mercredi 19 avril 2006 - par Méric de Saint-Cyr

Logiciel libre : la grande illusion

Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens, développer tout un argumentaire subtil, lister un grand nombre de justifications, vous ne parviendrez jamais à faire croire que l’open source, en français « logiciel libre », soit autre chose qu’un mythe, une utopie déconnectée de la réalité humaine.

Les hommes sont des hommes, et ce qui caractérise l’humanité, caractéristique partagée avec le reste du monde vivant, c’est que chaque individu lutte pour sa survie. Sauf à prendre appui sur des convictions religieuses et à défendre des valeurs idéales telles que la charité et le don de soi, personne de sensé ne peut croire que la « communauté des développeurs du logiciel libre » soit une association philanthropique dont le seul but serait le plaisir de développer gratuitement des logiciels pour « la beauté du geste » et le « bonheur de l’humanité ».

Rappelons brièvement ce qu’est supposé être le logiciel libre.

Officiellement et théoriquement, un logiciel libre est un logiciel fourni avec son code source, faisant appel à une licence dont les termes permettent légalement la copie, la revente ou la diffusion sans bénéfice. Cette licence interdit que des intérêts privés accaparent le logiciel libre et en fassent un produit « propriétaire ». Chacun est libre de modifier tout ou partie du code source du logiciel pour l’adapter à ses besoins, à condition que ces modifications soient à leur tour versées au domaine public.

C’est à cette utopie que les communicants de l’open source veulent nous faire croire.
Or, il nous faut très prosaïquement regarder la réalité en face : on ne peut pas verser dans le domaine public un travail qui aura requis des heures, des jours, de semaines, des mois de transpiration sans avoir, d’une manière ou d’une autre, la ferme intention d’en tirer un profit, que ce soit à brève ou à longue échéance.

Pourquoi un développeur devrait-il s’intéresser gratuitement à un projet de développement open source ?

Théoriquement...

Théoriquement, la participation à un projet open source consiste à publier les bases dudit projet, le plus souvent sur Internet. Cela peut être un logiciel ou un embryon de logiciel, avec son code source. Puis, on lance un appel à tous les développeurs du monde intéressés par le produit, pour y ajouter des fonctions, en améliorer le code, le traduire, consolider, porter sur différents systèmes d’exploitation, etc.

Théoriquement les développeurs postent leurs contributions, lesquelles sont, toujours théoriquement, analysées, déboguées, par l’ensemble de la communauté qui travaille sur le logiciel.

Théoriquement le logiciel libre est durable, car aucune société commerciale ne peut en suspendre le développement. Le code source étant toujours disponible, il est toujours possible de le faire évoluer, théoriquement...

Théoriquement encore, le logiciel libre est performant, fiable, puisque la communauté participe en permanence à son amélioration, à la correction des bogues, à sa protection contre les virus, etc.

En pratique la réalité est tout autre...

Lors d’un colloque sur la question, on a avancé que pour qu’un logiciel libre soit un projet viable, il lui fallait compter sur la participation au minimum d’une cinquantaine de développeurs bénévoles, dont au moins une dizaine de très bon niveau. Bref, soyons clairs et surtout réalistes : ni vous ni moi ne pouvons mettre le nez dans des millions de lignes de code en nous disant « moi aussi je vais contribuer » !

Il faut avoir le niveau, il faut avoir la pratique, et il faut avoir du temps... Et comme le principe du développement de l’open source implique que l’on ne puisse tirer aucun revenu de sa prestation, il faut fondamentalement avoir une super motivation (et ne pas avoir besoin de travailler pour vivre)...

Le fun, l’amour du code optimisé, le plaisir, c’est une légende ! Les vrais développeurs, qui travaillent vraiment à l’amélioration des codes des logiciels libres, le font parce qu’ils sont payés pour le faire. Très bien payés. Je ne nie pas qu’il y ait sans doute quelques bons amateurs qui bricolent de temps en temps pour améliorer ou corriger des petites fonctions. Mais la grande majorité des développeurs du logiciel libre sont des professionnels, qui touchent un salaire.

La vérité, c’est que ce sont de très grandes sociétés, comme IBM, qui ont fait la promotion du logiciel libre, tout en restant très discrètes. Elles ont investi des sommes considérables, plusieurs millions de dollars, pour développer et diffuser l’open source. Qui peut croire que ces sommes ont été investies pour en faire « cadeau » ? Le but était évidemment de briser le monopole de Microsoft, en mettant sur le marché des logiciels gratuits capables de rivaliser avec des logiciels hégémonistes comme Explorer, Word ou Excel. Et reconnaissons qu’il y a de belles réussites avec les logiciels Internet, comme Apache, Linux, Sendmail, qui sont les grosses vedettes du logiciel libre soutenues par des milliers de développeurs. Mais à côté de ces quelques exceptions, il y a aussi une masse énorme de logiciels libres qui dorment, faute d’investisseurs pour financer leur amélioration et leur promotion.

Il importe donc de bien saisir la portée des clefs suivantes :

- Un logiciel libre ne peut attirer des développeurs que si ceux-ci y trouvent leur intérêt.
- Un logiciel libre ne peut présenter un intérêt pour un nombre suffisant de développeurs que si les fonctions offertes par ledit logiciel sont réellement utiles.
- L’utilité ne suffit pas. Pour qu’un logiciel libre et utile soit viable, il faut aussi qu’il soit utilisable, c’est-à-dire qu’il dispose d’une interface intuitive, intelligente et ergonomique. Or il se trouve que, bien souvent, les développeurs développent d’abord pour eux-mêmes, et ne se posent pas trop la question de savoir quelles seront les difficultés éprouvées par un utilisateur béotien.
- Un logiciel libre qui s’éloigne des standards a peu de chances de survivre.
- Échanger des fichiers implique aussi que des formats universels non propriétaires puissent être utilisés ; en plus du logiciel, il faut donc concevoir des passerelles, des modules de conversion, afin que tel logiciel puisse ouvrir le fichier produit par tel autre. Qui va les développer ?
- Un logiciel gratuit ne génère pas de profit. Cela a pour conséquence une dichotomie : il y a bien une version gratuite en open source, utile mais peu utilisable. Si vous voulez une version utilisable et confortable, il faudra payer. Et il faudra payer d’autant plus cher qu’on souhaitera des fonctionnalités précises. Et du coup, on saute du logiciel libre au logiciel sur mesure, qui est ce qu’il y a de plus cher !

Le logiciel 100% libre, 100% utile et 100% utilisable n’existe pas. Et je pense qu’il n’est pas près d’exister.



377 réactions


    • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 19 avril 2006 11:10

      Cher Demian, je ne me fais pas de souci, je sens que ça va venir...

      Un conseil clin d’œil : écrivez un dictionnaire et mettez-le en ligne, votre langage est trop sympa pour tomber dans l’oubli !


    • claro (---.---.198.243) 20 avril 2006 00:54

      @Demian West

      Cher Monsieur, ne voudriez pas attendre avant de faire vos commentaires en moins de deux minutes sur chaque article ?

      Il devient tres lourd de vous lire, à la longue, et votre présence démesurée ainsi que celle de quelques autres, avec « private jokes » à l’appui, dénature complètement ce journal citoyen en une sorte de blog pour amis intimes passant leur journée sur le net.

      Par pitié pour tous les lecteurs, merci de vous faire plus discret et peut-être, de retirer votre photo qu’on voit partout. Vous comprendrez qui l’en va de l’intérêt général de ce journal, car en remplaçant le discours unique des média de masse par le votre et celui de vos amis ou ennemis, on finit par ne pas gagner grand chose, et je reste poli.

      Merci d’avance et bonne continuation.


    • harmony (---.---.12.4) 20 avril 2006 14:29

      ils se sont reconnus au premier coup d’oeil


    • Dodot (---.---.129.154) 20 avril 2006 15:01

      Pas faux, claro ! A bon entendeur !


    • ratatouille Hikaru 22 avril 2006 05:58

      Si cette photo vous énerve (ce que je peux comprendre à la longue) ripostez en mettant la votre ! (ou n’importe quelle image). Plus il y aura d’images moins on la verra.

      En même temps n’a-t-elle n’a pas justement l’avantage de marquer clairement les commentaires dont vous pouvez remettre la lecture à plus tard, cette photo ?


    • (---.---.109.229) 22 avril 2006 21:14

      Il est urgent qu’AgoraVox permette à chacun de blacklister les auteurs dont il estime les commentaires sans intérêt. Techniquement c’est parfaitement faisable et l’ego manifestement hypertrophié de l’auteur pourra être comparé avec son taux de blacklistage.

      Pour revenir dans le cadre de l’article j’ajouterai qu’il est possible de programmer une extension à firefox pour filtrer les commentaires. A moins d’envisager de monter une société pour en tirer profit, fournir les sources semble alors naturel. Certain logiciel libre existe aussi parceque les auteurs n’ont aucune envie de tenter la commercialisation de leurs oeuvres.


    • (---.---.162.15) 25 avril 2006 15:12

      Je ne suis pas pour le « blacklistage » par les lecteurs, cela provoque des coupures désagréables et peu claires. par contre le comité de lecture pourrait de façon graduelle rejeter certains contributeurs « trop lourds et/ou envahissants ».

      Am.


  • Agnès (---.---.94.26) 19 avril 2006 11:02

    j’ai peut-être mal compris le principe du logiciel libre, mais pour moi, il est réellement quasi gratuit et utilisable. L’intérêt financier pour les sociétés de distribution réside dans l’organisation des formations aux utilisateurs et la diffusion payante des modes d’emploi, ainsi que le déploiement etc... Tandis que le prestation intellectuelle de départ, reproductible à moindre coût (le logiciel lui-même) est gratuite.


    • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 19 avril 2006 11:16

      Vous avez parfaitement compris Agnès, et j’ajoute simplement ceci : la partie gratuite du logiciel « libre » n’est qu’un prétexte à sa partie payante.

      Et hop, le tour est joué !

