vendredi 3 avril 2009 - par pigripi

A propos des-rappages « Sale pute » et « Suce ma bite à la Saint Valentin »

Imaginez un rappage qui s’intitulerait « Sale mac » et « Suce ma chatte à la Saint Valentin » où l’auteure gueulerait qu’elle va « Ilan halimiser » son mac (Ilan Halimi a été torturé à mort parce qu’il était juif). Un texte où une rappeuse écrirait « je vais te larder le cul avec un couteau pointu parce que tu m’as pas vue » ou « Orelsan, spermato purulent ».
Ce texte n’existe pas mais les titres des "chansons" sont réels et je n’ai fait que transposer certaines de leurs paroles.

Imaginez un groupe qui se nommerait « Nique ton père ».

 Imaginez la famille de Simone qui irait protester au tribunal contre sa condamnation injuste pour avoir dépecé son amant ou celle d’Elisabeth Cons-Boutboul qui ferait un sit-in devant le palais de justice pour crier à l’erreur judiciaire parce qu’elle a été condamnée pour avoir fait tuer son gendre (Je fais allusion à l’assassin de Sohane brûlée vive et à Amer Butt, l’agresseur de Chahrazad dont les familles et les amis se sont indignés de la condamnation des criminels).

 Imaginez que le procès Papon n’ait pas eu lieu pour ne pas lui faire de publicité et que les criminels ne soient pas jugés afin de ne pas servir d’exemple.(Je fais allusion aux propos de ceux qui pensent que Orelsan est un mauvais rappeur qui ne mérite pas qu’on lui fasse de la pub)

 Imaginez qu’on rende hommage à l’Assemblée Nationale à une députée qui se serait suicidée après avoir battu et tué son compagnon (Référence à Jean-Marie Demange, député UMP de Thionville qui a tué sa compagne après l’avoir battue et s’est suicidé en novembre 2008).

 Imaginez une femme qui aurait assommé son ami, l’aurait abandonné sans soins, l’aurait laissé mourir et aurait reçu le soutien inconditionnel de ses amis pendant 4 petites années de prison (je fais allusion à Bernard Cantat, l’assassin de Marie Trintignant).

 J’imagine et je ne fais qu’inverser des situations réelles vis-à-vis desquelles les réactions du public et des pouvoir publics sont plus que faibles, pour cause de banalité du sexisme.

 Le rappeur Orelsan chante en toute liberté « Sale pute » et « Suce ma bite pour la Saint-Valentin » où il insulte, menace de « marie trintigner » sa « pute ». Il ne suffit pas de dire que c’est un mauvais rappeur et que nous ne devons pas en parler pour ne pas lui faire de la pub. Ce mec est un irresponsable et un pousse au crime dans une société qui méprise, discrimine, exploite, écarte, tue et viole ses femmes en continuant à penser qu’ « elles l’ont cherché » et que les injustices diverses dont elles sont victimes sont de leur responsabilité, voire de leur incapacité.
Ce type, avec sa diarrhée de haine autorise implicitement les jeunes gens qui ont déjà du mal à contrôler leur violence, à se laisser aller à battre, violer et tuer les femmes.

Le drame est que la plupart des jeunes ont tendance à relativiser le phénomène. Les jeunes filles exprimant leur dégoût pour ces vieilles féministes ringardes qui voient du sexisme -quel mot obscène !- là où il n’y en a pas et les jeunes gens qui croient que parce qu’ils les baisent sans être mariés, elles ont atteint le sommet de l’égalité.

La discrimination des femmes dans les études, l’éducation, les professions et la politique va de paire avec la violence sexiste, les propos inconsidérés du pape qui dit que l’avortement est plus grave que le viol, l’image des femmes dans les médias et la publicité, les blagues sur les blondes, la conviction populaire qu’une femme qui couche est une femme facile et que si elle se fait violer, c’est qu’elle l’a cherché. Tout cela concourt à déterminer la place des femmes dans la société et tous ces élements produisent une pensée cohérente et discriminatoire, la pensée sexiste.

Je pense que cette affaire ne doit pas trainer pour précisément limiter la publicité mais que le rappeur doit être inculpé rapidement pour trouble à l’ordre public et incitation au meurtre, qu’il soit condamné à des travaux d’intérêt public dans les services d’urgence qui accueillent les femmes battues et violées, les morgues où on lave le cadavre des femmes victimes de violence conjugale.

 Ci-dessous : l’Assemblée s’en mêle :

Réponse de Valérie Létard à la question d’actualité de Monsieur Guy GEOFFROY, Député de Seine et Marne

Assemblée Nationale, Séance du mardi 31 mars 2009

Monsieur le Député,

Une chanson dont le contenu se révèle d’une rare violence à l’égard des femmes circule librement sur internet. Il s’agit de paroles inadmissibles qui constituent une véritable incitation à la haine voire au meurtre en direction des femmes.

Je soutiens les associations qui de leur côté ont réagi. Plusieurs personnalités politiques se sont également émues du fait que ce rappeur puisse se produire prochainement dans un festival.

Pour ma part et à ce stade,

1) l’urgence a consisté à faire que le contenu inacceptable de cette chanson soit retiré d’internet. Dès vendredi, les sites de You tube et Daily Motion ont été contactés. L’accès à cette vidéo a été restreint pour les mineures. Ce n’est pas suffisant. Mais nous souhaitons que cette vidéo soit tout simplement retirée de la circulation sur internet. Nous avons saisi à cette fin les hébergeurs. Ces derniers hésitent manifestement à considérer que nous sommes bien en présence d’un contenu illicite. Cela n’est pas un comportement citoyen.

2) Je passe donc à l’étape suivante et demande à la justice d’instruire cette affaire et d’examiner dans quelles conditions des suites judiciaires peuvent être engagées face à cet dossier. L’objectif est de réunir les conditions nous permettant de saisir le Procureur de la République de Paris dans les plus brefs délais.

3) Internet est un espace de liberté formidable, pour autant, ce n’est pas une zone de non droit. C’est le message que le Gouvernement veut faire passer aujourd’hui.



313 réactions


    • falah 3 avril 2009 20:49

      @ Marsu,

      Je me demande qui est le plus con celui qui tend le piege ou celui qui tombe dedans ??
      Lui veut vendre et vous vous en parlez ...
      La bétise n’a pas ni couleur ni origine.

      Cordialement,

      Falah.



    • Marsupilami Marsupilami 3 avril 2009 21:33

       @ Falah

      Bien vu... Sauf que tu te trompes : je suis islamophobe, certes, mais je n’ai rien contre les musulmans, vu que ul ne choisit la connerie religieuse à l’intérieur de laquelle il va être contraint de vivre si lui-même ne s’en libère pas ou si rien dans ce qui l’entoure ne lui permet de s’en libérer. C’est tout ce que je te souhaite.




    • falah 3 avril 2009 21:52
      @ Marsu,
      Un islamophobe qui s’assume... respect. vous remontez dans mon estime.
      Moi c’est l’hypocrisie qui me répugne, aprés à chacun ses phobies ;
      C’est quoi au juste qui est islamique dans les paroles de ce gamin ?


      cordialement,
      falah.



    • Marsupilami Marsupilami 3 avril 2009 21:59

       @ Falah

      Oui, je suis islamophobe et je l’assume et l’assure. Mais je n’ai rien contre les musulmans. Ça te dérange, ducon ?


    • falah 3 avril 2009 22:31

      @ Marsu,
      que vous soyez islamophobe, ça vous regarde ...
      ce que je veux savoir c’est ce que l’islam vient faire dans cette histoire.
      pauv’ con aurait plus approprié vu votre niveau d’argumentation.


      bien à vous,
      Falah.






    • Marsupilami Marsupilami 3 avril 2009 22:42

       @ Falah

      Désolé, mais j’avais cru que tu étais plus intelligent que tu ne paraissais. Je me suis probablement trompé. Comme d’habitude avec les musulmans, même apparemment sincères comme toi. J’ai l’habitude.


    • falah 3 avril 2009 23:37

      @ Marsu,

      à la question : quel rapport avec l’islam ?
      votre réponse : " "
      le vide sidéral !
      certainement celui là meme qui habite votre cerveau smiley
      Et comment savez vous que je suis musulman ?
      Parce que je vous est contredis et parce que vous avez fait parlé les rg ?

      sans rancune.

      cordialement,

      Falah.

      ps:ils sont partout ces musulmans, y’en a meme qui disent qui poussent dans les jardins smiley


    • Nobody knows me Nobody knows me 5 avril 2009 16:25

      je suis islamophobe, certes, mais je n’ai rien contre les musulmans, vu que ul ne choisit la connerie religieuse à l’intérieur de laquelle il va être contraint de vivre si lui-même ne s’en libère pas ou si rien dans ce qui l’entoure ne lui permet de s’en libérer.

      Et s’il fait son choix lui-même, qu’il s’épanouit dans sa "connerie religieuse" et qu’il ne désire pas en sortir ?
      Vous allez l’en extraire à coup de pelle ?


  • Artius 3 avril 2009 18:31

    Bon.

    Je suis pas spécialement un grand fan des chiennes de gardes.

    Je ne suis pas non plus un grand fan de rap, mais je n’abhorre pas.

    Par contre, je trouve cette chanson tout à fait vulgaire dans ses images, son contenu sous-jacent, plus encore que dans ses mots.


    Prenez le la, et chantez avec moi, je m’improvise rappeur :

    Orelsan t’es vraiment une tête de gland
    tu t’prends pour un grand, retourne voir maman
    non mais sans blague, c’est ça ton plan drague
    ton rap c’est d’la merde, un vrai terrain vague
    avec tes mots d’maque t’as l’air d’un maniaque
    tu parles de rectum comme si t’étais un homme
    mais vu ta diarrhée tu causes de ta pomme
    espèce de pisseux pose tes mains sur ma fille
    c’est l’meilleur moyen pour que j’te déch’nille


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 18:49

      @Artius


      Je suis pas spécialement un grand fan des chiennes de gardes.


      C’est curieux, moi non plus. Et d’ailleurs, je me suis fait censurer, insulter et saquer sur leur forum ! J’y vas plus depuis longtemps.

      L’intégrisme est partout ;-((


    • armand armand 3 avril 2009 18:53

      Artius :

       smiley smiley


    • Artius 3 avril 2009 19:07

      Quoi Armand, elle déchire pas sa reum ma chanson ??

       smiley


    • Artius 3 avril 2009 19:09

      @ pigripi

      tu as essayé la laisse ??

      Ok, je sors.

       smiley


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 19:28

      @Artius

      tu as essayé la laisse ? ?

      Je garde la laisse pour ma douce chienne, une vraie smiley)) Et encore, je la lisse le plus souvent trotter à sa guise.

      Par contre, je suis entrée un jour avec des copains gays dans un magasins d’accessoires pour animaux. Ils sont restés une heure devant le rayon collier pour chiens à choisir celui qui leur irait le mieux ...
      Ah, les mecs smiley)))


  • Pi@h 3 avril 2009 18:46

    déjà entendu le gugusse, cette chanson c’est du 2nd degré très maladroit...Faudrait peut être écouter 2/3 autres morceaux de l’énergumène avant de juger sur pièce.

