mercredi 11 mars 2015 - par Philippe VERGNES

« Où est Charlie ? » : le retour du fascisme et du totalitarisme sous le masque de la perversion narcissique

« Je ne dis pas : il y a des fous dangereux au pouvoir – et un seul suffirait –, je dis bien : il n’y a, au pouvoir, que des fous dangereux. Tous jouent au même jeu, et cachent à l’humanité qu’ils aménagent sa mort. Sans hasard. Scientifiquement. »[1]<

Quel peut donc être ce « jeu » dont parle Michel Serres dans l’ouvrage auquel j’ai emprunté cette citation ?

En référence aux célèbres bandes dessinées de Martin Handford où le lecteur doit réussir à retrouver plusieurs personnages à l’intérieur d’une image aux détails riches et complexes, je propose d’appeler ce « jeu » du même nom que celui de cette série de livres-jeux : « Où est Charlie ».

« Où est Charlie », pour ce qui nous concerne ici, consiste donc à trouver les indices avant-coureurs précédant l’arrivée du fascisme ou d’un quelconque totalitarisme dans une communauté. Toute ressemblance avec des faits ayant existé est donc totalement fortuite.

Au-delà de cette allégorie que nous révèle l’analyse de ce « jeu » qui consiste à aménager la mort de l’humanité sous couvert d’une froide rationalité totalement « désincarnée » ?

C’est ce que nous allons tenter de découvrir avec ce texte qui présente des pistes de réflexion parsemées de quelques indications de-ci de-là que notre « imagination » devra ensuite rabouter pour faire sens avec nos perceptions sur la situation actuelle de nos sociétés occidentales dites « modernes ».

Dans la journée du 24 décembre 2014, je recevais les vœux quelque peu prémonitoires de la revue Esprit critique. Je vous les présente ici, tant les événements décrits qui précédent la mise en place d’un pouvoir totalitaire font échos à la situation de crise que nous connaissons actuellement :

« En 1936, dans un article intitulé “Comment le fascisme vient aux nations”, le philosophe Emmanuel Mounier écrivait : “Le régime a épuisé ses déceptions et, avec elles, ses raisons d’espérance. Le désespoir est aujourd’hui le seul fond de mémoire politique d’un nombre toujours croissant de citoyens ; ils s’y retrouvent de la droite à la gauche avec une complaisance prête à tous les détournements… Que les violents s’emparent de tous ces désespérés, les nourrissent de quelque fort mensonge, les irritent de tout ce qu’ils n’ont su servir et le fait psychologique sera accompli, qu’assez de complicités matérielles s’apprêtent à soutenir. C’est le moment de nous rendre familière la préhistoire des fascismes, trop oubliée, et de nous faire une science précise des fautes qui en ont permis le succès, des ruses qui leur ont ouvertes les places apparemment les plus fortes.”

Cet appel à la science précise des faits sociaux, vieux de 80 ans, trouve une actualité singulière dans notre “Village Global”, entre indignados et révoltés, pire encore dans la passivité entretenue des laissés pour compte de notre société technologique si bien réglée, déjà digitalisée et programmée pourtant dite de l’abondance (pour certains).

Il appartient aux sciences sociales de repérer – si ce n’est de dénoncer – à l’aide des instruments de critique que nous donnent nos disciplines cette résurgence des âges sombres. »

Cette résurgence des âges sombres… certains auteurs ou théoriciens l’ont anticipé depuis quelques décennies déjà. Ils ont tenté par divers moyens de nous faire savoir que cette « peste noire » est en train de gangréner notre civilisation, de la conduire au bord du chaos et d’entrainer les survivants dans un état d’avilissement pour lequel les fictions 1984 ou Le Meilleur des mondes passeraient pour des romans à l’eau de rose à côté de ce à quoi nous serons réellement confronter si la situation actuelle continue de se dégrader ainsi… avertissement jusqu’à présent resté vain !

Malgré les signaux d’alerte que de nombreux chercheurs tirent un peu partout dans le monde, force est de constater qu’à l’exception de quelques « initiés » un tant soit peu informés c’est l’apathie quasi généralisée qui reste de mise. Peu de personnes ont véritablement conscience des « forces » à l’œuvre actuellement qui concourent à notre propre destruction, et ce, même si de plus en plus de gens perçoivent désormais le danger qui se profile à l’horizon. De plus, poser des questions qui dérangent, émettre des doutes raisonnables ou exprimer une pensée divergente à celles admises par la « bien-pensance politico-merdiatique » est désormais considéré comme suspect et peut désormais vous conduire en garde à vue quel que soit votre âge[2]… ou pire !

Aller à l’encontre des idées portées par le pouvoir en exercice, vous range d’office dans la catégorie des indésirables « complotistes », « négationnistes », « antisémites » et j’en passe, qu’il faut ostraciser par tous les moyens pervers qu’autorise la communication déviante et paradoxale dont nos élites se sont fait une spécialité[3].

Ces vœux apparaissent donc comme une petite éclaircie dans un ciel très sombre, car enfin des sociologues, anthropologues, psychologues et autres chercheurs en sciences sociales ont l’intention de sérieusement se pencher sur la question du repérage et de la dénonciation de « cette résurgence des âges sombres » qui précède l’avènement du fascisme et des systèmes totalitaires. Ce dont nous pouvons nous réjouir, car si les études pour la plupart comparatives des totalitarismes du XXe siècle sont nombreuses, elles ont essentiellement consisté à décrire ce que fut la vie des « survivants » dans une telle organisation sociale et ont toujours été réalisées a posteriori en procédant à l’analyse des conséquences de tels systèmes gouvernementaux sur les populations. Il n’en existe quasiment pas ayant été réalisé a priori, c’est-à-dire avant l’arrivée au pouvoir de dictateurs imposant leur seule et unique vision du monde. Ce qui fait que nous ne connaissons pas la dynamique à l’œuvre faisant plonger toute une société dans un radicalisme d’État conduisant au fascisme et au totalitarisme. Pas de prévention possible donc, d’où l’utilité d’une telle entreprise d’autant que désormais, l’expérience passée a de quoi nous apporter matière à réflexion.

C’est du moins ce que semblent penser les auteurs de la revue Esprit critique si l’on en croit leurs vœux pour cette nouvelle année. En tel cas, il apparaît utile de faire savoir que cette science précise des faits sociaux existe déjà.

Même si elle reste ouverte à la réflexion et donc à compléter, ses précurseurs ont déjà bien défriché le parcours. Cependant, mal utilisée parce que mal comprise – et donc mal reçue –, elle reste circonscrite à un usage familial, domaine tabou par excellence, tant et si bien que son importance pour l’ensemble de la société n’a jamais été admise. Mais si cette théorie est mal comprise, elle est loin d’être inconnue du grand public puisque certains la dénoncent comme étant un phénomène de mode.

Cette théorie est celle de la perversion narcissique qui revêt aujourd’hui une importance d’autant plus capitale que nous avons laissé les choses empirer sans jamais s’y opposer véritablement ; exception faite de quelques lanceurs d’alertes bien trop esseulés, mis à l’index et ostracisés par l’establishment en faction à la tête de nos « démocraties ».

Cette proximité de la perversion narcissique avec le nazisme et les différentes formes de totalitarisme qu’a connu l’humanité n’a pas échappé à ceux qui l’ont étudiée et conceptualisée. L’un des pionniers de cette théorie, Alberto Eiguer, écrivait en 1983 : « Ce sujet aux contours imprécis, la perversion narcissique, a suscité peu de réactions dans la littérature et ceci malgré l’intérêt croissant pour les relations intrafamiliales, pour les liens transférentiels du psychotique à l’égard du thérapeute et de l’institution traitante, pour la mise au jour du narcissisme avec tous ses développements, pour l’étude de la personnalité autoritaire, et pour l’étude du leadership et du pouvoir. »[4]

Alberto Eiguer, qui est loin d’être le seul à être parvenu aux mêmes conclusions, précise encore qu’« à la question de savoir comment fait le leader autoritaire pour s’attirer la sympathie de foules, voire leur dévotion, nous pouvons répondre que nous trouvons l’explication dans l’étude de la relation entre le p.n. et son complice. […] En fait, les dictateurs ne peuvent subsister aujourd’hui sans l’utilisation de moyens démagogiques (les exemples abondent) ; ils affirment leur pouvoir par une action sur la foule, par des cérémonies et des rituels parfois assez pittoresques. La panoplie des moyens utilisés pour exercer, maintenir et consolider le pouvoir contient, entre autres, des moyens p.n. – toute distance entre le social et l’individuel étant gardée. La pratique de la terreur est un moyen courant pour paralyser les réactions, mais cette terreur est trop voyante pour que certaines personnes ne réagissent pas. Alors les moyens indirects, discrets et manipulateurs, deviennent la règle. Tel est alors le cas de la séduction narcissique : le plus important, c’est de ne rien offrir en faisant semblant de tout offrir et ensuite, de faire croire que le tyran se sacrifie pour la cause du peuple (don imaginaire). »[5]

Puis il conclut : « La formule implicite […] du dictateur, du marchand d’illusion, peut-être : « Croyez en moi, aimez-moi comme moi je vous aime ; moi qui me sacrifie pour vous, sacrifiez-vous à votre tour, je vais tout vous offrir, à condition que vous sachiez vous résignez à ne rien vouloir recevoir.” »[6]

Nous reconnaissons dans cette formule implicite la structure d’une communication paradoxale dont j’ai évoqué les effets dans de précédents articles[7] (cf. infra notes 13 et 14). Ce type de message a pour conséquence de produire un « décervelage » qui inhibe nos capacités d’analyse, notre esprit critique, nos facultés de discernement et aliène notre libre arbitre. Ces techniques sont basées sur le principe fondamental de la torture qui consiste à faire agir les unes contre les autres différentes aires de la personnalité[8]. Elles induisent une traumatisation complexe – ou chronique – et un stress dont l’origine est inconsciente. Il en résulte de très nombreux troubles psychosomatiques incompréhensibles qui peuvent déboucher sur des maladies graves. De par l’impossibilité à en situer la source et à en suivre le cheminement, ces affections traversent les générations par des processus complexes telle la transmission transgénérationnelle des traumatismes et de la souffrance non dite dont l’épigénétique commence tout juste à décrypter le message venant renforcer par là les intuitions géniales du découvreur de la perversion narcissique[9].

C’est ainsi que ce dernier pouvait à juste titre écrire à propos de ces personnalités autoritaires : « Des sujets qui, plutôt que de souffrir des peines ordinaires, font souffrir des tourments extraordinaires au moi des autres ; des travaux qui, d'être expulsés, vont perdre figure humaine ; des secrets violables aptes à tuer toute capacité de secret ; des noyaux pervers gâchant tout alentour les charmes de la libido et les vertus de la vérité ; une pensée s'exerçant à tarir le courant de la pensée : […] rien de plus difficile à comprendre ; et pourtant rien de plus important à connaître dans les rouages interpsychiques des familles, des institutions, des groupes et même des sociétés. »[10]

Il n’est effectivement rien de plus important à connaître, car c’est bien dans les rouages interpsychiques des familles, des institutions, des groupes et même des sociétés que nous allons déloger le Mal qui les gangrène.

Ce Mal est l’apanage des personnalités toxiques marquées par une des pathologies narcissiques perverses telles que décrites par P.-C. Racamier et dont la principale défense intrapsychique qui les caractérise est le déni d’autonomie où ce qui est refusé à l’objet – au sens psychanalytique du terme – c’est son indépendance, sa liberté de choix, son libre arbitre, ses désirs propres, etc. Ce déni d’autonomie va être renforcé par des mécanismes de défenses secondaires qui ensemble vont générer une « organisation de défenses conjointement dressées » à laquelle Racamier donne le nom de défense de survivance ou défense de survie[11] s’articulant autour du double principe d’autoconservation et d’anéantissement et qu’il situe antérieurement au principe lui aussi double et beaucoup plus célèbre de plaisir et de déplaisir. Ce que viennent corroborer les découvertes récentes d’Antonio Damasio dont les travaux ont été présentés dans une précédente série d’articles (cf. « Empathie, conscience morale et psychopathie », partie 1/3 : « Le développement moral », partie 2/3 : « L’intelligence émotionnelle » et partie 3/3 : « Une nouvelle conscience pour un monde en crise »).

Mais ces précisions ne nous renseignent guère sur la véritable origine du Mal, car même si nous pouvons identifier une personne à incriminer, cela ne résout pas le problème du Mal pour autant. En effet, pour qu’une personnalité soit jugée « toxique » il faut bien que d’une manière ou d’une autre elle puisse « contaminer » son entourage qui dans les pathologies narcissiques perverses se « déprécie » en lieu et place du pervers. Il faut donc pour cela qu’elle diffuse un l’élément toxique dans son environnement.

Comprendre la nature de cette « toxine » relève donc d’une question de survie et devrait être l’un de nos principaux objectifs. À moins d’être totalement suicidaire… ce qui entrainerait d’autres suppositions.

Dans l’un des rares essais associant le totalitarisme au narcissisme, Radu Clit démontre, d’après les analyses des régimes totalitaires de Raymond Aron, Hannah Arendt, George Orwell, etc., que la principale caractéristique du totalitarisme est la terreur. Puis il s’interroge : « Quand la terreur sociale est ouverte et évidente, son équivalent serait l’effroi ; devenue latente, elle serait réductible à l’angoisse de réel. Dans les deux versions, la terreur transmet l’existence d’un danger extérieur. Quelle serait sa nature ? »[12]

Malgré de nombreuses références à P.-C. Racamier, une recension de la littérature spécialisée et une brillante analyse qui mérite une lecture attentive par tous ceux préoccupés par cette problématique, il est assez frappant de constater que Radu Clit ne parvient pas à trouver la réponse à cette question et l’évite tout en y tournant autour[13] alors qu’elle est pourtant bien mise en évidence dans la théorie de la perversion narcissique (cf. la topique intégrative issue de la troisième topique psychanalytique de Racamier telle que succinctement présentée lors de mes deux précédents articles). Ce contournement d’école a de quoi surprendre et laisse véritablement songeur, car mal diagnostiqué, ce Mal ne peut être correctement endigué.

Quoi qu’il en soit, la solution que cherche Radu Clit réside dans le transport du processus de deuil ou de conflits internes, déjà altéré, défiguré et mis en agir, car non faits et refusés par le Moi du sujet : « Ce transport, à long terme, s’effectuera par la voie d’un comportement qui est interagi et manipulatoire. Ce comportement est à type de dilemme ou de paradoxe imposé à un tiers ; tels sont les moyens de transport privilégiés des deuils et dépressions refusés[14]. Les transports d’amalgame dépressif sont à direction unique : toujours vers le dehors, et à propriété unique : toujours empoisonnants. »[15]

Ainsi donc, voilà clairement identifiée et nommée la toxine libérée par ses sujets au narcissisme pathologique qui infectent les familles, les groupes, les institutions et des nations entières. Pour autant que l’on se souvienne des paroles de Racamier citées au point 10 de ce billet et soulignées par mes soins, car cet aspect de la problématique est sous-estimé par nos dirigeants et le grand public.

Dans sa présentation de 1983, Alberto Eiguer précise encore au sujet des dictateurs et des marchands d’illusion que « les leaders finissent par confondre les limites entre domaine du besoin et domaine du désir ». Cette remarque est particulièrement importante pour analyser la situation de notre société actuelle, car la captation du désir d’autrui est justement ce à quoi s’évertue le système capitaliste comme l’a très bien démontré Olivier Labouret dans ouvrage Le nouvel ordre psychiatrique – Guerre économique et guerre psychologique présenté ici même dans l’article intitulé « La mondialisation de la perversion narcissique » attestant du fait que quelques chercheurs ont très bien compris l’origine perverse de cette confusion entre besoin et désir.

Or, la captation du désir d’autrui par la production d’illusions répondant aux attentes des populations est également l’une des deux principales caractéristiques – avec la terreur – communes à tous les systèmes totalitaires que Radu Clit met en exergue dans son étude sur les différents totalitarismes.

Le parcours auquel j’ai convié le lecteur tout au long de mes précédentes publications qui abordent cette problématique de façon pluridisciplinaire avait pour principal objectif de révéler l’importance et la précision d’une théorie qui appliquée à la société tout entière est capable de nous dire ce qu’il adviendra dans un futur proche si nous laissons notre avenir entre les mains des fous qui nous gouvernent. Ce qui répond à l’appel de 1936 du philosophe Emmanuel Mounier et à celui de C. G. Jung dans l’interview de 1945 qu’il a accordé à Eugen Kolb pour le journal Mishmar au cours de laquelle il dénonce l’infection psychopathique de la propagande nazie dont nous connaissons le résultat et les atrocités[16].

À noter toutefois que cela ne clôt pas le sujet pour autant puisqu’il me reste désormais à détailler les modes de transport et les mécanismes par lesquels cette toxine agit sur les psychés individuelles et collectives.

À suivre !

 

Philippe Vergnes

N. B. :

Le lecteur impatient pourra toutefois prendre connaissance de trois précédents articles qui introduisent ce dernier sujet : « Le “pouvoir”, les “crises”, la communication paradoxale et “l’effort pour rendre l’autre fou” » ; « Comprendre l’emprise : la relation “en-pire” » et « La “novlangue” des psychopathes ».


[1] Michel Serres, Hermès III : La Traduction, Paris, Minuit, 1974, p. 74.