      (et je mets volontairement « libre » entre guillemets)

      Le logiciel « libre » c’est comme si on vous offrait un moteur neuf, parfait, mais les sièges, la carosserie, le volant, les roues seraient les options payantes. Vous pourriez certes vous déplacer tant mal que mal avec le moteur seul, mais vous finirez tôt ou tard par acheter quelques options.

      Oublié de dire dans mon article que le logiciel 100% libre, 100% utile, 100% utilisable et 100% gratuit existe : c’est le logiciel piraté...


    • Agnès (---.---.94.26) 19 avril 2006 11:56

      Alors tout va pour le mieux ! C’est bien cette flexibilité, de pouvoir choisir les solutions les plus adaptées (la carosserie qu’on veut, les pneus qu’on veut, etc...) qui est intéressante. Et sortir de l’obligation de prendre un modèle complet d’office alors que l’on n’a pas nécessairement besoin de toutes les fonctionnalités qu’il propose ni non plus de la rigidité qu’il impose. Si le cout global est acceptable et répond aux besoins de l’utilisateur/consommateur, je ne vois pas où est le problème. Il n’y a rien de malhonnête à dire que le logiciel ( le moteur) est libre et gratuit. Le consommateur n’est pas trompé, il devrait savoir que les options sont payantes !


    • ohnil (---.---.94.51) 19 avril 2006 13:33

      « Oublié de dire dans mon article que le logiciel 100% libre, 100% utile, 100% utilisable et 100% gratuit existe : c’est le logiciel piraté... »

      Votre commentaire est-il inspiré par la mauvaise foi ou par l’ignorance du monde que vous prétendez décrire ?

      Quelques exemples parmi les plus connus : Firefox, Thunderbird, Open Office, The Gimp, VLC, Etc...

      Saviez-vous que certaines grandes productions cinématographiques hollywodiennes ont utilisés Gimp et ses dérivés (Scooby-doo par exemple) ?

      Selon toute vraisemblance, au vu de votre commentaire repris ci-dessus, la seule connaissance que vous ayez des LL se trouve dans ce que vous avez pu retenir des campagnes publicitaires de Microsoft (une partie de votre argumentation y étant identique).


    • Sylvio (---.---.161.167) 19 avril 2006 15:47

      Ne pas confondre logiciel libre et logiciel gratuit, ce n’est pas forcément lié et ce n’est pas le but.

      Ne confondez pas non plus « freeware » et « shareware » (version gratuite et limitée de par les fonctionnalités ou la période d’utilisation")

      D’autres part un freeware ne veut rien dire en plus car dans les freeware, il y’a free qui a 2 significations : « libre » et « gratuit », c’est pour cela que ce terme n’est plus utilisé : c’est pour cela que l’on parle de logiciel « open-source » (« logiciel libre » en français).

      Vous ne voyez que la partie grand public des logiciels open-source dans le milieu du développement informatique et certains milieux professionnels, les logiciels libres ont pris une ampleur beaucoup plus importante.


    • Pierre Luce (---.---.32.126) 19 avril 2006 22:17

      Je ne suis pas d’accord, prenez le navigateur Firefox de Mozilla. C’est bien la preuve qu’un logiciel libre, gratuit, et utilisable existe, et fonctionne car de plus en plus d’internautes l’utilisent.

      Et c’est pareil pour tout cet article plein de contradictions... article écrit par quelqu’un qui n’a pas su faire marcher Linux ? C’est à le croire quand on voit que le défaut reproché aux logiciels libre est le manque de « confortabilité » qui, bien que réel au début, est beaucoup moins d’actualité.


    • epyon (---.---.40.71) 20 avril 2006 03:48

      sauf qu’un mode d’emploi n’est pas forcement necessaire pour se servir d’un logiciel libre...


    • (---.---.174.83) 27 avril 2006 19:37

      Non, on a pas le code source...


    • Terminatux 10 mai 2008 15:13

      Libre != gratuit

      Comment oser écrire un article quand on a des lacunes aussi béantes.

      Parler d’un logiciel piraté comme étant un logiciel libre c’est faux, un logiciel privateur reste un logiciel privateur.


  • eresse (---.---.120.64) 19 avril 2006 11:15

    « Sauf à prendre appui sur des convictions religieuses et défendre des valeurs idéales telles que la charité et le don de soi, personne de sensé ne peut croire que la « communauté des développeurs du logiciel libre » soit une association philanthropique dont le seul but serait le plaisir de développer gratuitement des logiciels pour « la beauté du geste » et le « bonheur de l’humanité » »

    Belle tirade, mais complètement « à coté de la plaque », le principal est oublié : La soif de reconnaissance comblée par le plaisir de participer a un projet majeur et d’être reconnu par sa communauté.

    On sort de la sphère de l’entreprise et de son anonymat, on acquiert une notoriété qui peut être à l’échelle de la planète sur les projets majeurs.


    • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 19 avril 2006 11:19

      Mais monsieur, ce que vous dites là prouve bien que le développeur qui accepte de travailler gratuitement sur un projet ne le fait que dans un but utilisariste et parce qu’il poursuit un intérêt autre que caritatif.

      Pour résumer ce que vous venez de dire : « je développe donc je suis ».

      Et au final, avoir un ticket d’entrée dans une grosse boîte.

      Le but final ? Gagner du fric.

      En somme nous sommes d’accord vous et moi : le logiciel libre n’est qu’un prétexte pour arriver au logiciel payant.

      Parce que personne ne peut vivre d’idéal et d’eau fraîche !


    • eresse (---.---.120.64) 19 avril 2006 11:43

      « En somme nous sommes d’accord vous et moi : le logiciel libre n’est qu’un prétexte pour arriver au logiciel payant »

      Pas tout a fait d’accord,

      Je bosse dans une grande SSII, mais je reste un anonyme qui dans le meilleur des cas est connu du client final car il participe à une réunion technique sur le projet en cours.

      Même si j’ai atteint une certaine notoriété chez les clients habituels, dans ma region ma renommée reste trés limitée.

      Le logiciel libre permet d’échapper a cet anonymat relatif en consacrant une partie ou la totalité de son temps libre à un projet que l’on sent porteur.

      Vous voyez, le cheminement est totalement a l’opposé de celui que vous decrivez.


    • Souplounite (---.---.145.223) 21 avril 2006 00:15

      Gagner du fric ? oui.

      Mais attention en passant d’un argument à sa conclusion dans votre réthorique : si le but de chacun est peut-être de gagner du fric, je veux bien en convenir, gagner du fric peut se faire sans pour autant faire payer le logiciel que vous participez à développer, ce qui maintient le logiciel gratuit, et ne l’empêche pas d’être utilisable.

      Il n’y a pas de contradiction.

      Vous avez mal compris les logiciels libres ou bien vous essayez de maintenir un parti-pris en y supposant un argumentaire. Le principe économique est de faire payer les services autour du produit, et pas le produit. C’est réalisable à condition que le produit soit très bon. Les équipes bénévolement constituée s’y investissent. A ce point l’argent ne rentre pas. Mais si le produit marche, et commence à pouvoir capter des finances issues du sponsoring et de l’assistance au produit, chacun peut recevoir sa part et le produit devient rentable. Pour autant, il reste gratuit. Et sa qualité est préservée en ceci que non seulement les développeurs ont tout intérêt à lui faire conserver sa bonne position pour maintenir les rentrées d’argent (la concurrence n’est jamais loin !) mais qu’en plus, son caractère ouvert lui permet d’être en permanence contrôlé et amélioré par d’autres équipes de développement travaillant sur d’autres projets (qu’elles soient bénévoles ou privées). Certains produits sont ainsi devenus des fleurons : Linux, dont le système d’exploitation équipe de nombreuses administrations et de matériels portatifs (à ce sujet, si le logiciel libre n’est pas gratuit quand on l’installe sur un parc important, il reste inférieur aux prix de Windows, y compris en maintenance. Les chiffres sont publics, on peut donc vérifier) ; Apache, qui équipe plus de cinquante pour cent des serveurs web ; Firefox, vingt pour cent de part de marché en Europe ; Samba, Gimp.. Sans compter les innombrables utilitaires, codecs, protocoles, pilotes, langages que cette foison amène à portée de nos clics. Ca fait tout de même deux-trois exemples de logiciels parfaitement libres (gratuits à télécharger, installer, et on peut même se faire aider sur des forums) : vous en cherchiez seulement un pour y croire...

      Rapporté à l’industrie automobiles, c’est un peu comme si les garagistes fournissaient des voitures gratuites pour être payé à leur entretien. Et vendre parfois quelques engins de luxe. Ca vous paraitrait moins suspect ?

      Vraiment, intéressez-vous à la production de logiciels libres (essayez framasoft.net par exemple) et vous réfléchirez peut-être à deux fois avant d’asséner pareille conclusion.


    • rudolf (---.---.10.146) 24 avril 2006 17:33

      M. Méric, je trouve votre angle de vue bien trop étroit. Pourquoi voulez-vous construire à tout prix une contradiction entre « intérêt » et « libre » ? Est-ce une déformation idéologique ou professionnelle ? Votre méfiance est certainement justifié. Linux est la preuve que des gens peuvent mettre librement à la disposition (d’utilisation et de trasnformation) le fruit de leur travail. Er vous trouverez aussi des centaines et des milliers de gens sur des forums qui mettent leur savoir-faire à la disposition des débutants sans aucune autre contrepartie que le plaisir d’avoir pu aider. Alors quel est VOTRE INTERET de noircir une des rares belles initiatives de cette ère ?

      Rudolf


    • Nasier Alcofribas (---.---.120.170) 11 mars 2007 13:50

      Mais vous n’avez vraiment rien compris du logiciel libre !

      Le logiciel libre signifie d’abord le logiciel dont on fournit le source. Logiciel libre, c’est la liberté c’est de modifier ou de pouvoir faire modifier le source, donc le logiciel. Le pouvoir de modifier cela veut dire pouvoir corriger, adapter, améliorer. En plus, c’est parier que la solidarité est plus efficace que le pure égoïsme mercantile, c’est faire la pari que mon idée (de logiciel) et ma réalisation (le logiciel) ont tout à gagner à être améliorés par d’autres utilisateurs présents et à venir ; on partage les progrès ! C’est le principe de la collaboration optimisée.

