mardi 8 juin 2010 - par Philippe Vassé

Crise de l’euro : la marche à la dislocation de la zone euro

Les mensonges les plus incroyables, les campagnes médiatiques les plus illusoires, les déclarations les plus contradictoires, tout a été fait depuis des mois pour essayer, sans résultat, de nier que la crise de l’euro conduisait à la dislocation de la zone monétaire du même nom et à la fin de la monnaie éponyme.

Les faits économiques, sociaux, financiers, politiques, ont été plus forts que les mots qui ne protègent pas du réel. Les Attali, les Strauss-Kahn, les Juncker, les Trichet, les Lagarde bavardent, pérorent, se rassurent verbalement pendant qu’autour d’eux, tout s’écroule ! Le spectacle que ces gens-là offrent est pathétique et déconnecté du monde réel.

Les politiques français -pour rester dans l’hexagone- de tous bords ont été, depuis le début de la crise de l’euro, qui se conjugue maintenant avec des crises régionales qui tendent à une crises mondiales, les plus aveugles, les plus englués dans la position des « autruches ».

Maintenant, nul ne peut se cacher la réalité car elle est devant tous : la zone euro marche à sa dislocation, l’euro à sa mort, et, au-delà, c’est tout le système capitaliste qui marche les yeux fermés à la catastrophe.

Une crise mondiale insurmontable dans le cadre du système actuel

Les politiques autistes, français ou luxembourgeois, sont concrètement confrontés maintenant à une situation qu’ils ont cru « éviter » avec la magie des mots sur les écrans de télévision et dans les colonnes des journaux : la crise de l’euro est entrée dans sa phase conduisant à l’explosion de la zone monétaire, comme partie de la crise mondiale du système.

Toutes les mesures prises dans l’urgence par des gouvernements qui ne savent plus, avec raison, comment sortir de cette situation sans issue, se retournent contre eux et contre le système qu’ils entendent sauver.

Les politiques d’austérité forcenée anéantissent tout espoir de croissance, donc de pouvoir réellement diminuer les dettes accumulées, d’autant que les intérêts ont tendance à monter. Les mesures d’austérité ne font que semer colère et révolte dans les populations des pays de la zone euro, mais sans rien régler.

Réduire les dépenses publiques quand le système périclite revient à détruire dans la réalité toute issue possible de sortie de crise en faveur des populations et d’une éventuelle prospérité ultérieure.

Il semble que, lentement, les yeux se dessillent.

Ce qui frappe le plus est que, depuis peu, des voix connues commencent prudemment à dire les choses avec un réalisme minimal, comme ce lien relié à une chaîne de télévision française pourtant peu connue pour ses critiques contre l’ordre existant des choses et ce lien vers une déclaration de Joseph Stiglitz :.

http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/2010-06/l-euro-chute-encore-des-economistes-predisent-sa-fin-5871012.html

http://www.marianne2.fr/La-crise-avance-L-euro-agonise_a192519.html

Une crise mondiale formidable qui prend son envol

La crise de l’euro s’aggrave et s’étend, comme le prouve la situation en Hongrie (et ce n’est là que le maillon le plus faible au centre et à l’est de l’Europe), cela au moment où des crises puissantes affleurent en Chine, au Japon, et menacent aussi l’économie américaine qui ne peut s’isoler du marché mondial.

Les révoltes ouvrières et les manifestations sociales en Chine qui obligent le patronat à augmenter fortement les salaires de misère et les avantages sociaux consentis sont un signal fort qui marque le début de la fin de ce que beaucoup ont nommé avec un certain mépris « l’atelier du monde ».

Pour les autorités chinoises, ce sont les signes avant-coureurs d’une marée montante de revendications qui ne pourront pas être contenues, mais qui vont affecter les bases industrielles du pays en profondeur.

Le choc en retour pour les entreprises qui, depuis près de 30 ans, mais surtout après le « signal » envoyé par l’Etat chinois avec le massacre de Tienanmen aux patronats du monde entier, est en route. II sera dévastateur pour nombre de ces sociétés qui ont assis leurs profits formidables sur un système quasi-esclavagiste pour les ouvriers et dictatorial pour tout le pays.

Ce qui se passe en Chine sur le plan social est aussi, à l’évidence, un encouragement formidable dans les pays européens à revendiquer aussi plus au niveau social et économique, car la démonstration est faite qu’il est possible, même dans ce contexte de crise générale du système, d’obtenir des hausses de salaires, des avantages sociaux et des retraites plus décentes, donc de protéger les bases de la civilisation humaine contemporaine !

Au Japon aussi, la situation d’apparente prospérité reposant sur un Etat très interventionniste en soutien à l’économie a généré une dette colossale. L’heure de faire face au passé arrive très vite. Ce qu’exprime la crise politique permanente dans ce pays aux pieds d’argile.

Aux Etats-Unis, la crise de 2008 n’est pas terminée, mais une autre, bien plus puissante, prend son essor dans le secteur financier alors que l’Etat fédéral continue à dépenser des sommes astronomiques dans ses guerres en Irak et en Afghanistan, sans évoquer ses subventions à Israël pour tenir ce pays en survie économique artificielle sous assistance budgétaire permanente.

Derrière cette crise apparaît de plus en plus le retour dynamique sur le devant de la scène politique des revendications des salariés de tous secteurs qui exigent, pour le moment, une répartition plus juste entre capital et travail, au profit de ce dernier dans la distribution des richesses.

Des chocs sociaux frontaux graves sont donc inévitables maintenant, de la Chine à la France, en passant par la Grèce, la Hongrie et le Japon. Cette montée en puissance des luttes salariales devient à son tour un facteur de la crise mondiale, dont celle de l’euro

Crise de l’euro et crise politique en Europe

Cependant, la crise de l’euro s’exprime aussi par des conflits, de plus en plus marqués, entre pays, pour l’heure limités à des heurts entre gouvernements ayant des objectifs différents.

Ce qui se passe entre les autorités allemandes et françaises est significatif : il est de plus en plus évident que des divergences politiques de fond se multiplient entre les dirigeants allemands et français, et pas seulement entre eux, car les opinions publiques sont aussi présentes et actives.

Ces tiraillements sont les premiers symptômes de la crise de dislocation inévitable de la zone euro, mais ils dessinent déjà les lignes de fracture entre les pays et les intérêts politiques qui, de convergents avant la crise, sont devenus divergents avant de devenir bientôt antagoniques !

Pour l’heure, l’urgence politique se concentre pour chaque peuple concerné dans la nécessité de sortir au plus vite de la zone euro avant que les difficultés soient devenus incontrôlables et incalculables.

De ce point de vue, il est vital que l’opinion publique puisse voir clairement la réalité des processus en cours derrière la fumée des mensonges politiciens : il urge de quitter la zone euro de manière, si possible, concertée avec les autres peuples.

Il importe ensuite de surtout ne plus se subordonner en rien aux diktats dangereux issus d’une Commission Européenne sans aucune légitimité démocratique qui ne fait que détruire les bases économiques des pays concernés.

Aucune coopération économique saine et pacifique entre les peuples européens, ne peut passer par cette Commission aveugle, sourde, soumise aux intérêts des spéculateurs internationaux, qui ne peut mener les peuples d’Europe qu’aux plus grands désastres qui sont aujourd’hui en vue.



113 réactions


  • chams 8 juin 2010 10:44

    tant mieux

    ce systeme est pourrit, qu’il creve.
    et que tout les complices crevent.

    Un conseil, aprenez a faire pousser des legumes
    et armez-vous ! 

    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 11:47

      Cher Chams,

      Tout un chacun peut se contenter de diffuser ses souhaits, mais peut-être serait-il utile et sain de dépasser les phrases simples toutes faites et les conseils sans intérêt qui ne règlent rien dans la pratique quotidienne.

      Ainsi, cultiver les légumes ne peut être une activité pour tout le monde. Quant à votre slogan lancé « armez-vous », outre que dans de nombreux endroits, cela est plus qu’une réalité quotidienne, des gens peuvent s’armer pour des buts différents, voire même contradictoires.

      Dépasser donc les slogans basiques qui ne font rien avancer pour personne serait souhaitable, si on suit et partage votre première remarque.

      Bien cordialement,


    • chams 8 juin 2010 12:36

      Bon je reconnait qu’il ne s’agit que d’un souhait, mais si j’avais une solution, je vous l’aurait deja donné smiley

      Quand aux legumes, c’est une maniere de dire que dans les campagnes les gens s’en sortirons bien mieux. Il faut s’attendre a des mouvements tres graves dans les villes. Beaucoup ne survivrons pas a un depot de bilan generalisé. D’ou mon principe de s’armer.

    • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 8 juin 2010 12:37

      Réaction basique mais compréhensible et partagée par beaucoup. Après tout ce que l’on a vu et entendu et en vue de tout ce qui se prépare, nombreux sont ceux qui ne peuvent plus faire preuve de modération. Je pense que des gens comme « chams » ne sont ni des extrémistes ni des terroristes, mais juste des personnes qui lassées et désespérées de voir surgir une justice quelconque en arrivent à souhaiter le ménage par le vide. Il est vrai que si la clique des politico/bankstero/mafieux était éradiquée de façon définitive, le monde ne s’en porterait que mieux et à défaut d’être un remède qui réglerait les problèmes, tout au moins cela aurait le mérite de stopper la progression du mal qui nous ronge.


    • kiouty 8 juin 2010 12:42

      Tes armes et munitions, tu vas bien les acheter a quelqu’un non ? Contre des légumes que tu auras fais pousser dans ton jardin bunkerisé...

      Le capitalisme n’est pas incompatible avec le chaos, bien au contraire, on le voit en Irak, qui est une guerre infinie qui permet de générer des profits faramineux pour certaines multinationales de srvices style Halliburton, et pour le marché de la sécurité en plein essor.

      Tout ça annonce la fin de la paix, mais pas du capitalisme.


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 13:00

      Cher Pas Glop, pas Glop,

      Bien évidemment, nul ne nie la légitimité de ce qu’écrit Champs plus haut. Le problème n’est pas non plus une « modération » face à une révolte légitime.

      Et Chams a parfaitement compris le sens de ma remarque à son commentaire.

      Le problème posé, comme en Chine par exemple, est, non pas la légitimité de la violence contre l’injustice, l’inacceptable, la misère sociale et ses conséquences dramatiques, mais de quelle manière justement ces réactions de révolte légitime peuvent contribuer à apporter une issue collective viable et pérenne.

      Ce que font les ouvriers chinois en ce moment, par leurs grèves massives et déterminées, c’est le chemin qui permet de modifier le cours des évènements, mais pas avec des mots radicaux qui, surtout en France où la tradition est vivace, camouflent souvent une attitude résignée ou de révolte platonique.

      Le fond du propos est donc tout autre que celui qui vous a motivé : Chams émet une réaction basique, légitime, commune, partagée par beaucoup. Ce qui manque à cela est le chemin qui permet de transformer cette révolte légitime en force réelle et utile.

      Là était mon propos, nullement ailleurs : le radicalisme verbal ou le verbalisme radical est célèbre en France comme couverture « révolté » des politiques de plate soumission. D’où un souci, légitime, de clarification.

      Car les révoltes qui visent .....à cultiver des légumes (pour ceux qui le peuvent) ou à prendre les armes ( sans expliquer pour quel but, ni comment), cela s’appelle dans l’usine Foxcoon « rendre un mouvement impuissant en lui retirant ses buts légitimes, collectifs et clairs ».

      Bien cordialement,


    • furio furio 8 juin 2010 13:02

      Le capital a déjà tout obtenu des Etats. Maintenant il veut aussi le pot, le bâton et le cul de la fermière !
      Ce système qui ne reconnaît pas la valeur du travail et ne se voue qu’au seul Saint Capital était voué au désastre. Et nous y allons en chantant. Un peu comme à BERLINE ! en 1914 !!
      Et en plus ces tarés d’étatsuniens et d’israélites qui sèment le terrorisme au fur et à mesure qu’ils massacrent et génocident les peuples. On est bien !
      Mais attendez vous à savoir que ce système capitaliste qui permet de règler automatiquement les ordinateurs pour qu’ils engrangent du fric lorsque vous dormez, va se montrer de plus en plus GOURMAND !!
      Il y a fort à parier qu’il ne se contentera pas du cul de la fermière si beau soit-il !! 


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 14:12

      Cher Parkway,

      Le radicalisme verbal est bien beau, mais quel est son contenu ?

      Vos phrases sont l’expression d’une croyance dans des mécanismes aveugles qui règleront les problèmes du monde, donc les nôtres, sans que vous expliquiez ni comment, ni pour quelles raisons, mais sans intervention humaine. Cela résonne comme un espoir religieux, messianique, comme une croyance en une prophétie qui sera accomplie on en sait par qui ou quoi.

      « Le système (lequel ?) va s’écrouler, on va changer d’optique ».

      J’avais répondu à Chams parce que sa pensée exprimée, pour légitime qu’elle soit, dite ainsi, ne menait à rien pour personne, en suggérant de l’élaborer plus avant.

