mercredi 28 novembre 2012 - par EP

Chronique d’une jeune doctorante en Lettres sans avenir tracé

  L’avenir professionnel est bien incertain pour les thésards en Lettres, sacrifier huit à neuf ans post-bac à l’Université pour apprendre qu’il n’y pas de postes vacants pour eux après leur soutenance donne la nausée. Et pourtant, beaucoup par passion ont persévéré dans leur voie, et nombreux jeunes docteurs ès vivent désormais dans la précarité en enchaînant des petits boulots sous-qualifiés en attendant un poste…

 Le doctorat en recherche littéraire est la dernière étape dans le cursus universitaire, il marque la continuité du Master recherche où l’étudiant a effectué pour la première fois un travail long (entre 100 et 200 pages) sur un sujet choisi et mûrement réfléchi. Cet ultime diplôme (si l’on met de côté le grade de maître de conférences et l’habilitation à diriger des recherches (HDR)), implique une grande rigueur et une autonomie de travail, il nécessite aussi naturellement une passion pour la recherche. L’étudiant(e) en recherche doit s’organiser et s’imposer une réelle discipline de travail. Régulièrement, il doit s’intéresser aux actualités littéraires, s’informer sur les diverses publications du moment pouvant correspondre à ses attentes ou prendre connaissance de la tenue des divers séminaires, colloques sur le sujet… En somme, un doctorant doit être actif dans le milieu et à l’affût de la moindre connaissance scientifique nouvelle dans le domaine. En parallèle à ces investigations et aux lectures, le doctorant se réalise dans l’écriture et devra présenter un travail long (de 400, 500 pages minimums) à partir d’une problématique novatrice.

 La doxa voudrait que le thésard soit l’étudiant modèle par excellence faisant partie d’une élite intellectuelle destiné à trouver nécessairement un emploi haut placé, bien rémunéré…En somme, l’étudiant par excellence arrivant à la toute finalité de son cursus scolaire bénéficiera automatiquement des avantages d’un nouveau diplômé fraîchement sorti de son école. La réalité est tout autre, nous le savons, dans la conjoncture actuelle, le marché du travail est impitoyable, les universités françaises n’ont plus d’argent. L’adoption, il y a cinq ans, de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités ne règle pas les problèmes de sous-financement et ne permet pas une (ré)organisation efficace de son infrastructure. Les Universités françaises sont politiquement autonomes et terriblement seules. Même si les fonds privés seraient une solution à plusieurs égards, qui investirait dans la recherche littéraire ? Nous ne verrions qu’un mécénat passionné ni plus ni moins. L’idéal serait de trouver un juste équilibre entre un financement public et privé. Le problème étant donc que la contribution financière de l’étudiant ne dépasse pas un seuil raisonnable[1] afin que la France ne connaisse pas un Printemps Erable[2] et/ou une perte massive de « cerveaux » faute de moyens financiers comme c’est le cas en Outre-Atlantique[3] ; et/ou une « fuite des cerveaux » ; et/ou pire encore une vie étudiante très précaire, nous pensons aux jeunes gens obligés d’aller au Resto du cœur ou autres associations d’aide pour pouvoir remplir leur frigo à la fin du mois, ou dans certains cas cela entraîne une chute dans une spirale infernale[4]… D’ailleurs combien d’étudiants triment chaque année avec des petits jobs où ils sont clairement esclavagés pour une bouchée de pains ?

 L’étudiant ne doit donc se sentir exclu ni même endosser le rôle de client d’une entreprise universitaire mais il doit être compris et encouragé dans cette étape formatrice.

 Une revalorisation de l’Université française, et de la filière littéraire de surcroît, est impérative, nous le savons, les étudiants d’aujourd’hui sont les citoyens de demain. La France a la particularité d’avoir une littérature riche et enviée, l’essentiel est donc de la préserver. Les jeunes diplômés chercheurs sont là pour porter le flambeau et transmettre aux générations à venir une littérature chargée d’histoire, encore faut-il leur laisser une chance... 

 Le cas échéant, les nouveaux docteurs ès seront dans l’obligation de se tourner vers d’autres emplois en passant des concours types concours de l’enseignement[5], concours de documentaliste, bibliothécaire, conservateur du patrimoine, etc., ou plus radical encore, ils devront penser à une reconversion. Coralie, une brillante jeune diplômée de Master recherche en Lettres Modernes, à défaut de ne pas avoir trouvé dans sa branche, a fait un stage d’un an dans un poste de police en tant qu’hôtesse d’accueil. Le stage achevé, elle s’interroge si elle doit passer les concours très fermés de la police ou s’orienter vers autre chose, elle explique d’ailleurs qu’elle se bat chaque jour pour que les étudiants de Lettres bénéficient de plus de reconnaissance : « En ce moment, je me bats pour qu'ils [NDRL les recruteurs] arrêtent de penser que les lettres ne donnent pas accès à certaines formations » s’insurge-t-elle, la réalité est bien là et les entreprises sont peu friantes à l’idée d’engager un(e) littéraire, et pourtant « les études de lettres donnent une force d'esprit » se défend Coralie. Il est vrai qu’étudier les sciences humaines permet d’avoir un regard différent sur le monde, une grande capacité d’analyse et une facilité rédactionnelle. Le tout est de faire confiance et laisser l’expérience apprendre. Mathieu, jeune architecte, est persuadé qu’embaucher un(e) littéraire serait un avantage, en effet celui-ci ou celle-ci pourrait apporter un « nouveau regard » sur le travail accompli et rédiger autrement les idées, loin des concepts et automatismes que suppose l’architecture.

 Au Canada, détenir un doctorat permet d’enseigner directement après la soutenance et le corps enseignant, administratif laisse plus de chance aux jeunes diplômés et l’expérience prime… Est-ce un modèle à suivre ?

 En attendant une issue positive dans la recherche en Lettres, il faut préparer les concours pour envisager « un filet de sécurité » explique Marie, thésarde en deuxième année, mais comment s’aménager du temps pour « bachoter » quand on prépare une thèse ? Marie doit-elle ensuite abandonner la recherche malgré le fait que cette discipline la passionne ? Quant à moi, tout comme Coralie, Marie, et bien d’autres…ai-je un avenir tout tracé ? Rien n’est moins sûr. 

EP

Illustration : QG


[1] De plus, la crise du logement allège cruellement le porte-monnaie des jeunes étudiants, ne leur permettant pas d’investir massivement dans leurs études… Néanmoins, nous pourrions nuancer ce dernier argument par le fait que l’Université fait partie des formations les moins coûteuses en France. Le risque étant cependant la discrimination socio-économique à l’inscription : « pas d’argent, pas d’études ». De plus, une entrée à la faculté sous dossier ou par concours n’est pas forcément une solution pour réduire le nombre d’étudiants et donc les coûts. L’école doit être pour tous et l’université ne discrimine pas dans ce sens.

[2] Dénomination relative à la période des manifestations étudiantes contre la hausse des frais de scolarité au Québec.

[3] De nombreuses familles américaines économisent une vie entière pour payer les études de leurs enfants. On comprend ainsi l’importance des bourses scolaires liées aux sports notamment.

[4] Nous pensons au témoignage bouleversant de Laura D. chères études Etudiante, 19ans, job alimentaire : prostituée « Je me trouvais dans une impasse. N’étant pas boursière, je n’avais aucune aide de l’Etat et mes parents ne pouvaient décemment pas verser 200 euros en loyer mensuel. Je n’avais pas d’aides au logement non plus. A part trouver un travail ou renoncer à mes études, je ne voyais aucun moyen de m’en sortir. Le Crous favorisait les étudiants boursiers pour le logement en chambre étudiante. Beaucoup d’étudiants travaillent en parallèle, mais ce sont souvent les mêmes qui échouent aux examens ou lâchent les études en cours d’année. Je ne pouvais pas mettre un terme à mes études, je savais que je jouais mon avenir… » 

Pour palier à ses besoins financiers elle va tomber dans la prostitution, « l’argent facile ». Certes le cas est extrême mais il n’est pas isolé ! dans Laura D., Mes chères études Etudiante, 19ans, job alimentaire : prostituée, Paris, Editions J’ai lu, 2009, 256p., p.26

[5] Depuis la réforme de « mastérisation », le CAPES se prépare en deux ans dans le cadre d’un Master enseignement. Nous n’avons plus la possibilité de le préparer en une année depuis 2010. Lorsque nous sommes détenteurs d’un Master recherche, il est plus judicieux de préparer le concours (il faut au minimum le master pour prétendre à une inscription aux concours) par nous-mêmes (CNED par exemple).

 



103 réactions


  • hunter hunter 28 novembre 2012 11:08

    Bonjour Émilie,

    Je vous soutiens de tout cœur, mais en toute honnêteté, je crois que ce n’est pas gagné !
    Vue « l’évolution » de notre monde malade, je pense que d’ici peu, les sciences humaines disparaîtront, et les lettres aussi, bien entendu.
    En effet, ce monde dominé par les grandes multinationales et l’agitation économique, n’a pas besoin de gens qui réfléchissent, mais juste de bons soldats qui exécutent les ordres sans discuter, et qui surtout sont « productifs », « efficaces », « compétitifs », etc, etc.....
    Comme l’enseignement supérieur est appelé à être privatisé (puisqu’il faut suivre le « modèle » zunien), peut-être que ces disciplines seront maintenues, mais seront alors réservées à des étudiants très favorisés (je parle de l’aspect fric évidemment), qui seuls pourront se permettre de faire des études par intérêt, car ils savent que le réseau d’influence de leurs parents leur permettra ensuite de s’intégrer dans la société.

    Les autres, ne pourront pas étudier (manque de moyens), où s’endetteront, et donc seront forçés de s’orienter vers des études jugées plus rentables, tout en sachant qu’ils mettront bien une dizaine d’années à les rembourser.

    Le problème des prêts étudiants est une véritable bombe à retardement aux USA actuellement, car étant donnée la situation désastreuse de leur économie, même des étudiants qui pensaient avoir choisi une filière « rentable », se retrouvent sans boulot, mais avec des banques qui frappent à la porte tous les jours, pour récupérer leurs échéances.

    Je n’aimerai pas avoir 18 ans de nos jours.

    Je vous souhaite cependant bon courage, et vous encourage à vous endurcir, car les temps qui s’avancent, vont être très très difficiles.

    Cordialement

    H/


    • laertes laertes 28 novembre 2012 13:50

      @hunter... spot on comme on dit en anglais !! je n’aurais pas dit les choses autrement....... Quant à encourager Emilie à s’endurcir..c’est peut-être enlever un peu plus de son humanité ..Quant aux USA.que dire !!! Je n’arrive plus à voir d’avenir dans ce pays...... je crois qu’il continuera de crise en crise jusqu’à la crise finale (cf. 1929)....................... et que là, peut-être, ENFIN, les choses changeront !!! L’Europe et la Chine suivront....le même chemin....................... !!
       Emilie continuez à assouvir votre passion......................... bientôt on aura un besoin urgent de gens sensibles et cultivés...pour cultiver l’esprit comme à l’époque druidique..et de vrais jardiniers et artisans pour assurer l’essentiel........ qui est de vivre en harmonie avec les autres et la nature................. 