      C’est exactement le contraire des monopoles que fabriquent tous les tenants du capitalisme, car pour profiter des revenus d’un produit, il faut en obtenir l’exclusivité d’une manière ou d’une autre, au moins temporairement. Le profit est restreint au vendeur, les utilisateurs sont des cochons de payeurs, s’ils ne sont pas contents qu’ils aillent trouver ailleurs. Ailleurs on fait pareil !


    • Terminatux 10 mai 2008 15:16

      Le but peut être la passion aussi.

      D’ailleurs Linus Torvald a commencé comme ça, je le cite lors de la description de Linux à ses débuts :

      "I’m doing a (free) operating system (just a hobby, won’t be big and professional like gnu) for 386(486) AT clones."


  • toins (---.---.206.250) 19 avril 2006 11:31

    Si je comprends le fond de votre pensée, je me dois tout de même de vous contredire. Installez Ubuntu chez vous et vous verrez comment un ordinateur peut fonctionner complètement qu’avec des logiciels libres et plutôt mieux que sous OS propriétaire ! Allez faire un tour sur le site de Framasoft et testez ces logiciels libres pour lesquels il ne vous sera jamais demandé d’argent et voyez par vous même qu’à mon avis vous faites fausse route !


  • Toto (---.---.51.46) 19 avril 2006 11:45

    Merci à Microsoft pour le logiciel libre ...

    C’est un paradoxe mais c’est vrai : OpenOffice que Sun a laché face à Office, le consorcium eclipse face à l’environnement .Net, les projets Jakarta soutenu par Sun pour contrer les appli servers de Microsoft, linux soutenu par IBM (entre autre) pour ces unix entré de gamme.

    Meme linux suit les concepts UNIX fait par des consortiums payé par des grands groupes.

    Microsoft a plagié le concept de la souris et d’un OS fait de fenetre. Il a inové en ergonomie et en usabilité. Pour moi, l’informatique est un milieu Darwiniste ou l’inovation vient a 80% de gens payés pour le faire mais que le logiciel libre aura le dernier mot.

    Je suis un utilisateur de linux (mandriva) et ce constat est statistiquement vrai.


    • Toto (---.---.51.46) 19 avril 2006 12:03

      Dire qu’il ni a pas d’uthopiste est faux :) j’en suis un.

      Je participe de plusieurs manière :
      1) je paie une cotisation à MandrivaLinux (de l’ordre de 5euros/mois).
      2) j’utilise du logiciel libre et j’essaie de répondre aux questions sur les mailings lists de ces projets pour apporter du support aux utilisateurs.

      Bref, je contribue sans écrire une seul ligne de programme. Il est interessant de voir que sur les mailings listes les adresses des gens qui fournissent de l’aide sont des adresses mails d’entreprise.


  • etonne (---.---.124.233) 19 avril 2006 11:48

    Je pense votre analyse assez juste pour les grands logiciels libres (ex : openoffice qui ne se cache pas d’être développé avec l’aide de SUN)

    cependant vous confondez 2 notions : le libre et le gratuit

    libre : le code est disponible. le logiciel pouvant être payant

    gratuit : le code n’est pas nécessairement disponible


    • Toto (---.---.51.46) 19 avril 2006 11:54

      OpenOffice est a une license open source
      Eclipse est open source mais pas GPL
      Jakarta est un sous ensemble d’apache -> pure GPL
      Linux est GPL

      Je ne sitais que du logiciel libre et gratuit.

      A noter l’apparition d’un géant du logiciel libre : RedHat&Jboss qui font du libre qui peut etre payant


    • Michi (---.---.60.95) 21 avril 2006 13:11

      Euh...

      La bibliothèque jakarta et tous les projets Apache sont sous license Apache, qui n’est pas la GPL. La différence de la licene Apache, est qu’elle permet de revenir vers du logiciel propriétaire...


  • Talion Talion 19 avril 2006 11:54

    Personnellement je tourne sous Suse et les logiciels que j’utilise sous tous Open-source.

    Ca va peut-être surprendre l’auteur, mais je trouve ces outils beaucoup plus pratiques et confortables d’utilisation que la merde en boite que Microsoft nous refile pour 800 euros avec bugs en prime.

    Et bien entendu je ne parle pas des suites logiciels payantes qui finissent de vider votre portefeuille.

    Vous voulez un système performant, fiable, convivial et facile d’utilisation avec en prime un guide pour l’instaler comme système unique ou sur un dual-boot Linux/Windows ?

    Mais mon cher Monsieur, toute les librairies vous propose cette utopie pour moins de 10 euros, magazine et suite de 300 logiciels Open-sources compris.

    Bon, le bilan c’est que cet article a été écrit par un pur lamer élevé aux grains...


    • Toto (---.---.51.46) 19 avril 2006 12:12

      Je serais beaucoup plus nuancé. Je ne travaille qu’avec des solutions open source (mandriva linux, tomcat ...). L’open source a vraiment du mal a combler un besoin rapidement et de manière convenable. Alors qu’un projet commercial le fait très bien.
      Mais sur le long terme (les solutions linux existent depuis le milieu des années 1990) elles peuvent remplacé les projets commerciaux (comme windows et office) mais seulement longtemps après.

      Exemple : flash/VGE, linux/windowns, ACDsee/XNview


    • Talion Talion 19 avril 2006 12:40

      Mouais, peut-être...

      Mais bon personnellement je marche totalement avec des logiciels GPL et je ne m’en porte pas plus mal.

      Disons que je trouve que le prix des logiciels propriétaires ne se justifie plus.

      On a aussi bien, voire même beaucoup mieux gratuitement et en GPL.


    • Eric (---.---.210.187) 19 avril 2006 16:27

      Les exemples sont tellements beaux qu’on en oublierait que c’est n’importe quoi.

      ACDSee/XnView ? lequel d’après vous est un logiciel libre ? Pour information aucun des deux ne l’est.

      Flash/VGE ? mon moteur de recherche ne me fait état d’aucun « VGE » qui soit dans le même domaine que flash mais vu le positionnement dans les listes vous semblez mettre Flash dans les logiciels libres alors que lui non plus n’en est pas un.

      Ah, si, dans les trois couples il y a quand même un logiciel libre : linux. Mais du coup je ne sais pas si je dois prêter foi à votre « retour d’expérience » vu la haute qualité d’information dont vous faites preuve dans votre commentaire.


  • wistily (---.---.100.22) 19 avril 2006 11:57

    Permettez moi de corriger un certain nombres d’erreurs sur le logiciel libre dans votre article :

    « faisant appel à une licence dont les termes permettent légalement la copie, la revente ou la diffusion sans bénéfice. » Absolument pas, le logiciel libre ne s’oppose en aucune façon à la réalisation de bénéfices.

    " Chacun est libre de modifier tout ou partie du code source du logiciel pour l’adapter à ses besoins, à condition que ces modifications soient à leur tour versées au domaine public." Absolument pas : chacun reste propriétaire du droit d’auteur sur les parties qu’il a écrit, le logiciel libre n’a rien à voir avec le domaine publique.

    « Or, il nous faut très prosaïquement regarder la réalité en face : on ne peut pas verser dans le domaine public un travail qui aura requis des heures, des jours, de semaines, des mois de transpiration sans avoir, d’une manière ou d’une autre, la ferme intention d’en tirer un profit, que ce soit à brève ou à longue échéance. » IBM, redhat et tant d’autres sociétés _commerciales_ consacrent tous les mois beaucoup d’argent et de programmeurs à l’amélioration de linux entre autre, et tenez-vous bien, gagnent de l’argent en _vendant_ ces logiciels.

    « Et comme le principe du développement de l’open source implique que l’on ne puisse tirer aucun revenu de sa prestation, il faut fondamentalement avoir une super motivation (et ne pas avoir besoin de travailler pour vivre)... » Encore une fois, c’est totalement faux. Environ une centaine de programmeurs sont _payés_ pour travailler sur le noyau linux.


  • Plop ! (---.---.219.185) 19 avril 2006 11:59

    Encore un qui confond liberté et gratuité.

    C’est navrant et ça devient lassant.


    • Olive (---.---.151.50) 20 avril 2006 10:21

      Un loigiciel libre peut être vendu mais doit entre autre rester librement distribuable de sorte qu’un logiciel un peu intéressant sera inévitablement disponible gratuitement quelque part. Même la Red Hat payante est redistribuée gratuitement par http://www.centos.org (sauf le nom qui a été changé et les logos qui ont été retirer). Il ne me semble donc pas vraiment faux de dire qu’un loigiciel libre est gratuit.


    • Jedaï (---.---.230.153) 25 avril 2006 22:33

      Sauf que RedHat c’est plus qu’une distribution, c’est en fait SURTOUT un support après-vente et des garanties que centos.org ne pourra JAMAIS fournir (sous sa forme actuelle en tout cas). C’est pourquoi RedHat ne voit aucun inconvénient à mettre la majorité de ses outils en logiciel libre, à la limite on peut même considérer des initiatives comme Centos.org comme de la pub gratuite pour RedHat, ce n’est pas comme s’ils avaient les mêmes cibles.

      Il y a de nombreux exemples de sociétés qui vivent des logiciels libres, avec des modèles économiques différents, dire que libre s’oppose au profit c’est démontrer sa parfaite méconnaissance de la question. L’ensemble de cet article pue la provocation bornée nourrie par la propagande microsoftienne et l’absence totale de curiosité. Impossible autrement de dire des conneries comme quoi l’idéal du logiciel libre serait basé sur la participation bénévole et le sacrifice de son temps pour le bien commun... Ca n’a rien à voir !!