    Moi perso j’aime pas...pas ma tasse de thé, c’est pas ce que j’apelle du "rap"... Maintennant quand je lis les réactions ici je souris un peu en me demandant si certains vivent encore sur la même planête. Si vous entendiez vos gosses, et particulièrement les mecs parler entre eux des nanas certains en tomberaient le cul par terre...

    Les gosses d’aujourd’hui ont grandi bcp plus vite que n’importe quelle génération, et les paroles d’Orelsan ne choquent que les parents, les gamins ne prennent pas ça au sérieux. Le problême c ’est pas vraiment Orelsan et ses chansons à 2 balles, c’est que la mère de famille qui tombe sur la vidéo de ce pti con prend conscience qu’elle ne sait absolument pas dans quel monde vivent ses gamins...et ça c’est un autre problême...

    Pour ce qui est du rap, courant subversif à l’origine, il a été capté par les majors pour mieux le contrôler. Le rap revendicatif et engagé a beaucoup de mal à sortir sur les ondes. Les polémiques qui entoure ce genre de prestation ne sont que des buzz marketings, dont la finalité est de faire du pognon.

    Ne vous y trompez pas, le gouvernement préferera toujours un BOOBA sur les ondes qui glorifie la société de consommation en language banlieusard à un groupe comme LA RUMEUR qui attaque le système dans ses fondements.
     
    Beaucoup de rappeurs avec des textes engagés n’ont pas eu la chance d’avoir cette médiatisation...


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 3 avril 2009 18:52

    							@ l’auteure,

    concernant la femme d’aujourd’hui, il n’est pas impossible que ce rappeur cherche à dénoncer une nouvelle race de cal-cul-atrices enrobant derrière dix couches de tendre séduction, de pures langues de vipères, et qui confondent outrageusement l’amour et la passion durable avec le marketting et le calcul à la vir-gül-e près. Il est d’ailleurs révèlateur comme Diam’s a été la seule représentative issue de ce milieu et comment elle a dû mettre dans sa poche tous ses attributs féminins au point de devenir parfois plus dure et forte que l’homme qu’elle combat. 
     


    Concernant le Rap, il faudrait reconnaitre que tous les jeunes de banlieues connaissent par coeur des textes assez longs, ce qui les exclut de l’illétrisme dénoncé, exactement comme nous faisions avec nos fables de La Fontaine, que ces textes sont souvent des appels et des plaidoyers contre une certaine Société qui les a parqué dans des " cages à lapin " infâmes, d’où n’émerge qu’une musique dure et martelée à leur image. Ces textes sont du " Brassens " revisité à la mode banlieue d’aujourd’hui.

    d’ailleurs, en son époque, il est des tubes autrement plus scandaleux qui sont passés entre les mailles du filet sans aucune répression ni polémique tel le puissant " confidence pour confidence " dont je ne mettrais pas le lien pour ne pas faire de pub à l’ignoble Jean Schultès. son texte est une injure à la féminité, il ramène la femme à vivre à genoux et à ouvrir la bouche pour se la faire remplir par le sexe phallocratique de l’HOMME DOMINANT. personne ne s’est offusqué devant cet hymne à la pipe citoyenne.


    Nous vivons une dure époque qui repeint à sa couleur la poésie d’antan.


    • armand armand 3 avril 2009 18:59

      Ben non,
      ’leur’ rage contre la Société n’a rien à voir avec une critique de la société.
      Mais c’est qu’ils veulent être à la place du trader, sniffant sa coke et ramassant des bonus par millions.
      Tout en se levant à midi et trainant en bande.

      Mais je suis d’accord, le fait d’apprendre par coeur de longs textes montre que ce ’par coeur’ correspond à quelque chose de quasi inné chez l’homme, et que l’état d’analphabète complet ne lui est pas naturel. Peut-être si on leur leur faisait réciter encore des scènes entières d’Hernani à l’école (duels, trahisons, amour, etc... tout pour plaire)...


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 19:18

      @Lisa Sion

      e l’illétrisme dénoncé


      Je sais pas qui a parlé d’illérisme et contrairement à ce que tu prétends, c’est juste. On peut parfaitement déclamer des textes de cent lignes et être illettré. C’est à dire ne pas comprendre ce qu’on dit ou ce qu’on lit, être incapable de l’analyser, de le commenter, d’y réfléchir (réfléchir et non pas ressasser) et de le critiquer. Je ne parle même pas de recul nécessaire.

      On confond souvent analphabétisme et illetrisme. Les illettrés sont des gens qui ont été scolarisés, qui ont appris l’écriture et la lecture mais sont incapables de recréer (mais capables de recopier), de transformer et d’adapter.

      On ne le sait que trop, la France regorge d’illettrés.
      Et l’illettrisme arrange tous les pouvoirs.


  • pigripi pigripi 3 avril 2009 18:54

    @Pi@h

    et particulièrement les mecs parler entre eux des nanas certains en tomberaient le cul par terre...

    Parce que tu crois qu’on sait pas ?
    C’est précisément pour ça qu’on n’a pas envie que ça fasse un grand écho soulageant les consciences douteuses.
    Et je te rappelle que, tout comme le regard est le miroir de l’âme, les mots sont les outils de la pensée. Qui cause mal et mâle pense mal et mâle.


  • Olga Olga 3 avril 2009 19:00

     Il a même été jusqu’à sampler du Vivaldi dans ce titre : No life 
    Après on va dire que ce n’est pas de la Culture avec un grand C... smiley 
    Y’en a même qui disent que c’est de la qulture avec un p’tit q ... smiley 


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 19:22

      @Olga

      Il a même été jusqu’à sampler du Vivaldi dans ce titre :


      Tu parles d’exemple de cultivation, Vivaldi on l’entend dans tous les super marchés
      Quant à sampler, elles sont foutrement créatives les machines smiley))

      J’espère que tu faisais du 5ème degré !


    • Olga Olga 3 avril 2009 19:34

       3ème degré, c’est largement suffisant... smiley 


  • lowlow007 lowlow007 3 avril 2009 19:36

    Je connais une enfant
    Pleine de talent
    Douce et câline
    Qui aime la pine

    Tous les mercredis soirs
    Elle vient me voir
    Derrière l’usine
    Pour sucer ma pine


    Pendant qu’avec adresse
    Elle me touche les fesses
    Sa petite bouche butine

    Ma pine

     

    REFRAIN
    Elle suce suce suce suce suce suce suce suce ma pine

    Elle suce suce suce suce suce suce suce suce ma pine
    Je n’connais personne qui suce ma pine
    Comme ça

    Sucer c’est un métier
    Y’a des gens doués
    Et cette gamine
    Est faite pour ma pine

    Sa bouche a du talent
    J’parl’ pas d’ses dents
    Quand elle taquine
    Le bout de ma pine

    Avec son annulaire
    Elle chatouill’ mon derrière
    Pendant que ses canines
    Mordillent ma pine

    REFRAIN

    Qu’il est beau cet anneau
    Ce rond dans l’eau
    Qu’elle dessine
    Autour de ma pine

    Je n’échangerais pas
    Ces lèvres là
    Contre une mounine
    Pour glisser ma pine

    Sans parler des dangers
    Qu’elle me fait éviter
    Y’a pas d’pénicilline
    Autour de ma pine


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 20:06

      @lowlow

      Je connais un enfant

      Plein de talent

      Doux et bonne pâte

      Qui aime la chatte

       

      Tous les mercredis soirs

      Il vient me voir

      Derrière la jatte

      Pour lécher ma chatte

       

      Pendant qu’avec adresse

      Il me touche les fesses

      Sa grosse langue apâte

      Ma chatte

       

      Refrain

      Il lèche, lèche, lèche, lèche ma chatte

      Il lèche lèche lèche lèche ma chatte

      Je ne connais personne qui lèche ma chatte

      Comme ça

       

      Lécher c’est un métier

      Y’a des gens doués

      Et ce moutard

      Est fait pour ma chatte

       

      Sa bouche a du talent

      J’parl’pas d’ses dents

      Quand il fourrage

      L’entrée de ma chatte

       

      Avec son annulaire

      Il chatouill’ mon derrière

      Pendant que ses moustaches

      Astiquent ma chatte

       

      Refrain

      Qu’il est beau ce biscuit

      Ce bijou à lui

      Qu’il dissout

      Dans mon minou

       

      Je n’échangerai pas

      Ce gourdin là

      Contre une baratte

      Pour réchauffer ma chatte

       

      Sans parler des dangers

      Qu’il me fait éviter

       


    • Marsupilami Marsupilami 3 avril 2009 20:14

       @ pigripi

      Arrête de taper tes commentaires sur Word-windows, ça les rendra plus commestibles. Sinon c’est très chiant, pour des raisons purement technico-windowso-débiles...

      C’est un mec féministe et mac qui te dit ça.


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 20:26

      @Marsupilami

      Merci pour tes conseils mais c’est rentré dans l’ordre.
      Sinon comment faire pour éviter ce langage abscons qui s’inscruste dans mes textes ?

      Je vais dans word quand je prends du temps pour écrire pour ne pas risquer de perdre mon post et d’avoir à le refaire, ce qui m’est déjà arrivé ;-(((

      Si t’as une astuce, mon chéri, je prends volontiers ... et je te prends avec si t’es mignon smiley)))


    • Marsupilami Marsupilami 3 avril 2009 20:34

       @ pigripi

      Soit tu laisses tomber cette saloperie de word-pc, soit des nanas ou des mecs plus charitables que moi t’expliquent comment te tirer de cette merde, soit tu tapes directement tes textes sur Mac, soit tu tapes directement tes textes sur Agoravox, sois tu l’as dans le baba. Sorry, nana, pas d’autre choix. Courage !


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 20:48

      @Marsupilami

      Je suis une OVNI dans mon genre car j’ai appris sur un PC et je n’ai jamais pu me faire au MAC (ni aux macs, d’ailleurs)

      Merci de pas être sympa, j’économiserai mes fantasmes sur la queue en tire bouchon du Marsu, bestiole que j’adore par ailleurs smiley)


    • falah 3 avril 2009 21:02

      @ low low,

      J’aime l’humour de répétition smiley
      Et puis au moins ça recadre le débat.

      Ce qui gêne c’est le rap et pas les paroles.
      Ceux qu’on attaque ce ne sont pas les paroles mais les mecs de banlieu.
      Tous ces biens pensant de façades qui font finir leur soirée avec un film de boule...
      comme si les "tournantes" vennaient du rap !

      cordialement,

      Falah.


