vendredi 17 novembre 2006 - par Stéphane Lhomme

Le Monde dérape sur le nucléaire

Dans l’éditorial du Monde daté du 12 novembre 2006, Eric Le Boucher expose sa solution pour empêcher le réchauffement climatique : plus de science. Et, ajoute-t-il, plus de nucléaire.

Voici une affirmation qui mérite d’être sérieusement étudiée.

Nous ne demanderons pas à M. Le Boucher de se reporter aux arguments des antinucléaires auxquels il n’accorde, de toute évidence, aucune crédibilité.
En revanche, sauf à enfouir sa tête dans le sable, l’éditorialiste ne peut que prendre acte des déclarations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), d’autant que cette instance est à la pointe de la promotion de l’atome.

Ainsi, le 7 novembre dernier, l’AIE a publié un rapport de grande ampleur, traitant en particulier de la question énergétique et de celle du réchauffement climatique, et proposant avec force une option : le développement à tout va du nucléaire. Jusque-là, tout va bien pour M. Le Boucher, d’autant que de nombreux médias ont donné la plus grande importance à cette annonce, La Tribune allant même jusqu’à titrer en une : "L’avenir de l’énergie passe par le nucléaire".

Mais voilà : trois jours plus tard, constatant les interprétations farfelues de son rapport, l’AIE a été obligée de remettre les pendules à l’heure, par la voix de son directeur exécutif Claude Mandil :
"Nous ne pensons pas qu’il soit vraiment réaliste de croire que la part du nucléaire dans la production d’électricité va augmenter de façon significative (...) pour une simple raison qui est que la tâche principale de l’industrie nucléaire dans les années à venir sera de remplacer les centrales existantes qui auront atteint leur fin de vie. Cela signifie qu’on aura besoin de nombreuses centrales sans pour autant augmenter la part du nucléaire dans la production d’électricité."

Autant dire que, pour lutter contre le réchauffement climatique, la solution nucléaire de M. Le Boucher a du plomb dans l’aile. Et encore, M. Mandil a utilisé des formules diplomatiques pour tenter de limiter les dégâts : quand il dit que la part nucléaire "ne va pas augmenter de façon significative", il faut comprendre "elle va décroître". Pour s’en persuader, il suffit de se reporter aux prévisions de l’AIE elle-même, ou à celles d’autres organismes pourtant fortement pronucléaires, comme le Bureau de l’énergie du gouvernement des USA.
(cf http://www.eia.doe.gov/oiaf/ieo/pdf/highlights.pdf ).

Et l’affaire se corse singulièrement pour la thèse de M. Le Boucher et de ses collègues pronucléaires qui, curieusement, ont tous "oublié" de parler de la mise au point de l’AIE (malgré une dépêche AFP explicite). En effet, alors que la part du nucléaire va décliner, il faut savoir qu’elle est déjà extrêmement faible.
Ainsi, le rapport "Facteur 4", remis au gouvernement français en octobre, explique que "l’énergie nucléaire représente 2 % de l’énergie finale dans le monde" et pointe "l’apport finalement marginal du nucléaire" dans la lutte contre l’effet de serre. M. Le Boucher aurait d’ailleurs pu prendre connaissance des ces données en lisant... Le Monde (éditorial, 13 octobre 2006).

Pour l’AIE, qui fait la promotion du nucléaire, ce dernier couvre non pas 2% mais 6% de l’énergie mondiale, devant passer cependant sous les 5% vers 2030. Alors, après tout, peu importent ces étranges distorsions statistiques : même avec les chiffres de l’AIE, le nucléaire est marginal et déclinant et, de fait, est totalement incapable d’empêcher le réchauffement climatique.

Par ailleurs, notons deux lourdes contradictions dans l’éditorial de M. Le Boucher :
- économiser l’énergie en France serait vain car il serait impossible d’imposer ce "bon exemple" au reste du monde. Mais en quoi serait-il plus facile d’imposer à ce même monde les solutions scientifiques dont l’éditorialiste espère l’avènement ? Pour imposer le nucléaire à des peuples qui n’en veulent pas, faut-il exporter nos compagnies de CRS ?
- M. Le Boucher reconnaît que la France ne fait pas merveille dans la lutte contre le réchauffement climatique. Or, avec 58 réacteurs, elle a d’ores et déjà mis en œuvre, et de façon massive, la solution nucléaire. La généralisation de cette dernière ne pourrait donc que généraliser l’échec de la France : réchauffement climatique et nucléaire pour tous !
Qui plus est, force est de constater que... c’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse. Ainsi, les canicules de 2003 et 2006 ont mis à mal le nucléaire français. Des réacteurs ont été arrosés par EDF, d’autres ont dû être arrêtés : il n’y avait plus assez d’eau dans les rivières pour le refroidissement. La France atomique n’a alors évité la pénurie qu’en important à prix d’or de l’électricité... non nucléaire.

Or, tout le monde reconnaît aujourd’hui que, même si les mesures nécessaires étaient immédiatement prises au niveau mondial, le réchauffement climatique s’aggraverait encore pendant quelques décennies. Donc, c’est inéluctable, les centrales nucléaires vont de plus en plus souvent être mises en grande difficulté et faire courir de graves risques de pénurie et d’accidents. En réalité, le réchauffement climatique est une raison de plus, et non des moindres, pour arrêter au plus vite toutes les centrales nucléaires.

M. Le Boucher estime que la seule façon de sauver la planète est de faire confiance à la science. S’il avait lu avec attention Le Monde (9 novembre 2006), il aurait appris que "Le coût de l’énergie solaire ne cesse de baisser", et que le spécialiste des technologies solaires au... Commissariat à l’énergie atomique (CEA) l’annonce, "à terme, le solaire va s’imposer."
Ainsi, le credo scientiste de M. Le Boucher pourrait prendre corps, mais sans catastrophe nucléaire, sans déchets radioactifs. Et sans prolifération vers l’arme atomique : l’éditorialiste aurait-il déjà oublié la Corée du Nord et l’Iran ? Souhaite-t-il démultiplier ces situations... explosives ?

Pour M. Le Boucher, "le réchauffement de la planète est devenu un problème trop sérieux pour être laissé aux écologistes". De toute évidence, ce serait encore pire de le laisser aux éditorialistes.

Stéphane Lhomme
Porte-parole du réseau "Sortir du nucléaire"


112 réactions


  • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 11:01

    votre article est tout aussi pauvre que le précédent, où vous disiez que le nucléaire était inefficace parce qu’il n’y en avait pas assez.

    Il ressort de votre article une profonde haine de la science. Peut-être est-ce pour cela que vous n’avez jamais été voir ce qu’il y a dedans ?

    Bien sûr, LE défaut du nucléaire est de laisser derrière lui des déchets radioactif.

    Cependant, du strict point de vue du réchauffement climatique, le nucléaire est un moyen efficace de lutter contre l’effet de serre. Pourquoi ? Parce qu’une centrale nucléaire n’émet pas de C02, qui est la principal gaz qui contribue à l’effet de serre. Le seul gaz à effet de serre que rejette une centrale nucléaire, c’est de la vapeur d’eau, et ceci en très petite quantité. De plus, pour la même quantité de gaz, la vapeur d’eau a un effet beaucoup plus faible que le CO2 sur la température de la planète.

    Par ailleurs, il y a des centrales nucléaires qui fonctionnent dans les pays chauds. Donc votre argument comme quoi le réchauffement de la terre empêcherait les centrales de fonctionner c’est n’importe quoi. De plus cet argument s’applique aussi aux centrales à charbon, puisque l’efficacité d’une machine thermique dépend de l’écart de température entre la source chaude et la source froide...

    Savez-vous seulement comment fonctionne une centrale nucléaire ?


    • Paldeolien 17 novembre 2006 11:18

      Peut-être que l’auteur sait pas mais moi j’en ai une lourde idée.

      Une centrale à un rendement de 30% L’histoire du CO2, heu, tu me la refait ?

      La chaleur rejetée en masse ça participe à rien ? Des milliers de mégawatts de chaleur rejeté dans les eau et l’atmosphère. C’est évident, on se fait cuire aux UV, effet de serre, chaleur, remettons en une petite couche, c’est la fête...

      300 000 watts éléctrique produit pour 700 000 watts de chaleur rejeté. Et tout ça pour entrainer des alternateurs.

      Des immenses chaudières, refroidies par les eaux terrestres...


    • Paldeolien 17 novembre 2006 11:21

      Il est mille fois préférable d’isoler dignement nos pénates et de dévellopper les ENR en masse pluto que de construire de nouvelles centrales, et cela est mis en avant dans la politique Européenne. Cela coûte moins cher à tout les niveaux.


    • Paldeolien 17 novembre 2006 11:24

      En outre nous pouvons enterrer les lignes, elles aiment bien être à l’abri du froid. Cela diminu les pertes.

      « Remplaçons » les pylones par des aérogénérateurs.


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 11:28

      une centrale nucléaire ne rejette pas de CO2 dans l’atmosphère, alors qu’une centrale à charbon où à pétrole en rejette.

      Certes, il y a de la chaleur rejetée à l’extérieur, mais ce n’est pas de l’effet de serre, c’est de la chaleur. L’effet de serre c’est quand le rayonnement est piégé par les gaz à effets de serre comme le C02 ou le méthane.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 11:32

      Bravo Toto,

      vous démontrez à la perfection toute l’arrogance des pronucléaires. Vous n’êtes même pas capable de voir que c’est à vos amis de l’AIE qu’il faut que vous vous en preniez : hé oui, ils ont eu l’honnêteté de rappeler que le nucléaire n’avait aucune perspective de croissance, jsute un espoir (loin d’être atteint) : essayer de remplacer les centrales qui vont fermer.

      SL


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 11:34

      je suis d’accord sur le fait qu’il faut trouver autre chose que le nucléaire. C’est juste votre argumentation qui est creuse.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 12:00

      Cet « argument » se retourne comme une crèpe :

      une centrale à charbon où à pétrole ne produit pas de déchets radiaoctifs alors qu’une centrale nucléaire en produit.

      Conclusion : au lieu de tenter de soigner la peste par le choléra, il faut lutter contre les deux :

      - arrêter totalement le nucléaire (facilement réalisable puisqu’il ne couvre que 2% de l’énergie mondiale)

      - réduire fortement les émissions des co2 de la filière « pétrole-gaz-charbon »

      (Rappel : la planète est capable d’absorber sans dommage une certaine quantité d’émission de co2. Le réchauffement climatique provient du fait que nous dépassons allègrement ce que la terre peut accepter. Il faut donc redescendre en dessous de la limite acceptable. Par contre, le nucléaire soit TOTALEMENT disparaitre, car même un seul réacteur peut faire un Tchernobyl et produit des déchets radioactifs)


    • Paldeolien 17 novembre 2006 14:04

      Un verrou à faire sauter.

      L’energie éléctrique se stock. Air comprimé, Hydrogène, ça c’est du sur à 100%

      Un autre verrou à faire sauter.

      Nous gaspillons l’energie éléctrique dans les immeubles car ils sont mal isolés ou pas, et cela engendre un consommation d’éléctricité et donc un production démesurée par rapport aux réels besoin.

      Donc, pourquoi fabriquer d’autres centrales quand nous pouvons diminuer nos consommations et en plus installer une quantité carrément pas négligeable, rien qu’en éolien. Et en plus en solaire. Et en plus en géothermie. Et en plus on peut encore faire plus d’economies de chauffage avec les pompes à chaleur.

      Voilà un quantité non négligeable de plus. Et on voudrait nous faire avaler la pilule qu’il faut absolument de toutes urgence reconstruire des centrales ? ? ?

      Mais c’est du grand n’importe quoi, cela ne s’appelle et ne s’apparente en rien du tout a de la gestion.

      Par contre, on devrait se concentrer à enterrer les lignes éléctriques, pour justement les proteger du froid, car elles n’aiment pas cela. Même si cette technique est un peu plus honéreuse, elle a le mérite de faire disparaître les vilains pylones en ferrailles...

      Il me va bien moi ce visage/paysage énergétique et technologique. De la bonne technologie, visible à l’oeil, propre, maitrisée, simple, efficace, durable, esthétique.

      Une France technologique résolument tournée vers l’avenir au centre de l’Europe.

      Na ! C’est beau la technologie au service de l’environnement, c’est... paisible, apaisant...

      Pourquoi se faire chier lorsque la nature travaille pour nous... Pourquoi faire chier l’ecosystème ?

      Pourquoi n’arrete-t-on pas d’emmerder le MONDE ? ? ? Vas-t-on enfin cesser de perturber la planète impunément ?


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 14:19

      est-ce que vous pouvez m’expliquer pourquoi les lignes électriques perdent plus d’énergie quand il fait froid ?