    • Surya Surya 28 novembre 2012 15:16

      « Quant à encourager Emilie à s’endurcir..c’est peut-être enlever un peu plus de son humanité », cela me fait penser à la fin du film de François Truffaut, L’Argent de Poche (1976) et le discours de l’instituteur. Je vous mets le lien ici, le message est à la minute 3.25 (mais le discours entier est très intéressant et mérite d’être écouté)
      Sinon, bonjour Emilie, c’est bizarre mais votre article est signé E.P, c’est votre nom d’auteur, et vos commentaires sont signés Emilie.
      Je ne peux que déplorer comme vous qu’après tant d’études un thésard de lettres ne trouve pas de poste à la hauteur de son niveau d’études, mais ces postes sont-ils inexistants absolument partout ? Ne vaut-il pas mieux être mobile, voire même à l’international, si l’on ne trouve pas de poste là où l’on se trouve, plutôt que galérer ? Si fuite des cerveaux il y a en France, tant pis pour les gouvernants, car plutôt que de le déplorer ils n’ont qu’à faire ce qu’il faut pour améliorer la situation.
      Excusez moi d’émettre également une critique, j’ai mauvaise conscience de le faire car je vois bien que votre situation n’est pas facile, mais entreprendre une thèse, longue, difficile, où vous allez devoir vous investir totalement, sans penser à où cela va vous mener par la sujite, aux débouchés qui se présenteront une fois la thèse soutenue, c’est trop risqué. On pense toujours à décrocher un poste, bien sûr, mais c’est un peu se voiler la face. Il est clair que de nos jours ces études ne peuvent plus être entreprises que par pure passion. Malheureusement, on ne vit pas toujours de sa passion. C’est un idéal, mais pour l’atteindre, il faut peut être aussi accepter d’en baver, de galérer pendant un bon bout de temps avant de s’en sortir.
      Je suis horrifiée par l’exemple que vous donnez dans la note en bas de page des étudiantes qui se prostituent pour payer leurs études. « A part trouver un travail ou renoncer à mes études, je ne voyais aucun moyen de m’en sortir. » ... Argent facile... J’essaye de ne pas la juger, mais c’est pas évident car je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il y a mille et une façon de s’en sortir sans avoir besoin d’en arriver à de tels extrêmes. Personnellement, durant mes études, j’ai été serveuse, vendeuse, caissière, baby sitter, employée de supermarché, femme de ménage, j’ai fait également du soutien scolaire, travaillé dans une boîte de sondages téléphoniques, fait un peu de secrétariat l’été pour un remplacement de congé, et j’en passe. J’ai voulu travailler au McDo, car si ce job n’est pas valorisant, il n’est pas non plus indigne, mais les horaires m’auraient obligée à abandonner certains cours, donc j’ai laissé tomber. Avec ces boulots, j’ai gagné juste de quoi survivre, et quand je n’avais plus de fric, j’allais vendre les livres achetés l’année précédente pour pouvoir, avec l’argent récolté, remplir mon frigo.
      Je ne crois pas que se prostituer puisse constituer une preuve de la dureté de la vie lorsqu’on est étudiante. Il me semble, et j’espère avoir raison, que l’on peut toujours choisir de faire autre chose pour payer ses études.


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 11:22

    témoignage personnel et intéressant, mais : 


    - vous avez commencé vos études vers 2000-2001. Ne saviez vous pas que les études de lettres sont peu valorisées en France ?
    vous n’aviez pas lu « intellos précaires », en 2003, par exemple ? 


    - vous envisagez le professorat, et en parallèle pourquoi pas un peu de journalisme : est ce que vous avez conscience que vous visez deux professions sinistrées et avec beaucoup de candidats ? Si c’est pour l’interêt intellectuel, tant mieux. Mais si c’est pour l’argent ...


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 11:24

    « La France a la particularité d’avoir une littérature riche et enviée, l’essentiel est donc de la préserver »


    parfait ! vous avez passé 10 ans à connaitre un sujet, faites comme Dan Brown, popularisez votre expertise en écrivant des romans, de preference à succes !

  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 11:32

    « la doxa voudrait que le thésard soit l’étudiant modèle par excellence faisant partie d’une élite intellectuelle destiné à trouver nécessairement un emploi haut placé, bien rémunéré »


    pas du tout, d’où débarquez vous ? 
    la vérité c’est qu’entre le diplomé d’une école de commerce moyenne, en marketing, et le titulaire d’un BEP de plomberie ou electricité, ya pas photo : l’un est rare et utile, l’autre moins rare et à l’utilité moins immédiate. 
    C’est encore plus vrai pour les doctorants. 

    • pingveno 28 novembre 2012 12:25

      la vérité c’est qu’entre le diplomé d’une école de commerce moyenne, en marketing, et le titulaire d’un BEP de plomberie ou electricité, ya pas photo : l’un est rare et utile, l’autre moins rare et à l’utilité moins immédiate.

      Oui c’est sûr, moi quand j’ai un problème avec mes tuyaux, j’appelle un diplômé en marketing. C’est moins rare et plus utile.


    • EP Emilie 28 novembre 2012 13:26

      Quand je discute avec mon entourage (oui, je discute beaucoup)... « tu fais une thèse ? wouahhh » c’est un gros et grand mot qui ne veut finalement pas dire grand chose ! Il véhicule le « trop plein » d’études et le côté excellence, le détour est souvent : longues études= beaucoup d’argent. On se rend compte que dans le domaine littéraire (historique, philosophique, social, etc.) il faut être véritablement passionné, car l’argent n’est pas un moteur... Je navigue donc entre divers points de vue et débarque où je peux le faire et constate... Si « doxa » vous gêne, je préciserais alors avec « une partie de l’opinion publique », cela peut peut-être vous rassurer... Concernant le journalisme, j’y ai pensé ! Mais à choisir entre être une « crève-la-faim » ou opter pour une profession sinistrée, je choisis la seconde option, j’ai souscrit une longue assurance (et bonne je l’espère ;)). Le journalisme est si attirant mais si bouché ! Merci pour votre article, je vais le lire avec intérêt ! et pour info en 2000-2001, je n’étais qu’au collège et les conseillères d’orientation nous barbaient terriblement lors de leurs réunions d’informations !


    • docdory docdory 28 novembre 2012 13:37

      @ Eleusis Bastiat


      Euuuhh ... Un plombier et un électricien sont infiniment plus utiles qu’un diplômé d’une école de commerce moyenne.
      J’ai deux enfants, je préfère mille fois qu’ils soient plombiers ou électriciens, métiers nobles et utiles à la société, que de les voir animer les « trois jours Monoprix » micro à la main , à tenter de vendre de la camelote grâce à un diplôme d’école de commerce moyenne ( ils sont déjà prévenus : je ne finance pas des études aussi consternantes ! )
      Personnellement, je serais incapable de déboucher un évier ou de changer un tableau électrique, par contre, être vendeur de voiture ou de n’importe quoi d’autre me paraît être un job ne nécessitant aucune compétence particulière, je m’étonne même qu’il y ait besoin d’écoles pour un métier aussi simple et sans intérêt autre qu’un éventuel intérêt financier !


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 13:39

      « n plombier et un électricien sont infiniment plus utiles qu’un diplômé d’une école de commerce moyenne. »


      c’est EXACTEMENT CE QUE JE DIS !!

    • docdory docdory 28 novembre 2012 13:59

      @ Eleusis Bastiat

       J’en prends acte, mais la construction de votre phrase laissait suggérer au lecteur que vous pensiez exactement le contraire !

    • Mycroft 28 novembre 2012 14:02

      Nous sommes d’accord Bastiat, mais avouez que votre poste prêtait à confusion, car vous ne précisez à aucun moment qui est l’individu rare et utile.

      L’inutilité complète des personne sortant d’école de commerce est un fait, mais ce n’est pas pour autant une évidence pour tout le monde ;) Certains affirment même qu’on a absolument besoin de ces gens là pour nous administrer. Tout comme certains affirmaient qu’on avait besoin du sorcier pour aider le soleil à se lever le matin.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 14:14

      « L’inutilité complète des personne sortant d’école de commerce est un fait »


      je reformule pour etre bien compris  : L’utilité des personne sortant d’école de commerce (moyennes) beaucoup moins élevée que celle des titulaires de BEP techniques, notamment parce qu’il y a trop de diplomés d’écoles de commerce par rapport aux besoins, notamment sur les spécialités type marketing. Voila le fond exact de ma pensée.  

      Après, des types comme Michel & Augustin, qui, avec leurs connaissances d’école de commerce ET de BEP patisserie, créent de nouvelles boites et des emplois, là, on dit bravo !


    • laertes laertes 28 novembre 2012 14:25

      @Eleusis : "la vérité c’est qu’entre le diplomé d’une école de commerce moyenne, en marketing, et le titulaire d’un BEP de plomberie ou electricité, ya pas photo : l’un est rare et utile, l’autre moins rare et à l’utilité moins immédiate. « 
      Cela se passe de commentaire !! Dire de telles énormités avec des »ph"autes d’orthographe à chaque mot ou presque montre clairement que vous ne saurez ni utile à la société en tant que plombier ni inutile en tant que sortant (si toutefois vous en êtes sorti) d’une école de commerce........ !!!


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 14:32

      je ne suis ni plombier ni chargé d’études marketing. 


      S’il y a des phOtes d’orthaugrafe, prené lé come de l’inattenssion. 

      Par contre, je veux bien que vous m’expliquiez en quoi il s’agit d’une énormité, Einstein

    • laertes laertes 28 novembre 2012 14:34

      @Eleusis "« un plombier et un électricien sont infiniment plus utiles qu’un diplômé d’une école de commerce moyenne. »

      c’est EXACTEMENT CE QUE JE DIS !!
      Non ! relisez-vous et vous constaterez que c’est le contraire que vous dites ? Peut-être besoin de cours d’écriture en langue française ?

    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 14:39

      ok  laertes, léssé tombez, s’est pluss cimplle !


  • Mycroft 28 novembre 2012 11:59

    Si une filière a besoin d’être revalorisé en France, c’est bien la science et non les lettres. Qu’allons nous faire de nos jolie littéraires ? Des écrivains, dans le meilleurs des cas. C’est distrayant, au mieux. Les scientifiques eux, renforcent la société jour après jours. C’est grâce à eux que nous sommes en mesure de nous défendre contre les épreuves que la natures nous impose jour après jour.

    Vous parlez de « petits boulots sous-qualifiés ». Sous entendu que vous êtes hautement qualifié. Qualifié ne signifie pas avoir fait de hautes études, mais avoir une bonne capacité d’analyse logique (que seul les mathématiques entrainent vraiment) et une expérience technique (qui ne s’apprend vraiment qu’une fois en poste, pour un poste donné).

    Ceux qui pensent qu’une étudiante en lettre sera en mesure de « porter un regard nouveau » ferait tout aussi bien d’engager ma concierge. Elle portera elle aussi un regard nouveau, qui sera aussi riche en enseignement. Cet enseignement ne viendra ni de sa formation ni de sa compétence, mais simplement du fait que tout débutant dans un domaine remet en question les bases même du domaine puisqu’il ne les connais pas. La formation littéraire n’apporte rien de plus.

    La seule chose que les études en lettre apporte, c’est la facilité rédactionnel. Donc la capacité à effectuer le travail de secrétaire. Est il utile de former une personne pendant 8 ans pour ce faire ?

     Nous avons, pendant des années, voir même des siècle, été dominé par les beau parleurs littéraires. Lesquels se trouvaient dans les gouvernement, les administrations et autres. Leur déchéance est une bonne nouvelle. 
     
    La France à une littérature riche, mais cette littérature n’a besoin, pour être préservé, que d’une bonne base de donnée contenant l’intégralité des œuvres, consultable gratuitement. Ce qui n’est pas vraiment du domaine de compétence des étudiantes en lettre, mais plus des stagiaires en BTS informatique. Une telle personne fera bien plus pour la défense de notre patrimoine culturel que l’ensemble des étudiants en lettre de ces 20 dernières années. 


    • EP Emilie 28 novembre 2012 13:54

      Cher Mycro...be...croft, bref encore du charabia informatico-mathématico-systématico barbant ! J’ai apprécié votre commentaire car il me semble que c’est important que les gens ne soient pas toujours d’accord avec nous... Je passe mon temps à défendre ma filière, vous ne me faites pas mentir avec votre pâle image de cette discipline. Quand je vois le nombre de fautes d’orthographe que vous pouvez faire, et votre manque d’ouverture d’esprit, votre argumentaire sans véritable épaisseur... Je suis rassurée à l’idée de suivre mon cursus universitaire !

      Quelle prétention de penser que les sciences, les mathématiques peuvent tout régir ! Heureusement que non, on finirait dans le monde de Matrix, geek et en surpoids (s’il faut jouer avec les clichés) à manger des trucs génétiquement modifiés et pourrir dans sa prison robotisée, obnubilé par son ordinateur et c’est tout !

      Concernant les « petits boulots sous-qualifiés », je ne pense pas que travailler au Mcdo soit très valorisant. Je ne me sens absolument pas au-dessus des autres comme vous le sous-entendez ! Et vous avez de la chance si votre concierge a les capacités pour, et la formation adéquate, elle fait ce métier pour le plaisir de s’occuper des autres voilà tout...
      Et si je devais vous faire la liste de ce que je sais faire, vous vous ennuieriez clairement car ce n’est absolument pas votre domaine et que je vois que cela ne vous intéresse guère... smiley


    • laertes laertes 28 novembre 2012 14:02

      @Mycroft : je vous cite "Si une filière a besoin d’être revalorisé en France, c’est bien la science et non les lettres. Qu’allons nous faire de nos jolie littéraires ? Des écrivains, dans le meilleurs des cas. C’est distrayant, au mieux. Les scientifiques eux, renforcent la société jour après jours. C’est grâce à eux que nous sommes en mesure de nous défendre contre les épreuves que la natures nous impose jour après jour.«  Ca c’est ce qui s’appelle manquer de culture littéraire......... réfléchissez un instant !! C’est l’imagination qui entraine l’inovation et non les mathématiques !! Les mathématiques ne sont qu’un outil...... Si Galilée n’avait rien lu, il n’aurait rien inventé pareil pour Einstein...Et tiens en parlant d’Einstein, il disait que les scientifiques pouvaient amener la ruine de la société....il devait parler de gens comme vous, de gens pas suffisament cultivés et humanistes..et qui devaient lire de la littérature »distrayante« comme l’Equipe. Tiens, je vous conseille de lire »le berceau du chat" de Kurt Vonnegut. Il traite justement du problème léthal des scientifiques non littéraires !!


