vendredi 2 avril 2010 - par Lucilio

L’épouvantail de l’américanisation

Quand les groupes dominants d’une société définissent le périmètre sacré de la culture propre, inévitablement ils terminent par attaquer ceux qui échappent partiellement ou qui s’éloignent de cette définition. Quand, orgueilleusement, ils croient avoir identifié l’archétype national, moule et modèle du citoyen parfait, ce qu’ils font réellement c’est condamner à mort ou à la marginalité ceux qui se différencient de cette périlleuse construction.

Les Français engloutissent en moyenne 10 kg de pizzas par an – soit, à 200g la pièce, une cinquantaine chaque année –, ce qui fait d’eux les plus grands consommateurs européen de ce plat devenu aussi emblématique de la restauration rapide que le Big Mac. C’est deux fois plus que les Italiens, qui n’en mangent que seulement 5 kg par an. Outre les 13.000 pizzerias recensées dans l’Hexagone, la pizza est devenu le best-seller de la restauration livrée à domicile et l’un des produits phare des grandes surfaces. On en trouve même désormais dans des distributeurs automatiques.
 
C’est une nouvelle revanche de l’Histoire. Déjà en 2006, après les États-Unis, la France était le pays où McDonald’s gagnait le plus d’argent. Malgré les politiciens, intellectuels, cinéastes, musiciens et autres proclamant à qui veut les entendre la supériorité de l’exceptionnelle culture française et l’insignifiance de l’américaine. En théorie, donc, les Français détesteraient tout ce qui serait d’inspiration américaine. Mais dans la pratique, ils apprécient sa nourriture, ses films, sa musique, ses programmes de télévision. Ainsi les Français se sont rapidement habitués aux McDonald’s et aux pizzas formatées à l’américaine, malgré la sophistiquée cuisine française, parce que ce mode de restauration est rapide et offre un bon rapport qualité/prix, en plus d’être appropriés aux enfants, ce qui n’est pas vraiment le cas du restaurant français traditionnel.
 
Qu’il est bien loin José Bové, l’icône des globalophobes, qui monopolisait la une des journaux papier ou radiotélévisés en détruisant un Mcdonald’s. Pour qui il ne s’agissait pas d’un problème de haine vis-à-vis des calories, mais de patriotisme. Car le restaurant yankee, avec ses emblématiques arches jaunes, était une menace pour l’identité française. Son attitude n’était pas si excentrique : peu avant, et pour de pareilles raisons, Jack Lang, ministre de la Kultur, avait déjà déclaré la guerre au cinéma américain avec une passion similaire à celle que la poussiéreuse Académie française met à combattre les anglicismes qui « envahissent » la langue.
 
Aux États-Unis, curieusement, on a une autre vision, beaucoup plus intelligente, des influences étrangères. Il est vrai que musclé entrepreneur américain, au grand dam des antimondialistes, a créé au Mexique 300 franchises de Mcdonald’s, mais, dans le même temps, sans que cela ne soulève aucune protestation, aux États-Unis virent le jour plus de 6.000 Taco Bell qui servent une version apocryphe et moins piquante de la cuisine populaire mexicaine. Simultanément, fleurirent les chaînes de nourriture japonaise, chinoise, vietnamienne, italienne ou de quelque autre endroit de la planète qui avait quelque chose à offrir à l’infatigable palais américain.
 
Le paradoxe est que, pendant que la moitié du monde lutte contre l’influence américaine, comme si elle mettait en danger une supposée identité nationale, les Américains absorbent et métabolisent toutes les influences étrangères, modifiant constamment et sans crainte le propre profil du pays, sans perdre une seule minute à l’absurde définition et défense de « l’être américain », entre autres raisons, parce que cette créature, comme le Big Foot de Californie, n’a jamais pu être découverte. À personne, à part quelques racistes tarés, ne lui passe par la tête de définir quelle est l’essence de l’Homo americanus et se consacrer à proclamer ses vertus ou à le défendre des us et coutumes d’autres peuples. Au contraire, déambulent dans le pays près de 300 millions de personnes, provenant de tous les coins de la Terre, colorées par toutes les combinaisons possibles d’accent et de dose de mélanine, faiblement liées par les institutions, l’histoire et les intérêts, qui choisissent librement la manière de trouver la félicité selon ce que leur indiquent leurs préférences et leur sens commun.
 
Intuitivement – parce qu’il n’y a même pas de débat national –, c’est cette attitude qui a permis aux immigrants européens d’apporter le grand cinéma, aux Allemands du Bauhaus de placer leur svelte accent architectonique à New York, ou aux musiciens caribéens d’introduire le jazz latino dans l’ouïe affamée d’une société qui avala avec le même appétit les Beatles britanniques que la bossa nova des Brésiliens. En somme, le fondement sur lequel repose le pays est très simple : l’Américain, comme idée platonique, comme abstraction n’existe pas. L’Américain est un être dynamique, en constante évolution, qui sait que son incroyable vitalité n’est pas la conséquence de vertus d’une culture primitive non contaminée, mais bien de sa capacité à adopter et adapter un talent lointain qui immédiatement lui devient propre. C’est le génie du métissage culturel et non l’exclusion qui grandit la nation.
 
Et il est bon que cela soit ainsi. Il y a peu d’activités aussi dangereuses que celle que de définir l’être national. C’est le point de départ de tous les fascismes. L’Allemagne nazie n’a pas commencé avec Adolf Hitler, mais bien avec le nationalisme culturel, le Kulturkampf, imposé par Bismarck un demi-siècle avant. Quand les groupes dominants d’une société définissent le périmètre sacré de la culture propre, inévitablement ils terminent par attaquer ceux qui échappent partiellement ou qui s’éloignent de cette définition. Quand, orgueilleusement, ils croient avoir identifié l’archétype national, moule et modèle du citoyen parfait, ce qu’ils font réellement c’est condamner à mort ou à la marginalité ceux qui se différencient de cette périlleuse construction. L’horreur de l’Holocauste ne se basait pas seulement sur un monstrueux préjugé sur la supposée nature des Juifs, mais bien plutôt dans l’idéalisation de l’archétype germain, somme et résumé de toutes les valeurs et talents. On commence, l’air de rien, par lancer des pierres sur les vitrines des Mcdonald’s. On termine par construire des camps de concentration.
 


78 réactions


  • ZEN ZEN 2 avril 2010 11:48

    Quelle analyse subtile et sans parti-pris smiley
    God bless l’homo americanus !
    ...qui est un mythe d’ailleurs
    Quelles différences entre l’Américain de la côte est, celui du Nebraska,du sud profond, de la Californie !


    • alberto alberto 2 avril 2010 14:55

      Salut, Zen :

      Te fatigue pas...

      Y en a comme ça qui sont payés pour dire des conneries, rappelle- toi Lerma, ou le docteur Machin qui venait nous dire le plus grand bien des OGM...

      Bien à toi.


