mardi 7 octobre 2008 - par Rage

Lundi noir

Les économistes de renom l’avaient affirmé haut et fort courant 2008 : le pire de la crise des « subprimes » est derrière nous.

La crise du prêt hypothécaire tout droit venu des Etats-Unis a constitué le premier domino d’une série de défaillances toutes plus colossales les unes que les autres. Les dominos du système financier international tombent, entraînant dans leur chute les établissements les plus exposés sur le marché des liquidités, mais aussi l’ensemble de ceux qui souhaiteraient venir en aide aux branches « pourries » d’un arbre qui s’écroule et doit s’écrouler.

L’année 2007 aurait pourtant dû alerter les golden boys de Wall Street ainsi que les attentifs et soucieux responsables de ce monde sur l’ampleur d’une crise sans précédent.

Le prêt hypothécaire « Subprime », octroyant la capacité à n’importe quel agent de pouvoir emprunter en se cautionnant sur la valeur du bien acquis, était une quadruple bombe à retardement :

  • 1 : parce qu’il gonflait 	artificiellement l’activité économique des Etats-Unis, déjà 	dopés à la méthode forte par des taux au plus 	bas depuis 2001 ;

    	

  • 2 : parce qu’il engageait des 	agents insolvables sur des taux variables, donc susceptibles de 	rendre les créances « pourries » 	(irremboursables) ;

    	

  • 3 : parce que les créances 	avaient été transférées à des 	organismes financiers sous forme de « titres », 	eux-mêmes noyés dans des produits financiers diluant le 	titre « risqué » dans la masse, le tout 	contre des liquidités asséchant alors le marché 	interbancaire ;

    	

  • 4 : parce que les prix de 	l’immobilier ne pouvaient pas éternellement monter jusqu’au 	ciel, et que, par conséquent, la caution était 	partiellement fictive.

Pour être « In », les organismes financiers se devaient de détenir des titres à risques, engageant leur fonds pour financer des emprunts auprès d’agents insolvables, d’autant plus insolvables que leurs intérêts d’emprunts s’envolaient – laissant des milliers d’Américains sur le carreau et se devant de laisser leur maison/bien en saisie –, mais encore plus insolvable quand la valeur même de leur bien face aux premiers mis à la rue venait elle aussi à s’effondrer.

Toute la machine était conçue sur un gain instantané, artificiel fondé sur un risque « exponentiel » où le premier revirement de paramètres entraînait la chute des dominos financiers.

La hausse des taux liée à des paramètres économiques a entraîné l’insolvabilité des plus fragiles, entraînant dans leurs déboires la chute des prix de l’immobilier. Les milliers devinrent millions, les millions concernés par des prêts de centaines de milliers d’euros.

Le calcul devint simple : million x centaines de milliers = centaines de milliards. Les organismes de prêt furent les premiers à sentir le vent tourner, mais adossés sur de grands organismes qui endossaient les risques et les gains jusqu’alors, ce furent finalement ces grandes institutions qui furent les premières à prendre conscience du cyclone en approche.

En 2007, il fallait déjà agir et demander des comptes. En 2007, il fallait déjà que des établissements tombent. En 2007, il fallait que ceux qui avaient pris des risques tombent.

Au lieu de cela, la Fed, la BCE, le FMI et les politiques ont choisi d’attendre, faisant confiance aux organismes financiers pour leur dire la vérité.

En quelques mois, les organismes financiers (banques et assurances) ont cherché à savoir, ont su et n’ont rien dit. Elles ont pourtant agi en « back-office » en se méfiant les unes des autres, gelant leurs prêts interbancaires, poussant la Fed et la BCE à injecter des « liquidités ». Plusieurs fois, avec des sommes colossales. Il y eut aussi les impacts collatéraux annonciateurs comme la Northern Rock ou la Société générale, comme des prémices annonçant la non-étanchéité de la crise aux Etats-Unis.

Sur le fond, personne n’osa agir, laissant le « cyclone » se charger en énergie, se nourrissant des nouvelles faillites, de l’insolvabilité des ménages, de la faiblesse de l’économie américaine, des perfusions à contre-effet de la Fed et de la BCE. Plus les agents extérieurs venaient soutenir les branches pourries, plus l’arbre se pourrissait à la racine, de plus en plus fort, de plus en plus vite.

Marché interbancaire figé, liquidités en panne, croissance en berne, consommation en chute : l’exposition était maximale pour les créanciers.

14 septembre 2008, 1er coup de tonnerre : Lehman Brothers annonce sa faillite. 4e banque des Etats-Unis, coincée sur le marché interbancaire par JP Morgan Chase et par l’absence de liquidités, plombé par l’adossement de son actif sur le cours de bourse, fragilisé par le cas Bear Stearns, la faillite est inéluctable.

La Fed n’intervient pas. Elle a raison

16 septembre 2008 : AIG (1er assureur mondial) et Merryl Linch dévoilent leur faiblesse. L’ampleur des concernés contraint la Fed à agir, mais aussi l’Etat américain à intervenir. La crise financière est définitivement là. Le cyclone rentre en contact : il est chargé à bloc.

L’Etat américain, le plus endetté du monde, annonce qu’il souhaite intervenir pour racheter les créances douteuses qui ne valent plus rien pour sauver les grands groupes et donner un coup d’arrêt au jeu de massacre de dominos.

En Europe et en Asie, la confiance s’étiole à grande vitesse et, malgré les propos de Mme Lagarde, la réalité traverse instantanément l’Atlantique : aucune banque n’est à l’abri. La méfiance s’installe, certains tentent des coups de poker profitant des faiblesses des autres, d’autres attendent de voir qui va craquer le premier et où cela va se passer.

Fin septembre, c’est l’attente du Plan « Paulson » qui doit injecter plus de 780 milliards d’euros pour sauver le système financier qui tient le devant de la scène. En back-office, c’est la panique.

L’attente dévoile les plus fragiles, le système étant figé : Washington Mutual et Fortis côté UE viennent allonger la liste. Natixis frôle la zone rouge et Dexia la dépasse.

Dexia, cette banque qui prête aux collectivités, la plus solide et, comme dirait Mme Lagarde, un établissement bancaire français aux fondamentaux sains. Certes, les établissements bancaires français ont une solidité « constitutionnelle » avec leur volet banque universelle (détail + finances) ainsi qu’une obligation de disposer d’un certain niveau de liquidités. Mais Dexia démontre que plus aucun établissement n’est à l’abri.

Parallèlement, la crise économique arrive : récession (croissance négative), hausse du chômage, pannes des moteurs économiques. Les prévisions de l’industrie touchent un creux historique.

La crise financière a alimenté pendant un an une crise économique rampante qui vient à son tour régénérer la crise financière : le cyclone est sur les terres, toujours aussi fort.