[2] Ce qui n’a pas échappé à Amnesty International qui, dans un communiqué de presse, a réprimandé la France pour ses arrestations abusives au prétexte « d’apologie du terrorisme ».

[3] L’occasion nous sera donnée d’approfondir ce sujet dans un avenir proche, mais le lecteur curieux peut déjà assouvir son désir de connaissance en lisant ce billet introductif à ce phénomène indissociable du fascisme et du totalitarisme : « Le “pouvoir”, les “crises”, la communication paradoxale et “l’effort pour rendre l’autre fou” »

[4] Alberto Eiguer, « Le pervers-narcissique et son complice. Etude phénoménologique », in Dialogue n° 81, 1983, pp. 60-61. C’est moi qui souligne.

Cette assertion est toujours d’actualité comme en attestent les références évoquées dans la série d’articles sur la « Pathologie du pouvoir : Psychologie des leaders psychopathes » :

· « Partie 1/3 – Question de narcissisme » ;

· « Partie 2/3 – Narcissismes sain et pathologiques » ;

· « Partie 3/3 – Sommes-nous complices ? »

[5] Ibidem, p. 68.

[6] Ibidem, p. 69. Souligné par Alberto Eiguer.

[9] Cf. la conclusion de l’article « Perversion narcissique et traumatismes psychiques – L’approche biologisante » et le lien vers le n° 1110 de Science et Vie de mars 2010, « Nos états d’âmes modifient notre ADN ».

[10] Paul-Claude Racamier, « Pensée perverse et décervelage », in Gruppo, Revue de Psychanalyse Groupale, n° 8, 1992, p. 137. C’est moi qui souligne.

[12] Radu Clit, Cadre totalitaire et fonctionnement narcissique, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 48.

[13] Dans son essai, Radu Clit parvient bien à préciser qu’« il convient d’évoquer une certaine capacité de contagion de la pensée totalitaire » (p. 177) et parle également du « risque du maintien de “l’infection” » (p. 187), mais nulle part il n’indique comment une telle « toxine » se maintient et se propage.

[14] Le dilemme consiste à placer un « dépositaire » devant une alternative à laquelle il ne peut échapper, mais dont aucun des termes n’est satisfaisant, chacun renvoyant nécessairement à l’autre, et tous deux se révélant aussi calamiteux l’un que l’autre. […] La « prise » paradoxale est encore plus complexe : les termes dont elle est nouée ne sont même pas opposables ; bref, on n’en voit pas le bout.

[15] Paul-Claude Racamier, Le génie des origines, Paris, Payot, 1992, pp. 71-72.



271 réactions


  • julius 1ER 12 mars 2015 10:06

    le fascisme est en route et ce n’est pas un vain mot de le dire

    ce lien est tout à fait explicite de la parole qui se libère, d’abord ce sont les mots et viennent ensuite les actes, mais à la base c’est l’idéologie qui véhiculent ces mots(maux).......


    http://www.midilibre.fr/2015/03/11/candidat-fn-en-lozere-on-saura-trouver-taubira-lorsqu-eclatera-le-grand-soir,1134495.php !!

     le midi-libre n’a rien d’un journal révolutionnaire mais il a fait une enquête qui en dit long sur les professions de foi des candidats FN...



  • tf1Groupie 12 mars 2015 10:07

    Invoquer des grands concepts ou schémas psycho-machin comme le fascisme, Orwell ou la perversion narcissique c’est au final une réaction assez simpliste face à un monde dont la complexité dérange.


    De Gaule avait beaucoup plus de pouvoir et d’autoritarisme que nos dirigeants d’aujourd’hui ; était-il alors un dictateur, un fasciste, une émanation du nazisme ?

    • psynom 12 mars 2015 14:21

      Justement, cela prouve que ce n’est pas le régime qui fait le fascisme, mais la perversité des personnes au pouvoir.

      De Gaulle était sincère, des objectifs clairs pour le bien de la France, des paroles claires… avec le résultat que l’on connaît : 30 glorieuses.

      Depuis, ceux qui se nomment progressistes, taillent petit à petit dans les acquis sociaux, votent des lois liberticides au nom de la liberté et de la sécurité, des mesures de censure et de surveillance des citoyens au nom de la liberté d’expression, etc. juste de temps en temps 1 ou 2 toute petite avancée sociétale, pour donner le change, pour garder la posture de progressiste (celle du type qui veux le bien du peuple, le progrès social). La perversité et la duplicité des discours sautent aux yeux de celui qui a compris le « processus ».
      Et, depuis 40 ans, on voit le résultat que l’on a aujourd’hui. Dont le non-respect quasi systématique de la volonté du peuple : ce qui est bel et bien un déni de démocratie, du totalitarisme.


  • Philippe VERGNES 12 mars 2015 10:23

    bakerstreet,


    « Votre article est intéressant car il est sujet à débat... »

    Merci. C’était bien là le but. A défaut de débat (pas toujours facile sur un quelconque forum de discussion), il était avant rédigé pour susciter le questionnement comme vous l’avez pertinemment noté.

    « ... mais il soulève tellement de questions, qui sont celles du monde actuel, de son évolution, de ses projets et de sa représentation, ainsi que bien sûr des peurs et des fantasmes collectifs, qu’il me semble un peu court de les circonscrire dans cette dynamique liée au pervers narcissiques. »

    Je me permets de corriger pour plus d’exactitude : ce qui est court en fait, c’est de circonscrire la dynamique des pathologies narcissiques perverses à la seule définition du pervers narcissique, car se faisant, on ignore que la description d’un tel « sujet » émane d’une troisième topique psychanalytique qui désigne l’organisation du réel en trois registres : interne, externe et intermédiaire (cf. « Pervers narcissique (1/2) - Plongée au cœur des origines d’un concept en vogue ») qui elle prend en compte une grande quantité de questions que vous êtes en mesure de vous poser sur l’état du monde actuel (à vrai dire, la théorie de la perversion narcissique ayant été conçue de façon « extensive », on peut envisager qu’elle prend en compte la quasi-totalité des questions que l’on se pose sur ce qui dysfonctionne dans notre société, mais cela reste encore à développer...).

    « Qu’est ce qui est là en premier du pépin ou de la pomme ? »

    Comme souligné plus haut, ce questionnement est sans objet dans la théorie de la perversion narcissique correctement comprise pour la simple et bonne raison qu’elle prend en compte tout à la fois la pomme et le pépin, la poule et l’œuf... ET leurs interactions.

    « Une évidence, notre société est une fabrique à atomisation des désirs et des projets, et coupe l’homme empathique en deux. »

    Lire à ce sujet : « La mondialisation de la perversion narcissique - Entre guerre économique et guère psychologique » où je présente en intégralité le chapitre d’un livre et son auteur qui évoquent cette captation du désir... que l’on ne peut dissocier de la topique intégrative (théorie de la perversion narcissique) issue de cette troisième topique psychanalytique (qui a « explosé » les deux premières topiques freudiennes tant elle les dépasse et corrige ses apories). smiley

    « Ne reste t’il pour autant que des narcisses, et autres pervers, que la société encourage dans leurs fonctionnements et leur égo. »

    Non, il ne reste pas que des narcisses, et autres pervers, bien heureusement... même s’il vrai que notre société encourage, plébiscite et valorise ce mode de fonctionnement et ces personnalités (c’est bien pour cela qu’on les retrouve au pouvoir).

    « Ce monde n’a pas grand chose de commun avec les régimes totalitaires d’avant. »

    Il convient ici de distinguer la forme du fond : la forme de tous les totalitarismes est bien évidemment différente, toutefois, nous pouvons dégager un fond commun : c’est ce que démontre la théorie de la perversion narcissique.

    « Ceux présents ne sont pas construits sur la peur du gendarme ou du militaire, mais sur la culture du désir et de l’immédiat, atomisant ainsi les groupes bien mieux que ne le fait la terreur... »

    Oui !

    Ce qui a un effet encore plus pernicieux que les totalitarismes précédents du fait que l’on n’en a aucune représentation. Or, si l’on s’interrogeait sur ce qu’est véritablement la perversion narcissique, nous y gagnerions cette représentation du Mal qui ronge nos sociétés sans que nous parvenions à le comprendre.

    Je rajouterais deux autres effets délétères et pernicieux à celui de la captation du désir et de la satisfaction immédiate (déjà inclus tous deux dans la théorie de la perversion narcissique) qui compliquent encore plus la possibilité de comprendre l’impasse dans laquelle nous nous trouvons. Le premier est celui du processus de dé-subjectivation et de dé-symbolisation qui rompt les liens intra et interpsychique des individus, ce qui favorise leur avilissement et leur mise sous emprise (cf. mon article sur la pensée perverse : « Les pervers narcissiques manipulateurs (suite) ».

    Je ne peux que plusser la suite de votre argumentation qui expose bien les effets néfastes et les méfaits auxquels nous nous exposons en nous laissant diriger par un système parano/pervers narcissique. D’où l’importance de connaître cette théorie, son fonctionnement, ses conséquences, etc. afin de pouvoir résoudre cette crise (ce qui n’est pas gagné compte tenu de l’ignorance dont nous faisons preuve face à cette problématique).

    L’humanité est en pleine crise narcissique et comme Narcisse, elle doit se voir pour « mourir » à elle-même et renaître sous une forme « mature ». (Intéressez-vous au mythe de Narcisse, non pas dans son acception psychanalytique, mais dans son interprétation symbolique. La théorie de la perversion narcissique invite à corriger l’interprétation freudienne, terriblement réductrice et donc mutilante, de ce mythe).

    « Mais la réalité est têtue, et se moque de nos fantasmes, de nos désirs qui refusent les limites du monde fini, dans lequel il ne pourra survivre qu’en développant son empathie, son intelligence vers le but collectif le plus important : La survie. »

    Vous avez dit le mot important à savoir dans la théorie de la perversion narcissique : c’est une défense de survie (cf. « Idiosyncrasie du pervers narcissique (2/2 : définition »). La plus résistante que l’on puisse élaborer, d’où l’importance de la connaître et de la comprendre pour la dépasser.

    Cela va dans le sens de votre intervention.

    « Comme l’a fait remarquer Darwin, les espèces sont obligées de s’adapter ou de mourir. Alors évidemment, les docteur Folamour ont sans doute leur projet d’homme bionique, mélangeant biologie et informatique. Quelque chose de profondément terrible résulterait du refus de nous adapter, tels que nous sommes, humains, trop humains, dans un monde qui nous serait profondément hostile. Avec des robots, même plus sensibles à la dépression et aux troubles de la personnalité, telle que la psychopathie. »

    L’ « objetisation » de l’humain est une pensée et un projet typiquement pervers. C’en est même la définition actuelle de la perversion : traiter autrui comme un objet. 

    La perversion narcissique est la forme la plus aboutie de la psychopathie (cf. « Le match : psychopathes Vs pervers narcissique »).

    Pour conclure, je préciserais qu’à la base l’empathie est cœur de toutes mes recherches et travaux (ma série d’articles « Empathie, conscience morale et psychopathie », partie 1 : le développement moral ; partie 2 : l’intelligence émotionnelle ; partie 3 : une nouvelle conscience pour un monde en crise qui ne sont qu’une présentation sommaire de mes vues sur cette « capacité » - « faculté » - humaine). C’est bien la raison pour laquelle je m’intéresse aux « forces » qui entravent son développement, d’où mes écrits.

    • Philippe VERGNES 12 mars 2015 11:07

      Dans mon empressement à vous répondre, j’ai oublié le troisième effet « kiss-cool » de la perversion narcissique (qui ne se limite pas à ceux-ci exhaustivement), après la captation du désir et la recherche de satisfaction immédiate, la dé-subjectivation et la dé-symbolisation, elle induit également une PERTE D’IDENTITÉ et une dissociation (cf. « Perversion narcissique et traumatisme psychique - L’approche biologisante »).


      Je vous laisse imaginer les « ravages » d’un tel processus sur nos psychés humaines... trop humaines.

    • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 13:02

      @Philippe VERGNES


      Merci pour votre application à me répondre de façon si exhaustive et passionnée. 

    • bakerstreet bakerstreet 12 mars 2015 13:25

      L’energie, alliée à un fort arrivisme, semble être les combustibles de pas mal de politiques.

       Les prédateurs les plus notoires sont ils tous des pervers narcissiques ?

       On tout cas, on voit là de bons paranoïaques, qui pas forcément très intelligents, mais très matois, savant utiliser au mieux et même décupler leurs capacités, je ne parle pas de celles des autres, pour leur plus grand profit. 

      La foule a sans doute besoin de chefs, et des esprits brillants ne sont pas passionnés par le pouvoir, et l’abandonnent ainsi aux caporaux.

      N’est ce pas le drame de notre société, de s’en tenir toujours à des postulats de représentation liés à la préhistoire, à ces types qui se tapent à grands coups sur la poitrine, garantissant qu’ils vous vont protéger, mais n’ayant que des objectifs de filous : Le pouvoir, les femmes, le fric... 

      Il y a parfois des sauveurs, genre Mandela, De Gaulle, Gandhi, des voix, des exaltés, qui semblent venir d’une autre planète, à la faveur de circonstances inédites, qui ont troublé le jeu de cartes truqués habituels.

       Ils font office alors de catharsis, et ramènent l’évidence, le sens, l’objectif à long terme, nous débarrassant du mensonge et des petits calculs insipides. 
      Ces gens là ne sont pas des politiques de carrière, et étrangement avec le temps, on s’aperçoit que ce sont pourtant les meilleurs que l’on a eu, car regardant au dessus de leurs propre intérêt et existence.

       Mais en temps normal, la démocratie, avec son jeu habituel de démagogie et de cabinets occultes ne leur laisse aucune chance, quand bien même ils le désireraient d’ailleurs. 
      Comment faire pour faire accéder des gens qui possèdent une vision politique au pouvoir, sans passer pas la case « désastre » ?

    • Philippe VERGNES 12 mars 2015 13:42

      @ bakerstreet,


      Pas de quoi. Avec plaisir !

      Vos propos et votre réflexion témoigne d’une réelle quête de connaissance digne du fameux principe bouddhiste dit des « trois joyaux » qui est d’apprendre, de comprendre et de partager afin de s’opposer aux « forces obscures » (les trois poisons) de la colère, de l’ignorance et de l’avidité.
      Je m’évertue donc de partager ce que j’ai appris et compris en profitant en retour des précisions et informations que l’on m’apporte au gré de mes articles.

      Ma réponse est cependant loin d’être exhaustive, même si je l’ai souhaité la plus complète possible dans le cadre d’une discussion que nous pouvons avoir sur un forum Internet. Quant au fait qu’elle soit « passionnée »... disons simplement que c’est l’expérience qui parle, car la seule passion que j’éprouve est celle indiquée ci-dessus telle que métaphorisée par le principe des « trois joyaux » (je ne suis pas bouddhiste, mais je m’intéresse à toutes les religions).

    • Philippe VERGNES 12 mars 2015 13:48

      @ bakerstreet,


      Je répondrais un peu plus en détail ce soir à votre dernier commentaire arrivé alors que je rédigeais le mien posté ci-dessus à 13h42, car, à mon sens, vous posez le problème correctement et soulevez les bonnes questions (auxquelles je n’ai pas forcément de réponses, juste un retour d’expérience à faire partager et à débattre).

      Pour l’heure, je dois m’absenter. Impératif professionnel oblige !

    • Philippe VERGNES 13 mars 2015 08:45

      @ bakerstreet,


      Sur la question politique, il y aurait une réflexion à mener sur le fait qu’au plus haut niveau, l’attitude des personnalités politiques s’apparentent de plus en plus et de mieux en mieux, plus on gravit les échelons, à celle de pervers narcissique (dont l’une des caractéristiques principales est la « décharge » de responsabilité qu’elle s’octroie = typiquement politique).

      Tout le monde s’accorde sur le fait de dire que le pouvoir corrompt d’où la solution évidente qu’il en ressort qu’il nous faut changer de système et que c’est le système qui est en cause. (Sur la question de recherche de causalité, il y aurait là aussi sujet à débat, car cela rassure de pouvoir attribuer une cause à un problème que l’on pense avoir identifié. En effet, ayant « identifié » la source du problème, cela nous donne l’illusion que nous pouvons agir dessus et cela réduit l’angoisse que l’on éprouve fatalement lorsque l’on se sent impuissant face à une problématique donnée. Erreur fatale qui nous enfonce toujours plus profond dans l’obscurité dans laquelle nous nous trouvons.)

      Or, ce que nous enseigne la théorie de la perversion narcissique nous invite à un tout autre questionnement qui est celui-ci : ne serait-ce pas plutôt le pouvoir qui attire des personnalités « malveillantes » ?

      Cette question est importante parce que dans ce cas, quelle que soit la forme du pouvoir, ces personnalités « malveillantes » trouveront toujours un moyen ou un autre de se l’accaparer.

      Le seul fait de poser la question ainsi donne la réponse : s’il a existé plusieurs formes de totalitarismes ou de dictature à travers l’histoire, cela prouve bien que le fond importe plus que la forme. Pour ce qui nous concerne ici, cela revient à dire que c’est le pouvoir qui attire les personnalités « malveillantes ». Ce qui ne signifie pas que le système n’engendre pas de telle personnalité. Et c’est là toute la difficulté, car le système génère ce type de personnalité qui a son tour va alimenté le système par les personnalités « malveillantes » ainsi généré qui vont à leur tour diriger.