    • Lucilio Lucilio 2 avril 2010 17:12

      « ...l’homo americanus !
      ...qui est un mythe d’ailleurs... »


      C’est exactement ce que j’ai écris. Mais j’imagine que tu dois être une autre de ces victimes de l’EdNat, incapable de comprendre le sens un texte un peu trop long.

  • jules simon 2 avril 2010 11:53

    « On commence, l’air de rien, par lancer des pierres sur les vitrines des Mcdonald’s. On termine par construire des camps de concentration. »

    Bon Isaac plutot que d’ecrire des conneries pareilles fais moi un cocktail pour la 212.

     smiley


  • wesson wesson 2 avril 2010 12:02

    bonjour l’auteur,

    "Ainsi les Français se sont rapidement habitués aux McDonald’s et aux pizzas formatées à l’américaine, [...], parce que ce mode de restauration est rapide et offre un bon rapport qualité/prix, en plus d’être appropriés aux enfants"

    il faut quand même avoir un certain culot pour écrire cela.

    D’une part, Macdo a l’apparence du pas cher, mais en fait c’est hors de prix. J’ai bouffé tous les repas de cette semaine avec un budget d’environ 25 euros, avec l’équivalent Macdo on en est bien loin ! ;

    D’autre part prétendre Macdo approprié pour les enfants est une vaste connerie, surtout lorsque l’on sait les ravages que l’obésité infantile provoque un peu partout dans le monde. Aux USA les décès liés au surpoids sont en passe de dépasser en nombre ceux liés à l’usage de la cigarette, et ne cessent d’augmenter. Sans parler du coût pour le système de santé, que l’on ne paie certes pas en achetant son sandwich.

    Que Macdo plaise aux enfants, c’est un fait, et même c’est étudié pour. Par contre, que ça leur soit adapté, il y a un gouffre à considérer cela, et qui ne fait que confirmer votre position d’idéologue patenté totalement déconnecté de la réalité. On sent bien que vous n’avez pas d’enfants qui vous tannent en quotidienne pour aller manger chez Macdo, ou qui ont des problèmes d’obésité.

    Macdo n’est pas représentatif de l’Amérique, il est représentatif d’un mode de consommation rapide, d’une industrialisation de la bouffe, d’un produit adapté à un mode de vie, et rien d’autre. Etre critique à l’égard de Macdo, ce n’est pas détester les Américains, c’est juste déplorer qu’il puisse se situer une clientèle aussi vaste pour ce qui sera probablement considéré comme une catastrophe au niveau de la santé publique.

    Et parler d’apologie du nazisme concernant ceux qui emettent cette critique, on retrouve bien là toute la modération qui fait votre charme !


    • wesson wesson 2 avril 2010 12:10

      Et je précise, sur la foi de la lecture de quelques autres de vos papiers, que vous faites partie de cette caste de gens étranges qui ne voient aucun problèmes à l’identité Française que le territoire se couvre de ces chaines de restauration rapides (quelles qu’en soit l’origine), mais qui poussent des haut cris à l’invasion face aux invisibles burkas, minarets et autres quick hallal ...

      De toute manière, il est vrai que vous ne nous avez jamais habitué à la logique !


    • jondegre jondegre 2 avril 2010 13:11

      et aux pizzas formatées à l’américaine

       smiley , il semble que la pizza française (13000 restos ?!) est plus proche de l’italienne que de l’américaine : pizza hut plafonne a 50 restos (http://lamarque.pizzahut.fr/nous-trouver).


    • Philou017 Philou017 2 avril 2010 13:11

      « Que Macdo plaise aux enfants, c’est un fait, et même c’est étudié pour. »
      Ce qui est surtout étudié, c’est que les parents puissent aller faire semblant de manger avec les enfants dans un semblant de resto pour un prix acceptable.
      Ceci n’est possible que grâce à l’industrialisation forcenée de la bouffe à MacDo, avec une rentabilisation à outrance des produits et la puissance manipulatrice de la pub vers les enfants.
      Une recette de marketing parfaitement réussie pour un produit détestable. Le symbole du commerce à l’américaine ? (je sais, il y a aussi Microsoft).

      Le Hamburger McDo me fait irrésistiblement penser au soleil vert du même film.


    • Lucilio Lucilio 2 avril 2010 17:10

      « Et je précise, sur la foi de la lecture de quelques autres de vos papiers, que vous faites partie de cette caste de gens étranges qui ne voient aucun problèmes à l’identité Française que le territoire se couvre de ces chaines de restauration rapides (quelles qu’en soit l’origine), mais qui poussent des haut cris à l’invasion face aux invisibles burkas, minarets et autres quick hallal ... »


      C’est vraiment fascinant cet aplomb avec lequel tu débites mensonges et autres sottises. Déjà, tu nous avais fais le coup de la citation Wikipedia que j’aurais moi-même mise pour m’auto-citer. Et maintenant, tu prétends avoir découvert dans mes écrits que je pousserais « des haut cris à l’invasion face aux invisibles burkas, minarets et autres quick hallal ».

      Il va s’en dire que je te défie de trouver un seul mien article de ce genre.

    • Lucilio Lucilio 2 avril 2010 17:14

      « ...il semble que la pizza française (13000 restos ?!) est plus proche de l’italienne... »


      Va dire ça à un Napolitain, pour qu’il fasse sous lui de rire.

    • Mmarvinbear mmarvin 2 avril 2010 18:54

      "D’une part, Macdo a l’apparence du pas cher, mais en fait c’est hors de prix. J’ai bouffé tous les repas de cette semaine avec un budget d’environ 25 euros, avec l’équivalent Macdo on en est bien loin ! ;" : juste par curiosité, tu manges quoi ???


    • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 10:36

      « ...juste par curiosité, tu manges quoi... »


      Des petits enfants rôtis. Slurp.

    • wesson wesson 3 avril 2010 12:46

      bonjour mmarvin,

      « juste par curiosité, tu manges quoi ??? »

      simple : tu achètes un poulet entier. Tu fait revenir les 2 pattes et les ailes dans la poêle, avec un oignon émincé et quelques fines herbes. Tu te prépares du riz pour accompagner ça et tu as 3 repas de midi. Ensuite tu fait bouillir les filets pour les utiliser en salade, dans du chou chinois par exemple, pour 2 autres repas. Tu mets la carcasse dans une soupière avec 1 ou 2 carottes, oignon, quelques patates et te voilà avec une bonne soupe qui te tiendra tous les repas du soir en semaine.

      Rien de compliqué là dedans, et si tu as vraiment trop faim, tu peux rajouter un petit filet de libéral roti au four, mais prends le assez jeune, la viande de vieux libéral n’est pas comestible car trop imprégnée par son idéologie malodorante.


    • sisyphe sisyphe 5 avril 2010 10:17

      Par Lucilio (xxx.xxx.xxx.80) 2 avril 17:14

      "...il semble que la pizza française (13000 restos ?!) est plus proche de l’italienne..."


      Va dire ça à un Napolitain, pour qu’il fasse sous lui de rire.