Début octobre : Le Plan Paulson « 1 » est recalé, notamment par les Conservateurs qui refusent l’intervention de l’Etat (principes fondamentaux du libéralisme). En Europe, la fragilité politique éclate au grand jour, l’Irlande faisant cavalier seul – fragilisant les établissements britanniques – et la France invente des dispositions :

  • une garantie de l’Etat à 	hauteur de 70 000 € pour les fonds particuliers (en vigueur depuis 	une loi de 1998 sous Jospin) : rien de nouveau ;

    	

  • une intervention de l’Etat pour 	sauver Dexia (3 milliards d’euros) alors qu’un mois à peine 	auparavant il était impossible de trouver 10 € pour le RSA ;

    	

  • une intervention de l’Etat pour 	acheter « hors marché » 30 000 	logements afin de soutenir le BTP : une goutte d’eau pour retarder 	l’échéance. 	

 En UE, la crise financière installe sa présence. Les premières défaillances d’entreprises faute de prêts arrivent. Les premiers particuliers à la rue se font jour avec des prêts relais qui achoppent. L’activité se resserre, le chômage reprend, l’immobilier – enfin – baisse. L’atterrissage n’est pas en douceur : le marché de l’immobilier s’est carrément retourné en six mois, certains entrepreneurs ne pouvant finaliser les commandes et les prix commençant à dégringoler là où ils étaient les plus surréalistes. L’immobilier chutant, il y aura sans doute de bonnes affaires à réaliser et certains ménages qui verront enfin leur facture « logement » redevenir crédible... le pétrole lui aussi verra son coût baisser en $... la machine n’est pas foutue... mais il faudra attendre et espérer que l’Etat ne commette pas une erreur tragique.

Outre-Atlantique, le Plan Paulson « 2 » est adopté, à une courte majorité.

Il marquera sans doute, dans l’Histoire, la plus belle des erreurs de ce début de siècle.

En adossant la dette financière connue des établissements financiers privés vers l’Etat américain public, il existe un transfert de dette du privé vers le public, cette dette plombant la dette globale de l’Etat, augmentant ses intérêts d’emprunts et, surtout, l’exposant lui aussi un peu plus à ses créanciers.

Qui paie aujourd’hui ?

Un État est réputé incapable d’être en faillite. Mais si un Etat vient à avoir un niveau de dette si colossal qu’il n’est plus en mesure de payer ses créanciers, ces derniers peuvent s’en écarter. Donner un pouvoir énorme aux fonds souverains peut aussi les amener, un jour, à ne plus vouloir payer pour de la créance pourrie, laissant l’Etat face à ses dettes.

Par ailleurs, afin de compenser, l’Etat aura de fortes tendances à relever ses niveaux d’imposition, puisant d’autant plus sur le contribuable que celui-ci sera fragilisé par une économie atone, voire en récession. En prélevant dans le réservoir asséché, l’Etat américain risque de tarir l’économie américaine, entraînant par le même coup la banqueroute du système : citoyens insolvables, établissements financiers aux abois, Etat endetté outre mesure. Bien sûr, il restera les « super riches » qui auront survécu à la crise et en auront même profité : mais eux ne voudront pas payer et n’auront pas intérêt à prêter dans du « vide ».

Le dernier domino était le plus solide, mais aussi le plus lourd.

En intervenant dans le jeu, l’Etat américain oublie une loi fondamentale – et ô combien libérale – de laisser le marché se réguler de lui-même. Au lieu d’agir en amont, par des règles, et en aval, en laissant les branches pourries crever et le privé se « manger » pour stabiliser les choses, l’Etat vient de donner au cyclone une charge colossale.

L’UE pour l’instant n’est pas allée dans cette voie.

Mais les récents déboires risquent d’entraîner l’UE sur cette même pente.

Lundi 6 octobre : lundi noir

Toutes les bourses mondiales plongent. De 5 à 10 % (-8 % à 17 heures pour le CAC40).

Le Plan Paulson ne convainc pas. Pire encore, il ne change en rien les fondements même de la crise.

Malgré l’interdiction de la vente à découvert, la panique gagne et les cours s’effondrent, donnant encore moins de solidité aux établissements bancaires.

Les prochaines défaillances sont déjà programmées.

Plus les Etats interviendront, plus la crise s’aggravera. A partir d’un certain degré, c’est l’ensemble du système qui aura perdu un tel degré de crédibilité qu’il risque de s’effondrer sur lui-même.

Si demain le système flanche, que tout le monde va retirer ses économies à la banque et que celles-ci ne peuvent assumer (votre livret A a servi à financer des logements... qui ne valent plus rien), puisque l’Etat lui-même ne peut assurer la caution promise pour cause de défaillance.

Qu’est-ce qu’on fait ?

Remise à zéro des compteurs ? Comment ?

Que feront les créanciers de ces dettes si d’un coup d’un seul les Etats décident de ne pas rembourser (cf. emprunt russe) ? Quelle crédibilité pourra-t-on donner à un système qui n’a pas été capable de se redresser et qui, une fois à plat, aura permis à certains intérêts de « passer l’éponge » là où des ménages n’auraient jamais eu l’occasion de l’espérer (cf. Américains ayant perdu maison, et bientôt emplois) ?

Que fait-on si l’ensemble de la pyramide financière s’écroule parce que l’on découvre que l’argent a été englouti dans du vide et capitalisé sur une infime minorités de comptes « hors-sol » dans des paradis fiscaux et autres ?

Aujourd’hui, nous récoltons les fruits des décennies passées à « découvert » et à « après-moi le déluge », profitant de systèmes excessifs dont tout le monde savaient qu’ils n’étaient pas viables. Pourquoi personne n’a rien dit ?

Parce qu’il était bien plus facile de se taire et d’en profiter, de laisser couler et de faire comme tout le monde, bref, de fermer les yeux même si tout était irrationnel.

Les politiques, le FMI, la Fed, les gouvernances bancaires ? Qui a osé, ne serait-ce qu’une seule seconde évoquer le fait que les risque étaient trop élevés et que le système pouvait tomber comme un jeu de domino ? Parmi tous les « High Scores » de rémunération, qui avait pu entrevoir l’évidence et l’évoquer de vive voix ?

Personne. Tous soumis à la loi de l’argent. Tous féodalisés à l’intérêt du court terme.

La leçon que nous devons en tirer, à mon sens, est la suivante :

La réalité et les faits sont têtus : "A trop vouloir gagner on finit par tout perdre."

La crise financière risque de déblayer pas mal de monde, sans doute les plus fragiles ou ceux qui auront pris le plus de risques sans les maîtriser. Elle impactera l’économie à minima jusqu’à fin 2009 engageant par la même occasion une nécessaire maîtrise budgétaire faute de quoi le déficit explosera, au-delà des critères de Maastricht en UE et en France (66 % du PIB), bien au-delà aux Etats-Unis.