      La question devient alors de savoir comment rompre ce cercle vicieux. C’est ce qui est en projet pour mes prochains billets, car ici le problème est de taille. Un point de vue qui répond également à votre question de savoir « comment faire pour faire accéder des gens qui possède une vision politique au pouvoir, sans passer par la case »désastre«  ? »

      En fait et pour vous mettre sur la voie afin de ne pas vous faire patienter, dans l’un de mes prochains billets (j’en ai toujours plus d’une dizaine d’avance que je complète au gré de mon temps disponible et mes humeurs) que j’ai intitulé : « Pourquoi le totalitarisme ? » je commence mon introduction par donner la réponse à cette question : « c’est parce que nous ne savons pas prendre soin de nos enfants... » et je cite N. Mandela : « Il ne peut y avoir plus vive révélation de l’âme d’un société que la façon dont elle traite ses enfants »...

      Tout un programme... smiley !

  • Hervé Hum Hervé Hum 12 mars 2015 15:31

     Bonjour Philippe,

    tu parles toujours des pervers narcissique, mais ne doit on pas distinguer les pervers narcissiques des pervertis ?

    La société actuelle n’est pas tant rempli de plus de pervers narcissique qu’avant, mais de pervertis, de gens qui agissent selon l’esprit du pervers narcissique par conditionnement (l’université à institutionnalisé et sacralisé la perversion narcissique) et non par conviction propre. Bref, agissant contre leur nature propre. Ici, LLS a raison, il faut incriminer le système mis en place. Mais c’est une lapalissade !

    Un perverti est aussi une victime du pervers.

    La corruption, s’appuyant sur le désir et l’égo, ne forment elles pas le meilleur outil de perversion ?

    Il est vain de penser pouvoir éliminer la perversion narcissique, mais elle peut être réduite à sa portion congrue, irréductible, donc non dommageable pour la société.

    Quoiqu’il en soit, comme déjà dit, socialement, la domination de la perversion narcissique naît de la propriété et ne pourra mourir qu’avec elle. en effet, la notion de propriété est une notion perverse puisque visant à légitimer ce qui ne repose sur aucune légitimité naturelle ou spirituelle. Tu ne volera point, n’est pas lié à la propriété en elle même, mais au fruit du travail, par contre, conditionner le fruit à la propriété est le fait d’une perversion, celle de permettre l’exploitation d’autrui par la chosification de la personne et la sujétisation de l’outil de travail (les entreprises ayant la personnalité morale !).

    Stratégie multimillénaire de perversion narcissique, que les rois et les princes affichaient avec fierté et arrogance, puis reprise par la bourgeoisie.


    • Philippe VERGNES 12 mars 2015 21:33

      Bonsoir Hervé,


      « Tu parles toujours des pervers narcissique, mais ne doit on pas distinguer les pervers narcissiques des pervertis ? »

      Ben oui... tu as parfaitement raison, mais c’est bien là un gros problème de taille que j’élude pour le moment volontairement. Un problème que j’ai toutefois commencé à « effleurer » en parlant de « malification » dans mon précédent article. Normalement, il ne me reste plus beaucoup d’articles à rédiger sur le sujet avant d’attaquer la problématique des « proies » de la perversion narcissique. Mais si je prends soigneusement garde, pour le moment, de n’évoquer que le cas du pervers narcissique, c’est à dessein et pour de très bonnes raisons, car je connais d’avance les réactions de rejet et les faux procès d’intention que l’on va me faire lorsque j’aborderais le sujet.

      « La société actuelle n’est pas tant rempli de plus de pervers narcissique qu’avant, mais de pervertis, de gens qui agissent selon l’esprit du pervers narcissique par conditionnement (l’université a institutionnalisé et sacralisé la perversion narcissique) et non par conviction propre. Bref, agissant contre leur nature propre. »

      Tout à fait !

      Ce que nous observons le plus communément relève bien plus d’un mouvement perversif que je dénonce depuis mon tout premier article sur le sujet paru ici sur ce site que d’une perversion narcissique « accompli » au sens qu’en donne son concepteur.

      « Ici, LLS a raison, il faut incriminer le système mis en place. Mais c’est une lapalissade ! »

      Je ne dis pas que LLS a tort ou a raison... je dis qu’incriminer le système est sans objet dans le cadre de la théorie de la perversion narcissique puisque cette théorie inclus tout à la fois la personnalité, le système qui la produit et leur interrelation. Ce n’est donc en aucun cas une « erreur fondamentale d’attribution » comme tu l’as très bien relevé.

      A ce titre, et je t’avais déjà parlé de cela, cette théorie peut être interprétée comme une théorie basée sur la science des systèmes ago-antogoniste qui cadre parfaitement bien avec notre nature humaine dans la mesure où l’être humain est un être paradoxal.

      « Il est vain de penser pouvoir éliminer la perversion narcissique, mais elle peut être réduite à sa portion congrue, irréductible, donc non dommageable pour la société. »

      Tu as parfaitement raison, c’est la raison pour laquelle il faut tout envisager pour atteindre cet objectif.

      « Quoiqu’il en soit, comme déjà dit, socialement, la domination de la perversion narcissique naît de la propriété et ne pourra mourir qu’avec elle. en effet, la notion de propriété est une notion perverse puisque visant à légitimer ce qui ne repose sur aucune légitimité naturelle ou spirituelle. Tu ne volera point, n’est pas lié à la propriété en elle même, mais au fruit du travail, par contre, conditionner le fruit à la propriété est le fait d’une perversion, celle de permettre l’exploitation d’autrui par la chosification de la personne et la sujétisation de l’outil de travail (les entreprises ayant la personnalité morale !). »

      Concernant la possession, il me semble que nous en avons déjà parlé. Je crois qu’effectivement, il faudrait trouver un moyen de résoudre cette difficulté et mettre fin à la possessivité afin d’accéder à un réel progrès humain, mais à mon sens, ce n’est pas suffisant, même si cela pourrait effectivement y contribuer fortement.

      Mais d’où vient la propriété et le sentiment de possessivité qui s’y rattache si ce n’est du narcissisme pathologique ??? smiley

      « Stratégie multimillénaire de perversion narcissique, que les rois et les princes affichaient avec fierté et arrogance, puis reprise par la bourgeoisie. »

      C’est exactement cela... stratégie multimillénaire qui a porté de nombreux noms et diverses appellations en fonction du niveau de conscience dans lequel s’inscrivait les différentes civilisations.

  • Garance 12 mars 2015 20:53

    Foin des « pervers narcissiques » et autres conneries


    Ce qu’ils sont ? : des voyous sans scrupules tout simplement

    Leur donner du« pervers narcissique » « c’est les absoudre par le biais médical

    Ils agissent en connaissance de cause , sans vergogne : sont même formés pour ça

    La prison forment les gangsters

    L’ENA forme les pourris pour faire »Hommes (Femmes) politiques "

    Leur finalité est la même ; s’en foutre pleins les poches à rien foutre

    Ce sur le dos des pauvres cons qu’ils matraquent chacun à leurs manières

  • smilodon smilodon 12 mars 2015 21:04

    @ l’auteur : A une période de ma vie, mon toubib m’a envoyé voir un psy. D’après lui ça allait me faire du bien. J’y sis donc allé. J’ai fait 3 séances. Au matin de la 4ème, j’ai appelé ce « psy » pour éviter d’y retourner au moins ce jour-là. Sous un prétexte fallacieux. Il m’a proposé de ne plus revenir si je n’en avais pas envie. J’ai de suite sauté sur l’occase. Et n’y suis jamais retourné. Et n’y retournerai plus jamais. Je pense, même si je n’allais effectivement pas bien, que je n’avais pas compris le principe. Il fallait que je me confie pour aller mieux. Alors que je me demandais ce qu’il me voulait, avec ces questions !..... Ma conclusion : aux gens « simples », il faut des réponses « simples » !.... Ca va mal dans ma vie ?.. Ok, je sais...Je sens !.... Simplement. Qui d’autre que moi peut savoir quoi faire ??.. Un « psy » ??? ou moi-même ???... Vous voulez que je vous dise un truc ??.. Non ?.. Tant pis, je vous le dis quand même (c’est moi qui écris après tout).... Faites bien toutes les belles analyses que vous voudrez, vous avez certainement raison dans vos conclusions, psychologiques ou philosophiques !...... Le pauvre type de base se soigne en général tout seul.... Que ce soit dans sa tête pour lui-même, ou que ce soit dans son prochain « vote », pour lui et ce qu’il voudrait « être », enfin !.... Un pauvre type, c’est vrai, mais pas que devant la caissière de son « leclerc » du coin !..... Avant d’être un « cerveau évolué », l’homme était d’abord une bouche et un ventre !..... Et nous descendons tous de cet homme-là !...... Donnons à chacun de quoi nourrir sa famille et lui-même, et après, dans 2 ou 3 générations, parlons calmement au cerveau de chacun !.... Pour me résumer, « l’agriculture » a permis la « culture » !.... Et y’a pas de « fachisme » possible avec des « ventres pleins » !...... Tant que les ventres se videront, le fn montera !..... (C’est une « image »)...... C’est aussi simple que cela !... Ca vole pas très haut, je sais. Mais c’est la dure loi de la vie. La dure loi du « ventre » !.....Pour être « intello » il faut d’abord être « repu » !.... Désolé. Adishatz.


  • bourrak 12 mars 2015 23:58

    Avez-vous déjà lu Le masque de normalité (ou de santé mentale) de Cleckley ?


    • Philippe VERGNES 13 mars 2015 07:38

      @ bourrak,


      « The mask of sanity » d’Hervey Cleckley. (« Le masque de santé mentale »)

      C’est en m’inspirant du titre de ce livre que j’ai choisi le titre de mon article. smiley

      J’ai commencé la traduction de cet ouvrage il y a des années, car j’estime qu’il fait parti des livres à connaître sur le sujet et que je trouve regrettable qu’il ne soit pas disponible en français. Mais j’ai abandonné par manque de temps vu l’ampleur de la tâche. smiley

      Les ouvrages de Robert Hare, qui s’est inspiré des travaux d’Hervey Cleckley, « Without Conscience » et « Snack in suit » ne sont pas non plus disponible en français. C’est bien dommage, car ce même Robert Hare a déclaré dans une interview sur la crise boursière de 2008 qu’il aurait du passer autant de temps à étudier les psychopathes à la bourse de New-York que ce qu’il a passé à les étudier en prison.

      Au sujet des psychopathes (dont la perversion narcissique est l’une des formes les plus abouties puisque les anglo-saxons distinguent désormais les psychopathes « successful » - nos pervers narcissique - des psychopathes « unsuccessful » - ceux qui ne sont pas assez « intelligent » pour ne pas se faire prendre -, ou bien psychopathie primaire et secondaire), Robert Hare emploie une métaphore que je trouve particulièrement éclairante : « Expliquer les sentiments à un psychopathe, c’est comme décrire des couleurs à un daltonien ».

      Il me faudrait trouver un(e) traducteur(-trice) digne de ce nom pour m’aider dans cette tâche, car les ouvrage les plus intéressants sur le sujet ne sont pas disponibles en français. Mais bon, il faut beaucoup de temps pour cela... ce que je n’ai malheureusement pas !

  • Francis, agnotologue JL 22 mars 2015 17:47

    @ philouie,

    ’’Voila qu’alors que nous espérions une éclaircie que le mystère s’épaissit.’’

    En effet : aboutir à un tel non résultat après un si grandiose remue-méninge, si ça n’est pas de l’imposture caractérisée, c’est à coup sûr de la masturbation intellectuelle .

     
     

    @joraclette,

    L’auteur vous dit : ’’Vous m’auriez posé la question en toute franchise d’entrée de jeu, je vous aurais répondu tout aussi franchement : ici, c’est moi le marionnettiste’’.

    Puis dans même élan, il vous parle d’un conflit ici ’’qui oppose deux personnes depuis plus de deux ans’’.

    Mais naturellement, ce n’est pas lui le responsable de ce conflit, c’est l’autre, le harceleur.

    Nous en conclurons qu’un marionnettiste - aka un manipulateur - est irresponsable. Rien de nouveau sous le soleil, la montagne a encore accouché d’une souris.


    • Philippe VERGNES 22 mars 2015 20:41

      @ Coucou JL,


      Vous dîtes à joraclette : « Mais naturellement, ce n’est pas lui le responsable de ce conflit, c’est l’autre, le harceleur ».

      Et effectivement, je confirme, notre conflit est né de l’accueil que vous m’avez réservé sur ce site ET des vos réflexions plus que désobligeantes que vous n’avez eu de cesse de poster depuis sous quasiment tous mes articles.

      Je m’en suis déjà expliqué 2 ou 3 fois en remettant les liens vers vos premiers commentaires qui en disent long sur votre « folie » et l’initiative qui est la votre sur le fait de créer un climat délétère sous chaque exposé que je publie ici, témoignant par là de la rage qui vous habite, de votre « narcissisme destructif » et de votre incapacité à contrôler votre perversité. Malgré plusieurs rappels au respect de la charte, une menace de porter plainte pour diffamation (ce qui m’aurait donné l’occasion de vous rencontrer), car diffamation caractérisée il y avait, rien n’y à fait.

      Dès lors, comme après vous avoir ignorez vous avez commencé à posté vos insanités sous des articles d’auteurs où je n’apparaissait même pas, invitant les intervenants à venir sous mes articles pour qu’ils viennent y admirer le spectacle de vos exploits sur la façon dont vous prétendez chasser les « pervers » du site Agoravox que vous pensez avoir dénichés, je me suis adapté... et à défaut de vous raisonner, j’ai profité de l’opportunité que vous me donniez pour observer la façon dont vous vous y preniez pour mystifier tous vos « opposants » ainsi que les « complices » que vous recrutez, à leur corps défendant (quelqu’un qui n’est pas d’accord avec vous ne saurez être autre chose qu’un ennemi à abattre à vos yeux, comme vous le démontrer si bien dès que l’on vous contrarie). C’est vraiment extrêmement instructif. Relisez mon article, vous verrez ce qu’en dit Alberto Eiguer.

      On connait la suite.

      Je ne suis donc pas déçu du résultat parce qu’en vous « titillant » un tant soi peu, il en sort des « pépites » de communication paradoxales, l’un de mes principaux sujets d’étude. Et cela vaut bien le fait que je « s’aborde » mes propres articles en vous tenant le crachoir. J’ai ainsi réussi à vous trouver une grande utilité malgré votre mascarade de pseudo-réflexion « analytique ».

      Par contre, vous seriez vraiment bien embêté de pouvoir dire ET DÉMONTRER (car avec vous, en bon pervers que vous êtes, il suffit que vous affirmiez une chose pour qu’elle soit vraie sans vous soucier de la réalité des faits) QUE JE SUIS A L’ORIGINE DE CE CONFLIT que même votre ami philouïe a pris en court de route sans tenir compte des faits que j’énonce ici. Donc, vos PREUVES pour les accusations que vous me portez en engageant ma responsabilité tout en évacuant la votre par la même occasion ???

      Perso, je les attends encore, mais perso également, je connais la musique : un pervers narcissique « fait attendre. Fait temporellement attendre (la durée d’attente qu’il inflige est proportionnelle à la préséance qu’il s’attribue). Il ne reconnaît de supériorité à personne. Ne surmonte aucune rivalité, puisqu’il l’évince... » (dixit Racamier himself et sans pervertir ses propos comme vous avez pu le faire dès la première citation de cet auteur postée sur ce fil alors que vous êtes allé acheté « Le Petit Racamier » (harfff... !) simplement pour démontrer que j’avais... finalement raison lorsque je cite cet auteur. Courir à la librairie du coin, rien que pour ça, ça démontre déjà la « folie » qui vous habite d’où la citation ci-dessus qui vous colle comme un gant ainsi qu’à bon nombre de nos dirigeants. Ce qui est toujours utile, pour qui veut s’informer réellement, de connaître.

      Le coucou ne passera pas par moi smiley smiley smiley

    • Francis, agnotologue JL 23 mars 2015 08:01

      Philippe VERGNES à JL :

      ’’Quelqu’un qui n’est pas d’accord avec vous ne saurez être autre chose qu’un ennemi à abattre à vos yeux, comme vous le démontrer si bien dès que l’on vous contrarie’’.

      Un régal de gourmet !

       smiley


    • philouie 23 mars 2015 08:02

      @JL
      oui.
      Bon nous savons, même si l’auteur a du mal à la formuler, que l’article propose une thèse qui nous dit que « le projet (inconscient) du pervers narcissique est l’état totalitaire. » ce qui en soi n’est pas rien.
      Puisque l’auteur a du mal également à formuler des arguments justificatifs, j’ai lu son article , ce qui m’a confirmé qu’en matière d’arguments, c’est le vide abyssal, sauf quelques références à peine reliées à la thèse soi disant défendues.
      L’auteur est-il un imposteur ? Il se prétend ici le marionnettiste. J’ai quand même l’impression, au vu de la façon dont il réagit en cherchant toujours à tout justifier, qu’il est loin de tout maîtriser. Il court sans cesse après son mensonge comme pour masquer ses pas alors qu’un vrai marionnettiste en jouerait.
      PV est ici à la foi la marionnette et le marionnettiste.


    • Philippe VERGNES 23 mars 2015 08:10

      @ Coucou JL,


      « Un régal de gourmet ! »

      Je n’en ai strictement aucun doute... smiley


    • Philippe VERGNES 23 mars 2015 08:28

      @ philouie,


      Avoir du mal à formuler... ou (et ?) tout simplement à se faire comprendre ???