      —  Jedaï


  • adebisi (---.---.2.36) 19 avril 2006 12:01

    « Sauf à prendre appui sur des convictions religieuses et à défendre des valeurs idéales telles que la charité et le don de soi, personne de sensé ne peut croire que la « communauté des développeurs du logiciel libre » soit une association philanthropique dont le seul but serait le plaisir de développer gratuitement des logiciels pour « la beauté du geste » et le « bonheur de l’humanité ». »

    et pourquoi pas ? les restos du coeur fonctionne sur le benevolat , pourquoi il en serait autrement avec les logiciels.

    de plus, le mouvement « logiciel libre » n est pas né d une pensée de partage mais d un mouvement de réaction face aux gros editeurs de logiciels et de matériels (et leurs pilotes !)

    donc meme si les developpeurs ne le faisaient pas par charité, ils le font peut etre parce qu ils ne veulent pas que les gros editeurs soient les seuls à imposer leurs projets !!

    et puis, quand je vois le nbre de MAJ pour un soft comme EMULE, je me dis que la communauté du libre a encore de beaux jours devant elle !

    article intéressant mais je pense que l auteur a eu tort de partir sur l idée « homme = tous pourris ». car meme si c est vrai en partie, il y a encore des gens qui ont une morale et un respect des autres ! et grace a Internet, ils peuvent communiquer, partager, et collaborer ! c est un rapport de force tres desequilibré mais qui sait ? une bonne surprise est peut etre possible ?


  • jey (---.---.240.231) 19 avril 2006 12:06

    Confondre liberté et gratuité pour un anglophone, admettons : les deux se disent « free ». En revanche pour un francophone, c’est juste une flème intelectuelle et/ou une volonté manifeste de tromper le lecteur avec des idées préconçues (avec un petite peur chronique de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à du rouge... aller, avouez..).


  • fb (---.---.57.197) 19 avril 2006 12:06

    Cher Méric,

    le logiciel libre est une utopie en ce sens qu’il est en évolution constante. Le logiciel libre répond à une problématique économique de mutualisation doublée d’une sélection darwinienne ; la richesse n’est pas créée par les briques élémentaires mais par l’assemblage de ces briques entre elles. Par ailleurs, comme souvent, l’amalgame entre libre et gratuit est lié à la dénomination anglo-saxonne « Free Software » ; libre ici signifie (en simplifiant) le droit de pouvoir étudier, modifier et de redistribuer le logiciel.

    Cette liberté offerte permet de s’affranchir d’un modèle économique où le client et ses données restent captifs au bon gré d’une seule entité et où la possibilité d’évolution est fort restreinte.

    Ainsi, LaTex logiciel d’édition scientifique, bien qu’ayant 25 ans, est toujours maintenu et très en usage n’ayant pas d’équivalent satisfaisant dans les logiciels propriétaires. GMT est utilisé dans quasiment tous les labos de géographie et de cartographie du monde. Ces deux logiciels ont été créé au départ pour combler un besoin non satisfait à titre personnel ; la qualité, le bouche à oreille et la mutualisation ont fait le reste.

    Dans le cadre d’un projet informatique d’envergure j’ai été amené à enrichir un logiciel libre et à bien sûr transmettre mes modifications à l’auteur car c’était, au regard des solutions propriétaires, la meilleure alternative en termes de qualité et d’efficacité (le coût n’entrant nullement en compte).

    Si certains projets sont financés - maintenant - effectivement par de grosses sociétés cela ne remet en rien en cause l’esprit du logiciel libre. IBM, Sun, Google et autres considèrent qu’investir dans le développement des logiciels libres sert indirectement leurs intérêts alors qu’ils ne seraient pas capables eux-mêmes de mutualiser leurs efforts.

    « Un logiciel gratuit ne génère pas de profit. Cela a pour conséquence une dichotomie : il y a bien une version gratuite en open source, utile mais peu utilisable. Si vous voulez une version utilisable et confortable, il faudra payer. Et il faudra payer d’autant plus cher qu’on souhaitera des fonctionnalités précises. Et du coup, on saute du logiciel libre au logiciel sur mesure qui est ce qu’il y a de plus cher ! »

    Vous confondez visiblement le logiciel libre avec les freewares/sharewares qui souvent ne sont qu’un appât pour promouvoir un logiciel propriétaire. Sur votre conclusion si un logiciel libre ne vous convient pas totalement vous avez toujours la possibilité de le modifier ou de le faire modifier sur mesure, vous ne partez pas alors de rien ce qui est très différent du développement d’un logiciel sur mesure.

    En revanche je vous rejoins sur le fait que n’importe qui ne peut pas modifier un logiciel - heureusement d’ailleurs - toutefois de plus en plus le logiciel libre est utilisé pour la formation des informaticiens en faisant contribuer sous la forme d’un projet ou d’un stage des étudiants de façon ponctuelle à un projet, c’est une très bonne école. Un logiciel est une œuvre de l’esprit avec des qualités esthétiques, certains développeurs y trouvent là un jeu à enrichir où à améliorer un logiciel. Ce n’est plus ni moins que l’esprit de hacker[*] qui existe depuis le début de l’informatique.

    [*] À ne surtout pas confrondre avec « cracker » ou « pirate » ; un hacker recherche l’excellence technique.


  • Guillaume (---.---.109.156) 19 avril 2006 12:18

    Open Source ne veut pas dire que le projet est independant et que tous les developpeur sont benevoles. D’ailleur, si des multinationales comme IBM ou Novell participent activement dans les projets Open Source, c’est bien que ces projets peuvent etre « 100% libre, 100% utile et 100% utilisable » pour l’entreprise elle meme, et pour le public en meme temps car on parle bien de projets Open Source ! Les developpeurs de projets Open Source existent car ce sont eux les 1ers utilisateurs / beneficiaires de ces projets.


  • veuch (---.---.207.10) 19 avril 2006 12:50

    A vrai dire, j’ai vraiment du mal a comprendre cet article, est ce que vous connaissez Firefox ?????? Open-source, completement gratuit et mille fois meilleur et plus sur qu’Internet Explorer.


  • kirinyaga (---.---.242.1) 19 avril 2006 12:51

    Le logiciel libre a une utilité extrêmement importante, c’est de lutter contre les monopoles et les logiciels propriétaires. Et beaucoup en informatique sont prêt à payer (via le financement de projets open-source) pour ça. Car le bénéfice retiré de spécifications, de logiciels et de produits open-source est énorme. Internet lui-même en est l’expression, tous ses protocoles en découlant. Et c’est grâce à Unix et à tous les logiciels libres qu’internet s’est imposé.

    Le logiciel libre n’est ni plus ni moins qu’une extension par la communauté mondiale des informaticiens des notions de standardisation et de recherche publique. Toutes les entreprises bénéficient quotidiennement du logiciel libre : je suis moi-même développeur dans une société vendant du logiciel et j’utilise le logiciel libre en permanence. Bravo à tous ceux qui réussissent à convaincre leur direction qu’il faut renvoyer l’ascenseur si on veut continuer d’en bénéficier, même s’il est évident que les directions en question cherchent avant tout des raisons beaucoup plus immédiates à leur action.

    Bref, globalement, le logiciel libre est un choix tout-à-fait rationnel et qui génère des richesses. Localement, au niveau des développeurs et des entreprises, il faut trouver d’autres motivations mais il n’y a rien d’hypocrite là-dedans, c’est au contraire une adéquation bienvenue entre le bien particulier et le bien commun qu’ont trouvé là les informaticiens.


  • nantor (---.---.131.113) 19 avril 2006 13:03

    Mozilla, Firefox, Kerio, Open Office, pour ne citer que les plus célèbres ...

    Ce sont des logiciles libres et de qualité.

    Pour ma part cela fait 5 ans que je tourne avec des logiciels gratuits, de qualité et qui ne m’ont jamais forcés à acheter quoique ce soit.

    Il n’y a aucune raison que ce la ne dure pas.

    Je pense que vous vous trompez lourdement sur ce sujet (désolé).


    • mouton (---.---.109.8) 19 avril 2006 13:26

      depuis quand Kerio (s’il s’agit bien du firewall) est-il un logiciel libre ???


    • nantor (---.---.131.113) 19 avril 2006 13:28

      Il y a une version libre de droits pour les utilisateurs privés et une payante pour les entreprises avec quelques fonctionnalité supplémentaires relativement inutiles. En tout cas les fonctionnalités manquantes sur la version gratuite se retrouvent sur d’autres logiciels libres.

      J’utilise Kerio en gratuiot depuis plusieurs mois, et sans aucun problème.


    • mouton (---.---.109.8) 19 avril 2006 13:41

      Je réitère ma remarque... Kerion est loin d’être un logiciel libre. Il est propriétaire et payant. Le fait qu’il existe une version gratuite pour un usage personnal n’en fait un aucun cas un logiciel libre... Vous avez une URL où je pourrais récupérer le code source ???


    • Eric (---.---.210.187) 19 avril 2006 16:33

      Kerio n’a en effet rien d’un logiciel libre, même dans sa version gratuite. Il n’est pas non plus du tout libre de droits, même dans sa version gratuite.

      Je sais qu’on vit dans un monde très commerçant mais il ne faudrait pas confondre « gratuit » (mais soumis à contraintes/autorisations) avec « libre ». Si vous le faites je ne donne pas cher de votre « libre » expression .


    • nantor (---.---.131.113) 19 avril 2006 17:58

      ok, ok ...

      En tout état de cause (et sans polémique), je l’ai pas payé, je le considère donc comme gratuit ...

      Je crois que je l’ai récupéré sur 01net.

      Bonne chasse !


    • nantor (---.---.131.113) 19 avril 2006 19:58

      Bon, Méric de Saint-Cyr s’est un peu planté visiblement ...

      Qu’est-ce qu’il a pris, du coup !

      Tout le monde se plante dans la vie, n’insistons plus ... et vivent les logiciels libres.


  • veridian (---.---.224.47) 19 avril 2006 13:04

    Il y a longtemps que je lis agoravox avec intérêt, les avis sont souvents intéressants et pertinents.

    Mais là, sérieux, vous n’avez absolument rien compris c’est à pisser de rire !

    Rien que l’assertion : « Le logiciel 100% libre, 100% utile et 100% utilisable n’existe pas » venant de quelqu’un qui est sur internet, dont 70% de l’infrastructure tourne sur logiciels libres (apache) depuis son début, c’est d’un ridicule.