    • COLRE COLRE 4 avril 2009 11:05

      Ah oui, falah, vous êtes pédophile aussi ? bien bien.
      En effet, "ça recadre le débat".
      Après la "poésie" pédophile de@ low low, voici son "humour"… Infect


  • abdelkader17 3 avril 2009 19:52
    Rap domestiqué, rap révolté 			 			
    Le rap, à l’origine, est surtout un « coup de gueule », l’expression d’une rage, la voix de ceux qui n’en ont pas. Il dérange. Pendant cinq années, et malgré deux relaxes, le ministère français de l’intérieur a poursuivi le groupe La Rumeur pour un texte qui met en cause les violences policières. L’industrie du disque, elle, inonde le marché de « faux révoltés ».
    Par Jacques Denis 	 	 	
    		
    		

    « Sur certains sujets, comme les banlieues, ce n’est pas une question de parti. Il faut au contraire une union républicaine, un plan Marshall pour les quartiers. Il y a des sujets où la famille politique n’a pas de sens. » Non, ce n’est pas un discours du président de « tous les Français ». Ces propos sont signés Abd Al Malik, rappeur d’origine congolaise pour qui « il faut déposer son sac de douleurs », les rancœurs accumulées au fil de siècles d’exploitation. Ce sage élan, teinté de soufisme, n’a pas manqué de trouver un écho favorable dans les médias, de droite comme de gauche (1), qu’il fallait rassurer après les émeutes de novembre 2005.

    Intitulé Gibraltar, le disque de ce « poète » apaisé fut accueilli comme du pain bénit. La ministre de la culture Christine Albanel nomma Abd Al Malik chevalier des arts et des lettres, le 27 janvier 2008, lors du sacro-saint Marché international du disque et de l’édition musicale (Midem), saluant un « enfant particulièrement brillant de la culture hip-hop, qui prône un rap conscient et fraternel ». Et l’auteur de Qu’Allah bénisse la France de répondre : « Symboliquement, ce qui se passe aujourd’hui me fait encore plus aimer mon pays. Un jour, ma mère m’a dit : “Aime la France et la France t’aimera en retour.” Je n’ai jamais oublié ça. Vive la France ! »

    Quelques jours plus tôt, à l’occasion de la promotion de Spleen et idéal, enregistré avec le collectif Beni Snassen, le même Abd Al Malik écrivait sur son site Internet : « Nous voulons revenir à l’esprit initial du rap, lui redonner ses lettres de noblesse, montrer que cette musique est capable d’amener de l’intelligence, de la pertinence, une esthétique, sans séparer les êtres... Les rappeurs peuvent influencer toute une partie de la population. Cette place nous oblige à la responsabilité  (2). » Tout en affirmant un autre objectif : ne pas réduire le hip-hop à une réalité sociale ! Curieuse ambiguïté quand on sait que sur les fonts baptismaux de cette contre-culture les minorités exclues du rêve made in USA trouvèrent justement la meilleure des tribunes.

    Finement orchestrée (3), cette parole ne contredit pas la sentence assénée par M. Nicolas Sarkozy au soir du 6 mai 2007 : « Je veux en finir avec la repentance, qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires, qui nourrit la haine des autres. » Pour toute une génération en quête d’identité, ces propos n’en finissent pas d’alimenter des réactions épidermiques. Pour les entendre, il faut juste tendre le micro vers la face moins « admissible » du rap français, telle celle de D’ de Kabal : « Cette phrase est un morceau d’anthologie. Les politiques vident les mots de leur sens. Ce ne sont pas des discours, juste de la communication. Pour eux, être politique veut dire empiler les consensus pour plaire au plus grand nombre. Ce qui est l’inverse de ma démarche artistique.  »

    Depuis plus de dix ans, ce Martiniquais mêle son timbre rauque à toutes les formes d’expression. En mai 2007, pour son spectacle Ecorce de peines, long poème autour de la question de l’esclavage, de ses résonances dans les cultures urbaines, de tous les non-dits, il écrit : « Chaque fois que j’ouvre la bouche, j’entends la voix de nos pères... Chaque fois que je crie, j’entends le cri de nos mères... »

    Chacune de ses créations est une prise de position. Son récent album l’exprime jusque dans son titre : La Théorie du K.-O. ! Une telle radicalité à fleur de voix ne peut, bien entendu, trouver le chemin des ondes, qui privilégient des versions pasteurisées où sont scandées des revendications indolores. « Le fait qu’Aux arbres citoyens de [Yannick] Noah soit numéro un et que Sarkozy soit élu dit un peu la même chose. » A ce propos, D’ de Kabal a composé un texte, Démocratie mourante : « Ils appellent à voter, mais nous n’y croyons plus / Ils nagent à contrecœur, ils voudraient qu’on les suive / Etre citoyen, c’est refuser les abus. »

    Comme Mme Rachida Dati est « l’Arabe qui cache la forêt », pour reprendre un jeu de mots du précurseur Azouz Begag, l’extrême prévisibilité du verbe d’Abd Al Malik ne saurait faire taire l’orage qui menace au-delà du périphérique. Une sortie de route, du côté de Villiers-le-Bel, a suffi à le prouver. Abd Al Malik ne constitue en fait que la face audible de minorités devenues visibles par une belle opération de communication, d’autant plus crédible que la gauche n’avait jamais honoré de telles propositions.

    D’autres, tout aussi diplômés et donc tout autant recevables selon les ordres du mérite de la République (on ne cesse de vanter le cursus universitaire d’Abd Al Malik), ont une analyse inverse de la situation. « Marx a quand même écrit des choses qui s’avèrent plus que jamais d’actualité. Oui, une minorité fait mal au plus grand nombre, selon Ekoué, du groupe de rap La Rumeur, qui poursuit un master 2 de droit public. Fondamentalement, être noir n’est pas un avantage. On a gagné quelques pour-cent de visibilité. Je ne m’en contente pas ! » Ekoué évoque la « Françafrique » à propos des quartiers et considère les figures de banlieue qui habitent les plateaux télé comme autant d’alibis susceptibles de masquer la réalité. Ils sont nombreux, de Pointe-à-Pitre à Marseille, à penser depuis longtemps que le revenu minimum d’insersion (RMI) et un présentateur télé ne servent à rien d’autre qu’à anesthésier in fine la pensée critique.

    Abd Al Malik, Gibraltar, Universal, 2006

    D’ de Kabal, Incassable(s), 2006. Disponible en libre téléchargement : www.d2kabal.com/article_inca...

    La Rumeur, Du cœur à l’outrage, Discograph, 2007

    Grand Corps Malade, Enfant de la ville, Universal, 2008

    Rocé, Identité en crescendo, Universal, 2006

    Dgiz, Black Betty, Les Ateliers du vent, 2004

    Fada, Soleil noir, Cristal Records, 2008

    Keny Arkana, Désobéissance, Because, 2008

    Princess Aniès, Au carrefour de ma douleur, Believe, 2008

    Bams, De ce monde, Junkadelic Zikmu, 2005

    Casey, Tragédie d’une trajectoire, Discograph, 2006

    « On a prévu d’acheter mon silence avec les ballons de foot de l’équipe de France », ironisait ainsi Ekoué dans un de ses morceaux. Pas question pour lui d’accréditer le discours d’un « “vivre ensemble” gentiment naïf et lucratif ». « Ce n’est pas aussi simple. Il y a un racisme structurel dans les sociétés occidentales. » Son père, commissaire aux comptes, n’a pas fait la carrière que ses diplômes auraient pu lui permettre. Etre togolais, qui plus est non inféodé au clan de l’ex-président Gnassingbé Eyadéma, se paie « cash » dans ce qu’il nomme une « République bananière »  : la France. Alter ego d’Ekoué au sein de La Rumeur, et docteur en sociologie, Hamé lie lui aussi le présent au bilan du passé : « Quand ce sont des universitaires qui parlent de ces sales histoires, cela “passe” puisque ça ne se diffuse pas. Nous, on veut remettre le débat dans la rue. On a la légitimité du vécu, de nos familles. Manifestement, c’est gênant. Ces questions ne sont pas la propriété privée de La Rumeur. C’est un enjeu pour toute la société. »

    Pour avoir dénoncé des bavures policières et des crimes impunis — comme le massacre du 17 octobre 1961 (4) —, ce fils d’un ouvrier agricole algérien est traîné devant les tribunaux (5).

    « On aura toujours un frère pour nous rappeler qui on était hier »

    Rompu à l’art de la dialectique, Hamé s’est toujours pensé comme un « contre-pouvoir culturel et symbolique... Et désormais politique ». Comme Ekoué, il ne veut pas verser dans les prêches béni-oui-oui de Grand Corps Malade, autre figure de rédemption quasi christique : parce qu’il est né et a grandi en Seine-Saint-Denis, nombre de médias font de ce dernier un porte-parole « positif », d’autant plus qu’il a surmonté un accident qui devait le laisser sans l’usage de ses jambes, et que ses textes chantent l’amour de l’autre, au-delà des « couleurs politiques ». « C’est le fruit d’une idéologie tiède, qui renvoie la jeunesse des quartiers à ses erreurs, à sa responsabilité individuelle, en évacuant les données socio-historiques, estime Hamé. Ces figures de la bonne conscience arrangent symboliquement les élites médiatiques et désamorcent les problèmes. » Sans les régler. Lui entrevoit dans les périodes de crise la vertu de faire tomber les masques... Et considère les émeutes de novembre 2005 comme « le mouvement social le plus important depuis dix ans en France ».

    Les tambours de bouche de La Rumeur ne sont pas les seuls à battre le rappel de quelques évidences statistiques : la grande majorité des pauvres se concentre dans ces fameux « quartiers » (6). Rocé et Dgiz tranchent eux aussi dans le vif du sujet. Ces deux rappeurs slaloment sur les mots et les maux, connectant volontiers leur verve à la grammaire du jazz libre, sans oublier d’encrer leurs plumes au trauma d’un contexte que le délit de faciès leur rappelle sans cesse. Ce qu’exprime sombrement le collectif bordelais Fada, quand il pointe la statue de Toussaint Louverture inaugurée en grande pompe lors des commémorations de l’abolition de l’esclavage. « Bordeaux ville négrière / Te souviens-tu vraiment des grands nègres d’hier / Tu aimerais oublier, mais Toussaint est fier / Et puis on aura toujours un frère pour nous rappeler qui on était hier... »

    Parmi toutes ces voix contestataires qui dissonent du consensus cathodique, les femmes ne sont pas les dernières. « Une révolte, c’est une réaction, une impulsion instinctive. Une révolution, c’est une rotation, un mouvement comme une lame de fond. » Marseillaise d’origine argentine, la jeune Keny Arkana cite l’exemple des piqueteros, soutient, sans en être inconditionnelle, le président vénézuélien Hugo Chávez, est en contact avec des mouvements alternatifs, « pas forcément des associations, qui sont trop souvent les bras longs des gouvernements ». Elle en a mesuré les limites à Bamako, où elle a participé au Forum social mondial. « C’est toujours un exercice du pouvoir vertical et non radical. A Nairobi, les locaux n’étaient pas invités à prendre la parole ! »

    Au terme d’une longue tournée intitulée La Tête dans la lutte, et après avoir battu le pavé pour les contestataires d’appelauxsansvoix.org, cette boule de nerfs à vif vient de publier Désobéissance. « Se rassembler, c’est déjà une insoumission. Se lever, c’est un appel à la désobéissance. » Utopiste ? « Non, pragmatique. Le peuple n’a plus le choix. A nous de nous réapproprier les valeurs, les mots... Notre propre cœur a été colonisé par le capitalisme. » Alors, bien sûr, les plus critiques ne manqueront pas de dire que cette douce rêveuse fait figure de pasionaria aux textes un peu courts. Keny Arkana rétorque qu’elle sait faire partie du système. Mais qu’il faut aussi « y aller, tout de suite », comme on pouvait le lire sur son blog au soir du 6 mai 2007 (7).