      Question essentielle, car c’est là qu’intervient le miroir... de soi et d’autrui. Si l’un des deux est cassé, la communication ne se fait pas.

      Perso, je connais très bien l’état du mien, mais le simple fait de prétendre que la faute, c’est forcément l’autre qui l’a commet, dénote inéluctablement que le miroir cassé est... de votre côté. smiley smiley smiley !
      Concernant mes arguments, je n’attends pas de quelqu’un qui baigne depuis des mois, ou des années, dans « l’erreur fondamentale d’attribution » puissent en percevoir un tant soit peu le sens. En fait, il vaut mieux énoncer une pseudo-vérité sous forme de disqualification : « ... c’est le vide abyssal... » (attention, si la manipulation ne suffit pas à qualifier la perversion narcissique, la disqualification s’en approche dangereusement, je dirais même que c’est la base de cette théorie) plutôt que d’avouer son incompréhension ou son incapacité à interpréter justement un texte. Mieux vaut insulter l’auteur d’un article que l’interroger sur des points précis de son exposé... on prends pas le risque de passer pour un con ainsi.

      Sinon, c’est quand qu’on se la fait cette rencontre tous les trois ?

      Comme je vous sais inséparable, je ne renouvelle pas mon idylle à JL, mais j’accepterais volontiers d’être votre témoin. smiley

    • philouie 23 mars 2015 08:29

      ce qu’il y a effectivement le plus étonnant, c’est la capacité de PV à mettre en œuvre les stratégies qu’il dénonce chez le PN.


    • Philippe VERGNES 23 mars 2015 08:38

      @ philouie,


      Ce qu’il y a SURTOUT DE PLUS ÉTONNANT, c’est la capacité de philouïe (comme chez bien d’autres) a ÊTRE INCAPABLE de distinguer l’agressivité proactive de l’agressivité réactive. l’agressivité maligne de l’agressivité bénigne.

      On est là en plein dans le schéma auto-victimaire de LLS : d’où L’INCONSCIENCE de ces dynamiques et la recherche de cause dans des pathologies telles que la perversion narcissique.

      Vous vous souvenez de vos premières interventions sous un de mes articles ??? Moi, je me souviens très bien en avoir demandé leur suppression à la modération en raison du caractères injurieux de vos posts. Depuis, vous mettez des gans, mais n’en êtes pas moins pour le moins injurieux, à la différence près que vous le faîtes désormais avec plus de circonspection. Mais, cela ne change rien à vos intentions premières. smiley !

    • Philippe VERGNES 23 mars 2015 08:46

      @ rocla+,


      Manqué plus que vous pour pourrir mon article... Ornithorynque !... smiley

    • philouie 23 mars 2015 09:00

      @Philippe VERGNES
      Allons allons, ne vous énervez pas comme ça.
      prenez vos cachets et détendez vous.


    • Philippe VERGNES 23 mars 2015 09:12

      @ philouie,


       smiley Si ça vous fait plaisir de le penser !

      Mes cachets je les prends tous les jours avec des énergumènes tels que vous qui me font mourir de rire tant ils sont bien incapables de comprendre les interactions en jeu dans ses échanges. Par contre, ça risque de vous fatiguer un peu... comme avec notre bon ami JL.

      D’où le fait que les pervers projettent, projettent, projettent... en fait... ils ne savent rien faire d’autre. C’est bien triste pour vous, mais moi ça me fait plutôt marrer - et ça ferait marrer tout un chacun s’il en comprenait le mécanisme - et comme j’aime bien me marrer, je n’ai aucune gène à ce que cela se fasse à mes dépends surtout si ne plus je peux joindre l’utile à l’agréable comme en m’offrant les « pépites » que vous m’offrez ici. C’est double gain pour moi ! smiley

    • Philippe VERGNES 23 mars 2015 09:22

      @ rocla+,


      Ne vous inquiétez pas, je connais mes « oiseaux ». Et je sais faire la différence entre un « Troll » qui s’assume (ce qui interroge sur le qualificatif de Troll dans ces conditions) et un Troll qui se prend au sérieux.

      Au contraire de certains, j’ai aucun problème de « comprenette » et si j’en avais, je n’aurais aucune peine à demander plutôt qu’à imposer. Mais qu’attendre d’un Troll inconscient qui prend ses désirs pour la réalité ???
      Revenez quand vous voulez, un Troll joyeux sera toujours le bienvenu, alors qu’un Troll grincheux (il n’existe pas « aigri » dans la famille des Trolls ? sinon je l’invente...) et aigri sera traité avec tous les honneurs dus à son rang. smiley

    • Francis, agnotologue JL 23 mars 2015 09:51

      @philouie

      PV marionnette de lui-même ? Il est vrai qu’il fait partie de ceux qui croient à leurs mensonges, et c’est le moins qu’on en puisse dire.

      ’’J’ai quand même l’impression, au vu de la façon dont il réagit en cherchant toujours à tout justifier, qu’il est loin de tout maîtriser.’’

      Mais il ne maîtrise rien du tout ! Simplement, ce que vous appelez la justification n’est fait que de logique paradoxale et d’exhibition de dénis, typiques de l’Avantageux. Plus il a d’occasions de justifier comme vous dites, et plus ça marche comme le veut le scénario lequel est exploité pour ça, précisément : l’exhibition avantageuse.

      On a affaire ici à un exercice de mimétisme, un succédané d’article d’Agoravox dont la vocation est le partage d’informations, d’idées et de connaissances : je dis succédané d’article parce qu’en l’occurrence, ici aucun partage n’est possible ; le marionnettiste étant envieux des apports positifs des intervenants s’emploie avec vigueur à détruire apports et intervenants, cependant que de son coté, ses propres apports sont misérables. Cette façon de faire est ce que j’ai appelé la transformation de l’or en plomb.

      Ps. L’État totalitaire, un projet du PN ? Je ne crois pas que les pervers narcissiques aient la capacité à mener de tels projets ; cf. la Fables des abeilles : aucune abeille n’a créé la ruche, même pas la reine. Je dirais plutôt que l’État totalitaire est le produit de la perversion narcissique, son écume. L’État totalitaire est les PN sont comme la poule et l’œuf, et loin des créations comme la République ou de l’Empire Napoléonien.

      Ps2. Notez à 08:28 le symptôme qui révèle l’érotisation du scénario.


    • Philippe VERGNES 23 mars 2015 10:20

      @ Coucou JL,


      P.... voilà maintenant que notre JL national nous explique ce qu’est l’érotisation du scénario.

      Mon cher JL, on voit là (mais pour cela encore faut-il connaître la théorie de la perversion narcissique telle que l’a conceptualisé Racamier et non pas telle que vous la présentez en la pervertissant continuellement) toute votre ignorance du sujet et votre tartuferie qui ne peut fonctionner que grâce à l’ignorance de vos interlocuteurs. Ha le fameux paraître du pervers ! smiley

      « Érotisation du scénario »... Le pervers narcissique érotise son scénario maintenant. smiley smiley smiley

      Heu... encore une fois, c’est exactement l’inverse qui est vrai chez Racamier. Mieux vaut décidément rire devant tant de bêtises « perverses » plutôt que de pleurer. Ce genre d’incantation ne peut fonctionner que sur des faibles d’esprits aptent à croire n’importe quelle parole de leur gourou.

      « ... le marionnettiste étant envieux des apports positifs des intervenants... »

      Premier apport « positif » de JL sur ce fil de discussion : « ... blablablabla [je t’enfume] les pervers narcissiques ne recherchent pas le pouvoir (*dixit Racamier himself [je te re-enfume] blablablabla... »

      Ce qui est faux et d’autant plus mensonger que Racamier dit très exactement l’inverse (inversion = perversion).

      En conclusion, les apports de JL qui ne sont que des enfumages caractérisés sont jugés par lui comme étant « positifs ».

      Haaa... mais moi dans ces conditions, je veux bien être votre « négatif » mon cher JL. Cela vaut à mes yeux n’importe quelle caution de validité.

      Vous êtes formidables... smiley !!!

      Au fait, elle où selon vous l’origine de notre conflit ? (Si vous êtes capable de répondre par autre chose qu’une formule magique, sinon, ne répondez pas comme vous avez l’habitude de le faire.)

    • Francis, agnotologue JL 23 mars 2015 10:39

      Il faut savoir lire : ’Une séduction narcissique perpétuée mais souffrante débouche sur la psychose. Une séduction narcissique alliée à l’auto-érotisme (et à quelques pulsions partielles) débouchera sur la perversion narcissique’’.

      Une demande de rencontre avec allusion au mariage en pleine exhibition narcissique, c’est quoi, sinon typiquement de la séduction narcissique érotisée ? On est loin du partage des idées sur un site dédié à ça.

      Mais je vois que le marionnettiste en redemande. Je ne me défile jamais, mais vraiment, cette fois j’ai mieux à faire.


    • Philippe VERGNES 23 mars 2015 12:06

      @ Re- le Coucou JL,


      Tiens mon post disparaît sous mes propres articles maintenant.

      Par grave, je le remets...

      « Il faut savoir lire... » smiley

      Il faut en fait SURTOUT savoir comprendre ce que l’on lit : « ... Une séduction narcissique alliée l’auto-érotisme (et à quelques (et à quelques pulsions partielles)... »

      Cette phrase de Racamier, indique clairement que l’autoérotisme est d’origine intrapsychique et n’a donc rien à voir avec « érotisation du scénario » qui lui est interpsychique. Il y a ici confusion (une fois de plus) entre les registres intra et interpsychique. Confusion des mondes internes et externes = absence de limites = narcissisme préœdipien pathologique.

      « On est loin du partage des idées sur un site dédié à ça »

      Encore faut-il avoir des idées à partager sans en pervertir le sens. Comme cela est encore une fois de plus démontré ce jour à 10:20.

      « ... une séduction narcissique érotisée... » LOL smiley !

      JL ou l’art et la manière de pervertir tout ce qu’il touche. La séduction narcissique a une acception précise dans la théorie de Racamier. voilà que maintenant elle serait érotisée par une « allusion au mariage en pleine exhibition narcissique » (? ??). Ce « montrant » ainsi, elle perdrait donc sa nature intrinsèquement intersubjective vidant de ce fait le concept lui-même de tout sens = novlangue = monde orwellien pervers.

      « Mais je vois que le marionettiste en redemande. Je ne me défile jamais (qu’il dit... Harff... !), mais vraiment cette fois j’ai mieux à faire. »

      Promesse de gascon ??? smiley

      A suivre



    • Francis, agnotologue JL 25 mars 2015 09:44

      @Philippe VERGNES

      le Gascon avait mieux à faire l’autre jour, mais là, j’ai 5 minutes pour vous mettre comme il se doit, les points sur les « i ».

      Vous disiez, je cite : ’’ Il faut en fait SURTOUT savoir comprendre ce que l’on lit : « ... Une séduction narcissique alliée l’auto-érotisme (et à quelques (et à quelques pulsions partielles)... » Cette phrase de Racamier, indique clairement que l’autoérotisme est d’origine intrapsychique et n’a donc rien à voir avec « érotisation du scénario » qui lui est interpsychique. Il y a ici confusion (une fois de plus) entre les registres intra et interpsychique. Confusion des mondes internes et externes = absence de limites = narcissisme préœdipien pathologique.’’

      De toute évidence, PV, vous confondez limites et frontières, instances et processus. (1)

      Vous ne savez pas que l’érotisme est un processus qui a vocation à devenir inter-psychique : l’érotisme c’est aussi dans les têtes. 

      Le fait d’érotiser le scénario-conflit (2) - lequel scénario-conflit est le moyen d’expulser sur l’autre le conflit interne - révèle le symptôme du trouble profond dont on parle ici. L’érotisme est le bébé du PN pro-jeté par lui avec l’eau du bain conflit, sur l’Autre (3).

      (1) en l’occurrence, limites à la toute puissance.
      (2) par vos allusions sexuelles.
      (3) Soit
      vous n’avez pas compris Racamier, soit il ne l’a formulé ainsi nulle part ; nul n’est infaillible.


    • Philippe VERGNES 25 mars 2015 11:37

      @ JL,


      Très cher JL, vous êtes un gascon coucou ! smiley 

      Vos hémorroïdes ce matin peut-être ??? smiley

      Sinon, ce scénario-conflit dont vous me parlez, d’où provient-il si ce n’est de vous et de vos incessantes interventions désobligeantes qui furent qualifiées de « méchantes » par bon nombres d’intervenants ayant quitté Agoravox simplement pour ne pas avoir à croiser votre route, tant votre haine et votre mépris sont visibles dans tous vos posts dès lors que l’on n’abonde pas dans votre sens.

      Ainsi, fuyant votre responsabilité dans le(s) conflit(s) qui vous opposent à vos contradicteurs, il ne vous reste plus qu’à en dénier l’origine. Ce refus et cette caricature des origines que vous m’offrez à voir : voilà ce qui signe la perversion narcissique. Elle patente chez vous.

      Vos formules magiques et vos incantations chamaniques et/ou chimériques n’y pourront rien changer, car vous mentez sans même vous en rendre compte comme depuis lors votre premier commentaire sur ce fil de discussion où vous pouvez écrire une connerie aussi monumentale que « le pervers narcissique ne recherche pas le pouvoir (dixit Racamier himself », alors que justement il écrit partout le contraire.

      Et cela, tout en s’étant précipité pour aller chercher « Le Petit Racamier » (Mouarfff...) chez le premier libraire du coin et en ayant donc un extrait de ses travaux (très court l’extrait cependant) que vous ne faîtes que pervertir à chacune de vos évocations s’y rapportant. D’où le fait que vous soyez un véritable danger public, car « la perversion de la cité commence par la fraude des mots » (Platon).


    • Francis, agnotologue JL 25 mars 2015 12:06

      @Philippe VERGNES

      vous nous donnez ici en deux posts consécutifs, un exemple parfait de communication paradoxale.

      Com 1 : vous démolissez à grand renfort de certitudes péremptoires, la phrase que j’ai citée (*) pour gloser sur ma supposée perversion.

      Com 2 : après mon irréfutable explication de texte , vous changez de tactique et la faites vôtre pour gloser sur ... ma supposée perversion !

      Ainsi, la même proposition est-elle déclarée fausse par vous quand elle vous accablerait ; et vraie quand vous croyez pouvoir la retourner pour accabler l’autre par ce procédé enfantin : ’’c’est celui qui dit qui est’’.

      J’ai rarement vu quelqu’un avec si peu de suite dans les idées et d’honnêteté intellectuelle.

      (*) Phrase citée : ’’Une séduction narcissique perpétuée mais souffrante débouche sur la psychose. Une séduction narcissique alliée à l’auto-érotisme (et à quelques pulsions partielles) débouchera sur la perversion narcissique’’.


    • Philippe VERGNES 25 mars 2015 14:43

      @ coucou JL,

      Votre perversion a trait à vos interprétations : elles sont toutes perverses (du latin perversio qui signifie : « bouleversement, falsification d’un texte », ou encore « dépravation, désordre », etc.) Il n’y en est pas une qui n’échappe à ce principe chez vous.

      Exemple 1 : vous dîtes « Com 1 : vous démolissez à grand renfort de certitudes péremptoires [mimétisme... c’est mon mot depuis plus de deux ans lorsque je parle de vos assertions qui relève de la pensée magique], la phrase que j’ai citée (*) pour gloser sur ma supposée perversion. (*) Phrase citée : “Une séduction narcissique perpétuée mais souffrante débouche sur la psychose. Une séduction narcissique alliée à l’auto-érotisme (et à quelques pulsions partielles) débouchera sur la perversion narcissique”. »

      De cette citation de Racamier vous en déduisez un concept de séduction narcissique érotisée... (mouarfff...) dans votre post du 23 mars 10:39. Cette interprétation qui ne sert que vos intérêts personnels et perfides est une usurpation (une imposture, si vous préférez) des concepts de Racamier et je vous mets au défi de pouvoir, texte et citation à l’appui, démontrer le contraire puisque le principe même de la séduction narcissique, c’est justement qu’elle est chez Racamier une séduction non érotisée qui n’a strictement rien de sexuelle (antœdipienne dans l’acception de Racamier). D’où sa grande difficulté à la repérer en tant que vignette clinique.

      Premier argument, première mystification (ça, ça ne marche que sur les ignorants que vous avez pour clientèle).

      Ainsi, ce que je « glose » chez vous ce ne sont que vos interprétations de la phrase citée et non pas la phrase en elle-même comme vous le prétendez (mais vous n’êtes manifestement pas en mesure de comprendre cette subtilité : c’est un problème de daltonisme).

      Exemple 2  : vous dîtes : « Com 2 : après mon irréfutable explication de texte [assertion typiquement péremptoire comme démontrée ci-dessus = sophisme ou formule magique], vous changez de tactique et la faites vôtre pour gloser sur… ma supposée perversion ! Ainsi, la même proposition est-elle déclarée fausse par vous quand elle vous accablerait ; et vraie quand vous croyez pouvoir la retourner pour accabler l’autre par ce procédé enfantin : “c’est celui qui dit qui est”. »

      Ainsi, la même proposition est en tout état de cause, toujours déclarée vraie et je ne « glose » que vos interprétations perverses et non la phrase de Racamier que vous citez, vous ne pouvez donc aboutir qu’à une autre conclusion... perverse elle aussi, puisque en total contre sens des dires de votre contradicteurs.