      Vous annoncez que vous soutenez Chams en sa première réponse, ce qui est votre droit, bien que l’intérêt de cette annonce soit peu claire.

      J’ai pris le temps de répondre à Chams parce que sa réponse initiale, pour légitime qu’elle soit, était dans son fond du même ordre messianique, généraliste et abstrait que vos propos.

      En général, les « messianistes » unissent le caractère mécanique de leurs prophéties avec des règles ou commandements de nature impérieuse : « plantez des légumes, prenez les armes ».

      Les réalités concrètes n’existent pas, ils sont dans un monde particulier, le leur. Mais rien n’empêche des gens honnêtes et sincères de sortir de leur monde propre, et de revenir aux réalités collectives et s’y coltiner.

      C’était ma remarque sympathique à Chams. Lui l’a bien compris, mais je devais vous l’expliciter tout aussi sympathiquement.

      Sur le Bounty, la révolte n’a pas éclaté et gagné par miracle : il lui a fallu des conditions concrètes, des appuis réels, des hommes déterminés et organisés en groupe de mutins solidaires, et du courage physique pour chasser les officiers oppresseurs.

      C’est une leçon sur les processus réels des révoltes qui n’ont rien à voir avec des mécanismes aveugles et le verbalisme de salon intellectuel.

      Il en fut de même à l’usine chinoise de Foxcoon, entreprise taïwanaise privée, pour que les ouvriers se mettent en grève et arrachent par leur action unie, solidaire, déterminée, les 70% de hausse de leurs salaires.....

      C’est là qu’est la réalité, pas dans les belles phrases.

      Bien cordialement ;


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 9 juin 2010 00:04

      @ L’auteur : Ce n’est pas l"Euro qui a créé le probleme ; c’est d’avoir mis a profit la création de l’Euro pour soustraire la création de monnaie et le crédit au pouvoir démocratique pour le confier à la BCE, un cartel de financiers cooptés, similaire au Fed américain et agissant de paire avec lui.


      On a privatisé la création de monnaie et ceux qui l’ont accaparée ont mené à terme la plus grande arnaque de tous les temps. L’argent ne vaut plus rien. Quand la désobéissance civile qui est le seul remède immédiat, nous aura débarrassé de la gouvernance actuelle. Il faudra nécessairement un pouvoir autoritaire fort pour rétablir l’ordre.  

      Il est probable que cette dictature se rendra sympathique en confisquant les biens de ceux qui ont profité de cette crise et en tranchant quelques têtes. Ça ne réparera pas les dégats, mais ça fera tout de même plaisir a voir ... 









    • jmcn 9 juin 2010 08:47

      Cela me parait particulièrement sage.


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 10 juin 2010 13:28

      Cher Parkway,

      Merci de votre message en réponse.

      Je suis désolé de vous décevoir quant à la lecture du livre que vous évoquez dont le titre serait, sauf erreur, « l’insurrection qui vient ».

      C’est un titre qui est effectivement lié à l’actualité ambiante mondiale et une analyse, un pronostic, voire une prédiction assez partagés. Et qui n’engage pas à grand chose quand, comme sur le Bounty, on ne prépare pas la mutinerie (ici insurrection) et que l’on ne fait pas son maximum pour que la révolte ou l’insurrection envisagée triomphe.

      Les militants basés à Tarnac, sur le plateau quais-désertique de Millevaches, au nord de la Corrèze, sont à n’en pas douter des honnêtes gens, de plus victimes d’un gouvernement qui est aux abois et judiciarise la vie politique, syndicale et sociale.

      Ils sont, de ce qu’il est possible de lire d’eux, de braves gens sympathiques et cultivés, généreux et instruits.

      Mais que font-ils, s’ils veulent préparer une insurrection victorieuse et donc atteindre leurs objectifs annoncés, dans un village beau, entouré d’une nature splendide, mais ISOLE des réalités du monde et du pays : Tarnac ?

      Attendre et fantasmer sur des affrontements avec des CRS, st-ce là une activité constructive pour la société humaine et pour aider une insurrection à réussir ?

      Etre honnête et brave est bien. Mais des « révolutionnaires » qui s’isolent de la population qu’ils voient se révolter bientôt, selon eux, des « militants » qui se mettent à l’extérieur de la vie collective des potentiels futurs révoltés, est-ce une stratégie intelligente et cohérente avec les buts énoncés ?

      Une fois encore, nul ne doute de votre sincérité en toutes choses. Mais, les mutinés du Bounty n’ont ni attendu, ni rêvé, ni se sont isolés de leur camarade d’équipage brimé et réprimé. Ils ont lentement tissé une solidarité constante, permanente, forte afin de VRAIMENT préparer avec des chances de succès maximales la mutinerie.

      C’est en cela que le radicalisme verbale revient à la soumission fataliste : il crie beaucoup, il parle, il prépare le combat avec les CRS dans le cerveau, mais au fond, dans la réalité, il s’isole de ceux qu’il prétend aider à se révolter.

      Et l’auto-isolement des réalités, même avec un livre théoriquement bon, n’est qu’un aveu d’impuissance et de repli sur soi afin de former un petit groupe de discussion fermée.

      Il se trouve qu’il m’a été donné d’apprécier, lors d’un séjour en Corrèze récemment, les amis des gens de Tarnac lors d’un film suivi d’un débat sur des évènements survenus à Marseille en 1947 : le film était très intéressant sur le plan historique, mais, dans le public, à part des grandes phrases creuses et des « moi, je pense, moi, je crois », il était clair que les participants étaient aussi liés à la population locale et à ses revendications actuelles ( fermetures de postes dans les établissements scolaires, mouvements des producteurs de lait de l’APLI, licenciements dans les rares usines encore en activité) que la galaxie H 131 au problème du changement climatique terrestre.

      Vos commentaires reflètent cet esprit sincère, mais ici isolationniste : ne pas discuter des problèmes concrets abordés, mais « plusser » un tel parce qu’il correspond à vos pensées personnelles, c’est une marque de refus de dialogue « collectif ». Certain


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 10 juin 2010 14:17

      Cher Parkway,

      Une malencontreuse coupure de ligne haut débit a provoqué un message incomplet.

      Peu importe, l’essentiel du fond était abordé. A vous de voir comment lier à l’avenir théorie et pratique, comment aller au fond des choses dans les mouvements sociaux sans rester à la surface, en une phrase, de suivre le lent et douloureux chemin suivi depuis 1989 par le ouvriers chinois....

      Je vous prie de m’ excuser cette coupure intempestive.

      Bien cordialement,


  • Alpo47 Alpo47 8 juin 2010 10:51

    Les gouvernements essaient actuellement de faire supporter tout le poids de la crise aux peuples, en exonérant les haut revenus et les entreprises. On peut penser, espérer, que cette évidence va s’imposer à tous et que la rue va y répondre, puisque c’est la seule réponse qui reste. Ceci malgré la compromission de tous les partis et syndicats, qui essaient de « noyer le poisson » ou contenir la colère qui monte.

    Ces mêmes dirigeants vont être pris au piège qu’ils ont eux même conçu : N’ayant plus d’alternative, d’opposition crédible ou de représentants intègres, les peuples vont devoir s’en remettre à eux même afin de reconquérir leur liberté. Très dur pourrait être le réveil.

    Ici, un banquier Suisse, que l’on peut supposer neutre, porte un regard extérieur sur l’europe et l’euro. Selon lui, tout va s’effondrer ... Et c’est tant mieux, parce que ce système n’est pas en faveur des peuples, mais des fameuses « élites » uniquement .


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 11:58

      Cher Alpo 47,

      Ce que vous notez est fort juste encore qu’il est essentiel, en toute hypothèse, de ne pas mélanger dirigeants politiques et syndicaux avec leur base, ou, si vous préférez, avec les organisations qu’ils dirigent, plus ou moins.

      Un parti, un syndicat, une association, ne se résument pas à un dirigeant ou un exécutif de direction. La clarté du langage aide à la précision de le pensée. Les citoyens n’obéissent pas comme des robots et les dirigeants peinent d’ailleurs, on le voit de plus en plus, à défendre et justifier l’indéfendable et l’injustifiable.

      Comme en démocratie, ce n’est pas parce que le peuple peut être trompé par ceux qu’il a élus que le peuple n’existe pas et qu’il ne peut avoir d’autre recours.

      Ce ne sont donc pas tous les partis et syndicats (un bloc amalgamé déjà fort disparate) qui sont compromis ( notion assez vague et peu concrète), mais il semble bien que nombre de dirigeants politiques et syndicaux ont partie liée effectivement avec le système qui s’écroule et essaient de lui apporter une aide, même si celle-ci est vaine au bout du compte.

      Ceci étant dit, le banquier suisse qui dit tout haut ce que l’immense majorité des populations a compris et admis est intéressant : le dogme est brisé, la fin de l’euro est devenue une option de plus en plus envisagée parce qu’inéluctable.

      Bien cordialement,


    • loloando 8 juin 2010 13:41

      et vive le catastrophisme en temps de crise !

      fin du monde, fin de l’euro, j’en passe et des meilleurs...

      Vous voyagez un peu les ami(e)s pour vous rendre compte que la misère est ailleurs qu’en Europe.

      Ici, on a tout. Et quand on a tout, on est malheureux. Et on devient con et individualiste.


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 14:21

      Cher loloando,

      Voici un commentaire qui est d’un intérêt puissant et édifiant, sans ironie aucune.

      Est-ce une prêche lénifiante invitant à la soumission ou un déni de réalités époustouflant ?

      « Heureux celui qui ne voit pas arriver la mort, il ne peut en avoir peur »

      Ce proverbe aborigène de Taïwan devait vous rassurer car vous êtes un réaliste bien voyant.

      Bien cordialement et ironiquement vôtre,


    • Tarouilan Tarouilan 9 juin 2010 10:35

      L’Europe est un rempart à bien des dysfonctionnement (euphémisme) de la justice des pays nationaux, pour la France, par exemple, il faut qu’elle continue d’exister ..... ou nous allons nous retrouver dans un système judiciaire, pire qu’au moyen-âge ou des entités comme la franc-maçonnerie ou une équipe mafieuse comme celle de Sarkoff......auront un controle complet sur l’ensemble du judiciaire avec aucun recours possible......... à une juridiction supérieure : http://www.youtube.com/watch?v=97XFi9Vp_Zk


    • Yoann Yoann 11 février 2011 23:37

      @loloando

      Ici, on a tout. Et quand on a tout, on est malheureux. Et on devient con et individualiste.

      C’est on ne peut plus vrai, à croire que l’être humain n’est jamais satisfait de ce qu’il possède ... On a cependant le pouvoir de ne plus consommer comme des fous et consommer équitable, c’est un début ...

      On verra comment ça évolue à la prochaine crise financière ...


  • ZEN ZEN 8 juin 2010 11:31

    Bonjour Philippe
    Quitter l’euro de manière concertée ?...
    Je pense que cela ne se fera pas, car le remède(?) serait pire que le mal
    En tous cas, on comprend pourquoi la Turquie ne lorgne plus vers l’Europe et opère d’autres rapprochements

    "Beaucoup de Turcs, il y a dix ans, fondaient leurs espoirs sur la générosité de l’Union européenne comme, avant eux, la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande. Submergés par l’argent « gratuit » de Bruxelles, ces pays sont aujourd’hui au bord de la faillite et sous tutelle de la Commission et du FMI. L’Union est elle-même à la dérive après avoir désarmé les États-Nations qui faisaient sa force.

    Revenus de leurs illusions, les Turcs découvrent de nouveaux motifs de satisfaction dans les offensives diplomatiques de leur Premier ministre. Peu leur chaut qu’elles déplaisent aux Européens... "(Sivès)


  • LE CHAT LE CHAT 8 juin 2010 12:01

    le sonnant et trébuchant , y’a que ça de vrai , l’or et l’argent sont au plus haut , et ce n’est pas fini !


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 8 juin 2010 17:33

      Depuis quelques semaines les après-midi de France Télévision sont bourrés de publicités qui proposent aux retraités de vendre leur or. J’ignore qui sont ces entreprises (privées ?) mais elles semblent assez pressées de troquer leurs euros. Malgré des recherches (très succinctes) je n’arrive pas à savoir qui se cache derrière ces campagnes.


    • Radis Call 8 juin 2010 18:03

      Peachy ,

      Evidemment : on s’aperçoit du sauve qui peut car la monnaie n’a plus qu’une valeur totalement artificielle : elle ne repose plus sur quoi que ce soit de concret , sauf en Allemagne et en Chine...

      C’est pourquoi nous assistons avec une accélération effrennée de la ruée sur toutes les matières premières : l’or, l’argent, le pétrole, le gaz , les minerais , les nouveaux latifundia , bref ce tout ce qui permettra aux élites de rebondir après le crack final.


  • hgo04 hgo04 8 juin 2010 12:03

    La chine change ??? bof.. il reste l’inde le bengladesh etc etc etc pour délocaliser nos productions... Ce n’est pas morale ?? certes, mais c’est business..