      La puissance dissipée par effet joule dans un conducteur, c’est RI^2, c’est indépendant de la température !

      et comment vous enterrez une ligne de 400000 V ?


    • Paldeolien 17 novembre 2006 14:26

      Pourquoi utiliser du 400 000 Volts lorsque le réseau est soutenu par les ENR ?

      20 000 V Suffisent... Et on s’affranchi de deux étapes de transformation. Je suis désolé, mais je ne connais aucun transformateur idéal, ils ont tous un rendement.


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 14:28

      comment soutenez-vous Paris par les ENR ?

      et sur l’enterrement des lignes .. ?


    • Paldeolien 17 novembre 2006 14:28

      Et donc des pertes en plus des pertes en lignes.

      Votre formule est exact, mais l’oubliez surtout pas les rendements des transformateurs. En plus...


    • Paldeolien 17 novembre 2006 15:02

      ha oui toto, et comment que tu te prends pas la tête à réflechir. Tu sais ce que c’est un moteur de recherche ?

      Tu es sur un ordinateur, tu as une connection haut débit, en trois clicks tu as une quantité d’informations inouîes.

      Bien sur t’as le droit de dire que tout ce que tu vois c’est des conneries que y’a rien quui fonctionne que c’est mort. Y’a que des problèmes, qu’on peut pas résoudre, qu’on est dans le merde. Mouarf, et pourquoi t’es gavant ? Et pourquoi que t’es fainéant du click ? Pourquoi que tu chercherais pas un peu par toi-même au lieu me saouler avec tes questions stupides et résolues depuis 10 ans en balançant des formules qu’on trouve à tout les coins de rues... Tu fais bien rigoler va...


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 16:38

      je ne suis pas là pour vous affronter, puisque je suis pour que les énergies renouvelables remplacent le nucléaire. Seulement, il faut donner des chiffres, car c’est ça le problème. Par exemple, vos éoliennes verticales produisent entre 250 et 2500 watts. Il faudrait donc en installer entre 1 et 10 millions pour alimenter l’agglomération parisienne ! Sans compter tous les réservoirs d’hydrogène qu’il faudrait installer pour avoir de l’électricité quand il n’y a pas de vent ! Donc il ne suffit pas de dire regardez, j’ai trouvé une super éolienne avec un moyen de stockage, il faut donner des chiffres pour voir si c’est faisable ou pas.

      Quand aux formules, commes vous les connaissez, pourquoi dites-vous des trucs faux comme « il faut enterrer les lignes » ? Vous vous rendez compte de l’argent qu’il faudrait pour enterrer toutes les lignes, sachant qu’en plus ça ne sert à rien ?

      je fais des recherches sur internet, mais je réfléchis aussi un peu par moi-même histoire de ne pas avaler n’importe quoi.


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 16:41

      et pourquoi fabrique-t-on des transformateurs électriques ? c’est précisément pour élever la tension pour avoir moins de pertes par effet joule. Donc les pertes avec transormateurs sont inférieures aux pertes sans transformateur !


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 18:03

      pour revenir sur l’aspect anti-scientifique de l’article : on ne peut pas se passer de la science pour notre avenir énergétique. Construire des éoliennes efficaces, des panneaux solaires qui marchent, des appareils ménagers plus économiques, tout ça ça nécessite de la science. Savez-vous que le fonctionnement des cellules photovoltaïques qui sont dans les panneaux solaires repose sur la mécanique quantique ?

      Sortons donc du cliché science=pollution radioactive et chimique.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 18:07

      Si vous prenez la peine de lire l’article en entier (il n’est pourtant pas très long), vous verrez que la science n’y est pas rejetée par principe et que, au contraire, elle peut aider à lutter contre le réchauffement climatique, et ce sans le nucléaire et ses tares (risques, déchets, prolifération).

      Mais... ne confondez-vous pas science et nucléaire ? Sachez que ce ne sont pas des synonymes !!!


    • T.B. T.B. 17 novembre 2006 19:45

      Tiens toto, tu as de la lecture, c’est pas exactement de la science-fiction :

      Suède, Accident de juillet 2006

      Le 25 juillet 2006, le réacteur Forsmark-1 a été sujet à un incident grave, de magnitude 2 selon l’échelle INES : il s’agit d’une défaillance d’un système de secours de la centrale de Forsmark après un court-circuit électrique qui a provoqué le black-out d’un réacteur ; Suite à cet incident, deux autres réacteurs suédois ont été fermés à la centrale d’Oskarshamn. C’est le hasard qui a évité qu’une fusion du cœur ne se produise affirme, dans le quotidien allemand TAZ du 3 août, le spécialiste Lars-Olov Höglund, qui a dirigé la construction de la centrale nucléaire de Forsmark. C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl a-t-il déclaré le 2 août au quotidien suédois Svenska Dagbladet. Ole Reistad, directeur de l’institut norvégien de protection contre les rayonnements ionisants, explique lui aussi que, « à Forsmark on est passé près de la catastrophe et près de la défaillance de la dernière barrière de sécurité », a-t-il déclaré au TAZ. Une telle chose n’aurait jamais dû se produire. L’accident nucléaire a en outre été qualifié de « très sérieux » par l’organisme suédois de l’inspection de la sûreté nucléaire. Suite à cet incident, le ministère allemand de l’Environnement va vérifier « le plus rapidement possible » si l’incident survenu la semaine dernière sur un réacteur nucléaire en Suède pourrait également se produire dans les centrales allemandes.

      En 2005, l’AIEA avait déclaré : « La centrale nucléaire de Forsmark est une des plus sûres au monde et il devrait être possible de la faire fonctionner encore 50 ans ».

      Source Wikîpédia qu’apparemment tu ne lis jamais. Tu préfères sûrement te contenter des brochures d’EDF ou de l’ADEME. Ton terme d’explosion est impropre, le plus dangereux reste la fusion du coeur du réacteur. Comme celui de Tchernobyl n°4 qui, gràce au sacrifice de milliers de « volontaires » aujourd’hui tous décédés (chiffre officiel 34 morts ou pas loin) n’a pas été mis en contact avec la nappe phréatique en dessous. Car si cela avait été le cas l’Ukraine et les pays alentours auraient été rayés de la carte ... Sinon, tu as raison, c’est pas dangereux !!! Et puis, en plus, nous en France on a un secret, la radio-activité s’arrête pile poil à nos frontières. Sympa, non ?

      J’oublie aussi : « on » a choisi ITER à Cadarache juste sur l’une des zones les plus sismiques de France ...


    • Paldeolien 18 novembre 2006 07:39

      Toto tu reflechis pas beaucoup.

      Les éoliennes verticales tiennent sur les toits sans endommager les batiments elles n’engendrent pas ou très peu de vibrations. Le gros avantage de ces éoliennes réside dans le fait que leurs hélices se moquent completement du sens du vent et des perturbations, quoi qu’il arrive, elles tournent, et résistant à des vents 215 km/h produisant énormément d’energie à cette vitesse. Avec les éoliennes actuelle on peu pas aller chercher des grosses puissances de vents, on bloque les pales et on arrete l’hélice. Pas de production par grand vent. On stock pas...

      Alors si pour toi, implanter dans la région parisienne 1 million d’aérogénérateur c’est un problème... Dis moi vois combien il y a de véhicules implanté dans la région parisienne ? Combien de m² sont prévus pour laisser de la place à des objets qui ne produisent pas la moindre énergie, qui poluent cette place avec des traces l’huile, qui consomment de l’energie, et qui poluent aussi l’atmosphère.

      Je te rappelle que l’energie se stock. Une eolienne peut produire de l’air comprimé. Une éolienne fourni un travail mécanique. L’hélice fourni un travail mécanique. De là à penser qu’on peut utiliser judicieusement ce travail mécanique pour répondre à une partie de nos besoins mécanique, il n’y a pas loin.

      Hein, parce que quand même, on parle de besoin éléctrique, c’est faux, nos besoins sont d’ordre mécanique. L’éléctricité nous apporte une facilité pour creer un travail mécanique au besoin...

      Ha oui, et puis tu regarderas ou est situé Paris et la région Parisienne sur une carte ou figure les roses des vents les plus significatives en France. Tu t’apperçevra que toute cette zone est placée en plein dans un gisement venteux important. Avec l’hiver des vents lents, mais bien gras et bien lourd, qui fournissent un bon gros travail dans une bonne hélice.

       smiley smiley smiley

      T’essaira d’arreter l’axe d’une petite hélice de 1.50m de diamètre avec ta main quand il y a du vent « raisonnablement ». Y’a que comme ça que tu t’apperçevra de la force que cela représente. C’est pas pour rien que l’on peut se permettre de monter un multiplicateur de vitesse. Sans force conséquente, tu pourrais pas l’entrainer, et encore moins entrainer une génératrice et t’opposer à la force éléctro-motrice...


    • toto (---.---.148.128) 18 novembre 2006 10:17

      évidemment qu’en théorie c’est faisable, mais est-ce que les gens sont prêts pour faire l’installation ? En plus il faudrait changer la loi sur les monuments historiques... je pense qu’actuellement il n’y a pas assez de volonté politique de la part de chacun pour que ça soit réellement envisageable.


    • toto (---.---.148.128) 18 novembre 2006 11:20

      je trouve que Paldeolien devrait écrire les articles à la place de SL, car il argumente autrement plus !


    • bright nantes michel naud 19 novembre 2006 09:34

      Si je reformule le point de vue défendu par l’auteur de l’article, l’éditorialiste du Monde aurait tout faux puisque pour faire face au dérèglement climatique il préconiserait « plus de science » et « plus de nucléaire ». L’argumentaire de Stéphane Lhomme, comme il le résume dans son post du 18 novembre à 10h08 est :

      1) le nucléaire est marginal sur la planète (bien que son danger soit maximal) 2) Le nucléaire va rester marginal, il n’a aucune perspective de croissance, et il est même condamné au déclin.

      Et, si nous ne croyons pas les argumentaires des antinucs il nous invite à consulter les informations qu’il nous donne à savoir les prévisions de l’AIE (voir le lien donné dans son article) sur la part de l’énergie d’origine électronucléaire qui devrait aller en déclinant à l’horizon 2030 (de 6% à 5%).

      Je voudrais m’abstenir de porter des appréciations morales mais j’ai bien du mal à éviter d’écrire que cette argumentation me semble totalement malhonnête.

      Bien évidemment l’affirmation selon laquelle le danger du nucléaire est maximal est totalement fausse. Pour ne pas lasser les lecteurs de post interminables je vous invite à lire en ligne ce numéro de l’antenne de nantes de l’association française pour l’information scientifique http://afis44.free.fr/anais21.htm sorti en mai dernier. Je me permettrai de rajouter que ce qui me sidère, c’est qu’à chaque fois que je tombe par hasard, comme aujourd’hui, sur une nouvelle production antinuc je fais le test avec Google Actualités de rechercher (classés par date) sur le thème « morts mines de charbon » ... et il n’y a pratiquement pas de jour où l’actualité ne nous ramène pas des morts par dizaines ... dans l’indifférence des fondamentalistes de l’écologisme antinucléaire ! certes ce sont en général des morts chinois, plus rarement des polonais ou d’autres européens orientaux... mais je ne cesse d’être scandalisé du discours antinuc sur la sécurité, non seulement parce qu’il est objectivement faux, mais parce qu’il témoigne d’une myopie sélective humainement inacceptable.

      D’autre part, j’ai quand même fait l’effort d’aller lire le document qui nous est présenté en lien ; oui bien sûr la part du nucléaire va baisser en pourcentage dans les prochaines décennies ... mais pourquoi ? la réponse est donnée dans le document en raison de la croissance colossale attendue de l’utilisation de l’énergie d’origine fossile (pétrole, gaz, charbon), notamment dans les zones à fort développement économique (et on rencontre de nouveau au passage les mineurs chinois) et en raison ... des succès des lobbies antinucléaires qui ont réussi dans plusieurs pays à faire engager un mouvement de désengagement ... il n’y a évidemment aucune « condamnation » à un déclin ... il y a un recul relatif dont il n’y a aucune raison de se réjouir (sauf le lobby antinuc bien sûr) et il ne dépend que de nous d’inverser enfin la tendance.

      Contrairement à Stéphane Lhomme et ses amis, je considère qu’à ce jour et à un horizon prévisible, il n’est pas de source de production d’énergie en quantité adaptée aux besoins de la collectivité humaine qui réponde mieux aux besoins exprimés d’un développement durable que l’électricité d’une façon générale, et d’origine électronucléaire en particulier. Une fois encore, reportez vous au lien sur l’antenne de nantes de l’association française pour l’information scientifique http://afis44.free.fr/anais21.htm.