      Nul changement de tactique ici. Tout au contraire : C’EST TOUJOURS STRATÉGIE QUI EST EMPLOYÉE CONTRE VOUS  : celle qui révèle vos forfaitures et vos méfaits sur les propos en question comme le prouve l’exemple maintes fois cité de votre perversion des écrits de Racamier concernant la recherche du pouvoir par les pervers narcissiques. Tout cela parce que « la perversion de la cité commence par la fraude des mots » (Platon). Ainsi que dire de « la suite dans les idées » et de « l’honnêteté intellectuelle » dont vous m’affublez ci ce n’est qu’encore une fois, tout ça n’existe que dans votre délire.

      Face à une telle démonstration de bon sens et d’évidence (sauf pour vous et vos complices décérébrés, « démentalisés » ou « décervelés » aurait dit Racamier), je vais même vous dire la suite – ou je pourrais l’écrire à votre place.

      Votre réponse va IMPÉRATIVEMENT se solder par une fin de non-recevoir.

      Autrement dit, elle va s’exprimer par un nouveau déni qui va prendre la forme d’une énième et nouvelle... DISQUALIFICATION.

      Vous savez, celles dont vous et votre complice êtes devenus les grands spécialistes ici. Cela se traduit par des expressions telles que « logorrhée sans sens », « arguments creux et verbeux si ce n’est de votre opposant », « vacuité de la réponse, ou pire de votre contradicteur », « inanité », etc., etc., etc.

      OR, C’EST TRÈS JUSTEMENT L’EXPRESSION D’UNE TELLE DISQUALIFICATION [négation de sens imputé à autrui] QUI DANS RACAMIER SIGNE

      J’attends avec une grande impatience ce nouvel « exploit » pour l’ajouter à ma « collection », car cela me facilité le travail pour la suite.


    • Francis, agnotologue JL 26 mars 2015 08:41

      @ PV,

      Vous confondez érotisme, sexualité et génitalité.

      Le principe même de la séduction narcissique, c’est justement qu’elle est une séduction  auto-érotisée, et donc, non sexuelle.

      Séduction narcissique = séduction auto-érotisée.

      Votre foultitude de détails ci-dessus n’est qu’un rideau de fumé pour masquer mon propos, mais qui révèle votre ignorance crasse et vos méthodes détestables.

      L’imposture a besoin de beaucoup de détails.


    • Philippe VERGNES 26 mars 2015 11:51

      @ JL,


      Le seul ici à introduire les notions d’érotisme, de sexualité et de génitalité et de séduction auto-érotisée, n’est autre que vous mon cher JL.

      Séduction auto-érotisée, et donc, non sexuelle : si vous le dîtes, c’est de votre fait, mais ne mêler pas Racamier à ce méli-mélo dont vous êtes le seul responsable, car ce n’est absolument pas ce qu’il dit.

      La séduction narcissique a pour principale caractéristique de ne pas être publiquement exhibée. Donc antinomique à une « allusion au mariage en pleine exhibition narcissique » (en réponse à votre post du 23 mars 10:39).

      JL : « Séduction narcissique = séduction auto-érotisée. »

      NON !!!

      Cela relève encore une fois de l’une de vos nombreuses déductions sophistiques qui se décompose ainsi :
      Séduction auto-érotisée = séduction non-sexuelle (Selon vous ET seulement vous, car toute érotisation qu’elle soit auto ou non est de nature sexuelle. C’est donc bien vous qui confondez ici le sexuel et le génital. Cette prémisse est fausse.)
      Séduction narcissique = séduction non-sexuelle (prémisse implicite vrai que j’affirme haut et fort.)
      Séduction narcissique = séduction auto-érotisée (Ce qui est totalement faux.)
      Résultat : retournement de sens = perversion

      Ce qui cloche ici c’est votre confusion entre séduction et érotisme. Deux registres différents que vous mélangez allègrement. La séduction narcissique qui est un concept spécifique à Racamier n’a rien d’une quelconque érotisation ou auto-érotisation.

      Dans la citation de Racamier que vous citez vous-même il est très clairement dit : « ... une séduction narcissique alliée à l’auto-érotisme (et à quelques pulsions partielles) débouchera... »

      En toute logique de bon sens, si la séduction narcissique a besoin de s’allier à quelque chose pour déboucher sur autre chose, c’est bien qu’elle a besoin d’un complément qui ne lui appartient pas en propre. La conclusion séduction narcissique = séduction auto-érotisée et totalement bancale... et donc FAUSSE. Ce qui ne vous empêche pas d’énoncer cela comme une vérité indéfectible.

      JL : « Votre foultitude de détails ci-dessus n’est qu’un rideau de fumé pour masquer mon propos, mais qui révèle votre ignorance crasse et vos méthodes détestables. »

      Déni —> disqualification —> démence. (Ce que soit dit en passant, j’avais déjà prévu dans ma foultitude de détails ci-dessus. « Cacher ce sein que je ne saurais voir »

      JL : « L’imposture a besoin de beaucoup de détails. »

      Nouvelle formule magique.

      En réalité : « Dieu est dans les détails ». Mais vous ne pouvez pas le trouver puisque vous êtes un incroyant entêté (et dément). smiley


    • Francis, agnotologue JL 26 mars 2015 12:08

      @Philippe VERGNES

      Qui m’écrit : <<En réalité : « Dieu est dans les détails ». Mais vous ne pouvez pas le trouver puisque vous êtes un incroyant entêté (et dément) >>

      Diable !!!

      Tiens, en parlant de lui, il est où, celui-là ?


    • Philippe VERGNES 26 mars 2015 12:21

      @ JL,


      « Diable !!! Tiens, en parlant de lui, il est où, celui-là ? »

      Et bien puisque vous posez un question intelligente (pour une fois), je m’en vais vous répondre : le diable est dans la séduction narcissique « fermée » alliée à l’auto-érotisme (et quelques pulsions partielles). smiley !


    • Philippe VERGNES 26 mars 2015 12:30

      erratum...


      Pour être plus précis, j’aurais du dire : « le diable est dans le détail d’une séduction narcissique »fermée« ... blablabla... »

      C’est mieux ainsi ! smiley

    • PIPO 26 mars 2015 12:41

      @Philippe VERGNES
      Un texte qui devrait vous plaire.

      http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=RFP_673_0943#no35

      RÉSUMÉ :
      "Cette réflexion s’attache à montrer à partir de la description de P.-C. Racamier, combien la perversion narcissique procède du noyau commun des perversions sexuelles classiques, dont elle est une modalité particulière. La première partie précise à partir d’une psychose grave de deux exemples cliniques certains éléments qui peuvent sensibiliser l’écoute du psychanalyste à certains soulèvements perversifs et d’une hystérie masculine. Ces rapprochements sont développés dans la deuxième partie de cet article selon une approche théorico-clinique des enseignements de la cure psychanalytique. L’auteur s’attache à montrer l’importance bien connue de la régression libidinale et de la fixation orale dans le cas de l’hystérie. Il tente de préciser ce qui différencie ce type de régression de celle qui est à l’œuvre dans la perversion narcissique. La perversion narcissique se différencie des perversions sexuelles non par l’absence d’un plaisir érogène mais par l’idéalisation des pulsions sadiques orales. La perversion narcissique est narcissique et sexuelle comme toutes les perversions humaines."

      Merci encore pour vos articles qui m’en apprennent beaucoup sur la perversion narcissique.
      Soyez certain que les commentaires de certain intervenants qui suivent vos articles sont tout autant pédagogiques sur le phénomène.
      Finalement P.C.Racamier n’a pas tout a fait raison quand il nous dit qu’il n’y a rien attendre de ce type de relation.


    • Philippe VERGNES 26 mars 2015 14:21

      @ PIPO,


      Il y aurait beaucoup de choses à dire à propos de cet article dont vous nous présentez l’extrait et qui est l’un des articles du numéro spécial de la Revue française de psychanalyse paru sur le sujet de la perversion narcissique.

      Je pourrais par exemple vous dire en quoi certains des auteurs ayant participé à ce numéro n’ont pas (à l’époque de la parution de cette édition) correctement saisi ce qu’était la perversion narcissique.

      Ainsi, lorsque Alain Ksensé, l’auteur de cet extrait dit : « La perversion narcissique se différencie des perversions sexuelles non par l’absence d’un plaisir érogène mais par l’idéalisation des pulsions sadiques orales. La perversion narcissique est narcissique et sexuelle comme toutes les perversions humaines. »

      Il induit lui aussi son lecteur en erreur, car la perversion narcissique est une perversion MORALE et non pas sexuelle.

      Racamier est justement très précis à ce sujet-là : la perversion narcissique n’est pas sexuelle et le plaisir qui émane de cette perversion est très spécifique. J’en ai donné la spécificité dans un de mes commentaire en réponse à un intervenant dès mon tout premier article ici portant sur ce sujet.

      Par contre, Alain Ksensé a raison lorsqu’il dit que la perversion narcissique se différencie des perversion sexuelles par l’idéalisation des pulsions sadiques orales. En fait, cette perversion se différencie des perversions sexuelles par l’idéalisation des pulsions sadiques orales ET par le plaisir NON-ÉROGÈNE qui en émane.

      C’est d’ailleurs ce qui fait que cette notion est très mal accueilli par les psychanalystes et j’en donne toutes les raisons dans mon article qui malheureusement ne passe pas la modération (on ne s’étonnera pas trop pourquoi). C’est pas grave il est sur mon blog : « Le mystère Freud : Freud Vs Racamier ou l’énigme de la perversion narcissique ».

      Mais si ce plaisir spécifique non-érogène est également à distinguer des perversions sexuelles, cela ne veut pas dire que le pervers sexuel ne peut pas être un pervers narcissique, car généralement cela va bel et bien de pair. Cependant, nombreux sont les pervers narcissiques qui ne sont pas, mais alors pas du tout pervers sexuel.

      Ce sont des nuances difficiles à comprendre, même pour des professionnels, comme nous le démontre Alain Ksensé avec cet article.

      « Soyez certain que les commentaires de certain intervenants qui suivent vos articles sont tout autant pédagogiques sur le phénomène. »

       smiley ! Oui, mais cela ils ne le réalisent pas.

      Je vais vous faire un aveu : j’ai horreur des conflits, vraiment... MAIS, j’ai appris une chose essentielle dans la vie : c’est que pour connaître un sujet et l’explorer comme il se doit : il faut mettre les mains dans le cambouis, car « pour être acquise, l’universalité de toute chose doit être expérimentée » (grosso modo, c’est un proverbe bouddhiste dont je n’arrive plus à retrouver la source).

      Or, « L’étude de la perversion est l’étude de l’hostilité plus que celle de la libido » (Robert J. Stoller, La perversion - Forme érotique de la haine, Payot, col. PBP, Paris 2007, p. 128.

      Mon intérêt pour la perversion est uniquement dû au fait que je connais d’avance le résultat qu’elle produit : c’est-à-dire le chaos, la destruction et l’anéantissement total de toute humanité.

      Dès lors, il serait presque « criminel » pour moi, connaissant ses motivations « inconscientes », ses modes de transports (sujet que je n’ai encore abordé, mais que j’ai déjà plusieurs fois annoncé), et son but final : la mort ; de ne pas dévoiler ce que je connais de la perversion.

      Ici, certains s’attachent depuis ma première apparition sur ce site à détruire tout le travail que j’accomplis dans cet objectif, ne pouvant agir directement sur cette obsession destructrice, je m’en arrange pour qu’elle soit « pédagogique » (à titre d’exemple) afin que ceux qui sont encore capable de « sentir » quelque chose puisse « voir » et constater d’eux-même l’incroyable capacité de la perversion à résister même au bon sens et à la raison qui devraient tous nous gouverner.

      « Finalement P.C.Racamier n’a pas tout a fait raison quand il nous dit qu’il n’y a rien attendre de ce type de relation. »

      Du point de vue d’un observateur extérieur qui souhaite s’informer en exerçant son discernement, vous avez entièrement raison.

      De mon point de vue, c’est Racamier qui a raison. Et j’en suis parfaitement conscient depuis des années et des années. C’est dire quel p.... de narcissique je suis. smiley !!!

      (Bon, je ne me relis pas. Aussi excuser les fautes ou les erreurs de syntaxes s’il y en a. A défaut, je compléterais au besoin !)

    • PIPO 26 mars 2015 15:52

      @Philippe VERGNES

      L’auteur précise son point de vue dans la note n°34 de son article :

      "Nous considérons avec B. Grunberger la phase sadique orale comme appartenant déjà au stade anal. Cette infiltration par l’analité de l’oralité donne une cohérence certaine à notre hypothèse qui rattache la perversion narcissique aux perversions sexuelles."

      j’avoue que tout ce qui ce passe à ce stade de notre enfance me dépasse infiniment, mais le constat qui en découle, lui me parait beaucoup plus clair.
      Mais je serai moins pessimiste que vous sur le long terme, je pense que nous avons tous à prendre conscience de ce fléau, à le comprendre afin de ce protéger et l’éliminer autant que possible, comme on essaie de le faire avec la violence physique, qui elle-même provient de cette violence morale.
      On s’attaque à la conséquence et non à la cause de nos malheurs.
      C’est triste mais ces pervers sont peut-être nécessaires pour apprendre à nous aimer. En tout cas, ils en sont aussi les victimes inconscientes.
      To see or not to see that is the question.


    • Francis, agnotologue JL 26 mars 2015 19:46

      Tiens, il n’a pas le droit d’être déclaré pervers narcissique, Alain Ksensé, lui aussi, qui, je cite PV : ’’  induit lui aussi son lecteur en erreur’’  ? Notez bien le ’’aussi’’.

      Le fait que la perversion narcissique soit une perversion morale n’exclue pas qu’elle soit également une perversion sexuelle. PV est-il en train de dire que la perversion narcissique et la perversion morale sont une seule et même chose ?

      Allons donc.

      ’’dans le narcissisme c’est le moi, comme image unifiée du corps, qui est l’objet de la libido narcissique, et l’auto-érotisme se définit, par opposition, comme le stade anarchique précédant cette convergence des pulsions partielles sur un objet commun : « Il est nécessaire d’admettre qu’il n’existe pas dès le début, dans l’individu, une unité comparable au moi ; le moi doit subir un développement. Mais les pulsions auto-érotiques existent dès l’origine ; quelque chose, une nouvelle action psychique, doit donc venir s’ajouter à l’auto-érotisme pour donner le narcissisme  »’’

      Quelque chose doit donc venir s’ajouter à l’auto-érotisme pour donner le narcissisme. C’est pas clair ?

      Bon, résumons : tous les psys trompent leurs lecteurs, c’est PV qui n’est pas plus psy que monsieur toulemonde, qui l’a dit ! D’ailleurs, les psys, c’est connu, sont des gens de pouvoir ; par conséquent, selon la Grille-PV qui va bientôt être proposée au DSM, les psys sont tous des pervers narcissiques qui trompent leurs lecteurs.

      Qu’on se le dise : PV ayant érotisé le débat, il ne peut par conséquent pas être admis que l’érotisme est un élément de la perversion narcissique : cela transgresserait la règle.
       