    Fondatrice de l’association Hip-hop citoyen, du nom d’un morceau posé en réaction au 21 avril 2002, Princess Aniès a écrit cinq ans plus tard une Lettre au président. « Sans réponse ! » Mais avec pour conséquence la suspension de son blog sur le site de Skyrock, « pour ne pas avoir respecté les contenus ». « La censure existe. Il suffit de voir ce qui se passe pour La Rumeur. Dès que tu vas au fond des choses, tu n’as plus accès aux grands médias. » Connue pour ses prises de position contre l’homophobie, elle trace sa route, fidèle à son premier nom de scène, Attila, double référence à ses origines taïwanaises et à sa tendance hardcore.

    Il en va de même pour Bams, une rappeuse qui œuvre en souterrain — rien à voir avec Diams, « engagée » sur un créneau plus commercial. Et puis il y a Casey, un cas à part. Cette Martiniquaise du « 93 » envoie des textes coups de poing (8) : « Aucune différence dans cette douce France / Entre mon passé, mon présent et ma souffrance / Etre au fond du précipice ou en surface / Mais en tout cas sur place et haï à outrance / Mes cicatrices sont pleines de stress / Pleines de rengaines racistes qui m’oppressent / De bleus, de kystes, de peines et de chaînes épaisses. » Dans nos histoires est des plus explicites : impossible de faire l’économie de ce débat, corollaire de celui sur le partage des richesses entre le Nord et le Sud, préliminaire à celui à mener sur une politique d’intégration sociale non indexée à la couleur de peau.

    		 		

    		 		 Jacques Denis. 		 		
    		 		

     


    • Marsupilami Marsupilami 3 avril 2009 20:29

       @ abdelkardernière

      Comme d’hab, un copier-coller pompeux de la part des gens comme toi incapables d’aucune culture intimement appropriée. Je te plains, gugusse, et ton avatar de merde, j’en parle pas !


    • abdelkader17 3 avril 2009 20:43

      @marsu
      Misérable vermine si tu avais pris le soin de lire cet article tu aurais compris que ce que le système promeut n’est que la fausse subversion, des textes vides, tels ceux de ton ami Abdel Malik le fier et digne representant de la contre culture sur lesquels des paumés dans ton genre peuvent s’extasier ,des collaborateurs actifs de la degenerescence intellectuelle dont tu n’es que le parfait modèle.


    • Marsupilami Marsupilami 3 avril 2009 21:51

       @ abdelkader

      Tu m’a traité de "misérable vermine". Jamais je n’aurais pensé dire ça de toi, vu que je ne suis pas raciste. Mais c’est fait, tu l’as dit, et vu ton avatar, il va bientôt falloir que tu choisisses. Tu es un terroritste en puissance dans un bled qui n’est pas le tien et dont on peu t’expuuser à tout moment pourvu qu’on en change les lois. Khamed Khelkal, tu connais ? Il n’a pas fini vieux. Numérote tes abattis, islamiste à la con.


    • abdelkader17 3 avril 2009 22:50

      @marsu
      ce que j’aime le mieux c’est la fin de ton post "islamiste à la con"
      j’avoue que ca me fait marrer un islamiste c’est forcement con .


  • Papybom Papybom 3 avril 2009 19:58
    A l’auteur,
     
    Pardonner moi de ne pas voter pour votre texte. Non pas qu’il soit nul, mais il dérange le vieux grincheux que je suis. Le sexe est, et doit rester de l’ordre de l’intimité. Je ne suis pas prude, je suis amoureux de la Femme (surtout de la mienne).Vous avez sans nul doutes raison de vous offusquer. Mais de parler de ce genre de personnage, est encore lui faire trop d’honneur.
    Certes, je salut votre courage. J’attendais des dérives (vous aussi, je suppose) mais certain commentaires sont affligeants. Il y à des jours où je me réjouis pas d’être un homme. J’éprouve de la pitié pour cet individu. Etre réduit à ce genre de texte pour se faire connaître, m’incite à rester anonyme.
    Ce coup de gueule devait être passé, nul autre qu’une femme pouvait le faire.
    Mais ne somme nous pas coupable, nous qui acceptons ce marketing. Sur un moteur de recherche, le mot sexe assure un carton. Consommer du sexe et plus rentable, que de consommer de la littérature. La princesse de Clèves est un livre érotique, mais, je l’avoue, plus proche de mes valeurs. L’Amour avec un grand A, est un bonheur. Le sexe avec un petit « s », un moyen de rabaisser l’homme à l’animal. 
    Je ne peux qu’encourager votre croisade, en déplorant qu’elle ne doive exister.
     
    Respectueusement votre.
     
     

  • fouadraiden fouadraiden 3 avril 2009 20:19



    Nique ton père serait inexact. je penserais plutôt à j’encule ton père .


     Péripate a presque raison , comme d’habitude.
    Niquer vient de l’arabe Niquah qui est d’origine coranique et les Noirs américains de la nation of islam avant d’être réduits en esclavage par l’Occident l’ont été par les Arabes cinq siècles avant.

    tt s’explique !

     smiley smiley smiley smiley


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 20:30

      @Fouad

      Merci pour ces précisions mais tu sais, je suis fantaisiste et pas effrayée par les barbarismes.A ne pas confondre avec les barabares smiley

      Alors "Niquah", ça veut dire quoi ?


    • fouadraiden fouadraiden 3 avril 2009 20:38


      A ton avis, ma chère Pigri.. smiley



    • armand armand 3 avril 2009 20:39


      Si je ne me trompe, niqah a le sens de ’mariage’....
      Comme quoi c’est très convenable ! Et tout un programme !

      Salut Fouad smiley


    • fouadraiden fouadraiden 3 avril 2009 22:44


      salut armand,


       pas nécessairement. la relation sexuelle en dehors du cadre du mariage existe en islam. les concubines....


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 22:37

      @Alchimie

      Vous vous battez contre une chanson, c’est-à-dire contre ce que l’on dit, alors qu’il faudrait plutôt se battre contre ce que l’on pense.

      J’ai déjà écrit que les mots étaient les outils de la pensée ....


    • Le péripate Le péripate 3 avril 2009 22:46

       Et Alchimie qui parle d’interdire. Alors qu’il n’est question que de critiquer. Les vieux réflexes staliniens....


  • fouadraiden fouadraiden 3 avril 2009 20:54

    Pigri, fô pas prendre trop au sérieux ce chanteur autochtone tricolore, fo le comprendre, c’est souvent bcp débile que la racaille arabe ou noire des gdes villes européennes.

     t’as déjà vu ces pôvres "blancs" condamnés à fréquenter la racaille allogènes.............c’est terrible comme destin .

     pauvres occidentaux restés au fond de la nasse. il fo juste les plaindre et surtout pas chercher à les juger.



    @ Armand, c’est pas Midi mais 16 h l’heure exacte.


    • pigripi pigripi 3 avril 2009 22:41

      @Fouad

      Une dernière pour la nuit, je vais regarder "Sex and the city" smiley)


      t’as déjà vu ces pôvres "blancs" condamnés à fréquenter la racaille allogènes.............c’est terrible comme destin .

      Ca vo pas durer longtemps, le calvaire prendra bientôt fin les halogènes devant être supprimés smiley) yaura plus que de la rakaye d’automne, autochtone smiley))


    • fouadraiden fouadraiden 3 avril 2009 22:49


       merci de penser aux allochtones smiley smiley


  • fouadraiden fouadraiden 3 avril 2009 21:33



    salut Abdel, t’as de la chance d’être du coté du Hezbollah smiley


    "Comme Mme Rachida Dati est « l’Arabe qui cache la forêt », pour reprendre un jeu de mots du précurseur Azouz Begag, l’extrême prévisibilité du verbe d’Abd Al Malik ne saurait faire taire l’orage qui menace au-delà du périphérique. Une sortie de route, du côté de Villiers-le-Bel, a suffi à le prouver. Abd Al Malik ne constitue en fait que la face audible de minorités devenues visibles par une belle opération de communication, d’autant plus crédible que la gauche n’avait jamais honoré de telles propositions."


     un truc à mourir de rire c’est le clan Dati qui qd il passe à le télé, chez la Mireille, s’est bien gardé de ns présenter les garçons Dati...En aurait- honte, ouuuuuuuuuu !!


     qt Abdel Malek , c’est encore plus grave ....lui il n sait meme plus qui il est vraiment, un congolais islamisé des quartiers ghettos français, ça donne Abdelmalik et son discours tt le monde il est beau tt le monde il s’aime.....que personne ne peut croire.

     


    • abdelkader17 3 avril 2009 21:47

      salut Fouad
      Abdel Malik le symbole de l’intégration à la française, laissez moi passer j’ai quelques pompes à cirer, oncle tom à la sauce Française, il est abject, la critique l’encense comme s’il était le messie et qu’il venait de réecrire le capital de Marx.
      Abdel Malik ou la servitude volontaire.


    • abdelkader17 3 avril 2009 21:58

      @Fouad
      il ne manque plus que Dalil Boubekeur et Malek Chebel nous fasse un disque à la gloire de la mère patrie.
      http://www.alterinfo.net/Grande-Mosquee-de-Paris-Dalil-Boubakeur-glorifie-Israel-et-justifie-la-guerre-a-Ghaza_a31289.html
      disons que Boubekeur à déjà fait allégeance à Israel convaincre le second ne sera qu’une formalité.


    • fouadraiden fouadraiden 3 avril 2009 22:17



      Hum, Chebel et consorts...... smiley



      Faut pas trop compter sur les bledards , ils amassent et puis ils se cassent comme les chanteurs de rai. aux dernières nvelles Cheb Mami se planquerait en Algérien protégé par le pouvoir...il aurait violenté et "fait" avorter sa compagne après l’avoir séquestrée ds sa superbe médina ( histoire tragiquement vraie !!) smiley.


       le plus débile d’entre eux c’est le "mufti" à la noix de Marseille, chépa où les français ont été le chercher ce nigaud mais là nos compatriotes ont fait très très très très très très très très très fort en débile aliéné.


    • abdelkader17 3 avril 2009 22:36

      @fouad
      des representants à la hauteur de nos attentes on ne pourra pas tomber plus bas c’est sur ,quoique avec la nouvelle generation faut s’attendre au pire.