Les questions à se poser et les réponses à donner sont sans doute le véritable enjeu de fond. Subir, c’est déjà acquis. Mais s’il s’agit de subir pour se corriger, réguler et construire sur des bases moins déconnantes l’avenir, alors cette crise aura eu un sens.

Donner des règles au marché financier, casser les paradis fiscaux, respecter des engagements sur les déficits et la dette, contrôler les marges des établissements privés, limiter les prélèvements sur les ménages, en deux mots : anticiper l’avenir.

2008 sera une année noire

Nous sommes les seuls à pouvoir faire en sorte qu’elle n’ait pas été vécue pour rien et que les « responsables » ne s’en sortent pas indemnes. Il ne s’agit pas de trouver un bouc émissaire expiatoire, de victimiser, mais plutôt d’assumer la réalité et de prendre des décisions dimensionnantes sans engager l’avenir des nations dans des gouffres sans fond.

En aurons-nous le courage ? En aurons-nous les personnalités de niveau ?

Credit photo :Toru Yamanaka AFP	




197 réactions


    • Forest Ent Forest Ent 7 octobre 2008 21:38

      Le CRA était une simple mesure anti-discriminatoire. Elle n’obligeait aucune banque à prêter à tout le monde. Au contraire, il était même bien précisé que cela ne devait pas avoir d’influence sur les ratios de solvabilité. Vous l’avez vraiment lue ?

      A part ça, j’attends l’explication pour la nationalisation des banques islandaises et la grande faute de l’Etat islandais là-dedans. Le logement des phoques ?


    • armand armand 7 octobre 2008 23:09

      C’est surtout que la ’secte’ comme vous dîtes, croyait à un des effets masturbatoires les plus puissants des temps modernes - faire croire à tout un chacun que son bien immobilier allait forcément augmenter à l’infini. Peu importe que les primos ne pouvaient plus achete, à moins de passer par un endettement record. Mais je suppose qu’occuper une maison largement plus grandiose que celle qu’on attribue d’ordinaire à sa catégorie socio-professionnelle, se faire prêter en plus de l’argent dessus pour consommer, et se figurer tous les ans qu’on fait du bénef’ virtuel, quoi de plus excitant dans un monde où la seule valeur qui tient c’est le fric. Même virtuel.


    • Forest Ent Forest Ent 7 octobre 2008 23:10

      Allez, encore un gag - époque formidable : plutôt que de racheter les créances immobilières que personne ne remboursera, l’état aurait pu acheter carrément l’immobilier, comme ça il aurait été sûr de profiter d’une hausse future. Et tant qu’à faire, en attendant, il aurait pu le louer aux occupants pour amortir et éviter que ça ne disparaisse. Et il aurait inventé le ... HLM.


    • armand armand 7 octobre 2008 23:11

      Les Islandais devraient ’remercier’ l’ensemble de leur classe politique et économique qui a opéré cette reconversion crétine au profit d’un secteur parasite et non productif. La pêche c’est quand même autre chose !


    • Forest Ent Forest Ent 7 octobre 2008 23:43

      Pour ceux qui auraient encore un doute sur le CRA, lisez au moins le wikipedia :

      http://en.wikipedia.org/wiki/Community_Reinvestment_Act

      Ca n’avait vraiment rien à voir !


    • Le péripate Le péripate 8 octobre 2008 07:10

      Non, Forest, je n’ai rien lu, et je ne fais que m’amuser, et j’invente tout de toutes pièces, et il est évident qu’une loi, le CRA, ne contraint personne, car qui a vu qu’une loi contraigne quelqu’un ? Seul un liberal peut croire une chose comme ça, car tout le monde sait que le loi est douce, bienveillante, etc.........
      Etes que vous vous prenez vous aussi pour un con, ou c’est seulement les autres ?


    • Le péripate Le péripate 8 octobre 2008 07:45

       Et si Leon le dit, c’est que ça doit être vrai. Il faut dire que ce distingué économètre trotskiste est l’inventeur de deux lois majeures en économie : l’une, la courbe de Leon, prévoit que plus les impôts augmentent, plus les gens vont travailler pour augmenter leurs revenus ; l’autre, dites des "économies d’échelle" à la Sécurité Sociale, dit que plus la sécu est mastondontique, moins il y aura d’escabeau pour accéder à vos dossiers. Génial ! Et Forest est en lice, qui qualifie un texte stupide, de "simple mesure anti-discriminatoire" : comme serait anti discriminatoire une loi qui dirait que tous ont accès à une Bentley..... C’est génial la démagogie, on peut dire n’importe quoi, et tous d’applaudir !
      Quand à la question sur l’Islande, dès que j’aurai d’autres infos que celles de France Inter, j’aurai une opinion.


    • ZEN ZEN 8 octobre 2008 09:48

      La "courbe Le Péripate" reste à inventer...

      Quiand à l’Islande , le cas doit le gêner , il est bien prudent, alors qu’on en sait assez sur les mécanismes qui y ont provoqué une crise inédite, quoique prévisible...


      Les rêves islandais partent en fumée :
      "...Ce bouleversement a pour origine la privatisation des banques et la fondation de la Bourse locale, au milieu des années 1990. Les réformes néolibérales ont accouché d’une jeune génération d’hommes d’affaires entreprenants, dont beaucoup ont appris le métier aux Etats-Unis. Ils étaient décidés à tout faire pour que leur pays n’ait plus jamais à dépendre de la pêche en tant que principale ressource. Après avoir été l’un des pays les plus pauvres d’Europe, l’Islande pouvait se féliciter de voir le revenu moyen des foyers augmenter de 45 % en cinq ans, tandis que son PIB enregistrait une croissance de 4 à 6 % par an. Mais, quand la crise internationale du crédit a éclaté, déclenchée par le pire tsunami financier depuis 1929, il était presque logique que l’Islande ne puisse pas résister à l’onde de choc. Le pays a garanti tous les dépôts de ses épargnants, mais n’a pas pu étendre cette garantie aux centaines de milliers d’épargnants britanniques qui ont investi de l’argent dans les caisses d’épargne islandaises en ligne..."

      Lire la suite ▼

    • Forest Ent Forest Ent 8 octobre 2008 11:22

      @ Péripate

      Non, Forest, je n’ai rien lu, et je ne fais que m’amuser, et j’invente tout de toutes pièces, et il est évident qu’une loi, le CRA, ne contraint personne, car qui a vu qu’une loi contraigne quelqu’un ? Seul un liberal peut croire une chose comme ça, car tout le monde sait que le loi est douce, bienveillante, etc.........
      Etes que vous vous prenez vous aussi pour un con, ou c’est seulement les autres ?