      C’est ça ! Et va lui dire que la pizza américaine est plus proche de la sienne que la française ; là, c’est toi, qui risque de te faire dessus, bambane !

      Y a longtemps qu’il est à quai, ton Pacific Princess , le clown ?
       smiley


  • ZEN ZEN 2 avril 2010 12:05

    @ Wesson
    Vraiment irremplaçable, ce Lucilio !
    Un grand moment de détente
    Et ce n’est pas un poisson d’avril...


    • wesson wesson 2 avril 2010 12:29

      Bonjour Zen,
      et oui, à chaque nouvelle livraison de purin, c’est toujours l’émerveillement.

      Lucilio fait partie de ces idéologues du libéralisme dans sa version la plus pure, c’est à dire celle du milieu du 19ème siècle - il a probablement été marxiste ou communiste étant jeune, les libéraux actuels les plus virulents l’ont souvent été (cf Denis Kessler par ex. ...)

      En 2008 quand tous ces gens croyaient que leur libéralisme allait être englouti par la crise et qu’ils s’apprétaient à raser les murs, ça mouftais pas, il y en avait pas un pour causer et trouver que tout allait très bien. Mais depuis que les banques ont repris quelques couleurs et que les médias nous ont reforcés à parler de la « dette insoutenable des états », ils sont repartis comme en 40 et nous refont le même coup que avant : pour que ça aille mieux il faut encore aller plus dans leur sens.

      Bref, c’est des caricaturaux et personnellement, je suis fasciné par la mauvaise foi et la résistance à l’intelligence dont il faut faire preuve pour écrire ce genre de papier. Et dire que des comme ça, il y en as et que c’est eux qui ont les clé du coffre !


  • Krokodilo Krokodilo 2 avril 2010 12:13

    " Ainsi les Français se sont rapidement habitués aux McDonald’s et aux pizzas formatées à l’américaine, malgré la sophistiquée cuisine française, parce que ce mode de restauration est rapide et offre un bon rapport qualité/prix, en plus d’être appropriés aux enfants"
    Vous avez oublié le tabac, l’alcool et le shit dans les produits sains et de bon rapport qualité/prix !


  • Affreujojo Affreujojo 2 avril 2010 12:17

    "Au contraire, déambulent dans le pays près de 300 millions de personnes, provenant de tous les coins de la Terre, colorées par toutes les combinaisons possibles d’accent et de dose de mélanine, faiblement liées par les institutions, l’histoire et les intérêts, qui choisissent librement la manière de trouver la félicité selon ce que leur indiquent leurs préférences et leur sens commun."

    Dites-moi que c’est de l’ironie !


  • Krokodilo Krokodilo 2 avril 2010 12:18

    C’est vrai que le succès de la lmalbouffe est assez triste, dommageable pour les enfants, d’autant que les familles modestes y ont largement recours. Mieux vaut aller dans les sandwicheries à la française de type pan-bagnat (en fait on trouve l’identique partout, Tunisie, paninis italiens), c’est bien plus équilibré. le problème des Maldos, outre l’’excès de graisses, c’est ce faux pain qui ne rassasie pas et ces fausses frites pleines d’air. les rares fois où j’y suis allé en tant qu’étudiant, j’avais toujours faim en sortant ! Il faut le répéter, modestes ou pas, les familles ont bien d’autres façons de faire plaisir à leurs enfants et de les nourrir de façon économique, ne serait-ce que le riz ou les nouilles. Fuyez !


  • Philou017 Philou017 2 avril 2010 12:19

    Article involontairement comique, tellement il est caricatural.

    Si on peut estimer la vitalité des Américains, l’auteur passe sous silence l’absence totale de morale et de respect de l’autre dans les agissements des sociétés et de l’état Américain. Soumise à la glorification de l’argent et manipulée constamment par des lobbys avides et manichéens, la société Américaine a travesti depuis longtemps l’essentiel de ses valeurs.


  • Redj Redj 2 avril 2010 12:22

    Je ne peux que conseiller à l’auteur de déménager aux Etats-Unis, vue que la France semble être un véritable calvaire pour lui !!


    • Lucilio Lucilio 2 avril 2010 17:16

      « ... vue que la France semble être un véritable calvaire pour lui... »


      La France, j’y accoste le moins possible. Le Pacific Princess, c’est pas chez les ploucs qu’il fait généralement ses croisières.

    • Pyrathome pyralene 2 avril 2010 17:32

      La France, j’y accoste le moins possible. Le Pacific Princess, c’est pas chez les ploucs qu’il fait généralement ses croisières....

      Il ne vient pas en France , mais y publie des torchons de propagande.....ça marche pas chez les ploucs ! faut te le répéter combien de fois ? mon bon laquais !
       Un plouc , ça réfléchi , pas comme les naméricains zombies qui attendent leur dose de pizzas et de triple hamburger hormonés devant le miroir magique de l’intox , pendant que leurs administrateurs guerroient un peu partout dans le monde et torturent à Guantanamo.....


  • foufouille foufouille 2 avril 2010 12:29

    pour etre rentable un francais pauvre et liberal, doit etre paye le prix qu’un chinois ou tunisien
    disont 200€ .............
    soit on les delocalisent ..........
    soit on fait des grandes « prison », avec barbeles ..........
    ce qui ressemble beaucoup au nazisme


  • sisyphe sisyphe 2 avril 2010 12:49

    Trop fort : la pizza produit américain ! smiley smiley

    Le clown Lucilio fait un nouveau tour de piste !
     smiley


    • Lucilio Lucilio 2 avril 2010 17:19

      « Trop fort : la pizza produit américain... »


      Ça s’arrange toujours pas tes problèmes de lecture, petit ziziphe ?

      Lis après moi : piz-.zas... for-ma-tées... à... l’a-mé-ri-cai-ne...

      Allez répète encore une fois : pizzas formatées à l’américaine.

  • Pyrathome pyralene 2 avril 2010 13:14

    Lulu , il est comme sarko , il bat des records d’impopularité.....mais , s’il était intelligent , il se demanderait vraiment pourquoi.... smiley
    Dur métier , la propagande !!....


    • jako jako 2 avril 2010 14:08

       smiley pyralene, lexington fait pas mal non plus !


    • Lucilio Lucilio 2 avril 2010 17:21

      « Lulu , il est comme sarko , il bat des records d’impopularité... »


      Tu sais, être « impopulaire » auprès des gauchos qui squattent Agoravox, ça me touche une sans faire bouger l’autre.

  • jako jako 2 avril 2010 13:56

    Vous avez parfaitement raison Lucilio, il faut toujours relever les défis : osons le -90 ! osons !