      James Lovelock, le célèbre écologiste inventeur du concept de la « planète Gaïa », écrivait dans Le Monde, lui aussi, le 1er juin 2004, en défendant que le nucléaire lui semblait la seule solution écologique : « Je suis moi-même écologiste et j’implore mes amis engagés dans ces mouvements d’abandonner leur opposition butée. » . Il semblerait que Stéphane Lhomme et ses ami(e)s ne l’ont pas (encore) entendu.


    • Paldeolien 19 novembre 2006 12:39

      Han c’est toujours la même musique !!!

      Je suis pas anti-nucléaire, mais allez voir le site Européen et regardez la politique Européenne en la matière.

      Encore une fois, je le redis, il est prévu de soutenir les centrales par l’eolien, et tout cela avec tous les pays Européen autour de nous.

      Plus on supportera le reéseau par les ENR plus on aura de quantité d’energie disponible pour les « trous »

      Evidemment qu’il est impossible maintenant en France d’envisager cela, il n’y a rien ou presque rien en ENR.

      Les eoliennes sont marginales. Le petit eolien neant.

      Le solaire, c’est carrément minable.

      Nous avons même pas de panneaux solaires thermiques pour chauffer l’eau sanitaire, et ça c’est 10 à 15% d’energie economisée sur la facture EDF pour chacun de nous et donc une economie substancielle. L’isolation des logements, là aussi un gros gisement d’economies. Les appareils moins gourmands.

      Mettez toutes ces choses les unes bout à bout et vous verrez que il n’y a pas d’urgence concernant l’éléctricité.

      Par contre, l’urgence c’est de produire beaucoup d’éléctricité pour remplacez le pétrole. En utilisation directe ou indirecte nous devons faire sautez le pétrole des moyens de transports, en particulier l’automobile.

      Avec de l’éléctricité on dispose de trois sources sûres stockables. Batteries, air comprimé (n’en déplaisent à ceux qui aiment pas), méthane.


    • T.B. T.B. 19 novembre 2006 12:40

      Michel Naud

      Autant j’ai beaucoup apprécié vos 3 articles aussi originaux que bien étayés, autant je n’apprécie guère votre commentaire.

      Vous comparez l’incomparable. Ce n’est pas parceque S. Lhomme ne parle pas des accidents dus à l’exploitation du charbon et de toutes les énergies fossiles qu’il en oublie le nombre de morts, enfin je pense. Il vous le dira sûrement mieux que moi. Vous concernant, sur le sujet du nucléaire, ce n’est pas de myopie dont vous faites preuve mais d’aveuglement. Vous avez 4 épaisseurs d’oeillères sur chaque oeil.

      La catastrophe de Tchernobyl est responsable de 25 000 à 100 000 morts chez les liquidateurs + 200 000 invalides (en considérant en plus que le pire a pu être évité grâce à eux, ayant détournés la fusion du coeur de la nappe phréatique séparée par une dalle, détournés en creusant des galeries souteraines pour éviter le contact avec ladite nappe). Connaissez-vous le chiffre des cancers de la thyroïdes après Tchernobyll ? Savez-vous que le taux d’accroissement de la population le plus bas du monde actuellement est celui de ... l’Ukraine avec -8,3 % et Biélorussie suivie de près, (chiffre INED 2005) s’étendant sur plus de 1 million de km2 autour du réacteur n°4.

      Tchernobyll c’est du passé ? Si vous le croyez faites un tour en Suède civilement nucléaire (40 % de l’énergie électrique et 60 % d’origine hydrologique) et renseignez vous sur ce qui s’est produit en juillet de cette année !!!. L’AIEA avait estimé en 2005 que la centrale qui a évité de peu un second Tchernobyll était totalement sûre pour au moins 50 ans ...

      http://www.dissident-media.org/infonucleaire/estimations.html

      Je vous invite également à lire tous les commentaires de cet article. Les miens particulièrement, pour être franc !

      Enfin, personnellement, le débat sur combien la part de nucléaire mondial dans les besoins en électricité, son évolution importe moins que la nécessité urgente du développement des énergies renouvelables non polluantes accessibles à tous, sans passer par des monopoles d’Etat ou des oligopoles internationaux. Quant aux « lobbies » ne me faites pas rire. Les lobbies nucléaires et pétroliers, main dans la main ou séparément, sont 10 000 fois plus puissants financièrement et médiatiquement que les antinucs et pro-ENR (ou que Greenpeace International).


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 19 novembre 2006 16:44

      Le pronucléaire se reconnaît par sa facilité à insulter. Cette fois-ci, on nous donne du « malhonnête ». Ben voyons. C’est sûrement pour ça que la DST est venue m’arrêter le 16 mai dernier...

      Venons en au fond :

      M. Naud ne répond enbrien au fond (le nucléaire est marginal et, l’AIE le reconnaît, il ne va pas croitre. Et donc, mécaniquement, il va rester totalement incapable d’empêcher le réchauffement climatique).

      Alors M. Naud dérive vers les morts du charbon, et nous accuse de n’en avoir rien à faire. Une fois de plus, ce n’est que pure invention.

      Nous, les antinucléaires, sommes les seuls à dénoncer les méfaits des énergies fossiles (pétrole-gaz-charbon) ET du nucléaire. Nous ne pensons pas qu’on soigne la peste avec le choléra.

      De plus, on meur autant (et même plus) dans une mine d’uranium que dans une mine de charbon. La multinationale radioactive Areva contamine le Niger (région d’Arlit) et condamne les mineurs africains, pour « nourir » nos belles centrales nucléaires françaises.

      Mais, cela est vrai, il y a AU TOTAL beaucoup moins de morts dans les mines d’uranium que dans les mines de charbon, et cela nous ramène au début du débat : c’est parce que le nucléaire est une énergie marginale (2% de l’énergie consommée dans le monde) alors que le charbon couvre 25% de l’énergie mondiale.

      Donc, inutile d’instrumentaliser les nombreux morts du charbon pour tenter de réhabiliter le nucléaire, d’autant que, avec un seul réacteur, comme l’a montré Tchernobyl, le nucléaire peut contaminer un continent entier.

      Quant à lovelock, qui s’est fait retourner (acheter ?) par le lobby nucléaire, je préfère l’oublier au profit de gens comme Hubert Reeves qui, pronucléaires au départ, ont aboutit à la conclusion que l’atome était bel et bien un des pires ennemis de la planète.

      SL


    • bright nantes michel naud 20 novembre 2006 05:32

      Bonjour T.B.

      On ne peut malheureusement pas porter crédit à vos affirmations à propos de l’accident de Tchernobyl ; puisque Stéphane Lhomme considère qu’il est possible de s’appuyer - dans une perspective antinuc - sur les études de l’AIE, je suppose, a fortiori que l’on peut s’appuyer raisonnablement sur ceux de l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’évaluation des conséquences sanitaires et humaines de l’accident de Tchernobyl. L’an dernier a été publié le rapport ‘Chernobyl’s Legacy : Health, Environmental and Socio-Economic Impacts’ ; il est disponible en ligne sur internet ; la même antenne nantaise de l’association française pour l’information scientifique en a publié les conclusions en français dans son bulletin # 17 lisible en ligne à l’adresse http://afis44.free.fr/anais17.htm .

      On y lit notamment : • Environ un millier de membres du personnel du réacteur qui travaillaient sur le site et de membres des équipes d’intervention ont été fortement exposés à des doses de rayonnements très élevées le premier jour de l’accident ; sur les plus de 200 000 de travailleurs affectés à ces équipes ou chargés d’assurer le retour à la normale en 1986 et 1987, 2 200, selon les estimations, pourraient décéder des suites d’une radio-exposition. • On estime à 5 millions le nombre de personnes résidant actuellement dans des zones du Bélarus, de la Russie et de l’Ukraine contaminées par des radionucléides à la suite de l’accident ; environ 100 000 d’entre elles vivent dans des zones classées précédemment par les autorités gouvernementales comme zones ‘strictement contrôlées’. La classification actuelle des zones doit être revue et assouplie à la lumière des nouvelles conclusions. • Quelques 4 000 cas de cancer de la thyroïde, essentiellement chez des enfants et des adolescents au moment de l’accident, sont imputables à la contamination résultant de l’accident, et au moins neuf enfants en sont morts ; toutefois, à en juger par l’expérience du Bélarus, le taux de survie parmi les patients atteints de ce type de cancer atteint presque 99 %. • La plupart des membres des équipes d’intervention et des habitants des zones contaminées ont reçu des doses à l’organisme entier relativement faibles, comparables aux niveaux du fond naturel de rayonnement. Aucune indication ni probabilité d’une diminution de la fertilité parmi les populations touchées, ni aucune indication d’une augmentation des malformations congénitales pouvant être attribuées à une radio-exposition n’a donc pu être établie. la suite sur http://afis44.free.fr/anais17.htm

      Vous constaterez qu’on est très loin, avec plusieurs ordres de grandeur de différence, des désinformations que vous propagez.

      Contrairement à ce que vous semblez suggérer, vous ne me verrez jamais écrire que « Tchernobyl c’est du passé » ; par contre vous me verrez préconiser d’analyser rationnellement ; la première exigence d’une approche rationnelle c’est d’ « instruire sur la base des faits » et non pas des fantasmes ; cela est vrai aussi bien pour l’examen des impacts de cet accident sur l’environnement et les sociétés humaines que pour l’examen des facteurs technologiques et humains qui ont conduit à la survenue de cet accident en 1986.

      En ce qui concerne la définition de « lobby », le « trésor » donne la définition : « Groupement, organisation ou association défendant des intérêts financiers, politiques ou professionnels, en exerçant des pressions sur les milieux parlementaires ou des milieux influents, notamment les organes de presse. » Il est donc parfaitement fondé, y compris sur le plan d’un usage correct de la langue française, de parler de lobby antinucléaire. Bien sûr les antinucs ne manquent pas de souligner que si il y a des citoyens et des citoyennes, comme moi, qui, contre vent et marées, défendent leur point de vue pour « plus de science » et « plus de nucléaire » à une échelle planétaire, pour reprendre les expressions qui ne plaisent pas à Stéphane Lhomme, il y a bel et bien des groupements financiers et professionnels qui trouvent un intérêt économique au développement nucléaire ... Mais, cet argument peut être retourné de la même façon contre les citoyens et les citoyennes qui préconisent de « sortir du nucléaire » ... j’ai cru constater au fil quotidien de l’actualité mondiale qu’il pourrait y avoir des groupements financiers et professionnels qui trouvent un intérêt économique au développement de l’utilisation des énergies fossiles (pétrole ... charbon ... gaz) ... non ? ... et même des énergies renouvelables (il ne faut peut-être pas être des « enfants de chœur »).

      Michel Naud


    • bright nantes michel naud 20 novembre 2006 07:50

      je m’aperçois que je n’ai pas donné de données chiffrées pour le charbon :

      Agence France-Presse PEKIN : Au total, près de 8.000 personnes ont trouvé la mort en 2005 dans l’ensemble des mines chinoises, les plus dangereuses au monde, dont 6.000 dans les mines de charbon, selon un bilan officiel. Les organismes de défense des travailleurs estiment que le bilan réel est plus vraisemblablement proche des 20.000 morts par an.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 20 novembre 2006 08:50

      Vous confondez l’AIE (Agence internationale pour l’énergie) et l’AIEA (agence internationale pour l’énergie ATOMIQUE).

      De toute évidence, l’AIE est capable de donner honnêtement des informations (comme « le nucléaire va rester marginal ») alors que l’AIEA ment complètement, en particulier sur Tchernobyl.

      Mais, c’est assez logique : l’AIEA est là uniquement pour promouvoir le nucléaire, elle fait son (sale) boulot...


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 20 novembre 2006 08:51

      Vous confondez l’AIE (Agence internationale pour l’énergie) et l’AIEA (agence internationale pour l’énergie ATOMIQUE).

      De toute évidence, l’AIE est capable de donner honnêtement des informations (comme « le nucléaire va rester marginal ») alors que l’AIEA ment complètement, en particulier sur Tchernobyl.

      Mais, c’est assez logique : l’AIEA est là uniquement pour promouvoir le nucléaire, elle fait son (sale) boulot...


    • T.B. T.B. 20 novembre 2006 11:42

      Michel Naud, c’est vous qui propagez (essayez en tous cas) de la désinformation :

      D’un coté, l’OMS possède une réelle expertise sur Tchernobyl, mais elle est liée à un accord avec l’AIEA en ce qui concerne les conséquences de la radioactivité sur la santé. Les dommages génétiques engendrés par Tchernobyl ne peuvent par exemple pas être cités par l’OMS. Autre exemple : en 1995, les actes d’un colloque organisé par l’OMS, réunissant plus de 700 médecins étudiant les effets de la catastrophe de Tchernobyl, ont tout simplement été censurés.