    Personnellement, je travaille sous Linux (KUbuntu). Mon navigateur est Konqueror. Mon mailer est Kontact. Mon traitement des texte est OpenOffice pour les lettres classiques, et LaTeX pour les documents « sérieux ».

    Je ne participe pas à la programmation de logiciels opensource, mais je fais partie de l’équipe de francisation de ubuntu.

    Et pourquoi ? Qu’est-ce que j’y gagne ? Eh bien j’utilise quotidiennement des logiciels libres pour lesquels des centaines de personnes ont donné de leur temps libre. C’est une manière pour moi de participer au mouvement et de redonner un peu de mes compétences au mouvement du logiciel libre.

    Des raisons philosophiques quoi. Tout comme des milliers de développeurs du libre !

    Mais évidemment, vu de l’extérieur, ces concepts sont apparemment trop difficiles à saisir pour quelqu’un qui ne raisonne qu’en « retour sur investissement ».

    Quand je passe une heure à traduire de la documentation, je ne me demande pas combien je vais pourquoi gagner, ou combien j’aurai pu toucher en passant cette heure en étant payé. Je donne un peu de mon temps et ça me satisfait.

    Je suppose que les millions de bénévoles des associations caritatives ressentent quelque chose d’approchant.

    Mais votre phrase la plus drôle est peut-être : « Oublié de dire dans mon article que le logiciel 100% libre, 100% utile, 100% utilisable et 100% gratuit existe : c’est le logiciel piraté... » ... Mais n’importe quoi !

    Rien que cette phrase montre que vous n’avez rien compris au logiciel libre.

    Vous devriez lire « la cathédrale et le bazar » sur le web, c’est très instructif, et de l’instruction sur le sujet vous en avez bien besoin.


  • Jerome Alet (---.---.53.249) 19 avril 2006 13:09

    Un logiciel propriétaire piraté, s’il est parfois gratuit (et oui, pas toujours !), n’en fait pas un logiciel libre, encore moins un logiciel utile ou utilisable. Vous êtes un imbécile ou bien vous souhaitez jouer les provocateurs.


    • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 19 avril 2006 13:21

      Un minimum de politesse vous obligerait, merci.

      Si vous n’êtes pas capable de comprendre un peu d’humour, je vous retourne votre aimable compliment !


    • Plop ! (---.---.219.185) 19 avril 2006 13:43

      Cacher une incompétence crasse derrière de l’humour, ben voyons tellement facile...


    • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 19 avril 2006 13:44

      En somme les réactions prévues sont arrivées ! Et en lisant ces 27 premières réactions ci-dessus, j’ai noté plusieurs fois l’emploi d’unmot étonnant : Darwin, sous-entendu « sélection naturelle ».

      Il est évident que la majorité des réactions sont hostiles à mon article. C’est beau l’unité de pensée collective !

      Donc le logiciel libre c’est génial, ça marche et leurs utilisateurs sont super content.

      Puisque mon article a démontré mon ignorance, j’aimerais comprendre pourquoi le « raz de marée » du logiciel libre annoncé voici 5 ans n’est toujours pas arrivé.

      Ce lien justifie ma question :


    • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 19 avril 2006 14:06

      Stat de Décembre 2005
      - Windows XP = 81,65%
      - Windows 2000 = 6,58%
      - Windows 98 = 4,78%
      - Mac Os X = 2,05%
      - Windows Millenium = 1,46%
      - Autres (dont PDA) = 1,32%
      - Mac Os PPC = 0,62%
      - Linux = 0,62%
      - Windows NT = 0,53%
      - Windows 2003 = 0,26%
      - Windows 95 = 0,09%
      - Unix = 0,02%
      - PSP = 0,01%
      - Os2 = 0,01%

      Ceici étant posé, je réponds à blaznyoght : oui, c’est une critique du modèle économique. Quand je vois que des défenseurs de l’open source parlent de sélection naturelle, je regarde les stats et je constate.

      Tous les afficionados du logiciel libre qui se sont exprimés ici déclarent être contents et jettent leur venin sur Microsoft. Il y en a même un qui le qualifie de logiciel de merde. Je suis d’accord.

      Et pourtant, 95% des utilisateurs sont toujours et encore sous Windows (pas moi bien sûr et je ne suis même pas dans la liste, puisque je tourne sous OS9). ça veut dire 19 utilisateurs sur 20, c’est hhéééénorme, c’est écrasant.

      A chaque fois que je parle de la la question avec un afficionados de l’open source (et nous en avons encore la preuve ici), il monte tout de suite sur ses ergots en prédisant la fin imminente de l’hégémonie Microsoft.

      Ah bon !?

      Ben apparemment c’est pas gagné hein !...


    • Plop ! (---.---.219.185) 19 avril 2006 14:10

      le coup des chiffres, mouarf !

      50 milliards de mouches aiment la merde, elles ne peuvent pas se tromper...

      aller tu repasseras pour la rhétorique.


    • ohnil (---.---.94.51) 19 avril 2006 14:19

      Malgré les Lois en vigueur, essayez donc d’acheter un micro ordinateur en grande surface sans que Windows ne soit préinstallé dessus.

      Pire encore, certaines marques protègent leur matériel au niveau du bios afin que seul Windows puisse être utilisé comme système d’exploitation.

      Que pensez-vous donc du fait que Microsoft ne se plie pas à sa condamnation par l’Europe ???

      Et après vous nous donnez des chiffres sans même en expliquer l’origine, encore de la mauvaise foi ?


    • blaznyoght (---.---.255.171) 19 avril 2006 14:39

      Les stats de consultations sont certes intéressantes.

      Pourrait-on avoir celles qui concernent les systèmes d’exploitations et logiciels qui font qu’Internet est ce qu’il est ?


    • blaznyoght (---.---.255.171) 19 avril 2006 14:55

      Apache 62.72% Microsoft 25.22% Sun 2.36% Zeus 0.70%

      Source : http://news.netcraft.com/archives/web_server_survey.html

      Où l’on voit que l’infrastructure du Web repose majoritairement sur le libre, même si on constate une baisse de 5% d’apache en faveur de IIS au mois d’Avril.


    • kirinyaga (---.---.242.1) 19 avril 2006 14:58

      Quel est le rapport entre l’operating system utilisé sur les PCs et l’impossibilité d’un logiciel libre utilisable ?!?

      Si quelqu’un prétend que les logiciels libres vont remplacer tous les autres, c’est manifestement un idiot. Mais je ne vois pas en quoi ça empêche les logiciels libres existants d’être répandus et de bonne qualité ? D’abord, il y a des organisations entières qui utilisent des logiciels libres sur leurs stations de travail, et puis ces logiciels libres se retrouvent partout : votre imprimante en contient certainement, votre lecteur DVD idem, l’infrastructure que vous utilisez actuellement (l’internet, votre fournisseur d’accès, votre boitier routeur ADSL) également, les spécifications du langage utilisé par le document que vous être en train de lire (HTML) tout pareil, etc ... Le logiciel libre est PARTOUT. Et sans lui, croyez-moi, tout ça vous parraîtrait bien plus compliqué et l’économie internet serait tout simplement inexistante, je me rappelle encore au boulot de notre accès compuserve et de notre serveur BBS ...

      Le modèle économique du logiciel libre fonctionne-t-il ? Bien sûr que oui ! Le logiciel libre sert à rendre utile et à être utilisé par le logiciel propriétaire.


    • Toto (---.---.245.182) 19 avril 2006 15:02

      Je suis tout à fait d’accord avec ta vision de l’open source. Le malentendu vient peutetre du faite qu’en temps que produit d’infrasctructure (OS, server ...) les solutions open-sources sont leaders alors que pour le grand public et certains métiers comme l’infographie l’open source est loin derrière

      On ne peut comparer la suite Photoshop/Dreamwaver/Flash à Nvu/Quanta+/Gimp.(l’open source est très loin derrière)

      Pour ces secteur, l’open source sera toujours à la traine et pas pour des raisons de marketing.

      Linux est crédité d’une progression ridicule par le Gartner pour les années à venir.

      Partant de ce constat, il faudrait que l’europe finance l’open source. Ca serait bien et on dépendrait un peu moins des solutions américaines. Mais, c’est un tout autre sujet.


    • blaznyoght (---.---.255.171) 19 avril 2006 15:03

      Concernant le vote sur l’intérêt de cet article, je ne vois pas l’intérêt de soumettre un article si on n’accepte pas qu’il soit jugé par ses lecteurs.

      C’est une idée qui vous vient des romantiques de se faire passer pour un martyr ?


    • Minos (---.---.255.53) 19 avril 2006 15:03

      Ces statistiques ne sont que la partie visible de l’iceberg qu’est l’informatique et des systèmes d’exploitations utilisés. Elles ne représentent que les ordinateurs individuels.

      Dans le monde des serveurs et/ou éléments actifs de réseaux (IP ou SAN), de partage de données, les systèmes Windows ne sont même pas représentés. Car inadaptés à de tels workload, et surtout pas assez fiables.

      En revanche, les systèmes Unix, linux et les logiciels libres sont très majoritaires.

      Merci de vous documenter plus sérieusement.


    • Toto (---.---.245.182) 19 avril 2006 15:08

      La plupart des éditeurs qui ont les parts de marché « donne » linux en entrée de gamme puis leur Unix propriétaire pour les charges plus sérieuse. Et ceux sur des critères techniques (ex : car Solaris est certifié pour certaine architecture là ou linux ne l’ai pas).

      Merci de ce renseigner avant de poster


    • Minos (---.---.255.53) 19 avril 2006 16:18

      Certes, mais les statistiques utilisées plus haut ne reflètent de toutes façons pas la réalité de l’informatique.

      Si l’on prend le cas d’IBM, Linux est installable et supporté sur toute la gamme, de l’entrée de gamme intel aux mainframes de la série Z.

      L’unix propriétaire d’IBM (AIX 5 L comme Linux) supporte toutes les applications du monde GPL. C’est le cas de Solaris chez Sun , HP-UX chez HP, également.

      Des petites différences quant aux supports des baies SAN peuvent être constatées, dans le cadre de clusters Haute Disponibilité, mais les outils GPL peuplent ce monde des serveurs, vous ne pouvez le nier.