    Quant à l’euro et l’europe, je partage bien votre avis..

     L’europe glouton qui s’est jetée sur ces ex pays urss, qui, à grands coups d’euro venant des classes moyennes, ont appauvri et fragilisé ses propres bases.. 

    Même la Turquie s’en est trouvée attirée par l’odeur alléchante de l’argent facile et gratuit... Et on voit le commencement du volte face, avec son rapprochement (mais ont ils jamais été éloignés ???./...) du monde arabe....

    C’est fou ce qu’en quelques années, certains ont detruit une oeuvre d’un demi siècle..

    Où qu’il est BAROSO ?? il est bien discret, je trouve, lui que l’on voyait aussi souvent que notre président....

    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 12:40

      Cher hgo04,

      Je reviens juste sur un aspect de votre commentaire qui nécessite à mon sens un peu plus d’élaboration les autres points de votre texte étant évidents.

      La crise en Chine qui est générée par les révoltes ouvrières, jusqu’ici contenues par l’appareil politico-policier de l’Etat dictatorail, et les succès croissants de ces révoltes ouvrières, n’est pas un fait secondaire comme cela est vu par certains de la petite France en déclin rapide, mais un élément éminent des processus en cours,

      Ceci pour plusieurs raisons, mais je n’en citerais ici que deux :

      1- les hausses salariales et de charges sociales en Chine vont avoir un impact sur la situation politique interne d’un géant économique planétaire, avec des conséquences mondiales encore difficiles à quantifier, mais formidables en poids socio-politique.

      2- Si le gouvernement central chinois s’écroule et que la Chine accède enfin de nouveau à la démocratie ( sa première expérience dans ce sens date de 1911 : première République chinoise), c’est tout le contexte de sur-exploitation des travailleurs chinois et en Asie du Sud et du Sud-Est qui s’en trouvera ébranlé.

      Par ailleurs, délocaliser des usines de Chine n’est pas aisée en aucun cas : les autorités locales peuvent, sous les menaces de délocalisations, prendre des mesures de réquisition, de nationalisation, de confiscation.

      Le régime dictatorial été depuis les années 1980 un des pires au monde pour les droits ouvriers tout en étant très « amical » aux investisseurs.

      Si le courant change de sens, nul ne peut prévoir les réactions d’un régime paniqué par les conséquences de sa politique dite « d’ouverture »...au capitalisme le plus sauvage et déréglementé.

      C’est bien pour cela que le patronat taïwanais avait pris les devants en rapatriant à Taïwan les productions les plus en pointe et en laissant en Chine les usines fabriquant des produits que l’on pourra sans difficulté produire ensuite aussi sur place.

      Les sociétés les plus menacées sont celles qui n’ont jamais vu rien arriver dans cet immense pays et qui croyaient que la corruption active de l’Etat par leurs soins leur garantissait un régime esclavagiste éternel.

      Quant à l’inde, vu ses traditions syndicales de luttes salariales, ses libertés acquises et ses gouvernements locaux sous pression forte de la population très solidaire, y délocaliser alors que le niveau de salaire y est plus élevé qu’en Chine ne semble pas être une option pour les patrons qui veulent quitter la Chine.

      Le monde entier n’écoute pas les niaiseries stupéfiantes d’Emmanuel Chain sur M6 lorsqu’il parle de la Chine....Il existe des études et des organismes qui suivent la montée sans cesse plus puissante des grèves et émeutes ouvrières en Chine qui font aujourd’hui la une mondiale.

      Il en est ainsi du China Labour Bulletin qui regroupe les militants syndicalistes indépendants chinois,

      Bien cordialement,


    • Radis Call 8 juin 2010 18:10

      Bof, bof, bof : si les élites occidentales ont investi massivement en Chine , c’est outre la main d’oeuvre à prix imbattable , la fiabilité du régime qui peut écraser toute révolte dans l’oeuf en toute impunité..

      Alors ne rêvons pas trop :la fin de l’expansion chinoise n’est pas pour demain , d’autant que si le premier étage de la fusée est effectivement l’usine du monde voulue par les multinationales , le second étage sera l’impérialisme chinois , la conquête de débouchés personnels.


    • hgo04 hgo04 10 juin 2010 09:37


      Bien heureux de votre reponse.. Toutefois, vous n’etes pas sans savoir que l’argent etait, est et restera maitre partout et sous toutes les epoques. C’est ainsi, car l’argent c’est le pouvoir, quoique l’on en dise.

      Si demain il est plus rentable de faire des jean’s en INDE qu’en CHINE, alors ils se feront en INDE, au BENGLADESH, a DJAKARTA, bref, partout ou la rentabilité sera la plus forte..

      Des pays qui meurent de faim sont une realite, meme si cela est deplorable, j’en conviens..

      Il n’y a rien d’etonnant, et surtout d’imprevisible, de ce qu’il se passe en CHINE. Que se soit les ouvriers ROUMAINS pour DACIA pour n’importe quelle usine CHINOISE, quand le travail est la, quand l’argent entre, les ouvriers reclament leurs parts, ce qui est tout a fait normal, logique, et en fin de compte juste.

      Quant au citoyen lambda, partout ailleurs sur cette planete, meme s’ils font mine d’etre revoltes, meme s’ils font de fracassantes declarations la main sur le coeur, les larmes aux yeux, ceux la meme choisiront le produit le moins chers sur l’etat de la grande surface, et l’economie de quelques euros sur une paire de baskets vaut bien de fermer les yeux quelques secondes sur l’origine de cette chaussure... La vie est ainsi, l’homme est ainsi...

      Certes, on voit maintenant des produits de commerce equitable (ce que j’applaudis...) mais cela reste en production et commerce « confidentiel »..

      La CHINE privatisera les usines pour eviter la delocalisation ?? certes, les murs, oui.. pas la technique, pas l’inovation.. bref, privatiser, et les CHINOIS le savent tres bien, est contre-productif. C’est, par ailleurs, par la liberalisation de leurs methodes qu’ils en sont la aujourd’hui.

      Des communistes a la tete d’un marche ultra-liberal.. !!! c’est ainsi..

      Oh, nous pouvons tous avoir une idee, une envie, une vocation A ce que la misere n’existe plus dans ce monde, moi le premier.. mais ce n’est pas le cas, et cela ne le sera jamais..

      Et pour en revenir a l’euro, objet de votre mot, et l’europe par extension, j’ai toujours ete persuade que la construction a pris un mauvais, mais un tres mauvais tournant il y a quelques annees. L’europe gloutonne se prend les pieds dans le tapis, et je suis tres pessimiste quant a son futur.

      Quand on veut tirer vers le haut les plus demunis, on doit s’assurer d’en avoir les moyens. Et de nos jours, on voit bien que nous sommes tires vers le bas, a l’inverse des motivations qui sont a l’origine de la construction europeenne...


  • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 12:11

    Cher Zen,

    Le gouvernement turc est certes médiatiquement fameux depuis quelques jours, mais ce ne sont pas les bruits médiatiques qui font une politique et qui fondent une économie.

    La Turquie peut certes faire parler d’elle pour des causes parfaitement justes, il n’en reste pas moins que la réalité turque ne se résume pas aux bateaux qui veulent, à juste titre, briser l’infâme et ignoble blocus des populations de la bande de Gaza, un ghetto à ciel ouvert, une horreur entretenu par les gouvernements israélien et égyptien.

    Les problèmes sociaux et économiques, les tensions avec les populations kurdes, les difficultés récurrentes à faire revivre le mythe de l’Empire ottoman dans un contexte totalement différent, sont les réalités de fond de la Turquie, laquelle, après les phrases « gaulliennes » de son Premier Ministre, livrent 50 millions de m3 d’eau potable à Israël et développe ses relations économiques et commerciales, notamment en matière d’armement, avec l’Etat qu’elle appelle à condamner.

    L’éloquence ne doit pas cacher les actes réels. Quant à l’UE en pleine crise, est-elle seulement une « perspective » valide et fructueuse pour le peuple turc, cela n’est en rien démontré.

    Quant au remède à la crise de l’euro, à part aller droit à une catastrophe sociale et des crises violentes croissantes en restant dans un cadre qui étrangle les économies nationales et la démocratie, je ne distingue pas d’autre alternative fiable que la sortie concertée de la zone euro, comme nombre de voix en Allemagne, en Hollande, voire ailleurs, le demandent.

    Rester dans la zone euro n’est pas un remède, c’est courir droit à des crises nouvelles, de plus en plus insupportables.

    Mais, si vous entrevoyez une autre option possible, un remède valable, tout débat est libre et tout apport est constructif.

    Bien amicalement,


  • Daniel Roux Daniel Roux 8 juin 2010 12:22

    La fuite en avant nous conduit droit dans le précipice.

    Le dogme du libre échange favorisant l’oligarchie l’emporte sur tout.

    Hélas, les dirigeants politiques ne sont que des pantins entre les mains des riches actionnaires des multinationales. Ce n’est pas l’intérêt général qui les guide mais des intérêts particuliers.

    Une autre voie était possible.

    http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/un-protectionnisme-europeen-assume-39817

    Le pire est que l’autre parti de gouvernement ne propose aucune alternative. Leurs seules préoccupations apparentes sont la distribution des postes et les mille et une manières de poser un pansement sur une jambe de bois.

    Sauve qui peut !


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 13:12

      Cher Parkway,

      Sereinement, pourriez-vous expliquer en quoi la phrase que vous citez serait inexact ? Des faits par exemple au lieu d’exclamations ici inutiles et vaines.

      Car laisser aux points de suspension le soin de soutenir une analyse qui n’est pas étayée avant paraît un peu court.

      Je note que le site de TF1 semble plus précis que votre commentaire afin d’abonder, à sa manière et avec son langage, dans le sens des faits.

      Un désaccord exprimé clairement est plus utile à l’intérêt collectif que des cris enfantins rédigés en gros caractères.

      Il serait intéressant que vous élaboriez plus sur le sujet que vous avez choisi.

      Merci d’avance et bien cordialement,


  • Jimmy 8 juin 2010 12:46

    quitter l’Euro
    pourquoi pas, mais quid des dettes, aussi bien celles de la France que celles des particuliers, qui sont libellées en Euro ?


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 13:06

      Cher Jimmy,

      Pourriez-vous préciser la nature de votre inquiétude car sa relation avec les processus en cours me paraît très « aléatoire » ?

      A l’heure actuelle, parmi les peuples auxquels les gouvernements de toutes couleurs politiques voudraient imposer des politiques d’austérité, la question des dettes apparaît comme une arme politique utilisée par les Etats au profit des spéculateurs.

      Quid donc ici des intérêts des peuples dont il faudrait sacrifier le présent et le futur pour rembourser des dettes qui ne sont pas de leur responsabilité ?

      Bien cordialement,


    • Jimmy 8 juin 2010 13:29

      merci de votre réponse
      mon inquiétude c’étaient que les dettes restent libellées en euro


  • Internaute Internaute 8 juin 2010 12:48

    Quand l’Euro montait on n’arrêtait pas nous dire qu’un Euro fort était mauvais. Depuis qu’il baisse on n’arrête pas de nous dire qu’un Euro faible est mauvais. Alors qui croire ? La vérité est que le cours de l’Euro n’a aucune importance en soi. Ce qui compte c’est la vigueur de nos économies, la quantité de richesses produite en Europe et les emplois qui vont avec. Les politiques mondialistes ont vidé l’Europe de sa substance. L’Allemagne s’en sort passagèrement en exportant chez ses voisins, c’est à dire chez nous.

    Le commerce international doit être réduit à sa plus simple expression. Seules des politiques de sauvegarde nationales pourront changer le cours des choses. L’UMPS nous envoie droit dans le mur avec une désertification du paysage industriel européen masqué par une augmentation sans fin de la dette. La partie est finie. Les mondialistes doivent demander pardon aux peuples et accepter leur châtiment.


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 13:31

      Cher Internaute,

      Vous avez raison de noter qu’en soi, la valeur de l’euro est une chose secondaire, surtout pour la situation matérielle des peuples de la zone euro et alentours.

      Même chose sur l’économie de l’Allemagne dont les divergences entre son gouvernement et celui de la France explosent au grand jour depuis hier, comme l’observe la presse mondiale.

      Ce que vous dites est clair. Et surtout relié aux évènements actuels, donc en connexion avec la réalité ;

      Bien cordialement,


  • bonsens 8 juin 2010 13:02

    @ l’auteur : cher Philippe , vous exprimez avec limpidité ce qui , au delà des tergiversations officielles devient de plus en plus perceptible . Bravo pour cet article , il n’ y a rien à jeter .
    Quand aux « zélites zautoproclamées » qui répétent en boucle « mais non , ce n’est pas possiiiiible , l’ UE est trop forte pour s’écrouler » , on pourrait leur demander de se souvenir de l’effondrement de l’ex- URSS , qui ,elle aussi , paraissait « indestructible » . En 1985 , on raillait presque les rares qui annonçaient sa future disparition . En 1991 , c’était fait.......