    • Philippe VERGNES 26 mars 2015 21:01

      @ PIPO,

      Je vous rejoins à tout point de vue concernant vos conclusions et très honnêtement, j’espère fortement me tromper quant à mon pessimisme sur le long terme.
      Il est bien clair que la perversion narcissique s’attaque aux causes plutôt qu’au conséquence de la violence et c’est effectivement une chose que nous devons apprendre. J’en reparlerais tantôt sous une autre forme.
      Cependant, je mets un bémol aux propos tenu par Alain Ksensé dans son article qui date de 2003 (ma lecture de son texte et presque tout aussi veille, mais je l’ai à l’époque « mal » noté 3/5 uniquement alors que je suis normalement très large dans mes notations : j’accorde à la plupart des auteurs un 5/5). J’annote tout les articles que je lis sur les sujets que j’étudie, et il ne m’est pas difficilement de dire pourquoi Alain Ksensé se plante lorsqu’il associe perversion narcissique et perversion sexuelle.
      Comme vous avez pris connaissance de l’article de cet auteur, je pourrais si vous le souhaitais vous dire quel sont les passages de son textes qui ne cadrent pas avec la théorie de Paul-Claude Racamier tel que ce dernier la conçu.
      Mais cela serait long et je peux résumer ainsi cette position :
      Mon « exposé » en modération a finalement pu passer. J’y précise notamment que : « ... ce dont il est question ici est d’une dynamique intrapsychique, transsubjective et intergénérationnelle dont seule la troisième topique de Paul-Claude Racamier est à l’heure actuelle capable de rendre compte malgré les prodigieuses avancées de certaines théories telles que celle de la théorie de l’attachement de John Bowlby. »
      La plupart des commentateurs qui prétendent connaître ce qu’est la perversion narcissique oublient que cette théorie émane d’une troisième topique psychanalytique spécifique à Racamier.
      Comme je le précise dans mes deux précédents articles, cette topique est intra ET interpsychique. A ce titre, elle dépasse, surpasse et chapeaute les deux premières topiques freudiennes. Elle en corrige également les apories.
      Or, que fait Alain Ksensé dans son article ?
      Comme la plupart des intervenants sur ce sujet, il opère un retour aux topiques freudiennes pour expliquer une théorie qui n’y a que très partiellement recours et qui les dépasse. Ce faisant, il la mutile et en réduit le sens. Cette réduction de sens en pervertit la notion. Ce qui ne veut pas dire que tout soit faux dans son propos. Bien au contraire !
      Il dit beaucoup de chose intéressante. Mais je maintiens : la perversion narcissique n’a rien de sexuel, car si le pervers sexuel possède certains traits du pervers narcissique, le pervers narcissique n’a rien d’un pervers sexuel.
      Racamier est très clair dans ses écrits : la perversion narcissique est une défense de survivance répondant au double principe de survie et d’anéantissement (c’est du moi su sujet dont il s’agit ici). Principe qui apparaît AVANT le principe freudien, lui aussi double, de plaisir et de réalité.
      Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que la relation entre ce principe mis à jour par Racamier, et celui plus connu de Freud, est une relation d’antériorité et non pas d’équivalence.
      La confusion est ici évidente et courante chez tous ceux qui méconnaissent cette problématique : faire intervenir les vues de Freud dans la notion de perversion narcissique démontre une profonde incompréhension du sujet et de ses principales caractéristiques qui touche à la perversité et à la perversion morale (et non pas sexuelle).
      Comme mon article qui devrait vous éclairer également sur ce véritable « fléau » et l’impact qu’il peut avoir sur notre société vient de paraître, je vous y renvoie pour prendre connaissance de l’un des éléments les plus fondamental de cette théorie qui est l’incestuel.
      Vous noterez que dans son texte, Alain Ksensé, au contraire de ses collègues plus compétent que lui dans ce domaine et ayant participé à l’écriture de ce numéro spécial, ne s’y réfère pas une seule fois.
      Or, ce concept est primordial pour comprendre qu’il n’y a rien de « sexuel », au sens freudien du terme, dans la perversion narcissique. (Car dans cette pathologie, le sexuel et « désexualisé » : il n’en a pas l’apparence, il n’est surtout pas ni montré, ni exhibé, et si découvert, il sera fortement nié. C’est très complexe, il faut lire les définitions de l’incestuel que je communique dans ce nouvel article.)
      Si cela ne vous éclaire pas, je pourrais encore citer Racamier dans l’une de ses toutes dernières conférences qu’il a pu donner à ce sujet. Ses réponses aux questions posées par ses interlocuteurs sont très précises également à ce sujet.
      (Comme a mon habitude pour les longs messages, je ne me relis pas avec tout ce que cela implique.) smiley

    • PIPO 27 mars 2015 01:11

      @Philippe VERGNES
      Il est vrai que j’ai tendance à les mettre tous dans le même panier, pour moi le pervers narcissique, le pervers sexuel et le psychopathe (tueur en série) sont tous animés par des pulsions à la recherche d’un plaisir, celui de posséder tout ou partie d’autrui. pour le pervers narcissique c’est l’esprit de l’autre, le pervers sexuel c’est la jouissance du corps de l’autre et pour le psychopathe c’est souvent la totalité de l’autre (il viol, tue et prend plaisir à regarder la peur dans le regard de leur victime).
      il me semble que c’est leur degré d’empathie et de violence qui les différencie en fonction de la taille de ce que les psy appelle leur « moi grandiose » inversement proportionnel à leur « surmoi ».
      Tous à la recherche du Pouvoir sur les autres.
      Après le stade anal ou oral, c’est une question de psy. Ce qui est sûr, c’est que certains parents ou grand parents sont à l’origine du problème, la prise de conscience doit se situer à ce niveau là.
      Aimer son prochain comme soi même. Et en attendant, les repérer afin de les empêcher de nuire.

      Je vais prendre le temps de lire votre nouvel article et essayé de comprendre cette théorie de l’incestuel, ça m’évitera peut-être de tous simplifier.


    • Philippe VERGNES 27 mars 2015 08:39

      @ PIPO, 

      « il me semble que c’est leur degré d’empathie et de violence qui les différencie en fonction de la taille de ce que les psy appelle leur « moi grandiose » inversement proportionnel à leur « surmoi ». »
      Vous touchez là du doigt un point absolument essentiel qui est celui de l’empathie. Je l’ai abordé dans une série d’articles du point de vue du développement de notre sens moral (terme que je préfère amplement à notre « surmoi »), son rapport à la conscience et ce qu’elle implique pour notre société.
      Je compte y revenir dessus, car ces articles n’étaient qu’une introduction.
      « Tous à la recherche du Pouvoir sur les autres. »
      De ce point de vue là, vous avez entièrement raison et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous les confondons souvent. Mais dans la réalité, ils se partagent les rôles quant à l’exercice de ce pouvoir, les uns « jouissent » de transgresser les lois et veulent créer un monde à leur image, les autres « jouissent » de dicter leur loi pour autrui, etc.
      Leur rapport à la loi est l’une caractéristique qui permet également de les différencier. Tous sont pervers (au sens moral du terme), car d’une manière ou d’une autre ils transgressent la loi tout en en faisant porter le chapeau aux autres (ce n’est jamais leur faute), mais tous ont leur propre « style » de transgression.
      Bref, nous ne sommes pas là dans le domaine du « réductionnisme simpliste » auquel, par fainéantise et commodité, nous aimerions tous tomber (notre système cérébral lié aux développements de la raison et très, très, très paresseux, cf. Système 1 / Système 2 : les deux vitesses de la pensée, de Daniel Kahneman).
      Mais d’un point de vue général et pour s’y retrouver dans cette théorie, il suffit de savoir de quel point d’observation part l’auteur qui en parle. Est-ce du point de vue des topiques freudiennes, qui elles, sont solipsistes (pour reprendre un terme que bourrak aimait bien ci-dessus) ou est-ce du point de vue de la troisième topique psychanalytique de Racamier, qui elle tient compte du monde extérieur qu’évacue les tenants du freudisme ?
      Alain Ksensée est clairement freudien, il l’indique en introduction de son article. Il a recours à des travaux psychanalytiques pour développer son hypothèse et s’exonère de la clinique (d’où ses erreurs).
      Paul-Claude Racamier et les auteurs qui se rattache à sa psychanalyse groupale et familiale ont recours à la clinique et confrontent les hypothèses théoriques freudiennes au principe de réalité. Se faisant, ils en corrigent les apories et ça coince grave chez les adeptes du dogmatisme freudien.
      Quant à la notion d’incestuel indissociable de la perversion narcissique, si j’ai tant hésité à la présenter, c’est parce que je sais qu’inévitablement elle sera pervertie. Or, c’est un gros risque pour un concept si complexe et si difficile à déceler.

    • Francis, agnotologue JL 27 mars 2015 09:45

      @Philippe VERGNES

      vous pourriez développer ça, svp : ’’point de vue des topiques freudiennes, qui elles, sont solipsistes’’

      Cela aussi, ça vaut son pesant de détails : ’’Paul-Claude Racamier et les auteurs qui se rattache à sa psychanalyse groupale et familiale ont recours à la clinique et confrontent les hypothèses théoriques freudiennes au principe de réalité. Se faisant, ils en corrigent les apories et ça coince grave chez les adeptes du dogmatisme freudien.’’

      Vous voulez dire qu’il n’y a que Racamier et ses adeptes qui confrontent la clinique et les hypothèses ? Ce disant, vous laissez entendre que vous seriez un clinicien : c’est de l’imposture caractérisée, ça, non ?

      Décidément, plus vous écrivez, et plus ça se mélange. Une forme sublimée d’inscestuel (=mélange), peut-être ? Lol ! Quoique ...


    • Francis, agnotologue JL 27 mars 2015 10:11

      @PIPO

      parlant des pervers narcissique, pervers sexuel et psychopathes (tueur en série), vous écrivez : ’’Tous à la recherche du Pouvoir sur les autres.’’, ce que faisant, vous commettez un amalgame qui n’a pas sa place dans une analyse : c’en est même l’opposé ; la fabrication de bouillie immangeable. Leur point commun n’est pas la recherche du pouvoir : leur point commun c’est la délinquance, le crime.

      Il ne suffit pas de les repérer pour les empêcher de nuire, hélas. La question n’est pas de les empêcher de nuire, cela est un vaste programme ; la question est : comment s’en protéger ?

      Et je dirai avec vous : pour s’en protéger, il faut savoir les repérer. Or les pervers narcissiques se cachent sous le masque de la normalité, et non pas sous le masque de la perversion narcissique comme le soutenait Philippe Vergnes qui en a même fait le titre de l’un de ses précédents articles.


    • PIPO 28 mars 2015 23:08

      @JL
      Ce que vous prenez pour un amalgame pourrait-être plutôt une incompréhension de votre part.
      pourquoi le crime ? pour le plaisir de faire le mal, comment obtenir ce plaisir qui est comme une drogue pour eux, sinon en voulant prendre le contrôle sur les autres et donc le pouvoir.
      Pour moi, le viol, le meurtre est un moyen et une conséquence de leur besoin de dominer, de s’approprier leur victime

      Theodore Robert Bundy
      Bundy rêvait de tenir entièrement en son pouvoir sa partenaire sexuelle.
      Mais son besoin maladif et sans cesse renouvelé d’exercer une domination totale sur ses victimes le minait. Il expliqua qu’au moment où il commettait chaque viol, il avait le sentiment de posséder entièrement sa victime, « comme on possède une plante en pot, un tableau, ou une Porsche. C’était, pour ainsi dire, comme être propriétaire de cette personne. »Après chaque viol, il savait qu’il lui fallait tuer sa victime pour ne pas courir le risque de se faire prendre.
      http://tueursenserie.wifeo.com/ted-bundy-le-tueur-de-collegiennes.php

      John Wayne Gacy
      Mais tuer satisfaisait aussi son besoin maladif de « domination »
      http://tueursenserie.wifeo.com/john-wayne-gacy.php

      Charles Milles Manson
      Pour les dominer, sa recette était extrêmement simple : acide (LSD) et sexe.
      Il avait besoin d’être le leader, et que les autres s’alignent sur lui.
      http://tueursenserie.wifeo.com/charles-manson.php

      Il ne suffit pas de les repérer pour les empêcher de nuire, hélas. La question n’est pas de les empêcher de nuire, cela est un vaste programme ; la question est : comment s’en protéger ?
      Et je dirai avec vous : pour s’en protéger, il faut savoir les repérer.

      Donc, si on les repère, on s’en protège et si on s’en protège on les empêche de nous nuire.

      les pervers narcissiques se cachent sous le masque de la normalité, et non pas sous le masque de la perversion narcissique
      Philippe Vergne ne dis pas les pervers narcissiques se cachent sous le masque de la perversion narcissique MAIS le fascisme et le totalitarisme sous le masque de la perversion narcissique qui est effectivement un masque de normalité. Ce qui avait déjà été précisé dans ses articles. Si vous suiviez un peu.

      « la fabrication de bouillie immangeable » Un besoin de dénigrer ?


    • Philippe VERGNES 29 mars 2015 10:50

      @ PIPO,


      Je dois vous concéder que si je croisais plus souvent la route de gens qui possèdent votre discernement, j’accepterais très volontiers de réviser le « pessimisme » que vous voyez en moi.

      (A juste titre, je ne le conteste pas, mais le drame, c’est que j’ai toujours été de nature trop optimiste et j’admets aisément qu’un juste équilibre doit être trouvé entre les deux. Comme dans tout système ago-antagoniste, cf. les travaux d’Elie Bernard-Weil très intéressant à ce sujet, d’où également l’utilité des pervers narcissiques telles que vous la décriviez ci-dessus.)

      Sur les comportements ici observés, je me permets, si vous je l’aviez déjà fait, de vous reporter à mes articles portant l’un sur la pulsion d’emprise et l’autre sur une particularité de la communication qui en émane, car comme le dit très bien Alberto Eiguer que je cite à la note 5 de cet article dont j’ai coupé le passage suivant qui vient s’intercaler entre le début et la fin de cette citation : « Devant la prodigieuse manœuvre p.n., on peut situer deux types de réactions. La première consiste en ceci ; l’objet verrait se désarticuler un aspect quelconque de son fonctionnement mental, ou de son identité [nb : la désarticulation d’un aspect quelconque d’un fonctionnement mental d’un individu, induit automatiquement une altération de son identité, cf. l’article sur mon blog  »Quelle prise en charge pour les victimes de violences psychologiques«  et celui qui le précède expliquant les traumatismes psychiques et les différents EPST :  »Perversion narcissique et traumatisme psychique - L’approche biologisante« ], comme par exemple dans la »faute sans nom« ou dans la psychose ; il est ainsi »pompé« (absorbé) par le p.n. La deuxième serait une manœuvre de dévotion (comme par exemple dans »l’idolisation« ... »

      Il faut rappeler que ce texte date de 1983, nous étions au tout début de l’étude des perversions narcissiques puisque le terme est apparu seulement en 1978, mais il puise historiquement sa source dans les travaux d’après guerre d’un certain John Bowlby (comme développé dans mon article sur l’historique de ce concept). Depuis, de l’eau a couler sous les ponts (au moins un peu), et nous pouvons observer ici un troisième type de réactions : la résistance, soit le refus de l’absorption et de la dévotion. Ce refus entraîne chez le p.n. le déchaînement de haine et de violence verbale que nous observons ici. Une telle observation ne pourrait en aucun cas s’effectuer dans la vraie vie, car le p.n. est si courageux qu’il est prend la poudre d’escampette devant un adversaire qui lui résiste en face à face, préférant de loin exercer sa domination sur les plus faibles (femmes et enfants). De part l’anonymat qu’il permet et le « masque » qu’il offre à de telles personnalités, j’ai toujours considéré Internet comme un formidable « catalyseur » des pulsions primaires de l’individu qui finalement le révèle à lui-même pour autant qu’il soit capable de se regarder dans une glace (empathie).

      A ce titre, on peut reprocher beaucoup de chose à Internet, mais il faut aussi voir ces bons côtés. Cela participe, selon moi, à notre évolution, car ces pulsions destructrices qui se manifestent d’abord par la parole n’ont jamais été aussi « visibles » que depuis qu’Internet existe.

      Quoiqu’il en soit, mon « point aveugle », ce qui m’est difficile d’évaluer correctement, c’est justement la proportion de personnes qui lors d’échanges tels que ceux-ci, sont capables de discernement (le discernement étant à mon sens lié à notre libre de choix). Cela reste pour moi une donnée inconnue et j’ignore totalement comment pouvoir l’évaluer autrement qu’en l’estimant à la louche (grosse qui plus est).

    • Francis, agnotologue JL 29 mars 2015 12:14

      @PIPO

      je vois que je vous ai heurté au sujet de la bouillie : je ne parlais pas de vous mais en général, de ceux qui font des amalgames.
       
       
      Sur le fond  : vous citez un psychopathe violeur. Ok, moi je vous parlerai des imposteurs, des voleurs, et des pervers narcissiques ou sexuels tels les pédophiles et les fétichistes. Vous allez me dire qu’ils cherchent aussi un pouvoir sur les autres ? Bon, les fétichistes ne sont pas dans la délinquance, encore moins le crime. Voire ... Mais ils sont en dehors des normes. Ils nous disent implicitement : ’’Vous dites que ça ne se fait pas ? La preuve que si, je le fais’’. C’est ce qui a fait dire à Woody Allen cette chose : ’’Les méchants ont appris quelque chose que les bons ignorent’’ que je reformulerai ainsi : les bons respectent des règles que les mauvais méprisent. Nul recherche de domination : simplement leur rapport au monde.
       
       
      Le désir de dominer n’a jamais été l’apanage des psychopathes, et c’est pourquoi seuls ceux qui ont un problème par rapport à l’autorité pourraient soutenir le contraire. Napoléon disait : plutôt le premier dans mon village que le second à Rome. nous lui devons le Code pénal.
       
       
      La domination dont vous parlez aurait plutôt à voir avec la destruction, le manque d’empathie envers ceux qu’ils ne considèrent pas comme leurs alter ego. Dans un film récent on voyait un voleur tuer sans remords des policiers ou des ex amis : il ne cherchait pas à avoir le pouvoir, seulement à faire vivre sa famille dans l’aisance.
       
       
      Ainsi, Iris, l’héroïne des yeux jaunes des crocodiles, ne se rend pas compte de son imposture lorsqu’elle se fait passer pour l’auteur des travaux de sa sœur, sœur nécessairement inférieure et sur laquelle elle a exercé un coupable chantage affectif pour la faire céder. Nulle part, Iris n’a cherché à dominer qui que ce soit pour en faire sa chose : même si, d’aventure ça y ressemble, ça fait partie des dommages collatéraux.
       

      Juste un mot sur la réponse de Philippe Vergnes ci-dessus  : il écrit : ’’le p.n. est si courageux qu’il est prend la poudre d’escampette devant un adversaire qui lui résiste en face à face’’
       
       
      Outre que je reconnais une prise en compte de l’une de mes objections précédentes relative au courage des PN, je remarque que l’idée est dévoyée : en admettant qu’un PN trouve des satisfactions à agir ici sous anonymat (de maigres satisfactions à mon avis), cette allusion au courage physique est une transposition dévoyée et contradictoire avec cette phrase de Racamier pourtant si chérie de PV au sujet des Pervers narcissiques : ’’Tuez les, ils s’en fichent ; humiliez les, ils en meurent’’.
       
       
      Une contradiction de plus : un détail.