      Je suis , comme vous le consatatez, bien renseigné....


    • kirinyaga (---.---.242.1) 19 avril 2006 18:03

      Sans parler du fait que l’immense majorité du marché des ordinateurs et des processeurs ne concerne même pas l’informatique telle que décrite ici. Quel est le type de processeur le plus vendu dans le monde ? Les pentium 64bits dual-core ? Non, les processeurs 16 bits : les machines à laver, les réveils, les voitures, les missiles, ... ; l’informatique est loin de se limiter au PC dans votre salon. Le logiciel libre n’est peut-être pas omniprésent dans les applications que vous utilisez tous les jours (et encore, certaines librairies libres comme openSSL ou zip se cache probablement sous des applis que vous croyez 100% propriétaires et qui serait dix fois moins efficaces et dix fois plus chères si ces librairies n’existaient pas) mais il a une présence et une utilité incontestable dans le monde informatique.


    • Jerome Alet (---.---.68.73) 19 avril 2006 18:38

      Jusqu’à preuve du contraire le mot « imbécile » n’est pas impoli, par contre j’ai continué à lire votre prose et je commence à croire que vous êtes un con.

      Les « chiffres » que vous mentionnez ne signifient rien, ils ne montrent que les pourcentages d’utilisateurs ayant des logiciels libres directement installés sur leur poste de travail, comme cela est expliqué en mieux par d’autres. Lorsque, par exemple, le logiciel Samba est installé dans une entreprise en un seul exemplaire, mais qu’il permet de contrôler un domaine de 5000 utilisateurs et postes de travail associé, le comptez vous pour 1 utilisateur (son administrateur) ou pour 5000 ?

      Je ne sais même pas pourquoi je donne cet exemple, vos réactions montrent que vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas comprendre.

      Ce qui m’étonne le plus c’est que vous vous disiez écologiste, prêt à défendre l’environnement pour que les générations futures en profitent encore (à moins que ce ne soit QUE pour votre propre personne), et que vous ne compreniez pas que les Logiciels Libres puissent être basés au moins en partie (grande !) sur l’altruisme...

      C’est impressionnant de mauvaise foi.


    • toto (---.---.162.162) 19 avril 2006 20:17

      aller, il faut bien avouer que dans les 5 dernieres annees il y avait un creneau pour linux mais qu’on l’a laisser passer !


    • MB (---.---.248.63) 19 avril 2006 23:52

      Votre article est sur un CMS SPIP écrit en PHP, qui tourne sur le serveur Apache (version 2.0.54), sur une distribution Fedora qui utilise bien sûr le noyau Linux.

      D’ailleurs, c’est écrit en bas de la page « Agoravox utilise .... »

      Mais c’est peut-etre une illusion ?

      MB


    • lndark (---.---.228.125) 1er juin 2006 08:58

      on appelle ca du marketing de masse...

      avant de vendre son « os » a ibm moitié moins cher si ibm le vendait avec leur machine, microsoft developpait des logiciels « potables ».

      maintenant qu’ils sont implenté aussi bien sur le marché que dans les esprit des gens, peu sont ceux qui font la difference entre informatique et windows. leurs standards ne se resument qu’aux soft de petit mou, et tend a les generaliser, exemple : msn, hotmail, word...


    • Terminatux 10 mai 2008 15:37

      Sans le logiciel libre et le libre en général tu ne pourrais jamais poster de message sur Agoravox et ce pour plein de raisons :

      1)Si tu as une box alors elle tourne sous Linux

      2)DNS est libre et sans lui tu devrais taper les adresses IP à la main

      3)76% des serveurs utilisent Apache qui est libre et pas mal de serveurs roulent sous Linux (15% ?). Les supercalculateurs fonctionnent eux presque tout le temps avec Linux (domaine dans lequel Microsoft n’a même pas 1% du marché).

      En outre la croissance du logiciel libre est à deux chiffres CHAQUE ANNEE et quand je dis 2 chiffres je ne veux pas dire 10 ou 12% je veux dire qu’elle a oscillé entre 40 et 79% de 2000 à 2007 soit bien plus que le marché du logiciel en général.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre#Le_logiciel_libre_dans_le_march.C3.A9_du_logiciel


  • mouton (---.---.109.8) 19 avril 2006 13:10

    Je me demande bien ce qu’un tel article fait ici... Il ne s’agit que d’un avis personnel dont l’argumentation, à mon sens, est plus que limitée.

    Je ne m’engagerai pas à faire une contre-argumentation car le débat pourrait vite s’enflammer et on s’aventurerait très vite vers le troll...

    Quand-même une détail agaçant : lorsque vous dites que tous les bons projets placés sous licence libre proviennent tous de grosses sociétés... c’est vraiment exagéré. Et quand c’est le cas, la communauté se réapproprie souvent entièrement le logiciel.

    Ce qui me chagrine vraiment, c’est la présence de cet article. Je ne suis pas un spécialiste du journalisme citoyen, mais je pensais que comme pour le journalisme classique, l’objectif est d’apporter une information et non pas un point de vue subjectif comme c’est ici le cas. J’appelerais d’ailleurs ceci de la provocation, étant donné le titre raccoleur. Je m’étais intéressé à Agoravox car je pensais pouvoir y trouver un information différente, plus objective et plus en accord avec la réalité... histoire d’échapper un peu aux journaux télévisés qui nous font croire ce qu’ils veulent.

    Finalement, comme partout ailleurs, on a aucun moyen d’être sûr de la véracité des faits.

    Enfin... tout ça n’engage que moi et rien ne m’oblige à vous lire.


    • Agnès (---.---.94.26) 19 avril 2006 14:02

      J’ai un peu commenté cet article plus haut. Je rajoute encore, faut-il en vouloir aux développeurs informatiques d’être réuménérés pour leur travail ? Bien sûr si le profil des personnes engagées dans des causes caritatives correspondait plus à l’informaticien clasique, et moins à des mamies, on aurait certainemnt plus de logiciels développés entièrement à titre gratuit et bénévole, là n’est pas la question.

      Je trouve aussi qu’il y un problème sur des articles dans agoravox dont le but ne semble que de créer une polémique et pas réellement d’informer. Polémiques Gauche/Droite, Hommes/Femmes, et là on retombe dans le classique Windows/Linux. Il faudrait vraiment revoir en partie Agora Vox pour prévenir ce type d’articles qui à mon avis dévient le sens initial d’apport d’information recherché. Cela peut être notamment par la présence de références hypetextes vérifiables. Il ne s’agit pas d’interdire de dépasser l’approche factuelle pour exprimer une opinion mais d’avoir une certaine qualité de contenu.


    • termitor (---.---.109.37) 19 avril 2006 13:29

      Voila, c’est fait les commenctaires et les articles d’agoravox de certainne personne (toi compris) me donne vraiment envie de ne plus m’interese du tous a agoravox , bonne idée de depart, mais contribution de qualite nullisime au plus au point.

      Je n’est qu’une choses a dire : « DOMAGE »


    • nico 19 avril 2006 13:33

      Ce que vous ne comprenez pas, c’est que vous ne comprenez pas le logiciel libre. Pas plus que l’auteur en tous cas.

      Le logiciel libre fonctionne. Pas besoin d’aller bien loin pour s’en rendre compte. AGORAVOX UTILISE LES TECHNOLOGIES DU LOGICIEL LIBRE : SPIP, APACHE, LINUX, PHP, MYSQL, DEW PLAYER.


    • toins (---.---.206.250) 19 avril 2006 13:42

      Cher Demian, vous vous trompez et quoiqu’il arrive vous refuserez de la reconnaître. Je vous encourage tout de même à parcourir les pages de framasoft et vous me direz par la suite où se cache le loup... et qui est le plus naïf.


    • Plop ! (---.---.219.185) 19 avril 2006 13:48

      Mais dis donc t’es encore plus atteint que tu ne le laisses croire toi ! Les milliers de développeurs qui font du libre par passion (oui oui comme toi tu emmerdes les autres par passion aussi à priori), ils te demandent pas de thune en retour. Ils investisse juste de leur temps personnel.

      Mais que quelqu’un ici ose dire que Firefox, par exemple, a besoin d’une version « payante » pour avoir des bonnes fonctionnalités & co qu’on se marre un peu.

      Vraiment, les branques qui ne maitrise rien mais qui ont un avis sur tout, c’est vraiment lourd. Et AgoraVox a perdu le peu de crédibilité qu’il lui restait à mes yeux.

      Sur ce, bon troll les ramollis du bulbe.


    • francois (---.---.203.140) 25 avril 2006 12:59

      « Ce que vous ne comprenez pas surtout, c’est un truc genre la vie ». Assertion un peu rapide. Au contraire je pense que la plupart l’on parfaitement compris (je pourrais l’illustrer avec des exemples si cela est demandé). Si le point de départ de cet avis est le côté utopiste de la communauté, je pense que l’on peut dire très vite que c’est faux : utopiste de veux pas dire déconnecté de la vie. De plus, si beaucoup découvrant la communauté et ses idées ressentes un élan utopiste, ceux-ci déchantent très vite. Il suffit de s’investir (contribuer si vous préférez), ou même se tenir au courant, ce que vous êtes loin de faire je le crois, pour revenir très vite aux problèmes concrets, aux difficultés d’actions, d’opinions, d’idées, d’informations.

      En tout cas, c’est vous qui n’avez rien compris (je l’affirme) car il ne s’agit pas de gratuité, mais de liberté. Les logiciels libres ne sont pas gratuit, mais ... libre. Oublié le gratuit, la communauté ne s’en fout. Ces vous qui faite une fixette. Si vous comprenez enfin ceci, que la gratuité n’est pas déterminante, regardez un peu plus en profondeur pour comprendre ce que « libre » viens faire dans l’histoire.

      merci


  • Talion Talion 19 avril 2006 13:23

    90% des lecteurs considèrent l’article comme inintéressant... Le massacre est sans appel.

    Mon cher Méric je vous conseillerai de faire comme moi et de vous contenter de faire des articles sur des sujets que vous maitrisez.