  • pallas 8 juin 2010 13:08

    Ho oui,

    La zone euro a coulé tout l’Occident de l’Ouest,

    En plus de ça, une immigration massive, rendant notre pays avec importation du conflit Israel et et musulman sur notre territoire, elle est belle la diversité ?

    Notre pays subi un effondrement économique, la jeunesse est mis a la poubelle.

    La France devient le Tiers Monde, c’est un fait inéluctabble maintenant, nous sommes moquer par la CEI et l’union de la BRIC.

    Et Oui, nos Gauchistes, les Libéraux, ont détruit le peuple Français, la Génération Mai 68 egoiste et sans scrupule a participer a la destruction du pays.

    Nous voila sans rien, mis a nue, un pays qui a perdu ça civilisation, un suicide total, la Jeunesse de Souche, qui a une dette abyssal sur le dos, vivant dans un pays en état de guerre civil multicuturel.

    Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha.

    Le suicide de l’Occident.

    Pendant ce temps la, La Chine ce Marre, rigole, conquiert le monde, crée des richesses, crée une puissante classe moyenne, augmentation des salaires des ouvriers, garde sa culture, au fond la Chine, nous écrase de toute part.

    Ha ha ha ha ha ha ha ha

    Les gagnants de cette Farce, c’est la Chine, la Russie, la Russie qui tien en Otage l’Europe, car elle nous livre le Gaz et du pétrole, elle peut couper les vannes a tout moment, nous rendant nous Européens (France inclu), revenir a l’age de pierre.

    Et oui, n’est ce pas mignon tout ça ?

    L’euro et le dollars, de la monnaie de Singe, nous n’avons plus d’Or, les caisses sont vide, la Chine et la Russie, ont tout plein d’or de pierres précieuses.

    Le Roi est Nu, vive le roi.


    • Internaute Internaute 8 juin 2010 13:26

      « ...car elle nous livre le Gaz et du pétrole, elle peut couper les vannes a tout moment, nous rendant nous Européens (France inclu), revenir a l’age de pierre. »

      Ô que oui ! Le projet Iter de maîtrise de la fusion nucléaire ne coûte que 30 milliards et on prétend qu’il faut une coopération internationale à laquelle participent au moins 10 nations pour financer un tel projet.

      Franchement, quand on voit ce qu’on claque pour financer l’immigration et le sauvetage des multilnationales, 30 même 300 milliards ne sont pas grand chose. Il faudrait financer ce projet tout seul en y investissant l’ensemble de nos meilleurs laboratoires car si on réussit, c’est un pas en avant gigantesque qui nous sortira de l’ornière.


  • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 13:25

    Cher Pallas,

    Votre commentaire, sans lien aucun avec les faits actuels qui se déroulent sous vos yeux, semble un cri lancé dans un désert, un cri qui soulage son auteur, mais ne mène à rien de concret et de positif.

    La situation en Chine n’est pas ce que vous en voyez (une overdose de M6 avec les informations faussées du gouvernement de Pékin répétées en boucle par Emmanuel Chain ?), les relations Russie -reste du monde que vous énoncez sont une vue de l’esprit déconnectée des réalités.

    Je laisse le fantasme sur l’or et les pierres précieuses ou les envolées verbales sans sens commun qui ne mènent à rien.

    Peut-être serait plus sain, sage et fécond de s’informer plus à fond sur des faits abordés, de moins s’emporter verbalement et de rester dans la réalité vivante, car c’est elle qui est pour tout être vivant la chose la plus importante.

    Les déclamations verbeuses sans queue, ni tête, ni direction, ni intérêt, sont seulement la preuve d’une impuissance à agir dans la réalité ou d’une perte de contact avec la réalité.

    Puissiez-vous revenir aux choses simples et clairs qui font avancer l’humanité.

    Bien cordialement,


    • pallas 8 juin 2010 14:25

      C’est toi qui vie dans un fantasme en sous estimant la Chine et la Russie, la Turquie, l’Iran, pour éviter de voir la réalité.

      L’occident est mort, nos multinationales sont ejecter, remplacer par les chinoises, russes, brésiliennes.

      Nous ne representons plus rien sur l’echiquier géo politique.

      Tu est aveugle, car tu a peur de voir la réalité en face.

      Nos Tetes, nos Cerveaux, l’Emigration choisi, vont vers la Chine, Inde, Russie, et nous subissons une immigration du tiers monde.

      La Chine, nous surpasse en recherche scientifique et médical.

      L’occident c’est suicide en matiere, ethnique (multiculturel), crée la balkanisation de notre continent, économiquement et culturellement.

      L’Algérie, travail uniquement avec la Chine et la Russie a titre d’exemple, l’Afrique travail avec la Chine et nous ejecte du continent.

      La France est devenu comme les balkans, la jeunesse mis a la poubelle, je parle de la Jeunesse de Souche, l’utra violence, le racisme anti blancs, etc etc etc.

      les Libéraux , les Gauchistes, la Génération Mai 68, ont détruit la France.


    • pallas 8 juin 2010 15:43

      Le meilleur exemple de mon affirmation que nos Cerveaux émigrent, par exemple en Chine.

      Toi Philippe Vassé, tu un cerveau, une élite, et tu vie a Taiwan, tu aime la France, mais tu sais que dans notre pays, tu n’a aucuns avenir, donc par nécessité, tu a du partir.

      Nos Cerveaux fui le pays.

      Tu confirme la «  »«  »réalité«  »«  »«  », de l’etat pitoyable de notre nation, qui voit ces élites, cerveaux, bien français de souche, fuir notre nation pourrisant et corrompu, et une immigration massive du tiers monde, avec les conflits avec.

      La France c’est suicidé, c’est un fait, la France multiculturel, est une abhération, une France sans savoir technologique, une inculture total.

      La France en 1960 était un Fleuron Technologique, philosophique, militaire, industriel, scientifique :une vrai nation, un vrai peuple.

      En 2010 la France ne ressemble plus a rien, un pays hyper endetté, sans avenir, aucuns savoir faire, un peuple totalement idiot, un truc sans ames, du communautarisme.

      Il n’y a qu’une réalité, la France c’est Suicidé, notre Pays est mort, il ne reste que la Diaspora Française que tu représente, auquel la France existe encore, uniquement cela.

      L


  • pseudo 8 juin 2010 14:25

    Si les allemands sont prêts techniquement à revenir au mark et ils ont raison.

     La France n’est pas prêt à revenir aux Francs. Que faire d’un euro qui ne vaut plus riens sans les allemands ? Le deuxième effet kiss cool de la crise arrive, les montagnes russes et les sauts à l’élastique ne sont rien face à se qui nous attend. 

  • Ethers 8 juin 2010 14:44

    Une petite pique sans méchanceté pour commencer : à utiliser autant de fois le mot inéluctable on croirait lire Alain Minc, Nicolas Baverez ou Jacques Attali smiley

    La fin de l’euro inéluctable ? C’est très loin d’être si certain, ne serait-ce que parce que personne n’y a réellement intérêt, même pas l’Allemagne pourtant seul grand pays Européen dont les fondements de l’économie sont à peu près sains ! Les pays dont la dette publique est forte, comme la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, etc., n’y ont pas intérêt du tout, sous peine de voir leur dette « appréciée » de X% (X étant probablement un nombre à deux chiffres...).
    On pourrait aussi considérer qu’il est « inéluctable » de voir apparaître un contre poids politique à la BCE... Ceci est également très loin d’être certain...
    D’ailleurs, si la crise mondiale que vous décelez prend toute la mesure que vous lui annoncez en creux, la zone euro reprendra du poil de la bête, par un nivellement par le bas (ie. la puissance économique des US ou de la Chine baissera, entraînant une baisse de la force de leur monnaie, et donc une remontée de celle de l’euro...)

    Le point le plus convaincant à mes yeux de tout votre article est celui, pas très développé, des tensions politiques entre Etats européens ! Ceci aurait pu pousser l’Allemagne à quitter l’euro, mais je n’y crois pas tellement : comme mentionné précédemment, l’économie allemande est à peu près saine, les relations sociales assez apaisées, leurs finances publiques sont dans le même état que celles de la France, pas brillant, mais avec une volonté politique forte de l’améliorer, tout en étant soutenue par l’opinion. Il y a donc fort à parier que là où les autres pays européens en revenant à leurs monnaies nationales enregistreraient des dévaluations, l’Allemagne verrait un renchérissement du mark. Sachant que l’Allemagne tire sa croissance de ses exportations, principalement en Europe, un retour aux monnaies nationales ne lui profiterait pas du tout.
    En ce qui concerne la France ça ne serait surement pas avantageux non plus : avant l’adoption de l’euro, le Franc était très souvent attaqué et dévalué, et Beregovoy avait multiplié les efforts afin de parvenir à coupler le Franc et le Deutsche Mark, sans pour autant aller jusqu’au bout de cette logique qui aurait voulu que des mesures fortes soient prises pour améliorer l’état des finances publiques. Le retour au Franc entraînerait un retour à cette époque et une dévaluation importante, qui réduirait certes notre dette à court-terme, mais détériorerait nos positions financières, et par là même détériorerait notre dette à long terme ! 
    On pourrait se dire qu’une dévaluation dans le cadre de l’abandon de l’euro bénéficierait à notre balance commerciale : ça n’est même pas certain ! En effet, 65% de nos exportations sont vers les pays de l’UE, dont 13% vers l’Allemagne (« seulement ») : on exporte donc vers des pays qui en sortant de l’euro subiraient également une dévaluation pour un résultat final nul (ou à peu près). 

    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 16:33

      Cher Ethers,

      Peut-on espérer un jour qu’en France, les vérités non fondées dans le monde entier cessent d’être appelées faits acquis ? C’est la question qui vient à vous lire.

      L’Allemagne, ou la France, ou un autre pays ayant un intérêt unanime, banques, gouvernement, patronat, salariés et citoyens par exemple, voilà une aimable découverte.... française !

      Ailleurs, on raisonne en fonction d’intérêts divergents, voire antagoniques, mais le raisonnement politique français est, lui, unanimiste, globaliste, uniciste, franco-français !

      Pour ce raisonnement indigent et creux, chaque pays est un TOUT, ayant des intérêts communs. C’est une approche bien étrange que de tout globaliser et rassembler car rien n’est semblable et tout est contradiction.

      Mieux encore : votre raisonnement se fonde sur aucun intérêt précis, identifié, on est dans le verbalisme parfait : un pays n’aurait pas intérêt, les exportations de celui-ci sont telles, rien qui dépasse le stade de la globalité vide de sens, pas même un arrêt sur l’influence des luttes sociales sur la situation économique national et mondial.

      Un mode de réflexion qui est étranger aux réalités ne peut pas même accéder à la compréhension des antagonismes entre classes sociales, entre Etats, entre économies, ou à l’inverse, aux complémentarités nécessaires, aux impasses évidentes, aux contradictions manifestes.

      Peut-être suggérer qu’une monnaie condamnée par les évènements actuels, se déroulant sous les yeux du monde, est pour certains en France une hérésie parce que les médias français, depuis longtemps devenus des régurgiteurs de non-pensée vivante, n’ont pas dit ce que le monde entier sait ?

      Pour ces motifs, ce qui est intéressant dans votre commentaire est qu’il souligne bien le cadre figé de la pensée économique, sociale et politique française.

      Il est même incroyable de voir que le raisonnement en France, dans ce cadre, évoque la seule économie française et ses possibilités éventuelles...

      Bien cordialement,


    • Ethers 8 juin 2010 20:15

      Cher Monsieur Vassé,


      ce que je souhaitais d’abord illustrer c’est que pas plus que d’autres amateurs des questions économiques vous ne pouvez être sûr de quoi que ce soit, vous ne pouvez dire que tel ou tel phénomène est inéluctable. Rien ne vous empêche évidemment de le dire, mais il est très simple de trouver des éléments en totale contradiction avec votre propos. Je ne sais pas s’ils sont justes, mais je ne sais pas non plus si ce que vous dîtes l’est !

      Quand je parle des intérêts de l’Allemagne ou de la France, vous savez parfaitement ce que veux dire, ne faîtes pas semblant ! Je ne parle pas de la « distribution de l’intérêt », mais de l’aspect macro-économique de la question ! 
      Et d’ailleurs, sur un plan macro-économique, les intérêts des particuliers, de l’Etat et des banques, etc. sont peut-être identiques en partie (a priori chacun des acteurs économiques a intérêt à ce qu’il y ait de la croissance... : ça fait au moins un intérêt commun... on ne parle pas du tout de la répartition des richesses et des efforts qui est un sujet différent mais que vous mélangez allègrement à tout le reste, sans que ça fonctionne réellement : comme dans beaucoup d’articles et d’interventions, il y a légère confusion entre l’outil et la façon dont on l’utilise...)