      Je peux vous laisser le bénéfice du doute, et penser que vous êtes victime d’une propagande malsaine. Il y a une "frange" de gens à capuche qui tentent effectivement de mettre ce sujet en avant. C’est une position fondamentalement raciste de gens qui regrettent l’apartheid. Or je ne vous crois pas raciste.

      Il faut revenir au début des années 1970 quand le CRA a été proposé. A cette époque-là, les US pratiquaient officiellement l’apartheid. (A titre anecdotique, quand le groupe de musique anglais Jimi Hendrix Experience allait au resto, c’était en général sans Jimi Hendrix, car beaucoup de restos étaient "interdits aux gens de couleur").

      Bien évidemment, les banques ne prêtaient pas aux noirs. Le but du CRA a été d’obliger les banques à prêter aux noirs à conditions de solvabilité identiques à celles des blancs. Ca a eu assez peu de succès, et le CRA a subsisté en petite forme. Après 2002, le predatory lending s’est développé, mais hors contexte CRA.

      Dire que le CRA a causé les subprimes se traduit en français par : "tout est la faute des noirs et on aurait mieux fait de garder l’apartheid". Je vous respecte trop pour vous attribuer cette pensée.

      Lire la suite ▼

    • Le péripate Le péripate 8 octobre 2008 13:02

       Le plus drôle, c’est que tous partis politiques confondus sans aucune exception, tous les économétristes néo-classiques, keyneisiens, marxistes et autres altermachins rendent responsable un libéralisme fantasmé, qui n’existe que comme bouc émissaire commode. Jusque là, tout va bien.

      Alors, tous entonnent l’hymne à l’Etat. La musique est la même pour tous. Intervention. Mais, que l’on prête un peu attention aux paroles, quelle cacophonie ! 

      C’est que chacun tire de son côté, pour sa chapelle, son clan, ses amis, chacun brandit comme un drapeau le sort de sa catégorie, les intérêts particuliers dissimulés dissimulés sous le vocable d’intérêt général.

      Vous êtes tous très bons, à hurler : intervention, la faute au libéralisme là où il n’y en a pas. Une bande de gangsters qui lutte contre d’autres gangsters rivaux ne peut imaginer une seule seconde que ceux qui ne pensent pas comme eux ne soient pas aussi des gangsters.

      C’est le royaume de l’absurdisme. Chacun a sa martingale pour gérer le complexe, et tous échouent, régulièrement. Mais ils n’apprennent jamais rien, puisque c’est toujours de la faute d’un autre gangster. Et il faut dire que prendre le contrôle d’une machine si apte à piller est un enjeu qui n’est pas à négliger. Comment résister à la tentation ?

      La meilleure preuve de l’absurdité du constructivisme est l’impossibilité d’en présenter une théorie unifié. 
      Bien sûr, chacun de dire, moi, j’ai raison.... Votre seul point d’accord, c’est votre commune détestation de la liberté et de la responsabilité. Votre seule passion commune, c’est la passion totalitaire.

      Bon, et bien bonne journée, je vous laisse à vos rêves démiurges.


      Lire la suite ▼

    • ZEN ZEN 8 octobre 2008 13:24

      "Votre seule passion commune, c’est la passion totalitaire."

      Diable ! Moi qui voyais le totalitarisme dans l’empire non régulé de la finance !
      Devais-je bientôt passer aux fonds baptismaux de la secte hayekienne ?

      Et dire que la m... dans laquelle nous sommes dérive directement des directives de l’école de Chicago , expérimentée d’abord sous le doux régime du bon Mr Pinochet  smiley


    • Forest Ent Forest Ent 8 octobre 2008 13:54

      La nature de cette crise ébranlera pas mal de certitudes. La principale est amha la "mondialisation heureuse", qui était un simple système pour enrichir les patriciens au détriment de la plèbe.


    • Internaute Internaute 8 octobre 2008 14:33

      CRA ou pas CRA, le commentaire du Péripate ne se résume pas à cela. Il a raison d’invoquer une politique gouvernementale pour favoriser la consommation au moyen de l’endettement facile. Plusieurs commentateurs américains pointent d’ailleurs du doigt Alan Greenspan comme principal responsable de cette crise. C’est bien à cause de taux d’intérêts beaucoup trop bas que tout le monde s’est endetté sans limite et c’était le but visé. C’est bien à cause de la suppression progressive de tout contrôle sur les banques américaines que le système des CDO et CDS a pu se développer à un tel niveau. La Fed avec Alan Greenspan, le Trésor et la Miason Blanche portent la responsabilité politique de cette aventure. Ce n’est pas un hasard si la Fed a cessé de publier la masse M3 depuis 2006. Avec 13 à 15% d’augmentation en moyen par an il était évident qu’on allait au casse pipe car rien dans l’économie réelle ne ressemblait, ni de loin, à une telle croissance monétaire.

      Le futur est connu. Le dollar va chiter comme toutes les monnaies du tiers-monde l’ont faites avant lui. La hausse actuelle du dollar n’est due qu’à une fuite des capitaux du marché boursier et des achats de bons du trésors. Quand se mouvement sera fini on verra la vraie pente du toboggan.

      Lire la suite ▼

    • Forest Ent Forest Ent 8 octobre 2008 15:20

      L’état est responsable ... d’avoir laissé faire le marché.


  • drapeau noir 7 octobre 2008 20:59

    Le libéralisme ne tient pas la route.Si il faut l’argent de l’Etat tous les 20ans pour sauver le système économique et les grosses fortunes, cet argent aurait pu réduire la plupart de nos problèmes. On assiste chaque jour à une grosse pantalonnade entre les tenants de l’unité nationale qui sont les premiers à la vomir lorsqu’ils s’en foutent plein la poche et l’appel à la moralité d’un système profondément immoral.C’est sur ils nous auront rien épargné ces gens la !


  • andywarhol 7 octobre 2008 22:22
    La Presse flambe...
     
    Ces jours-ci et sur le net on ne peut être sûr que d’une seule chose : c’est qu’on vient d’atteindre la scène de la farce totale. En effet, depuis que la crise financière surpeuple les médias - lesquels s’en goinfrent comme de paroles pour se boursoufler et occuper tout l’écran ou le moniteur - on assiste à un déchaînement d’expositions de scénarios délirants, et forcément sur le mode catastrophique du gore.
     