    • Francis, agnotologue JL 29 mars 2015 12:38

      @PIPO,

      Sur cette phrase encore : ’’le p.n. est si courageux qu’il est prend la poudre d’escampette devant un adversaire qui lui résiste en face à face’’
       
       
      Il faut admettre que c’est encore une perle que nous devons à PV : en effet, toutes les brutes à gros bras, qui cognent d’abord et causent ensuite, se voient par la magie de ce jugement d’expert qui s’y connait, exonérées de cette tare qu’est la perversion narcissique !
       

      C’est beau le hors piste !
       
       smiley


    • Philippe VERGNES 29 mars 2015 12:47

      Règle d’or du forum d’Agoravox : « Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas AgoraVox comme bouclier pour le faire. »


      JL : « les bons respectent des règles que les mauvais méprisent. »

      Tout est dit !

      « L’exercice de la projection commence comme un besoin, continue comme une habitude, et finit comme un vice »smiley !

    • Francis, agnotologue JL 29 mars 2015 12:52

      @Philippe VERGNES

      vous dites : ’’(il) m’est difficile d’évaluer correctement la proportion de personnes qui lors d’échanges tels que ceux-ci, sont capables de discernement’’ ;

      Vraiment ? Pourtant c’est facile : il vous suffit de compter ceux qui sont d’accords avec vous et ceux qui sont contre !

       
       smiley

       

      Vous ajoutez : ’’le discernement étant à mon sens lié à notre libre de choix’’. A votre sens sans doute ! Lol !
       
      Mais je crois que votre mémoire vous joue des tours et que vous cherchez à vous approprier la belle formule que j’ai souvent citée : ’’La compréhension est une adéquation à nos intentions’’.
       
      Apprenez la par cœur, elle vous servira : elle est vraie pour tout le monde, pour les imposteurs comme pour les amoureux de la vérité.


    • Francis, agnotologue JL 29 mars 2015 13:00

      @Philippe VERGNES

      c’est quoi ce faux lien que vous postez là ? C’est quoi cette fausse règle du forum ?

      Une règle adaptée à votre supposée carrure ?

      Bon, puisque je suis là : vous m’avez proposé le mariage. Maintenant vous me proposez un cassage de gueule. C’est pas des manières envers un vieux monsieur, ça. Serait-ce la preuve que vous ne respectez rien ?


    • Philippe VERGNES 29 mars 2015 15:12

      @ JL,


      C’est un lien que j’ai posté à votre attention pas loin d’une dizaine de fois et il est de bon augure qu’il n’ait pas fonctionné la première fois, cela vous a encore donné l’occasion de témoigner de votre délire. Ce lien vous a par ailleurs été rappelé par d’autres que moi après que vous aillez eu une altercation verbale avec eux. Il est donc particulièrement révélateur que vous puissiez dire de cette règle, je cite : « c’est quoi ce faux lien que vous postez là ? C’est quoi cette fausse règle du forum ? Une règle adaptée à votre supposée carrure ? »

      (Venez vous rendre compte par vous-même de ma « carrure », nous verrons bien ensuite qui affabule ici. « J’ai un vieux livre dans ma bibliothèque... Shengold... » mouaaaf... : IMPOSTEUR, MYSTIFICATEUR. Qui croyez-vous que vos mensonges dupent ici, ci ce n’est vos groupies « décérébrés ».) smiley !

      Une telle confession atteste sans équivoque possible ce que dit Racamier au sujet des pervers : ils n’ont pas conscience de leur perversité, de leur nuisance et de leur destructivité. Et c’est bien pour cela qu’ils sont « fous ».

      Donc je répète :

      Règle d’or : « Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas AgoraVox comme bouclier pour le faire. »

      « L’absence physique de votre interlocuteur augmente les tensions. Ayez-en conscience et maîtrisez-vous. Même si vous êtes seul devant votre ordinateur, n’oubliez jamais que vous vous exprimez dans une assemblée publique.
      . Toute insulte ou attaque personnelle est proscrite ;
      . Aucun règlement de compte ou provocation n’est toléré ;
      . L’acharnement flagrant contre un auteur ou un commentateur, même en absence d’insulte, est interdit. »

      Vous ne connaissez même pas les principes de bases d’un forum sur lequel vous « sévissez » depuis sa création ?

      Bref, autant de règles que vous transgressez depuis votre première intervention à mon attention sur ce forum il y a déjà plus de deux ans de cela en me témoignant de votre décours pour un « crime » qui déjà à l’époque, n’existait que dans votre tête et pour lequel je m’étais expliqué. Mais puisque votre comportement ici n’est nullement modéré, mis à part quelques posts ou vous vous excitez plus que de mesure, vous pouvez donner libre cours à votre perversité morale, telle que vous nous la donnez à voir ici avec une remarque censée être à mon attention, alors que finalement, elle vous concerne prioritairement : « les bons respectent des règles que les mauvais méprisent. »

      Ce faisant, en méprisant les règles de ce forum, vous vous désignez vous-mêmes comme étant le « mauvais » de l’histoire. Mais le « mauvais » en langage psychologique, c’est le pervers qui « jouit » de se croire plus fort que les règles sociales édictées pour la tranquillité de la société.

      Les règles fondamentales de ce forum se poursuivent par : « La répétition de ce type d’abus [ceux cités plus haut transgressant la règle d’or] peut entraîner la fermeture d’un compte et la suppression des éventuels articles ou commentaires déjà publiés. »

      Noter que je n’ai jamais demandé une telle chose à la rédaction d’Agoravox, mais je crois que nous sommes arrivés à un stade où cela deviendra bientôt une nécessité pour la tranquillité de ce média que vous prenez pour votre « fétiche » afin d’y déposer vos excréts diffamatoires. Donnant ainsi libre court à votre perversité, car je maintiens qu’en présence physique, JAMAIS vous n’auriez osé une seule fois me tenir le moindre propos méprisant dont vous vous délectez bien à l’abri de votre petit écran d’ordi caché sous votre pseudo.

      On tente l’expérience ??? smiley

      (J’ai d’autres moyens en ma possession auxquels je n’ai toujours pas renoncés pour tenter cette expérience en « présentiel ». Cela dépendra de mon humeur du moment, mais perso... je suis toujours avide de nouvelles expériences.) smiley !

    • Francis, agnotologue JL 29 mars 2015 16:10

      @PV,

      deux choses au sujet du lien : il était mort. Mais je reconnais que je ne l’avais pas en tête : vous êtes le seul concerné.

      Et surtout, il est assorti de cette recommandation : Tout commentaire qui déroge à ces règles pourra être supprimé ; inutile donc d’y répondre, car votre réponse sera également supprimée. En cas de récidives répétées, le compte pourra également être supprimé.

      Vous dites : ’’Noter que je n’ai jamais demandé une telle chose à la rédaction d’Agoravox,’’

      Ah  ? Vous auriez eu tort de vous priver pourtant ! Mais vous pouvez mentir à loisir, personne ne pourra prouver le contraire, à l’instar du renard qui disait les raisins trop verts.
      La vérité c’est qu’ici le fauteur de troubles c’est vous.
       
      Vous trompez donc les lecteurs en prétendant que je vous harcèle
       : si tel avait été le cas, il vous aurait été facile de prendre à témoin la modération et si j’avais été celui que vous dites, mon compte n’aurait pas été gardé 8 années sous le même pseudo ! 28 000 commentaires et jamais un seul avertissement. Trente articles ne comportant que des commentaires courtois.
       
      Vous m’aviez menacé de poursuites judiciaires. Quelle étrange idée ! Mais ça n’a rien donné : ? Je suppose que la Justice est noyautée elle aussi ? Quelle était cette citation de Michel Serres que vous avez mis en exergue à cet article ? ’’il n’y a, au pouvoir, que des fous dangereux.’’

      Bon, je vois que vous persistez dans vos menaces physiques. Et nous prendrons donc cela pour un constat d’échec que vous n’assumez pas.
       
      J’en ai fini ici : je pense que tout le monde a compris ce que vous y faites.
       
      ps. Je me réserve bien entendu la possibilité de répondre aux autres intervenants qui m’y interpelleraient.
       
       
      @ PIPO,
       
       puisque je suis là, je voudrais insister sur une chose : en disant que le point commun des pervers, psychopathes et autres délinquants est la recherche du pouvoir, vous absolvez la majeure partie d’entre eux sinon la presque totalité : je veux parler de ceux qui ne se reconnaissent pas de désir de domination. Et vous seriez chaleureusement soutenu par ces gens là. De même que PV sera acclamé par les pervers narcissiques aux .gros bras bagarreurs.
       
      Voilà, j’ai tout dit.


    • Philippe VERGNES 29 mars 2015 17:23

      @ JL,


      Excepté pour mon premier message faisant référence à la règle d’or du forum, sinon le second lien fonctionne très bien. Comme tout un chacun pourra le vérifier en déroulant le message qui l’intègre. Preuve encore (mais c’est tautologique avec vous), que ce qui est mort chez vous, outre le lien, c’est aussi la raison.

      Puisque votre déni est bien supérieur à votre égo et que selon vous « les bons respectent les règles que les mauvais méprisent » (avouant inconsciemment par là appartenir aux « mauvais » en méprisant les règles de ce forum), je vous remets le lien « mort » (dans votre tête) de la règle d’or de ce forum.

      De fait, vous êtes bel et bien celui que je vous accuse d’être comme en atteste votre premier message à mon attention sur ce forum le 10 décembre 2012 à 11:43 et la quasi totalité de la centaine de commentaires que vous avez postés depuis sous tout mes articles en suivant, sont de la même teneur (rancœur ?).

      Votre petit harcèlement de poule mouillée ne peut fonctionner que parce que vous êtes bien confortablement caché derrière votre écran d’ordinateur et un pseudo, tel un Troll que vous êtes. Votre cas relève plus de la psychiatrie qu’autre chose. Il suffit simplement de savoir ce qu’est la perversité pour s’en rendre compte et c’est bien là tout le problème : la plupart des gens ignorent ce quelle est et comment elle se manifeste, ce dont les gens tels que vous abusent abondamment.

      Et je vous mets au défis d’adopter un tel comportement méprisant en présence physique de votre contradicteur.

      « Voilà, j’ai tout dit. » Encore une formule magique ??? smiley



    • PIPO 30 mars 2015 01:17

      @JL

      vous commettez un amalgame qui n’a pas sa place dans une analyse : c’en est même l’opposé ; la fabrication de bouillie immangeable.

      je vois que je vous ai heurté au sujet de la bouillie :je ne parlais pas de vous mais en général, de ceux qui font des amalgames.
       ???

      moi je vous parlerai des imposteurs, des voleurs, et des pervers narcissiques ou sexuels tels les pédophiles et les fétichistes. Vous allez me dire qu’ils cherchent aussi un pouvoir sur les autres ?
      OUI, En leur prenant ce qu’ils aimeraient posséder et qu’ils n’ont pas. C’est évident d’ailleurs pour le pervers narcissique ,le voleur et l’imposteur.

      Ils nous disent implicitement : ’’Vous dites que ça ne se fait pas ? La preuve que si, je le fais’’
      Ils nous disent implicitement : j’ai le POUVOIR de le faire

      Napoléon disait : plutôt le premier dans mon village que le second à Rome. nous lui devons le Code pénal.
      ça commence toujours bien mais ça fini toujours mal, Waterloo.

      La domination dont vous parlez aurait plutôt à voir avec la destruction.
      Voir Napoléon ci-dessus.

      Ainsi, Iris, l’héroïne des yeux jaunes des crocodiles, ne se rend pas compte de son imposture lorsqu’elle se fait passer pour l’auteur des travaux de sa sœur.

      Vous absolvez la majeure partie d’entre eux sinon la presque totalité : je veux parler de ceux qui ne se reconnaissent pas de désir de domination.

      Mais ils ne reconnaissent pas, ils ne se rendent pas compte, leur désir de domination est inconscient, Ils se pensent dominant et donc, tout leur est permis. (MOI GRANDIOSE).

      Il faut admettre que c’est encore une perle que nous devons à PV : en effet, toutes les brutes à gros bras, qui cognent d’abord et causent ensuite, se voient par la magie de ce jugement d’expert qui s’y connait, exonérées de cette tare qu’est la perversion narcissique !

      Je pense que la brute à gros bras qui cogne d’abord n’est pas pervers. Ce serait même un indice qu’il ne l’est pas.

      Je comprends mieux pourquoi vous critiquez sans cesse les articles de Philippe VERGNES, vous devriez les reprendre depuis le début.


    • Francis, agnotologue JL 30 mars 2015 09:34

      @PIPO, bonjour.
       
      Le débat arrive à maturité lorsque les positions les plus extrêmes cessent de s’opposer frontalement pour tenter d’identifier ce qu’il y a de convainquant dans l’argumentation adverse ; Avec les trolls, les lobbyistes, les idéologues, les fous et les Pervers narcissiques, cela n‘arrive jamais.
       
      Vous jouez sur les mots, PIPO, et c’est pas correct. Comme je suppose que vous n’êtes aucun de ceux que j’ai cités là, essayons de nous concentrer sur l’essentiel, SVP.
       
      Quand vous dites : ’’Ils ne reconnaissent pas, ils ne se rendent pas compte, leur désir de domination est inconscient’’,
      Je dois vous apprendre si vous ne le savez pas que c’est précisément cela qu’on appelle la toute puissance : ils ne connaissent pas de limites. Et c’est ce refus des limites qui fait que leur point commun est la délinquance, le crime.
       
      Ce n’est pas un crime, ce n’est pas être délinquant que de vouloir le pouvoir. Si vous dites le contraire, alors je devrai penser que vous êtes un libertarien, un anar, un asocial ou un marginal. C’est votre droit. Mais j’insiste : la toute puissance n’est pas le désir de dominer, c’est le désir de ruiner la domination réelle ou supposée de l’autre puisqu’ils ne supportent pas les règles : et par domination supposée, je signifie que c’est leur toute puissance qui est projetée ; ils s’imaginent que ce sont les autres qui n’ont aucune limites. (*)
       
      Il y a une différence essentielle entre le délire de toute puissance d’un incapable et le désir d’un être compétent de diriger les affaires de la cité. L’œdipe c’est justement ce qui permet d’accéder à la capacité de faire cette différence, et non pas cette idée ridicule que propagent ceux qui n’y ont rien compris que ce serait le petit garçon qui veut coucher avec maman. Mais ceci est un autre débat.
       
      Pour ce qui est des brutes à gros bras : est-ce que vous admettez au moins que certains sont des psychopathes comme les autres ? Est-ce que vous savez que le narcissisme n’a rien à voir avec l’apparence physique, puisque ces choses là s’acquièrent pendant la petite enfance ? Vous avez déjà vu un jeune enfant s’imposer à la seule force de ses biceps ?
       
      Je ne critique pas sans cesse les articles de PV : je défends mes idées et je combats celles que je trouve délétères. Nuances.
       
       
      (*) Ceci a été maintes fois illustré dans ce débat : de toute évidence, de PV ou JL, il était difficile de savoir lequel est le PN. Pourtant il y a maintes indices, par exemple celui-ci :
       
      PV à JL, le 29 mars, 15:12 : ’’(Venez vous rendre compte par vous-même de ma « carrure », nous verrons bien ensuite qui affabule ici. « J’ai un vieux livre dans ma bibliothèque... Shengold... » mouaaaf... : IMPOSTEUR, MYSTIFICATEUR. Qui croyez-vous que vos mensonges dupent ici, ci ce n’est vos groupies « décérébrés  ».)’’
       
      Re PS. au sujet de Shengold : comme il l’a dit lui-même : ’’on ne la lui fait pas’’. En effet, puisqu’il connait toutes les turpitudes.
       
      Re RE Ps à son intention : je ne vois pas l’intérêt que j’aurais à mentir sur un détail pareil. Mais il lui faut trouver des mensonges dans mon discours : pour se rassurer. Avec PV, il est interdit à ses contradicteurs de dire quelque chose qui leur donnerait du crédit sous peine d’être accusé de mentir. Qu’on se le dise.


    • PIPO 30 mars 2015 11:19

      @Philippe VERGNES
      la résistance, soit le refus de l’absorption et de la dévotion. Ce refus entraîne chez le p.n. le déchaînement de haine et de violence verbale que nous observons ici. Une telle observation ne pourrait en aucun cas s’effectuer dans la vraie vie, car le p.n. est si courageux qu’il est prend la poudre d’escampette devant un adversaire qui lui résiste en face à face, préférant de loin exercer sa domination sur les plus faibles (femmes et enfants).

      Dans la vraie vie tout est beaucoup plus insidieux, mais la rage et la violence (invisibles) sont bien là. Elles nous touchent d’autant plus que cette réalité invisible est là devant nous.

       De part l’anonymat qu’il permet et le « masque » qu’il offre à de telles personnalités, j’ai toujours considéré Internet comme un formidable « catalyseur » des pulsions primaires de l’individu qui finalement le révèle à lui-même pour autant qu’il soit capable de se regarder dans une glace (empathie).
      Exact,
      et d’un autre coté, l’impact et moindre, ces gens sont sans importance et même pitoyable, je pense qu’il faut les plaindre. Ils ont beaucoup souffert dans leur enfance, sans trop savoir ce qu’il se passait pour eux.
      Çà ne veut pas dire de les laisser faire, mais sans s’investir émotionnellement, c’est tout ce qu’ils cherchent et qui les font jouir.ça leur donne l’impression d’avoir agis sur vous et donc de vous contrôler. Ça confirme et entretient leur « moi grandiose ».