    • Mycroft 28 novembre 2012 15:24

      laertes : Où avez vous vu qu’on peut faire des mathématiques sans faire preuve d’imagination ? C’est au contraire le domaine qui en nécessite le plus. Pouvez vous me trouver des ouvrages qui témoigne d’autant d’imagination que celle nécessaire à la création d’un espace comprenant plus de 4 dimension ? Ou même la simple richesse des nombres complexes.

      Le mathématicien David Hilbert, à qui on annonçait qu’un de ses étudiants avait abandonné les mathématiques pour la poésie, aurait répondu « J’ai toujours pensé qu’il n’avait pas assez d’imagination pour devenir mathématicien ! » Cette phrase à elle seule contredit votre postulat, le manque d’imagination des mathématiciens. 

      En tant que rôliste, je peux vous affirmer sans sourciller que les meilleurs maitre de jeu (qui doivent inventer une histoire au fur et à mesure, improvisant constamment) que je connais sont des scientifiques et non des lettrés. C’est pourtant un domaine qui demande une imagination débordante.

      Au passage, j’ai beaucoup de mal à me distraire en lisant l’équipe. Je m’amuse beaucoup plus à lire les ouvrages de vos auteurs, qui écrivent des textes pour affirmer que la domination du monde par des scientifique mène tout droit à l’enfer sur terre. C’est toujours très rigolo. Mais rarement crédible parce que ces gens là n’ont pas assez d’imagination pour comprendre les vrais scientifiques. Leur incapacité à s’abstraire de leur vécu et à sortir de leur fantasme est flagrante. J’ai connu des génies. Ces gens là, qui resteront à jamais inconnues, savent imaginer toutes sorte de solution, y compris souvent les plus tordus, pour solutionner des problèmes abstrait.

      "Quelle prétention de penser que les sciences, les mathématiques peuvent tout régir ! Heureusement que non, on finirait dans le monde de Matrix, geek et en surpoids (s’il faut jouer avec les clichés) à manger des trucs génétiquement modifiés et pourrir dans sa prison robotisée, obnubilé par son ordinateur et c’est tout !« 

      Qui affirme que les mathématique peuvent tout régir ? Certainement pas moi. J’affirme qu’ils peuvent régir tout les domaines qui relèvent de la compétence intellectuelle et de la logique. D’autres domaines sont basé sur l’expérience (en fait la plupart des domaines techniques), d’autres encore sont basé sur la convictions (politique, morale). Les dernières sont celles qui impactent le plus la société. Mais ce sont bien les mathématiques qui permettent à l’humanité de faire de grande choses . Notamment de modifier génétiquement la vie, ce qui, sur le principe est une très bonne chose puis qu’allant dans le sens d’un contrôle accru sur la nature (même si le contrôle par Monsanto de ce domaine est un désastre, mais le problème est bien plus lié au développement du capitalisme qu’à celui des OGM). Quand à la société permettant à l’humain de vivre dans un monde virtuel, en symbiose avec une machine, c’est une solution à un nombre considérable de problème écologique. Et cela aussi passent nécessairement par une modélisation mathématique d’une réalité complexe (il y a un jeu de mot ici, est ce qu’un non mathématicien va le voir ?).

      Pour ma concierge, j’ai de la chance d’en avoir une qui me rend beaucoup de service, étant Parisien. Mais elle n’est pas plus brillante que n’importe qui. Je l’ai cité simplement pour démonter l’argument »notre formation nous permet de porter un regard neuf« . Ce n’est pas votre formation qui permet cela. C’est votre inexpérience, qui peut en de nombreux cas, être un atout (ce qui se résume par cette jolie phrase »il ne savait pas que c’était impossible alors il l’a fait« ) .

      Concernant mes fautes d’orthographes, je doute que votre formation soit vraiment axé sur le fait de les éviter. Et là encore, une machine est tout indiqué pour régler le problèmes de l’orthographe, permettant à l’esprit humain de se préoccuper de l’essentiel (le fond) au détriment du superflu (la forme dont fait partie l’orthographe). En ne me préoccupant pas de cet aspect, je prends un peu d’avance. A vous de me montrer que je suis moins utile à la société à cause de cela.

      Pouvez vous par contre me dire ce qui vous permet d’affirmer que mon commentaire manque d’épaisseur ? Car dit comme ça, »c’est un peu cour, jeune femme".

      J’aimerais beaucoup que vous me listiez vos capacité, justement. N’ayez pas peur de me barber, j’apprécie beaucoup de discuter avec vos semblables. Et, en corrolaire, car c’est à cela que sert la compétence, pouvez vous m’indiquez comment vos compétences peuvent renforcer l’humanité, ce qui est la finalité de tout individu ?


    • laertes laertes 28 novembre 2012 15:49

      @mycroft : "laertes : Où avez vous vu qu’on peut faire des mathématiques sans faire preuve d’imagination ? C’est au contraire le domaine qui en nécessite le plus. Pouvez vous me trouver des ouvrages qui témoigne d’autant d’imagination que celle nécessaire à la création d’un espace comprenant plus de 4 dimension ? Ou même la simple richesse des nombres complexes."
      Si vous lisez BIEN ce que j’ai écrit, je n’ai pas dit qu’on pouvait faire des mathématiques sans faire preuve d’imagination, j’ai dit que l’innovation dépendait de l’IMAGINATION et que les mathématiques n’étaient qu’un outil ! NUANCE !! Ce qui ne veut pas dire qu’on ne puisse pas faire preuve d’imagination pour développer les mathématiques en innovant ! Vous suivez ?
      Oui il existe des centaines d’ouvrages qui témoignent d’autant voire plus d’imagination que celle nécessaire à la création d’un espace comprenant plus de 4 dimensions ..surtout si on n’est pas excité par cet espace ! Quant à votre citation de David Hilbert, elle est stupide car ce monsieur était peut-être mathématicien mais il n’était certainement pas un expert en imagination ! Et dire que la poésie est un domaine où il y a peu d’imagination est stupide ! C’est une autre forme d’imagination (avec des mots).
      Dire que les meilleurs rôlistes sont des scientifiques et non des lettrés est nul et non avenu................ Au cas où vous ne le sauriez pas les jeux de rôle ont été inventés précisément par des........lettrés !


    • laertes laertes 28 novembre 2012 16:09

      @mycroft suite :"permettant à l’esprit humain de se préoccuper de l’essentiel (le fond) au détriment du superflu (la forme dont fait partie l’orthographe"
      Alors là vous gagnez le pompon haut la main...car dire que la forme est superflue par rapport au fond est opposé à ce qui fait la constitution même des mathématiques................. Mais vous n’êtes pas à une contradiction près ! Je vous conseille de soigner et la forme et le fond !!


    • laertes laertes 28 novembre 2012 16:29

      @mycroft : "J’affirme qu’ils (les scientifiques) peuvent régir tout les domaines qui relèvent de la compétence intellectuelle et de la logique. D’autres domaines sont basé sur l’expérience (en fait la plupart des domaines techniques), d’autres encore sont basé sur la convictions (politique, morale). Les dernières sont celles qui impactent le plus la société. Mais ce sont bien les mathématiques qui permettent à l’humanité de faire de grande choses .« 
      Pour quelqu’un qui admire les mathématiques vous manquez de rigueur intellectuelle consternante. Mettre en équation progrès mathématiques et progrès scientifiques avec progrès de l’humanité est ...une absurdité ................même mathématique car pour mettre en équation deux termes, il faut qu’il y ai adéquation dans la constitution de ces deux termes......... ELEMENTAIRE........................ Hors les »progrès" de l’humanité n’ont pas la même constitution que les mathématiques et la science.............. Il suffit de connaître l’histoire (lire des livres) pour s’en rendre compte !


    • Mycroft 28 novembre 2012 16:35

      "Si vous lisez BIEN ce que j’ai écrit, je n’ai pas dit qu’on pouvait faire des mathématiques sans faire preuve d’imagination, j’ai dit que l’innovation dépendait de l’IMAGINATION et que les mathématiques n’étaient qu’un outil ! NUANCE !! Ce qui ne veut pas dire qu’on ne puisse pas faire preuve d’imagination pour développer les mathématiques en innovant ! Vous suivez ? « 

      Soit, vous n’avez pas dit textuellement qu’on peut faire des mathématique sans faire preuve d’imagination, mais en disant »C’est l’imagination qui entraine l’inovation et non les mathématiques« vous distinguez les deux. Et sous entendez tout de même qu’un mathématicien peut ne pas faire preuve d’imagination. Sous entendu que vous confirmez dans ce second poste.

      Quand au fait que les mathématique ne sont qu’un outil, c’est assez réducteur. Ils sont également un mode de pensée.

       »Oui il existe des centaines d’ouvrages qui témoignent d’autant voire plus d’imagination que celle nécessaire à la création d’un espace comprenant plus de 4 dimensions ..surtout si on n’est pas excité par cet espace !« 

      Je ne vois pas en quoi le fait d’être excité ou non par quoi que ce soit à un lien avec l’imagination ? Vous n’imaginez que sur des sujet qui vous excite, vous ? Quel manque d’imagination.

      L’exemple d’un espace en plus de 4 dimension vous parait trop banal, soit, alors qu’en est il de la notion de démontrabilité ? De déterminisme et d’indéterminisme ? De la notion d’infini, si souvent évoqué en mathématique ? Et de l’étendu des conséquences lié à ces imagination. Car c’est là le plus beau en mathématique, on imagine des choses mais aussi ce qu’elles impliquent.

       »Quant à votre citation de David Hilbert, elle est stupide car ce monsieur était peut-être mathématicien mais il n’était certainement pas un expert en imagination ! Et dire que la poésie est un domaine où il y a peu d’imagination est stupide ! C’est une autre forme d’imagination (avec des mots).« 

      La poésie nécessite certes de l’imagination. Mais assez peu par rapport au mathématique, c’est le sens de la phrase de Hilbert. Vous êtes libre de ne pas le croire. Mais je crains que ça ne montre que le fait que vous ne compreniez pas les mathématiciens. Et en affirmant que Hilbert n’est pas un expert en imagination alors qu’il était un mathématicien exemplaire, vous affirmez en fin de compte qu’on peut faire des mathématiques sans imagination. Ce qui tend à prouver que j’avais vu juste à propos de votre sous entendu. Ou alors voulez vous dire qu’on peut avoir une imagination débordante sans être un expert en imagination ? Auquel cas, je me demande ce que signifie être un expert en imagination.

       »Dire que les meilleurs rôlistes sont des scientifiques et non des lettrés est nul et non avenu................ Au cas où vous ne le sauriez pas les jeux de rôle ont été inventés précisément par des........lettrés !« 

      Donc les fondateur d’un domaine sont nécessairement les meilleurs dudit domaines ? Première nouvelle. J’ignorais ce fait. Mais s’il s’applique à tous, on est mal barré, condamné au déclin inévitable. C’est assez déprimant.

      Trêve de plaisanteries, vous avez raison d’affirmer que les jeux de rôle ont été crée par des lettrés. Ainsi David Wesely (diplomé de physique) , H. G. Wells (diplomé en biologie), par exemple, considérés comme faisant partie des pères du jeu de rôle, sont des littéraires pures (arg, j’avais dit »trêve de plaisanterie", je suis confus, je n’ai pu résister à cette pointe de cynisme) . A moins que vous ne vouliez dire qu’on peut être lettrés sans aucune formation littéraire (alors qu’il est impossible d’être scientifique sans une formation scientifique) auquel cas je suis d’accord avec vous, mais on en revient à la question de l’intérêt des études de cette demoiselle.


    • laertes laertes 28 novembre 2012 16:40

      Pour terminer je vous invite à lire, relire (oui, c’est un livre d’imagination) un livre extraordinaire qui s’appelle « le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley et qui justement réfléchit sur la relation entre la science et les progrès de l’humanité. Ce n’était pas un mathématicien...mais il avait suffisament d’imagination non mathématique pour réfléchir sur ce problème essentiel que vous survolez avec une indigence consternante !!