  • curieux curieux 2 avril 2010 14:15

    Les américains sont les pires prédateurs qui soient sur terre. Menteurs, pollueurs, escrocs
    J’ai parlé sur un autre fil des élévages de porcs au Mexique ’américains), une honte.
    Ne pas oublier que la France est traversée par une horde d’étrangers pendant les vacances. Beaucoup de ces derniers ont une carte de France des MacDo, ca explique aussi la fréquentation.
    Pour les enfants, c’est vrai qu’ils aiment, surtout le labyrinthe avec les toboggans où ils peuvent se défouler


  • Lapa Lapa 2 avril 2010 14:38

    lucilio, ce grand comique, oublie cependant une chose essentielle. Les américains intègrent les cultures étrangères de ce qui sont venus faire leur population et donc, au final, qui sont le peuple américain. Mais l’américain ne va pas adopter les cultures des pays extérieurs dont il ne situe même pas la position géographique.

    En France, il me semble que la communauté venant des US est plutôt réduite non ?

    On en déduit donc que la comparaison de l’auteur est fondée sur un biais.

    Pour résumé : Mc Donald’s n’a eu aucunement besoin d’avoir une communauté américaine pour réussir en France, là où les vendeurs de pizza on réussi aux US uniquement car il y a eu une forte population italiennne immigrée. de même pour le cinéma « hollywoodien ». Enfin bref, le nombre de Mc Do en France comparé au nombre de boulangeries aux US indique bien que n’est pas protecteur dans sa mentalité celui que vous désignez.

    croire que l’américain est d’avantage ouvert aux us et coutumes de l’extérieur que nous est malhonnête puisque les us et coutumes auxquels s’ouvre l’américain sont purement intérieurs. Ils ont également une forte réticence à se voir imposer des façon de faire extérieures.


  • Pyrathome pyralene 2 avril 2010 14:51

    Ce qui est surprenant , c’est que toute cette abondance d’articles de propagande puisse passer la modération , faut croire que toute une clique d’indigènes à la solde de la cause qu’ils sont sensé défendre , s’est constituée pour ce faire...
     L’entrisme pour la propagande, un métier d’avenir....à défaut de bon sens..
    Chacun a le droit d’exprimer son opinion , mais quand il s’agit de matraquages répétés , ce n’est plus une opinion !
     c’est du « racolage » à l’intox...


    • Lapa Lapa 2 avril 2010 16:00

      Bonne interrogation.
      Quand je vote à ma pause café de 10h30-11h le total des votes pour la plupart des articles n’atteint pas souvent 10. avec parfois un quorum à -2, et pourtant on les voit arriver en édition du jour dès le matin.

      Mon avis : la direction du site met les articles qu’elle veut sur son édition. Bon c’est son droit, mais le coup du quorum c’est un peu hypocrite.


    • Lucilio Lucilio 2 avril 2010 17:24

      « Chacun a le droit d’exprimer son opinion , mais quand il s’agit de matraquages répétés , ce n’est plus une opinion ! »


      Chassez le totalitaire, il revient au galop.

    • Pyrathome pyralene 2 avril 2010 17:39

      Chassez le totalitaire, il revient au galop.

      C’est exactement ce que tu viens faire ici....la propagande totalitaire et la dissémination de pensée unique glauque et non avenue....
      Ça se voit comme un gros pif rouge sur une sale tronche....


    • Lucilio Lucilio 2 avril 2010 18:49

      « ...la dissémination de pensée unique... »


      Que veux-tu, le seule pensée qui reste au 21e siècle, c’est la libérale. Les gauchos ont cessé de penser depuis Staline. Ils ont trop pris l’habitude de demander la permission pour penser. Et aujourd’hui, ils ne savent plus à qui ils doivent demander l’autorisation.

    • Pyrathome pyralene 2 avril 2010 19:01

      Le Stalinisme , c’est tout à fait ça  ! le libéralisme......merci de cette comparaison ! Lulu le clown...
      Et quand j’ai envie de penser , je ne demande pas l’autorisation et encore bien moins à des types comme toi....


  • Inquiet 2 avril 2010 15:29

    Beaucoup, très beaucoup de critiques négatives et pas un seul commentaire de l’auteur.

    J’ai déjà observé cela sur d’autres sites d’échanges : l’intérêt pour l’auteur du post est de publié, et pas d’argumenter.

    Les méthodes même de la propagande autistique. Il s’en trouvera toujours à être d’accord avec lui, à cause des mauvais idéologue gauchiste qui font que critiquer la malbouffe alors qu’ils adorent ça, les adorateurs.


  • COVADONGA722 COVADONGA722 2 avril 2010 16:09

    yep la redaction a cru bon de supprimer une citation d Audiard IDENTIFIANT formellement notre auteur
    je laisse donc à votre sagacité ect.....


  • 3°oeil 2 avril 2010 17:08

    tout est faux dans ces marques,sont remplis de produits appétants,comme la nourriture pour chats,la demi patate gonflé à l’air 1,8O€ c’est pour les pigeons..


  • Le péripate Le péripate 2 avril 2010 17:26

    Au fait, je n’ai pas grand chose à dire.

    Juste applaudir Lucilio pour la maestria avec laquelle il claque le beignet et distribue les bourre-pifs.

    Réjouissant.


    • Pyrathome pyralene 2 avril 2010 17:47

      Ah ben voilà ! les réacs décomplexés se manifestent....et en plus un défroqué !!

      à 90 % de votes négatifs , c’est pas des bourre-pifs........seulement les soubresauts du trépas !! smiley


    • foufouille foufouille 2 avril 2010 18:23

      peripate est sorti de sa MaisonEnCarton .............


    • COVADONGA722 COVADONGA722 2 avril 2010 18:41

      yep tu lis le Peripate tu te dis ce gus pour etre aussi sur de lui pour etre aussi cohérent dans le discour meme si tu pense qu il se trompe tu te dis son mentor ça dois etre
      un economiste tout de probité revetue un oint de la « main invisible et regulatrice du marché » et plouf le sensei de Le Peripate celui qu il admire c est bozo le clown , un zelé serviteur comme dans la serie un gus qui passe le chiffon et sert la soupe , faisons confiance a notre « mini predator » le pourboire doit etre allécchant mimer l abjection
      economique a ce niveau releve du grand art


    • sisyphe sisyphe 5 avril 2010 10:13

      Et le péripatate qui vient jouer les clowns blancs ! smiley smiley

      Avec tous les seaux d’eau que se prend son compère (il doit avoir le score record de votes négatifs pour tous ses articles), il la ramène encore !

      C’est bien ; on rigole, sur AVox, avec la troupe du liberal-circus !
       smiley smiley


  •  

     

    Article offrant volontairement une version biaisée des notions de Culture ou Communauté : discours typique des globalophiles (terme clin d’œil à l’usage de celui de globalophobes).

     

    En effet autant en introduction qu’en conclusion : l’auteur attribue une connotation négative et péjorative à la notion de communauté, conçue comme proto-fasciste : le parallèle avec le national-socialisme servant à supporter cette vision exclusive.