    Qui de mettre en une des photos en noir et blanc, surtout noir, avec des effets de gros lettrages massy en mauvaise surimpression de krach, qui se répéterait uniquement pour survendre le papier de la planche à journaux. Qui encore de rameuter tous ses rédacteurs pour vite ficeler je ne sais quel numéro spécial gouffre, comme un polar bâclé du grand soir dont on vous assure qu’il est apposté juste au lendemain. Qui d’annoncer pis encore, tous conseils qui se précipitent résolument au rebours de ce qu’il conviendrait, et manifestement pour installer une scène du désordre scandaleux qui est vraiment trop bon pour les affaires de la Presse instantanée.
     
    C’est une débauche de Presse papier tout comme de la Presse internet : quand dans les temps placides et creux, elles se font une guerre jalouse dans les couloirs orduriers du web. C’est pourquoi, quand nous voulons nous informer : nous nous sentons nager à contre-courant ou dans un fleuve de béton qui prend. Soit dans une époque d’irresponsables qui jouent à la roulette webique des annonces fausses et grandiloquentes qui trompent, qui bluttent et qu’elles pipent le lecteur volontairement à celle fin de l’accrocher par tous les fils de la peur.
     
    Ceux qui écrivent ces attentats parliers contre le sens commun mettraient littéralement des vies par milliasses en danger. S’il n’était ce calme impavide de la foule sagement inerte qui écoute plus sûrement son argent ronfler dans le calme des dépôts préservés. Plutôt que cette foule confierait ses économies et son matelas à des experts ès hâtiveté de parleries... et tout pour néant.
     
    Souvent, l’inertie du sage paysan sauve des gesticulations épileptiques des intellos du zinc du café du commerce qui donne vastement sur la rue de la maleplace. C’est là que sont les bureaux et sièges troués des journaux citoyens participatifs du grand bordel qu’ils souhaitent, qu’ils veulent et qu’ils tentent de l’installer partout.
     
    Franchement, pensez-vous un seul instant même quand vous seriez trop pris dans la vôtre névrose de web addict, que quiconque prêterait une manière d’oreille attentive et sérieuse à ces faux experts improvisés dans leurs galetas d’oisifs juste reliés à leur ADSL, qui serait leur seule légitimité pour fiche un système mondial par terre ?
     
    Sur le net, n’importe quel étudiant en sieste digestive de ses tripes peut vous pondre un article pompé de moitié dans la Presse du cirque Boursorama, et qu’il peut proposer cette bouillie pour tchat à des journaux à l’esthétique d’agonie comme Agoravox. Et qu’ils seront publiés dans la journée par des comités d’experts en dépêches de faux-derches inconnus ou anonymes.
     
    S’agit-il encore de Presse ? ou de pyromanie verbale pour mettre le feu en tout bon lieu où l’on craindrait qu’il s’éteindrait et que l’audience partirait aussitôt, comme Virgile vit la Justice quitter le Monde. La Presse participative ou citoyenne craindrait-elle l’eau pour se laver à tout le moins ?
     
    Tout ce qu’on peut constater : c’est que ces officines, aux teintures de vautours jamais repus de crashes et de kraches, distribuent la terreur et qu’elles jouent donc sur le court terme, et sans la moindre prise en compte d’une société qui voudrait s’espacer dans le futur. Les journaux de la peur aiment les lecteurs terrorisés. 
     
    Leurs instances semblent des nihilistes écrasés par leur besoin d’argent frais publicitaire. Et qu’ils ne voient pas plus loin que la nuit qu’ils espèrent passer dans leur confort de petits agitateurs de Presse expérimentale, paumée à des milliasses d’années-lumière de la vraie Presse, qui se sait nous informer des événements tels quels du jour.
     
    Finalement, cette Presse participative du net confond les analyses prospectives avec des discours post-médiévaux de prophètes occultes et manipulateurs pour leur seul profit. Sartre disait que les mots sont des pistolets chargés : la Presse citoyenne ou participative n’aime jouer que d’une seule balle dans le barillet à roulette. Et cette balle, aussi définitive que la plus grande menace toujours calquée sur le crash des Twin Towers, claque comme un discours le plus bref et sans avenir. Quand la balle a atteint sa cible, soit quand le journal a annoncé ou menacé du pire lendemain, on sait bien qu’il n’y aura plus de second ni de tierce coup.
     
    Alors, le lecteur en vient naturellement à ne plus croire en ces annonces exagérées et donc toujours avortées. Et c’est la Presse qui perd, car le lectorat doutera naturellement de tous propos qu’elle diffusera à l’ensuite. C’est tout l’oeuvre du journalisme dit "citoyen" : qu’il détruit systématiquement la foi ou la créance que le citoyen aurait en la Presse.
     
    Finalement, cette crise de la finance manifeste plus encore une crise de la Presse qui est probablement plus grave encore, puisqu’elle touche et ruine l’esprit.
     
    Demian West
     
     
     
     
     
     

    Lire la suite ▼

    • antitall antitall 7 octobre 2008 22:30

      pffffff......soupir.....les mystères de l’west "la nuit des vautours à cou pelé"... smiley


    • Forest Ent Forest Ent 7 octobre 2008 23:52

      Out of the blue
      and into the dark.
      They gave you this
      and you paid for that.
      And once you’re gone
      you can’t come back.
      Out of the blue
      and into the black.


      Neil Young


  • antitall antitall 7 octobre 2008 22:26

    une solution ? annulation pure et simple de la dette de tout un chacun et de tous les états.....liquidation des tricheurs et complices ,... redistribution équitable des cartes..... smiley,la solution la plus simple et la plus logique !!


  • JONAS JONAS 7 octobre 2008 22:26

    @ L’Auteur,

    Cher Monsieur, sans mettre en doute votre sincérité, vous présumez beaucoup de cette Europe à 27, qui à la moindre occasion se divise, et qui pèse de moins en moins lourd sur les marchés financiers mondiaux.

    L’Euro est une monnaie fictive, effroyablement surévalué, sa valeur réelle or, est de 0,80 centimes de Franc de l’an 2000. Le dollar, 3,80 francs de la même époque.

    Mais le dollar demeure la monnaie de référence comme le mètre étalon en France.

    Les spéculations de la BCE et des ministres des finances de l’UE, ont été nulles, ils pensaient que l’euro allait supplanter le dollar ! On peut reprocher aux Arabes beaucoup de choses, mais ils savent compter ! Pratiquement aucun des pays du golfe ne négocie le baril en euros. La plupart des pays fournisseurs de matières premières négocient également en dollar.

    L’euro est un échec, qui nous coûte très cher pour nos exportations et notre balance commerciale. Les USA ne peuvent que s’en réjouir. Avec le taux de change, nous sommes à peine gagnant sur les importations d’énergies et de matières premières. Ceci s’entend, à la condition que nous exportions des produits finis.