    • Mycroft 28 novembre 2012 16:48

      "Pour quelqu’un qui admire les mathématiques vous manquez de rigueur intellectuelle consternante. Mettre en équation progrès mathématiques et progrès scientifiques avec progrès de l’humanité est ...une absurdité ................même mathématique car pour mettre en équation deux termes, il faut qu’il y ai adéquation dans la constitution de ces deux termes......... ELEMENTAIRE........................ Hors les »progrès" de l’humanité n’ont pas la même constitution que les mathématiques et la science.............. Il suffit de connaître l’histoire (lire des livres) pour s’en rendre compte !« 

      Parce que pour vous, la notion de progrès de l’humanité est objective et historique ? Vous décidez qu’il n’y a pas adéquation entre progrès mathématique et progrès humain. Mais c’est une décision qui vous est propre. La notion de progrès humain relève de la conviction.

       »Alors là vous gagnez le pompon haut la main...car dire que la forme est superflue par rapport au fond est opposé à ce qui fait la constitution même des mathématiques................. Mais vous n’êtes pas à une contradiction près ! Je vous conseille de soigner et la forme et le fond !!"

      Le langage mathématiques sont par principe la forme au service du fond. C’est le seul domaine pour lequel ce principe qui devrait être une constante est appliqué. Mais les mathématiques sont bien plus que le simple langage mathématique. C’est avant tout l’art de raisonner sur des modèles abstrait. Et en mathématique, le fond est intégralement dicté par la forme, sans autres critères.


    • laertes laertes 28 novembre 2012 16:56

      « La poésie nécessite certes de l’imagination. Mais assez peu par rapport au mathématique » Vous avez l’air d’être aussi expert en imagination que ce monsieur Hilbert mais semble-t-il moins rigoureux que lui.. Je voulais dire que ce monsieur ne sait pas de quoi il parle quand il compare l’imagination en mathématique (son domaine) et l’imagination poétique (doont -il n’a aucune idée) !! Si vous ne connaissez pas le lien entre excitation (intellectuelle) et imagination...tant pis pour vous ! Oui on peut avoir une imagination d’une AUTRE NATURE que mathématique. Au cas où vous ne le sauriez pas..et je constate que non, les mathématiques de par leur essence ne sont QU’UN domaine de l’imagination humaine ..VOUS PIGEZ ? C’est pour cette raison que l’antiquité grecque a produit des philosophes ET des mathématiciens........et des musiciens et des...tout le reste. J.S. BACH a plus d’’imagination que votre hilbert car il réussit à lier deux domaines opposés : forme mathématique et musique ! Vous me faites rigoler en poseur d’expert en mathématiques..... NON, les jeux de rôle n’ont pas été créé par HG Wells .... ils datent d’Homère, du théâtre.. On est loin des mathématiques !! Et je n’ai jamais dit que les fondateurs d’un domaine (les jeux de rôle) sont les meilleurs, c’est vous qui avez soutenu que les meilleurs ds ce domaine étaient mathématicien............. Avant de poster je vous conseille d’être rigoureux...comme un mathématicien que vous prétendez être ou je ne sais quoi !!


    • Mycroft 28 novembre 2012 17:02

      ".mais il avait suffisament d’imagination non mathématique pour réfléchir sur ce problème essentiel que vous survolez avec une indigence consternante"

      Question d’opinion. Je trouve au contraire que c’est sa réflexion à lui qui fait preuve d’une indigence consternante. Notamment sur le fait de croire qu’un véritable scientifique peut accepter le mensonge ou l’ignorance qui sont la base même de la société qu’il décrit. Ou encore qu’un scientiste est un eugéniste. Tous ces amalgames douteux entre pouvoir scientifique et divers délire de pseudo-scientifiques en font un roman amusant, mais certainement pas visionnaire.

      Il serait temps de dépasser ces bêtises pour vraiment débattre des conséquences d’un pouvoir scientifique.


    • laertes laertes 28 novembre 2012 17:03

      C’est justement parce que la notion de progrès humain n’est pas objective qu’on ne peut la mettre en équation avec les mathématique et la science ..ce que vous faites vous allègrement. NON, il n’y a pas adéquation entre progrès humain et progrès scientifique.........c’est MATHEMATIQUE !!! pour les raisons que je vous ai (ou j’ai tenté) d’expliquer !!


    • laertes laertes 28 novembre 2012 17:06

      Mon pauvre ami, personne ou presque sait qui est Hilbert.....presque tout le monde sait qui est Aldous Huxley et le meilleur des mondes... Et je puis vous assurer que son livre a eu et aura beaucoup plus d’influence sur le véritable progrès humain (qui a trait à l’homme) que toutes les équations que le pauvre Hilbert a écrites sur un tableau !!


    • laertes laertes 28 novembre 2012 17:12

      Vous n’avez rien compris au livre d’Aldous Huxley. Le meilleur des mondes ne parle pas de la validité scientifique de ses utopies, il parle de l’impossible adéquation entre progrès humain et progrès scientifique !! Relisez le !!


    • Mycroft 28 novembre 2012 17:32

      "Vous avez l’air d’être aussi expert en imagination que ce monsieur Hilbert mais semble-t-il moins rigoureux que lui.. Je voulais dire que ce monsieur ne sait pas de quoi il parle quand il compare l’imagination en mathématique (son domaine) et l’imagination poétique (doont -il n’a aucune idée) !! Si vous ne connaissez pas le lien entre excitation (intellectuelle) et imagination...tant pis pour vous ! Oui on peut avoir une imagination d’une AUTRE NATURE que mathématique. Au cas où vous ne le sauriez pas..et je constate que non, les mathématiques de par leur essence ne sont QU’UN domaine de l’imagination humaine ..VOUS PIGEZ ? C’est pour cette raison que l’antiquité grecque a produit des philosophes ET des mathématiciens........et des musiciens et des...tout le reste. J.S. BACH a plus d’’imagination que votre hilbert car il réussit à lier deux domaines opposés : forme mathématique et musique ! Vous me faites rigoler en poseur d’expert en mathématiques.....« 

      Ha, on introduit donc la notion de »type d’imagination« . Ça vient d’arriver dans la discussion. Soit, pourquoi pas. Mais attendez, initialement, vous disiez que l’important dans notre société c’est l’imagination ? Mais quel type alors ? Tous ? C’est votre opinion, mais je n’ai pas l’impression que la société actuelle aille dans votre sens. Mais dans votre premier post, vous parlez de »l’imagination« sans la décomposer. Comment détermine on cette imagination ?

      Quand a votre argument impliquant qu’Hilbert, qui ne dispose que d’un type d’imagination, en a moins que Bash qui en dispose de deux, c’est assez bancal, car en supposant que toutes les imagination se valent, la moyenne de Hilbert peut être supérieur à celle de bash. Si Hilbert à 50 en imagination mathématique et 0 ailleurs (ce dont je doute) il a au final plus d’imagination que Bash qui a 20 dans 2 types d’imagination.

      Mais même sans ça, je ne crois pas à cette histoire de type d’imagination. Je pense qu’elle est un tout, à défaut de preuve du contraire. On a beaucoup d’imagination ou on en a peu, mais l’existence de type différent me parait sortie de votre chapeau pour me contredire. La preuve en est que les mathématiciens et autres scientifiques brillants sont régulièrement de bons écrivains (même s’ils n’ont pas suivit d’étude de lettre). Vous affirmez beaucoup de chose, mais jusqu’à présent, plus à coup de cliché et d’attaque personnelles que de preuves effectives.

      Juste un rappel : l’imagination, c’est la capacité à élaborer ou à simuler mentalement quelque chose d’inexistant. Cette définition vous convient elle ? Ou ne parlons nous pas de la même chose ?
      A partir de cette définition, comme divise on cette capacité ? Car avoir beaucoup d’imagination, c’est être capable d’imaginer beaucoup de chose, et des choses de plus en plus éloignée de ce que l’on peut percevoir par nos sens. C’est en ce sens que je dis que les mathématiciens font nécessairement preuve d’une imagination débordante. Bien plus que tous autre. Parce que les autres restent globalement dans le domaine du perceptif.

       » NON, les jeux de rôle n’ont pas été créé par HG Wells .... ils datent d’Homère, du théâtre.. On est loin des mathématiques !! Et je n’ai jamais dit que les fondateurs d’un domaine (les jeux de rôle) sont les meilleurs, c’est vous qui avez soutenu que les meilleurs ds ce domaine étaient mathématicien............. Avant de poster je vous conseille d’être rigoureux...comme un mathématicien que vous prétendez être ou je ne sais quoi !!"

      Mouais, il existe une différence majeurs entre jeu de rôle et théâtre, désolé, mais faire remonter à aussi loin le jeu de rôle me parait bancal. Les historiens du domaines que j’ai lu le font débuter avec Wells. Et je me suis contenté de parler des maitres de jeu de ma connaissance quand j’ai initialement évoqué ce domaine. Ce que vous avez contredit en parlant des fondateurs (à tord qui plus est) alors que ça n’a aucun rapport.


    • Mycroft 28 novembre 2012 17:46

      "Mon pauvre ami, personne ou presque sait qui est Hilbert.....presque tout le monde sait qui est Aldous Huxley et le meilleur des mondes... Et je puis vous assurer que son livre a eu et aura beaucoup plus d’influence sur le véritable progrès humain (qui a trait à l’homme) que toutes les équations que le pauvre Hilbert a écrites sur un tableau !!« 

      Vraiment ? Je suis d’accord avec votre hypothèse »Aldous Huxley est plus connu que Hilbert", mais certainement pas d’accord avec les conclusions. Car les conséquence des travaux de Hilbert, on les vois dans la mécanique quantique qui nous permet elle même une meilleur maitrise du monde. Comme quoi célébrité et utilité sont assez dissociés.

      Je ne parles pas de progrès humain mis en équation, je parle d’accepter de voir une relation entre progrès scientifique (ie avoir un ensemble de loi décrivant le fonctionnement du monde matériel de plus en plus précis) et le progrès humain. Je parle de concevoir que la science est une fin en elle même, qu’elle est le but de l’humanité. Vous pouvez refuser cela. Mais je crains que votre version de l’humanité ne reste à jamais qu’une poussière dans l’univers.

      Et non, j’ai trop de livre à lire sur ma table de chevet pour relire un navet. Quitte à lire de l’anticipation, je préfère Asimov. Si vraiment Huxley a voulu montrer que le monde gouverné par une volonté scientiste n’est pas humaniste, il s’y est mal pris, car il a représenté les scientiste exactement à l’opposé de ce qu’ils sont. Il a représenté des scientiste qui se comporte comme des curées, comme des mystiques, avec leur tabous, leur rituels et leur messes collectives. Rien à voir avec ce que nous sommes.


    • laertes laertes 28 novembre 2012 18:07

      Je ne sais que vous répondre tellement vous êtes peu rigoureux dans votre raisonnement.
      "A partir de cette définition, comme divise on cette capacité ? Car avoir beaucoup d’imagination, c’est être capable d’imaginer beaucoup de chose, et des choses de plus en plus éloignée de ce que l’on peut percevoir par nos sens. C’est en ce sens que je dis que les mathématiciens font nécessairement preuve d’une imagination débordante. Bien plus que tous autre. Parce que les autres restent globalement dans le domaine du perceptif.«  
      Cher Mycroft (pas Holmes à ce que je constate) je ne sais quoi vous répondre ! Rien que ce que vous venez de dire est absurde. Vous confondez, imagination, quantité, perception..bref vous devriez prendre des leçons de philosophie. Vous osez même dire qu’ajouter les maths et la musique comme BACH (pas bash qui est du langage informatique) c’est ajouter deux types d’imagination c’est incroyable ça......l’imagination ne peut pas se mettre en équation, vous comprenez ou pas ! Quand je dis que Bach a plus d’imagination que votre Hilbert c’est parcequ’il réussit à imaginer qu’on peut réunir deux domaines d’imagination pour en faire une oeuvre humaine qui suscite chez l’auditeur une expérience imaginative et émotionnelle (domaine humain) hors pair Non il y n’y a pas plusieurs types d’’Imagination puisque je viens de vous dire que chez les grecs l’imagination s’appliquait dans plusieurs domaines. L’imagination est essentiellement humaine. Comment dire un quantum d’imagination + un quantum d’imagination n’égalent pas deux quantum d’imagination !! Ca va ? je suis assez clair ? On ne peut pas plus mettre l’imagination en équation que le progrès humain et la science !
       »il existe une différence majeurs entre jeu de rôle et théâtre"
      Non, il n’esiste pas de différence MAJEURE mais mineure... Au cas où vous ne le sauriez pas le théâtre consiste en un jeu de rôles !!