    • fouadraiden fouadraiden 4 avril 2009 00:00

       abdel,


      ouais, mais rassur- toi là ils vont ont mis au cul un commissaire, Yazed, pour mesurer enfin si oui on non les arabes et les noirs ont des problèmes devant les boites de nuit tricolores smiley smiley smiley


      les minorités en occident ça termine tjrs en noeud de boudin.


    • abdelkader17 4 avril 2009 00:13

      @Fouad
      Il y à déjà la farce sos racisme sur ce coup ce serait de la concurrence déloyale.
      Sabeg veut nous la faire à l’anglo saxone affirmative action, discrimination positive, deux mots que tout oppose.
      Encore un projet qui finira dans les poubelles de la désintégration.


    • fouadraiden fouadraiden 4 avril 2009 00:21


      à la différence que là le type sait de quoi il parle et sa carrière est derrière lui pour chercher à plaire à la société majoritaire. je l’ai entendu et il ne se laisse pas facilement intimider ...


       cela va t’il changer quelque chose ? non bien sûr , le passif est trop lourd et les ghettos d’arabes et de noirs à problèmes ne sont pas une priorité pour les sociétés européennes qui les entassent ...puis qd on s’appelle abdel et fouad fo pas déconner non plus smiley


    • abdelkader17 4 avril 2009 00:31

      @Fouad
      comme dit plus haut c’est vraiment l’arabe qui cache la forêt.
      enfin le kabyle


    • fouadraiden fouadraiden 4 avril 2009 00:37



      mais là ils commencent à prendre de vrais risques à mettre des types pareils qui savent ce qu’ils disent. ceci dit on le dit très proche des bandits qui dirigent le bled....un côté qui doit plaire aux occidentaux smiley


    • abdelkader17 4 avril 2009 00:46

      C’est un homme du serail on ne s’aventure pas avec le premier venu, il doit trainer quelques casseroles.


    • fouadraiden fouadraiden 4 avril 2009 00:49


      bien sur mais jai rarement vu quelqu’un d’aussi déterminer à mettre la société française ds son caca racial tt en usant de la diplomatie universaliste tricolore. ca peut payer et c moins con que la bonne femme des indigènes sans parler des autres...


    • abdelkader17 4 avril 2009 01:02

      La bonne femme des indigènes est un peu hystérique lui c’est sur qu’il maitrise son sujet ,disons qu’ils le prenne au sérieux, après quelle sera sa marge de manoueuvre, les banlieues et leurs populations sont dans un tel état qu’il est difficile d’envisager une quelconque amélioration, ajoutée à ca l’arme d’abrutissement généralisé qu’est le rap et le mauvais cannabis, le constant est des plus alarmant et il faudra bien plus que la baleine sabeg pour voir poindre le moindre mouvement de redemption.


    • fouadraiden fouadraiden 4 avril 2009 01:12



      ouais, je pense qu’il sera très content sil arrivait à faire passer son truc qui mesure ,ensuite il s’en ira comme les autres sont venus....pour le reste aucune chance, les arabes ne sont pas des français les français pas des arabes musulmans et les Noirs pas des blancs....c aussi bête que ça.


    • abdelkader17 4 avril 2009 01:18

      @Fouad
      A plus
      bonne nuit.


    • fouadraiden fouadraiden 4 avril 2009 01:53


      a+ frère


  • verbre verbre 3 avril 2009 21:38

    "C’est l’histoire d’un type qui rencontre une blonde.
    Le type lui dit : ô toi ma belle, j’voudrais bien que tu m’tailles une pipe !
    La blonde : ok mon chou, et ils vont dans une cabine de toilette publique.
    Le type sort une capote de sa poche et dit à la blonde déjà agenouillée : tiens, on sait jamais.
    Puis il ferme les yeux prêt à savourer l’instant.
    Au bout de quelques minutes, ne sentant rien, il se penche sur la blonde, regarde sa pine nue, et dit : mais où t’as mis la capote ?
    La blonde ouvre la bouche, tire la langue et dit avec une drôle de voix : beh, là."


  • verbre verbre 3 avril 2009 21:42

    N’importe quoi...


    • armand armand 3 avril 2009 22:40

      alchimie,

      C’est bien ça qui ne va pas - Joey Starr passe dans les talk-shows, devient pote de Besancenot, mieux encore, il joue au cinéma (dans la dernière nouillerie narcissico-nombriliste de Le Besco), il ramasse son paquet de pèze... et continue inlassablement de se faire condamner pour coups et blessures sur des femmes, dont la sienne.
      Moralité de l’affaire - quand tu deviens people tu peux continuer à avoir un comportement inacceptable mais ça passe, et toute une intelligentsia qui frissonne devant les comportements extrêmes va t’adopter. Bel exemple !


    • abdelkader17 3 avril 2009 22:52

      @Armand
      tu tombes bien bas, t’occuper de raclure comme Joey Starr c’est vraiment porter atteinte à ton intelligence.


  • Olga Olga 3 avril 2009 23:24

     smiley 
    Allez, soyons folle... Un peu de douceur dans ce monde de brutes : 
     smiley 
     

    On s’expose souvent à ces quatres vents
    En s’imprégnant de leurs flots émouvants
    Libres et indociles dans leur course invisible
    Vers d’autres coeurs aux lois imprévisibles

    Une minuscule anicroche 
    Entre deux battements proches
    Et bientôt l’agitation se révèle passion
    Lente agonie d’un coeur à sensation
    On le sent meurtri, s’agitant pour exister
    Il voudrait nous dire de ne plus résister
    De simplement vibrer sous le flot d’émotion
    Pour s’abandonner sans aucune précaution

    Des nuages de coton pour soulager nos peines
    Des foules ébahies qui nous voudraient pour reine
    Et puis quand ce soleil s’éclipse bien trop vite
    En bousculant la nuit que personne n’évite
    Notre coeur n’y est pas décidément
    Tout à sa hantise de finir dément
    Alors on attend encore que le vent tourne
    Car qui sait finalement de quoi il retourne


    Et un peu de musique douce pour nos rappeurs tourmentés : 

    Emiliana Torrini - Heartstopper

    Emiliana Torrini - Sunny road

    Emiliana Torrini - Me and Armini

  • Christoff_M Christoff_M 4 avril 2009 00:22

     est ce que le président ne donne pas l’exemple en utilisant des mots vulgaires pour faire jeune !!

    J’ai entendu cela maintes fois dans la bouche de dirigeants qui se croyaient percutants en étant familiers et vulgaires...

    je vous signale qu’il y a une certaine tranche de la jeunesse dorée qui cautionne cela, c’est la qu’on voit la différence entre les enfants de parvenus friqués et les enfants qui ont une éducation plus classiques qui eux vont passer pour ringards mais qui ne cautionnent pas un rap vulgaire destiné à se faire remarquer !!

    un des fils de Sarkozy a enregistré avec des rappeurs, on voit la pour certains une preuve de modernisme et pour d’autres un mélange des genre démago et malsain...

    toujours est il que sous un gouvernement qui prétendait lutter contre "la racaille", il me semble qu’entre les rappeurs voyous et les chanteurs de rai qui tapent sur leurs compagnes, il y a quelques oublis de rappel à l’ordre !! étrange silence d’ailleurs des associations et de gens comme Val et Forest qui sont les premiers à politiser un sujet qui rapporte !!

    mieux vaut parler avec des airs indignés des femmes en Afrique et en Afghanistan en médiatisant à outrance une propagande basique qui rappelle les méthodes bushiennes !! que de s’occuper de ce qui dérape chez nous, violences aux jeunes femmes et polygamie tolérée alors que théoriquement interdite sur notre territoire... je ne parle pas de Mayotte qui est la pire insulte à nos valeurs démocratiques et républicaines !! qu’a donc ce gouvernement derrière la tete à part sa com et sa démagogie !!

    la regression organisée sciemment par ce gouvernement sous prétexte de métissage pourrait nous couter tres cher à l’avenir !! une ancienne ni pute ni soumise au gouvernement !! quel résultat sur le terrain !!

    mieux vaut renvoyer des forces en Afghanistan et traiter les autres d’arrièrés cela ne change rien mais donne bonne conscience !!


    • pigripi pigripi 4 avril 2009 12:49

      @Christoff_m

      est ce que le président ne donne pas l’exemple en utilisant des mots vulgaires pour faire jeune !!

      J’ai entendu cela maintes fois dans la bouche de dirigeants qui se croyaient percutants en étant familiers et vulgaires...

      Je suis assez OK avec ce que tu écris ds ton post. L’exemple, les modèles, c’est important non seulement pour les jeunes mais aussi pour les adultes car quand tu vois que quelqu’un de "responsable" le dit où le fait, tu peux te demander, si tu as des doutes, pourquoi pas moi aussi ?

      Nous avons des "responsables" immoraux, cyniques, mérpisants, menteurs, égoïstes, manipulateurs dont la plupart ne parlent même pas correctement le français.
      J’ai entendu la ministre des universités, Valérie Pécresse, faire une faute d’accord du participe passé....Ce n’est qu’un exemple.
      Et qd le Président lache "sale con", pourquoi on ne se lacherait pas à vomir "sale pute" ? et pourquoi on ne se lacherait pas à propos de tout et de rien ?

      Ce n’est pas que je pense qu’on ne doive jamais se lacher ou baragouiner et argoter. Il faut savoir le faire à bon escient en choisissant les circonstances. Autrement dit apprendre à savoir se controler. Car pous pouvoir se lacher correctement et avec plaisir, il faut commencer par savoir se tenir et se retenir, maitriser les usages et le langage smiley))


    • pigripi pigripi 4 avril 2009 16:01

      @Christoff_m



      				

      								
      				
      					 est ce que le président ne donne pas l’exemple en utilisant des mots vulgaires pour faire jeune !!

      Je ne pense pas que le président Sarkoléon utilise des mots pour "faire" jeune.
      Je pense qu’il est profondément vulgaire et grossier, grossier dans son comportement, dans ses paroles et dans sa pensée.

      Peu de gens m’inspirent, comme lui, une telle répugnance, rien qu’à les voir. Alors, les entendre ...


  • christian 4 avril 2009 00:28

    Bonjour à tous,

    Je rejoins l’auteure sur l’ensemble de sa reflexion, simplement il faut quand même se projeter plus loin justement dans la réflexion.

    Comment est-il possible que demeure avec une certaine invariance, cette violence faites aux femmes ?

    Il faut aussi se poser et réfléchir sur cette violence masculine ( assasins,violeurs,soldats,guerriers, ) tolèrée par les femmes, mères ou épouses

    Les femmes ne sont elles pas les seules en pouvoir de mettre fin à toutes les guerres ou violences males ?

    Le vrai féminisme que je soutiendrai serait le combat mené par des femmes qui réaliseraient une vraie gréve du sexe et de la maternité pour s’opposer et éradiquer définitivement cette violence biologique qui réside dans le coeur des males !

