiens, comme leur président, ils n’aiment pas les Farc, mais pas du tout. Et ils savent qu’il n’y a aucune négociation possible avec ces tarés. Ils espèrent seulement qu’un jour, lesdits tarés, affaiblis, isolés, menacés d’extradition vers les Etats-Unis, tenteront alors un compromis avec les institutions qu’ils combattent depuis plus de quarante ans.
La famille Betancourt : une famille de l’oligarchie colombienne, qui a plus vécu en France qu’en Colombie. Un carnet d’adresse qui n’a rien à envier au who’s who. Le père qui fait le lien avec la France, Fabrice Delloye, ex-mari et conseiller commercial viré pour son manque de diplomatie, ne comprend pas que l’on n’ait pas compris qu’il avait tout compris mieux que tout le monde. Il trouve très normal de parler géopolitique sud-américaine à l’Elysée chaque semaine et est sûr de le faire mille fois mieux que l’ambassadeur de Colombie. Astrid, la sœur de la captive, qui s’est dégottée un compagnon, diplomate de choix, en la personne de l’ancien ambassadeur de France à Bogota, devenu l’architecte de la stratégie française dans le dossier. Insubmersible Daniel Parfait, qui a vendu sa politique depuis 2002 aux autorités françaises successives, avec les résultats que l’on sait. Mélanie, la fille, qui aurait pu être touchante si elle ne s’était pas trompée de cible et si son juste chagrin se suffisait à lui-même. Mais non, la gamine nous explique la vie politique colombienne et exige de nous que nous comprenions que sa mère, otage parmi des milliers, est le principal déterminant de l’histoire andine. Sa grand-mère, Yolanda Pulecio, ne comprend plus l’époque. Comment peut-on lui faire ça à elle, l’ex-miss Colombie qui a dûment fréquenté les meilleurs salons de Bogota et de la jet-set latino ? Juan-Carlos, le mari d’Ingrid, qui m’est le plus sympathique parce qu’il comprend que toute l’agitation dans les hôtels particuliers du 7e arrondissement n’est pas d’un grand secours pour lui rendre sa chérie. Et puis Ingrid elle-même, dont on ne sait rien depuis 2003 et son message vidéo dans lequel elle refusait d’être échangée contre des guérilleros emprisonnés (on l’a oublié, cet épisode, au fait ?).
Voilà, ce triptyque un peu tragique. Et si nous changions de stratégie et décidions d’exercer nos modestes pressions sur les Farc, les seuls coupables de l’affaire ? Et si nous décidions de comprendre que la médiation Chavez pose de fort légitimes difficultés aux Colombiens ? Et si nous nous posions la question de savoir si Chavez n’a pas dépassé les limites fixées par Uribe parce qu’il savait que sa médiation était vouée à l’échec et qu’il voulait en faire porter la responsabilité aux Colombiens ?
Puisse mon témoignage de colombianophile convaincu vous donner un autre éclairage sur ce triste jeu de dupes. Moi, je crois qu’un mandat d’arrêt contre les responsables des Farc et une coopération opérationnelle accrue avec le gouvernement colombien sont bien plus susceptibles de faire réfléchir les Farc et de les pousser à négocier. Et j’ose espérer que si négociation il y a un jour, celle-ci ne concernera pas l’infime minorité d’otages « échangeables », sur lesquels portent toutes les discussions depuis cinq ans, mais sur l’ensemble des otages anonymes. Pour l’instant, on ne peut que reconnaître la puissance de la stratégie de communication des prétendus amis d’Ingrid et, tout à la fois, sa profonde inanité.
136 réactions
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Stéfan 26 novembre 2007 15:29
@Emile Red : De donner enfin un autre son de cloches que ce qu’on entend partout depuis des mois ? Personnellement je suis assez d’accord avec l’auteur sur un certain nombre de points.
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Serpico 26 novembre 2007 21:00
Emile : « Euhhh, c’est quoi le but de l’article ? »
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Quel est le but de la masturbation ?
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jkorban 27 novembre 2007 09:44
Il a amélioré leur niveau de vie ?!! Effectivement il a géneralisé l’enseignement gratuit de diverses matières (Anglais, couture,...) ;à quoi ça sert dans un pays qui n’a pas d’avenir économique. Chavez a licensié 20000 (non vous ne revez pas) ouvriers de l’industrie pétrolière qui faisaient la grève : si ça c’est démocratique... Il a armé ses partisans qui terrorisent les opposants à Chavez ( 3 morts dans une manif il y a 2 semaines par exemple, des chefs d’états major assassiné pour le premier, fortement invité à fermer sa gueule pour le 2eme...) Il a tout simplement aboli les poursuites judiciaires pour quiconque commet un meurtre. Non mais qui veut vivre dans un pays pareil ?!! Le Venezuela, qui a toujours autorisé ses ressortissants a voyagé librement, n’a jamais connu d’émigration réelle, alors que des accords avec les Etats unis leur donnait droit à un visa permanent ; devinez à quoi on assiste en ce moment : le plus grand exode de Vénezueliens de son Histoire alors que les frontières et les transferts d’argent sont très restreints. Alors oui c’est peut être très amusant de voir un président parler comme un ado impulsif devant les nation unies mias il faudrait peut être ouvrir les yeux et voir le danger arriver. Du moins si on s’interrese au futur des venezueliens qui méritent autre chose que ce que les européens reservent aux pays dits « en voie de développement » (tant qu’ils sont en voie ils ne nous piqueront pas notre suprématie !!!!....c’est mieux d’avoir chavez évidemment)
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Philou017 27 novembre 2007 15:39
Vos mensonges sont tellement énormes qu’il ne vaut même pas la peine d’y répondre...
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phiconvers 27 novembre 2007 22:03
Merci Mr Korban, dont je sais qu’il fait preuve d’une curiosité sans a priori sur la Colombie. Quant à philouOmachin, vous êtes un peu court dans vos dénégations grossières...
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alexis 4 avril 2008 08:55
vous’etes colombiene , je pense vous’etes guerrillero qui habit ont france comme le fils de reyes , la fille de marulande et tous les assessins de las far (sans c, ils ne sont pas colombienes) et je vous propose de lire :
Hola a todos, ojo al dato ... lean lo que me enviaron sobre Ingrid Betancourt ... ¿SECUESTRADA ?
Muchas hipótesis se están tejiendo en los mentideros políticos a raíz del anuncio de una posible entrega de la señora Ingrid Betancourt al gobierno francés. Una de las que suena con más insistencia es que la señora Ingrid nunca fue Secuestrada ; que ella se fue a la guerrilla voluntariamente y que allí se Prepara para fungir como candidata presidencial de las izquierdas Colombianas, una vez sea puesta en libertad, acto que no sería otra cosa que un verdadero lanzamiento de campaña. Se dice que la permanencia de la señora Betancourt con la guerrilla durante todos estos años de supuesto secuestro no ha sido otra cosa que un avanzado adoctrinamiento al interior del grupo guerrillero, mientras que al exterior se ha ido construyendo una imagen publicitaria, mostrándola como la sufrida víctima para que un pueblo como el nuestro, al que le fascinan las telenovelas escabrosas con finales rosa, acepten por esta vía votar por una persona, que una vez elegida va a mostrar el verdadero cobre, llegando la guerrilla al poder por la vía más aparentemente ingenua posible. Se dice también que detrás de toda esta parafernalia puede estar el Presidente Hugo Chavez, al que le caería como anillo al dedo la llegada al Poder de las Farc, pues ello encajaría dentro de sus planes de Nacionalismo Bolivariano ; igualmente afirman que él contaría con los votos de los Colombianos radicados en Venezuela como un aporte extraordinario a la Causa y la verdad es que en materia electorera él no solo sabe cómo se hace sino que además tiene y de sobra los recursos financieros para lograrlo. Todo esto son hipótesis sin confirmar, que se oyen por ahí, pero la verdad es que están pasando cosas muy raras y de ser cierta la generosidad de las Farc se confirmaría el refrán de que ’cuando el río suena piedras lleva’ y ello sumado a nuestra proverbial ingenuidad sería pan comido para quienes necesitaron 40 años y miles de muertos inocentes para entender que se logra más por la vía de la política audaz que por la de las mortíferas armas.
Ojo Colombianos, que no nos cojan con los calzones abajo.
Adicional : Dicen que Clara Rojas la madre de Enmanuel sostenia una relación sentimental con un cabecilla guerrillero desde mucho antes de ser supuestamente ’secuestrada’.
Tambien dicen que muchos indigenas del Vaupes las veian (a Clara y a Ingrid) pasear como pedro por su casa ; la imagen que muestran de Ingrid, delgada y deteriorada puede ser maquillaje, ahora revisemos en fotos y videos la contextura fisica de Ingrid y veran que siempre ha sido reflaca.... No crean lo que les adiciono solo busquen en Internet....
Tambien analicemos por que en las cartas de las pruebas de vida ellas no mencionaron sobre que el niño no estaba con ellas...... Analicemos por que a INGRID la muestran tan demacrada, sufrida y CLARA y CONSUELO estan con sus cortes de pelo normal y su estado fisico normal ....
ANALICEMOS SOLO ANALICEMOS, LOS COLOMBIANOS NO SOMOS TAN ESTUPIDOS COMO NOS CREEN LAS FARC Y CHAVEZ
DIVULGUEMOS ESTO A LAS PERSONAS QUE MAS PODAMOS, NO DEJEMOS LLEGAR AL PODER A ESTA MANADA DE PILLOS. QUEPASA COLOMBIANOS DONDE TENEMOS LA MEMORIA,PENSAMIENTO
E INTELIGENCIA ???.
Que viva COLOMBIA !!!!, Que viva la paz
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lerma 26 novembre 2007 13:09
Vous ne nous apportez pas de réponse sur la situation réelle de la Colombie,car ce pays est en guerre civile depuis des années.
La droite de la droite gouverne dans ce pays après avoir tué des opposants durant ces années de pouvoir à direction unique.
L’absence d’opposition crédible à permis aux FARC durant ces années de plombs de gagner une partie du territoire face à un libéralisme excacerbé qui a laissé en chemin des centaines de milliers de paysans sur le bord de la route
C’est dure à dire pour vous peut-etre mais,les FARCS disposent d’une solide base arrière dans ce pays et d’une base sociale
C’est l’opinion que nous en avons vu de la France
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alberto 26 novembre 2007 13:49
Une fois n’est pas coutume, mais sur ce coup là, je serais plutôt d’accord avec vous, Lerma.
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phiconvers 26 novembre 2007 20:39
Ce n’était pas l’objet de cette tribune. j’ai juste mentionné les (énormes) problèmes de la Colombie, mais c’est un peu facile de les attribuer au seul Uribe et, quoi qu’il en soit, rien ne peut justifier le cynisme des FARC, l’opportunisme de Chavez ni l’aveuglement des gouvernements français qui gèrent si inefficacement ce dossier depuis qu’Ingrid est otage.