     

    Mais les prémisses sont fausses et la situation actuelle ne répond pas au schéma de l’auteur qui écrit : « Quand les groupes dominants d’une société définissent le périmètre sacré de la culture propre, inévitablement ils terminent par attaquer ceux qui échappent partiellement ou qui s’éloignent de cette définition. Quand, orgueilleusement, ils croient avoir identifié l’archétype national, moule et modèle du citoyen parfait, ce qu’ils font réellement c’est condamner à mort ou à la marginalité ceux qui se différencient de cette périlleuse construction.  »

     

    Non les groupes dominants actuels ne délimitent aucun périmètre sacré autour de la Culture ou de la communauté nationale : ils ont plutôt tendance à vouloir dissoudre et notion de culture et communauté : l’être économique remplaçant l’être culturel dans la définition des nouveaux archétypes selon les termes de l’auteur : la perspective proposée, quant à elle, relève du Global, à nouveau perspective strictement économique, et non de l’Universel (perspective culturelle) ; de la même façon ceux qui sont condamnés à la marginalisation sont autant ceux qui conçoivent la communauté humaine comme référent et non un improbable village global ou une communauté fondée sur des individus liés par leurs pratiques consommatoires, à cela nous ajouterons dans la catégorie marginalisés ou en voie de marginalisation toutes les victimes de la mécanique d’exclusion autant globale que locale qui pourrait définir à elle seule ce qu’on appelle  globalisation économique.

     

    L’auteur a cependant raison de rappeler que la manipulation du référent national peut s’avérer dangereux : mais concevoir toute forme de communauté humaine et donc référence/repère  pour l’individu comme proto-fasciste relève autant de la manipulation et tout comme le national-socialiste usera du référent national en lui accordant une valeur d’absolu, l’auteur use de la même stratégie en usant du référent national en lui accordant une valeur strictement négative en renvoyant au Pire : cela est de la pure malhonnêteté intellectuelle : la communauté humaine dans ses différentes formes ne peut être limitée aux  manifestations historiques ou contemporaine du nationalisme extrême ou du racisme étatique.    

     

    J’accorde à l’auteur le fait que dans une optique où le référent national ou communautaire est manipulé et conçu pour représenter un absolu qu’en effet il est une limite à la Créativité humaine par la fixation/définition de la Culture dans des limites autant strictes qu’illusoires : renvoyant à une culture figée ou morte ce qui d’emblée la place en dehors de la Culture et effectivement est une condamnation à mort autant pour l’un que pour l’Autre. Ce qui se produit dés que l’Idéal remplace le Réel comme référent : le globalisme (ou globalisation économique conçue comme inéluctable) ou le totalitarisme répondant au même principe par un idéal conçu comme absolu et donc une Fin.



     

    Cependant, la globalophilie de l’auteur ne peut faire oublier que cette dite globalisation ou le modèle américain se fondent avant tout sur le Particulier et non le Singulier et que donc tout comme dans les cas de manipulation des référents national, communautaire, culturel, ethnique, religieux, etc… ils signifient aussi la mort de la Culture : puisque seules les particularités sont conçues car économiquement utiles, les singularités elles sont niées au fur et à mesure de la captation-marchandisation ainsi que l’imposition de comportements et pratiques particulières définitivement confondables avec des pratiques consommatoires et non culturelles.

     

    L’auteur fournit un exemple parfait avec MacDonald : qui ne représente aucunement une quelconque culture mais la captation d’une particularité puis sa marchandisation comme pratique consommatoire : pratique relevant du Particulier et non du Singulier : en dehors du champ de la Culture mais en plein dans celui du Conditionnement : seule la puissance autant économique que stratégique US ont permis l’imposition de ces pseudo-pratiques culturelles : nul métissage ou contact n’étant nécessaire pour qu’ici s’ouvre un MacDo et que là une chaîne propose exclusivement des séries US : cela ne relève pas de l’anti-américanisme mais d’un simple constat.

     

    Sur le fait que les Français aimeraient les séries américaines, ils sont en fait dans la même situation que tous les non-américains à savoir que les séries américaines sont déjà rentabilisées sur le marché US avant d’être vendues à un coût plus bas et adapté au niveau de vie du pays : de la même façon, ces dites séries relèvent avant tout de l’économique, ne sont nullement dans le référent culturel : leur production autant que maintien est directement conditionnée à leur rentabilité : à savoir passages pub : d’ailleurs une série dont l’audience ne se maintient pas aux alentours de 4/5 millions de spectateurs est condamnée à disparaître : aucune connotation culturelle seul le référent économique est important ; plus largement rappelons aussi que ces séries sont bien souvent des supports médiatiques aux intérêts stratégiques US et participent au conditionnement des opinions publiques et à l’imposition des référents autant économiques qu’idéologiques US : il s’agit non pas d’un processus d’américanisation qui n’aurait aucun intérêt mais d’un processus de conditionnement.

     

    La culture américaine existe mais elle diffère effectivement des cultures européennes (ainsi que tout autre non issu d’un processus de colonisation de peuplement) : cependant le substrat culturel et donc référent commun (académique ou traditionnel) se place dans la culture anglo-saxonne et protestante issue de la colonisation britannique puis dans la littérature/pensée du XIXème siècle et donc la formation des Etats-Unis d’Amérique ;

     

    les autres influences culturelles n’ont pas produit comme dans d’autres espaces où la configuration est la même : de métissage ou syncrétisme (qui peuvent exister mais ne constituent pas un référent commun) : on a dans la configuration US plus superposition ou coexistence de substrats culturels plus qu’une fusion : même si celle-ci n’est pas interdite, le modèle est bien multiculturelle avec exclusion réciproque et coexistence plus que métissage : ce qui se retrouve autant dans la répartition géographique des ethno-groupes que dans leur répartition socio-économique (à nouveau les exceptions existent).

     

    Bref, cette culture américaine polymorphe et riche est rarement celle qui est diffusée massivement dans le reste du Monde : les seules motivations restent économiques  et donc seul ce qui relève du Consommatoire bénéficie de la puissance US (bonus : encore mieux si cela peut servir aussi les intérêts stratégiques de ce pays) : ce qui peut s’avérer définitivement productif en générant contestations et hostilité à tout ce qui est américain. Faulkner n’est pas MacDo...apprécier l’un n’empêche pas de ne pas aimer l’autre, et vice versa...le procés en anti-américanisme est bien trop facile... 

     

         

     

     



    • *correctif : "ce qui peut s’avérer définitivement CONTRE-productif en générant contestations et hostilité à tout ce qui est américain."


    • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 10:35

      François-Ferdinand De la Friche en Souche,


      Ta digression n’est pas sans intérêt mais s’apparent beaucoup à une grosse tentative de noyage de poisson dans l’eau qui cache mal cette simple constatation : les Américains vivent parfaitement en communauté sans devoir se plier à des considérations discriminatoires, exclusives, racistes et/ou xénophobes, alors qu’en France se vérifie régulièrement le fait que -pour reprendre le mot de Samuel Johnson - le patriotisme est le dernier refuge de la canaille.