    Le pouvoir vous appartiens mesdames faites passer le message, ne restez pas dans le registre de victime !


    • abdelkader17 4 avril 2009 00:36

      les comportements de mesdames Thatcher, Condoleezza Rice, Madeleine Albright ,Golda Meir montre que la violence n’est pas l’apanage des hommes.


    • armand armand 4 avril 2009 08:51

      Mais infiniment moins que les hommes. Jusqu’à présent on n’a vu aucune femme rentrer dans une école et mitrailler tout le monde avant de se suicider. Ou prendre des otages. Et les bandes de filles sont encore très marginales.

      Faut pas se leurrer, à un certain âge les poussées de testostérone doivent être canalisées, sinon elles explosent. Que celui qui n’a pas, dans sa jeunesse, présente ou passée, trainé en groupe en se remontant le bourrichon, en méditant des facéties qui peuvent tourner au mauvais coup, lève le doigt. C’est facile de verser dans la violence si l’esprit du goupe t’y pousse.


    • pigripi pigripi 4 avril 2009 10:22

      @Christian

      Le vrai féminisme que je soutiendrai serait le combat mené par des femmes qui réaliseraient une vraie gréve du sexe et de la maternité pour s’opposer et éradiquer définitivement cette violence biologique qui réside dans le coeur des males !

      La grève du sexe pour les femmes des guerriers, c’est le sujet de Lysistrata, pièce écrite par Aristophane (non, ce n’était pas un rappeur smiley)

      Ceci dit, je pense en effet que les mère-de-fils ont une énorme responsabilité dans l’encouragement à la violence de leur rejeton à travers elles imaginent prendre leur revenche sur tous les mâles qui les oppressent.

      Pour ma part, j’explique la violence masculine par la nécessité de se dégager d’un cordon ombilical qui empêche de respirer.

      Les femmes sont souvent les premières à préférer leur enfant mâle, à espérer engendrer des mâles, à les favoriser autant dans les soins que dans l’alimentation et l’éducation. Elles sont les premières à materner leur compagnon en lui épargnant toutes les tâches emmerdantes de la vie pendant que le chéri oeuvre à sa brillante carrière, entretient sa forme sur les gradins des stades et se délasse avec ses copains au bistro en causant cul ... de femme.

      Les mères sont les premières à demander à leurs filles de les aider à la cuisine, de débarasser la table ou de garder le petit frère ou la petite soeur pendant que leurs fils fait mususe sur son ordi ou regarde le foot avec papa à la téloche. Elles sont les premières à donner des poupées à leur fille et des fusils à leur garçon, des dinettes à l’une et un meccano à l’autre, imposer la bonne tenue à l’une et le laisser aller à l’autre, dire qu’un garçon ne pleure pas et qu’une fille est fragile.

      Mais ce comportement abusif et nocif de la mère ne serait pas possible sans la passivité ou la complicité du père. Les hommes laissent faire parce que ça les arrange bien.

      Pour que ça change, il faudrait que hommes et femmes arrêtent ensemble ce cercle vicieux de fabrication du mâle macho et misogyne (toutes des putes sauf maman) en respectant davantage les potentialités et la personnalité de leurs enfants, en les éducant au respect d’autrui sans préjugés sexistes.

      Non, ça ne veut pas dire ignorer le gendre et faire disparaître les comportements sexués, ça veut dire ne pas lier le genre à la fonction sociale comme on nne devrait pas lier la race à la place sociale (ex. tous les Antillais et toutes les Antillaises aides-soigants dans les hôpitaux ...)


    • pigripi pigripi 4 avril 2009 12:59

      @Armand

      Faut pas se leurrer, à un certain âge les poussées de testostérone doivent être canalisées, sinon elles explosent.

      Légende urbaine que l’impossibilité de contrôler les poussées de testostérone.

      La preuve, j’ai entendu des Africains dire : "vous savez, nous on a le sang chaud", dans une discussion où on parlait justement de la nécessité de savoir controler ses pulsions agressives. Sous-entendu, les garçons ont le sang plus chaud que les filles.

      Et par ailleurs, d’autres Africains justifient l’excision en disant que si on ne mutile pas les filles, elles penseront qu’à la chose au lieu de s’occuper de leur maison et de leurs enfants (entendu au Sénégal)

      Il est tout de même curieux de constater que la croyance populaire-et pas seulement en Afrique- maintient la rumeur que la sexualité des hommes est plus forte que celles des femmes, qu’elle est naturelle et incontrolable et que les femmes sont des chiennes en chaleur qui n’attendent que ça ....
      Faudrait savoir !

      Moi, je pense que la cochonne sommeille en la femme comme le cochon sommeille en l’homme et que c’est une bonne chose si on le controle et on l’assume, pour soi, comme pour autrui.


    • armand armand 4 avril 2009 18:48

      pigripi :

      Selon toute évidentce, vous n’avez jamais été un garçon. Et c’est très bien ainsi.

      On ne parle pas de la même chose - il s’agit d’une énergie agressive, d’un besoin de se mettre en avant et de se valoriser par la force. TOUS les garçons éprouvent ce sentiment, surtout à un certain âge. C’est bien pour cela que les éducateurs comprennent enfin qu’il faudrait réintégrer des notions d’initiation, de défi, et même de danger dans la formation des jeunes hommes. Rien à voir avec le ’sang chaud’.

      En revanche, je constate que dans les strates plus élevées de la société, on a réprimé le physique quitte à faire de l’homme un être complexé, en retrait, hésitant à s’affirmer, fuyant le conflit. Personnellement je trouve parfaitement normal que si un homme m’insulte, je lui demande de sortir pour régler le problème. Comme je pourrais comprendre celui qui parvient à régler ce conflit par les paroles.
      De même, je trouve que les jeunes femmes ont parfois tendance à asséner leurs choix - et leurs revirements - amoureux sans tenir compte des réctions potentielles. Du style ’je te largue, j’en prends un autre - sous tes yeux - et tu la fermes car je suis libre’.

      En somme - pour caricaturer - on retrouve le "souvent femme varie" jadis attribué à la légèreté capricieuse, qui devient maintenant le signe et le symptome de la femme libre qui dispose d’elle-même comme elle l’entend. Dans les deux cas cela peut être exaspérant...


    • Olga Olga 4 avril 2009 19:28

      C’est vrai que ces femmes qui osent donner leur avis et qui ne sont pas soumises au bon vouloir de leurs partenaires masculins, c’est tout à fait insupportable... De toute façon dans chaque femme un tant soit peu émancipée, il y a une "sale pute" qui sommeille, c’est bien connu, alors que ces braves hommes passeront pour des tombeurs lorsqu’ils auront envie d’aller voir ailleurs. Putain, c’était mieux avant, avec des poupées qui savaient obéir sans trop la ramener... smiley 


    • pigripi pigripi 4 avril 2009 19:41

      ar Olga 							 														 (IP:xxx.x7.20.251) le 4 avril 2009 à 19H28 							 							
      							

       
      								C’est vrai que ces femmes qui osent donner leur avis et qui ne sont pas soumises au bon vouloir de leurs partenaires masculins, c’est tout à fait insupportable... De toute façon dans chaque femme un tant soit peu émancipée, il y a une "sale pute" qui sommeille, c’est bien connu, alors que ces braves hommes passeront pour des tombeurs lorsqu’ils auront envie d’aller voir ailleurs. Putain, c’était mieux avant, avec des poupées qui savaient obéir sans trop la ramener...

      Remarque que, aujourd’hui, ya les poupées gonflables pour les pauvres et les femmes bioniques pour les riches smiley)
      							

    • pigripi pigripi 4 avril 2009 19:56

      @Armand

      Selon toute évidentce, vous n’avez jamais été un garçon. Et c’est très bien ainsi.

      On ne parle pas de la même chose - il s’agit d’une énergie agressive, d’un besoin de se mettre en avant et de se valoriser par la force. TOUS les garçons éprouvent ce sentiment, surtout à un certain âge. C’est bien pour cela que les éducateurs comprennent enfin qu’il faudrait réintégrer des notions d’initiation, de défi, et même de danger dans la formation des jeunes hommes. Rien à voir avec le ’sang chaud
      ’.

      Ouais, je me méfie des thèses essentialistes.
      Si l’être humain n’était qu’inné, cela voudrait dire qu’il est imperméable à toutes les influences de son environnement.
      Il se trouve que l’être humain est plastique et qu’il ne cesse d’acquérir les bonnes et les mauvaises influences. Il y a des tendances, celles à l’agressivité, par exemple et ce qu’elles deviennent à travers l’éducation et les connaissances.

      Si la société n’encourageait pas les garçons à exercer leur agressivité, ils seraient autrement aimables et doux.
      Idem pour les filles : sois belle et tais toi.
      Ma fille était très brillante élève. A 15 ans, elle a été chercher des idées d’orientation au CIO du quartier et que lui a-t-on proposé comme perspectives d’avenir ? secrétaire de direction ...

      Et pourquoi n’introduirais-t-on pas les notions d’initiation, de défi et de danger dans la formation des jeunes femmes ? Elles vivraient dans un autre monde que celui des hommes et ne seraient jamais confrontées à l’initiation, au défi et au danger ?

      Selon toute évidence, vous n’avez jamais été une fille, Armand smiley


    • armand armand 4 avril 2009 22:45

      Olga,

      A caricature, caricature et demi... Je ne mets pas en cause le droit de choisir, mais j’estime que dans un domaine où on engage souvent tout son sentiment d’exister un peu de délicatesse serait de mise.
      De nos jours le Don Juan est honni, mais la femme qui prend et qui jette sans façons est une ’femme libre’. Si je peux comprendre l’acharnement de certains jeunes femmes à faire payer les avanies subies par leurs aînées, ce n’est pas pour autant recommendable.

      Tenez - je vais vous narrer une histoire vécue. Il y a quelque temps, dans une petite ville du nord de la France, je me disputais avec mon amie dans sa voiture. Au bout d’un moment elle m’a prié de partir, me disant qu’elle avait rendez-vous pour dîner avec ’quelqu’un’. Fort bien, lui ai-je répondu. Mais j’ai ajouté que j’allais écumer, méthodiquement, tous les restaurants de la ville et que si je la trouvais avec ce ’quelqu’un’, celui-ci allait avoir des soucis à se faire.
      Ce que je fis... en pure perte, car elle était tout simplement rentrée chez elle, et il n’y avait pas plus de rendez-vous que de beurre en branche.

      Alors que faut-il en déduire ? Que je suis un archéo-macho de la pire espèce (je veux bien le reconnaître) ? Ou que la demoiselle n’était pas obligée d’inventer la pire histoire possible pour me mettre en rage.