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alexis 4 avril 2008 09:00
mais n’est pa la verite , desole , est le raport d’ une colombienne qui conais bien la histoire de mon pays, votre desinformation est tellement abruti
aRRETE VOTRE NAIFTITE tel que bien de dire la guerrilla de votre president
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Ceri 26 novembre 2007 13:14
le jeu de dupes, c’est sarko qui s’y met les pieds joints. Il ne comprend rien à rien, et encore moins la situation de la Colombie ou du Venezuela. Pour ce qui est des simagrées larmoyantes de la famille Bettancourt, suffit de savoir qu’elle a été à la fac avec Villepin, et qu’il a été son prof et qu’ils ont trainé ensemble à Bogota pour comprendre pourquoi on nous gave encore avec ca. Sarko, en bon populiste ignare, défonce une porte ouverte de plus et c’est tout. Par contre sur Chavez autant reprendre le Figaro, on aura le même point de vue que vous.
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JL 26 novembre 2007 13:30
« »Et si nous changions de stratégie et décidions d’exercer nos modestes pressions sur les FARC ?« »
Vous pourriez développer cette proposition ?
« », les seuls coupables de l’affaire « »
Vous pourriez donner des arguments ?
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Emile Red 26 novembre 2007 18:25
Je suppose qu’il veut dire que les FARC sont les vilains méchants et que Uribe a fait tout son possible pour être le gentil.
Sauf qu’il omet de parler des escadrons de la morts du triste gvt Colombien qui jouent les Attila partout où ils passent.
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JL 26 novembre 2007 19:06
Si Ingrid Betancourt était vivante, les FARC le prouveraient pour la raison évidente qu’elle leur sert de bouclier.
Et si elle est vivante, qui a intérêt à cacher cette vérité ? Uribe, Pour pouvoir lancer un assaut et en finir avec les FARC ?
A l’inverse, qui aurait intérêt à accréditer l’hypothèse qu’elle n’est pas morte ? Uribe, quelqu’un d’autre ? Et pour quelle raison ?
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phiconvers 26 novembre 2007 20:42
Je crois avoir été clair : ménager les FARC n’a servi à rien. il faut aujourd’hui mettre la pression sur ces barbares anachroniques et aider Bogota à vaincre cette guérilla, que l’Union européenne a inscrit sur sa liste des organisations terroristes. Il faut bien comprendre qu’une guérilla stalinienne ne comprend que la force.
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Philou017 26 novembre 2007 21:01
Un gouvernement d’extrême droite comme celui d’Uribe ne connaît aussi que la force et l’utilise sans vergogne. Que faites-vous de tous les rapports des exactions impunies des paramilitaires amis de mr Uribe ? Sont-elles plus justifiables que certaines violences commises par les FARC ? Si vous pouviez donner des sources, j’apprécierais.
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phiconvers 26 novembre 2007 21:41
J’ai placé deux liens sur cet article. Je vous invite à lire la presse colombienne, ou mieuxencore, à vous rendre dans ce pays pour vous faire votre propre idée. Il est simpliste et injuste d’assimiler Uribe aux paramilitaires.
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Philou017 26 novembre 2007 22:36
Les deux liens que vous avez mis sont ceux du « monde », aux positions très atlantistes, pour ne pas dire pro-étasuniennes (voir Chavez). Quand à l’autre, il s’agit d’un site (Latin Reporter) basé en Espagne, et d’orientation conservatrice, pour le moins, d’après ce que j’y ai vu.
Merci pour le conseil d’aller en Colombie.
Si vous voulez des témoignages directs de Colombiens , en voilà :
Les relents narco-paramilitaires du président Uribe http://www.educweb.org/webnews/ColNews-Apr07/French/Articles/Lesrelentsnarco-paramilit.html
Les paramilitaires au cœur du terrorisme d’Etat colombien http://www.monde-diplomatique.fr/2003/04/CALVO_OSPINA/10081
Javier Giraldo : « l’avenir de la Colombie : une domination des paramilitaires en ‘costume-cravate’ » http://risal.collectifs.net/spip.php?article2092
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JL 26 novembre 2007 23:08
phiconvers, non vous n’êtes pas clair. j’attends votre réponse à mon post de 13H30 et à mes questions du post suivant.
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Philou017 26 novembre 2007 23:29
sur les deux liens que vous donnez, un concerne « Le Monde », journal aux positions Atlantistes, pour ne pas dire pro-Etasuniennes (voir le cas Chavez), l’autre (Latin Reporter) est un site basé en Espagne, et pour le moins conservateur.
Merci pour le conseil d’aller en Colombie.
Sinon, si des témoignages de Colombiens vous intéressent :
Les relents narco-paramilitaires du président Uribe http://www.educweb.org/webnews/ColNews-Apr07/French/Articles/Lesrelentsnarco-paramilit.html
Les paramilitaires au cœur du terrorisme d’Etat colombien http://www.monde-diplomatique.fr/2003/04/CALVO_OSPINA/10081
Javier Giraldo : « l’avenir de la Colombie : une domination des paramilitaires en ‘costume-cravate’ » http://risal.collectifs.net/spip.php?article2092
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Emile Red 27 novembre 2007 08:46
« il faut aujourd’hui mettre la pression sur ces barbares anachroniques »
Raccourci bien facile, mais qui sont les vrais barbares ?
Ceux qui sous couvert du mot galvaudé « Démocratie » laisse crevé 90% de la population planétaire, ou ceux qui veulent ouvrir les yeux de ces 90% afin qu’ils combattent pour leur survie ?
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Philou017 27 novembre 2007 09:10
Je ne comprend pas pourquoi mes réponses disparaissent et réapparaissent avant de disparaitre de nouveau. Un gros problème sur Agoravox ?
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Ceri 27 novembre 2007 09:14
j’espère que c’est une plaisanterie ! Uribe est mouillé jusqu’au cou dans la parapolitique http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30070
En + il a porté les Convivir et a quasiment légalisé le paramilitarisme. Je trouve que si on tape sur les FARC (à raison forcément), il faut aussi voir les choses en face en ce qui concerne le paramilitarisme, et ses liens avec une certaine classe politique, essentiellement du parti libéral (d’Uribe).
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phiconvers 27 novembre 2007 22:09
philou017, il est nécessaire que vous fassiez une différence entre le gouvernement légitime de la Colombie et les FARC. C’est un préalable pour discuter. A ce jour, aucun observateur international autorisé n’a remis en cause la régularité de la victoire de M. Uribe en 2002 et en 2006.
Je répète que vos sources (RISAL, Monde diplo) sont pilotées par une extrême-gauche peu soucieuse d’équilibre et de légitimité démocratique. Quant à educweb, c’est le site de soutien à Betancourt qui agrège les news qui l’arrangent.
Je vous donne un autre témoignage. Faites-en bon usage et formez-vous une opinion consolidée, c’est tout ce que je peux vous conseiller !
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phiconvers 27 novembre 2007 22:11
@ JL, Les FARC disposent de moyens de communication nombreux et sont capables d’envoyer à Caracas I. Marquez, l’un de leurs principaux responsables. Il est donc inconcevable qu’ils ne puissent pas fournir une preuve de vie, à moins qu’Ingrid soit morte.
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Philou017 28 novembre 2007 10:27
Les témoignages sont nombreux et émanent de Colombiens, soit sur place, soit exilés. Vous ne pouvez pas les balayer d’un revers de main sous prétexte qu’ils sont surtout repris par des sites marqués à gauche.
Votre témoignage est pour le moins léger. Vous vous contentez de répéter à l’envie que Uribe a été réélu et que les FARC sont méchants. Vous ne convaincrez personne avec ça, à part ceux qui veulent être convaincus.
J’aimerais bien penser que Uribe vaut quelque chose. Toutes les informations que j’ai me montrent un dictateur sanguinaire dans un pays gangréné par la corruption et la violence. Le fait que Uribe ait révoqué la médiation Chavez sous un prétexte bidon montre que rien n’est clair dans son attitude.
Uribe pour moi, ne peut être une solution d’avenir pour la Colombie. Mêlé au trafic de drogue, proche des brigades d’assassins des paramilitaires, soumis aux intérêts américains, il ne peut représenter un avenir pour ce pays, quelque soit la façon dont on envisage les choses.
Et il ne parait en aucune mesure capable de résoudre l’affaire des otages.
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alexis 4 avril 2008 09:07
les auc sont creation de Cesar Gaviria , pouequoi vous continue a dire de betisses ?
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Braik 26 novembre 2007 14:10
Quand on se définit colombianophile et on voudrait parler de la salsa, la corrida et etc. ça veut dire que le seul regard que l’on porte à ce pays est celui d’un blanc fachiste colonialiste qui ne pense qu’à venir dépenser sa fortune dans un endroit où l’on croit pouvoir tout acheter.
Dire que Uribe, l’un des plus grands mafieux corrompus d’Amérique latine a fait avancer ce pays est une vision de cowboy (à la Bush) qui sort son flingue des qu’on n’a plus d’arguments.
Enfin, il faut quand même penser que, même si Chavez, dans son gouvernement avec des tendances dictatoriales, a su renverser la tendance d’une pauvreté au grand dam des plus grandes fortunes du pays.
Braik
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phiconvers 26 novembre 2007 21:43
Vous vous méprenez et préférez manier l’invective. Contrairement à vous, je respecte la souveraineté colombienne et c’est la raison pour laquelle je suis scandalisé par les dérapages de la médiation Chavez tout autant que les pressions mal exercées de la France sur le gouvernement colombien.
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Dominique 26 novembre 2007 14:29
Ca fait plaisir de vous lire à nouveau, même si ici, je crains que vous ne vous fassiez du mal ; peu importe, merci pour votre article et votre point de vue « dissonnant »
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Saï 26 novembre 2007 14:56
@ l’auteur :
Vous plaisantez. L’émotion toujours, l’émotion. Procédons à une e-vulgarisation du cas présent.
Chavez est un anti-Bush, être gentil. Uribe, collaborer avec Bush, être méchant.
Chavez proposer aider pays pas à lui pour régler cas diplomatique. Ca gentil. Uribe virer Chavez. Ca jalousie, ça être parce que Uribe lui, être dirigeant corrompu solde Oncle Sam. Ca méchant.
Chavez aider pauvres de pays à lui. Ca bien, nous Français, aimer. Chavez être homme bien. Aider libérer Ingrid Betancourt. FARC être en guerre président Uribe. Ca bien aussi. Uribe, être méchant. Ennemis de ennemis, être amis. Faute captivité Betancourt être politique impérialiste. FARC être anti-impérialiste. FARC et Chavez, se comprendre. Réussir négociations.
Voilà, expliquée simplement, la problématique Betancourt vue de France est beaucoup plus simple ; vous auriez pu vous épargner l’effort de développer un point de vue alternatif pour l’exposer à des gens qui eux ont déjà très bien compris la situation.