      Les explications de l’attitude de l’OMS sont les suivantes :

      Depuis un accord signé en 1959, l’AIEA surveille toutes les recherches sur les risques médicaux entrainés par l’utilisation commerciale de l’énergie nucléaire, en lieu et place des organisations de médecins indépendants. L’accord entre l’OMS et l’AIEA de 1959 implique que tous les projets de recherche - dont les résultats pourraient limiter la croissance de l’industrie nucléaire - ne pourront être menés par l’OMS que si elle « collabore » avec l’AIEA.

      Dit autrement, l’OMS est liée à l’ONU (d’ailleurs, mêmes composantes sur les drapeaux). L’ONU et Conseil de Sécurité sont cul et chemise. Le Conseil de Sécurité est composé de 5 membres permanents avec droit de véto, ces 5 membres sont les 5 pays alliés de la 2ème GM, les seuls après guerre à imposer la bombe d’où « l’idée » de faire du nécléaire civil, couverture de l’arme atomique.

      Vous restez étroitement limité à la comparaison nucléaire / charbon. Il y a des dizaines de façons d’observer, avec impartialité, le nucléaire et dans la balance avantages / désavantages ces derniers sont largement plus lourds. 100 fois plus lourds.

      Je vois que vous êtes capable, dans vos articles, de faire preuve d’objectivité suite à de patientes recherches. Moi aussi, par exemple, je considère que l’homéopathie est une supercherie intellectuelle ayant longuement analysé les 2 points de vue. Faites-en autant avec le nucléaire.


    • Jean-Claude Oiseau (---.---.166.139) 20 novembre 2006 15:41

      Il ne faut pas perdre de vue que l’électricité doit être produite et acheminée à un coût qui permette au plus grand nombre possible d’en bénéficier. Actuellement, c’est l’énergie nucléaire qui permet de produire l’électricité de qualité industrielle au moindre coût. D’autre part, les lignes à haute et très haute tension donnent l’acheminement au moindre coût.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 21 novembre 2006 09:14

      Le nucléaire produirait de l’électricité « au moindre coût » ??? Alors ça, c’est la plaisanterie du siècle !

      Si c’était vrai, les USA n’auraient pas 103 réacteurs mais 500, le japon n’en aurait pas 52 mais 100, etc.

      Toues les réacteurs qui ont été construits dans le monde ont bénéficiés de SUBVENTIONS PUBLIQUES ENORMES.

      Comme ce n’est plus possible de nos jours (c’est sûrement le seul point positif du libéralisme), il y a très peu de projets de réacteurs : ça coûte trop cher.

      CQFD


    • titi (---.---.252.248) 17 mars 2007 12:07

      Est ce que ce gros malin de toto est sûr que le facteur R ne depend pas de la température ?


  • Yannick Comenge (---.---.102.41) 17 novembre 2006 11:08

    Je crois qu’il faut du nucleaire et que la société actuelle est trop consumériste pour s’en passer. Neanmoins, pour etre un scientifique favorable au nucleaire, cher « Toto », je trouve que votre harrangue n’est pas tres construite. Cela dénote soit un age avancé soit une rudesse d’esprit de certains esprits qui avançaient qu’il fallait voter OUI au referendum européen pour des raisons inhéremment stupides. Bref, le camps des pro-nucleaires n’a pas forcément un besoin impérieux de commentaires désarticulés, obsolètes et contreproductif.

    Pour revenir au pamphlet lui meme, il est dommage que la France n’oriente pas ces recherches sur les domaines des énergies renouvelables car le nucleaire ne sera pas éternel. Les energies renouvellables sont une bonne réponse à des questions energétiques locales.


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 11:13

      je ne suis pas psychorigide, je pense aussi qu’il faut trouvr autre chose que le nucléaire (à fission), car il soulève d’énormes problèmes (déchets radioactifs, risques d’erreur humaine...). Cependant, l’argumentation de l’article est complètement bidon.


  • miaou miaou 17 novembre 2006 11:16

    Il est cliar qu’Eric Le Boucher dérape souvent. Néanmoins, il est évident que la lutte contre le réchauffement climatique se fera selon plusieurs directions, le nucléaire y a tout naturellement sa place. De là à verser dans l’optimisme béat « en faisant confiance à la science », de la même façon qu’au temps jadis, on se remettait à Dieu , il y une marge. Peut-être même que le réchauffement est inéluctable, et qu’il n’y a pas de solution...


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 11:45

      Non, le nucléaire n’a pas sa place dans la lutte contre le réchauffement climatique :

      - sa contribution est « finalement marginale » dans la lutte contre le réchauffement climatique (rapport facteur4)

      - de fait, les investissements dans le nucléaire sont faits à la place d’investissements qui permettraient, eux, de lutter vraiment contre le réchauffement

      - qui plus est, le nucléaire est pour la planète un danger aussi grave que le réchauffement climatique

      SL


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 11:51

      facteur 4 par rapport à quoi ? comment calculez-vous ce rapport ? Et actuellement, les éoliennes participent d’un facteur combien ? 0,1 % ? donc il ne faut pas construire d’éoliennes parce que ça ne contribue pas assez ?


    • rjolly (---.---.227.38) 17 novembre 2006 13:11

    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 13:42

      La part des éoliennes dans l’énergie mondiale est encore plus faible que celle du nucléaire (*)

      Donc, ce n’est pas ça qui va empêcher le réchauffement climatique (c’est avant tout les économies d’énergie).

      Mais il y a une différence ENORME :

      - toute électricité qui peut être produite par des énergies renouvelables est la bienvenue : elle contribue à la protection de l’environnement
      - par contre, toute électricité produite par le nucléaire est malvenue : elle signifie des risques de catastrophe et des déchets radioactifs.

      (*) Par contre, c’est à savoir, les énergies renouvelables (principalement biomasse et hydraulique) représentent dans le monde 5 à 6 fois plus d’énergie que le nucléaire


    • rjolly (---.---.227.38) 17 novembre 2006 14:27

      Quand les auteurs du rapport de l’AIE avertissent que l’énergie nucléaire ne pourra jouer son rôle que si on encourage les investissements privés, je me demande s’ils n’ont pas en tête quelque chose comme la centrale nucléaire de Galena.


    • rjolly (---.---.227.38) 17 novembre 2006 14:29

      Quand les auteurs du rapport de l’AIE avertissent que l’énergie nucléaire ne pourra jouer son rôle que si on encourage les investissements privés, je me demande s’ils n’ont pas en tête quelque chose comme la centrale nucléaire de Galena.


    • Julien 20 novembre 2006 13:46

      C’est justement parce que la part du nucléaire dans la production d’énergie est marginale que ce n’est pas efficace pour lutter contre l’effet de serre.

      La conclusion logique qui s’impose, c’est que pour que le nucléaire soit un véritable outil de lutte contre le réchauffement nucléaire, il faut que sa part devienne significative.

      Et donc, vive le nucléaire, plus il y en aura, mieux la planète se portera !


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 20 novembre 2006 13:59

      Bravo... sauf que vous avez « oublié » de lire jusqu’au bout : le nucléaire n’a AUCUN espoir d’expansion. L’AIE prie pour qu’il y ait des constructions de centrales pour éviter l’effeondrement de la part du nucléaire (déjà très faible). L’AIE n’espère pas la moindre progression du nucléaire. Il y a 440 réacteurs actuellement sur la planète parce que des gouvernements ont investi des sommes inouies dans le nucléaire à une époque où il n’y avait pas de « société civile », d’Internet, de regard citoyen.

      Aujourd’hui, la réédition de ce racket est impossible. Résultat : le nucléaire va disparaitre. Lentement, hélas, mais sûrement.

      SL

      NB : victoire postume du nucléaire : les déchets radiaoctifs vont durer des millions d’années. Bravo.


  • gem gem 17 novembre 2006 11:21

    article assez nul, remplis de contradiction, et dont la thèse (« le nucléaire civil ne suffit pas tout seul, donc on peut s’en passer ») est complétement stupide.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 11:54

      Bravo pour votre contribution fine, délicate et argumentée, en un mot parfaitement digne d’un pronucléaire.


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 11:55

      c’est vrai que ce n’est pas plus argumenté que l’article...


  • Marsupilami (---.---.223.69) 17 novembre 2006 11:31

    D’accord avec Toto, Miaou et Gem ci-dessus.

    Il ne suffit pas d’aborder de vertueuses positions anti-nucléaires. Nous ne pourrons pas nous passer de l’énergie nucléaire entre autres énergies existantes, en projet et à découvrir). Il est évident qu’il vaudrait mieux que nous soyons plus respectueux de l’environnement et que nous consommions moins d’énergie. Mais ce n’est pas comme ça que ça se passe et que ça se passera.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 13:35

      Décidément, il faut répéter, répéter, répéter :

      le nucléaire est (et va rester) une énergie MARGINALE : 2% de l’énergie consommée dans le monde. (Et encore, ça va baisser, cf AIE).

      Donc, arrêtez de dire que le nucléaire contribue à la lutte contre le réchauffement climatique.

      Si c’est le cas, dites que vous aimez le nucléaire (c’est votre droit) mais ne cachez pas ce penchant derrière la lutte (qu’il faut par contre vraiment mener) contre l’effet de serre.


    • Paldeolien 17 novembre 2006 14:10

      le meilleur kilowatt c’est celui que l’on ne consomme pas. Ancrer profondément dans les mentalités qu’il faut économiser l’energie est d’ordre morale, il y va de la morale, il se passe quelque chose, nous devons agir.

      Laisser se dévellopper à outrance les moyens de productions d’energies est nuisible à l’environnement car cela implique directement une surconsommation, c’est cela qui amène le gaspillage, c’est à cause de l’energie facile, on se fou de tout, on jette, on se rend pas compte de ce qui à été dépensé pour arriver à ce dit produit.

      Vous pensez a tout alarme comme si le fait d’avoir moins d’energies mise à disposition était négatif.

      Alors que vous savez forcement que plus on va fournir d’energie, plus on va faire grossir les déchets car nous gaspilleront plus, les coûts de l’energie ne se répercutant pas assez fortement sur le prix global d’un article.

      C’est quand que vous allez comprendre que la solution ne viendra pas en produisant plus, mais justement, en produisant moins, voir beaucoup moins. Il faut recadrer les besoins.

      Il faut penser à combien coûte energétiquement un produit avant de le jeter à la poubelle au lieu de le réparer. A quoi cela est utile de dépenser de l’energie dans des produits qui finissent à la poubelle ? Des briquets...Des moteurs...je passe toutes les étapes intermédiaires...

      La mise en forme de matériaux pour obtenir des produits fini nécessite une quantité énorme d’energie éléctrique. Chaque fois que vous jeter un briquet à la poubelle vous jeter avec l’energie qui a été consommée pour le fabriquer. C’est pourtant clair...

      Croyez vous qu’il soit possible que la courbe de production soie « corrélée » (vous aimez ce language) avec la courbe de consommation d’energie ?

      smileysmiley

      smiley


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 14:31

      SL, que proposez-vous contre le réchauffement climatique ? Les éoliennes et les panneaux solaires, qui sont des sources encore plus marginales que le nucléaire, ou l’hydoélectrique, qu’on ne peut pas développer plus car on a déjà barré toutes les vallées disponibles ?


    • Paldeolien 17 novembre 2006 14:36

      J’en ai marre de me repetez, j’arretes pas de vous balancer des solutions, je dénonce des faits, ça me gave, vous cliquez pas sur les liens, vous cherchez pas à comprendre.

      Rien nénant, tout est figé, des oeillères, vous faites une fixation sur une source unique, alors que des sources de renouvelables...

      rien que le soleil... Allez c’est reparti ///////////////////////// Voilà un lien particulièrement interressant.

      http://www2.ademe.fr/servlet/K...

      Là on regarde le pavésmiley

      Diversifier la production d’électricité décentralisée

      * Cadre général * Biomasse * Eolien * Géothermie * Solaire photovoltaïque * Solaire thermodynamique * Technologies marines

      **************************************** **************** * Solaire thermodynamique * **************************************** ****************

      J’encadre, obligé là, c’est du rendement à 30%, des énormes gisement de soleil, de chaleur. STIRLING POWER pour ceux qui ne connaissent pas.

      En Europe, cela existe déja, notez le.

      http://www.xpair.com/RetD_JDCS...

      http://www.grc.nasa.gov/WWW/tm...

      //////////////////////////////////////// //////////////////

      Et maintenant regardez bien les principaux évaluateurs de ces technologies nouvelles en FRANCE, je reprends ce qui est ecrit sur le site de l’ADEME.