    • Lucilio : J’apprécie ta courtoisie mais je crains que lorsque tu prêtes un intérêt minime ou relatif à mon propos après l’avoir qualifié de digression et avant de le qualifier d’évidente (=grosse) tentative de noyage de poisson : tout le caractère courtois disparaît et je crains que tu ne fasses que te foutre de moi. smiley

       

      Donc : 1) ce n’est pas une digression : intéressant ou non, mon propos répond à certaines de tes assertions et suit l’ordre de ton article ainsi que les thèmes évoqués (Culture, communauté, économie,etc...)  : il n’y a là aucune digression et je crains donc que ce soit là une grosse tentative de noyage de poisson dans l’eau cher Lucilio :

       

      2) Tentative qui d’ailleurs ne fait que confirmer ta malhonnêteté intellectuelle en effet tu écris 1) les Américains vivent parfaitement en communauté… et 2) le patriotisme est le dernier refuge de la canaille.

       

      Ce qui te fait te contredire toi-même car la coexistence des communautés aux US est coïncidente ou directement corrélée à un patriotisme beaucoup plus exacerbé et manifesté que dans notre pays ou la plupart des pays européens, quant à sa perfection elle n’est que relative ( la coexistence pacifique ne tient qu’à l’évolution dans des espaces bien distincts, dés lors qu’il y a contact : la coexistence peut prendre des formes violentes) et est supportée ou permise par ce même patriotisme exacerbé des Américains :

       

      si je suis ton raisonnement et l’assimilation du patriotisme à la canaille, qui suit ton acception négative de toute forme de nationalisme, ou communautarisme : le degré de patriotisme US et ses manifestations omniprésentes vont à l’encontre de ton propos.

       

      Enfin la coexistence des communautés aux US ne peut être considérée comme naturellement pacifique : 1) l’Etat a du légiférer, les particularités sont signifiés/reconnues légalement : statistiques ethniques, discrimination positive,etc…  2) le patriotisme exacerbé fait de la Nation le principal référent commun pour des communautés distinctes

       

      Lucilio : je crains qu’à nouveau tu optes pour la confusion : soit volontairement, soit non : tu assimiles patriotisme et nationalisme : tout comme précédemment tu évites tout distingo d’échelle ou de nature, et de contexte en faisant parallèle entre McDo et le Kulturkampf ainsi que le national-socialisme.

       

      Manoeuvre évidente, très grossièrement cher Lucilio tu essaies de supporter ton propos par d’aberrantes comparaisons : et ta réponse t’enferme dans une contradiction insoluble : car seul le patriotisme US exacerbé, manifesté, supporté par toute une industrie de propagande assure un minimum de paix civile : d’ailleurs la principale menace intérieure à la paix civile aux US sont les groupes qui ne reconnaissent pas le gouvernement de Washington DC et donc par extension la Nation US telle qu’elle est comme référent commun à l’ensemble des communautés américaines.   


  • Mmarvinbear mmarvin 2 avril 2010 18:53

    En fait si on y regarde de plus près, la culture américaine n’est rien d’autre qu’une culture européenne qui a grandi sur un autre substrat, tout comme le québécois a fait par rapport au français.

    Les apports fondamentaux de la société américaines sont européens. Les premiers colons venaient d’Angleterre, de France, de Suède, des Pays Bas. Confrontés à la société amérindienne déjà présente, il y a eu un choc de civilisation qui a rapidement abouti à l’élimination de cette dernière.

    Au premier abord, on se demande comment les européens ont pu y survivre à leur arrivée. Ils étaient en infériorité numérique totale, ils ne connaissaient pas l’endroit ni les ressources. Sans les amérindiens, la colonisation a échoué en de nombreux endroits. Avec leur apport, les colonies se sont maintenues et se sont dévellopées. Mais la culture n’a pas retenu les concepts étrangers au monde européen. Ce sont les concepts occidentaux de propriété privée et territoriale qui se sont imposés.

    Cela se retrouve dans la nourriture.

    La pizza est arrivée avec les immigrants italiens. Le hamburger avec les allemands.

    Coupés de la source, ces deux exemples se sont modifiés pour donner des recettes originales, qui parfois n’ont qu’un rapport lointain avec les origines (la bruschetta napolitaine n’a rien à voir avec une calzone...).


  • sophie 2 avril 2010 19:08

    Je reconnais à Lucilio le fait qu’il ne replie jamais et répond ce qui est très courageux
    merci pour cela
    par contre je suis très partagée sur ses artricles donc no comment à part celui ci dessus


  • yvesduc 2 avril 2010 19:49

    Vive la bouffe américaine, son obésité, son diabète infantile... Article sidérant.


  • Bobby Bobby 2 avril 2010 21:09

    Hélas la nourriture type « fast food » ne correspond qu’à un mode de vie ! si on veut s’en débarrasser, il faudrait que la femme ne travaille pas, le mari aie suffisamment de temps pour se restaurer... Des contraintes auxquelles il est difficile de satisfaire aujourd’hui.

    Je suis tout-à-fait pour une nourriture de qualité, prise en famille et ne coûtant pas trop cher... mais ce voeu risque d’être fort malmené dans les temps qui viennent parce que notre asujétion au monde devenu essentiellement mercantile ne laisse plus de place à une qualité de vie que seuls les plus nantis pouvaient se permettre.

    Si nous voyons le monde gagner au nombre de ses sociétaires, c’est à n’en point douter au détriment de la qualité de des rapports entre ceux-ci. Raison qui me fait croire qu’un malthusianisme drasique semble la seule solution à notre démographie gallopante, mais ne résoudra en rien les aspects les plus sordides de la dynamique sociétale... à moins, à moins d’un grand changement... qui reste à mon sens fort utopique bien qu’absolument nécessaire !

    Contrairement aux principes établis depuis des lustres dans le monde, notre survie dépend fortement de notre capacité à réduire notre population sans dommages afin d’essayer de rétablir un certain équilibre avec notre environnement... le point de non retour a déjà été depassé selon certains... notre « malbouffe » n’en est qu’un des indices !


    • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 10:29

      « l auteur a le droit d aimer la merde... »


      Comme une très grande part de Français aime la merde, comme le montrent les chiffres.



      « ...nous avons le droit de l interdire a notre table... »

      Chassez le totalitaire, il revient au galop.

    • Totor le fort Totor le fort 3 avril 2010 23:19

      L’auteur en produit en tout cas de sacrés gros paquets, de merde, et il en entartine avox sans vergogne depuis quelques jours... Heureusement nous sommes nombreux à tirer la chasse. N’oubliez cependant pas de vous pincer le nez !  smiley


  • smaugb smaugb 2 avril 2010 22:06

    Le libéralisme dans des oeuvres... Un disciple de Jacques Attlali sans doute...

    On y retrouve tous les ingrédients habituels :

    -Défense du « modèle » américain
    -Promotion du multiculturalisme
    -Rejet de la singularité culturelle des peuples
    -Une touche de nomadisme avec la louange des richesses de l’immigration
    -Et pour couronner le tout, références grotesques aux « heures les plus sombres de notre histoire », autrement dit la « reductio ad hitlerum » de tout contradicteur.