      Les ’tombeurs’ mettent souvent plus de formes... par un sens dévoyé de la responsabilité. smiley)


    • armand armand 4 avril 2009 22:53

      pigripi,

      Je suis loin d’être essentialiste, mais il semblerait qu’il y ait quand même de l’inné là-dedans.
      On en est revenu de l’idée qu’il suffirait de la même éducation pour gommer toute différence. Et d’ailleurs, pourquoi voudriez-vous que cela soit le cas ?En quoi est-ce souhaitable ?
      Est-ce vraiment indispensable que des femmes, désormais, puissent suer, saigner, mourir en première ligne sous l’uniforme ? Personnellement je trouve cela choquant. C’est épidermique, viscéral, tout ce que vous voulez, mais l’idée qu’une femme puisse être blessée, brutalisée, me donne la nausée - ou plutôt une infinie tristesse. Alors que la blessure et le sacrifice, jusqu’à celui, ultime, de sa propre vie, me semblent consubstantiels à la servitude masculine.

      Bon, je crois qu’on n’est pas partis pour asister à un concert de Waylon Jennings ensemble... et d’ailleurs, il est mort smiley


  • christian 4 avril 2009 00:43

    Ceci dit,

    Il est quand même intéressant de voir s’étriper des dizaines de personnes sur des paroles de rappeur ( O combien violentes voir ma reponse ci-dessus), mais que ces memes persones sont completement aveugles sur la réalité economique et sociale qui nous tombe dessus : 20% de chomeurs prévus en espagne fin 2009, 12 à 15% en France autant en allemagne, certainement plus en angleterre.

    L’euro qui dans ces conditions a toute les chances d’éclater, 35 Millions de personnes aux USA qui ne survivent qu’avec des Bons Alimentaires, 3 ou 4 Millions dans la meme situation en France ( c’est pas nouveau ça date de Coluche mias cela a déjà ratrappé pas mal de personnes qui se croyaent à l’abri ! )

    J’amerai quand meme savoir messieurs votre avis la dessus, vous êtes la aussi pret à prendre le couteau pour aller chercher le fric volé aux travailleurs, aux retraités, à ceux qui vont le planquer aux bahamas ???

    Quitte a etre violent que cela serve à vos épouses et vielles mères non ? C’est un peut cela votre role biologique défendre la famille et le enfants, vous l’avez oublié ?



  • christian 4 avril 2009 00:46

    Il s’agit de faux exemples de femmes dans l’exercice d’un pouvoir formaté pour des hommes.


    • abdelkader17 4 avril 2009 00:52

      @christian
      c’est un leurre de croire en la sagesse féminine.


    • Christoff_M Christoff_M 4 avril 2009 02:59

       est ce qu’on doit rajouter Lagarde ou Aubry sympas à la télé mais je n’aimerais pas etre sous leurs ordres !!

      j’ai eu moi meme dans le passé une directrice polytechnicienne caractérielle, ça valait bien Rice, il valait mieux avoir mis sa ceinture quand elle se mettait en colère et etre bien assis !!

      je trouve que le féminisme ne se remet pas en cause, beaucoup de femmes de pouvoir deviennent des caricatures des hommes, et on n’entend pas l’équivalent de macho, au contraire on va valoriser une femme ambitieuse et mettre de coté tous ses travers ! on entend aussi des insultes en haut lieu et pas forcément dans la bouche de ceux ou celles qu’on imagine de manière caricaturale...

      Sarkozy a instauré l’élite vulgaire des parvenus qui se croient tout permis, le dialogue chatier et le mépris affiché avec prétention et vulgarité !! il y a autant de femmes vulgaires que d’hommes quand l’argent et le pouvoir comptent plus que le reste !!

      en attedant au G20 Obama lui a surement donné une leçon de bonne tenue... à condition que Sarkozy ne se vexe pas et qu’il comprenne... sa susceptibilité lui joue des tours !! et il n’est pas le dernier à utiliser le gros mot quand la situation lui échappe !!


  • chmoll chmoll 4 avril 2009 08:21
    A propos des-rappages "Sale pute" et "Suce ma bite à la Saint Valentin" ah ouié j’comprend asteur Orelsan, c une fois par an pour lui, ben ouié ça joue sur les nerfs

  • pigripi pigripi 4 avril 2009 13:10


    Arrêtez votre pensée binaire !


    C’est pas parce qu’on cause du mâle macho, misogyne et assassin qu’on pense que tous les hommes sont ainsi.

    C’est pas parce qu’on déplore le machisme, la misogynie et la violence qu’on pense que toutes femmes sont des saintes.

    Et c’est pas parce qu’on dénonce le sexisme qu’on ignore toutes les autres discriminations, injustices et misères du monde.

    Ce n’est pas non plus parce que je suis féministe que je n’aime pas les hommes et que je les mets tous dans le même sac poubelle.

    Et, de façon générale, ce n’est pas parce qu’on traite d’un sujet, qu’on soutient une cause, qu’on est particulièrement sensible à une ignominie, qu’on ignore et qu’on se désintéresse de tout le reste !

    La pensée binaire a une fonction, celle de botter en touche et de nier le problème évoqué à un moment donné. C’est pour cela que la pensée binaire est le mode préféré des intégristes et fanatiques poilus et imberbes.


  • pigripi pigripi 4 avril 2009 15:50

    Ma pauvre Sabrina,

    Si tu es vraiment l’innocente jeune fille de 21 ans qui se pose "honnêtemment" des questions, à ta place, je ne serais pas fière de constater que les commentateurs qui soutiennent mes propos sont les mecs les plus grossiers, les plus agressifs, les plus méprisants et les plus stupides de ce fil.

    Et je m’interrogerais aussi sur mes arguments qui consistent pour l’essentiel à décrire ces filles qui font du mal au garçons et qui, dans la réalité, sont bien telles que Orelsan les décrit dans son texte ramenant sa bêtise à une normalité qui serait celles des jeunes dans notre société contemporaine. S’il y a malheureusement trop de jeunes du niveau de ce rappeur, il y en a heureusement encore plus qui sont des citoyens responsables, respectueux d’autrui et dignes.

    On a toujours dit que les femmes étaient les pires énnemies des femmes et, dans le genre, tu n’es pas mal. Mais le marxisme a bien expliqué comment parmi les opprimés, il y en avait toujours pour défendre l’oppresseur, par peur du vide et aussi vérolés par l’espérance qu’en fréquentant les puissants on a plus de chances de jouer dans leur cour. Le genre d’illusion qui tue.

    Alors, soit tu es vraiment la jeune fille de 21 ans que tu prétends être et je te plains. Soit tu es un troll, un fake, un provocateur, un pollueur nocturne et je te plains aussi.


    • vendetta sabrina 4 avril 2009 21:00

      "Ma pauvre Sabrina, " (merci !)

      "Si tu es vraiment l’innocente jeune fille de 21 ans" ,

      - >pas vrament "innocente comme tu dis
      "qui se pose "honnêtemment" des questions, à ta place, je ne serais pas fière de constater que les commentateurs qui soutiennent mes propos sont les mecs les plus grossiers, les plus agressifs, les plus méprisants et les plus stupides de ce fil. "

      - >Ca c’est ton avis...

      "Et je m’interrogerais aussi sur mes arguments qui consistent pour l’essentiel à décrire ces filles qui font du mal au garçons "

      - >j’ai pas dit tout à fait ça, j’ai dit qu’il y en avait, et que Orelsan décrivait une fille qui lui avait fait du mal, je n’ai pas généralisé..simplement je ne fais pas de différence entre les filles et les garçoons, y’a autant de cons dans les deux camps mais là vu que l’on parlait des filles...
      "et qui, dans la réalité, sont bien telles que Orelsan les décrit dans son texte ramenant sa bêtise à une normalité qui serait celles des jeunes dans notre société contemporaine."

      - > oui, malheureusement, et c’est bien un point sur lequel on est d’accord !

      "S’il y a malheureusement trop de jeunes du niveau de ce rappeur, il y en a heureusement encore plus qui sont des citoyens responsables, respectueux d’autrui et dignes. "

      - > oui, merci, et je pense en faire partie ne vous en déplaise.

      "On a toujours dit que les femmes étaient les pires énnemies des femmes et, dans le genre, tu n’es pas mal."

      - < les grandes phrases, de suite, dès qu’on ne pense pas comme vous.Moi tout ce que j’ai dit c’est que j’aimerais que les gens relativisent quand ils parlent, on ne pourra jamais tout savoir ni tout comprendre alors autant s’écouter les uns les autres et essayer de se comprendre plutot que de monter au créneau tout de suite (c’est certes un peu ce que j’ai fait moi même tout à l’heure mais c’étais le reflet de ma consternation face aux arguments que vous avanciez dans ce débat qui ne tourne pas autour des violences et inégalités dont souffre les femmes au qotidien, chose que l’on sait et que j’ai d’ailleurs personnellement vécus ces 4 dernières années) mais bien autour de paroles d’un chanteur en particulier.

      "Mais le marxisme a bien expliqué comment parmi les opprimés, il y en avait toujours pour défendre l’oppresseur, par peur du vide et aussi vérolés par l’espérance qu’en fréquentant les puissants on a plus de chances de jouer dans leur cour. Le genre d’illusion qui tue. "

      - >
      Oh mais dis donc c’est qu’elle a tout compris à la vie ! Arrêtez d’essayer de faire la leçon aux autres ! Je peux vous dire que je connais bien le sujet, j’en ai d’ailleurs discutée avec une psy travaillant depuis des années dans une association contre la violence conjugale et je peux vous dire que non, après analyse d’expert je ne fais pas partie des personnes que vous décrivez, simplement je fais la part des choses, et puis il n’y a pas un "camp" avec les hommes d’un côté et un autre avec les femmes de l’autre.

      "Alors, soit tu es vraiment la jeune fille de 21 ans que tu prétends être et je te plains. Soit tu es un troll, un fake, un provocateur, un pollueur nocturne et je te plains aussi."

      - < Non je ne suis pas un fake, juste une libre penseuse qui n’est pas totalement de votre avis sur tout, ne vous en déplaise.


  • If You See Kay If You See Kay 4 avril 2009 20:37

    Si je peux me permettre, le plus important dans le rap n’est pas le texte, aussi violent soit-il, mais la musique.

    Des rythmes complexes, des harmonies subtiles, des melodies variées à l’infini qui ravalent tous leurs predecesseurs musiciens au rang de sympathiques baladins de MJC

    Devrions nous soumettre à la vile censure des creatifs virtuoses pour quelques dérapages textuels probablement à prendre au 254eme degré ?

    Non messieurs-dames, chez les Orelsan, Joey Starr, et autres Roi Enoch se cachent les Bartok, Satié et autres Yehudi Menuhin et autres Hendrix du XXIeme siecle. Mais en mieux. L’Artiste n’a pas de compte à rendre à une société trop épaisse pour apprehender son art.











    • vendetta sabrina 4 avril 2009 21:04

      Tout à fait d’accrod If you See Kay.
      Bien dit.


    • pigripi pigripi 4 avril 2009 21:27

      @If you see kay

      Non messieurs-dames, chez les Orelsan, Joey Starr, et autres Roi Enoch se cachent les Bartok, Satié et autres Yehudi Menuhin et autres Hendrix du XXIeme siecle.