      Une monnaie condamnée ? Par qui ? Pourquoi ? Le lien que vous faîtes entre tensions sociales et nécessité de quitter de toute urgence l’euro est peut-être exact, mais comment le démontrez-vous ? Vous prétendez nous ouvrir les yeux, mais vous n’apportez pas plus d’éléments concrets que ceux que vous dénoncez : en gros, si on vous suit, il faut délaisser le dogme suivi par les politiciens européens et la commission pour mieux adopter le votre... Pourquoi ?

      Ca fait 20 ans que vous et/ou vos amis êtes contre l’euro, c’est très bien, j’ai le plus grand respect pour ça, mais (il y a toujours un mais), je trouve que le proverbe « quand on veut tuer son chien, etc. » s’applique parfaitement à votre article...

      Cordialement

    • citoyen 9 juin 2010 10:38

      Radio Ethers ment , Radio ethers ment , Radio Ethers est allemand ...


    • Ethers 9 juin 2010 16:33

      @citoyen : un commentaire constructif, subtil et intelligent de la part de quelqu’un (un de plus) qui usurpe son pseudo. 

      Merci pour les citoyens.

    • citoyen 20 mai 2011 10:57

      Ethers , vous vous prenez pour qui ?


    • citoyen 20 mai 2011 11:05

      vous etes l’antithése même de la citoyenneté , un de ceux qui entreprennent de remettre la souverzineté citoyenne à une caste non élue ( sise à bruxelles ) , qui transforment les citoyens en sujets , qui , oui , inféodent l’Europe aux avis allemands ( ce serait les inféoder aux avis anglais , chinois ou burkinabés que ce ne serait pas mieux ) , donc , taisez vous et ayez un peu de contrition dans votre coin , profil bas , svp .....

      Etes-vous complétement aveugle ou complétement vendu ( personnellement la deuxiéme hypothése me parit plus crédible ) , ou bien encore est ce du 50-50 ? Les lecteurs apprécieront .
      La lecture a posteriori du fil ci dessus , depuis les récents développements de la crise de ce qui vous tient lieu d’europe , éclaire le lecteur . Ah , Ethers , vous etes bien représentatif des années 2000 . Taisez vous donc un peu , et écoutez......


  • MAIKEULKEUL 8 juin 2010 15:27

    "Maintenant, nul ne peut se cacher la réalité car elle est devant tous : la zone euro marche à sa dislocation, l’euro à sa mort, et, au-delà, c’est tout le système capitaliste qui marche les yeux fermés à la catastrophe.« 

    Monsieur l’auteur, ou vous vous tirez une balle dans le pied, ou vous êtes pronéocon.

    Quelle est la situation économique et monétaire : les US depuis 1945 ont le contrôle de la planche à billets. Le dollar était garanti par l’or.
    Ayant vidé les caisses, ils ont décidé en 1971 que l’or c’était fini, et que c’était eux qui fixaient la valeur du dollar : depuis 1945, ils ont vécu à nos crochets.
    Là ils sont submergés de dettes, incapables de rembourser, ont détruit une bonne partie de leur industrie, et nous ont entraîné dans la chute.

    L’Europe a créé sa monnaie, les sud-américains, les pays pétroliers construisent la leur, des contacts sont en cours entre ces derniers et les japonais et chinois pour mettre en place une nouvelle référence monétaire pour remplacer le dollar.

    Et vous vous arrivez, chemise au vent et tout échevelé criant »sus à l’euro" qui représente 27 à 35% des réserves mondiales (selon les sources) 

    OH peuchère, le petit il est pas bien. Il cite même la Hongrie qui n’est pas dans la zone euro.

    La manoeuvre en cours pour faire baisser l’euro est menée par les américains qui ne veulent surtout pas lâcher le manche : Soros, Buffet et d’autres sont à la barre.

    Interdisez les achats à découvert de l’euro, et vous allez voir, tout va rentrer dans l’ordre et le dollar s’écrouler.

    Que vous soyez partisan de donner un grand coup de torchon, tout à fait d’accord.

    Commençons d’abord par nationaliser les banques, puis mettons le curseur de répartition des richesses en faveur du travail et non des actionnaires.

    Tout le reste n’est que littérature.

    Un pronostic qui n’engage que moi, mais je ne suis pas le seul : l’euro à 1,45 pour la fin de l’année.


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 16:51

      Cher Maïkeukeul,

      A vous lire, toute personne qui n’est pas imbibée de ce qui se dit et se redit en France depuis des années restera bouche bée.

      Pas un seul fait que le monde connaisse et vive, avec ses contradictions et ses conséquences, mais des annonces de projets futurs encore inexistants.

      Si, au jugé, vous avez cru comprendre que l’article mettait la Hongrie dans la zone euro, cela indique que vous n’avez même pas lu les liens placés dans le texte. La Hongrie fait partie de l’UE, ensemble politique « solidaire », ce qui, pour l’heure, pèse aussi sur les relations politiques au sein de l’UE et génère des dépenses en euros de la BCE pour soutenir la monnaie nationale hongroise. Les liens vous en parlent en détail.

      Bref, résumons : pas un fait, pas une analyse, des projets possibles, des souhaits, des « Interdisez » adressés à on ne sait qui....

      Votre conclusion est censée et intéressante, mais pour passer du voeu pieux à la réalisation de ces idées, on reste sur sa faim !

      Le radicalisme verbal est bien, mais il serait plus concret sans déconnexion totale des réalités : la parité de l’euro par rapport au dollar est en soi, comme on le voit, sans lien avec la mort programmée de l’euro, pour des raisons sans mien avec sa valeur en dollars US.

      Si même le site de TF1 reconnaît une vérité évidente que les « radicaux verbaux » nient, c’est le monde intellectuel français à l’envers.

      Bien cordialement,


    • perlseb 8 juin 2010 16:55

      De votre avis Maikeulkeul.

      Les fondamentaux de l’Europe sont nettement meilleurs que ceux des Etats-Unis : une balance commerciale équilibrée (même si l’on a subi pas mal de délocalisations), une épargne privée existante et une fiscalité forte associée à une redistribution assez importante (même si on pourrait faire bien mieux pour la redistribution).

      La crise de l’euro est une attaque pure et simple : si elle peut permettre à des neuneus de croire à nouveau dans le dollar avant sa chute finale, c’est tout bénéf pour les américains qui ne trouvent personne pour acheter leur bons du trésor pourris.

      Les Etats-Unis ont soutiré de l’argent au monde entier en revendant à toutes les banques leur subprime pourries. Maintenant, ils veulent encore gagner de l’argent en faisant monter les taux d’intérêts de la dette des pays européens. A ce jeu là, ils s’exposent eux aussi à plus ou moins court terme.

      Si les européens faisaient un peu preuve d’unité contre la spéculation (propositions de Mme Merkel), ils pourraient démolir le leadership des Etats-Unis. Le problème, c’est que notre Sarkozy est un traitre (comme il l’a toujours été pour réussir). Comme les anglais, il est du côté des Etats-Unis et de la finance, donc, rien ne sera possible avec lui.


    • MAIKEULKEUL 8 juin 2010 19:38

      Cher auteur,

      Il est évident que vous ne connaissez pas les fondamentaux de l’économie

      et que vous êtes ou en mission pour démolir l’euro ou que vous avez fumé la moquette.

      Que l’on aille dans le mur, c’est certain,

      mais attention de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain

      Quant à la Hongrie je vous répète qu’elle n’est pas dans l’euro MAIS SOUS LE CONTROLE DU FMI DEPUIS 2 ANS

      VOUS AVEZ VU LE TRAVAIL !!!

      Je vous conseille de lire Naomy Campbell, la stratégie du choc : vous comprendrez la manoeuvre actuelle


    • millesime 8 juin 2010 23:54

      les familles composant le cartel bancaire ont pris une décision majeure en ordonnant le déclenchement de la crise, et surtout de sa seconde vague.
      Il ne s’agit pas d’une crise classique, mais d’une « tentative de boulversement de l’ordre des choses prévalant depuis la création des Etats-nations »
      Imposer une« gouvernance mondiale » comme solution à la crise, avec la « complicité » des leaders politiques comme acteurs visibles de cette transformation.
      (le monde est dirigé par tout autre personne que ceux qui nous gouverne.. !)
      L’effondrement sera-t-il provoqué avant ou pendant l’été ?
      C’est bien dans cette perspective que le gouvernement d’A Merckel a recemment interdit, jusqu’au 31 mars 2011, la vente à découvert (raison invoquée par les autorités de marchés financiers allemandes : la spéculation sur la baisse des titres pourrait mettre en péril la stabilité du système financier).
      Dans le même temps le régulateur boursier américain, la SEC, a proposé la suspension pour cinq minutes, de la cotation des actions dont le prix chuterait de plus de 10%, pour éviter un nouveau krach comme celui qui a touché Wall Street le 6 mai dernier.
      On ne prend pas de telles mesures quand on attend une .. ;reprise, mais lorsqu’on est « certain » d’une proche débâcle..difficilement contrôlable.. ; !
      http://millesime.over-blog.com


  • bonsens 8 juin 2010 16:00

    @ maikeulkeul : si l’euro était à 1,45 à la fin de l’année , cela haterait sa disparition . En effet , sa parité trop élevé pour plusieurs pays , notamment ceux que l’on dénomme - assez méchamment- les PIIGS est bien ce qui a fait craquer le systéme ( qui de toute façon était bancal ) . La plus grande crainte que l’on puisse avoir , c’est qu’une baisse de l’euro ne serve en quuelque sorte d’analgésique et ne prolonge encore sa vie de 5 , 6 , qui sait peut étre 8 ans ?


  • bonsens 8 juin 2010 16:07

    @ ethers , d’aprés vos propors chiffres :
    france vers allemagne 13 p. cent , france vers pays non UE : 35 p. cent , cela fait deja 48 p ; cent
    il faut y ajouter : france vers pays UE non eurozone ( combien ? )
    france vers pays eurozone « reevaluables » : autriche , NL , lux , finlande... combien ?
    au total 48+X+Y , largement plus de la moitié .
    Vos propres chiffres aboutrissent à la cconclusion inverse de celle que vous presentez ;
    les lecteurs d’Agoravox savent compter , tout de même ;

    Quand à ce que l’allemagne en retirerait ou pas , peu nous chaut . En fait , nous y attachons aussi peu d’importance que Mme Merkel et consorts aux interets de ses voisins quand elle définit la politique économique germanique .


    • Ethers 8 juin 2010 19:41

      @bonsens : votre commentaire n’en manque pas smiley


      A la louche, d’après le doc dont je vous mets la la source plus bas, le poids au sein de l’UE des pays hors Eurozone est d’environ 15% du total des exportations vers l’UE, soit 10%.

      On arrive à environ 58% d’exportations vers des pays n’ayant pas l’euro, comme vous l’avez remarqué. C’est en effet plus de la moitié.
      Néanmoins, considérant la masse totale du commerce extérieur français, soit environ 360 milliards d’euros, les 42% vers la zone euro représentent environ 150 milliards. C’est ce qui me pousse à dire que les bénéfices d’une dévaluation ne serait peut-être pas positive pour la balance du commerce extérieur français...
      (si la masse des 42% est dévaluée de 10%, alors qu’on réévalue la part de l’Allemagne de 20%, toutes choses égales dans les autres pays du monde, on obtient une perte de 20 milliards d’euros...).

      Ce qu’en retire l’Allemagne nous chaut, et beaucoup même smiley En effet, si l’Allemagne quitte l’euro, la France devra le faire aussi (l’euro sans l’Allemagne perdrait une très grande part de sa valeur et risquerait de devenir une monnaie de singe) ! Or, a priori, l’Allemagne n’a pas tellement intérêt à le faire... 
      La France ne peut par ailleurs probablement pas se permettre de quitter l’euro toute seule, comme le suggèrent les années précédant la décision de Bérégovoy d’arrimer le Franc au Mark.


    • bonsens 10 juin 2010 16:11

      Je comprends mieux :si ce que vous dites , c’est qu’une dévaluation des pays PIGS ( ce n’est pas gentil , mais c’est clair ) associée à une réévaluation allemande , avec une France restant au milieu du chemin ne rééquilibrerait pas la balance commerciale française , alors oui , nous sommes d’accord : c’est un simple calcul de barycentre . Je crois que nous nous étions mal compris sur ce point . Le seul intérêt ( mais il n’est pas mince ) serait d’avoir un rééquilibrage des positions intereuropéennes, de la soutenabilité de ces positions si je peux me permettre une afffreuse traduction - aprés tout la france n’a pas avantage à avoir des voisins en déséquilibre économique ;
      Quand aux conséquences sur l’Allemagne , je voulais dire plus précisément qu’elles ne nous intéressent que dans la mesure des répercussions que la situation allemande peut avoir sur notre pays . Et bien sur , il y en a : nous ne vivons pas en vase clos . Mais « in sine » , elles ne nous intéressent pas.