    • laertes laertes 28 novembre 2012 18:18

      Vous me faites rigoler !! Est-ce que vous êtes sûr que la mécanique quantique explique la réalité ? Non bien sûr !! C’est de la mathématique appliquée à une hypothèse physique !! Comme la relativité ! Et ne mentez pas, vous avez bien mis en adéquation progrès humain et progrès scientifique... C’est à dire une relation NON VAGUE mais bien définie !!
      « Je parle de concevoir que la science est une fin en elle même, qu’elle est le but de l’humanité. »
      Vous voyez , ce n’est pas une relation vague !! Et c’est justement de cela en partie que parle « le navet » « le meilleur des mondes » !! A savoir...(silence !) : quel type de relation le progrès scientifique (imaginaire et réel) entretient avec le progrès de l’humanité !!!
      Dire que la science est une fin en elle-même est une absurdité ! On ne peut séparer la science de l’humanité...et c’est justement le sujet de grands livres comme « Frankenstein » ou d’autres !
      Relisez Huxley, vous n’y avez manifestement RIEN compris !!


    • OuVaton OuVaton 28 novembre 2012 18:55

      Affrontement stérile. Il faut des matheux et il faut des littéraires, peut-être même qu’il faut des économistes, des marchands de tapis et des gens de loi (à vérifier smiley 


      La seule vraie question est que l’économie a plutôt besoin d’ingénieurs. Ce sont eux qui in-fine payent la facture pour tous les autres. A noter quand même que l’enrichissement de notre société a permis d’avoir plus d’artistes que jamais dans l’histoire, artiste qui vivent tant bien que mal de leur art, il suffit de se balader en juillet en Avignon. 

      Perso, je suis plutôt matheux mais la littérature m’est essentielle et, contrairement à ce qu’a dit qq dans ce fil, Dan Brown ce n’est pas vraiment de la littérature. Bien sûr, il n’y a pas besoin de doctorat pour faire de la bonne littérature mais, après tout si certains veulent tout savoir sur un écrivain, pourquoi pas. Bon, je sens que ma pensée est confuse. 

      Encore un mot, Il faut que les jeunes choisissent en connaissance de cause. Si tu veux faire artiste, tu risques d’en baver, la voie royale pour le pognon, si tu ne t’appelles pas Serge Char d’Assault, c’est les maths ou éventuellement un bon métier manuel. Sinon, tu peux choisir de faire des recherches sur « les huîtres assez peu perlières », « l’usage du point-virgule chez Philippe Djian » ou sur « le tragique chez Molière » ; ça paye moins mais pourquoi pas. 

      Bon, Emilie, je te souhaite le meilleur pour ton avenir et je ne relis pas, tant pis pour les fotes.

    • laertes laertes 28 novembre 2012 19:03

      Je vais vous donner une image on ne peut plus simple pour montrer la relation entre imagination et progrès pour l’humanité : imaginez un livre (fabriqué grâce aux progrès scientifiques dus à l’imagination humaine), vous et votre enfant.. OK ? . avec ce livre vous pouvez faire deux choses  : lui lire l’histoire qui va stimuler son imagination, ancrer on humanité, découvrir des possibles.............. donc faire progresser son humanité ........ou................l’utiliser pour le frapper sur la tête parce que vous êtes humain, que vous avez eu une dure journée et qu’il vous a agacé.............ce qui représente une.....................régression dans le progrès de l’humanité !!! CAPISCE ???


    • laertes laertes 28 novembre 2012 19:10

      Non, l’affrontement n’est pas stérile... c’est une discussion essentielle sur ce que nous sommes et notre contribution au progrès de l’humanité. Personnellement je pense qu’Emilie a tout à fait raison de faire un doctorat en littérature........... , qu’elle n’est pas une élite...et qu’elle peut apporter autant voire davantage que des mathématiciens ..................


  • Yohan Yohan 28 novembre 2012 12:03

    Pour les lettres de candidature, vous aurez au moins du répondant smiley... Je suppose qu’autour de vous, on a cherché à vous décourager. En général, à ce niveau, il ne reste plus que les concours de l’administration ou l’enseignement. Bon courage quand même, ou bonne dose de passion et d’inconscience (il en faut aussi) pour aller au bout de vos rêves... 


  • Laconique Laconique 28 novembre 2012 12:55

    Prenez patience. Les économistes-commerciaux-bling-bling nous ont menés au gouffre. Les temps changent, une nouvelle ère est en gestation. Le monde va se remettre à l’endroit et les littéraires auront toute la place qu’ils méritent.


  • kalagan75 28 novembre 2012 13:33

    une prof certifiée de lettre m’a sorti un jour qu’elle faisait partie de « l’élite intellectuelle de la nation » ; je l’ai retrouvée un jour sur un parking de supermarché, prostrée devant sa voiture qui avait un pneu crevé ...
    la première question à se poser dans la vie , c’est « qu’est-ce que je sais faire ? »
    tu prends une liste de professions et tu te dis « ai-je les capacités, les possibilités et l’envie de faire ce truc » , ce n’est pas plus compliqué que cela . 


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 13:42

    Tous les gens qui moinssent, c’est bien la compassion mais vous ne pensez pas que notre doctorante ferait mieux de prendre conscience de la réalité, à savoir 


    - il n’y a pas de demande pour son diplome
    - la France manque de plombiers, pas de doctorants en lettres
    - Google fait plus pour la culture que les facs de lettre, en permettant l’accès à tous de tous les savoirs 

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 novembre 2012 14:11

      Ah non ! Avec des docteurs es lettres plombiers va falloir se taper France Culture en fond sonnore sur les chantiers ......
      -Tu peux pas arreter le marteau piqueur 5 minutes ? Ce qu’ils disent sur l’analyse freudienne dans l’oeuvre de Jean Genet est très intérréssant ......
      Ambiance.....


    • laertes laertes 28 novembre 2012 14:57

      @Eleusis : vous me conseillez de laisser tomber...je suis désolé mais non ! et surtout pas quand je lis ce que vous ....« écrivez ».
      « prendre conscience de la réalité » !! Ca c’est une énormité ! Que savez vous de la conscience et du concept de réalité (sans parler de lier les deux) vous qui semblez dévaloriser les « intellectuels »..............Je ne parle pas de « Google etc...... » J’ai l’impression d’entendre un commentaire téléphonique ou non sur les grandes gueules de RMC..........Ignorant !!


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 17:54

      Alors, lisez, plutôt que « d’avoir l’impression d’entendre des commentaires de RMC » ( en plus du racisme social typique d’une certaine catégorie de gens comme vous). 


      Notre jeune doctorante en lettres, elle, a bien compris qu’il était question de réalité dans son acception courante. 

    • alinea Alinea 28 novembre 2012 21:08

      Aïta : depuis que j’ai lu Kundera : c’est mon rêve ; disserter sur Kant en calibrant les abricots !


    • OuVaton OuVaton 29 novembre 2012 12:05

      Ou conduire en écoutant du Bach...


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 29 novembre 2012 12:30

      J’avais pensé à ce sketch ....


    • Binabik 2 décembre 2012 04:00

      @ Eleusis Bastiat
      Nous sommes sans doutes trop betes pour comprendre la grandeur de son esprit littéraire...

      Elle vient de comprendre que son seul avenir est de corriger les fautes d’orthographe de gens, et elle se sent frustrée... Dans le meilleur des cas elle pourra faire prof de français au college et s’acharnera a detruire l’avenir de jeunne qui n’ont pas sa grandeur d’esprit !

      Avec son air supérieur, sa certitude de faire partie de l’ellite culturelle, de faire partie de se petit groupe qui eux seules comprennent la pensee humaine et la verite des mots, je ne suis pas surpris qu’il n’y ai aucun travail pour elle... Je prefere utiliser Antidote et laisser passer quelques fautes que de me retrouver avec ce genre de collègue pour corriger mes erreurs de francais...


  • docdory docdory 28 novembre 2012 13:53

    @E.P.

    L’immense majorité des étudiants en lettres est destinée à l’auto-reproduction du corps enseignant. 
    Les étudiants en histoire-géo deviendront prof d’histoire-géo, les étudiants en français et lettres deviendront prof de français, parfois de latin et de grec, les étudiants en philo prof de philo, et les étudiants en langues prof de langue.
    Mais pour devenir prof, il vaut beaucoup mieux préparer des diplômes tels que le CAPES ou l’agrégation, qui, en principe, donnent accès à des postes de professeur, que le doctorat en lettres.
    A vrai dire, il faut être réaliste, si notre époque à un besoin absolument vital de chercheurs scientifiques, elle n’a, qu’on l’accepte ou non, strictement aucun besoin de chercheurs littéraires.
    La recherche littéraire ne peut plus être qu’une discipline de passionnés ayant suffisamment de fortune personnelle pour ne pas avoir besoin de travailler pour vivre. On peut le regretter, mais c’est l’évolution naturelle de la société.
    Reste pour vous le métier d’écrivain, ou, plus facile, de critique littéraire ( c’est un peu du journalisme ! )


    • Yohan Yohan 28 novembre 2012 17:04

      Tu peux rajouter : les étudiants grévistes congénitaux encartés deviendront députés ou sénateur au PS


    • cogno4 29 novembre 2012 09:31

      Tu peux rajouter : les étudiants grévistes congénitaux encartés deviendront députés ou sénateur au PS

      Toi, t’es clairement le produit d’un inceste sur plusieurs génération, ou alors de la prostitution dans un milieu toxicomane... demande à ta mère tiens.


  • non667 28 novembre 2012 14:19

    on peut être docteur et marcher sur la tête !
     je pari que E.P. vote pour les menteurs umpsmodemeelv +fdg ! quand aux solutions pour le chômage  smiley  smiley  smiley  smiley

     smiley smiley smiley smiley : pour elle


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 14:31

    je ne suis ni plombier ni chargé d’études marketing. 


    S’il y a des phOtes d’orthaugrafe, prené lé come de l’inattenssion. 

    Par contre, je veux bien que vous m’expliquiez en quoi il s’agit d’une énormité, Einstein. 

  • ZenZoe ZenZoe 28 novembre 2012 14:37

    Difficile d’accepter que passion ne rime pas toujours - rarement même - avec rémunération.
    C’est la première grosse déception quand on passe de l’enfance à l’âge adulte. Ce qu’on aime faire passionnément n’est pas forcément ce dont la société a besoin en priorité. Non, on ne pourra pas gagner sa vie à chanter dans une chorale, à peindre des paysages, à faire du vélo ou courir dans les bois, à collectionner les papillons, à composer des chansons ou à faire du théâtre...
    Certains y arriveront tout de même, mais ils seront une infime minorité. D’autres, plus nombreux, trouveront le compromis de l’enseignement si le sujet s’y prête. Quelques-uns, plus rusés peut-être, chercheront à nous faire croire que ce qu’ils aiment faire est fort utile - communicants, chargés de relations publiques etc., et se créeront une bulle artificielle d’emplois subventionnés. Et enfin, la majorité devra, avec d’immenses regrets souvent, opter pour des emplois strictement gagne-pain. C’est la vie.

    En ce qui concerne le système éducatif français, deux remarques :
    - L’élitisme n’a plus cours, il mène tout droit dans le mur - sauf si on est pistonné.
    - La « Culture Gé », c’est bien beau, et la France peut être fière de ses résultats, mais la professionalisation, c’est plus utile si l’objectif est de s’insérer dans la vie. A un moment donné, il faudra faire un choix !


    • laertes laertes 28 novembre 2012 15:12

      @Zenzoe : vous dites : " L’élitisme n’a plus cours, il mène tout droit dans le mur - sauf si on est pistonné.
      - La « Culture Gé », c’est bien beau, et la France peut être fière de ses résultats, mais la professionalisation, c’est plus utile si l’objectif est de s’insérer dans la vie. A un moment donné, il faudra faire un choix !« 
      Je suis d’accord avec vous pour la première partie..mais qd vous dites que la culture gé etc.............là vraiment non ! Comment pouvez-vous sérieusement vous insérer dans la vie si vous n’avez pas de culture générale ? La culture générale ce n’est pas seulement l’histoire de France ou la littérature....c’est comprendre précisément ce qui nous entoure et le connaître....... Réduire l’insertion de l’homme à une soi-disant professionnalisation c’est un peu ce qu’il y a dans  »le meilleur des mondes" d’Aldous Huxley ... C’est voué à l’échec à moins de changer comme dans le meilleur des mondes la nature humaine !!