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Bleu Montréal 26 novembre 2007 14:56
À phiconvers, auteur de cet article sans intérêt
Excusez-moi, mais jai comme l’impression que c’est vous qui vous plantez, vraiment.
Déjà, vous montrez que vous avez aucune empathie pour les familles dont l’un des membres est otage. Personnellement, je compatis avec cette famille et les autres familles qui angoissent face à l’inconnu (vivant ou mort) et à l’absence d’un des leurs.
Deuxièmement, vos protagonistes en prennent plein la gueule, et il n’y a rien de solidement démontré. Et Sarkozy dans l’affaire, vous l’oubliez ?
Dans cette affaire, si il y en a un qui aurait pu faire quelquechose (et qui le fera), c’est Chavez. Il a réussi en 3 mois ce que les gouvernements colombiens n’ont jamais pu faire. Alors, tous vos disqualificatifs, à quoi servent-ils ici ? À cracher une haine certaine vis à vis de ce président ?
J’ai quelques doutes sur les intentions de l’auteur dans ce pseudo-article.
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phiconvers 26 novembre 2007 20:44
Considérez que je n’aurais pas perdu de temps si la question des otages, de tous les otages, m’était indifférente. Mais la compassion manifestée ici et là pour les otages s’est doublée d’une lamentable complaisance pour leurs ravisseurs. Et, au bilan, qui a été libéré ???
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Chaly 26 novembre 2007 15:10
Malgré un style qu’on peut ne pas aimer, je suis tout à fait d’accord avec l’auteur, qui clairement a une certaine connaissance de cette région.
Sur Uribe d’abord qui, avec le soutien des colombiens, essaye de libérer son pays de la menace constante des Farcs qui avaient peut etre une idéologie il y a 40 ans, mais ne sont aujourd’hui qu’un groupe d’assassins et de narcos.
Sur Chavez ensuite dont le seul intérêt est de propulser son image personnelle et de dominer non seulement le Venezuela, mais si possible toute l’Amérique Latine. Son appui aux pauvres n’est qu’un leurre, que seuls quelques européens, trompés par une bonne stratégie de communication, croient encore.
Sur Sarkozy enfin, qui pour des raisons qui m’échappent, croit à la bonne volonté de Chavez, alors que celui-ci le trompe comme les autres et voit dans Sarkozy la possibilité de légitimer indirectement son expansion latino-américaine.
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Philou017 26 novembre 2007 20:55
Je suis frappé par le côté idéologique de votre intervention, ainsi que certaines autres, qui a l’apparence d’une auto-persuasion volontariste sans rien justifier votre propos par quelque information. On dirait que vous cherchez à croire en une présentation noir-blanc des choses qui vous arrange et rien de plus.
« »l’auteur, qui clairement a une certaine connaissance de cette région.« » Qu’en savez-vous ? vous êtes copain avec lui ? Son point de vue ultra-simpliste et non-argumenté prouve au contraire qu’il n’y connait rien. Et vous, vous y connaissez quoi exactement ?
« » mais (les FARC) ne sont aujourd’hui qu’un groupe d’assassins et de narcos.« » Le généreux Uribe contre les mauvais FARC, ça reste à argumenter. Surtout qu’on pourrait plûtot attribuer votre affirmation aux sinistres paramilitaires amis du « libérateur » Uribe.
« »Sur Chavez .. dominer non seulement le Venezuela, mais si possible toute l’Amérique Latine.« » Mince. Et pourquoi pas l’Amérique du Nord tant que vous y êtes. On accuse souvent les autres de ce que l’on peut être accusé soi-même. Vous ne seriez pas pro-américain par hasard ?
« »Son appui aux pauvres n’est qu’un leurre« » Il faut oser l’écrire ça. Surtout quand on entend parler de la situation des pauvres en Colombie.
« »Chavez voit dans Sarkozy la possibilité de légitimer indirectement son expansion latino-américaine.« » affirmation gratuite encore une fois, qui montre que votre point de vue est politique et uniquement cela.
Si vous nous faisiez part de vos sources, qu’on puisse s’informer un peu ? Allez, ne faites pas le cachotier...
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candidat 007 26 novembre 2007 15:22
Article trés utile. je partage vos sentiments sur cette affaire.
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tal 26 novembre 2007 15:54
Ce qui me choque et m’intrigue le plus dans cet affaire, au-delà du simple aspct humanitaire de la prise et la détention d’otages, quelle qu’en soit la cause, c’est notre focalisation sur une seule personne, aussi sympathique qu’elle puisse être. C’est aussi peut être la démonstration d’un des effets pervers de la double nationalité, qui peut dans certains cas extrêmes s’avérer dangereux pour un pays. Qui dit double nationalité, signifie aussi dans certaines circonstances double jeu... Ingrid Bétancourt savait les risques qu’elle encourait en quittant ce(son) pays la France,pour se rendre dans ce (son) pays la Colombie, afin de participer à la compétition de l’élection présidentielle.
Talec.
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morice 26 novembre 2007 16:20
J’avais compris que Bétancourt était disparue, à vous lire au départ. Car l’hypothèse de sa survie devient de plus en plus problématique, vu le peu de preuves de son existence. ne serait-on pas en train de payer au prix fort une tentative échouée, un 14 juillet 2005, que tout le monde a oublié ? Villepin et Sarkozy, déjà... même combat !
Faudrait rebûcher la question là : http://www.rfi.fr/actufr/articles/043/article_23420.asp http://jacquesthomet.unblog.fr/2007/11/21/la-guerilla-de-colombie-a-piege-nicolas-sarkozy/ http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article795 extrait : L’expédition secrète, imaginée par le ministère français des affaires étrangères, a échoué. Informé par Astrid Betancourt de la possible libération de sa soeur, Ingrid Betancourt, détenue depuis le 23 février 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le Quai d’Orsay a décidé d’envoyer en Amazonie, via le Brésil, une « mission d’appui humanitaire » . Et surtout celle là :
"Cette affaire se solde par une double méprise diplomatique, vis-à-vis de la Colombie et du Brésil. A Bogota, le ministère de la Défense nie avoir été mis au courant, ce qui contredit la « très grande confiance » évoquée par Nicolas Sarkozy lors de sa visite. La Colombie s’inquiète par ailleurs de possibles discussions entre la France et les FARC. Ces contatcts ont été vigoureusement niés par M. de Villepin et par Nicolas Sarkozy. Lors de sa visite à Bogota, le ministre de l’intérieur a assuré « de la façon la plus formelle » que « le gouvernement français a toujours indiqué qu’il n’entretenait pas de contact avec les FARC. »
Peut être que les FARCS sont de la mémoire tout simplement, et dans ce cas c’est mal barré, très mal barré... « pas de contact avec les Farcs » en 2005 et Chavez en 2007, ça ne trompe personne... espérons qu’ils ont oublié les phrases malkheureuses de certains, plus prompts à dézinguer leur collègue qu’à vouloir réellement la sauver...
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phiconvers 26 novembre 2007 20:47
C’était en 2003, cette pantalonnade. Mais vous avez tout à fait raison par ailleurs
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fflams 26 novembre 2007 17:30
Malgré un rafraîchissement de mes connaissances sur la colombie et une partie de l’amérique latine, je trouve que cet article ne s’attaque pas au problème de fond : la division de la colombie entre le grouvernement et les FARC.
Nous avons d’un côté une faction armée qui combat un gouvernement corrompu (en amélioration certes mais pas encore sorti de la mélasse) et de l’autre un grouvernement qui en 40 ans n’a jamais réussi une tentative de négociation avec « l’ennemi » afin de régler le conflit.
Beaucoup critiquent Chavez d’avoir voulu faire un pas en avant et filer un coup de mains à Uribe qui sincérement ne sait plus où il en est. Il est vrai que Chavez est énormément médiatisé ces derniers temps mais il a tout de même tapé dans une fourmillière et son message est clair : « à tous ceux qui considérent encore l’amérique latine comme une ancienne colonnie qui revient toujours au pays colon pour résoudre ses problèmes, méfiez-vous du jaguar qui dort car lorsqu’il se réveille rien ne lui résiste ».
Si il existe une personne capable de résoudre le conflit Colombien c’est bien une personnalité de la trempe de Chavez et je trouves dommage que l’on cherche à le dénigrer et à la bailloner alors que tous les conflits que nous connaissons de nos jours pourraient être réglés par une médiation simple et éfficace.
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phiconvers 26 novembre 2007 20:52
L’objet de mon artcette tribune est de donner mon point de vue sur les derniers développements de l’« affaire Betancourt », pas de disserter sur la situation colombienne. Et il n’est pas acceptable de placer sur le même plan une guérilla pratiquant systématiquement le terrorisme et un gouvernement légitime, aussi désagréable qu’il puisse paraître à certains.
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alexis 4 avril 2008 09:21
vous est fou ? chavez est le pire choose que pu arrive , et les colombienes nous ne laisseront cette betai passe a notre territoire arrete de vous mele ou personne vous a appelle
Vous parle de la gueriila comme de bon gens , destrompez vous , et laisse notre gouvernament tranquile , regarde plus votres sans abri etc et arrete votre betisse
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Bleu Montréal 26 novembre 2007 17:39
Tout à fait d’accord avec fflams.
C’est triste à dire (surtout pour les otages), mais qui gagne du terrain sur le plan international dans cette histoire ? C’est Chavez et pour les bonnes raisons.
Personne n’est dupe : il est sur le point de réussir le règlement de la question des otages en Colombie et il est arrêté par Uribe (qui doit subir les pressions de l’oligarchie Colombienne, des USA et de l’Espagne).
C’est Uribe qui perd la face dans l’affaire. Et Sarkozy a bien compris l’importance de Chavez en tant que médiateur (à ceux qui doutent encore, Sarkozy comme Chavez sont loin d’être des imbéciles).
De toute façon, Chavez et son gouvernement affirment qu’ils ne feront pas marche arrière. Histoire à suivre.
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phiconvers 26 novembre 2007 20:54
Qu’est-ce qui vous permet de penser que Chavez était sur le point de réussir ? Comment expliquez vous que le responsable des FARC qu’il a reçu en grande pompe à Caracas n’ait pas pu embarquer avec lui une petite preuve de vie d’Ingrid Betancourt ? Et que faites vous des centaines d’otages qui, de toute façon, ne sont pas concernées par les plans d’échange ???
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Ceri 27 novembre 2007 09:15
Chavez n’a pas besoin de cette histoire pour faire sa pub. Uribe et sarko, par contre, oui !
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Proudhon 26 novembre 2007 18:51
Quel article de faux-cul. Que l’on critique HC Chavez, je veux bien, mais que l’on honore A Uribe, cette merde d’extrême-droite, alors là non.