  • Rackam 8 juin 2010 16:27

    Si je partage certains points de vue avec l’auteur de ce papier, pas d’accord du tout quant à la sortie de la zone €uro et de la disparition de la dite monnaie. Trop de gens y perdraient, et en tout premier lieu l’ensemble de salariés. Théoriser c’est bien, mais trop lire Marianne, c’est un peu réducteur. Salutations.


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 17:00

      Cher Rackam,

      Pourriez-vous expliquer en quoi, pourquoi et comment les salariés, ici français je suppose, perdraient à la mort de l’euro, de toute manière inévitable dorénavant ?

      Bien que le journal Marianne soit hors de mes lectures, il serait intéressant qu’une affirmation soit étayée afin d’en comprendre la réalité ou la fausseté.

      Merci d’avance et bien cordialement,


  • Login Login 8 juin 2010 16:36
      
      La prédiction a laquelle j’accorde du crédit :

      L’Allemagne va sortir de l’euro et pour cela musèle les financiers (pour ce qui est possible 
      à cette étape). Une sortie par le haut...
     
      Tres rapidement....
      
      

    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 17:20

      Cher alchimie,

      Que voilà en effet une réflexion profonde et puissante.

      Ne rien dire et écrire pour exprimer du vide : un mélange amusant de Strauss-Kahn et Sarkozy, le tout pour absolument rien.

      L’alchimie est-elle ici la serveuse du vide ?

      Bien cordialement,


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 17:58

      Chère Alchimie,

      Un article, des liens , des faits publics, la presse mondiale, les évènements politiques majeurs sous vos yeux, tout cela pour vous est-il : des opinions personnels ?

      Il serait temps de lire autre chose qu’une presse sans liberté d’écrire et de penser, ce qui peut aider à la réflexion à la fois libre et libérée d’illusions qui n’existent plus, pour être gentils, qu’à Luxembourg -la capitale du Duché du même nom- et...en France.

      Cela s’appelle : prendre le pouls du monde réel, le voir tel qu’il est et change.

      Bien cordialement


  • HELIOS HELIOS 8 juin 2010 17:16

    Bonsoir,
    Bien tard pour une réaction...
    Si votre article demontre qu’il existe un vrai problème, il est neanmoins entaché d’au moins deux inexactitudes dans les faits.

    La premiere, qui rend tout de suite tout l’article douteux sur le fond, c’est votre commentaire sur Israel. Il est de bon ton aujourd’hui plus qu’avant, d’en rajouter une couche et de profiter pour accuser. Il n’est plus un article ou un « auteur » ne glisse pas le soutien des USA etc... sachez que ce petit pays de 12 millions d’habitants coute moins cher a l’amerique qu’un etat africain ne coute a la France. Arreter de penser qu’il est financé par d’autres et pourquoi pas « sous perfusion » !
    Sachez ecrire unn article sans citer un pays qui vit sa vie, bien ou mal, peu importe... mais qui n’a rien a voir avec la crise de l’Euro, sujet de votre article rapellons le.

    Alors maintenant, la seconde, c’est l’abandon de l’Euro. Que DANS LES PIRES conditions, les 16 etats de la zone euros soit contraints a des réamenagements, c’est possible, notament sur l’emission de monnaie et sur la reserve de leur banque centrale, les conditions de couvertures de leurs banques etc.... il existe pleins de mesures a prendre. Mais il ne me semble pas question de « sortir » de l’Euro, même pour l’Allemagne qui a beaucoup plus a y perdre qu’a y gagner. ... et ils ne sont pas fous, les allemands. A votre avis, si A Merkel s’embarqie sur des mesures d’austerités, c’est pour payer NOTRE dette, en attendant que ca aille mieux. et si elle paye notre dette, c’est justement parce qu’elle veut rester dans l’Euro.

    N’etant pas une petite souris je ne peux pas savoir si l’annulation de la rencontre du 7 juin entre notre petit président et Angela est une effet d’humeur, un vrai problème d’agenda ou tout simplement une preuve de responsabilité de la part de la chanceliere qui doit traiter les vrais problemes... Ce que je sais, c’est que l’UE n’est pas plus endettée que les autres pays exception faite de la chine, que la zone Euro n’est pas si malade que ça et s’il faut baisser la parité avec le dollars, on a encore de la marge....

    La vrai maladie que nous traversons, nous la connaissons tous, mais personne ne veut la mettre en evidence. L’UE, ne peut pas fournir simultanement des sommes monstrueuses d’argent destinée a alimenter les bulles internationales, les speculateurs etc (c’est la prédation economique des banques et des multinationales)... et donc alimenter ceux qui NOUS pretent NOTRE argent, avec interet au passage... et s’occuper des peuples surtout que nos balances exterieures sont fortement deficitaires (merci la chine, merci le petrole et merci toutes les multinationales qui rangent bien sagement leur bénefice dans des coffres forts acueillant autant qu’exotiques). Rajoutez a tout ça une ideologie de chiot anglo-axonne et vous avez la le coctail de choix qui peut VOUS faire penser que l’Euro va s’ecrouler.

    Alors, même si l’Euro a été mal construit dans une Europe pas ou peu gouvernée, democratiquement ou pas, si les criteres de convergences, de déficit etc ne sont pas respectés, moi, je me battrais de toutes mes forces pour apporter le meilleurs remede possible et soutenir notre vision de l’avenir, de reformer ce modele européen ACTUEL defaillant parce qu’infeodé a une oligarchie internationale aux poches pleines et a la sanction facile, toujours avec notre argent, et pour que l’Angleterre apres 1000 ans de guerre contre nous, sauf les deux petites dernières et encore de justesse, NE GAGNE PAS ENCORE UNE FOIS.

    N’oubliez pas que ce que vous reprochez a l’UE aujourd’hui, c’est bien le modele que les anglais nous impose.

    Bonne soirée a tous.


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 17:43

      Cher Helios,

      Encore une fois, cette habitude, typiquement française, de globaliser là où la finesse subtile, l’étude affinée des contradictions vivantes est indispensable et de créer un TOUT sans base avec des mots creux.

      L’avantage avec votre texte est qu’il est cohérent : vous pensez conserver l’euro, sauver l’UE et ennuyer (pour des raisons incompréhensibles) la « perfide Albion » qui, là aussi, spécificité de la pensée politique française, est vue comme un grand TOUT globalisé, aux intérêts communs à toute sa population, du SDF au milliardaire de la City.

      Votre commentaire est donc logique de bout en bout, sans base réelle puisque basé sur vos souhaits personnels, mais logique au fond.

      Plus ennuyeux est de nier une réalité vérifiable aisément : l’article cite Israël au passage et intègre les dépenses énormes du gouvernement américain pour ce qu’il est convenu d’appeler le budget militaire fédéral américain.

      Vous avez le droit d’espérer que l’euro vivra longtemps encore, c’est une opinion libre et légitime.

      Cependant, nier que les gouvernements afghan, irakien, israélien actuels soient totalement sous « perfusion financière (et parfois militaire directement) des Etats-Unis est absurde car c’est une évidence chiffrable et connue du monde entier. Il ne s’agit pas ici de juger ou d’évoquer des évènements sans lien avec l’article, mais de montrer que l’Etat fédéral américain paie encore ces sommes considérables pour ces Etats.

      Pour mesurer la montée des divergences entre autorités françaises et allemandes, il n’est pas besoin de devenir souris : être un lecteur de journaux des deux pays et du monde suffit !

      Même »Le Monde« a mis en avant les problèmes politiques critiques en Allemagne, laquelle est, comme Etat, plus proche de la rupture avec l’euro que des positions de Nicolas Sarkozy, s’il en a une à lui sur le sujet. La planète médiatique internationale bruisse des informations sur ce que les autorités allemandes préparent, mais vous raisonnez comme un journaliste français crtédule qui ne lit que les médias qui lui conviennent, enfin, qui conviennent à ses lubies.

      Quant à avancer que l’UE est moins » dérégulatrice« pour les Etats membres que le Royaume-Uni, c’est un gag amusant.

      Ce pays voisin de la France que vous semblez détester en bloc, ne serait-il pas membre de l’UE qui ne cesse de »privatiser« , détruire les services publics, servir les intérêts des spéculateurs, ceci dans 27 pays ?

      Ce ne sont pas »les Anglais" (?) qui imposent leurs règles à 27 peuples, c’est la Commission européenne au bénéfice des spéculateurs et des banques qui sont leurs bras armés.

      Une cure de réalisme minimal s’impose ici, même si vous voulez que vos souhaits deviennent réalités,

      Bien cordialement ;


    • HELIOS HELIOS 9 juin 2010 11:16

      Merci de votre longue réponse Philippe et de ce que je prends comme un compliment quand à la cohérence…
      Dans l’ordre de votre réponse, j’aimerai vous préciser, comme un contexte de lecture a mon intervention et donc a votre article, que, ni moi, ni la majorité des intervenants sur Agoravox, ne font d’amalgame entre les individus d’un peuple et le peuple lui-même. Le SDF de Londres n’est donc pas concerné. Ceux qui pensent le contraire me contrediront…
      Le TOUT globalisé comme vous dite, n’est pas une sorte de gouvernement bis, une sorte de DAVOS anglo-saxon seulement. Il y a ce qu’on appelle une ligne directrice, mise en œuvre depuis des siècles par ceux qui dirigent, ceux qui ont une influence et que je combats avec des mots. Il n’existe pas de « chef », de PDG de présidents de cette ligne, elle est informelle mais hélas pour nous européens continentaux bien réelle.
      Ce qui m’amène à vous indiquer également que vous exigez de moi des « bases réelles » qui n’existent pas en tant que droit romain, mais existe en droit coutumier non écrit, celui préféré des anglo saxon, n’est-ce pas ? A titre d’exemple, prenons l’usage de l’anglais, où il est écrit nulle part qu’il doit s’imposer, il est même souhaité le contraire, mais dans les faits que vous voulez que je vous cite, c’est bien son hégémonie qui est en train de se mettre en place. N’a-t-on pas le droit de citer ces faits là ?
      Passons a la « réalité » du soutien d’Israël par les USA, partie dont je continue à dire que ça n’a rien a voir avec l’Euro surtout dans la formulation que vous utilisez. Mais en considérant même que ce soit utile, le budget militaire 2008-2009 des USA est de 3100 milliard (voir le site ici) et l’aide globale en majorité militaire (affirmation de ce site, je l’ai choisi pour son engagement coté palestinien) est de 1,5 milliard soit 0,5 pour mille….Vous pouvez difficilement utiliser ces information et en conclure un quelconque impact sur l’économie américaine et le dollar surtout que cette aide est majoritairement faite en matériel dont la valeur faciale est naturellement surévaluée..
      Quand à l’Afghanistan et l’Irak, ce sont des guerres qui permettent des transferts de richesse, et je ne pense pas, hormis l’aspect moral bien entendu, que ce soit objectivement néfaste pour l’économie américaine. S’il y avait un bilan à faire et que ce soit possible, je ne parierai pas un seul centime sur votre position. Comme pour l’anglais, c’est écrit nulle part

      Venons maintenant au fond de votre article, en parlant de N Sarkozy et A Merkel sur de supposées divergences. Oui, il y a divergence comme cela est absolument normal entre deux chefs d’état. L’une et l’autre défendent (en principe pour ce dernier) leur pays. Cela n’empêche en rien de trouver des consensus pour ne pas dire des compromis. Lorsqu’on veut vivre a deux et construire quelque chose en commun, il faut s’entendre, ce qui n’exclu pas des rapports de forces qui se reglent par adhésion et non pas par défaite de l’un, c’est cela la politique.
      Que maintenant le bruissement des journalistes soit différent, je me demande si vous écoutez Duhamel le matin pour avoir un avis aussi… disons déformé. Il y a des centaines d’analyses sur tous les supports et je trouve que votre hypothèse ne reflète pas la tendance, mais tout le monde peut se tromper. Ne m’accusez pas de lire que ce qu’il me plait, un peu d‘honnêteté intellectuelle svp, vous voyez que vous aussi citez des éléments que vous ne pouvez pas prouver par des faits écrits !

      Arrivons au terme en parlant des incompréhensions et donc de mon manque de clarté dans le message. Je n’ai jamais dit que l’UE était plus ou moins dé régulatrice, et je suis personnellement en faveur de la dérégulation, à condition que les effets pervers soient identifiés et corrigés. Du pragmatisme en quelques sortes, qui me conforte dans ma position en faveur d’un certain nombre de services publics qu’on ne peut pas marchandiser sans faire peser sur les populations une charge et une inégalité insupportable… a moins, bien entendu d’en accepter les conséquences et de comprendre que cela veut dire un retour a l’état primitif, la barbarie etc. La position « liberale anglo saxonne » est de supprimer ces niches non économiques pour que des acteurs privés ne soient pas en concurrence déloyale. Je trouve que c’est simplement inacceptable aussi bien en France que dans les 28 autres états de l’UE, car nous parlons bien de « services de base ». Les commerçants restent libres d’intervenir, si leur offre obtient l’adhésion de leurs clients et donc trouvent un marché dans la limite réglementaire.
      Le réalisme d’une Europe humaine, socialement développé » (qui ne veut dire ni communiste ni socialiste) est largement possible et faisait partie du rêve des pères fondateurs. Elle a été dévoyée lorsque l’Angleterre a su imposer ses idées, avec l’aide éclairée, évidement, faut pas se cacher, des tous les requins qui y ont détecté de bonnes opportunités.
      C’est pour cela que je ne crois pas du tout au catastrophisme ambiant, juste a un nouveau holdup a grande échelle d’une mafia, qui souhaite ajuster son « Europe » a sa botte pour mieux en profiter. En un sens votre article a le mérite de montrer ce qui ne doit pas se passer.
      Merci pour votre réponse encore une fois, ainsi qu’aux moinsseur, qui ont lu, bien entendu..