    Bravo


  • Lorenzo extremeño 2 avril 2010 22:22

    La liste des logos de malbouffe en illustration de l’article suffisent comme
    épouvantails á faire fuir l’amateur de bonne chére !
    l’article lui donne carrément la gerbe !

     smiley


  • smaugb smaugb 2 avril 2010 22:39

    Si je vous suis, lorsque François Ier a imposé l’usage du Français dans les actes administratifs en 1539, c’était une sorte de Kulturkampf, donc déjà du nazisme ?

    Et moi, si j’impose à mes enfants, consciemment ou inconsciemment, un modèle culturel, je suis aussi un nazi !

    Mais oui, j’y suis !

    Voilà la clé de compréhension de l’histoire humaine ! Tout ce qui n’est pas métissé est potentiellement nazi !
    Merci d’avoir fourni à mon pauvre cerveau ce paradigme si lumineux !


  • gimo 2 avril 2010 22:40

    lorenzo bondoir bonsoir

    Hello how are you !!!
     et aussi l a bonne chair !!
    cordialement


  • dom y loulou dom 3 avril 2010 02:17


    ah... vous aussi vous amenez votre gamelle à cette cantine ?


    moi j’ai arrêté et ils me pourchassent pour délit de fuite.



    il ne peut y avoir de citoyen modèle puisque par définition celui-ci est vous-même.



    c’est quoi en fait cette caricature de mexicain votre avatar ?

    ça sort d’un macdo mexicain ? ya pas un droit d’auteur ?


  • Jean-paul 3 avril 2010 04:11

    Une chose est sure ,on mange tres tres bien aux USA et les portions sont enormes .
    On trouve de tout restaurants francais ,chinois ,vietnamiens ,italiens ,grecs,turques ,cubains ,colombiens ,mexicains etc......
    ce qui donne une belle varietes de produits dans les differents supermarches .
    Et bien sur il y a les fast food (junk food ) comme en France avec leur clientele d’obeses (comme bientot en France )
    Avez vous gouter a un brunch « americain » ? Personnelement j’adore.
    Un T bone steak ?Une Caesar salad ?Apple pie ?
    C’est bien de critiquer l’Amerique mais ........si vous n’avez jamais mis les pieds ,please .......Just shut up :)


    • foufouille foufouille 3 avril 2010 10:13

      en etant plein aux as, on mange bien dans tous les pays


    • sisyphe sisyphe 5 avril 2010 10:10

      Dis moi, l’abruti de jean paul ; avant de demander aux autres de se taire, tu ferais bien de la fermer toi-même ; tu crois être le seul à être allé aux States, pauvre pomme ?

      Seulement, la plupart de ceux qui y sont allés ou qui y vont, ont, EUX, un minimum de lucidité et d’objectivité ...

      Alors, just fuck up, you asshole !

      ok ? smiley


  • Blé 3 avril 2010 08:25

    Je voudrais juste donner un avis concernant l’américanisation des esprits.

    Dans les années 50 il était courant de raconter des contes aux enfants à la maternelle. Les institutrices racontaient à partir des originaux, ce qui avaient l’avantage de faire « peur », de faire « plaisir », de faire « rire » etc...

    Dans la années 70, j’ai voulu trouver ces contes pour les raconter à mes enfants, or au rayon des livres de jeunesse, les seuls contes illustrés étaient des contes illustrés à partir des films de Wald Disney et les passages qui pouvaient paraître cruels supprimés comme dans les films.

    Les contes traditionnels récupérés par cette firme ont rapporté du fric mais je pense que les enfants ont beaucoup perdu « du sens » de ces contes.
    Depuis quelques années on peut retrouver ces contes en version originale pour les petits, il était temps.

    Sans doute que vous êtes trop jeune pour vous souvenir de la propagande qui sévissait dans les média dans les années 60, 70 au sujet des habitudes alimentaires en France. A cette époque, il n’y avait pratiquement pas d’obèse chez les adultes, encore moins chez les enfants dans toute la France. Les photos d’école le montre.

    Durant ces mêmes années aux U S A les noirs ne pouvaient pas monter dans le même wagon que les blancs, ne pouvaient pas aller dans les mêmes hôtels etc... Joséphine Baker en a parlé souvent en France. Elle pouvait aller partout sans problème, pour elle, c’était merveilleux.

    Les industriels agroalimentaires made in U S A puis en France ont besoin des consommateurs, les consommateurs n’ont pas besoin des industriels pour manger correctement.
    De même les industriels ont besoin de téléspectateurs pour leur pub, les téléspectateurs peuvent se passer de pub.

    Peut-on appeler culture le matraquage publicitaire sur tous les médias ?

    La culture française s’est développée bien avant la naissance des U S A. Que les étatsuniens aient besoin d’étendre leur culture parce qu’elle rapporte du fric,(surtout la culture de la guerre) c’est indéniable, mais pour le reste, de grâce, il y a des modèles autrement plus intéressants pour notre culture : l’Asie, l’Afrique possèdent des trésors et des petits bijoux d (littérature, musique, tradition, etc...) mais ils sont moins connus.

    L’auteur a un métro de retard : les U S A ne font plus rêver depuis belle lurette sauf ceux qui n’ont aucune culture.


  • voxagora voxagora 3 avril 2010 08:33

    « LES FRANCAIS engloutissent 10 k de pizzas par an, LES ITALIENS 5 ... »
    Ahhhh les moyennes !!

    je ne mange quasiment jamais de pizzas (la dernière, très bonne d’ailleurs)
    c’était en septembre 2009 quand j’ai déménagé.

    Ainsi les français mangent entre 0 et .. 20, 30, 50 Kg de pizzas par an/personne ?


  • Le péripate Le péripate 3 avril 2010 09:28

    Les sociétés vivent dans l’histoire et à ce titre il faut dire l’exceptionnelle nature de la Révolution américaine, la seule à avoir pu bénéficier d’une tabula rasa et de l’antériorité de la Révolution anglaise.

    Alors que 1793 entérine et développe l’absolutisme royal, que 1917 prolonge et aggrave le césarisme suite à l’abandon des réformes d’Alexandre II, à l’opposé seule la Révolution américaine avait réussi pour un temps à établir les fondements d’un État de droit.

    Si l’esprit de liberté pousse partout, un climat favorable multiplie les pousses.


    • Le péripate Le péripate 3 avril 2010 10:14

      Vous avez raison, en ce sens que 1914 marque la fin d’une période de près d’un siècle de progrès libéraux quasi continus un peu partout dans le monde. Mais concernant la Russie les conséquences néfastes de l’assassinat d’Alexandre II ont fait beaucoup pour les particularités de cette révolution là. Et 1914 a concerné l’Europe entière et l’Amérique et ne peux expliquer tout seul les particularités de la situation russe. C’est plus pertinent, amha, concernant la militarisation des sociétés sous les totalitarismes.