      «  »«  »«  » Action de l’ADEME

      L’ADEME se limite à l’évaluation régulière des progrès en performances et fiabilité de technologies en devenir comme le solaire thermodynamique, dont le potentiel d’application est très limité sur le territoire national. Dans ce cadre, elle contribue notamment au soutien de thèses portant sur les points « clés » de la technologie et au financement de l’action AIE Solar Paces.

      Dans cette optique, elle participe à un groupe de travail informel, SOLTEC, sur la conversion de l’énergie solaire par les technologies à concentration. Ce groupe, animé par le laboratoire PROMES du CNRS, rassemble des équipes de recherche (CNRS, CEA), des industriels (Total, CREED), un producteur d’énergie (EdF), l’ADEME. «  »«  »«  »

      ALORS DONC J’AIMERAIS QUE LES GENS QUI S’AMUSENT A DEVALUER MES COMMENTAIRES M’EXPLIQUENT POURQUOI EDF ET CONSORS EN SONT A EVALUER, ALORS QUE D’AUTRES PAYS AUTOUR DE NOUS EN SONT A PRODUIRE DES CHAUDIERES A CYCLE THERMODYNAMIQUE, ET TOUT CE QUI EXISTE COMME SOLUTIONS PROPRE STIRLING SOLAIRE Y COMPRIS !!!

      C’est énorme ? vous ne trouvez pas ? tout cela mérite réellement un article digne de ce fait exemplaire (ironie)

      Heureusement que l’Europe existe...


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 14:41

      vos liens sont cassés, et ceux qui ne sont pas cassés ne disent rien de quantitatif, ce qui nuit à leur crédibilité.


    • Paldeolien 17 novembre 2006 14:46

      Le CEA possède et a déja fabriqué un groupe éléctrogène solaire mu par un moteur à combustion externe.

      J’en ai marre, j’en ai marre.

      On la sauvera pas cette grenouille si vous voulez pas cherchez à comprendre des choses pourtant si simples.

      L’energies n’a rien de compliqué, c’est la rentzbilité qui dicte, les choix les plus poluants sont les moins honéreux donc c’est normal que nous en arrivions à ce schéma.

      Et cela continuera tant que vous ne voudrez pas faire l’effort de vous équiper au niveau individuel, de produire, de soutenir un réseau.

      2007 marque l’ouverture du marché de l’energie. Les fournisseurs d’enrgies vont chercher à toujours avoir de bons rendements, si on laisse faire tout et n’importe quoi, on va retourner à l’époque du charbon.

      Nous sommes en train de rotir ! C’est un suicide collectif !

      J’essai de vous convaincre, nous devons essayer au maximum d’atteindre l’autonomie énergétique par tout les moyens possibles et connus propres et ils sont nombreux. Soutenir le réseau. pour palier aux manques. Ne pas faire fonctionner les centrales a plein régime augmentent leurs durées de vie. Ne pas gaspiller l’energie revient à la même chose que ne pas la produire. Les appareils sont de moins en moins gourmand.

      En tirant par tout les bouts sur la toile, ele ne peut que se tenir tendu !!! Essayons d’arreter de tirer sur la planète avec du fossile.


    • Paldeolien 17 novembre 2006 14:56

      evidemment, si tout les liens sont cassés...

      qu’est ce que je peux y faire... C’est peut-être pas anodin non plu...

      Bref, dis que je suis un menteur, voilà... Comme ça c’est facile et puis t’as raison. Voilà, allez, je me casse, ça m’énerve cette mentalité Française et cette foi infini dans le nucléaire.

      Pfff, et le pire, c’est que ça a rien a voir avec la politique Européenne. On fait tou de travers, les médias diffusent pas les documents important qui émanent de l’Europe, faites des recherches, fouillez dans les articles antérieur, je laisse des traces partout.

      Il existe un myriades de solutions propres, l’hommes est ingénieux, ôh Combien ! Comme c’est désolant ce manque de confiance et cette foi infini en la solution unique qui n’existe pas. Et aussi ce manque de courage, car pour beaucoup, vous manquez de courage pour aller chercher les informations, la technique c’est pas votre truc, ça vous fait vite chier.

      Et pourtant, l’homme est ingénieux...


    • T.B. (---.---.21.162) 17 novembre 2006 18:31

      Pas la peine de t’énerver ou de te décourager Paldéo. Même avec -50 on te replie et tu es lu. C’est cela qui compte, peu à peu ça pénètre les esprits, ça contre-carre la pub (que nous payons à travers nos factures !!!) d’EDF et l’Etat, complice de la politique nucléaire car une poignée d’individus en tire un profit financier monstrueux, encourage cette pub à outrance. Tu remarqueras que sa pub est partout, matraquage TOTAL. Nicolat Hul’Oréal et EDF, un exemple parmi tant d’autres.

      Souris et dis bonjour à François qui te lis !!!


    • Paldeolien 18 novembre 2006 08:20

      C’est sur T.B., mais c’est pas du -50 que je veux atteindre.

      C’est du +20 au moins, je veux voir que mes concitoyens se soucient réellement de notre avenir. Je voudraient qu’ils aillent chercher des liens, qu’ils discutent des solutions.

      Toto, même si il cherche pas bien loin les solutions, cherche au moins à comprendre le fonctionnement. Dommage qu’il soie tant conscrit dans sa vision du nucléaire, celle-là lui occulte les autres bonnes solutions.

      Il est stimulé de la même manière que ces gens qui sont stimulés par la bi-polarisation.

      Bon bah faut l’aider, moi j’essai d’aider un peu tout le monde, je sais bien qu’on a besoin du nucléaire, on a que ça...hu ! Mais bon, c’est pas parce-que on a ça et que ça marche à peu près bien qu’il faut rester la-dessus.

      Et dans les ENR il y a un PUTAIN de potentiel. Le soleil, c’est énorme, mais faut pas compter trop sur les panneaux solaires, d’autre technologie sont plus efficace. Le rendement d’un stirling solaire est très bon, le CEA à atteind 38% de conversion d’energie solaire en éléctrique. C’est beau !

      Cela signifie que pour 400 W/m² de soleil, on récupère 152 W. Avec une parabole de 3 m de diamètre qui fait 7 m² on a donc 1000 watts, en instantané, et c’est moins aléatoire que le vent, il suffit de suivre le soleil. Si t’as une éolienne à coté qui fait 3 m de diamètre t’as aussi 3000 watts si t’a du vent. Cela fait donc 4000 Watts de disponible.

      La nuit nous consommons très peu, il y a du vent. L’eolienne produit. Là on peut supporter le réseau convenablement pour produire des carburants propres, ou est le probleme, justement, c’est là qu’il est judicieux de stocker. Et pourquoi pas utiliser du méthane pour se chauffer. Nous chauffons, oui, mais si nous avons des chaudières avec là encore des moteurs Stirling, nous produisons encore de l’électricité à partir de la bio-masse, (pellets de bois). Le gaz naturel pour le coup c’est pas trop mal aussi, les chaudières sont performantes et ça polu pas des masses mais autant l’eviter, methane...c’est bio.

      bah pi y’a piles à combustible, y’en a des des solutions et des combinaisons possibles. L’air comprimé, c’est de l’energie stockée, deux trois bonbonnes par-ci, deux trois bonbonnes par là, on fait déja pareil avec les bouteilles de gaz, c’est quoi les problèmes. Même les batteries plomb c’est pas un problème, y’en a déja partout, faut avoir l’oeil de très près rivé sur le parc, c’est tout.

      Y’a pas de problème, y’a jamais eu de problème d’energies, nos ancêtres on vécu et nous sommes arrivé à ce niveau de dévelloppement grâce à l’utilisation massive des énergies naturelles, les moulins à farine en sont un exemple et une trace visible.

      Il ont permis de donner à bouffer à tout le monde en France permettant de liberer un temps de travail énorme qu’étais celui de rendre le grain en farine. Cela a permis de passer du temps à autre chose. L’évolution continuait. L’histoire prouve que l’homme a su a des fins personelles sous couverts de la religion par exemple, faire prendre un retard considérable aux bonnes choses. L’inquisistion...Des siècles de gaché ! Nous devons reproduire le même schéma ? Nous devons croire que rien est possible parceque une partie de la population croit que rien est possible par interêt personnel, les pétroliers, les actionnaires, c’est exactement la même forme d’inquisition. Cela bloque la technologie, mais là, pire, il yt a danger immédiat, la terre ne supporte plu.

      Est ce que vraiment, au fond, ne pas bruler de pétrole, et ne pas avoir de centrales nucléaire, est-ce que cela à empecher l’humanité au travers l’histoire d’évoluer.

      Remontons très loin en arrière. Les Romains, ils n’avaient pas de pétrole, pourtant, hygiène, éducation, confort de vie, certes, on dira d’eux qu’ils étaient des barbares, il n’empechent que ce sont eux qui ont débrousailler l’Europe et ils ont semé des graines de civilisation un peu partout.

      Que dire des Egyptiens ? Les Grecques ?

      Hummm Et ainsi va, ainsi allait, puis est arrivé le pétrole, energie facile, accélération du dévelloppement, ok, ok. Sauf que en parallèle réchauffement climatique, effet de serre. On continue à croire qu’on peut pas avancer sans fossile ?

      Je préfère largement croire que je peux m’en sortir en combinant les ENR, et je crois fermement que c’est ...possible.

      Et je voudrais bien ne pas être le seul à prier dans cette chapelle. Surtout que quand même c’est la chapelle Européenne...


    • Paldeolien 18 novembre 2006 10:16

      J’ai retrouvé ce lien espérons qu’il ne soie pas cassé aussi. Espérons qu’il ne cassera pas, aussi

      http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12900


    • Paldeolien 18 novembre 2006 10:17

      Bon ce lien est fonctionnel, je viens de l’essayer.


  • Algunet 17 novembre 2006 11:42

    Article trop partisan et intolérant pour faire avancer le débat et suciter une réflexion constructive.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 13:36

      Alors il faut que vous contactiez l’AIE (Agence internationale de l’énergie) pour leur dire qu’ils sont nuls, qu’ils n’y connaissent rien, et que le nucléaire est génial.


  • Pinpin (---.---.49.145) 17 novembre 2006 12:06

    Bonjour,

    des centrales nucléaires ne sont pas des bombes, la prolifération des 1ère n’entrainant pas systématiquement celles des 2èmes.

    La France est la 1ère productrice d’électricité en Europe grâce au nucléaire.

    L’avenir du nucléaire passe cependant par les centrales à fusion, qui produiront théoriquement 1000 fois plus d’électricité que les actuelles centrales, et sans production de déchets radioactifs. Ce sera dur de cracher dessus.

    Mais les panneaux solaires représentent en effet une solution propre et viable, qui méritent évidemment d’être développée.

    Malheureusement, nous foncerons quand même dans le mur, exterminant tous les autres mammifères,désertifiant nos forêts, transformant notre planète en un chaudron bouillant toxique.


  • T.B. T.B. 17 novembre 2006 12:31

    Bon, c’est pas compliqué :

    Avantage du nucléaire : pas d’émission de CO2

    Désavantages :

    - le nucléaire civil existe parcequ’il est avant tout militaire (renseignez-vous, bon sang ! C’est même la France qui a insisté en Iran à l’époque du Shah pour que celui-ci ait la bombe.

    - déchets nucléaires (voir la Hague, Marcoule, Cadarache à vous faire froid dans le dos). Faudra « surveiler » pendant au moins 300 ans !!!

    - Les risques de fusion du coeur existe toujours : Tchernobyl a été sous-estimé, son 2ème sarcophage va coûter 840 millions début chantier prévu en 2007 avec les fonds de la BERD. 20 ans après Tcherno c’est une centrale en Suède 26/07/06 qui a failli faire une catastrophe identique (évenment non relayé bien sûr)

    - En France le nucléaire est maintenu, également, par les 300 000 électriciens gaziers EDF (actifs + retraités) uniquement pour maintenir leurs emplois et leurs « régimes spéciaux ».

    - Aucun vrai débat contradictoire radio-télédiffusé, aucune véritable concertation citoyenne.

    - Situation monopolistisque du nucléaire français avec l’empressement de la droite libérale par le biais de Sarkozy (eh oui !) et d’Anne Lauvergeon AREVA (iter + epr), 1ère fortune de France selon Forbes 2006, devant Liliane Bettancourt (l’Oréal and co)

    - Développement sans précédent un peu partout dans le monde (sauf timidement en France car bloqué par l’ADEME, apic totalement hypocrite) des ENR, énergies renouvelables, et de moins en moins chères unitairement du fait d’une demande de plus en plus forte et sans émission de CO2 (sauf retritement des déchets menagers pouvant produire du méthane et donc fournir une énergie immédiatement recyclée alors que la France continue de brûler le contenu de nos poubelles avec du pétrole facturé directement envoyé dans l’atmosphère !!!).

    C’était un résumé.