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 9 juin 2010 12:32

      Cher Helios,

      Votre réponse est très cohérente et a pour fondement votre souhait personnel que l’UE continue à perdurer. De votre point de vue, la seule chose qui est incohérente dans votre texte est votre répulsion pour ce qui est anglo-saxon, l’UE étant justement fondée afin de liquider toutes les économies nationales dans le cadre d’une mondialisation totalement dérègulée !!!

      Ceci est légitime et nul ne conteste votre droit à souhaiter des choses impossibles et surtout contradictoires avec les intérêts et la vie de centaines de millions de citoyens de l’UE..

      Deux logiques s’affrontent ici : la vôtre, celle des gens qui estiment possible de mettre les économies nationales européennes en ruine afin de continuer à enrichir la spéculation et de faire survivre un système qui n’est plus viable pour les peuples de la planète, donc aussi d’Europe. Cette logique s’appuie sur des souhaits et se heurte aux faits comme aux peuples !

      L’autre logique est celle des processus sociaux en cours, qui se moquent des souhaits des uns et des autres, et créent les réalités vivantes : quand Terry Gou, homme d’affaires et dirigeant de Foxcoon (que je connais par ailleurs), explique depuis 2 ans que la Chine est une marmite sociale sous pression face à des investisseurs et actionnaires autistes, les faits lui donnent entièrement raison et cela, parce qu’il voit les réalités qui concernent ses 40000 salariés de Shenzhen !

      En zone euro, la preuve de la crise majeure est apportée, sans contestation de personne, sauf de gens qui se battent sur des idées et ne veulent pas voir les faits, par les plans d’austérité massive CONTRE les populations, le chômage de masse, la précarité, la baisse du travail face à la hausse du capital.

      Nul économiste qui a quelque connaissance sur le capitalisme et ses lois immanentes n’ignore que la compression-réduction-diminution des revenus de la population sape les fondements concrets de la consommation, qui est la seule base sur laquelle ce système peut exister et se survivre.

      Quand la consommation recule, toute la production s’écroule, et la crise ne fait donc que s’aggraver.

      Ce qui est étrange est que dans les Etats avancés du monde, cette évidence est admise par tous, d’où des politiques de relance permanentes depuis ds décennies, sous toutes les formes.

      Il existe encore un endroit du monde où cette vérité reconnue du monde n’est pas entrée dans les têtes pensantes de certains : les petits dirigeants économiques et politiques français, dont l’importance mondiale ne cesse de se dévaluer par la faiblesse déclinante du pays sur la scène mondiale.

       Ainsi, un Dominique Strauss-Kahn n’ose pas critiquer aux Etas-Unis, au Japon ou en Chine ce qu’il tance sévèrement en France et en zone euro : plans de relance par la consommation et des déficits publics accrus !

      Ce n’est pas de la schizophrénie, c’est seulement que « l’employé » du gouvernement fédéral de Washington, vivant là et devant son poste à ce gouvernement, ne peut critiquer son employeur, mais peut encourager ses « concurrents » européens et autres à s’auto-immoler sur l’autel du système en faveur de son patron.

      Ce que fait Sarkozy face à Merkel est de ce point de vue éblouissant après des critiques fortes et les sorties de Mme Lagarde.

      Les faits trancheront entre vos souhaits et les réalités, que l’article synthétise de manière condensée et non-exhaustive.

      Quelques correctifs sympathiques :

      Sur vos chiffres : l’UE compte toujours 27 membres nationaux et non 28.

      Quant aux dépenses militaires américaines en Irak et en Afghanistan, elles sont bien plus lourdes que tout « retour sur investissement », pour user d’un langage cynique habituel aux gens d’affaires pour qui l’humanité commence et finit aux chiffres sur des écrans !

      Voir le monde à travers le prisme de chiffres, de graphiques, de courbes sur un écran rend aisément autiste et déconnecte des réalités vivantes, humaines, sociales, économiques, financières : on se crée un monde dans sa tête, un univers clos, et l’on devient incapable de regarder une réalité comme telle parce qu’elle n’est ni un chiffre, ni un écran, ni une courbe ! 

      Mieux encore, vos sources évoquent les dépenses fédérales, sans compter les dépenses des sociétés privées qui essaient justement de protéger et assurer des profits de plus en plus faibles dans ces pays : même processus qu’en Chine, le taux de profit s’effondre sans relâche....

      Quant au coût des dépenses américaines de soutien à Israël, qui, pour une raison inconnue semblent vous troubler, il vous faut additionner l’aide militaire et.....l’aide économique fédérale, plus les aides budgétaires de certains Etats ! 

      Cela a un rapport avec l’UE et la crise de l’euro car Israël, Etat asiatique, jouit, d’un accord commercial préférentiel avec l’UE alors que sa monnaie est plus lié au dollar US qu’à l’euro.

      Traduit en langage simple, les Etats-Unis aident à grands frais un Etat qui commerce de plus en plus avec les pays de l’UE et « enrichit », la zone euro. Dit en résumé du point de vue américain, pourquoi dépenser de l’argent pour des Etats amis qui ne vous renvoient que peu l’ascenseur financier ?

      Ainsi, si vous regardez un autre Etat allié des Etats-Unis, Taïwan, celui-ci achète ses armements en liquide aux Etats-Unis et ne leur coûte pas un dollar.

      La différence saute aux yeux du plus acharné des libres-échangistes opposés aux subventions publiques versées, selon ces gens-là, à perte car sans retour financier.

      Quant à votre critique des « coffres-forts dans des pays exotiques », c’est amusant car vous semblez critiquer le fait que des bénéfices énormes faits sur le dos des peuples.... servent à leurs bénéficiaires et que ceux-ci les cachent là où il leur paraît sûr de placer leur « trésor de guerre économique ». Mais, le système, bancaire y compris, a des règles édictées par les mêmes gens dans ce seul but !

      Votre naïveté ici surprend.

      Pour finir sur une note significative, Terry Gou, voici plus de deux ans, émettait l’idée que lorsque les ouvriers chinois se révolteraient, tout le système mondial serait ébranlé.

      A l’époque, quelques personnes ont dit que cette idée était possible dans 20 ans et qu’en attendant, la cours aux profits mirobolants en Chine pourrait se poursuivre..... Même un grand sage bouddhiste futurologue de Taïwan annonçait en 2008 de gigantesques boulversements en Chine en 2010, année qu’il qualifiait de néfaste pour la Chine......

      La prédiction de Terry Gou se réalise maintenant, et au moment où les économies européennes foncent droit sur une récession profonde et forte.....

      Les faits finissent toujours par trancher entre les points de vue....contre les autistes et les gens qui ne sont plus au contact des réalités humaines vivantes !

      L’avantage d’Internet est que les écrits resteront quand les faits, prévus par l’analyse méticuleuse des processus observés, se réaliseront

      Bien cordialement,


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 18:07

      Cher Kronfi,

      Votre commentaire est si confus et part dans tellement de sens opposés les uns aux autres qu’il est impossible de lui apporter une réplique courte et claire.

      Seul point fort : la méthode Coué élevée au rang de magie qui va sauver ce qui s’écroule sous nos yeux.

      Si vous ne voulez pas suivre jusqu’à sa mort une monnaie agonisante, il est aussi possible de se donner un peu de liberté de pensée en lisant quelques journaux, même financiers, internationaux qui parlent des réalités et non des souhaits, telles le Financial Times, le Wall Street Journal et quelques autres.

      Ils estiment aussi devoir défendre le système mondial actuel ( ce qui est leur droit), mais même eux ne voient pour l’euro qu’une fin plus ou moins rapide.

      Le plus comique est de lire en anglais les interviews aux Etats-Unis du Directeur français du FMI et les commentaires sur les dires de cet homme illustre....

      Pardon : je ne voudrais pas briser le Mur d’autisme profond dans lequel sont plongés quelques francophones qui ne lisent le monde que dans leurs seuls médias....

      Sans ironie, bien sûr ;

      Bien cordialement,


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 19:38

      kronfi a juste peur de perdre son gagne pain


  • pallas 8 juin 2010 17:26

    L’euro est mort, c’est un fait, je ne comprend pas que vous ne pouviez pas l’accepter,

    Tout montre que la crise ne fait que de commencer, les banques sont ultra endetté, soutenu par les etats, donc le contribuable.

    La zone euro, n’a pas d’industries, n’y développement industriel, la paupérisation et communautarisme de masse.

    L’europe est morte, tout comme la Grande Bretagne et les USA (qui subit une sécession des états).

    Votre idéologie, ont détruit les peuples autochtones européens, en voulant imposer un Multiculturalisme, suicidaire, nous sommes en situation d’ultra violence et de guerre civil.

    Comment vous pouvez encore vous regardez dans la glace ?.

    L’euro et le dollars sont des monnaies de singe, fondé sur rien, juste du virtuel, artificiel, du papier sans valeurs.

    Regardez vous.


  • Radis Call 8 juin 2010 17:45

    Ce qui est important ce n’est pas la mort programmée de l’euro mais ce que ça va nous coûter pour le maintenir à flot...


    • Radis Call 9 juin 2010 09:53

      J’espère que la Roumanie apprécie à sa juste valeur votre pensée si profonde et humaniste... !

      J’ai ouï dire qu’elle en avait bien besoin...

      Mais pour rester dans le domaine de l’absurde , j’aurais tendance à prendre le contre pied de vos opinions.


  • cmoy patou 8 juin 2010 18:12

    Pour ceux qui savent apprécier un des plus grands penseurs de ce siècle,
     L’intervention de Noam Chomsky à Paris
    Des extraits de la conférence donnée par Noam Chomsky au théâtre de la mutualité le samedi 29 mai 2010. Chomsky est un des plus grands penseurs vivants. Si vous voulez comprendre un peu quelques raisons des problèmes de la société actuelle, je vous encourage à lire ces quelques extraits. C’est tout à fait intéressant, et nous sommes tous concernés.

    http://life-in-the-dead.over-blog.com/article-noam-chomsky-51831577.html


  • Pierre-Yves Martin 8 juin 2010 18:32

    Bonsoir Philippe et amical souvenir,

    Je comprends mal pourquoi on parle souvent de « sortir de l’Euro » et jamais de « sortir de l’Union Européenne ».

    Toutes les horreurs auxquelles vous faire allusion, et bien d’autres, sont inhérentes à la nature même de l’U.E., à ses pratiques rodées et hyper-verrouillées, à ses traités récemment renforcés par celui de Lisbonne (ex « constitution Européenne »), par son but même : ôter tout pouvoir aux peuples et le donner exclusivement à l’argent (en pratique aux grands groupes internationaux).

    L’Euro n’est qu’un volet et je ne suis pas sûr que ce soit le plus déterminant. Je ne crois pas non plus à la possibilité d’ « une autre Europe » dans un avenir prévisible : tout à été fait pour qu’elle n’existe pas.

    « Sortir de l’Euro » en restant dans l’U.E. , ne serait-ce pas faire face à une spéculation féroce (ce qu’on a appelé en d’autre temps le « mur d’argent »), tout en étant totalement ligotés par les règles, institutions et mécanismes de Bruxelles/Luxembourg/Cologne ?

    Dans une situation pareille, les demi-mesures ne seraient elles pas les plus dangereuses ?


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 18:52

      Cher Pierre Yves Martin,

      Vous avez, sur le fond et la forme, tout à fait raison.

      L’article étant centré sur la crise de l’euro, il s’est focalisé sur la sortie de la zone euro avant que celle-ci n’explose ou n’implose.

      Mais, à l’évidence, la conclusion de l’article, sans être aussi direct et clair que vous, va dans ce sens : la raison en est simple et vous la donnez : l’UE est totalement, structurellement, par sa nature et dans son essence, une voie sans issue, mais une voie sans issue dangereuse et nuisible dont les peuples concernés, pour sortir de la crise qui les étouffe et veut faire régresser leur niveau de vie, devront sortir afin de poser les jalons de l’avenir.

      L’article n’était pas assez clair sur ce point de logique effectif. Vous avez bien raison de le soulever et je vous en remercie.