    Cette crise va avoir pour conséquence d’achever l’euro, contrairement à ce que pensent certains, notre monnaie n’est pas devenue une monnaie refuge, pour la bonne raison, que les pays producteurs de pétrole et de matières premières ont des tirelires pleines de dollar et pas d’euro ! En achetant de l’euro, ils les torpilleraient, en faisant chuter le dollar encore plus bas.

    Un peu de modestie, nous ne représentons pas grand-chose financièrement sur l’échiquier mondial, nous ne pouvons qu’espérer que la facture que nous allons payer solidairement avec les USA, ne s’alourdisse pas d’avantage.

    La dévaluation obligatoire de l’euro, ne peut que nous être bénéfique pour nos exportations, mais je doute qu’il baisse assez pour les concurrencer.

    Lorsqu’on est douze et qu’on s’associe avec 15 pays pauvres, on ne crée pas une plus grande richesse, mais on partage leurs pauvretés. On appelle cela le principe des vases communicant. Les pays que nous avons inclus, sont trop riches pour concurrencer, des pays comme la Chine et l’Inde, qui ont des milliards de pauvres, ils ne nous apporteront pas la possibilité d’exporter moins cher que ces derniers, ils seront les nouveaux chômeurs de cette Europe vacillante qui va imploser.

    Bonne soirée

     

    Lire la suite ▼

  • ASINUS 7 octobre 2008 22:58

    yep les liberaux libertariens ne consentent a prononcer le " gros" mot etat et collectivité que quand il sagit
    pour celui ci " l etat" mutualiser les pertes que ces doctes penseurs ont provoquées ,pertes qui j en suis
    sur vu la varieté de chacals que l espece comporte n en sont pas pour tous.
    Trivialement n ayant pas les connaissances de ces doctes economistes et manifestement condamnés
    a ne pas voir quelques unes de ces " raclures merci zalka" se foutre par la fenetre ou une balle dans le caisson leur goinfrerie etant a la hauteur de leur abscence de " couilles" bref comme je le disais vu
    que cest nous autres qui allons refoutre de la tune dans le juke box qu au moins nous ayons le choix de la musique " les regles la regulation "je sais ça vous ecorche les oreilles et si vous pouviez fermer votre grande bouche liberale quelques temps ,le temps que les "pue la sueur "les retraités ,les vrais entrepreneurs ceux qui créent et produise aient remis le bateau a flots
    ou vous pourrez vous pavaner ensuite nous expliquant
    la necessité de cette saignée que comme de juste vous aviez prevu


    que revienne le temps des chateaux qui brulent !

    Lire la suite ▼

    • Marc Bruxman 7 octobre 2008 23:54

      Non les libertariens sont contre la socialisation des pertes. Bush et consorts ne sont pas libertariens et ne l’ont jamais été vu qu’ils n’ont jamais proné un état minimal. 

      Car si aux états unis l’état est abscent du social, il est présent dans bien d’autres domaines. En faisant en réalité un pays très étatique ou l’état a une importance ENORME. C’est contraire à ce que veulent les libertariens. 

      Maintenant de façon plus générale, les libertariens n’ont rien à ce que l’état joue les pompiers en cas d’extréme urgence. Un exemple est une catastrophe naturelle ou technologique. Oui le role de l’état dans ce cas précis est d’assurer la continuité des services essentiels (eau, électricité, nouriture) en utilisant des moyens militaires si nécéssaire. Et lorsque la catastrophe est finie il se retire. 

      Ce a quoi nous assistons n’est pas loin d’une catastrophe technologique. Ce n’est pas le réacteur de tchernobyl qui a pété mais un systéme financier ultra-sophistiqué. Il est ici normal que l’état protége la continuité du systéme bancaire en permettant à celui-ci de continuer à fonctionner le temps que la crise soit réglée. 

      Il n’est par contre pas normal, que l’état socialise des dettes comme Bush vient de le faire. Si l’état doit prendre le relai d’une banque, et bien tant pis pour leurs actionnaires qu’ils soient gros ou petit. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité. Et non nous n’avons rien contre voir tourner pendant quelques temps une banque sous controle d’état si :

      • Il n’y avait aucune autre solution. (Pas d’acheteur, y compris étranger).
      • Les actions sont rachetées zéro euros (ca ne vaut plus rien vu que c’est en faillite) seule compte la recapitalisation de la banque. 
      • Il est clair aux yeux de tous voir inscrit dans les lois que cette nationalisation correspond à une mesure d’urgence (comme la distrib d’électricité après un tremblement de terre) et que dés que les conditions seront favorables la banque sera de nouveau privatisée. Normalement une fois le séisme passé l’état fait une plus value à la revente et alors il redistribue cette plus value au contribuable sous forme de crédit d’impot. Dans le cas ou il n’y a pas de plus value possible, on n’aura dans tous les cas une dette beaucoup moins grande à socialiser qu’avec le systéme actuel. 
      Malheureusement de peur de toucher à la retraite des baby boomers américains qui seraient oblitérés de la carte si cette solution était appliquée, on n’a préféré ne pas toucher aux actionnaires. Les dédouanant ainsi de leur responsabilité et socialisant effectivement les pertes. 
      Ce qui est choquant pour les gens dans cette crise c’est que c’est effectivement la premiére catastrophe technologique virtuelle. C’est l’échec de tout un systéme technique d’ingénierie financiére qui cause des dégats titanesque. Mais au fur et à mesure que notre société se sophistique et se dématérialise, ces crises immatérielles mais pas sans conséquences seront de plus en plus fréquentes. On apprendra à vivre avec comme on a appris à vivre avec le risque industriel et à le maitriser. De même que l’on trouvera des sécurités pour ce type de risque. 
      Lire la suite ▼

    • ASINUS 8 octobre 2008 06:50

      @bruxmann

      donc actes lire " les libéraux"
      neanmoins votre vision societale n est pas sans m interpeller
      "la jungle avec l assurance pour vous d etre en haut de la chaine alimentaire ?"


  • armand armand 7 octobre 2008 23:03

    C’est à la base qu’il importe de réformer. En rétablissant une monnaie saine que ni les banques, ni les Etats ne peuvent tripatouiller et gonfler à l’extrême...Toiut le reste, ensuite, c’est du détail. Et en arrêtant de citer comme modèle de comportement citoyen la consommation et l’endettement à tout vat.


  • frédéric lyon 7 octobre 2008 23:31

    Camarades socialistes !

    Un certain nombre d’irréductibles parmi vous proposent de "nationaliser" les banques en se référant aux "nationalisations" de 1981.

    Il est temps de vous réveler l’horrible vérité : Il est aujourd’hui impossible de "nationaliser" quoique ce soit, car l’Etat, qui confisque pourtant plus de la moitié de la richesse produite par les citoyens, n’a pas le premier kopeck pour procéder à cette expropriation que vous appelez pudiquement "nationalisation".