    Alors bon, maintenant, si les pro-nucléaires insistent c’est soit parce qu’ils n’ont rien dans le citron soit parcequ’ils « travaillent » directement ou indirectement pour EDF. Ce sont les seules explications.


    • T.B. T.B. 17 novembre 2006 12:35

      Les tirés à la ligne n’ont pas pris. Furax je suis smiley. AV : ce qui est présenté avant « envoi » ne correspond pas au commentaire final. Heureusement, j’avais pris soin de bien séparer les parties sinon tout aurait été concentré, les boules j’ai les boules.


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 12:39

      assez d’accord avec votre résumé. Cependant, je pense que le risque de fusion du coeur est surestimé en france, car les réacteurs sont vraiment très bien conçus. Le risque le plus élevé de ce côté là est une erreur humaine, qui peut être le fruit d’une infiltration du personnel des centrales par des personnes malveillantes.


    • T.B. T.B. 17 novembre 2006 13:07

      Oui toto, des personnes malveillantes ou le survol en ULM des centrales par n’importe quel kamikaze potentiel comme l’a demontré, vidéo à l’appui (pas retrouvé le lien mais il existe).

      Wikipédia, Critique de la faisabilité d’ITER

      D’après les physiciens Sébastien Balibar, Yves Pomeau et Jacques Treiner, la mise en œuvre d’un réacteur à fusion à l’échelle industrielle suppose de résoudre préalablement trois problèmes :

      maîtrise des réactions de fusion, particulièrement d’une réaction auto-entretenue ; production massive de tritium (note personnelle : tritium plus dangereux et plus puissant que plutonium et uranium réuni) ; invention d’un matériau résistant aux flux de neutrons (produits par la fusion) pour les enceintes de confinement. Le tokamak ITER ne s’attaque qu’au premier problème. L’installation International Fusion Materials Irradiation Facility a été incluse dans le projet pour l’étude de la résistance des matériaux aux neutrons de 14 MeV.

      Certaines critiques portent sur l’intérêt pour la France d’investir un tel budget ( 735 M€ au total ) Millions ou milliards ?) dans un programme de recherche qui ne portera ses fruits que dans quelques dizaines d’années. De nombreux projets visant les énergies renouvelables ou des programmes d’économies d’énergie auraient pu être financés.


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 13:27

      un réacteur à fusion ne peut pas exploser. Par ailleurs, le tritium n’est pas très dangereux car il a une demi-vie (période caractéristique de la désintégration) très courte. L’approvisionnement en tritium et résolu : il suffit de mettre du lithium dans les parois du tokamak, qui sous l’effet du bombardement des neutrons produit du tritium. Le principal problème qui subsiste est le quench des supraconducteurs sous l’effet des neutrons.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 13:30

      Quelques liens qui montrent l’erreur totale de la fusion nucléaire et d’Iter :

      http://reacteur.iter.free.fr/defil.htm


    • Paldeolien 17 novembre 2006 14:01

      Three Mile Island

      http://fr.wikipedia.org/wiki/T...

      Three Mile Island est une île de 3,3 km² sur la rivière Susquehanna, près de Harrisburg, Pennsylvanie aux États-Unis. Son nom est associé à un accident nucléaire qui s’est produit le 28 mars 1979 lorsque le réacteur de la centrale nucléaire TMI-2 a en partie fondu. Cet accident se classe au niveau 5 sur l’échelle internationale des événements nucléaires (INES).

      http://fr.wikipedia.org/wiki/%...

      /////////////////////////////////// ha oui, en effet c’est très rassurant le niveau 5 INES

      ***** 5 Accident entrainant un risque à l’exterieur du site ***** 6 Accident grave ***** 7 Accident majeur ///////////////////////////////////

      En effet c’est vraiment très judicieux de faire proliférer les centrales, surtout en période de réchauffement climatique. J’en suis persuadé, relacher les milliards de kW sous formes de chaleur qui est perdu lors de la fission sera absolument sans aucuns impact environnemental. Cela va favoriser à la réduction du CO2 de chauffer un peu plus les fleuves, un peu de chaleur en plus. Un peu de consommation en plus. Un peu de gaspillage en plus. Tout cela c’est très très très judicieux.

      smileysmileysmiley


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 14:14

      je connais 3 miles island, et j’ai même personnellement été sur un site où il y a eu un incident nucléaire aux USA.

      tous ces accidents sont pour des réacteurs à fission, pas à fusion. donc je le redis, un réacteur à fusion ne peut pas exploser.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 novembre 2006 14:28

      Qu’un réacteur de fusion nucléaire ne puisse pas exploser, tant mieux ! Mais... est-ce que ça suffit à en faire une bonne chose ? Il y a plein de choses qui n’explosent pas et qui sont nulles.

      Jusqu’à preuve du contraire, le seul résultat tangible de 50 ans de recherche dans la fusion nucléaire est d’avoir désintégré ... des centaines de millierds de dollars (et autres monnaies)


    • T.B. (---.---.21.162) 17 novembre 2006 17:52

      Le tritium est utilisé dans les bombes nucléaires, en utilisant la fusion tritium-tritium ou tritium-deutérium. Il contribuera au futur réacteur à fusion nucléaire ITER.

      Contraintes : L’irradiation bêta émise par le tritium est faible. Il est néanmoins reconnu comme cancérigène. Il pénètre dans le corps par l’aspiration, par l’absorption à travers la peau ou par l’ingestion. L’eau tritiée se mêle rapidement à toute l’eau du corps. Selon un étude de l’AIEA, l’eau tritiée est beaucoup plus radiotoxique (25 000 fois) que la forme gazeuse.

      L’usine de retraitement de la Hague a l’autorisation de rejeter 37 000 TBq (térabecquerels) par an sous forme liquide et 2 200 TBq par an sous forme gazeuse. Pour l’année 2002, elle en a rejeté respectivement 11 900 TBq et 63,2 TBq (source Areva NC).

      Toto, tu sais combien ça fait 12 000 TBq (chiffre communiqué par Areva à la fois juge et parti, donc certainement largement en deça de la réalité) ? Cela fait exactement 12 fois la radio-activité naturelle du volume du lac Léman rejetté en une année sur 1 km de côte !!! Les courants marins sont forts à cet endroit d’accord, les poissons ne meurent pas tout de suite mais tu as 1 chance sur 2 d’en retrouver dans ton assiette. Tu as déjà traversé le lac Léman ? 582 km2 volume d’eau 89 km3. Par ailleurs, la population immédiate autour du site de la Hague, richement subventionnée par AREVA connait une chute d’au moins 10 % en 5 ans alors que celle de l’Hexagone, non aidée financièrement par les municipalités mais au contraire lourdement taxée, s’accroit de 3 % parallèlement. Le taux de leucémies atteint également sur site un taux record.

      Tu veux d’autres chiffres ?


    • toto (---.---.148.128) 17 novembre 2006 18:12

      ce n’est pas parce que le tritium est utilisé dans les bombes H qu’une centrale à fusion peut exploser. Dans une bombe H, il y a d’abord une bombe à fission qui explose pour comprimer le mélange deutérieum-tritium. Dans le cas d’un réacteur à fusion du type tokamak, le gaz est très peu dense, et la moindre instabilité refroidit le gaz en le faisant toucher la paroi, et donc fait cesser la fusion.

      Un réacteur à fusion mange du tritium et rejette de l’hélium. L’hélium n’est pas radioactif.


    • T.B. T.B. 17 novembre 2006 19:51

      Toto, me suis planté, j’ai mis ma réponse dans le fil plus haut en dessous de tes commentaires.


  • Anthony Meilland Anthony Meilland 17 novembre 2006 12:43

    Heureusement qu’il y a encore des gens qui croient en la science.

    Il n’y a pas 36 solutions aux problèmes bien distincts du réchauffement et du nucléaire.

    Soit on investit à fond dans le nucléaire, (EPR et fusion), on fait de plus toutes les économies d’énergie possibles sans changer notre mode de vie. De manière significative. Alors on peut espérer faire tourner la boutique.

    Soit on sort du nucléaire et de l’énergie fossile, et on retourne au XIXe siècle. Oublions les voyages à plus de quelques kilomètres de chez nous. Parce que les trains, jusqu’à preuve du contraire, sont électriques. Et si on doit remplacer les voitures par des trains, il faudra produire beaucoup d’électricité en plus. Donc les partisans de ce scénario doivent accepter le renoncement total à leur mode de vie.

    Dernière hypothèse, on sort du nucléaire, mais on ne veut pas trop changer notre mode de vie. On a donc recours, aux énergies fossiles (en particulier le charbon qui existe en abondance). Connaissant la nature de l’homme, c’est vers cette hypothèse que nous irons si la promotion du nucléaire civile n’est pas accélérée.


    • joseW 17 novembre 2006 13:17

      Parce que trouves que la promotion du nucléaire civile en France est insuffisante ? smiley smiley

      Faut sortir le dimanche, la France est déjà le pays le plus nucléarisé du Monde...

      De plus, la différenciation entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire est parfaitement artificielle et manipulée, car tout le monde qui conait un peu le sujet sait très bien que le nucléaire civil profite immédiatement au nucléaire militaire, et qu’il est très facile et très rapide de créer une bombe nucléaire à partir de centrales civiles.

      D’ailleurs à part l’Allemagne et le Japon pour des raisons historiques, tous les pays ayant acquis l’un ont acquis l’autre. Ou pourraient l’acquérir à tout instant.

      Seuls les naïfs et les pseudo-naïfs imaginent que les 2 sujets, nucléaire civil et militaire, sont différents.

      La prolifération nucléaire civile implique de facto la prolifération nucléaire militaire et l’augmentation de la menace de « bombes sales ».

      TOut le reste c’est de la propagande d’Areva...


    • Paldeolien 17 novembre 2006 13:59

      Voilà un lien particulièrement interressant.

      http://www2.ademe.fr/servlet/K...

      Là on regarde le pavésmiley

      Diversifier la production d’électricité décentralisée

      * Cadre général * Biomasse * Eolien * Géothermie * Solaire photovoltaïque * Solaire thermodynamique * Technologies marines

      **************************************** **************** * Solaire thermodynamique * **************************************** ****************

      J’encadre, obligé là, c’est du rendement à 30%, des énormes gisement de soleil, de chaleur. STIRLING POWER pour ceux qui ne connaissent pas.

      En Europe, cela existe déja, notez le.

      http://www.xpair.com/RetD_JDCS...

      http://www.grc.nasa.gov/WWW/tm...

      //////////////////////////////////////// //////////////////

      Et maintenant regardez bien les principaux évaluateurs de ces technologies nouvelles en FRANCE, je reprends ce qui est ecrit sur le site de l’ADEME.

      «  »«  »«  » Action de l’ADEME

      L’ADEME se limite à l’évaluation régulière des progrès en performances et fiabilité de technologies en devenir comme le solaire thermodynamique, dont le potentiel d’application est très limité sur le territoire national. Dans ce cadre, elle contribue notamment au soutien de thèses portant sur les points « clés » de la technologie et au financement de l’action AIE Solar Paces.

      Dans cette optique, elle participe à un groupe de travail informel, SOLTEC, sur la conversion de l’énergie solaire par les technologies à concentration. Ce groupe, animé par le laboratoire PROMES du CNRS, rassemble des équipes de recherche (CNRS, CEA), des industriels (Total, CREED), un producteur d’énergie (EdF), l’ADEME. «  »«  »«  »

      ALORS DONC J’AIMERAIS QUE LES GENS QUI S’AMUSENT A DEVALUER MES COMMENTAIRES M’EXPLIQUENT POURQUOI EDF ET CONSORS EN SONT A EVALUER, ALORS QUE D’AUTRES PAYS AUTOUR DE NOUS EN SONT A PRODUIRE DES CHAUDIERES A CYCLE THERMODYNAMIQUE, ET TOUT CE QUI EXISTE COMME SOLUTIONS PROPRE STIRLING SOLAIRE Y COMPRIS !!!

      C’est énorme ? vous ne trouvez pas ? tout cela mérite réellement un article digne de ce fait exemplaire (ironie)

      Heureusement que l’Europe existe...


    • T.B. (---.---.21.162) 17 novembre 2006 18:15

      JoséW, je dirais même mieux :

      le nucléaire civil existe uniquement parce que le nucléaire militaire est souhaité et a été souhaité par les Alliés après la 2ème GM. Pour endormir le peuple qui a toujours été contre la prolifération nucléaire, Hiroshima ayant marqué les esprits, l’Etat et sa Défense impose une énergie civile nucléaire (particulièrement après les 2 pics pétroliers des années 1970 alors qu’il aurait pu, tout autant, développer les énergies renouvelables ... et pouvant rendre n’importe quel citoyen autonome d’un point de vue énergétique).