    • mouton (---.---.109.8) 19 avril 2006 13:51

      Quelle mauvaise foi. Je suis lecteur occasionnel. Mon entourage ne connait pas Agoravox et je suis ici de ma propre initiative. Nul doute que bon nombre des votants est dans le même cas. Vous voir défendre si ardamment cet article sans même discuter du fond me rend perplexe...


    • mouton (---.---.109.8) 19 avril 2006 14:08

      Waouh !!! Il y en a qui doivent avoir des sacrés fournisseurs d’herbes à voir leurs réactions. Sur ce... Bon vent. Cette discussion stérile ne m’amuse plus.

      Et un fil RSS de moins à lire, un ! C’est mon lecteur de flux qui va me dire merci !


    • chrisletoulousaing (---.---.150.188) 19 avril 2006 19:08

      tu me fatigues Narcisse West.

      je te lis depuis quelques temps, parfois je te trouve drôle (souvent à tes dépends, parfois pénible, mais là tu atteinds des sommets de nullité.

      Je te reconnais une culture générale et une aisance dans le maniement du français (quand tu ne cherches pas à épater la galerie = quand tu n’es pas ridiculo-phantasmagorant [cherchez pas ca veut rien dire, mais je fais comme DW])

      Je t’accorde parfois de bons points, mais toi qui te prétend bien pensant et chevalier de la véracité, je t’en supplie, quand tu ne sais pas, ne dis pas.... on te voie assez (trop) pour savoir que tu existes. Pas besoin de nous la jouer mégalo-je-ramène-ma-photo-vé-faire-mon-intello-avec-mes-bon-mots. (au demeurant souvent douteux et tirés par les cheveux...)

      Sur ce sujet, tu en sais pas plus que moi j’en sais sur les règles du bridge, alors tais toi et cultive toi, et par pitié arrète de balancer quatres vérités partisanes. pour une fois laisse la parole a ceux qui savent. ne polue pas Agoravox...

      comme on dit dans les jeux en ligne :

      Stop flooding sal’noob de kevin.

      Pètecouillement. CLTG


  • Cowboydan (---.---.235.52) 19 avril 2006 13:26

    L’article que vous avez publié est intéressant dans la mesure où il cherche à remettre en question les logiciels libres qui font l’objet d’un engouement très important à l’heure actuelle. Cependant, je suis très déçu par la qualité des raisonnements et arguments avancés. Certains points ressemblent à s’y méprendre à l’avis d’une personne désabusée qui, faute d’être parvenue à trouver son bonheur dans les logiciels libres, se sent aigrie à leur égard.

    « Sauf à prendre appui sur des convictions religieuses et défendre des valeurs idéales telles que la charité et le don de soi, personne de sensé ne peut croire que la « communauté des développeurs du logiciel libre » soit une association philanthropique dont le seul but serait le plaisir de développer gratuitement des logiciels pour « la beauté du geste » et le « bonheur de l’humanité » »

    En prenant votre raisonnement par analogie, il serait donc parfaitement utopique de développer des associations à but caritatif ou des associations à vocation culturelle, sociale, etc. ? On dit que l’homme est un loup pour l’homme. A mes yeux le principe même de la vie en société est de lutter contre les dérives de cette loi du plus fort en y opposant la solidarité, le respect d’autrui, etc. Nous vivons en société civilisée et des gestes peuvent être désintéressés. Si toutes les actions étaient dictées par la recherche de satisfaction d’un intérêt personnel que serait le monde dans lequel nous vivons ? Les logiciels libres sont loin d’être des équivalents de systèmes de solidarité sociale que sont les associations caritatives ou socio-culturelles mais sont mûs par la même volonté d’agir de manière économiquement désintéressée.

    Le but pour un développeur de contribuer à un projet de logiciel libre n’est pas obligatoirement de trouver un emploi sur la simple foi de sa contribution à un projet. Car vous semblez oublier que bon nombre de logiciels libres n’auraient pas leur place dans la sphère économique (ils ne seraient pas viables) et sont développés dans une toute autre vision. Que dire par exemple du développeur qui va mettre au point un simple script pratique et utilitaire (une galerie photo sur le web par exemple) et qui place cet outil en téléchargement car il pense qu’il peut être utile à d’autres, afin qu’ils évitent de perdre leur temps à (re)développer quelque chose qui existe déjà ? Il s’agit parfois d’un simple mouvement de mutualisation des développements selon les principes du logiciels libres.

    « Bref, soyons clairs et surtout réalistes : ni vous ni moi ne pouvons mettre le nez dans des millions de lignes de code en nous disant « moi aussi je vais contribuer » ! »

    Ceci me parait effectivement tout à fait vrai et même une vérité de La Palice. Pouvez vous ouvrir le capot de votre voiture et tout y réparer sans l’intervention d’un spécialiste en mécanique ? Pouvez vous réparer tout le système électrique ou d’évacuation d’eau de votre logement sans faire appel à un spécialiste (respectivement électricien et plombier) ? Pourquoi en matière numérique il en irait différemment ? Pourquoi vous, en tant qu’utilisateur d’un logiciel vous seriez en mesure de le modifier ? Ce raisonnement qui consiste à penser qu’à partir du moment ou un code source est disponible on peut nécessairement le modifier sans connaissances préalables est d’une prétention assez extraordinaire !

    « Et comme le principe du développement de l’open source implique que l’on ne puisse tirer aucun revenu de sa prestation, il faut fondamentalement avoir une super motivation (et ne pas avoir besoin de travailler pour vivre)... »

    Il suffit parfois simplement d’avoir la nécessité et le besoin d’utiliser un logiciel libre pour se plonger dedans. Lorsque l’on n’a pas les ressources nécessaires pour développer quelque chose de A à Z, il est moins couteux de se baser sur quelque chose d’existant et d’y apporter des modifications. Par exemple en matière de création de site web, il est plus simple et moins couteux de se baser sur un système de publication de contenus (CMS) existant et de l’adapter que de partir d’une feuille blanche et de tout développer de zéro. Il s’agit de bénéficier des développements d’autres personnes pour construire quelque chose.

    Quand vous achetez une boite de Légo à vos enfants, vous ne leur demandez pas de concevoir des briques pour pouvoir construire leur chateau fort mais vous leur conseillez d’utiliser les briques à leur disposition pour construire le chateau fort. Et en utilisant leur imagination et ces briques, ils peuvent même construire autre chose qu’un chateau fort, en beaucoup moins de temps que s’ils devaient commencer par concevoir des briques. C’est une question de bon sens ...

    « Mais la grande majorité des développeurs du logiciel libre sont des professionnels, qui touchent un salaire. »

    Vous avez des statistiques à ce sujet ?

    Les logiciels libres sont, pour partie, effectivement supportés par de grandes entreprises pour aider leur développement et le rendre plus rapide. Mais les grandes entreprises ne sont pas nécessairement derrière chaque logiciel libre, de la même façon que tous les logiciels libres ne visent pas à défaire le monopole de Microsoft. Quant aux « logiciels Internet » (dans lesquels vous mettez deux applications qui n’ont que peu de choses à voir avec Internet - Linux étant un système d’exploitation et SendMail un logiciel de gestion de l’envoi d’e-mail), vous semblez occulter que certains sont issus du monde universitaire. C’est notamment le cas pour le serveur web Apache. L’objectif de ce projet de logiciel libre n’est donc pas dicté par une recherche d’intérêt économique, pas plus qu’il n’est dirigé par des entreprises privées ...

    « Échanger des fichiers implique aussi que des formats universels non propriétaires puissent être utilisés ; en plus du logiciel, il faut donc concevoir des passerelles, des modules de conversion, afin que tel logiciel puisse ouvrir le fichier produit par tel autre. Qui va les développer ? »

    Eh bien il existe de telles plateformes qui sont gratuites (mais pas nécessairement libres) comme SourceForge par exemple, et il en existe d’autres qui sont ...libres !

    « logiciel gratuit ne génère pas de profit. Cela a pour conséquence une dichotomie : il y a bien une version gratuite en open source, utile mais peu utilisable. Si vous voulez une version utilisable et confortable, il faudra payer. Et il faudra payer d’autant plus cher qu’on souhaitera des fonctionnalités précises. Et du coup, on saute du logiciel libre au logiciel sur mesure, qui est ce qu’il y a de plus cher ! »

    Combien de logiciels libres fonctionnent sur ce mode ? Très peu. Seuls les logiciels libres d’une grande envergure peuvent parvenir à ce mode de fonctionnement (une version libre et une version payante) mais il y a une séparation nette entre l’organisme qui dirige le projet de logiciel libre (généralement une fondation) et l’écosystème d’entreprises qui proposent des services payants à partir de ce logiciel libre. Ces entreprises sont des Sociétés de Service en Logiciel Libre (SSLL) et constituent un secteur économique au même titre que les SSII. Ce procédé qui consiste à faire payer les développements spécifiques n’est cependant pas d’une inpetie totale. Lorsque vous avez besoin d’un service très précis et pointu, qui ne concerne que vous, pourquoi une communauté devrait en assumer le cout et le temps de développement ? Si vous avez le besoin spécifique de modifier une pièce de votre appartement pour en changer la fonction, est-ce au syndic de votre immeuble de payer ou à vous ? Qui aura l’utilité finale de cette pièce à part vous ? Il me parait utile de distinguer la recherche de l’intérêt général de la recherche de l’intérêt privé, et ceci est également vrai en matière de logiciel libre. Le déroulement de ces projets est démocratique : les fonctionnalités les plus demandées et les plus utiles sont développées par la communauté. Les fonctionnalités qui ne sont utiles qu’à une infime minorité ou à une seule personne sont à développer par ailleurs (soit par un développeur bénévole, soit par une entreprise).

    Cela fait peu de temps que je consulte Agora Vox et j’avoue qu’à la lecture de cet article je commence à penser que si le concept de départ et l’outil sont intéressants, ils ne sont rien sans un minimum de sérieux et de responsabilité de la part de ses utilisateurs. Tout le monde ne devient pas journaliste du jour au lendemain ...