      Mais êtes-vous d’accord avec l’idée que un climat de liberté et de justice favorise l’apparition d’une société féconde d’individus créateurs et audacieux.

      Car c’est ce qui compte finalement.


    • Le péripate Le péripate 3 avril 2010 10:56

      Comment, Chanteclerc, pouvez-vous affirmer que le libéralisme se traduit dans la connivence milliardaires/politiques ?

      Voyez-vous, une très large part de l’œuvre de Bastiat est dirigé contre le Protectionniste. Qui est ce monsieur ? Un riche, un industriel, un commerçant, un financier, un « capitaliste » en somme, qui réclame de l’État un privilège, une rente.
      Et que dit à ses collègues députés le tenace landais ? Que le peuple se sentant floué ne tardera pas à réclamer les mêmes avantages indus. Remarquez qu’il écrit ça bien avant la venue des totalitarismes du malheureux XXeme siècle..

      Et que c’est comme ça que l’État devient cette grande fiction à travers chacun cherche à vivre aux dépends des autres. Et que le chemin du Protectionnisme est une voie certes plus lente que la Révolution vers le Communisme, mais peut-être même plus grave et plus certaine.

      J’ai du mal à voir dans ce plaidoyer une justification du « crony capitalism » ou capitalisme de connivence.

      Encore faut-il avoir lu des auteurs libéraux pour parler du libéralisme, désolé de le redire.


  • frédéric lyon 3 avril 2010 09:59

    Les articles de Lucilio sont vraiment très bien, ça nous change de la daube habituelle. Vraiment très bien argumentés avec une touche d’ironie qui les rendent plaisants à lire.


    La pizza italienne et le hamburger (allemand, comme son nom l’indique !) revisités par les Américains et réexportés dans le monde entier par des génies du commerce et de la rationalisation !

    Et il existe des dizaines d’autres chaines de distribution aux US qui ont adapté les spécialités mexicaines ou japonaises et que nous n’avons pas encore vu débarquer chez nous !

    Ce qui ne saurait tarder puisque comme l’auteur le fait remarquer, la France est un des pays où ces entreprises de restauration rapide rencontrent le plus de succès.

    En sens inverse, il convient de souligner que la gastronomie française n’a pas été en reste et que nous pouvons conserver notre fierté, puisque les entreprises françaises de restauration collective (en anglais : Catering) qui ont développé ce qu’il est convenu d’appeler la restauration « hors domicile » à destination de la clientèle des entreprises, des écoles, des compagnies aériennes ou ferroviaires, ou des hôpitaux, sont devenues les premières dans le monde sur ce segment de marché.

    Quelques exemples : La Sodexo, Flunch, Eurest (rachetée par un groupe anglais)

    La restauration rapide et la restauration collective sont les deux branches les plus dynamiques du secteur de la restauration de masse. 

    La restauration de masse qui est une évolution inéluctable dans les sociétés qui sont capables de couvrir les besoins alimentaires de leurs populations grâce à l’industrialisation complète de toute la chaine, qui va de la production des matières premières agroalimentaires jusque dans l’assiette du consommateur.

    Un dernier détail : McDo fait un triomphe en Chine ! 

    • frédéric lyon 3 avril 2010 10:13

      Tu nous fait bien rigoler avec ta cantine municipale, continues surtout ne t’arrêtes pas !


      Comme l’a dit Pierre de Coubertin : l’essentiel ce n’est pas de gagner, c’est de participer.

    • foufouille foufouille 3 avril 2010 10:19

      @ lyon
      tu as pas dut y manger souvent dans les cantines
      du flunch en bien pire


    • frédéric lyon 3 avril 2010 10:33

      Et bien tu te trompes.


      Mais Flunch n’est pas ma chaine favorite. C’est pas si mal, mais je préfère les restaurants qu’on trouve parfois adossés aux hypermarchés Leclerc. Ca s’appelle Restaurant Leclerc, je crois. Celui de Bois d’Arcy en tous cas était très bien.

      Dans les entreprises la Sodexo est en général très bien, il peut y avoir des exceptions. Je me souviens du restaurant d’entreprise de GdF en banlieue, qui était gérée par la Sodexo, on y bouffait très bien et pour pas cher.

      En général ces grosses entreprises sont très surveillées et contrôlées par les autorités sanitaires et n’ont pas intérêt à faire des conneries.



  • foufouille foufouille 3 avril 2010 11:00

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article100572
    pour les adorateurs du MacMerde


  • eric 3 avril 2010 12:52

    A l’auteur, dans l’ensemble, je suis d’accord avec vous, mais il me semble que vous négligez un domaine dans lequel l’américanisation fait de vrais ravages, celui des idées.
     L’ensemble de nos gaucho altermondialo bio equitablo féministe, vitupères conte l’Amérique , mais emboîtent le pas à toutes les modes idéologiques américaines avec une incompréhension qui n’empêche pas une certaine servilité.
    Ils sont contre les mac do mais depuis 68, ils imitent de façon maniériste, la libération sexuelle, la libération de la femme , la libération de la nature, la libération de la diversité, etc....En pratique, ils s’habillent, se nourissent, se comportent comme il s’imaginent que se comportent des américains.
    Qui pis est, ce qui dans la libérale Amérique débouche sur de nouvelles libertés pour certaines catégories, sans nécessairement interdire aux autres de vivrent comme ils le souhaitent, se transforme du fait de l’ héritage autoritaire marxiste de nos bien pensants en une injonction à vire comme ils l’entendent et une quasie interdiction de vivre ou de penser autrement.

    Je pense que cette double schizophrénie explique leur anti américanisme aussi viscérale que paradoxal car ren réalité, il reprochent surtout à l’Amérique d’avoir trop d’influence sur eux.


  • himmelgien 4 avril 2010 03:20

     Nous, on jetait nos pavés sur les casques des gardes mobiles ; c’est peut-être pour çà qu’on n’a jamais construit de camps de concentration !... ( Les gens du « Front Rouge » ont construits « leurs » camps, à partir de 33, mais c’était sous la schlague des SS « têtes de morts » !...)

     Quant au combat culturel de Bismark , on peut le remonter à Louise de Prusse, « la Reine des cœurs » ( eh oui, déjà) , « maltraitée » par l’empereur Napoléon lorsqu’il a imposé la paix de Tilsitt (1807) et que plusieurs générations se jurèrent de « venger » .... notamment au cours de la guerre de 1870 : elle fut la déesse unificatrice de la Prusse ... mais manqua d’envergure quand il s’agit de passer au second reich allemand !...


  • Lorenzo extremeño 5 avril 2010 09:07

    @Lucilio

    Telerama publie sur son site aujourd’hui deux chouettes vidéos sur les pratiques
    de la restauration rapide...un régal !

     smiley


  • sisyphe sisyphe 5 avril 2010 10:06

    De la part de Lorenzo ; un nouveau seau d’eau pour le clown Lucilio !
     smiley


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