    • ZenZoe ZenZoe 28 novembre 2012 16:35

      @laertes
      Je suis convaincue de la nécessité d’avoir une culture générale, qui permet de comprendre notre environnement et d’y faire face, de repérer les opportunités et d’être à l’aise partout ou presque.
      Mais il savoir où placer le curseur, entre l’acquisition des bases et l’approfondissement toujours plus poussé. Je n’ai pas de réponse à cette question.
      Je constate toutefois qu’en France, où le niveau de culture générale est relativement haut par rapport à d’autres pays, nous avons aussi une des plus fortes inadéquations entre les besoins du marché et les formations - ce qui pourrait expliquer - en partie bien sûr - notre fort taux de chômage.
      Personnellement, au-delà d’un certain seuil, je pense que la culture générale doit relever de la responsabilité et de la curiosité individuelle plus que d’une responsabilité d’état. On décide soi-même d’aller au théâtre, de lire, de voyager pour se faire une idée etc.
      Par contre, la formation qualifiante, elle, ne peut se faire « hors parcours ». On n’apprend pas à analyser un bilan comptable ou construire un pont tout seul. D’où la nécessité à l’Education Nationale d’accorder plus de place et de ressources à ces formations-là, qui de plus, sont bien plus demandées.


    • laertes laertes 28 novembre 2012 20:25

      @Zenzoe :« entre les besoins du marché et les formations - ce qui pourrait expliquer - en partie bien sûr - notre fort taux de chômage. »
      Je ne sais quoi vous répondre : l’expression « les besoins du marché » est tellement empruntée et cliché qu’elle en devient comique !! BON SANG, vous avez un cerveau ! UTILISEZ LE !!
      Le marché, ça n’existe pas !!! Il n’y a que des êtres humains avec des rapports de force........... Une société n’est qu’humaine ! Un marché de foire est un assemblage d’êtres humains. Le marché n’a pas de besoins.......................... Si demain je dépense 300 millions d’euros pour dire qu’il faut acheter d’une manière vitale de la moutarde de Dijon, des millions de gens achèteront de la moutarde de Dijon..................... Ou est le marché ? Ce n’est qu’une illusion, un miroir aux alouettes.................. un ENDOCTRINEMENT................... C’est pour cette raison que des gens vont acheter des mac do ou du coca cola..................Qu’est-ce que vous croyez ? Que le marché correspond à une réalité ???????????? Réveillez vous !!! 


  • easy easy 28 novembre 2012 14:50

     «  »«  » Même si les fonds privés seraient une solution à plusieurs égards, qui investirait dans la recherche littéraire ? «  »«  »

    Vous êtes certaine d’avoir correctement conjugué ?


    Comme vous me semblez toute surprise de découvrir la réalité, je vous propose une manière de considérer les choses que vous n’avez probablement jamais lue nulle part.
    Cette manière n’est en aucun cas la manière. Mais comme c’est une manière inédite, qui sait, elle pourrait pour conduire à voir enfin ce qui se passe.

    Je propose de considérer que nous craignons la mort (quand je vois que les bébés n’en ont aucune peur, contrairement aux oursons blancs que j’ai vus dans Un jour sur Terre, je me dis que cette peur nous est inculquée).
    Et comme la personne qui nous a initié à cette peur (notre mère, globalement, je veux dire ses avatars compris) s’était interposée entre la mort et nous quand nous étions petits, comme elle s’était interposée entre la mort et nous en utilisant son corps, se seins, ses bras, sa voix, ses mots, comme elle y ajoutera aussi un landeau, une poussette, un siège auto, deux puéricultrices, trois assistantes maternelles, quatre pédiatres....comme elle interposera mille choses entre la mort et nous pour nous préserver, il se pourrait bien que nous passions ensuite notre vie à accumuler à notre tour des choses entre la mort et nous (et d’en fait autant au profit de nos enfants quand nous passons parents)

    Si au lieu de consommer, comme on dit, nous ne faisons qu’interposer (entre la mort et nous) alors, tout ce que fait un Parisien est interposition.

    En cas, quand vous roulez dans une voiture pour faire 100 bornes sous la pluie, bien qu’il y ait la mort en face de vous dans chaque virage, vous n’y pensez pas trop parce que vous considérer que la voiture et sa transcendance associée) vous isole de la mort (en grande partie parce que vous préféreriez pensez à autre chose).
    Soudain, la voiture tombe en panne et vous devez vous ranger sur le bas-côté. Là, vous sortez du rêve et vous voyez soudain la mort beaucoup plus proche. Objectivement, vous seriez plutôt en meilleure sécurité si vous vous éloignez bien du bord que quand vous rouliez mais comme la voiture passe défaillante, comme vous êtes seule, vous ressentez une immédiateté avec la mort (que vous appellerez différemment). Vous ressentez une peur que vous appelerez comme vous voudrez mais qui revient à la peur de la mort.
    Surgit un garagiste.
    Et bien qu’il répare ou pas, du moment que vous croyez en ses compétences pour rétablir la voiture, vous vous sentez déjà protégée, rassurée, calmée ; la mort s’éloigne.
    Vous aurez compris que l’appelle mort quelque chose de plus large que le strict décès. Ce que j’appelle mort c’est mille choses qui nous rapprochent d’elle plutôt qu’elles nous en éloignent. Le chômage, une chute dans l’escalier, un rhume, une fuite de robinet, la perte de nos clefs, une mauvaise note, une mauvaise critique, une insulte, une accusation, tout ça nous donne l’impression d’être plus près de la mort.

    Ce n’est pas la présence d’un spécialiste de Socrate, de Cioran ou Trakl qui pourrait vous isoler de la mort en ces circonstances de panne de voiture.


    Dans la vie de tous les jours, vous êtes entourée de gens qui interposent des gens et des choses entre eux et la mort.

    Si les gens sont très caparaçonnés par ailleurs, s’ils se sentent archi isolés de la mort, votre présence en tant que lettrée ne va pas les embêter, même si vous parlez des sceptiques. Ça pourrait même les distraire comme on se distrait à aller voir des films de guerre où l’on voit des gens face à la mort en toute immédiateté.

    Mais les chefs d’entreprise sont des gens qui cherchent à s’isoler de la mort en interposant un gros machin entre elle et eux. Etant entendu que l’argent semble un bon trompe-la-mort. Ils tiennent à embaucher des gens qui leur semblent les protéger idéalement. Soit de façon vraiment physique comme c’est le cas pour un capitaine de voilier qui veut un équipage directement trompe-la-mort dans les tempêtes ; soit de façon plus complexe et indirecte comme c’est le cas pour les financiers qui n’achètent des entreprises-usines en LBO que pour les revendre plus cher 4 ans plus tard, sans avoir jamais vu les employés qui seront évacués.

    Je vous suggère de faire quelques exercices relationnels où vous considérerez les choses par ce biais du principe d’interposition. Vous entreverrez probablement ce qu’il vous faut faire pour donner à votre employeur l’impression que vous pouvez lui servir de rempart contre la mort.

    (Etant à comprendre qu’il y a deux grandes manières de faire rempart contre la mort, soit en sorte d’archange victorieux, soit en sorte de bouc émissaire ou sacrificiel)


  • volt volt 28 novembre 2012 15:10

    En vous lisant je pense aux Illusions Perdues de Balzac... un Daniel.


    Je ne saurais trancher quant à savoir si vous avez raison ou tort, mais vous me donnez aussi l’impression d’avoir bien bien macéré mitonné le tableau, jusqu’à vous encager dans une vision et une lecture presque définitives... ?
    Je sais que je vais passer pour bateau, idéaliste et autre, mais la virginité n’est jamais un mythe, et elle est inusable, éternelle, continue... Bref, vous n’êtes rien, Emilie, rien ! Tenez-vous cela pour dit, comme point de départ - grande libération au rendez-vous ; sans oublier, le hasard, la chance, la capacité de se recommencer, que les deuils bien gérés ouvrent en perspectives.

    Et je peux encore plus bateau et ringard ! : car je vous parle d’expérience, ayant passé plus de vingt ans, à aller dans tous les sens, sous tous les jobs (et des plus innommables, que je n’oserais citer par souci bienséance), avant de devoir - une fois ayant si définitivement renoncé - et depuis longtemps - aux incidences de ma formation première - avant de pouvoir, par miracle enfin, très étonné, y revenir...
    Et je tiens toute cette longue errance commencée dans les mêmes inquiétudes et les mêmes souffrances, je la tiens, vue maintenant, d’après, pour une série de chances inouïes, que jamais je n’aurais croisées, si j’en étais resté à mon obstination de départ.

    Lorsqu’Ulysse est si cruellement mis sur la voie de son juste exil, 
    on ne peut jamais rien lui souhaiter de beau sinon que le voyage soit long.

    • volt volt 28 novembre 2012 15:22

      ah.

      et il me semble que vous devriez mieux vous relire aussi ; 
      votre petite phrase la plus terrible serait la suivante :

      « j’ai souscrit une longue assurance (et bonne je l’espère ;)) »

      remarquez combien heureusement là-dessus vous clignez de l’oeil.
      soyons rassurés... au diable la doxa, elle est donc bien vivante.

    • alinea Alinea 28 novembre 2012 20:39

      volt : je ne peux qu’approuver votre commentaire ; mon parcours a quelque chose de semblable ! J’ai renoncé à soutenir ma thèse quelques mois avant, à cause d’un séjour initiatique en Afrique !
      Mon dernier diplôme en date est un CAP de manadier : !! Et ma vie a été tout sauf une errance !


    • volt volt 28 novembre 2012 22:04

      intéressant... je partage également ce renoncement à la thèse mais pour causes plus himalayennes - Décidément, il semble que « renoncer à la thèse », c’est enjamber le docte aux rats, non sans cette grande fraîcheur, comme un réveil salut terre, juste après ; à défaut de cavales, une crinière en feu avait su fi.


  • Zord Zord 28 novembre 2012 15:13

    Deux amis à moi sont partis en STAPS parce qu’ils étaient forts en sport, un autre à fait du piano au conservatoire, un vrai pro. Aujourd’hui ils sont au chomdu et depuis un bout de temps même.
    A aucun moment l’éducation national n’est intervenue pour leur dire : « attention, vous vous engagez dans un filière surchargée ET/ou avec un peu de débouché par rapport au nombre de candidats » On a des numerus clausus pour les médecins, pourquoi par pour les autres formations ?


    • kalagan75 28 novembre 2012 15:29

      le nombre de place en staps était limité , il me semble qu’il a suffit d’un recours devant la justice pour que cet enseignement universitaire soit ouvert à tous ...


  • leypanou 28 novembre 2012 15:16

    @Emilie :

    « Mathieu, jeune architecte, ...loin des concepts et automatismes que suppose l’architecture » : et Mathieu l’architecte a trouvé son bonheur ou est-il obligé de travailler comme dessinateur industriel, que n’importe quel Bac+2 peut très bien faire ?

    Vous soulevez là un problème qui n’est pas spécifique aux seuls « lettreux », et encore moins aux docteurs-ès-lettres. Renseignez-vous un peu par exemple sur le nombre d’« informaticiens » qui ont un doctorat autre qu’informatique ou tout simplement de beaucoup de personnes qui sont obligées de gagner leur vie en travaillant dans un domaine ou un niveau qui n’ont rien à voir avec celui pour lequel elles s’étaient destinées.

    La conception utilitariste de la société est ainsi et ce n’est pas spécifique à la France. De plus, la société française ne produit pas assez d’emploi par rapport au nombre de diplômés disponibles.


    • Yohan Yohan 28 novembre 2012 17:18

      Ceci dit, ils ne peuvent pas dire qu’ils n’ont pas été prévenus. Perso, on nous déconseillait déjà cette voie dès le lycée (en l’occurrence, dans les années 70) et on nous vantait les secteurs du tourisme, du commerce international, preuve que les enseignants n’étaient pas tous à côté de la plaque.


  • Yohan Yohan 28 novembre 2012 17:13

    Histoire, économie, lettres, philo, et à un degré moindre psycho, sont des filières qui ne débouchent sur rien ou presque rien. Dans mon job, je ne vois qu’eux à rester aussi longtemps encalminés. Ce n’est pas pire pour ceux qui ne vont pas au bout de leurs études. Au moins, ils découvrent plus tôt l’ampleur du désastre et ils s’orientent vers d’autres secteurs plus porteurs, (s’il en reste) smiley


    • Mycroft 28 novembre 2012 18:23

      Affligeant. Comme si Bill Gates était un symbole des gens formés en science. Si on se souvient de Platon, on se souvient tout autant de Pythagore, Galilée, Einstein, les Curies.

      Et on utilisera toujours leur travaux au quotidien, alors que même de nos jours, avoir lu Hugo, c’est agréable, mais ça n’apprend pas pour autant à servir la société d’aujourd’hui et encore moins celle de dans 1000 ans.