      En tout cas je crois que c’est une des plus belles expériences de ma vie au final. J’ai un regard différent sur les autres, plus empathique il me semble. Aujourd’hui je pense que notre inconscient ou je ne sais quoi d’autre, nous pousse dans cette direction. Faire le choix de l’amour, l’autre choix, celui du pervers, c’est la destruction.( la sienne aussi)
      Et je dois dire que c’est grâce à vous, en parti, que j’en suis arrivé là, donc continué, j’attends avec impatience vos articles sur l’empathie et les ressorts du pervers.
      j’avais déjà lu bien sûr vos articles auparavant, mais les relire me fais découvrir de nouvelles précisions.
      On est sans doute plus nombreux que vous ne le pensez à prendre conscience du phénomène, beaucoup n’interviennent pas ( je m’étonne moi même de l’avoir fait), mais commence surement à ce poser beaucoup de questions.
      Vous savez

      « Toute vérité franchit trois étapes.

      D’abord, elle est ridiculisée.

      Ensuite, elle subit une forte opposition.

      Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. »

      Arthur Schopenhauer

      Merci encore pour votre travail.
       


    • PIPO 30 mars 2015 12:51

      @JL
      Avec les trolls, les lobbyistes, les idéologues, les fous et les Pervers narcissiques, cela n‘arrive jamais.

      SI, sauf qu’ils inversent tout, s’approprient la justesse de raisonnement et attribuent leurs erreurs au autres.
      Ils pensent donc au final avoir aidé l’autre à comprendre.

      Vous jouez sur les mots, PIPO, et c’est pas correct.
      J’ai eû le même sentiment vous concernant, plusieurs fois.

      Quand vous dites : ’’Ils ne reconnaissent pas, ils ne se rendent pas compte, leur désir de domination est inconscient’’,
      Je dois vous apprendre si vous ne le savez pas que c’est précisément cela qu’on appelle la toute puissance.

      Si ça c’est pas une inversion. Relisez mon commentaire précédent « MOI GRANDIOSE ».

      ils ne connaissent pas de limites. Et c’est ce refus des limites qui fait que leur point commun est la délinquance, le crime.
      La délinquance, le crime est un point commun et une conséquence de leur MOI GRANDIOSE, le refus des limites aussi.
      Comment pourrait’ il en être autrement ? sans refus des limites, il ne peut y avoir de « moi grandiose ». Et le crime est l’aboutissement.

      Ce n’est pas un crime, ce n’est pas être délinquant que de vouloir le pouvoir.

      ça dépend des motivations.

      Je suis désespéré.

      Mais j’insiste : la toute puissance n’est pas le désir de dominer, c’est le désir de ruiner la domination réelle ou supposée de l’autre

      C’est leur façon de dominer.

       puisqu’ils ne supportent pas les règles

      Ils n’ont pas le choix, sinon ils se sentent dominés, ils doivent les transgresser, ça tombe bien ils s’en foutent ( pas d’empathie)

       : et par domination supposée, je signifie que c’est leur toute puissance qui est projetée

      Ce sont leurs travers qui sont projetés, pour s’en débarrasser.

      ils s’imaginent que ce sont les autres qui n’ont aucune limites. (*)

      Il y a une différence essentielle entre le délire de toute puissance d’un incapable et le désir d’un être compétent de diriger les affaires de la cité.

      OUF, exact.

      et non pas cette idée ridicule que propagent ceux qui n’y ont rien compris que ce serait le petit garçon qui veut coucher avec maman. Mais ceci est un autre débat.

      Je ne me prononcerais pas, je fait parti de ceux qui ne comprennent pas et qui cherche à comprendre. (en lisant les articles de Philippe VERGNES par exemples. Voir la réponse que je lui est faite un peu plu haut).

      Pour ce qui est des brutes à gros bras : est-ce que vous admettez au moins que certains sont des psychopathes comme les autres ?

      Je redésespère,

      D’abord je parlais des pervers narcissiques, qui eux ne sont pas violent physiquement sauf s’ils se sentent découvert.
      voir l’affaire Roman et Bebien.

      Et évidemment les psychopathes peuvent avoir de gros bras et les utiliser, ce qui ne veut pas dire que les gros bras sont des psychopathes.

      Est-ce que vous savez que le narcissisme n’a rien à voir avec l’apparence physique, puisque ces choses là s’acquièrent pendant la petite enfance ? Vous avez déjà vu un jeune enfant s’imposer à la seule force de ses biceps ?

      OUi et alors ?

      Je ne critique pas sans cesse les articles de PV : je défends mes idées et je combats celles que je trouve délétères. Nuances.

      Le PN aussi défends ses idées mais toujours à la limite de l’injure, de l’humiliation sans se préoccuper de ses erreurs.
      Et quand on lui fait remarqué, il se sent lui-même agressé, et c’est là que la rage intervient.
      Son moi grandiose l’empêche de voir ses erreurs.
      c’est uniquement la répétition, l’acharnement la durée des attaques et l’absence de remise en cause face à l’évidence qui permet de faire la différence.

      Pourtant il y a maintes indices, par exemple celui-ci . ect...

      C’est pour ça qu’il ne faut pas s’impliquer émotionnellement, on risque l’inversion des rôles. C’est bien connu chez le PN.
      Vos indices ne sont pas valables, ils peuvent signifier l’inverse.

      Mais il lui faut trouver des mensonges dans mon discours : pour se rassurer. Avec PV, il est interdit à ses contradicteurs de dire quelque chose qui leur donnerait du crédit sous peine d’être accusé de mentir. Qu’on se le dise.

      Il pourrait dire la même chose de vous.
      Argument rejeté.

      Bon il faut que je travail un peu, pas encore à la retraite.


    • Francis, agnotologue JL 30 mars 2015 14:41

      ’’ la résistance, soit le refus de l’absorption et de la dévotion. Ce refus entraîne chez le p.n. le déchaînement de haine et de violence verbale que nous observons ici.’’
       
      Je ne sais pas ce que signifie c
      e refus de l’absorption et de la dévotion, mais je suppose qu’il faut entendre par là le refus de, ou l’impossibilité à, comprendre l’autre.
       
      Mais ce simple refus expliquerait-il la haine ? A fortiori la haine d’un pervers narcissique ? Haine dont nous savons que tout individu normal ou non, éprouve contre une personne qu’il juge responsable de ses souffrances ?
       
      Que nous dit la théorie ? Le PN ne veut dépendre de personne, et sait s’y prendre pour y parvenir, sa toute puissance y pourvoit. En conséquence, quelles pourraient donc bien être ici ses souffrances ?
       
      Nous savons que le PN est blindé contre l’humiliation, il y va de sa survie, ceci expliquant cela : il s’est construit là dessus. Mais comme dit Racamier lui-même, il n’en est pas exempt, cf. la formule : ’’tuez les ils s’en fichent, humiliez les ils en meurent.’’
       
      Le PN est blindé contre l’humiliation, puisque c’est lui l’humiliateur en chef : l’humiliation des autres, c’est sa pitance. Avant de mourir d’humiliation, il a fort utilement pour lui, développé plusieurs stratégies dont la fuite avant s’il ne soit trop tard. Mais pour un dur de dur, il existe mille et une autre stratégies, et cela est une des caractéristiques de ces personnages : les retournements de sens, de rôles, et les changements de tactiques, dont les menaces et la position victimaires constituent les extrêmes.
       
      Quel est l’enjeu ici ? Être celui qui dit ce qu’est et ce que n’est pas la perversion narcissique. Les motivations ? Recherche de vérité
      pour l’un  ; Se prémunir contre le danger pour lui qu’il pressent dans une description convaincante et accusatrice pour l’autre.
       
      Quelle serait donc l’attitude d’un PN confronté à un discours sur la pn, aussi bien un discours qu’on lui opposerait qu’un discours que lui-même aurait initié, puisque nous savons que l’attaque est la meilleure défense ?
       
      Je postule ici que, si le PN ne sait pas ce qu’est la pn, en revanche il saura dire ce qu’elle n’est pas, puisque le PN ne saurait être ce qu’elle est et qu’il sera forcément ce qu’elle n’est pas.

      La meilleure façon pour lui de le dire c’est en l’exprimant sous la forme retournée : la pn ne sera pas ce qu’il est, et elle sera ce qu’il n’est pas. Voilà ce qui constituera le fil rouge de son discours.

      Par exemple : Les PN n’ont pas de gros bras, les PN sont des pleutres.

      Vous commencez à comprendre, PIPO ?
       


    • Philippe VERGNES 30 mars 2015 15:04

      @ PIPO,


      Wooohhw... smiley

      Beaucoup de choses à dire sur votre message à mon attention...Tout d’abord sur la citation de Schopenhauer : c’est justement celle qui introduit mon dernier billet (sur Freud et l’incestuel), sachant par avance et par expérience qu’il risquait de soulever une « communauté de déni » (comme le confirme certains commentaires).Ce qui me permet de rebondir sur mon pessimisme, car d’une certaine façon, on a toujours reproché à Schopenhauer d’être un philosophe pessimiste, alors que dans la vie, c’était un bon vivant. C’est un peu mon cas également.Mais je dois vous concéder le fait que développant ces idées (ailleurs que sur Agoravox) depuis plus de dix ans, il se pourrait qu’une certaine lassitude s’installe.

      Vous dîtes : « ces gens sont sans importance et même pitoyable, je pense qu’il faut les plaindre. Ils ont beaucoup souffert dans leur enfance, sans trop savoir ce qu’il se passait pour eux. »

      Oui, je le pense aussi et je compte aborder un jour prochain (après mon article sur les moyens de transport et les véhicules qu’empruntent cette perversité) la question du « comment prendre en charge ces gens-là ».

      « Çà ne veut pas dire de les laisser faire, mais sans s’investir émotionnellement, c’est tout ce qu’ils cherchent et qui les font jouir, ça leur donne l’impression d’avoir agis sur vous et donc de vous contrôler. Ça confirme et entretient leur « moi grandiose ». »

      Oui, également, je suis parfaitement d’accord avec vous, notamment sur le fait de ne pas s’investir émotionnellement... et c’est pour cela que je leur fais croire le contraire, car ces personnalités sont contrôlées par la peur de perdre le contrôle qu’ils exercent sur autrui. En excitant cette peur, j’excite leur perversité, et j’observe le résultat... Il en sort des pépites parfois. Vive Internet. smiley !

      « ... notre inconscient ou je ne sais quoi d’autre, nous pousse dans cette direction. Faire le choix de l’amour... »

      ... D’où ma série d’articles sur l’empathie à l’échelle individuelle et à celle de l’humanité. Lorsque l’on observe ce mouvement à l’échelle de l’histoire de l’humanité, on se rend compte que nous poursuivons un but précis, un fil conducteur, quelque chose qui dépasse l’homme et son individualité qui est ce que nous enseigne toutes les veilles traditions ésotériques (au sens noble du terme) d’une expansion, d’une croissance ou d’une augementaion de la conscience planétaire. Impossible à obtenir sans empathie. Mais à l’échelle d’une vie humaine, cette croissance est très très lente. Et de nos jours, les choses urgent un peu.

      « ... l’autre choix, celui du pervers, c’est la destruction. ( la sienne aussi) »

      Oui, mais tout en pensant que c’est les autres qui détruisent leurs plans à eux. D’où leur « folie ».

      Merci pour la suite de votre commentaire. Cela permet de ne pas se décourager et de trop tomber dans le « pessimisme ».


    • PIPO 30 mars 2015 16:17

      @JL
      Je ne sais pas si le PN à de la haine, je crois qu’il essaye de ce protéger des agressions extérieur (non réelles).
      Donc il veut tout contrôler et attaque dès qu’il pense perdre ce contrôle. Lui pense que ce sont les autres qui veulent le contrôler.
      comme vous l’avez précisé : Le PN ne veut dépendre de personne.
      La rage (et pas la haine je crois), c’est sa fuite en avant, plus il essai de contrôler, plus son « adversaire » (à ses yeux) se défend, plus il à peur de perdre le contrôle. Elle est là sa souffrance (inconsciente)
      l’humiliation se serait de perdre le contrôle, son « moi grandiose » imploserait et toute sa vie avec. C’est pourquoi la paranoïa (refus de perdre le contrôle) ou la dépression (prise de conscience) les guette.

      Le PN est blindé contre l’humiliation, puisque c’est lui l’humiliateur en chef : l’humiliation des autres, c’est sa pitance.
      La confirmation qu’il contrôle toujours.

       Avant de mourir d’humiliation, il a fort utilement pour lui, développé plusieurs stratégies dont la fuite avant s’il ne soit trop tard. Mais pour un dur de dur, il existe mille et une autre stratégies, et cela est une des caractéristiques de ces personnages : les retournements de sens, de rôles, et les changements de tactiques, dont les menaces et la position victimaires constituent les extrêmes.

      D’accord avec vous.

      Quel est l’enjeu ici ? Être celui qui dit ce qu’est et ce que n’est pas la perversion narcissique. Les motivations ? Recherche de vérité pour l’un  ; Se prémunir contre le danger pour lui qu’il pressent dans une description convaincante et accusatrice pour l’autre.

      En tout cas pour moi, c’était de répondre à vos commentaires qui m’était destinés.

      Je postule ici que, si le PN ne sait pas ce qu’est la pn, en revanche il saura dire ce qu’elle n’est pas, puisque le PN ne saurait être ce qu’elle est et qu’il sera forcément ce qu’elle n’est pas.

      Qu’il sache ou qu’il ne sache pas ce qu’est la pn, il ne saurait être ce qu’elle est et sera forcément ce qu’elle n’est pas.
      De son point vue uniquement.

      La meilleure façon pour lui de le dire c’est en l’exprimant sous la forme retournée : la pn ne sera pas ce qu’il est, et elle sera ce qu’il n’est pas. Voilà ce qui constituera le fil rouge de son discours.

      OK

      Les PN n’ont pas de gros bras, les PN sont des pleutres.
      Vous commencez à comprendre, PIPO ?

      NON


    • PIPO 30 mars 2015 16:40

      @Philippe VERGNES

      et c’est pour cela que je leur fais croire le contraire,
      Je m’était posé la question, j’ai même pensé le faire aussi, mais j’ai du mal à contrôler mes émotions, se sont plutôt elle qui me contrôle, et je pense qu’il faut les laissé faire, elles ne m’ont jamais déçues, par contre il faut les écouter. Ce que je n’ai pas su faire dans ma jeunesse, d’où certains déboires avec ces PN.

      ces personnalités sont contrôlées par la peur de perdre le contrôle qu’ils exercent sur autrui.
      J’écrivais la même chose sur un commentaire a l’attention de JL, il y a un instant.

      Pour le reste je suis sur la même longueur d’onde.


    • Francis, agnotologue JL 30 mars 2015 18:15

      @PIPO

      ’’De son point vue uniquement.’

      Cela va de soi.
       
       
      Les PN n’ont pas de gros bras, les PN sont des pleutres.
      Vous commencez à comprendre, PIPO ?

      NON

       
      Non ?
      Alors je refais : 
       
      Pour un tel personnage, La perversion narcissique ne sera pas ce qu’il est, et elle sera ce qu’il n’est pas. Voilà ce qui constituera le fil rouge de son discours. Par conséquent, pour celui qui a de gros bras et aime la castagne, les PN n’ont pas de gros bras, les PN sont des pleutres. 

       
      C’est mieux ?

      Ps.Merci de votre fairplay, preuve de votre souci de vérité.


    • Philippe VERGNES 31 mars 2015 00:28
      @ PIPO,

      Sur les émotions... oui absolument !

      Je ne sais pas si vous connaissez les travaux d’Antonio Damasio, mais l’ensemble de ses ouvrages sont particulièrement éclairant sur le sujet des émotions et leur lien avec la conscience.

      Sur le besoin de contrôle, la notion de pulsion d’emprise est d’une grande utilité pour en comprendre la mise en place... et donc s’en prémunir. smiley

    • Francis, agnotologue JL 31 mars 2015 09:00

      @PIPO,

      je vous dirai que pour le pervers narcissique, contrôler ses émotions ce n’est pas un problème, bien au contraire !
       
      En revanche, son problème, sa préoccupation majeure, c’est de contrôler les émotions des autres. Surtout et principalement, pour ne pas dire seulement, les émotions des personnes émotives.
       
      *** voir à ce sujet ici, ce dialogue surréaliste ***
       
      PIPO : ces gens sont sans importance et même pitoyable, je pense qu’il faut les plaindre. Ils ont beaucoup souffert dans leur enfance, sans trop savoir ce qu’il se passait pour eux.Çà ne veut pas dire de les laisser faire, mais sans s’investir émotionnellement, c’est tout ce qu’ils cherchent et qui les font jouir, ça leur donne l’impression d’avoir agis sur vous et donc de vous contrôler. Ça confirme et entretient leur « moi grandiose ».
       
      PV : Oui, également, je suis parfaitement d’accord avec vous, notamment sur le fait de ne pas s’investir émotionnellement... et c’est pour cela que je leur fais croire le contraire, car ces personnalités sont contrôlées par la peur de perdre le contrôle qu’ils exercent sur autrui. En excitant cette peur, j’excite leur perversité, et j’observe le résultat... Il en sort des pépites parfois.

       
       
      *** ça ne s’invente pas. Vous avez dit pépite ? ***


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