Relations avec le commerce de drogues :
Un document officiel, classé « sans vérification finale », datant de 1991 rendu par la Defense Intelligence Agency (DIA) en page dix, le numéro 82 ; M. Uribe y est décrit comme collaborateur du cartel de Medellin, et ami intime de M. Escobar ; il aurait également aidé le cartel en ce qui concerne les lois sur l’extradition. Álvaro Uribe ne s’est jamais exprimé en défaveur de ces lois mais a fait reculer le vote de ladite loi après les élections nationales de 1990. La publication de ce document a entraîné une forte controverse et des explications du département d’État américain qui a réitéré l’information selon laquelle le document a été établi « sans vérification finale exigée ».
La parapolitique :
Lors des élections présidentielles de 2002, Alvaro Uribe aurait bénéficié de l’aide des paramilitaires qui ont intimidé la population afin de le faire élire. Depuis le début de l’année 2007, le scandale de la « parapolitique » éclabousse le président, le gouvernement, et une grande partie de la classe politique libérale et conservatrice. La ministre des Affaires étrangères, Mme Maria Consuelo Araújo, a été contrainte de démissioner en février, suite aux révélations accusant son père et son frère d’être en lien avec les paramilitaires. Le directeur de la police politique (DAS), Jorge Noguera, un fidèle d’Alvaro Uribe,a été arrêté pour les mêmes raisons. Plus de cinquante élus nationaux sont sous le coup d’enquêtes à cause de liens présumés avec les paramilitaires. En outre, des enquêtes ont permis de découvrir que les services de renseignement et l’armée dressaient des listes de personnalités politiques de gauche ou des milieux syndicaux et de défense des droits de l’homme, qui étaient transmises aux paramilitaires afin qu’ils les éliminent ou au moins fassent pression sur eux
Allié des États-Unis :
Dès son arrivée au pouvoir, il s’est associé avec les États-Unis dans leur guerre contre le terrorisme, et il a poursuivi le plan Colombie. Ce plan prévoit notamment l’aspersion par voie aérienne d’herbicide de type Roundup, pour détruire les champs de coca. Mais, dans les faits, il est également répandu sur des zones pétrolières, sur des forêts tropicales et sur des indigènes.
Politique de sécurité intérieure :
Il a proposé une quasi-amnistie des forces d’autodéfenses unies de Colombie (AUC, des paramilitaires d’extrême droite), et obtenu que plusieurs milliers (ou dizaines de milliers) des membres de ces milices déposent les armes, ce qui pose le problème de leur réinsertion.
Il n’a pas établi de dialogue avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, groupe d’extrême gauche), après l’échec de son prédécesseur. Les conditions préalables qu’il pose, et celles que posent les FARC avant de commencer des négociations sont pour le moment incompatibles.
Il a néanmoins réussi à faire reculer l’insécurité : près de 500 otages ont été libérés par des opérations de police en deux ans, et le nombre d’homicides est passé de 28 700 à 18 000 de 2002 à 2005.
Manifestation des indigènes :
Le 16 septembre 2004, 45 000 indigènes colombiens, se sont rassemblés pour manifester contre la politique d’Uribe. Ce dernier les condamne, car ils ne coopèrent pas avec le gouvernement. Ceux-ci se sentent pris entre les feux croisés des AUC, du FARC et de l’armée du gouvernement.
Rapports avec le Venezuela :
Des mouvements et des opérations militaires ont été essayés près de la partie nord de la frontière vénézuélienne en 2004. Quelques personnes accusées d’être des paramilitaires, dont on a découvert plus tard qu’elles avaient été forcées à agir contre leur volonté, ont été arrêtées au Venezuela, et accusées de monter un coup d’état par le gouvernement vénézuélien. Sur les 100 colombiens arrêtés, 27 ont été condamnés par la justice du Venezuela.
« On comprend après pourquoi la crapule n’aime pas H C Chavez »
Tout ça, c’est Wikipedia !
Ah oui, j’oubliais. Cet article, c’est de la merde !!!
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phiconvers 26 novembre 2007 20:58
Je comprends mal votre vulgarité. Et je déplore que Wikipedia soit votre bible. Vous devriez élargir vos sources et voyager en Amérique du sud. Enfin...
« sans vérification finale ». Je crois que c’est clair.
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Proudhon 26 novembre 2007 22:34
Et Universalis ça vous dis ou alors c’est peut-être une officine Castriste ??
Guérilla et répression
Outre un profond mécontentement populaire, le régime doit également affronter une guérilla qui n’a pas véritablement cessé depuis 1965. Une guérilla longtemps rurale (principalement sous l’impulsion des Forces armées révolutionnaires de Colombie, les F.A.R.C., liées au Parti communiste, et de l’E.L.N. se réclamant d’un « castrisme » des années soixante) mais qui devient urbaine, surtout depuis l’apparition du Mouvement du 19-Avril, le M-19, qui s’est signalé par des exploits spectaculaires, notamment le vol de cinq mille armes en 1979 et le détournement à son profit d’un avion chargé d’armes en 1981. C’est également en 1981 que le M-19 a diversifié ses fronts de lutte en implantant des colonnes combattantes dans les zones rurales, où l’on comptait déjà une douzaine de foyers des F.A.R.C.
L’armée ne manquait pas de moyens institutionnels (grâce à l’état de siège permanent) pour venir à bout des mouvements « subversifs » ou oppositionnels. Elle ne s’en est d’ailleurs pas privée, et la liste serait longue des cas de tortures, assassinats, détentions arbitraires de dirigeants syndicaux ou étudiants, voire de simples paysans. Le président Turbay avait cru devoir répondre à une effervescence sociale jugée inquiétante par le renforcement de l’arsenal répressif des forces armées. C’était là le sens du fameux « statut de sécurité », violemment controversé parce qu’il réduisait à la portion congrue les droits des accusés et de la défense et qu’il donnait aux militaires pratiquement tous les pouvoirs.
Dès son élection, Belisario Betancur, conscient de l’impossibilité de vaincre militairement les guérillas, conscient du pouvoir disproportionné que cette situation donnait à l’armée dans la vie publique, entreprit d’ouvrir le dialogue avec les mouvements de lutte armée. Une loi d’amnistie fut votée en novembre 1982, qui donna aux dirigeants guérilleros le sentiment que, cette fois, le pouvoir avait modifié sa politique. Cependant l’assassinat de nombreux « amnistiés », ainsi que celui d’autres opposants, par des « escadrons de la mort » directement liés à l’appareil militaire, contribua à bloquer le processus. Le M-19 et les F.A.R.C. savaient que la bonne volonté de Belisario Betancur se heurtait à la résistance acharnée de la hiérarchie militaire qui avait « besoin d’une guerre » pour maintenir son emprise sur le gouvernement. D’autant que la nouvelle liberté de ton avec les États-Unis, l’adhésion de la Colombie au mouvement des Pays non alignés, sa participation avec le Mexique, le Venezuela et Panamá au « groupe de Contadora » en vue d’une solution pacifique des conflits d’Amérique centrale suscitaient un certain mécontentement dans les casernes et étaient médiocrement appréciées à Washington. Belisario Betancur est devenu, contrairement aux dirigeants qui l’ont précédé, un président populaire au sein d’un système impopulaire. Face aux pressions externes et, surtout, aux oppositions institutionnelles internes, on pouvait néanmoins se demander si une démarche populiste pouvait longtemps résister aux pesanteurs qui marquaient traditionnellement la vie politique colombienne depuis le coup d’État de 1953, en d’autres termes au « complexe politico-militaire » qui associe l’armée aux appareils des deux grands partis dans la défense du statu quo. C’est ce que voulait signifier le grand écrivain Gabriel García Márquez, enfin de retour dans son pays après plusieurs années d’exil, lorsqu’il disait de son ami Betancur : « La vie lui a fait le grand honneur et l’immense malheur personnel d’être président de la République à l’intérieur d’un système sans issue. » © Encyclopædia Universalis 2004, tous droits réservés
"On voit très bien que les militaires avec l’aide des USA n’ont eu de cesse de faire capoter toutes négociations avec les FARC en asassinant sans cesse et ceci depuis des décennies.
Ce ne sont ni plus ni moins des groupuscules d’extrême-droite, point barre ! "
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alexis 4 avril 2008 09:26
il parle de BELISARIO BETANCUR pas de ingrid , si vous ne conaissez pas la gens et la histoire arrete de dire coneries
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Philou017 26 novembre 2007 19:39
@l’auteur
Votre présentation simpliste du probleme Colombien ressemble plus à une diatribe pro-Uribe tres partielle et partiale.
Bien que connaissant peu le probleme (sans doute autant que vous), j’ai été voir sur internet d’autres sources. J’y vois des choses que vous omettez soigneusement dans votre article. D’abord, il est inimaginable qu’un mouvement de résistance comme les FARC soit toujours présent sans de profondes raisons et un vrai enracinement. Qu’en est-il ? Apparement, les FARC se sont beaucoup alimenté d’une répression féroce qui a eu lieu récemment : " Pourquoi la lutte armée ?