      Vous avez gagné l’admiration de Sabrina, ce qui confirme ce que je disais à ceTroll ..

      Si vous continuez ainsi ICQ not smiley



    • armand armand 4 avril 2009 23:14

      IYSK :

      J’ose espérer que c’est du second degré... mélodies subtiles, pour le rap...quand même... !


  • If You See Kay If You See Kay 4 avril 2009 22:08

    @ pigripi : Mais qui sommes nous pour juger une femme qui aspire légitimement à être dominée, humiliée, soumise, voire corrigée quand l’homme qu’elle aurait choisi (ou pas, d’ailleurs) estimerait juste ou confortable de le faire ?

    Telle la grande Muriel Cerf defendant son bourreau d’ex mari l’ayant laissée pour morte, il existe encore des femmes assez censées pour rejetter cette égalité des sexes impie et accepter le fait que leur integrité physique ne depend que de notre bon vouloir. Car la Nature ou le Createur l’ont voulu ainsi.

    Si ce n’etait pas le cas il/elle aurait crée la femme à l’image d’une nageuse de l’ex-RDA.

    Merci aux penseurs visionnaires du Rap de nous ramener à ce que nous sommes vraiment et de refuser le déni de ces fondamentales évidences bafouées par un fenisme nevrotique ou une pseudo-morale contre productive. Ils d’entrouvrent les portes du monde de demain.
















    • pigripi pigripi 4 avril 2009 22:12

      @ICQnot

      Ils d’entrouvrent les portes du monde de demain.

      Je dirai qu’il entrouvent les portes d’un monde d’airain et des reins smiley))


    • Christoff_M Christoff_M 4 avril 2009 23:16

       qui est binaire qui a inventé le féminisme qui se justifiait à une époque mais qui a tendance à revendiquer systématiquement !! qui a crée le macho !!

      je ne suis pas sure que certaines femmes ne regrettent pas un homme bien carré un peu bourru plutot que le mannequin fade qui se recoiffe quand il parle, qui se regarde dans toutes les glaces, qui astique sa voiture devient maniaque dans la maison et qui prend sa femme pour une potiche faire valoir...

      en sortant il y a peu dans le quinzième j’ai vu une fille hystérique et vulgaire taper sur la tete de son petit ami à la sortie d’une boite, les filles qui ont bu sont souvent plus vulgaires que les mecs et elles deviennent violentes, c’est pour cela que je parlais de caricature...

      différence nous n’utilisons pas le terme macho employé un peu à la va vite, les pubs et les médias donnant de plus en plus l’image d’un métrosexuel un peu trop lisse... un cliché !!

      Je ne parle meme pas des générations actuelles allez voir sur les skyblog vous allez voir la maturité et la vulgarité de certaines filles, en bande c’est pire pas mieux que les garçons de leur age en général timorés, les bandes tournent à l’hystérie...

      la dernière fois que je suis allé dans une boite de nuit dans Paris j’ai trouvé une fille puant l’alcool dans les chiottes des mecs à moitié affalée dans l’urine !! comment dois je l’appeler, mademoiselle !!
      A l’auteure allez voir les skyblogs des ados vous ne serez pas déçue, des jeunes filles fantasment sur des voitures tunées s’habillent comme des garces de 10ans de plus et se comportent comme des chasseuses, si c’est la victoire du féminisme extreme, je ne cautionne pas !!

      pauvre société je suis heureux de ne pas avoir moins de vingt ans maintenant dans une société de barbares créée sciemment par le NOM pour faire de tous les ados des consommateurs de plus en plus tot, consommant du soda comme du sexe, les vendeurs de présos se frottent les mains !! bonjour le niveau intelleectuel et les fautes de français !!

      je ne fais pas une généralité, mais moi je m’inquièterais plutot de la dégradation des rapports hommes femmes, volontaire parce que bénéfique à tous les marketeurs de la mondialisation, et surtout de l’impact déplorable sur les générations à venir qui sont incités à baiser par des soi disant libérateurs avant d’etre matures et meme de savoir écrire !!

      Quand une société met des distributeurs de présos a coté de distributeurs de boissons dans ses écoles tout cela sous la pression d’associations bien pensantes, on peut s’inquièter pour sa santé mentale !!
      Ne vous étonnez pas d’avoir des propos vulgaires de plus en plus jeunes, internet mal orienté y contribue beaucoup !!


    • pigripi pigripi 5 avril 2009 13:16

      @Christoff_m et Armand

      je ne fais pas une généralité, mais moi je m’inquièterais plutot de la dégradation des rapports hommes femmes, volontaire parce que bénéfique à tous les marketeurs de la mondialisation, et surtout de l’impact déplorable sur les générations à venir qui sont incités à baiser par des soi disant libérateurs avant d’etre matures et meme de savoir écrire !!

      Que les rapports entre hommes et femmes soient dégradés, c’est un fait. Mais pour dégrader, il faut d’abord grader et les rapports hommes/femmes n’ont jamais été idylliques pour la bonne raison que l’être humain est complexe dans ses rapports avec autrui et que la place des femmes dans les sociétés à travers le monde et les âges a été conditionnée par sa fonction reproductrice. L’homme était conditionné par sa fonction guerrière de défense et de conqêtes pour amasser des richesses.

      Depuis le 18ème siècle, la philosophie a évolué et a fait passer en actes les idées d’égalité, de droits de l’homme, de liberté individuelle, d’autonomie par rapport à la communauté d’origine, etc. A partir du 19ème siècle, l’industrialisation a permis de déléguer à des machines des tâches qui étaient auparavant dévolues aux esclaves, aux femmes, aux muscles des hommes. "Moulinex libère la femme" smiley

      L’émancipation des femmes a été possible grâce à la rencontre des idées et des techniques, de la science et de la technologie. La répartition des tâches qui définissait les fonctions sociales n’est plus aujourd’hui fondée sur des aptitudes sexuées. Sauf la reproduction ... pour l’instant.

      La société est un tout. Philosophie, lois, politiques, santé, éducation, travail, loisirs, sexualité, tout évolue ensemble et tout se tient même si les évolutions ne sont ni linéaires ni simultanées.

      Autrefois les mariages étaient arrangés pour protéger la propriété et la faire fructifier, pour assurer la pureté de la descendance, pour réaliser des alliances politiques et les femmes n’étaient pour les hommes qu’un moyen de réaliser leurs objectifs, elles étaient une marchandise qui se vendait avec la dot. Cela ne faisait ni le bonheur des hommes, ni celui des femmes. La littérature regorge d’exemples.

      Aujourd’hui, dans notre société occidentale en particulier, les considérations matérielles et politiques ne sont pas la priorité dans le choix de la compagne ou du compagnon, il y a donc moins de garants, moins de références, moins de régles, moins de surveillance familiale et sociale. Les gens sont plus libres de faire leur choix comme de les défaire. On divorce beaucoup mais on arrive à trouver des périodes de bonheur intense qui n’existaient pas autrefois.

      Avec les révolutions culturelles à partir des années 60, hommes et femmes ont dû recomposer et imaginer leur place, entre eux et dans l’ensemble de la société. Les femmes qui avait été privées de droits, enfermées, dirigées, exploitées, opprimées y ont gagné beaucoup tandis que les hommes qui devaient renoncer à leurs prérogatives y ont beaucoup perdu.

      Nous sommes aujourd’hui dans une phase d’ajustement des rôles masculins et féminins. Tout est à construire et à imaginer. Ce n’est pas facile. Je pense que c’est plus difficile pour les hommes que pour les femmes et il n’est pas étonnant que leurs relations donnent lieu à tant d’incompréhension et de frustrations.
      Ce n’est pas une raison pour renoncer en criant sa haine de l’autre sexe. Il faut de l’intelligence, de la patience et du temps pour construire.

      Pour finir, une historiette sur les différences entre femmes et hommes :
      Quand un homme regarde une femme pendant 4 secondes, c’est qu’il est vraiment mordu.
      Quansd une femme regarde un homme pendant 4 secondes ...ça ne veut rien dire smiley))


  • vendetta sabrina 5 avril 2009 11:34

    Bon et bien puisqu’on en est là et que vous contribuez à enrichir merveilleusement ce débat par d’aussi charmants termes, je vous appellerais officiellement "vieille-peau-frustrée-qui cherche -désespérément -un-mec- sur- Meetic" !
    Je sais très bien qu’en disant cela je vais me décrédibiliser mais peu importe.
    Décrochez un peu de votre clavier, sortez dans la rue au lieu de ruminer seule chez vous et vous arriverez certainement un peu mieux à cerner notre génération Mââââdame...
    M’affubler d’uns surnom pour tenter( je dis bien "tenter") de me décrédibiliser est tellement ridicule, vous avez sortie vos arguments de derniers recours je pense !)
    Enfin, bon, sortez un peu, taisez vous et regardez autour de vous, apprenez à écouter et essayer de comprendre autrement que par vos shémas sectaires de pensée et cela ira peut être mieux !

    Pour finir, je vous ferais remarquer que dès que l’on n’est pas de votre avis vous montez au créneau en nous traitant de tous les noms, et bien vous même manquez de respect et d’écoute envers les autres comme le pire des machos envers les femmes.

    Bref, vos réponses sont basses, souvent contradictiores et quand vous dites dans votres descriptif " trop sériuse pour ne pas privilégier l’humour " je crois bien que l’on peut ressortir le vieil adage( puisque vous avez l’air de les aimer !) "Ce sont ceux qui en disent le plus qui en foont le moins" !
    Et oui, ne vous en déplaise je suis une fille de 21 ans, et oui qui a vécu 4 ans de violences conjugales sévères (donc qui sait très bien de quoi elle parle ne vous inquiétez pas !) et qui n’est pas d’accrod avec vous, mais ça a l’air tellement de l’ordre de l’iréel pour vous que vous préférez vous dire que je suis un fake....pitoyable, vraiment pitoyable...
    Sur ce je vais voir d’autres articles plus intéréssants..

    Bonne chance pour votre fin de vie Madââââme....


  • vendetta sabrina 5 avril 2009 11:38

    Tenez, Pigripi, pour résumer ma pensée par raport à ce sujet, un article vient de paraitre sur le site, je vous en met le tiitre ainsi que le chapeau.
    "

    Orelsan est un mec bien &#9;&#9; &#9; &#9; &#9;L’affaire Orelsan est moins anodine qu’il n’y paraît. Et ses conséquences potentielles sont d’une gravité extrême, qui devrait inquiéter l’ensemble des acteurs du monde culturel.
    La confusion généralisée entre critique artistique, phénomène sociologique et portée éthique est symptomatique d’une société crispée et embarassée par ses idéaux. Quelle que soit la qualité réelle ou supposée de la création (pour ne pas dire "oeuvre") d’Orelsan, il convient de ne pas se méprendre et de reconnaitre, quand il le faut, une activité humaine ancestrale : s’oublier, se dissoudre et se faire miroir de maux collectifs plus profonds.






Réagir