    De plus, il y a fort à parier que si l’Etat se mettait en tête d’exproprier à nouveau, sa loi de nationalisation serait attaquée devant le conseil constitutionnel et déclarée contraire à la constitution.

    Laissez-moi vous expliquer pourquoi, à présent.

    Parce que les citoyens n’ont pas accordé à l’Etat, qui n’existe pas au delà d’une simple convention juridique, le droit de lever des impôts pour qu’il puisse procéder à des expropriations, mais pour qu’il entretienne les routes, les ponts, et pour qu’il nous rende d’autres menus services, comme la défense des frontières contre l’immigration illégale.

    De plus, les contribuables n’ont jamais demandé à devenir actionnaires à la place des expropriés.

    Voilà pourquoi il n’y aura jamais plus de "nationalisations", mais bien plutôt des "privatisations", comme nous pourrons le voir bientôt avec la privatisation de la Poste et de la SNCF.

    Abandonnez le socialisme, camarades, ne vous laissez pas doubler par les Cubains et les Nord-Coréens !

     

    Lire la suite ▼

    • Forest Ent Forest Ent 7 octobre 2008 23:45

      Bonne nuit papy. smiley


    • frédéric lyon 7 octobre 2008 23:51

      Camarades !

      Il est temps d’abandonner le socialisme, votre rêve d’adolescent boutonneux.

      Nous ne reviendrons pas au Franc, cette monnaie de singe, car celà provoquerait une telle fuite des capitaux que cette monnaie ne vaudrait guère plus qu’une feuille de papier-chiotte, et toute l’économie s’effondrerait.

      Pour le coup nous nous retrouverions du jour au lendemain dans une véritable économie socialiste, du genre de l’économie cubaine ou de l’économie nord-coréenne, plus de vingt ans après la chute du Mur de Berlin.

      Mais, comme le dite le vieil adage : "Mieux vaut tard que jamais".

      Oui, nous savons que c’est difficile de s’avouer qu’on s’est trompé, qu’on a bâti des chateaux en Espagne, ou qu’on a voulu cacher sa propre médiocrité en la fondant dans la masse au sein de laquelle vous auriez pu vous cacher.

      Comme lorsque vous étiez à l’école et que vous planquiez au fond de la classe, à côté du radiateur.

      Oui, nous savons que vous avez été des cancres, et que vous avez fait le désespoir de vos parents, mais il est temps de devenir adultes et de prendre la vie à bras le corps.

      Certes, vous ne ferez sans doute jamais des étincelles, vous vivrez des petites vies sans grand intérêt. Vous ne vivrez plus dans l’attente du grand soir, qui vous aurait permis de vous révéler, qui un voleur, qui un assassin, mais au moins vous serez dignes et vous ne ferez de mal à personne.

      Sinon à vous, ce qui n’a aucune importance.

      Rejoignez-nous dans le monde réel. 

      Lire la suite ▼

    • Forest Ent Forest Ent 7 octobre 2008 23:53

      N’oublie pas tes comprimés. smiley


    • frédéric lyon 7 octobre 2008 23:58

      Max Bruxman :

      "Si ces boites avaient été rachetées à cout marginal et reprivatisé quelques années après (ce fut le cas en Suéde), le cout pour le contribuable du sauvetage aurait été proche de zéro voir même positif"

      .......................

      Et bien vous allez être drôlement content, car c’est exactement ce qui va se passer.

      En fait les contribuables n’ont pas racheté "des boîtes", mais des créances douteuses gagées sur des biens immobiliers, et ces biens reprendront leur valeur dès que la crise de l’immobilier sera terminée.

      Ce qui fait que le contribuable américain, par le biais de la structure de défaisance qui va regrouper tous ces actifs, va faire une énorme plus-values immobilière, dans un an ou deux.

      Lire la suite ▼

    • JONAS JONAS 8 octobre 2008 00:05

      @ frédéric lyon,

      La Suisse possède toujours le franc, il ne vaut pas l’euro ! Mais si vous allez travailler en Suisse, à qualification égale, vous gagnez environ trois fois plus qu’en France.

      Bonsoir.


    • frédéric lyon 8 octobre 2008 00:20

      Jonas :

      Sans blague ?

      Ces putains de Suisse, que je connais bien car j’ai planqué mon fric chez eux, sont de bons socialistes.

      Pire que les Cubains !!

      J’espère que vous n’aviez pas l’outrecuidance de comparer l’ex-Franc Français et le Franc Suisse. Il y avait autant de différence entre le Franc Français et le Franc Suisse, qu’entre le Français et le Suisse.

      Autant vous dire que c’était le jour et la nuit !


    • Forest Ent Forest Ent 8 octobre 2008 01:53

      Calme-toi papy.


    • Emmanuel Goldstein Emmanuel Goldstein 8 octobre 2008 03:17

      Camarade Lyon !

      Tes camarades neo-conservateurs sont devenus socialiiiiissss eux aussi : ils ont nationalisé des mega-banques !

      Misère : ça fait de toi un allié de Kim Jong Il !!!!


    • OGAMI 9 octobre 2008 10:38

      et d’où ils sortent les milliards pour relever les banques qui se cassent la figure ?

      certains spécialistes en la matière appelent ça la "mutualisation des pertes" : c’est bien l’état qui vient recoller les morceaux et ça depuis toujours.

      les capitalistes sont toujours en train de beugler contre l’intervention de l’Etat, mais le capitalisme ne peut fonctionner sans l’Etat...

      donc dans ton système bien libéral, on met de coté l’Etat pour faire du pognon, et puis dès qu’on a fait une connerie, c’est l’Etat qui intervient pour redresser la barre... alors arrêtez avec ton antisocialisme de bourin, parce qu’en bon libéral, tu viendras quand même réclamer de l’argent public quand tu en auras besoin !!!

      antonio négri appele ça "une heureuse dialectique virtuose", car c’est vrai que ça énerve mais finalement on arrive à s’en délecter....les capitalistes sont les pires des socialistes.....

      Lire la suite ▼

  • Marc Bruxman 7 octobre 2008 23:38

    C’était les économistes de renom payés par le gouvernement ou par une banque qui disaient ca. Beaucoup de mes camarades de promo qui bossent dans la finance savaient que ca allait faire très très mal. 

    Et certains savent depuis 2003 et ces funestes taux d’intérêts à 1% ce qui nous attend. 

    Et encore les dégats sur l’économie réelle sont pour l’instant surprenant modérés, on voit de bonnes boites avec des perspectives se faire lourder en bourse, mais c’est un peu une spéculation de la catastrophe. Je pense par exemple à Alsthom qui est carrément pas cher par rapport aux résultats et aux perspectives. Mais aussi plein de boites du secteur tech comme Apple. Mais pour l’instant au niveau des bilans des entreprises autres que les banques et l’immobillier, cela ne se sent pas sur les résultats. 