La répression de l’armée et des escadrons de la mort paramilitaires a en effet marqué la société colombienne. À la fin des années 1980 un génocide politique comme on en a peu vu s’est produit en Colombie, accompagné du silence de rigueur du dispositif culturel dominant. Un rassemblement politique de gauche, l’Union patriotique, a été supprimé physiquement : ses deux candidats présidentiels, Jaime Pardo Leal et Bernardo Jaramillo, ses élus à tous les niveaux, et des milliers de militants ont été assassinés l’un après l’autre avec une persistance méticuleuse. [1]
Durant les années 1990 les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple, vieille guérilla paysanne commandée par le légendaire Manuel Marulanda, ont dû absorber des centaines de militants fuyant le génocide entre traumatisme et fureur. Combien de jeunes garçons, aujourd’hui guérilleros intraitables, ont vu leurs parents disparaître dans les tourbillons de la répression ? Le massacre des dignes et limpides militants de l’Union patriotique ne pouvait se produire sans conséquences - ce serait mal connaître le peuple colombien. La fraternité entre les paysans vétérans de la résistance héroïque de Marquetalia et les militants issus du mouvement populaire urbain a alors été revivifiée." http://lesogres.info/article.php3?id_article=3458
http://www.lagauche.com/lagauche/spip.php?article817
Ensuite il faut se demander quels sont les vrais enjeux en Colombie. Quand les Etats-unis s’en mêlent, l’expérience montre que les intérêts financiers ne sont pas loin. Pourquoi les FARC n’ont-elles pas été eliminées vu les moyens dépensés et l’appui massif des Etats-Unis. Peut-être que la bataille contre les FARC et la cocaine cache autre choses. Certains penchent dans ce sens :
La quête pour le pétrole se trouve au centre de l’engrenage de la violence. La Colombie est le septième fournisseur de pétrole des Etats-Unis et son potentiel d’extraction est immense. Bien que la production ait augmenté durant la dernière décennie de 100.000 barils par jour dans les années 80 à 844.000 en 1999, seul 20% des potentialités ont été explorés. En 1997, dans une tentative de diminuer la dépendance à l’égard des approvisionnements du Moyen-Orient, le Président Clinton avait annoncé un recentrage de sa politique vers la Colombie et le Venezuela en tant que pays producteurs principaux. Cependant, assurer davantage l’extraction de pétrole colombien implique de débarrasser les territoires possédant un potentiel de gisements de pétrole et gaz des insurgés en arme, des communautés indigènes et paysannes. Ces dernières, dont la présence empêche l’exploitation des ressources naturelles dans certains zones, sont facilement expulsés par des campagnes de terreur et de massacres. Cela été le cas ces dernières années, avec une moyenne quotidienne de 1.029 personnes déplacées en 2001, principalement dans des zones de réserves inexploitées de pétrole et de gaz. Le déplacement est souvent réalisé par le meurtre - le taux d’assassinats politiques en Colombie est de quinze par jour, les victimes étant principalement des syndicalistes et des activistes de droits de l’homme. http://www.lagauche.com/lagauche/spip.php?article263 http://www.lagauche.com/lagauche/spip.php?article616
Je serais assez partisan de cette these, qui demande à être vérifiée. Quand aux Farc, si je n’approuve ni les violences , ni les enlèvements, ils sont ouverts à la négociation et font des propositions. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=7014
Quand au gouvernement, il est loin d’être un gouvernement démocratique. Même RSF, qu’on ne peut guère soupçonner de gauchisme, y va de sa critique : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=21228
Les relations de ce gouvernement avec les paramilitaires , dont il a lui-même encouragé la création, sont pour le moins suspectes. « C’est que les Démocrates contrôlent les deux Chambres, et qu’en Colombie, des magistrats courageux ont engagé une centaine d’actions en justice contre des fonctionnaires d’Etat et des membres de l’appareil politique proches du Président, pour leurs liens avec les paramilitaires. Douze à treize députés et sénateurs sont aujourd’hui sous les verrous, et l’ancien chef de la police politique (Département administratif de la sécurité), proche lui aussi d’Uribe, a été mis en cause. Les liens d’une partie de l’Etat colombien avec les paramilitaires sont révélés au grand jour. » http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5274 http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5290
Quand à votre présentation euphorique de la Colombie, elle parait pour le moins exagérée : « »« Selon le coefficient Gini (qui mesure les inégalités), 20% de la population appartient à la classe la plus haute et reçoit 80% des revenus totaux du pays (alors que) la classe moyenne est en voie de paupérisation », déclarait l’économiste César González, ex-président de l’Association bancaire, entité du secteur financier colombien.« » http://risal.collectifs.net/spip.php?article1777
Bref, votre vision manichéenne du probleme Colombien me paraît bien légère..
Quand à vos critiques de Chavez, elles montrent votre orientation politique plutôt qu’une quelconque objectivité.
Mais avez-vous seulement envie d’être objectif ?
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phiconvers 26 novembre 2007 21:03
Vous savez, ce sont les mêmes analystes d’extrême-gauche que vous citez qui défendent Fidel Castro depuis plus de 40 ans. Acceptez que je ne limite pas ma curiosité pour l’Amérique latine à cette seule propagande.
Quant à l’envie de négocier des FARC, je note qu’Ingrid est otage depuis 2002, et que nombre de ses compagnons croupissent au fond de la jungle depuis plus longtemps. Et puis, vous savez, les meilleurs juges de la situation sont les Colombiens eux-mêmes. Et malgré l’aversion (peu documentée) que vous inspire Uribe, malgré les défaillances des institutions colombiennes, malgré l’abstention forte (comme partout dans la région), il est malhonnête de contester le soutien dont dispose le président que se sont choisis les Colombiens !
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Philou017 26 novembre 2007 21:36
Peu argumenté, mes liens ? Dites plutôt qu’ils ne vous intéressent pas. D’autant que certains sont de pures traductions écrites par des Colombiens.
Quand à le légitimité de Mr Uribe dont vous nous rabachez les oreilles, elle s’inscrit dans une éléction avec 55% d’abstention : « »L’Organisation des Etats américains (OEA) a en effet salué « la transparence et la régularité » du scrutin. La Mission d’observation électorale (MOE), composée de 120 organisations sociales et universitaires colombiennes, est plus partagée. Elle aurait recensé des irrégularités, comme l’utilisation de stylos à l’encre sympathique dans des isoloirs, l’achat de votes (une pratique classique en Colombie), la pression armée des paramilitaires en faveur d’Uribe dans certaines régions, comme les barrios de Medellin... « La validité de cette élection n’est toutefois pas remise en question », précise Pedro Santana, le directeur de la MOE. « Mais nous avons une bien maigre démocratie avec une abstention de 55% et un système électoral archaïque qui ne garantit ni les droits de l’opposition ni ceux des électeurs », estime-t-il. http://www.lefigaro.fr/international/20060530.FIG000000093_le_president_col ombien_consolide_son_pouvoir.html
J’espere que vous ne trouvez pas le Figaro trop à gauche. « la pression armée des paramilitaires en faveur d’Uribe dans certaines régions », hum , doux euphémisme.
Amnesty International parait douter des vertus du gouvernement de votre cher Uribe :
« »Amnesty International a publié ces dix dernières années plusieurs documents sur la situation des défenseurs des droits humains en Colombie(6). Le présent rapport constitue une mise à jour de ces publications. Il décrit les menaces, homicides et procédures pénales injustifiées dont les militants des droits humains sont toujours la cible.« »
Plus loin : « »Les civils sont les principales victimes du conflit armé interne qui oppose depuis très longtemps en Colombie les forces de sécurité et leur alliés paramilitaires, d’un côté, aux forces de la guérilla, de l’autre. Toutes les parties au conflit se sont rendues coupables d’atteintes aux droits humains et de violations du droit international humanitaire. Ces vingt dernières années, le conflit a coûté la vie à 70000 personnes au moins, dans leur immense majorité des civils qui ne prenaient pas part aux hostilités. De très nombreuses personnes ont « disparu », et plus de trois millions d’autres ont dû quitter leur foyer pour se réfugier ailleurs dans le pays.« »
Il semble qu’Amnesty International ne fasse pas de difference entre un camp ou l’autre. Organisation de gauche sans doute.
Ils en rajoutent : « »L’État est tenu d’enquêter sur les menaces et les attaques dirigées contre les défenseurs des droits humains. En Colombie, toutefois, ces enquêtes débouchent rarement sur la comparution en justice des responsables présumés. Le manquement de l’État à cette obligation constitue en lui-même un acte de harcèlement.
Entamée en 2003, la démobilisation officielle des membres des groupes paramilitaires et des mouvements de guérilla devrait, selon les autorités, se conclure dans le courant de l’année 2006 par le retour à la vie civile de tous les paramilitaires. Amnesty International constate toutefois avec préoccupation que des organisations et des personnes impliquées dans la défense des droits humains continuent de recevoir des menaces émanant de groupes paramilitaires. Depuis le début de l’année 2006, en particulier durant la campagne pour l’élection présidentielle, la plupart des grandes organisations de défense des droits humains travaillant au niveau national ont reçu des menaces signées par des groupes s’autodésignant comme de « nouveaux » groupes paramilitaires. « » http://web.amnesty.org/library/index/fraAMR230332006
J’ai bien du mal à partager votre enthousiasme pour le gouvernement « légitime » de mr Uribe. A la vérité, j’ai envie de traiter les méthodes de ce gouvernemt de purement fascistes, tellement ça y ressemble. Comment ne pas comprendre qu’en face d’une telle violence, le camp opposé ne s’y livre pas lui-même ? Je suis loin de partager votre sens de la dichotomie.
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phiconvers 26 novembre 2007 21:46
Pour votre information, je n’aurais pas eu l’indélicatesse d’écrire sur ce sujet si je ne l’avais pas étudié en détail, depuis la France et depuis la Colombie.
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phiconvers 26 novembre 2007 21:49
L’abstention est un mal répandu dans toute l’Amérique latine. Et je vous rappelle que les FARC ont commencé leurs exactions bien avant qu’Uribe soit président, en 1964 pour être précis. A l’époque, A. Uribe avait moins de dix ans, et son père n’avait pas encore été assassiné par lesdites FARC...
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alexis 4 avril 2008 09:32
mais cette la Asossiaciation bancaire qui a mit a la gens en etat de pauvrette en vouluoir monte les interets pour ettouffe la adquicition de logement de les pauvres et cette pas vrai que la clasee moyenne est en trance de desparraitre , de avance informe vous bien, et je vous dit , si vous alle trove votre information au sud de la cite ou dans les carties de guerrilla tojuors vous serai trompe
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Jacinto Lopera 26 novembre 2007 21:33
Parceque je deteste LES CHE et LES PINOCHET, J’admire LES GANDHI et LES MANDELAS
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Jacinto Lopera 26 novembre 2007 21:47
La Colombie est en guerre depuis 40 ans, La France est en paix depuis 40 ans. N’oublions pas que ce que les Pinochet firent en Amerique latine au nom de la dictadure, La France le fit au nom de La democratie de la civilisation en Afrique, en Asie. Qui est allez voir le film sur la guerre de l’Algerie « l’Ennemi intime » ? Quand je question les français, la reponse est personne, vous n’avez pas encore pris conscience de votre responsabilité dans ce crime contre l’humanité, Cetif, Guelma, 17 octobre 1961, et aujourd’hui 50ans, 40 ans après personne fut condamné par ce crimes. N’oubliez pas que le gouvernement français reconnu seulement en 1999 la guerre d’Algerie comme telle. Arretez de nous faire la morale. I HAVE A DREAM THAT ONE DAY, L’INDE ET LA CHINE « CALLARAN » A L’ARROGANT OCCIDENT.
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Asp Explorer 26 novembre 2007 22:35
Je trouve que pour un article sur la Colombie, on ne parle pas assez d’un de ses attraits les plus éminents : Shakira.
Il faut tout de même ramener les choses à l’essentiel.
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ernst 26 novembre 2007 22:41
Le problème, qui semble ne pas nous concerner, parce qu’on s’en fout, c’est loin, c’est l’Amérique du Sud, nous concerne cependant bel et bien.
Sommes nous prêts à laisser un territoire libre pour le commerce de la drogue, seule et unique réclamation des FARC ?... Idem Afghanistan, Iran, Maroc.Auquel cas, Uribe est un empêcheur de tourner en rond de pipette.
Si on pense qu’il y a encore un espoir de faire une économie et une pôlitique propres, soutenons le projet d’Uribe de ne pas céder au chantage sentimentalo-médiatique qui voudrait, quel qu’en soit le prix, avoir son Happening télévisé (de préférence en direct à 20 heures ), « la libération d’Ingrid ».