  • urss (---.---.199.164) 19 avril 2006 13:34

    Méric de Saint-Cyr (Monaco)

    Végétariste (végétarien militant), écosophe, alter-mondialiste, alter-consommateur, décroissantiste, naturiste, libre-penseur, sain de corps et d’esprit. Études de mathématiques et psychologie. En (...)

    Cherchez l’erreur, altermondialiste peut-être pas, sain de corps et d’esprit, on l’espère tous, militant, admettons, naturiste : je demande à voir :)

    Non, l’erreur me semble surtout : « Monaco » :ppppp

    A trop vivre ses illusions en confinement rupestre sur un rocher bétonné, on en oublierait presque de tester et de vivre dans la réalité :p

    J’utilise de l’open-source tout comme du proprio tant que ça se justifiera en regard de mes investissements passés.

    En tous les cas, cher Monsieur psychologue, allongez-vous ici et dîtes-moi en quoi le bonheur des autres (en mal de reconnaissance, vous dîtes) pourrait faire votre malheur :) (public qui plus est)

    Si vous n’en êtes pas, soit, changez de trottoir et défendez plutôt votre cacaotier brésilien par votre drôle de conception de la vie, je cite : « Les hommes sont des hommes [ndlr : mais encore ?], et ce qui caractérise l’humanité, caractéristique [ndlr : pour une caractéristique, il vaudrait mieux] partagée avec le reste du monde vivant, c’est que chaque individu lutte pour sa survie. »

    L’âme en table isn’t it :)


    • urss (---.---.199.164) 19 avril 2006 13:45

      @Demian West : dans votre galerie de portraits des grands hommes je ne vois pas Monsieur Gates. Panne d’inspiration ou votre conté émoussé a laissé place à votre plume :) Il serait bien dommage pour l’art pompier de ce début du 21ème siècle que vous persistiez pas.


    • Pouet (---.---.227.246) 19 avril 2006 14:05

      En tout cas, cher Monsieur psychologue

      Tu extrapoles « Etudes de psychologie » je pense...


  • Krunch (---.---.82.240) 19 avril 2006 13:39

    Vous confondez logiciel libre, open source et logiciel gratuit et vous méprenez sur la vision de tout « libristes » un tant soit peu réaliste. Je vous suggère de lire les FAQ de la FSF et de de l’OSI.

    http://opensource.org/advocacy/faq.php http://www.gnu.org/philosophy/selling.fr.html

    Il y a actuellement un nombre conséquent de logiciels libres qui sont développés par des personnes qui sont payées pour ça par des sociétés qui tirent elles-même un bénéfice des ces logiciels (soit directement soit indirectement).

    Les premiers exemples qui me viennent à l’esprit sont MySQL, le noyau Linux (Red Hat, IBM,...), Ubuntu, tous les projets « sponsorisés » par le Google Summer of Code (bon dans ce dernier cas c’est une injection de fonds ponctuelle),...


  • (---.---.0.137) 19 avril 2006 13:43

    Dès le début vous dites « l’open source, en français « logiciel libre » », c’est totalement faux, et cela en dit long sur votre connaissance du sujet (faites des recherches sur les différences entre l’open source et le free software).


  • blaznyoght (---.---.224.89) 19 avril 2006 13:43

    En quoi est-ce un mythe ou une utopie ?

    Les logiciels libres existent, et ils sont bien présentés sous la forme de logiciels _libres_ et non gratuits, même si leur distribution est souvent gratuite, leur intégration à un coût en terme de service.

    Ce que j’aimerais bien comprendre, c’est le but de cet article.

    Est-ce une réelle réflexion sur le modèle économique proposé par le logiciel libre ?

    Ou peut-être est-ce une critique de l’illusion de gratuité, qui n’affecte finalement que les personnes n’ayant pas poussé la réflexion ?


    • Pouet (---.---.227.246) 19 avril 2006 13:52

      C’est un « libre-penseur », il trouve donc son _intérêt_ sur cette pensée. Par contre, je suis pas sûr qu’elle soit _utile_ ni même _utilisable_ par d’autres :)


  • domcars0 (---.---.157.1) 19 avril 2006 13:56

    Mon cher Méric de Saint-Cyr,

    Vous êtes comme beaucoup de personnes qui découvrent le logiciel libre et qui ignorent totalement ce dont il s’agit... Vous voyez la partie emmergée d’un iceberg et vous prétendez être devin en disant que cette partie emmergée ne peut que fondre, car la température de l’air est supérieure à zéro degré.
    Apparemment ce que vous confondez (et voulez peut-être même faire confondre ?) c’est la notion de logiciel libre et la gratuité du logiciel.. Or personne ( et surtout pas les gens de la FSF ni de GNU) n’a jamais dit qu’un logiciel libre devait être gratuit.... Un logiciel libre est un logiciel dont le code source doit rester disponible... un point c’est tout, le reste c’est votre pensée qui en fait un amalgame, par ignorance je l’espère, par intêret, ce n’est pas impossible...
    Evitez d’aborder des sujets dont vous ne maitrisez pas les fondamentaux... et évitez ainsi de répendre la bêtise et l’ignorance... bien d’autres média s’en charge déjà.


  • yoplait (---.---.200.64) 19 avril 2006 13:58

    D’après mes informations - d’origine confidentielle -, M. de Saint-Cyr aurait écrit cet article un certain temps après la prise de la photo ci-dessous, quand, après quelque déboire d’orde cartographique, il réussit enfin à retrouver son appartement. Ceci pouvant expliquer cela.

    http://www.cbphilo.be/albums/St-Tore-1999/torchE_waremme.jpg


  • Hugo (---.---.48.185) 19 avril 2006 14:08

    Cet article est bourré de fausses informations. Quand on écrit un articlen, on se renseigne avant. Un seul petit exemple, puisqu’à lui seul il pourrait suffire montrer le non-sens de l’article : l’auteur rend équivalent le logiciel libre et le domaine public, alors que chacun renvoie à des licences bien différentes ; le logiciel libre n’est pas du tout du domaine public.

    De plus, le logiciel libre n’oblige pas les personnes qui font des modifications à ce qu’ils publient leurs modifications sous la même licence libre, cela est faux. Logiciel libre = liberté d’utiliser le logiciel pour tout usage, liberté d’étudier le logiciel, liberté de modification et finalement liberté de redistribution. Seules certaines licences, comme la GPL, le font pour préverver le caractère libre du logiciel. Mais la licence BSD, par exemple, permet qu’on publie les modifications sous une licence propriétaire ; c’est le cas de MAC OSX qui a repris du code de FreeBSD, ou encore de Windows qui avait repris la couche réseau d’un *BSD également.

    J’espère que l’auteur fera mieux la prochaine fois...


  • Pedro (---.---.88.226) 19 avril 2006 14:08

    Le mathématicien John Nash a toute une théorie qui conclue ,entre autre, que si tous les acteurs d’un systeme recherchent leur propre succes le systeme n’obtient pas les résultats optimaux. Pour obtenir des chances maximum de success individuel les acteurs doivent prendre en compte le succes du groupe dans leur choix.

    C’est certainement futile mais j’aime à penser que je ne recherche pas mon propre succes 100% de mes journées. Je recherche le succes d’un groupe, celui du logiciel libre, en dépenssant mon temps et mes capacité gratuitement.

    Et ça marche, je donne des programmes et j’en récuperre qui me permettent d’aller toujours plus vite dans mes développement. Au final en n’égligeant mon propre intéret je pârticipe à un vivier qui profite à tout le monde y compris moi. Je pense qu’on avance.

    Pedro


    • pingouin perplexe (---.---.57.44) 26 avril 2006 10:33

      Excellent. C’est bon pour les neurones de lire cela ! ça rassure de voir qu’il y en a qui assurent avec des valeurs sûres. Nash a obtenu le nobel d’aconomie en 1994, si ma mémoire est bonne.


    • (---.---.122.68) 16 septembre 2006 12:53

      Oui. Pour les application possible de sa théorie des jeux.


  • (---.---.39.73) 19 avril 2006 14:31

    Bonjour,

    Comme vous avez du vous en rendre compte maintenant, ce que vous avez écrit est faux. Et comme vous avez pu le lire, ceci vient du fait que l’un de vos postulats de base est faux.

    En effet, l’analogie logiciel libre <—> gratuité est fausse, cela a été souvent répété dans les commentaires.

    Il existe aujourd’hui des entreprises, appelées SSLL, sociétés de services en logiciels libre. Ces entreprises, mandatées par d’autres entreprises clientes développent des logiciels libres sur demande. Elles sont payées pour cela, une entreprise n’est pas une association de bénévole. Seulement, quand elles livrent une application à leur client, elles fournissent aussi le code source, de cette manière, si l’entreprise cliente veut faire des modifications, et qu’elle possède les compétences en internes, elle n’a pas nécessairement recours à un tiers.

    Quant au « Boom » du libre, laissez lui le temps de venir. Les formations supérieures formant les développeurs et les ingénieurs utilisent aujourd’hui presque exclusivement des logiciels libres dans leurs méthodes d’apprentissage. Eclipse fait une percée phénoménale dans le milieu des développeurs. LaTeX et Open Office sont de plus en plus utilisés pour la rédaction de document.

    Et ce sacré renard de feu, il a atteint les 12% de part de marché dans le monde, 20% en Europe. Et ce en quelques années, alors que Microsoft et IE sont la depuis le début ! Aujourd’hui, quand une entreprise développe un site Web, l’une des questions récurrentes qu’entendent les développeurs est « Tu as testé sous Firefox ? ». Pour vous dire, j’ai récemment rencontré un évangéliste de Microsoft (ces types qui sont la pour vous dire que Microsoft c’est trop bien), il faisait la démo d’un de ses produits. Et devinez quoi ? Il a fait sa démo sous IE bien sur ... puis sous Firefox. Même Microsoft reconnait aujourd’hui le logiciel libre comme une partie considérable de l’univers informatique. Alors quand vous, qui ne semblez pas jouer de rôle prépondérant dans la vie numérique, niez son importance, ça ne vaut pas grand chose.


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