      Entre le peuple et l’Etat on place les agents EDF qui ne paient pas de cotisations, qui ne paient que 5 % de leur conso, qui ont un Comité d’Entreprise faramineusement riche, partent plus tôt à la retraite, béneficient d’autres « régimes spéciaux », on te diffuse cyniquement à longueur d’année et de pubs qui se retrouvent facturées sur ta conso « Nous vous devons plus que la lumière » etc ... et le (sale) tour est joué.


  • Pastèque (---.---.18.96) 17 novembre 2006 13:12

    Stéphane voit net ! si si ! On soutient l’iran pour ce droit, que nous dénions à la france , à l’allemagne et à l’europe en général ! Principe de précaution oblige ! Les pastèques on déjà choisi entre l’indépendance énergétique par le nucléaire civil et la soumission aux énergies fossiles qu’il faut payer rubis sur l’ongle financièrement, politiquement et plus......

     smiley


  • rem (---.---.198.227) 17 novembre 2006 13:43

    La problématique de l’énergie électrique est multiple, le prix de cette énergie et sa disponiblité.

    Le prix tout d’abord, bien que beaucoup s’en offusque la production d’énergie doit être rentable et la moins chère possible. A l’heure actuelle ( un baril a 60$), la solution nucléaire est une solution compétitive en prenant en compte un ticket d’entrée élevé et le cout de démantèlement des centrales et le traitement et le stockage des déchets.

    L’énergie électrique n’est pas stockable et donc doit être produite au même moment que sa production. Ce point est un point noir pour les énergies renouvelables. L’énergie solaire et éolienne ne sont accessible tout le temps et donc nécessite de nombreux back-up ( énergie fossile, nucléaire hydraulique) pour pallier cette déficience .


    • Paldeolien 17 novembre 2006 14:05

      Voilà un lien particulièrement interressant.

      http://www2.ademe.fr/servlet/K...

      Là on regarde le pavésmiley

      Diversifier la production d’électricité décentralisée

      * Cadre général * Biomasse * Eolien * Géothermie * Solaire photovoltaïque * Solaire thermodynamique * Technologies marines

      **************************************** **************** * Solaire thermodynamique * **************************************** ****************

      J’encadre, obligé là, c’est du rendement à 30%, des énormes gisement de soleil, de chaleur. STIRLING POWER pour ceux qui ne connaissent pas.

      En Europe, cela existe déja, notez le.

      http://www.xpair.com/RetD_JDCS...

      http://www.grc.nasa.gov/WWW/tm...

      //////////////////////////////////////// //////////////////

      Et maintenant regardez bien les principaux évaluateurs de ces technologies nouvelles en FRANCE, je reprends ce qui est ecrit sur le site de l’ADEME.

      «  »«  »«  » Action de l’ADEME

      L’ADEME se limite à l’évaluation régulière des progrès en performances et fiabilité de technologies en devenir comme le solaire thermodynamique, dont le potentiel d’application est très limité sur le territoire national. Dans ce cadre, elle contribue notamment au soutien de thèses portant sur les points « clés » de la technologie et au financement de l’action AIE Solar Paces.

      Dans cette optique, elle participe à un groupe de travail informel, SOLTEC, sur la conversion de l’énergie solaire par les technologies à concentration. Ce groupe, animé par le laboratoire PROMES du CNRS, rassemble des équipes de recherche (CNRS, CEA), des industriels (Total, CREED), un producteur d’énergie (EdF), l’ADEME. «  »«  »«  »

      ALORS DONC J’AIMERAIS QUE LES GENS QUI S’AMUSENT A DEVALUER MES COMMENTAIRES M’EXPLIQUENT POURQUOI EDF ET CONSORS EN SONT A EVALUER, ALORS QUE D’AUTRES PAYS AUTOUR DE NOUS EN SONT A PRODUIRE DES CHAUDIERES A CYCLE THERMODYNAMIQUE, ET TOUT CE QUI EXISTE COMME SOLUTIONS PROPRE STIRLING SOLAIRE Y COMPRIS !!!

      C’est énorme ? vous ne trouvez pas ? tout cela mérite réellement un article digne de ce fait exemplaire (ironie)

      Heureusement que l’Europe existe...


  • rjolly (---.---.227.38) 17 novembre 2006 14:29

    Quand les auteurs du rapport de l’AIE avertissent que l’énergie nucléaire ne pourra jouer son rôle que si on encourage les investissements privés, je me demande s’ils n’ont pas en tête quelque chose comme la centrale nucléaire de Galena.


  • (---.---.38.45) 17 novembre 2006 14:30

  • Philippe (---.---.193.52) 17 novembre 2006 16:26

    « La France atomique n’a alors évité la pénurie qu’en important à prix d’or de l’électricité... non nucléaire »

    C’est totalement faux, EDF a tout simplement racheté à prix d’or sa propre électricité (6000 MW) que les bureaucrates européens lui ont obligé de vendre à bas prix aux traders.

    Le problème actuel du nucléaire réside dans la réduction en moyens et personnel exigés par une direction d’EDF irresponsable qui continue de jouer au monopoly international avec son argent au lieu de l’investir dans ses installations.


  • gerardlionel (---.---.112.79) 17 novembre 2006 17:13

    Peut-on proposer quelques rappels, Si osirak En Irak a été bombardée, si on dénie à l’Iran l’énergie nucléaire et que la guerre menace c’est bien parcequ’on sait que le nucléaire c’est d’abord la « bombe » ! Il en a été de même en France Il nous fallait la bombe donc on a fait des centrales, puis on les a vendues comme outils de l’indépendance énergétique !

    L’investissement massif consenti a assèché toute autre options plus écologiques, et nous sommes prisonniers de la filière ! pourquoi ne rappelle-t’on pas que si on avait consacré autant d’investisement en recherche-développement aux énergies renouvelables, ces filières serait aujourd’hui bien plus efficaces et rentables, et auraient fourni plus d’emplois !

    D’autre part on ne rappelle jamais assez les trés faibles quantité d’uranium qui suffiront certes aux centrales construites mais qui ne suffiront qu’un temps limité si trop de nouvelles centrales apparaissent !

    Quand le vin et tiré, il faut le boire, et on doit continuer avec les centrales existantes, mais je constate facilement sur de nombreux sites ecolos que le « gisement d’économies » se trouve d’abord dans l’isolation des logements existants et à venir, et aussi dans les comportements responsables de nous tous « consommateurs » !


  • kirinyaga 17 novembre 2006 18:17

    Comme d’habitude, c’est du grand n’importe quoi cet article.

    Alors, pour savoir quel est l’impact du nucléaire sur le réchauffement climatique, voilà les chiffres qu’il faudrait connaître et qu’on ne trouve pas dans votre article (qui est donc sans aucun fondement sérieux) :

    1) quel pourcentage de la production électrique peut être basculée vers le nucléaire (si on prend la France pour modèle, autour de 75% donc)

    2) quelle quantité de CO2 envoie dans l’atmosphère les autres moyens existants de production électrique pour produire cette quantité d’énergie.

    C’est ainsi que vous obtenez la quantité de CO2 atmosphérique économisé par le nucléaire. Tous vos autres raisonnements sont complètement bidons si vous n’avez pas ces chiffres. La chaleur rejeté par les centrales nucléaires est parfaitement négligeable, le taux de CO2 est bien plus important parce que ses effets restent et se cumulent au fur et à mesure qu’il s’amasse dans l’atmosphère. Même 1% de l’énergie solaire retenu dans l’atmosphère, c’est 100 fois plus important que si la totalité de l’énergie consommée actuellement par l’humanité servait à nous chauffer.

    Et je parles bien des technologies « existantes », et pas des projets qui sortiront des labos dans X années et pour lesquels il faudra attendre encore 10 ans après ça pour tout remplacer petit à petit, histoire d’éviter les remarques des rigolos genre paldeolien avec ses bouteilles d’air comprimé.

    La production d’énergie est un investissement énorme, lourd et lent. On est obligé de le planifier plusieurs années (voir décades) à l’avance. Il faut que la technologie utilisée soit maitrisée au moment où le choix se fait, or il faut faire notre choix MAINTENANT, on l’a assez répéter, nous n’avons plus le temps d’attendre. D’où, également, l’impérative nécessité d’investir dans la recherche pour le futur.

    Alors, quelles centrales faut-il construire MAINTENANT pour diminuer notre production de CO2 ? Le nucléaire a d’autres très gros défauts que personne ne conteste, mais pour le CO2, nier son efficacité est absurde à moins que des chiffres sur le point 2) ci-dessus prouve le contraire.


    • Paldeolien 18 novembre 2006 08:47

      «  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  » par kirinyaga (IP:xxx.x40.242.1) le 17 novembre 2006 à 18H17 Comme d’habitude, c’est du grand n’importe quoi cet article. Et je parles bien des technologies « existantes », et pas des projets qui sortiront des labos dans X années et pour lesquels il faudra attendre encore 10 ans après ça pour tout remplacer petit à petit, histoire d’éviter les remarques des rigolos genre paldeolien avec ses bouteilles d’air comprimé. Alors, quelles centrales faut-il construire MAINTENANT pour diminuer notre production de CO2 ? Le nucléaire a d’autres très gros défauts que personne ne conteste, mais pour le CO2, nier son efficacité est absurde à moins que des chiffres sur le point 2) ci-dessus prouve le contraire. «  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »

      Est-ce que tu prends encompte dans ton raisonnement l’economie massive qu’implique l’isolation ? Est-ce que tu prends en compte le fait que les ENR se sont pas dévelloppés. Est-ce que tu tiens compte de la politique économique Européenne en matière d’energie ? Est que tu tiens compte des quantités de chaleur rejetées dans l’ecosystème, qui sont plus importante que l’energie produite utilisable. Est-ce que tu admets que les UV ne se réfléchissent plus à cause du CO2, ils sont capturés, cela fait chauffer l’intérieur de la bulle, et nous apportons de la chaleur dans la bulle qui n’a rien à y faire, cette chaleur était emprisonnée à l’état fossile, exactement comme pour le pétrole. Rajouter de la chaleur dans une atmosphère saturée en CO2 ne PEU pas être sans impact. On parle de gigawatts ! EDF ne fait rien pour valoriser la chaleur rejetée.

      Est-ce que tu te rends compte de ce que tu raconte ? Est-ce que tu te rends compte que les technologies existent sur catalogue, que en quelques click tu peux acheter, mais pas en France. Connait tu la politique énergétique Européenne ? Te rends tu comptes qu’en isolant une maison on a besoin de moisn d’energie sans nuire à notre confort, et que même avec des bouteilles rigolotent d’air comprimé à 300 bars en Kevlar comme dévelloppées sur les véhicules de Mr NEGRE par la société MDI, qui résistent à des impact de balle de 9mm à 800 mm de distance, c’est de l’energie stockée.

      Est-ce que tu te rends comptes des énormes débilités et conneries que tu peux déballé en quelque lignes, et tout ça pour défendre hypocritement la planète en criant que le nucléaire n’a pas d’impact sur l’environnement.

      ALORS QUE TU SAIS INTIMEMENT QUE C’EST FAUX

      Jouer avec l’atome et la fission est dangeureux, relacher de la chaleur massivement en période de concentration croissante de CO2 est dangeureux. L’air comprimé est une solution parmis les solutions.

       smiley Blaireau va... Parce que tu le vaut tu le vaut bien.  smiley


    • kirinyaga (---.---.35.3) 18 novembre 2006 18:45

      paldeolien, tu ne sais pas lire.

      Les économies d’énergie fonctionnent quel que soit la façon dont on produit l’électricité, je ne vois ce qu’elles viennent faire dans la discussion. Le fait d’avoir ou pas isolé sa maison n’a aucun impact sur la quantité de CO2 rejeté pour la production d’un MegaWatt.heure, uniquement sur le nombre de MegaWatts.heures. C’est exactement le même genre de hors-sujet que fait l’auteur de l’article.

      Ensuite, les inconvénients du nucléaire ne sont pas non plus le sujet ni de l’article, ni de mon commentaire, ainsi que je le précise. On parle de production de CO2 et l’auteur essaye de nous faire croire par une souplesse arrière que nucléaire ou pas ça ne fait aucune différence sur le taux de CO2 atmosphérique, je le démontre, son exercice est absurde. C’est même un des rares arguments pour le nucléaire. S’il veut combattre le nucléaire, qu’il parle des déchets, cet âne, pas de la production de CO2 !

      Quant à la chaleur, les malheureux 15 TéraWatts d’énergie produits par l’humanité sont ridicules (et ils ne partent pas tous sous forme de chaleur, loin de là) face aux 100000 TéraWatts dont le Soleil bombarde la Terre. La chaleur qu’on produit ce n’est pas un problème, la quantité est parfaitement négligeable.