      Bien cordialement à vous,


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 19:01

      Chère Alchimie,

      Etant d’humeur facétieuse face à vos commentaires, que pensez-vous de faire ainsi avec ces derniers :

      vous croyez qu’une monnaie abandonnée de tous côtés va survivre : tapez 0.
      vous estimez que les rêves de quelques isolés en France vont sauver l’UE et l’euro ; tapez 00
      vous ne croyez que des médias français coupés du monde réel, tapez 000
      et demander du soutien psychologique.

      Rassurez-vous : c’est une blague dans certains milieux financiers, cela ne vous concerne pas.

      Mais, c’est indicatif de ce qui se passe......dans la réalité hors du ghetto politique mental français isolé.

      Bien cordialement,


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 19:16

      « Pour sortir de l’Euro taper 1, sinon taper 2. »

      Pour sortir de l’Euro taper 1, pour se faire niquer taper 2, pour engraisser les bourgeois taper 3, pour que le vote serve aryen taper 4


  • pallas 8 juin 2010 18:39

    Le probleme de la société Occidental est simple,

    Il n’y a pas de véritable élite, n’y industriel, n’y financière, n’y politique, ils sont tous issu de la génération mai 68.

    L’inculture total, qui a sacrifié ses propres enfants de sang, il n’y a pas de baisse démographique, un mensonge de plus dans une société devenu totalement «  »«  »mensonge«  »« a tous les niveaux pour faire accepter une immigration et faire peur au peuple, qui est lui même corrompu.

    L’Euro et le Dollars ne sa base sur rien, car il n’y a rien derrière, les »«  »« initiés »«  »", savent que les banques, sont ultra endetté, et que les états sont ultra endetté, alors il y a un rapprochement avec les banques islamiques, mais elles sont aussi ultra endetté et nous avons passé le cap du pic pétrolier, il n’y a plus de pétrole, donc l’Arabie Saoudite, coule et achète a qui mieux mieux de l’immobilier en Europe, pour essayer d’avoir un capital foncier, fondé encore une fois sur rien, vu que l’Euro et le Dollars n’ont aucunes valeurs.

    L’Or a été acheté en masse, par la Chine, la Russie, pendant que la France, vendait son or, la Russie a des mines de pierres précieuses, du gaz, du pétrole, des terres cultivables, de l’eau douce, son territoire est d’une richesse démentiel, et tien sous le jougue la CEI et l’Europe, la Russie est pratiquement devenu le maitre de l’Occident, car elle fournit l’energie.

    Le coup de force contre Israel est un message clair envers les USA, de la Chine et la Russie, comme quoi les USA et l’Europe, sont ejecté de la scène internationale.

    Le Maghreb, pense a s’unir et crée sa propre monnaie, donc se détacher du monde Arabe agonisant et de l’Europe, pour essayer de survivre.

    Information sur l’etat des Banques :

    BNP a un total de dettes de 1940 milliards d’euros. Ses capitaux propres sont de 60 milliards environ. L’effet de levier est de 32. Il suffit de 3% de défauts de paiement avec aucun espoir de recouvrement pour que la BNP soit en faillite... super solide l’édifice, vous ne trouvez pas ?

    Société Générale a un total de dettes de 1054 milliards d’euros à comparer avec des capitaux propres de 43 milliards. L’effet de levier est de 24.

    Le Crédit Agricole a 1620 milliards d’euros pour 53 milliards de capitaux propres et un effet de levier de 30.

    L’engagement des banques françaises en Grèce est selon la BRI de 79 milliards.


  • citoyen 8 juin 2010 19:02

    le problême , c’est que les prétendues élites actuelles des pays de l’UE se sont tellement investies pour vendre leur projet européiste que reconnaître qu’elles se sont trompées et nous ont trompés sur toute la ligne conduirait à la conclusion logique : du balai....
    Comme dans le livre de Jarry , Le roi Ubu est nu , tout nu , mais personne parmi eux ne peut le reconnaître .

    entêtement, quand tu nous tiens !


  • BA 8 juin 2010 19:06

    Lundi 7 juin :

    - Si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,601 %.

    Le graphique des taux d’intérêt des obligations espagnoles est incroyable : les taux d’intérêt espagnols sont en train d’exploser.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPG10YR%3AIND

     

    - Si l’Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,149 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GIGB10YR%3AIND

     

    - Si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,20 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPT10YR%3AIND

     

    - Si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 8,123 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GGGB10YR%3AIND

     

    Le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne voient leurs taux d’intérêt qui explosent : ces quatre pays foncent vers le défaut de paiement.

     

    Au contraire, les taux d’intérêt de l’Allemagne deviennent de plus en plus bas.

    - Si l’Allemagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt très faible : seulement 2,563 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GDBR10%3AIND

    Cette divergence est intenable.

    Cette situation est explosive : la zone euro va finir par éclater.


  • tvargentine.com lerma 8 juin 2010 19:19

    Un article primaire

    La baisse de l’euro correspond à l’éclatement d’une bulle spéculative qui avait vue les spéculateurs se positionner sur les matières premières et se délocalisent sur les monnaies aujourd’hui

    La baisse de l’euro est bon pour les exportations française et oblige l’Allemagne à compenser par une relance interne et cela est très bon pour les exportations françaises en direction de l’Allemagne

    L’euro redevient une monnaie de croissance au service des entreprises et non plus des financiers spéculateurs

    Rappelons nous que l’Europe et la France a connu le meilleur taux de croissance économique avec un euro bas

    Face à la concurrence des américains dont le Président OBAMA n’a vraiment rien fait pour réformer son système financier ,l’euro à su dévaluer sa monnaie dans une logique de développement de la croissance économique

    Il est vrai que le « bobo » qui passait ses vacances aux USA (comme l’auteur de cet article ?) c’est une cata strophe ! smiley smiley smiley smiley smiley smiley

    http://www.tvargentine.com/louest.html


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 19:45

      Cher Lerma,

      Votre analyse est percutante et vous avez en quelques phrases expliqué....rien du tout, ni surtout compris un seul fait qui se déroule sous vos yeux.

      Consolation pour votre commentaire hilarant de bout en bout : quand un touriste vient en France des Etats-Unis, à quantité égale de services et de biens, il paie en dollars US environ 20% de moins qu’avant la crise de l’euro.

      Mais, le citoyen taïwanais qui vient en France est encore plus chanceux avec la parité entre l’euro et sa monnaie nationale : en 2008, un euro valait 47 NT$, , aujourd’hui, selon les jours, entre 31 et 33 NT$.

      Le salarié taïwanais a son économie qui a un taux de croissance actuel de près de 13% et un salaire en hausse.

      Le salarié français, par exemple, a le droit au chômage de masse, à des salaires et retraites en baisse ou bloqués, et à un immense plan d’austérité, qui annonce une récession profonde et puissante !

      Pas pour sauver l’euro d’ailleurs, mais pour enrichir plus spéculateurs et banques !!!

      Merci, Lerma, d’être aussi amusant : vous lire est ainsi un vrai divertissement, mais souffrez que vos théories désopilantes ne dépassent pas le cercle restreint qui vous lit en riant.

      Bien cordialement,


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 19:52

      pour que lerma serve sarko taper 5


  • molloy molloy 8 juin 2010 19:35

    La Chine sous la contrainte de son peuple devra certainement augmenter les salaires des ouvriers tandis que l’Europe, avec l’idéologie monétariste toujours en vigueur malgré la réalité criante, met en place, pays par pays, des plans de rigueur aussi imbéciles que mortifères.

    Nous préparons une dépression carabinée tandis que la Chine installe peu à peu son marché intérieur, puissant levier qui finira d’achever les économies européennes.

    Il faut dire que depuis 60 ans, on n’avait jamais connu, parmi les dirigeants européens, un tel ramassis d’idéologues aussi stupides qu’extrémistes. Des pyromanes qui jouent les pompiers. Autant dire que notre société risque d’être fortement secouée dans peu de temps. Et ça risque de durer. Amen


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 19:41

      pas demain la veille
      la gueurre debutera avant


    • HELIOS HELIOS 9 juin 2010 10:09

      Surtout si l’Iran envoie un avion « humanitaire » pour tenter de se poser a Gaza !

      Je le sens mal, ce coup là, vraiment tres mal !
      Enfin on vendra un avion tout neuf bientôt....

      Qu’est-ce qu’ils sont c... ces Iraniens... et les Israeliens, pas moins !


  • ZEN ZEN 8 juin 2010 19:35

    Ouf ! Enfin ! une note optimiste...
    Heureusement que Lerma vient nous rassurer
    Le scénario argentin n’aura pas lieu smiley


  • Deneb Deneb 8 juin 2010 19:58

    Hors sujet, mais l’article "Pourquoi l’extrême gauche serait plus fréquentable que l’extrême droite ?" vient de disparaître d’Agoravox. Quelqu’un sait-il pourquoi ?


  • frédéric lyon 8 juin 2010 20:01

    « Maintenant, nul ne peut se cacher la réalité car elle est devant tous : la zone euro marche à sa dislocation, l’euro à sa mort, et, au-delà, c’est tout le système capitaliste qui marche les yeux fermés à la catastrophe ».


    Quelle rigolade !

  • Le péripate Le péripate 8 juin 2010 20:03

    Stiglitz..... Stiglitz....

    Ce n’est pas cet âne, favori des médias et des gauchistes, qui avait, dument rétribué, commis un rapport dans lequel il affirmait que la probabilité que Fannie Mae avait moins d’une chance sur 500 millions de faire faillite ?

    Pas de chance.... smiley

    Bon, je suis d"accord, il faut imprimer des billets et en donner à tout le monde. Les bricoleurs pourront même se faire leur propre fausse monnaie.

    C’est beau l’économie socialo-keynésienne. Magique.


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 20:32

      « produits tant prise par une horde de fonctionnaires et autres castes de privilégiés, avides de produits pas chers..... »
      dont les « ouvriers viticole »


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 20:54

      @ kronfi
      pas vraiment
      chez toi, les ouvriers agricoles (cultures) sont tres bien paye car dur a trouver
      la viticulture est encore plus chiante dans les regions froides, tu te releves la nuit pour chauffer

      en plus, un patron embauche pas au smic une faignasse


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 20:56

      il y a un site francais qui permet de connaitre les subventions francaises qui payent le salaire des ouvriers viticoles
      sans compter le reste ..............


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 20:58

      et roumanie, ils ont aussi des subventions


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 21:51

      @ kronfi
      quand on fera comme la grece, le robinet sera ferme
       


  • frédéric lyon 8 juin 2010 20:17

    «  C’est beau l’économie socialo-keynésienne. Magique ».


    Ce n’est pas de l’économie ce sont des incantations. D’ailleurs notre ami « auteur » est « historien de formation » et surtout : « humaniste attaché au savoir » (! !??)

    C’est dire qu’il en connait un rayon. Le « Capitalisme » a de beaux jours devant lui, il ne reste plus personne de sérieux en face.

  • asterix asterix 8 juin 2010 20:53

    Comme toute l’économie s’est engouffrée dans la dette, il n’existe plus qu’une solution : la guerre !
    Et c’est bien vers cela qu’on se dirige. Des guerres et des révolutions, un pouvoir fort et l’asservissement de l’humain. C’est de sa faute, un moment ce fut possible de changer notre destin. Plus maintenant, c’est trop tard : les armes de destruction massive sont de plus en plus massives et ils sont de plus en plus nombreux à les posséder.
    Que se passera t-il dans cinquante ans lorsque le Maire rive gauche aura les moyens de supprimer le Maire rive droite ? Lorsque le Zaïre voudra s’accaparer les richesses d’Angola ? Lorsque le dictateur du Myamar Karen va s’opposer à la Birmanie des Whaas ?
    Un catalogue de bonnes intentions ? 


  • pallas 8 juin 2010 22:02
    fait, adjectif
    Sens 1 Arrivé à maturité. Ex Un homme fait. Anglais (fromage) ripe, (homme) grown Sens 2 Formé d’une telle façon. Ex Il est bien fait. Anglais shapely Sens 3 Exécuté, composé. Ex Un travail bien fait. Anglais made



    fait, nom masculin
    Sens 1 Action de faire. Ce qui est fait. Sens 2 Ce qui a eu lieu. Ex Un fait surprenant.



    fait, participe passé
    Sens 1 Participe passé du verbe faire.

  • pallas 8 juin 2010 22:08

    Exemple, l’Euro est fait comme un rat.

    Autre exemple, l’Europe est morte, un fait irréfutable.

    Sens 2, le fait que la France soit décédé, est du a la corruption généralisé du peuple et des élites, qui ont sacrifié, leurs enfants, ainsi qu’une civilisation et un peuple, une ethnie, vieil de plus de 1000 ans.

    Sens 3 : Je remercie la Génération Mai 68, de m’avoir fait ce beau cadeau d’un pays en ruine, riche d’une guerre civil multiculturel et de m’avoir offert le tiers monde comme avenir.

    Sens 4, c’est bien fait pour moi, j’aurai du mieux lire le contrat avant de naitre et de choisir etre un chinois et de faire carriere en Chine ou en Russie.


Réagir