      Et qui vous dit que les nouveaux écrivains qui vont marquer notre monde se seront majoritairement formés en suivant des études de lettre ? Bon nombre d’écrivain de talent sortent d’étude de science. Isaac Asimov en est un exemple, Arthur Clarke un autre, Fred Hoyle un troisième. On peut aussi citer Charles Dodgson alias Lewis Carroll.

      Bref, n’encouragez pas les gens à penser que les études de lettre mettrons, tôt ou tard, les études scientifiques au tapis.


  • rotule 28 novembre 2012 17:28

    @ l’auteure
    >Même si les fonds privés seraient une solution à plusieurs égards, qui investirait dans la recherche littéraire ?

    Oupsssssss !  ??????


    • alinea Alinea 28 novembre 2012 20:43

      je me suis fait la même réflexion rotule, mais je me suis dit que je n’étais peut-être pas au fait de toutes les nouveautés grammaticales !!


  • jean-jacques rousseau 28 novembre 2012 17:37

    Bonjour Emilie. Je constate que votre dernier article sur Agoravox date de 2009. Je me représente bien tout ce que cela représente d’abnégation et de travail de mener à bien votre thèse.
    Pourtant je regrette que vous n’en parliez pas, nous avons besoin d’articles de fond et de décortiquer des problématiques, d’avantage que d’agiter des slogans. Or beaucoup de ces gens qui vous font la morale sur « le métier utile », vous le verrez sont complètement dépassés lorsqu’on commence à aller dans l’approfondissement des idées et la démonstration logique. Et si vous persistez à négliger les propos de comptoirs et autres banalités creuses ; il n’y aura bientôt plus personne pour vous faire la réplique.
    Comme le laisse deviner votre article vous hésitez aujourd’hui devant une conduite à tenir. Pouvez-vous trouver un emploi gratifiant et assurer un avenir personnel de bien-être, ou devez-vous vous contenter de vivoter dans un quotidien lamentable en gardant la satisfaction intime d’avoir réussi de trop belles études mais dont personne ne veut ?
    Oui c’est une alternative qui vous parle. Mais sachez qu’elle nous parle à tous. Le monde dont nous rêvions le progrès, la douceur et les réalisations humanistes s’est effondré peu à peu sous les coups de boutoirs des « réalistes » pour ne pas dire des profiteurs gloutons et des tyrans. Il ne reste plus rien pour préparer aux enfants d’aujourd’hui et de demain une sortie de l’impasse et un nouveau projet de société...
    Ah si ! Il reste encore quelques ingénieurs et hauts diplômés dont plus personne ne veut pour cause de rationalisation des circuits de production et d’exploitation mais qui gardent allumée la flamme du génie, d’une science consciente et du bienfait d’une éducation populaire pour offrir une alternative à une masse désespérée et noyée de propagande.
    Vous êtes une chance pour votre pays et pour l’humanité. Ce n’est pas le moment de tomber dans l’auto-dénigrement et la braderie de vos talents au plus offrant.


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 28 novembre 2012 17:57

    il ne s’agit pas de disserter sur l’utilité de tel ou tel métier, mais de rappeler que chacun est libre et responsable de ses choix. Notre  jeune doctorante en lettres a suivi une voie par passion et non pas dans un objectif d’insertion professionnelle et rémunératrice. C’est un choix qui se respecte. 


  • Xtf17 Xtf17 28 novembre 2012 18:36

    A tous les excités de l’utilitarisme, allez vous calmer avec un ou deux siphons à démonter et un patron à lécher, et puis revenez vous occuper des choses vraiment importantes que sont l’amour des proches et le partage de la pensée et de l’effort.
    On aura fait un grand pas.


  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 novembre 2012 18:50

    Quand on a fait des études longues sur un sujet qui passionne, on a déjà vécu 10 an,s de bonheur et on a survécu ! On a profité du travail plus ingrat de maçons, plongeurs, maneuvres en paquets et sacs très lourds à charger et décharger qui par la richesse produite par eux permettent aux services publics de fonctionner.
    Surtout on est équipé en capacité de réflexion, d’expression, on a ses bras et ses jambes, et le fait d’apprendre des choses tout autant difficiles : cuisine, pose de carrelages, plomberie, vente, comptabilité....peut être un autre bonheur.
    Les étudiants croient souvent qu’il leur soit dû de devenir professeurs, ce n’est pas le cas, et quelle que soit la profondeur et la richesse de leurs études, ils n’en sont pas forcément capables.
    qiqls le savent d’eilleurs tous en entrant à l’université car ils sont assez intelliogents pour capter tout ce que tout le monde capte...
    Une vie, c’est long, et de plus en plus on réussit à trouver son bonheur et à être utile à la société dans un domaine qu’on n’avait pas envisagé. C’est le cas pour un littéraire qui a je pense un bel avenir, d’autant plus beau qu’il inventera une production nouvelle qui s’exportera. Ce qui est terminé, c’est de vivre de la reproduction (enseigner ce qu’on nous a enseigné). Une piste : on a besoin en France que les diplômés et non diplômés soient capables d’acquérir enfin une orthographe et un style impeccables. La méthode, les outils pour le faire seront ils le fait d’un ingénieur, d’un resturateur ou d’un littéraire de haut niveau ? Aujourd’hui on vous donne de moins en moins votre travail....il faut souvent le créer.

    J’avais cette réflexion et je la mettais en pratique dans le lycée que je dirigeais, certes tout a changé, mais voici quand même le lien ,l’article est à découvrir en table alphabétique des news, ici :

    Pédagogie et méthodes actives, le lycée de demain ? http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=198

    A l’auteur donc, courage, foncez en subsistant avec ce que vous trouverez, vous avez déjà beaucoup reçu, je ne crois pas que la société vous laissera tomber si vous entrez dans le monde dans lequel nous vivons avec la farouche volonté d’y faire votre place. Vous verrez, on grimpe vite !






  • alinea Alinea 28 novembre 2012 19:32

    Une seule solution : devenez bilingue et allez enseigner la littérature française à ceux que ça intéresse encore, de l’autre côté du monde !
    En tout cas, c’est ce que font tous les « docteurs » que je connais !! Parce que cela fait plus de vingt ans que les thésards ne trouvent pas de postes en France, et quelque soit leur discipline. Plus même : fin des années soixante dix début quatre-vingt, cela commençait !!!!


  • alinea Alinea 28 novembre 2012 20:42

    Encore : j’ai du mal à avaler vos huit ou neuf ans sacrifiés... là, je dois dire, ça ne passe pas. Mais « de mon temps », étudier et créer ( en linguistique, toute neuve à l’époque, une thèse n’était pas une compile ni une recherche, mais bien une création) n’étaient pas un sacrifice mais un privilège !


  • Benoît RIVILLON Benoît RIVILLON 28 novembre 2012 22:31

    Chère Emilie,
    Comme on a de compassion et d’intérêt à vous lire. Il faut louer cette initiative de crever le mur du silence en décrivant honnêtement votre quotidien de chercheuse. Cela est suffisamment rare pour être souligné et vous le faites avec brio.

    Vous faites un constat élaboré mais restez évasive sur des préconisations qui semblent implicites, à vous lire. Ainsi vous dites : « L’adoption, il y a cinq ans, de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités ne règle pas les problèmes de sous-financement et ne permet pas une (ré)organisation efficace de son infrastructure. Les Universités françaises sont politiquement autonomes et terriblement seules. Même si les fonds privés seraient une solution à plusieurs égards, qui investirait dans la recherche littéraire ? (…) L’idéal serait de trouver un juste équilibre entre un financement public et privé. »

    Or, je vous invite à reconsidérer l’inéluctabilité que vous trouvez « idéale » d’un financement pour partie privé. En quoi serait-ce une solution « à plusieurs égards » et quels sont-ils ? Si c’est pour vous un horizon indépassable, je vous conseille de vous rapprocher du Parti Socialiste qui se fera un plaisir de vous accueillir et de vous trouver un poste, armée comme vous l’êtes et dotée de cette belle sensibilité adossée à un vécu. Le bon constat mais les mauvaises réponses, apprises un peu par cœur...
    Pour ma part, les fonds privés j’en vois assez les inconvénients. Ils sous-tendent même tout ce que vous décrivez par ailleurs dans la dévalorisation du travail, la pression à la baisse sur son prix (et non son coût), le découragement et le gâchis humain que vous-même représentez, alors-même que vous n’avez pour ainsi dire pas commencé. Une « solution » est un postulat. Il serait plus scientifique -et c’est lié directement à votre condition- d’envisager la possibilité d’autres solutions. Je voudrais mieux me faire comprendre.

    Prenons un exemple véridique de présence de fonds privés, et de l’influence de son actionnariat, dans le monde de l’édition. Des universitaires avaient réuni leurs travaux récents à propos la Shoah pour un très grand éditeur français spécialisé en Histoire. Un autre travail non moins important, mais qui aurait demandé cinq années de travaux, avec des contraintes de langue et des avances de frais qui auraient été nécessaires pour publier une originale Histoire des Tziganes. L’éditeur avait alors à faire face à deux types de pressions, concurrentielle et actionariale, et s’est vu devoir trancher entre les deux sorties. Que croyez-vous qu’il fût choisi ? Le sujet « le plus porteur sur le marché », la Shoah. Voilà un exemple parmi d’autres des exigences du privé, et de ses possibles répercussions négatives sur la recherche et la connaissance.

    Vous touchez, peut-être sans le savoir encore un autre type de désordre, lorsque vous évoquez les nouveaux docteurs ès qui seront dans l’obligation de se tourner vers d’autres emplois en passant des concours. Vous ne savez pas à quel point ils désorganisent -à leur corps défendant- toute une filière de recrutement : à la Mairie de Paris on voit des DESS postuler aux concours pour des postes de Cat. B (niveau bac). Ce faisant, il sont mal employés, mal entourés au quotidien, malheureux ils s’engourdissent et pour les plus chanceux quittent le poste au bout de dix mois. En attendant, les « niveaux Bac », eux, sont au chômage de longue durée ou au RSA, car les premiers arrivés aux concours sont bien évidemment les sur-diplômés. Aucun espoir pour les plus modestes (intellectuellement) alors qu’ils auraient trouvé là une place à leur mesure…

    Voilà pour la pression du chômage sur la société. Travail, recherche, création, c’est tout le corps social qui collapse sous ces diverses pressions, continues, lentes, interminables.

    Vous comprendrez Mademoiselle, pourquoi j’en appelle de ce point de vue, pour ne citer que celui-là sans aborder les questions de choix économiques et de démocratie, à une révolution citoyenne.

    P.S : le journalisme n’est pas bouché pour tout le monde, idem pour le cinéma, le théâtre, la littérature, la haute-finance et assurance, la médecine, bref, partout où il y a des niches argentifères, il y a une néo-aristocratie et ses jeunes pousses.

    P.S bis : Courage ! Je ne doute pas que vous aurez ce fichu diplôme. Tenez-moi au courant !
    http://resoeco.blogspot.fr/


  • EP Emilie 28 novembre 2012 22:46

    Je vous remercie pour toutes vos réactions. Effectivement, j’ai repéré quelques coquilles en me relisant, veuillez m’excuser pour la gêne occasionnée (ex : « friandes » ; « Même si les fonds privés sont une solution »). Vous l’aurez compris pour la plupart, je suis en doctorat Lettres Modernes (deuxième année) par passion pour la recherche, l’écriture, la création, etc. Je ne me considère pas comme une martyre de la littérature, je ne suis pas non plus désespérée, j’ai juste conscience de la réalité... Je trouverai le moyen de me réaliser dans mon domaine. Je suis persuadée qu’il est utile à tous, mais les gens sont blasés et le snobe parfois. L’ultime question présente dans mon article est oratoire, je vais y répondre dès que je serai en mesure de le faire. Le but de cette publication est que le message passe ! « Et tout le reste est littérature ». smiley


  • Prometheus Jeremy971 29 novembre 2012 05:10
    Faites un tour par là :

    Une Association Phénix, pourquoi ?

    L’Association s’attache principalement à distinguer et à promouvoir à travers la délivrance de labels les universités et les entreprises qui œuvrent ensemble pour l’insertion professionnelle des étudiants en LSHS.
    Cette initiative a été mise en place avec une triple ambition :

    • offrir de nouvelles perspectives professionnelles à des jeunes de filières universitaires à la sortie de leur formation

    • améliorer le taux d’insertion professionnelle des universités s’investissant dans des projets aux côtés des entreprises

    • valoriser l’ouverture des entreprises offrant des perspectives d’avenir par l’embauche de nouveaux talents


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 29 novembre 2012 07:11

    Sinon , à part ça on est obligé de rien .