De plus, cette libération dans ces conditiuons irait totalement al reves du projet même D’Ingrid Bétancourt, politique et responsable, qui basait sa campagne sur le combat contre les FARCS et les cartels de la drogue. Chapeau bas à son courage et à son héroïque naïveté. Respect. Mais ne rendons pas ridicule son martyr en donnant gain de cause à ses ennemis.
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Philou017 27 novembre 2007 00:28
Sommes nous prêts à laisser un territoire libre pour le commerce de la drogue, seule et unique réclamation des FARC ?... Idem Afghanistan, Iran, Maroc.Auquel cas, Uribe est un empêcheur de tourner en rond de pipette.
Vous me faites rigoler. Uribe et les militaires sont profondément mêlés au trafic de drogue.
« »Il y a quelques années, on admirait dans les plaines orientales de Colombie la façon dont les camions de l’armée de l’oligarchie colombienne transportaient ouvertement les ingrédients pour l’élaboration de la cocaïne vers le laboratoire connu sous le nom de “Tranquilandia”, où a été trouvé l’hélicoptère de Alberto Uribe Sierra, le père narcotrafiquant de Álvaro Uribe Vélez, ce qui montre la profonde implication des militaires et de l’oligarchie dans le narcotrafic.
Ce qui était un secret pour beaucoup est devenu public en raison des liens de plus en plus effrontés de l’oligarchie et de ses hauts commandements militaires avec les narcotrafiquants.« »http://www.arlac.be/2006FR/miguelsuarezfr.htm
« »Uribe ferait partie des amis proche de Pablo, son père était narco et son cousin paramilitaire, il s’est fait arrêter la semaine dernière... Bref le panorama est sympathique, et ce n’est pas la première fois que de telle accusation sont révélée, il y a 3 mois Uribe était montré en présence de paramilitaire. « »http://www.ikiru.ch/tonio/uribe-narco-paraco
Quand a votre accusation sur l’unique revendication des FARC, elle est tellement grotesque que j’hésite à décider s’il s’agit de bétise ou d’ignorance.
A moins que ce soit de la provocation pure et dure ? Un peu malvenu quand on prétend s’intéresser au sort du « martyr » Bettancourt.
Pourrais-je solliciter votre cerveau en vous demandant ce qu’ont à gagner les Américains en faisant semblant de combattre la drogue ?
« »L’auteur y analyse le projet d’extension du « Plan Colombie » à l’intégralité des pays andins. Selon lui, le Plan Colombie n’a pas permis une diminution nette de la production de drogue, pas plus qu’une diminution du « terrorisme » (c’est à dire, pour l’auteur, des guérillas), il demande donc qu’il soit remis en cause et réévalué. Il s’agit là d’une critique classique du Plan Colombie. L’autre critique classique, émanant plus souvent des mouvements écologistes ou altermondialistes, se focalise sur les déprédations écologiques que causent la fumigation des cultures prohibées et sur la misère qu’entraîne pour les cultivateurs de coca la destruction des récoltes. Pourtant, ces analyses perdent de vue que, par le biais du Plan Colombie, les États-Unis contrôlent des pans entiers de la politique intérieure colombienne et régionale. Aussi, le développement de ce plan est moins une volonté de lutter contre le « terrorisme » ou les narcotraficants que de conserver le contrôle des pays d’Amérique latine et de s’y déployer« »militairement. http://www.voltairenet.org/article141214.html
D’où la raison de la mise en place d’une propagande visant à diaboliser les FARC comme les « méchants trafiquants de drogue » (Trafic auquels ils se livrent d’ailleurs, mais ce n’est pas le probleme).
Intéréssant que vous citiez l’Afghanistan. Ce pays, qui avait reduit sa production sous les Talibans, a retrouvé des niveaux étonnants de productions avec l’occupant Américain
Avec une progression spectaculaire de l’industrie de l’opium, essentiellement dans les provinces du sud de plus en plus livrées à l’anarchie, l’Afghanistan a été au centre des discussions. Qualifié par certaines délégations de « narco-état », l’Afghanistan dispose en effet de 165 000 hectares consacrés à la culture du pavot, soit une augmentation de 59% par rapport à l’année dernière. (2006) http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/AGSHC3849.doc.htm
Augmentation de la production afghane d’opium
Les Nations Unies ont annoncé que la culture de pavot en Afghanistan a augmenté. Les surfaces cultivées ont augmenté de 59% en 2006. On estime que la production de l’opium a augmenté de 49% par rapport à 2005. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=5542
Attention aux maux de tête..
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phiconvers 27 novembre 2007 22:17
ernst, vos propos traduisent un bon sens dont je ne comprends pas qu’il soit si peu partagé...
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Basebou 26 novembre 2007 23:19
allez, je ne résiste pas à l’envie de porter à votre connaissance cet article sur les gentilles actions de la gentille armée du gentil président Urible :
Colombia : La terreur règne dans la campagne
par François VIGNAL
Un rapport dénonce des exécutions « extra-légales » de paysans en Colombie par l’armée ou la police. Les auteurs dénoncent une « impunité » et mettent en cause le pouvoir militaire et étatique.
« La terreur règne dans la campagne colombienne. » Ce cri d’alarme vient de Françoise Escarpit, journaliste française qui a présenté, lundi 12 novembre 2007, le rapport de la « mission internationale d’observation sur les exécutions extra-légales et l’impunité en Colombie », aux côtés de Fabien Cohen, secrétaire général de l’association France Amérique Latine (FAL) et d’Alexandra Pardo, de FAL Bordeaux. La journaliste a participé à cette mission avec des juristes, des anthropologues ou des experts en droit de l’homme, au total treize personnes. Ils ont pu compter sur l’appui du bureau du Haut commissariat des Nations Unis en Colombie. « Le but était de vérifier l’existence d’exécutions extra-légales commises par l’armée, la police ou les services secrets colombiens contre des paysans, des indiens, ou des dirigeants de communauté. » Une précédente enquête internationale a montré que 955 cas d’exécution imputés à la force publique ont été enregistrés, en Colombie, entre juillet 2002 et juin 2007.
La mission est allée à la rencontre de parents et de témoins, pour recueillir leur témoignage. Il en ressort un constat accablant pour l’armée et le pouvoir colombien. « Nous avons observé que le même mode opératoire a été utilisé à chaque fois, quel que soit l’endroit. Les personnes sont enlevées et exécutées. Puis les corps sont emmenés ailleurs et habillés d’habits militaires, avec des armes et des tracts de la guérilla déposés autour pour établir une scène du crime factice. Ces morts sont ainsi comptés comme des guérilleros morts au combat. Ils sont plus de 10000 depuis 2002 ». Selon Françoise Escarpit, qui s’est rendue dans la région de Valledupar, ces exécutions seraient notamment dues « à la prime d’encouragement donnée aux militaires en fonction du nombre de guérilleros abattus, dans le cadre de la “politique de sécurité démocratique” du président Uribe. On peut parler de stratégie de terreur. La “politique de sécurité démocratique” permet des arrestations arbitraires, de syndicalistes notamment. La guérilla menée par les Farc permet de justifier cette politique. Or même si le problème persiste, la guérilla a reculé aujourd’hui. »
Pour les auteurs du rapport, « une impunité pratiquement absolue » règne sur ces exécutions. On ne compte que onze condamnations à ce jour. La plupart des enquêtes sont confiées à la justice militaire, « ce qui pose un problème d’impartialité. » Le rapport préconise donc que la justice civile soit toujours chargée de ces affaires. Encore faut-il les mener à bien. « La justice civile en traite déjà une partie, mais on peut remarquer un manque de volonté pour mener ces enquêtes », souligne Françoise Escarpit, qui n’hésite pas à affirmer que « les plus hauts niveaux militaire et étatique sont mêlés » dans cette histoire. « L’Etat devrait être là pour protéger les citoyens. On constate que c’est l’inverse », dénonce pour sa part Alexandra Pardo, de France Amérique Latine Bordeaux. Pour ces défenseurs des droits de l’homme, la solution pourrait passer par « des pressions internationales ». Les Etats-Unis bien sûr, grand partenaire de la Colombie, qui aide financièrement et militairement le pays dans sa lutte contre le narcotrafic. Mais, rappelle Fabien Cohen, l’Union européenne aussi, « qui négocie des accords économiques avec la Colombie et la région. Il y a besoin d’une solidarité internationale. »
François VIGNAL
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Christoff_M 27 novembre 2007 02:45
Vous nous faites une caricature de Chavez décidemment à la mode et très diffusée en ce moment qui vous décrédibilise totalement sur vos connaissaces de l’Amérique du Sud... si on vous suit Chavez, Poutine, Khadafi et Saddam sont des dictateurs abrutis et ignares !! cette version simpliste permet d’escamoter beaucoup d’influences souterraines dans ces pays ou la situation parait déja confuse en surface...
Que dire de Uribe, avocat d’affaire qui fait mine de ne pas négocier avec les Farcs, alors que plusieurs personnes de son entourage voir certains de ses ministres jouent double jeux avec les Farcs et les mafieux de la drogue...
Vous doutez de l’intégrité de Chavez, moi je doute encore plus d’un avocat rangé derrière les américains, qui n’est pas trop pressé de régler les problèmes de Farcs ou de drogue et qui n’a pas trop envie libérer une otage bien encombrante pour lui par la suite... IL fut gouverneur de la région de Medellin, et plusieurs fois mis en cause...
Betancourt est peut-être une bobo parachutée mais elle représente beaucoup plus de choses qu’elle n’en a l’air. je penses que si tout était simple il y a longtemps qu’elle serait abattue... la position de mr URIBE dans son bras de fer apparent peut cacher une volonté de rester seul au pouvoir sans rivaux... on parle facilement de Poutine ou Chavez comme dictateurs, rien ne me garantit le caractère démocratique, ni l’intégrité de Mr URIBE.... faut il vous rappeler que ce monsieur a fait des études aux état-unis... excusez mon scepticisme typiquement français...
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mi2nmi 27 novembre 2007 06:14
Entretien
Javier Giraldo : « l’avenir de la Colombie : une domination des paramilitaires en ‘costume-cravate’ » par Eugenia García Raya
13 novembre 2007
Alors qu’en Colombie les morts violentes des opposants au gouvernement continuent, le président Alvaro Uribe travaille à la « légalisation » des paramilitaires [1]. Les liens de ces derniers avec les militaires et les politiques sont en train d’être dévoilés devant les tribunaux et leurs crimes continuent à être la cause principale du déplacement forcé interne et de l’exil des Colombiens [2]. Le défenseur des droits de l’Homme Javier Giraldo, prêtre jésuite qui a reçu le troisième prix María Bandrés en 2003 [3], continue à se battre pour les droits des victimes de la violence et particulièrement pour ceux des plus de trois millions de personnes « déplacées ».
- Après des décennies de crimes, les complicités entre paramilitaires, militaires et politiques sont progressivement rendues publiques [4]. Mais, parallèlement, on assiste aussi au progrès des projets pour « normaliser » ces paramilitaires et empêcher qu’ils ne soient jugés pour des délits atroces, comme s’il ne s’agissait que d’un « scandale » de plus que le pays peut surmonter. Jusqu’où peut aller ce processus paradoxal ?