      Et puis arrête avec tes technologies « qu’on peut acheter en un click de souris », si tu n’es pas capable de comprendre la différence entre une bouteille de plongée et une centrale alimentant une ville, entre une expérience et un investissement de plusieurs dizaines d’années pour l’avenir, tu es vraiment bouché. A ma connaissance, il n’y a d’ailleurs eu qu’une seule tentative d’utilisation de l’air comprimé à grande échelle, aux USA, dans les années 60 je crois. Et encore, c’était du pur travail de recherche, pas un prototype industriel, et l’air comprimé lui-même n’était pas le sujet de l’expérience (ils essayaient de mettre au point un stato-réacteur nucléaire, une particulièrement mauvaise idée).

      Finalement, je crois que ce qui ferait du bien à tout le monde, c’est que tu montes ta propre entreprise d’éoliennes à air comprimé. L’Union Européenne serait même capable de te filer des crédits et tu ne nous casserais plus les oreilles avec ton complot crypto-mazoutien contre ton gourou. Lances-toi, que diable, puisque tu es convaincu ! Je suis certain que Mr Nègre sera ravi que quelqu’un license son moteur pour le coupler à un générateur.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 18 novembre 2006 18:57

      A part des insultes (âne et cie), ton message ne contient RIEN.

      Tu es incapable de répondre à l’AIE qui explique que le nucléaire ne va pas croitre, ni à moi qui en conclue que le nucléaire est trop marginal (et va le rester) pour changer quoi que ce soit !


    • Paldeolien 18 novembre 2006 22:14

      Mais oui, c’est cela, c’est cela.

      Si on écoute les gens comme toi, il n’y a plus alors aucune solution. Il n’y a aucune evolution.

      Et si je monte une société qui produit des aérocompresseurs et qui est financé par les crédits Européens un jour, ce sera surement pas grâce à des gens comme toi qui pensent que l’evolution s’est arrétée le jour ou sont nées les centrales.

      Et je te répère que en période croissante de concentration de CO2, la chaleur n’est pas une chose bonne à rajouter. Ensuite, je te répète, l’air compriumé est une solution parmis les solutions, il y en a d’autres.

      Mais comme tu sais lire que un mot sur deux dans une ligne cela t’as échappé. Aussi ton argumentaire occulte la moitié des problèmes. Et le premier, le nucléaire ne suffira pas et le nucléaire à fission n’est pas une solution d’avenir. C’est comme ça.

      Tu devras obligatoirement compter avec les ENR pour débloquer la situation.

      Désolé. L’Europe en a décidé ainsi, et c’est très bien comme cela. Les emplois sont à la clefs en outre.

      Et puis, je te le rappelle, c’est la générétrice de la centrale qui fournit l’energie éléctrique, c’est pas le nucléaire. La chaleur de la fission est utilisée pour entrainer un alternateur. Avant de passer par l’alternateur, l’energie thermique passe par une turbine thermodynamique pour ensuite aller dans l’alternateur et sortir le éléctricité.

      En éolien, c’est plus direct... Vent, éléctricité.

      Tu es vraiment pas assez technique pour comprendre les subtilités liées aux energies renouvelables en outre tu ne connais pas tout, mais vraiment pas.


    • Paldeolien 19 novembre 2006 00:32

      Tiens

      http://www.windpower.org/en/futuresupply.htm

      Regardes voir les jolies bonbonne dans le ptit camion, mdr

      Trop d’oeillères tu as...


  • Babou (---.---.98.50) 17 novembre 2006 19:37

    Encore un excellent article de Stéphane Lhomme. Les arguments des pro-nucléaire sont affligeants.

    Pour les bombes H, je crois qu’on utilise de l’hydrure de lithium, pas de l’hydrogène lourd (deutérium/tritium). la période du tritium est de 12 ans.


  • Matthieu (---.---.7.224) 18 novembre 2006 02:30

    Mais bon sang de bon sang, c’est pas vrai ?? vous refaites le même article que l’autre fois, avec la même erreur fondamentale de logique !

    Je ne sais pas si vous voyez, ou pas, la différence entre « Le nucléaire est inefficace contre le réchauffement climatique, donc il faut s’en passer car il produit en plus des déchets » (ce que vous pensez dire) et « le nucléaire ne produit pas de gaz à effet de serre, donc il est efficace à production donnée contre le rechauffement climatique, malheureusement il n’est pas assez développé », ce que vous dites en réalité.

    Je ne partage pas vos opinions, mais cela me fait de la peine de voir quelqu’un s’empetrer autant dans son argumentation...


    • Paldeolien 18 novembre 2006 07:12

      1er acte/

      Isoler nos logements, dévellopper les ENR pour réduire la production nucléaire et transporter pour vendre de l’éléctricité propre. En parallèle mettre le paquet sur toutes les R&D en matière ENR. Et ça c’est valable aussi avec les carburants fossiles pour l’automobile ; utiliser l’electricité pour produire des carburants propres. Réduire nos déplaçements, utiliser des véhicules moins lourd, moins gros, moins gourmands. Nous organiser dans nos déplaçements. Dévelloppez plus le fer-routage.

      Voilà la solution la plus durable et la plus judicieuse. C’est celle retenue par l’Europe.

      2eme acte/

      Produire et installer les nouvelles technologies performantes issues de la recherche. Supprimer les centrale nucléaire à fission. Vendre et dévellopper nos produits aux autres continents. En particulier l’Afrique et l’amener à notre niveau de dévelloppement propre. L’Europe et l’Afrique utilisent ainsi les ENR activement et sont indépendants au regard de l’energie, elles sont économes et consomment au besoin. Leurs économies sont florissantes leurs produits énérgétique interessent le monde entier qui voit l’Afrique evoluer grâce notamment à l’exploitation de ses gisements solaires.

      L’Afrique ainsi vend l’energie car elle produit beaucoup plus au regard de ses besoins.

      C’est encore la solution retenue par l’Europe.

      Si vous regardez TF1, vous vous tirez une balle. Si vous vous informez correctement sur le site Européen, vous devenez rempli d’espoir.

      La télévision est dangeureuse, les gens qui émettent aussi. La mauvaise information refond le visage moral d’un pays, et créer des nations aux bras tombant...

      Les Français sont découragés à cause de la mauvaise information, d’autres sont déséspérés. Heureux l’idiot qui s’interesse à rien et se fou de tout. Se laissant bercer par la musique multinationale...


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 18 novembre 2006 10:08

      De toute évidence, il y a une chose que vous ne parvenez pas à comprendre :

      1) le nucléaire est marginal sur la planète (bien que son danger soit maximal) : jusque là vous comprenez

      2) Le nucléaire VA RESTER MARGINAL, il n’a aucune perspective de croissance, et il est même condamné au déclin.

      Si vous ne croyez pas les antinucléaires, croyez au moins l’AIE (Agence internationale de l’énergie) qui, bien que totalement favorable à l’atome, reconnaît honnètement que celui ci n’a aucune perspective de croissance.


    • bright nantes michel naud 19 novembre 2006 15:20

      Si je reformule le point de vue défendu par l’auteur de l’article, l’éditorialiste du Monde aurait tout faux puisque pour faire face au dérèglement climatique il préconiserait « plus de science » et « plus de nucléaire ». L’argumentaire de Stéphane Lhomme, comme il le résume dans son post du 18 novembre à 10h08 est : 1) le nucléaire est marginal sur la planète (bien que son danger soit maximal) 2) Le nucléaire va rester marginal, il n’a aucune perspective de croissance, et il est même condamné au déclin.

      Et, si nous ne croyons pas les argumentaires des antinucs il nous invite à consulter les informations qu’il nous donne à savoir les prévisions de l’AIE (voir le lien donné dans son article) sur la part de l’énergie d’origine électronucléaire qui devrait aller en déclinant à l’horizon 2030 (de 6% à 5%).

      Je voudrais m’abstenir de porter des appréciations morales mais j’ai bien du mal à éviter d’écrire que cette argumentation me semble totalement malhonnête.

      Bien évidemment l’affirmation selon laquelle le danger du nucléaire est maximal est totalement fausse. Pour ne pas lasser les lecteurs de post interminables je vous invite à lire en ligne ce numéro de l’antenne de nantes de l’association française pour l’information scientifique http://afis44.free.fr/anais21.htm sorti en mai dernier. Je me permettrai de rajouter que ce qui me sidère, c’est qu’à chaque fois que je tombe par hasard, comme aujourd’hui, sur une nouvelle production antinuc je fais le test avec Google Actualités de rechercher (classés par date) sur le thème « morts mines de charbon » ... et il n’y a pratiquement pas de jour où l’actualité ne nous ramène pas des morts par dizaines ... dans l’indifférence des fondamentalistes de l’écologisme antinucléaire ! certes ce sont en général des morts chinois, plus rarement des polonais ou d’autres européens orientaux... mais je ne cesse d’être scandalisé du discours antinuc sur la sécurité, non seulement parce qu’il est objectivement faux, mais parce qu’il témoigne d’une myopie sélective humainement inacceptable.

      D’autre part, j’ai quand même fait l’effort d’aller lire le document qui nous est présenté en lien ; oui bien sûr la part du nucléaire va baisser en pourcentage dans les prochaines décennies ... mais pourquoi ? la réponse est donnée dans le document en raison de la croissance colossale attendue de l’utilisation de l’énergie d’origine fossile (pétrole, gaz, charbon), notamment dans les zones à fort développement économique (et on rencontre de nouveau au passage les mineurs chinois) et en raison ... des succès des lobbies antinucléaires qui ont réussi dans plusieurs pays à faire engager un mouvement de désengagement ... il n’y a évidemment aucune « condamnation » à un déclin ... il y a un recul relatif dont il n’y a aucune raison de se réjouir (sauf le lobby antinuc bien sûr) et il ne dépend que de nous d’inverser enfin la tendance.

      Contrairement à Stéphane Lhomme et ses amis, je considère qu’à ce jour et à un horizon prévisible, il n’est pas de source de production d’énergie en quantité adaptée aux besoins de la collectivité humaine qui réponde mieux aux besoins exprimés d’un développement durable que l’électricité d’une façon générale, et d’origine électronucléaire en particulier. Une fois encore, reportez vous au lien sur l’antenne de nantes de l’association française pour l’information scientifique http://afis44.free.fr/anais21.htm

      James Lovelock, le célèbre écologiste inventeur du concept de la « planète Gaïa », écrivait dans Le Monde, lui aussi, le 1er juin 2004, en défendant que le nucléaire lui semblait la seule solution écologique : « Je suis moi-même écologiste et j’implore mes amis engagés dans ces mouvements d’abandonner leur opposition butée. » . Il semblerait que Stéphane Lhomme et ses ami(e)s ne l’ont pas (encore) entendu.


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 19 novembre 2006 16:47

      Le pronucléaire se reconnaît par sa facilité à insulter. Cette fois-ci, on nous donne du « malhonnête ». Ben voyons. C’est sûrement pour ça que la DST est venue m’arrêter le 16 mai dernier...

      Venons en au fond :

      M. Naud ne répond enbrien au fond (le nucléaire est marginal et, l’AIE le reconnaît, il ne va pas croitre. Et donc, mécaniquement, il va rester totalement incapable d’empêcher le réchauffement climatique).

      Alors M. Naud dérive vers les morts du charbon, et nous accuse de n’en avoir rien à faire. Une fois de plus, ce n’est que pure invention.

      Nous, les antinucléaires, sommes les seuls à dénoncer les méfaits des énergies fossiles (pétrole-gaz-charbon) ET du nucléaire. Nous ne pensons pas qu’on soigne la peste avec le choléra.

      De plus, on meur autant (et même plus) dans une mine d’uranium que dans une mine de charbon. La multinationale radioactive Areva contamine le Niger (région d’Arlit) et condamne les mineurs africains, pour « nourir » nos belles centrales nucléaires françaises.

      Mais, cela est vrai, il y a AU TOTAL beaucoup moins de morts dans les mines d’uranium que dans les mines de charbon, et cela nous ramène au début du débat : c’est parce que le nucléaire est une énergie marginale (2% de l’énergie consommée dans le monde) alors que le charbon couvre 25% de l’énergie mondiale.

      Donc, inutile d’instrumentaliser les nombreux morts du charbon pour tenter de réhabiliter le nucléaire, d’autant que, avec un seul réacteur, comme l’a montré Tchernobyl, le nucléaire peut contaminer un continent entier.

      Quant à lovelock, qui s’est fait retourner (acheter ?) par le lobby nucléaire, je préfère l’oublier au profit de gens comme Hubert Reeves qui, pronucléaires au départ, ont aboutit à la conclusion que l’atome était bel et bien un des pires ennemis de la planète.

      SL


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