    Perso j’ aurai bien aimé être pape dans un mouvement religieux ou moine
    boudeur , même soeur sourire m’ aurait plu . Mais j’ aime pas les doctrines 
    les vêpres ni les pénitences .

    Au début , tout jeune je pensais faire enseignant à cause des congés scolaires 
    après j’ ai trouvé moins fatiguant , marchand de glaces en hiver . ou livreur de 
    charbon en été .

    Finalement quand à l’ école j’ avais fait le plein de fariboles et autres fadaises 
    pour spécialistes du 3,1416 et du train qui fait comme çi et puis encore comme 
    ça , des imfarpêts de la conjonctivite collyres et cie , surtout quand je me suis 
    aperçu que l’ instruction rend un peu con ceux qui en sont atteints j’ ai appris boulanger . On me disait , comme ça tu seras au chaud . 

    Néanmoins je vous souhaite de tout coeur d’ y arriver . Mais ne nous faites pas une rupture d’ arrivisme quand-même ... smiley

  • Constant danslayreur 29 novembre 2012 07:56

    « où l’étudiant a effectué pour la première fois un travail long (entre 100 et 200 pages) sur un sujet choisi et mûrement réfléchi. »

    Effectivement la précision s’imposait, l’école Thierryjacobine ayant prouvé qu’on pouvait très bien écrire 100 pages sur un sujet que l’on n’aurait pas choisi, et l’école Moricienne de son côté, qu’on pouvait très bien écrire 200 pages sans y avoir (à aucun moment), réfléchi. 

    « En parallèle à ces investigations et aux lectures, le doctorant se réalise dans l’écriture et devra présenter un travail long (de 400, 500 pages minimums) à partir d’une problématique novatrice. »

    Je n’aurais pas mis « s » à minimum cela dit je suis bien incapable de novatricer en remplissant 3 kg 700 g de papier (recyclé si possible), pour vous expliquer pourquoi.
    Un problème de chez souci ergotant et pinaillant toutefois, si le thésard est du genre super brillant et pas mat du tout voire très concis et en mesure réellement de cerner la problématique problématiquement en innovatricant sur un super condensé hyper-QIté (copyright Bad Guru), de 39 pages au lieu de 500, il fait comment pour meubler ?

    PS : J’ai vu que Mycroft était vite devenu Mycrobe et des poussières, vous commencez fort dites moi, gaffe on commence comme ça et on finit par idolâtrer Méluche tout en méprisant les trois quarts de ses lecteurs.

    Enfin je dis ça pour les autres hein, le mien de pseudo étant inattaquable smiley


    • Constant danslayreur 29 novembre 2012 08:39

      Je ne veux pas faire preuve de cruauté (naan je déconne si un peu quand même), mais vous vous exprimez très au vu de votre profil et de vos aspirations à une vie professionnelle qui vous conviendrait, vous devriez vous relire et peser vos mots, vous n’êtes pas... moi, vous n’avez pas tous les droits ou presque quand vous vous exprimez :

      « De plus, la crise du logement allège cruellement le porte-monnaie des jeunes étudiants, ne leur permettant pas d’investir massivement dans leurs études… »

      Après «  cruellement  », investir « massivement » dans des études ?

      C’est de la Nasa que vous parlez, d’une multinationale ou alors carrément d’un État ? Vous avez déjà lu un auteur employer « massivement » quand il décrivait le quotidien d’un étudiant ?

      « Néanmoins, nous pourrions nuancer ce dernier argument »
      Vous pourriez attendre un peu avant de vous nounoyer m’enfin bon, sinon ben d’argument je n’en vois nulle part ...

      « par le fait que l’Université fait partie des formations les moins coûteuses en France. » 
      L’université n’est pas une « formation » et en toute rigueur, cette phrase n’a aucun sens.

      « Le risque étant cependant »
      Vos paragraphes sont aussi décousus que vos idées, sorry

      «  la discrimination socio-économique à l’inscription »
      Je vois que vous avez découvert la vertu des mots concepts passe-partout mais dont on se moquerait superbement de savoir si leur emploi est idoine ou juste idiot, « socio-économique » est pas mal dans le genre effectivement 

       : «  pas d’argent, pas d’études ».
      Je reprends, vous dites en gros que les cursus à l’université sont parmi les moins coûteux en France, cependant (c’est le mot que vous utilisez), il y a un risque (Ah ? Roulement de tambour...), pas d’argent pas d’études… Euh … non non rien, c’est sûrement trop subtil pour Bibi.

      « De plus, une entrée à la faculté sous dossier  »
      Vous avez un souci avec les lieux, les bâtis qui s’y trouveraient, l’image mentale qu’on s’en ferait et surtout les activités qui s’y tiendraient.

      Après l’amalgame université-formation vous lancez le concept révolutionnaire d’ « entrer » à la faculté et de surcroit non pas « sur » mais « sous » dossier et pourquoi pas s’envoyer soi même sous pli recommandé pendant que vous y seriez ?

      « ou par concours »
      Ça continue après « sous » dossier, vous entrez à la fac « par » concours

      « n’est pas forcément une solution pour réduire le nombre d’étudiants et donc les coûts »
      Ah d’accord le problématique innovante qui vous préoccupe, c’est «  réduire le nombre d’étudiants et donc les coûts » qui serait vraiment le sujet central puisque vous vous interrogez sur les « solutions » qui permettraient de…, vous faites bien de le dire on aurait pu confondre vu l’analyse que vous faites juste avant, sans oublier les arguments que vous donnez, le porte-monnaie de l’étudiant etc…

      « L’école doit être pour tous  » Tant qu’à faire oui et puis depuis Ferry et le film mis à part, je crois bien que vous êtes prem’s sur la citation, bravo. 

      « et l’université ne discrimine pas dans ce sens. » smiley

      Quand vous aurez fini de me haïr, retroussez vos manches et battez-vous pour être meilleure, d’ici là vous n’avez pas le droit de vous plaindre.


    • EP EP 4 décembre 2012 13:01

      Bonjour Concon...Constant (désolée j’ai un gros chat dans la gorge « miaou ! ») smiley je plaisante ! Mais vous avez raison, vous êtes constamment dans l’erreur smiley ! Merci pour cette reprise, vous vous êtes bien embêté... J’accepte vos remarques, je ne suis pas vraiment d’accord, c’est très subjectif tout cela ! je ne me plains pas, je souligne juste une réalité. Je n’ai pas le temps de vous haïr, juste d’autres chats à fouetter « miaou ! » smiley. Bonne continuation.


  • Cocasse Cocasse 29 novembre 2012 10:05

    Pour mener aujourd’hui ce genre d’études, il vaut mieux anticiper, et mener de front une double qualification, afin d’assurer un diplôme permettant l’insertion dans la vie active.

    Ce genre de double profil est assez apprécié dans certaines entreprises.


  • Manu Manu 29 novembre 2012 10:06

    @ l’auteur

    Je pense que cet article est révélateur d’une erreur d’interprétation malheureusement très courante et très profondément ancrée : les études universitaires doivent assurer un travail aux diplômés.

    Au cours d’un débat télévisé, je ne sais plus quel homme politique (de second plan) proposait que l’on grave en très grand au fronton des facultés que l’Université n’est pas là pour donner du travail.

    L’instruction, la scolarité ne doit pas être confondue avec la formation.

    J’en sais quelque chose, je suis diplômé d’une maîtrise de physique (1996). Que fais-je aujourd’hui : informaticien de gestion dans une banque.
    Je sais avoir eu la chance (et d’une certaine façon l’insouciance) de poursuivre des études qui me plaisaient, mais qui finalement n’offrait aucun débouché, et d’être arrivé sur le marché du travail en pleine mise en place de l’euro et gestion du bug de l’an 2000 (qui au passage, n’a effectivement pas eu lieu dans le domaine bancaire parce que nous avons corrigé beaucoup de choses, ce qui n’a pas empêché des bug en 2007 — pour ceux que ça intriguent, voir le concept d’année pivot).

    Bref, ce qui est intéressant dans mon cas, c’est que c’est mon employeur qui a assuré ma formation, pas la collectivité.
    Je sais également que c’est un cas rare, mais ça devrait pourtant être une réflexion sociétale majeure : pourquoi serait-ce à la société toute entière de payer la formation, c’est à dire d’adapter les employés aux tâches auxquels ils sont dévolus par leur entreprise ?

    Je pense qu’il est important de bien séparer les rôles : à la société l’éducation, l’instruction, la scolarité, aux entreprises la formation.

    Sous prétexte d’une chômage de masse, les entreprises poussent la société à prendre en charge tout ou partie de leurs besoins de formation. Au point, ou l’on arrive à se poser la question à quoi peut-il bien servir de faire de faire des études sur ça n’assure pas un emploi.

    Mais ça ne doit servir à rien, à part faire de chacun un citoyen apte à faire des choix en connaissances de causes, et quand on connait les enjeux, chacun se doit (devrait) d’avoir un solide bagage : éducation, santé, environnement, économie, etc.

    En conclusion, même si comprends tout à fait votre désarroi, je ne peux pas être d’accord avec votre article. J’avoue ne pas avoir de solution immédiate. Il est souhaitable que les ressources humaines des entreprises assument leur véritable rôle en recrutant d’avantages des personnes que des CV, mais comme je l’ai dit plutôt, la situation est à leur avantage pour en faire « le moins possible » en se contentant de piocher parmi les postulants : il est bien moins couteux de filtrer sur des critères plus ou moins objectifs (diplôme, cursus, etc.) que de rencontrer et évaluer la motivation chaque candidat.


  • laertes laertes 30 novembre 2012 13:56

    @Manu "Je pense qu’il est important de bien séparer les rôles : à la société l’éducation, l’instruction, la scolarité, aux entreprises la formation."
    Dans cette simple phrase vous dites des choses qui n’ont pas de sens.
    1) Les entreprises font partie de ce que vous appelez...la société (bien que je ne sois pas très sûr de votre définition du mot ..société)
    2) Il n’y a aucune formation possible que ce soit par des entreprises (je suppose que vous voulez dire des entreprises privées !) ou par la société s’il n’y a pas instruction/éducation et/ou scolarité !!
    PUNAISE REFLECHISSEZ !! ou lisez des livres qui stimulent votre intellect !!


    • Manu Manu 30 novembre 2012 17:36

      @ laertes

      1) Ce que je veux dire, c’est que l’éducation, l’instruction et la scolarité sont du ressort du service public (ne serait-ce que pour garantir leur accessibilité), alors qu’il me semble légitime que ça soit les entreprises qui paient l’adaptation de leurs employés à leurs besoins.

      2) Ai-je indiqué qu’il y avait contradiction ? Bien au contraire ! La scolarité jusqu’à preuve du contraire est obligatoire en France. Je me demande qui devrait réfléchir avant de s’exprimer (^_^)...


  • kemilein 2 décembre 2012 05:06

    ha mais le marché (entendre les dominants) ne veulent pas des gens intelligents (un peu mais pas trop, et surtout soumis) mais des gens formé a accomplir une tâche donné et pas foutu de faire autre chose

    pour eux l’école est une centre de formation, une sorte d’abattoir intellectuel.
    ils veulent que vous allier a l’école pour apprendre a leur être utile, pas pour vous épanouie ou vous émanciper.

    vous auriez du vous poser la question avant.
    j’ai vue de nombreuses personnes « passer » en lycée général des jeunes gens impersonnels, fades, pour être parfaitement honnête : idiot stupide et abruti (au sens strict de la définition de ces mots)

    je leur est posé la question « mais quand aurez vous une personnalité ? » ils m’ont tous répondu « après/pendant la FAC »
    ce que je veux montrer c’est que l’école sort de ses classe par tonne entière des gens cultivé mais parfaitement idiot.

    avoir un diplôme n’est pas gage d’intelligence mais de soumission.
    et par dessus tout Culture est ce qui dispense d’être intelligent.


  • antonio 2 décembre 2012 11:07

    Une société qui méprise l’enseignement du français et celui de la littérature court à la catastrophe.
    Les prémices de cette catastrophe sont déjà bien en place : pour un nombre grandissant de jeunes, vocabulaire réduit à 200 mots, orthographe inexistante, incapacité à construire et comprendre une phrase complexe, incapacité à raisonner, réfléchir, absence d’esprit critique,etc....mais " Tout est bien dans le meilleur des mondes possibles ( Voltaire, Candide .) car ainsi se trouve mis sur le marché du travail un troupeau d’ignorants dont la seule préoccupation est de consommer, un troupeau d’ignorants incapables de lutter contre l’asservissement....


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