En reconstruisant l’histoire du paramilitarisme en Colombie pour entrevoir son futur, on découvre une stratégie de domination aussi intelligente que perverse, avec une première phase de grands massacres et de déplacements, qui se renforce ensuite par le contrôle des structures d’organisation et de pouvoir, toujours avec un pouvoir économique monstrueux qui se légalise jusqu’à pouvoir acheter l’Etat. Cette stratégie « dose » la violence selon ses besoins. Il arrive même un moment où la diminution de la violence sert à éviter la critique et les sanctions internationales du fait de la monstruosité de ces crimes.
Actuellement, l’impunité qu’offre Uribe aux paramilitaires a pour objectif de permettre un accès d’ores et déjà légal au contrôle de l’Etat par la voie électorale. Dans cette phase de « légalisation », on s’aperçoit qu’ils ont tissé, par leur énorme pouvoir économique, des liens très étroits avec la classe politique traditionnelle et émergente, particulièrement avec le Parlement, la force publique, le pouvoir judiciaire, les partis politiques et les médias de masse. C’est pourquoi ils arrivent à gérer le « scandale » (...). J’espère me tromper mais le futur prévisible, d’ici quatre ou cinq ans, c’est celui d’une domination légalisée des paramilitaires en « costume-cravate » totalement acceptés par la société et qui pourront s’exprimer à travers les médias.
suite ici
http://risal.collectifs.net/spip.php?rubrique7#pagination_articles
Forum sur le sujet
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mi2nmi 27 novembre 2007 06:19
La France offrirait l’asile à la sénatrice Piedad Córdoba, suite aux menaces de mort dont elle serait l’objet
27/11/2007 - Terra España, Union Radio, Tiempos de Mundo, Caracol radio
Le Gouvernement français aurait offert protection à la sénatrice colombienne de l’opposition Piedad Córdoba, après l’aggravation des menaces de mort dont elle ferait l’objet suite à sa tentative de rapprochement avec la guérilla des FARC pour la libération des kidnappés, selon des stations de radio colombiennes.
Selon des sources citées par Radio Caracol, les menaces contre Córdoba « ont redoublé » après que le gouvernement colombien ait suspendu, mercredi passé, la mission qu’elle et le président vénézuélien, Hugo Chávez, accomplissaient après des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).
suite ici :
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alexis 4 avril 2008 09:40
ont vous fait cadeau de cette cauchemar , et aussi de les far avec elle , serai le plus grande aide que les francais deonneraint a colombie, allez si amenelle chez vouqs
AH se dite que beacoup aide qui fait pas chiet
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Christoff_M 27 novembre 2007 08:08
Il me semble qu’Uribe n’est pas si net que cela et sous prétexte de bras de fer avec les farcs n’est pas pressé d’aller libérer une femme qui lui ferait de l’ombre, un otage bien encombrant...
D’autre part ce président est le seul en Amérique du Sud à afficher ses préférences avec les états unis ; il est avocat et a fait des études aux states donc pas la par hasard...
Dans un pays ou le pouvoir est censé lutté contre les Farcs et la drogue, nombre de personne de l’entourage de Uribe ont déja été mise en examen dans des affaires véreuses... mais jamais lui, cet avocat originaire de Medellin... Dire que Chavez est un dictateur me parait un peu pousser le bouchon comme de présenter ce monsieur Uribe comme un démocrate !!
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phiconvers 27 novembre 2007 22:19
Christoff, je fais partie de ceux qui considèrent qu’êtr l’allié des Etats-Unis n’est pas un péché. pas plus que d’avoir fait ses études dans une université américaine.
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Lucrezia 27 novembre 2007 09:03Mais que fait la Colombie pour Ingrid ?
Ne se présentait-elle pas aux élections Présidentielles en colombie ?
Etait-elle aussi inconnue en Colombie ?
Ceux qui devraient se mobiliser en masse ne devraient-ils pas etre d’abord les Colombiens et non pas les Parisiens et la Gauche-Caviar Romantico-Française ???
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Christoff_M 27 novembre 2007 10:07
D’accord avec toi mais la bas on risque gros à manifester... et le cliché des fous armés et des trafiiquants n’est pas vain...
J’ai une amie qui est sorti avec un colombien faisant « des affaires » deux de ses amis à lui ont été torturés et sont morts, et mon amie à peine revenue en France, son ex ami fut enlevé et depuis a disparu...
Tu n’est pas plus en sécurité la bas avec le pouvoir qu’avec les Farcs... l’argent de la drogue entraine beaucoup de comportements violents !!
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phiconvers 27 novembre 2007 22:21
Christoff, Vousvous méprenez sur la réalité colombienne. Bogota, Medellin et Cali ne sont pas plus dangereuses que d’autres villes d’Amérique latine. Connaissant bien ces trois villes, je n’y ai pas senti davantage d’insécurité qu’à Caacas, Mexico ou rio par exemple.
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alexis 4 avril 2008 09:45
la colombie fait cettequi el fait pour ses otages , mais, pour nous ingrid est plus francais de extraction ultradroit (conservadora) , et le contraire que les francais porur nous il n’ia pas de otages de mieux droit, en plus une conas qui a cherche son destin , et elle avez une intention de voto de 3% , ca vous dite quelque chose ?
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gnarf 27 novembre 2007 09:04
Si j’ai bien tout saisi :
1 - Les FARC sont une guerilla communiste revolutionnaire.
2 - Chavez est un nouveau prototype de socialiste delirant, aveugle d’ideologie.
Donc le sujet ne pourra jamais etre traite convenablement en France, car vous trouverez nombre de personnes avec un apriori favorable pour les FARC, et nombre de personnes pour lesquelles Chavez est l’espoir du genre humain attaque de toutes parts par les mechants.
Bravo d’avoir essaye d’en parler, mais la France, confite dans l’ideologie, n’est plus capable d’apprehender les problemes d’autres pays de facon sereine.
Le positionnement du spectre politique Francais (ou tout est etatique, plus ou moins a gauche) rend quasiment illisible tout ce qui se passe a l’etranger.
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phiconvers 27 novembre 2007 22:24
gnarf, vous avez en effet tout compris. Pour ce qui me concerne, je ne me résigne pas à l’indigence qui caractérise de fait l’analyse internationale dans notre pays confit dans ses certitudes condescendantes, méprisantes et idéologiques.
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alexis 4 avril 2008 09:49
pas tout a fait, las farc sont de narco guerrilla produit de la violence de 1948 ,et qui une fois la paix ete signe entre les parti politics ce sontautodenomine marxistas et revolutionaires
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Philou017 27 novembre 2007 09:14
Ceci est la reponse à l’intervention de l’auteur de 21h41. Mes réponses ayant mystérieusement disparues, je les remet ici :
« »J’ai placé deux liens sur cet article. Je vous invite à lire la presse colombienne, ou mieuxencore, à vous rendre dans ce pays pour vous faire votre propre idée. Il est simpliste et injuste d’assimiler Uribe aux paramilitaires.« »
sur les deux liens que vous donnez, un concerne « Le Monde », journal aux positions Atlantistes, pour ne pas dire Etasuniennes (voir le ca sChavez), l’autre (Latin Reporter) est un site basé en Espagne, et pour le moins conservateur.
Merci pour le conseil d’aller en Colombie.
Sinon, si des témoignages de Colombiens vous intéressent :
Les relents narco-paramilitaires du président Uribe http://www.educweb.org/webnews/ColNews-Apr07/French/Articles/Lesrelentsnarco-paramilit.html
Les paramilitaires au cœur du terrorisme d’Etat colombien http://www.monde-diplomatique.fr/2003/04/CALVO_OSPINA/10081
Javier Giraldo : « l’avenir de la Colombie : une domination des paramilitaires en ‘costume-cravate’ » http://risal.collectifs.net/spip.php?article2092
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JL 27 novembre 2007 09:18
Puisque l’auteur ne répond pas à mes questions je suis allé cherché ailleurs une réponse. Je lis dans un article Avox du 21 mai (sur lequel phiconvers a pesté le 22 mai 2007 à 19H44) :
« »Nicolas Sarkozy avait développé l’idée durant sa campagne de faire tout ce qu’il était possible pour mettre fin aux années de détention d’Ingrid Betancourt. … Patatras, le soir même de la réunion entre le président français et la famille d’Ingrid, le président colombien Uribe flanquait tout par terre en déclarant demander le recours à la force de l’armée colombienne pour libérer les otages« ».
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=24574#commentaire1414742
Uribe savait bien qu’en cas d’assaut de sa part on lui attribuerait la mort probable d’Ingrid Betancourt. Pourquoi alors a-t-il fait cette déclaration et fait échouer la tentative ?
Les pro-Uribe ici peuvent-ils donner une explication ?
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phiconvers 27 novembre 2007 22:26
JL, je vous ai répondu un peu plus haut. N. Sarkozy n’a innové en rien et a perdu l’occasion d’une salutaire rupture avec chirac sur le sujet.
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JL 28 novembre 2007 09:33
Le post à gnarf ? un autre ? Je ne vois pas. Vos réponses ne sont compréhensibles que pour ceux qui sont sur la même longueur d’onde que vous, j’espère que vous me comprenez. Si vous venez ici pour vous cacher de ceux qui ne pensent pas comme vous, ce n’est pas la peine, ou alors dites le clairement, cela au moins ce n’est pas difficile.
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alexis 4 avril 2008 09:54
et si vous essaie de respecter la souberanite colombiene et de notre goubernament et vous arrete de dire que la france pu dire quelque chose , colombie n’est pa colonie francaise et nous nes vous remercie rien, de fait ont ave prdu plus por votre faute de ce’que nous avons gagne
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wesson 27 novembre 2007 10:32
Bonjour Auteur,
Votre propos qui se prétend différent est en fait d’un banal accompli que l’on a pu lire déjà des dizaines de fois.
Je vous résume : Les dictateurs de droites ne sont pas aussi pourri que on le dit, et les démocrates de gauches sont des voyous terroristes.
Une mention spéciale à votre affirmation liminaire sur Uribe : « Uribe [...] qui continue d’atteindre une popularité supérieure à 70 % cinq ans après sa première élection à la présidence de la République. »
ça je reconnais qu’il fallait oser l’écrire ! C’est un peu comme si vous écriviez que Ben Ali, après plusieurs élections à la tête de la Tunisie, jouit toujours d’une popularité de 98%. C’est plus simple dans un pays ou se déclarer de l’opposition peut vous coûter la vie.
La réalité de la Colombie est que Uribe est un dictateur qui n’as pas hésité et n’hésites pas à faire assassiner ses adversaires politiques, et n’a aucun intérêt à avoir une Ingrid Bétancourt vivante. Si ce n’est pas les FARC qui la crinquent, ce sera probablement les sbires d’Uribe qui vont s’en charger.
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phiconvers 27 novembre 2007 22:28
Je perds sans doute mon temps à vous répondre. Vous ne connaissez manifestement rien de la situation de la Colombie et de l’opposition au président Uribe qui fait de la Colombie, quoi que vous en pensiez, une véritable démocratie.
Ne vousen déplaise, Uribe recueille en effet un large et majoritaire soutien de sa population
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Arnaud NYMUS 27 novembre 2007 10:55
Mais oui vous avez parfaitement raison : D’un côté des communistes Durs et pas Purs et de l’autre une démocratie (probablement imparfaite ... comme toutes les démocraties SURTOUT pour les NON démocrates !). Si une action universelle avait été fermement entreprise à l’encontre ces preneurs d’otages ....
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Philou017 27 novembre 2007 12:09
Une petit précision sur les messages qui disparaissent.
Le problème en ce qui me concerne vient d’un bug de Firefox, qui se résout en vidant le cache du navigateur (outils/effacer mes traces/cocher case ’cache’).
Mes excuses pour les répétitions.
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carlota 27 novembre 2007 14:37
Bonjour,
Je suis très heureuse de voir que quelqu’un s’interesse à d’autres aspects de la Colombie que la prise d’otage d’Ingrid Betancourt. Je serai ravie de pouvoir parlé avec vous de la Colombie et de ses trésors. Peut-on ce mettre en contact mail ?
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phiconvers 27 novembre 2007 22:30
carlota, con mucho gusto ! Deme su direccion o su website. Podemos empezar a charlar aqui, verdad ?
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alexis 4 avril 2008 09:59
y si quiere podemos recibirla en colombia para que conozca gente de verdad gentil y un pais precioso
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Bleu Montréal 27 novembre 2007 21:06
Sans rapport avec l’histoire des Farc mais en réaction avec le salissage du peuple Vénézuélien et de Chavez dans ce même article :
Mais qui est cet auteur qui méprise le « peuple » ? je cite :
« Et cet abruti de peuple doute, dit-on. »
Tu te prends pour qui toi, pour mépriser comme cela, en quelques mots, le peuple Vénézuélien, espèce d’abruti. Eh oh, l’anonyme qui a écrit cet article, t’es vraiment d’une indécence incroyable.
L’auteur se fout également de la gueule du monde, je cite :
« Il a suffi à don Hugo de distribuer quelques miettes aux pauvres pour faire mieux en matière de redistribution que tous ses prédécesseurs réunis. Mais j’ai bien dit quelques miettes. »
Un exemple de ce que Pticon-vert appelle les quelques miettes :
Profitant de la croissance économique la plus élevée d’Amérique latine avec 17,9% en 2004 et 9,4% en 2005, Chávez a créé le Fonden, un fonds spécial destiné à financer les programmes sociaux, auquel l’entreprise pétrolière d’Etat PDVSA contribue à plus de 5 milliards de dollars par an. En 2004, plus de 13 milliards de dollars ont été exclusivement destinés aux programmes sociaux.
Sources : CEPAL ; Lamia Oulalou, « Chávez met le pétrole au service de sa révolution », Le Figaro, 13 avril 2006.
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phiconvers 27 novembre 2007 22:32
Je me mettais à la place de votre idole bolivarienne, qui commence en effet à douter de son peuple et à le trouver bien rétif... Et gardez-vous des insultes si vous voulez poursuivre ce qui est censé être un débat.
A démocrate, démocrate et demi, grossier personnage !
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Bleu Montréal 27 novembre 2007 22:49
Mais où inventez-vous toutes ces conneries ?
Ah oui, il est plus facile de mentir et d’inventer que d’appuyer ses propos sur des réalités, abruti !
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vivelecentre 27 novembre 2007 23:14
« »« Profitant de la croissance économique la plus élevée d’Amérique latine avec 17,9% en 2004 et 9,4% en 2005, »« »
facile lorsque l’on est le troisieme producteur mondial de petrole et que le cour du baril fait plus que doubler ...
facile de continuer a faire du clientelisme et du populisme avec les petrodollars...
Mais encore plus facile de s’enrichir lui, sa famille et son clan en rachetant tout ce qu’ils peuvent , directement ou sous des pretes noms
Un simple exemple, la propriété familiale est passé en quelques années de 30 hectares à plus de 5000 !!
a coté , le chateau de Pity et ses terres font pitiés...
Mais encore plus facile de controler tout cela en en nomant ses proches dans tout les postes cles
si ce n’est pas du despotisme....
La plaisanterie à la mode au venezuela
a quoi on reconnait une ferme ou une proprieté racheté par le clan ? A ce qu’elle a immediatement l’electricité et une route goudronnée...
Payé par qui ? ....
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Philou017 28 novembre 2007 11:58
« »facile lorsque l’on est le troisieme producteur mondial de petrole et que le cour du baril fait plus que doubler ... facile de continuer a faire du clientelisme et du populisme avec les petrodollars...« »
Vous oubliez que beaucoup de dirigeants ne font pas de redistributions des richesses, à commencer par mr Uribe en Colombie où les inégalités atteignent des sommets. Faire du clientélisme avec les pauvres, votre argument est comique, vous en rendez vous compte ?
Ensuite, vous affirmez que Chavez et sa famille s’enrichissent de manière honteuse. Malgré mes recherches sur le Web, je n’ai pu trouver de référence à ces allégations. Pourriez-vous donner vos sources, qui visiblement ne sont pas de notoriété publique ?
J’espere que vous ne l’avez pas inventé...
Quelques articles de gens sur place, pour votre information :
Chávez, démocrate ou graine de dictateur ? http://www.ledevoir.com/2006/12/02/124073.html
Venezuela : « Le communisme de Chávez est en train de nous tuer ! » http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=3911
Venezuela Référendum 2 décembre. Réforme Constitutionnelle et Déstabilisation : Chronique(s) d’une Révolution en marche http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5755
Je sais, ces articles viennent de sites plutôt orientés à gauche. Mais, malgré mes recherches, je n’ai pu trouver d’enquêtes sur d’autres sites. Peut-être qu’elles ne figurent pas sur le net ?
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vivelecentre 28 novembre 2007 16:21
Desolé de vous decevoir sur la vraie nature de votre herault, au Venezuela ( les premiers concernés ) c’est de notoriété publique
Dans la presse française , il y a bien quelques echos mais cela ne choque pas plus que àa compte tenu de l’aspect déjà sulfureux du personnage
Par exemple :
« »Ivan Erhel
La Presse
Collaboration spéciale
Caracas
Qui aurait cru, du temps où il n’était qu’un modeste fils d’instituteur, qu’Hugo Chavez-Frias installerait son père gouverneur de l’État de Barinas, son frère ministre de l’Éducation, et son cousin à la vice-présidence de l’entreprise publique qui gère les immenses réserves pétrolières du Venezuela ?
c’etait sans compter sur la volonté inébranlable de cet homme hors du commun qui se veut leader d’un tiers-monde usé par les réformes du FMI. La « révolution bolivarienne », c’est lui. Et malgré une formation universitaire basique, il est le seul à savoir doser cet improbable mélange de socialisme participatif et de capitalisme de rentes.
Trahi dès le début de son mandat par l’ancienne classe dirigeante, formée pour gérer le pays, il fait plus confiance à sa garde rapprochée qu’à l’élite traditionnelle.
Chavez, père et fils
Cela est particulièrement frappant dans son État natal de Barinas, au point que l’on parle de « la famille royale de Barinas ». Non seulement son père, Hugo de los Reyes Chavez y a été élu gouverneur, mais il a nommé son fils Argenis, petit frère d’Hugo, au poste clé de secrétaire d’État de Barinas. Le maire de la capitale, Barinas, est un cousin du président. La seconde ville, Sabaneta est dirigée par un autre de ses frères
Pablo Oquendo, coordinateur du parti d’opposition Primero Justicia rit jaune : « Ici, on ne peut rien faire sans un Chavez dans sa poche ! Nous vivons sous le caïdat des Chavez-Frias ».
Pour la Copa America, Adelis Chavez, frère de Chavez et vice-président du comité d’organisation, a fait construire un stade de foot immense, dans une région où le sport roi est sans conteste le baseball.
Au grand désespoir de Pablo Oquendo : « Ce stade est une ruine. Les Chavez gèrent l’État dans la plus grande opacité. Il nous est impossible de savoir qui construit quoi et avec quel argent, et nos plaintes s’empilent au tribunal sans que rien ne change. »
Pour Primero Justicia, l’indépendance de la justice n’existe pas au Venezuela. Le secrétaire général du parti, Carlos Ocaris souligne : « Le contrôleur général de la République est un ami personnel de Chavez, ancien cadre de son parti. Et le juge suprême, représentant du Ministère public, Isaïa Rodriguez, est un ancien vice-président de Chavez. Comment voulez-vous que nos requêtes devant la justice aient la moindre chance d’aboutir ? Cela ne se limite pas à la famille du président, mais à ses amis, aux amis de ses amis, à leurs épouses, etc. »
Gustavo Hernandez, un des cadres du parti dissident du chavisme, le PPT (Patria para todos) estime qu’ « il n’y a aucune loi qui empêche la famille du président d’assumer des charges publiques ». S’il ne nie pas l’existence de la corruption, il précise : « Avant, elle partait du Palais présidentiel. Aujourd’hui, c’est à partir de là qu’elle se combat ». À sa connaissance, « aucune plainte sérieuse n’a été déposée à l’encontre de la famille du président dans sa gestion de l’État de Barinas ».
En 1998, lorsqu’il a été élu, Chavez a déclaré qu’il souhaitait que sa famille reste en dehors de la chose publique. Entre-temps, il a changé d’avis et sa famille est aux commandes.
et puis aussi :
là pas trop le temps mais je vais vous chercher d’autre source et en oparticulier , l’article cité dans match
je sais match..
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vivelecentre 29 novembre 2007 07:56
au Venezuela, c’est de notoriété publique ! tout le monde est conscient de l’enrichissement du clan Chavez, d’ailleur, cela ne choque pas vraiment..
On les surnome « la famille royale » Je ne sais pas si des medias français en ont déjà parlé, Si l’on veut etre cynique, ce n’est peut etre pas le pire des problemes
Quand a la société assistée , subventionnée par les petrodollars, la colombie n’a pas ces mêmes moyens !
Mais ce systeme existait déjà avant Chavez, ce qui a permis au Venezuela d’etre l’une des rares democraties de l’amerique du sud dans les années 70 avec des gouvernements progressistes
Malheureusement , apres l’effondrement des cours du petrole dans les années 80, la classe dirigeante n’a pas su se remettre en question et a plutot fait « nauvrage » en creusant à nouveau les inegalités, laissant ainsi un terrain favorable a l’emergence d’un « sauveur » , Chavez recuperant au mieux ce role !
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