    Au niveau business je n’ai pas (encore) senti de ralentissement, on continue d’avoir des demandes de clients pour du service dans ma boite. Mais il est vrai que notre secteur est particuliérement préservé. (Les actions ont souffert derniérement mais pas les résultats des boites). A titre d’info, un ingénieur informaticien avec 2 ans d’expérience se négocie actuellement à 41 000 € annuel. (Proposition qu’une boite a fait a un de mes salariés). Soit des niveaux assez proches de ce qui se faisait lors de la bulle internet. 

    Tout va dépendre des résultats trimestriels à venir qui si ils restent convenable peuvent rassurer les investisseurs. Si ils devaient être mauvais par contre cela pourrait accélérer un sell off qui nous raménerait autour des 2500 points pour le CAC. Je reste toujours confiant sur le long terme concernant les bonnes valeurs tech, car le secteur reste en plein boom et que les cadres des entreprises maintenant rajeunis savent que l’IT est la source principale de réduction des coûts. 

    La principale victime collatérale de cette crise vont être les retraites américaines souvent insuffisamment financées par les ménages (quand on a une retraite par capialisation, il faut a un moment se dire que plutot que d’acheter un 4x4 il vaut mieux épargner) et gérés de façon pas prudente du tout : Beaucoup de gens alors qu’ils avaient la cinquantaine avaient voulus compenser l’insuffisance de leur épargne par une prise de risque maximale. Et la y’en a beaucoup qui sont a poil. Moralité ? Beaucoup vont devoir travailler plus longtemps que prévu. Ils ont eu l’opportunité de bien gérer leur fric, ils ne l’ont pas saisis. 

    En Europe, on a un autre type de retraites et d’autres problémes. Elles ne sont pas non plus financées à la hauteur des besoins parce que l’on ne peut pas passer 20 ans à l’école 40 ans au boulot et 20 ans à la retraite sans cotiser des sommes énormes. Ce qui est valable pour les retraites par capitalisation reste valable pour la retraite par répartition. Sauf que dans notre cas la gestion collective va grandement compliquer la recherche d’une solution. Dont le résultat sera au final le même qu’au USA : On partira en retraite plus tard. 

    Mais de façon plus générale, ce dégonflement de la finance n’est pas mauvais pour tout le monde. On va revenir a des fondamentaux économiques plus sains ou l’on encourage l’épargne et l’investissement dans des valeurs saines. Cela devrait au final augmenter la productivité de l’ensemble du systéme une fois la tempête passée. 

    Souvent en effet ces dernieres années les fonds allouaient mal les richesses dont ils disposaient. Ils viennent de perdre leur fric, ce qui leur donne une bonne leçon. Et a l’avenir ils réfléchiront ou ils investissent. Le fait que du Cofidis, du crédit Subprime ou de l’investissement dans une boite foireuse et sans technologie dans le seul but de dumper pour être racheté (vu plein de fois dans les télécoms) ne soient plus des investissements rentables est à prendre comme un bienfait. La main invisible vient de filer une grosse baffe a tous ces gens. Cela va corriger les excés d’un coup sans qu’il y ait besoin de loi. 

    Vous me rétorquerez qu’une partie des dettes accumulées ont été socialisées ? C’est vrai. Et nos gouvernements n’auraient jamais du rentrer dans cette combine. Que ceux qui ont mal joués perdent leur fric. La seule chose qu’il y a à garantir c’est la survie du service bancaire par contre les actionnaires devraient prendre leur perte. Si ces boites avaient été rachetées à cout marginal et reprivatisé quelques années après (ce fut le cas en Suéde), le cout pour le contribuable du sauvetage aurait été proche de zéro voir même positif. (Vu que au moment du rachat cela ne vaut plus rien). Par contre les responsables auraient bu le calice jusqu’à la lie. Et ne venez pas me parler de petis actionnaires. Lorsque l’on investit en bourse, il y a un risque que l’on accepte : celui de potentiellement tout perdre. Si l’on est pas prêt à prendre ce risque, il faut choisir des placements moins risqués. 







    Lire la suite ▼

    • Forest Ent Forest Ent 7 octobre 2008 23:56

      On va revenir a des fondamentaux économiques plus sains.

      Hélas non.


    • Rage Rage 8 octobre 2008 13:00

      Bonjour,

      Revenir à des fondamentaux économiques plus sains ?

      Rien n’est moins sûr. Ma remarque sur l’activité de JPMorgan Chase pour "casser" son concurrent Lehman n’était même pas aussi grave que je pouvais le penser. En effet, avec l’intervention de Paulson, ex de Goldman Sachs, il se peut qu’il y ait carrément eu en back office une "chasse" au bouc émissaire.

      Les banques savaient. Il fallait dégommer un gros. C’est Lehman qui a perdu.
      Le problème, c’est qu’ils ne pensait pas, tous, qu’en tuant un "copain" ils allaient tous y perdre.

      Ils auraient pû s’occuper du problème à la racine : ils s’en foutaient depuis longtemps.
      Ce qui compte dans ce milieur, c’est de faire de l’argent vite, beaucoup d’argent.
      Peu importe qu’il soit nécessaire du tuer le voisin ou de blanchir de l’argent : pas de sentiments.

      Le problème, c’est qu’ils sont en "haut" de la pyramide : s’ils prennent tous les risques et se plantent, tirant au passage sur toutes les jointures de la pyramide, il risque d’engager l’écroulement général.

      C’est ce à quoi on assiste.

      Il ne s’agit pas de prêcher comme le font les débateurs à toutes les heures de la journée : la crise est là, elle va balayer l’économie mondiale. On en verra les conséquences concrètes dès la fin de 2008 et surtout ensuite.

      Question : Qu’est qu’on fait ?

      On encaisse et on fait un chèque pour recommencer ? Ou bien on tente de casser ce qui ne tient pas et, enfin, on régule le marché ?

      Quand j’en pense qu’il y a tout juste un an, notre petit guignol nous racontait qu’il fallait "dépénaliser le droit des affaires" : cela n’a jamais autant été d’actualité que de donner des règles et faire payer ceux qui précipitent des milliers de salariés/citoyens à la rue.

      Où sont nos responsables politiques, économiques, intellectuels pour agir ?

      Nulle part. C’est l’écran de fumée quotidien.

      Lire la suite ▼

    • Marc Bruxman 12 octobre 2008 17:04


      Les banques savaient. Il fallait dégommer un gros. C’est Lehman qui a perdu.
      Le problème, c’est qu’ils ne pensait pas, tous, qu’en tuant un "copain" ils allaient tous y perdre.

      C’était pourtant connu qu’il existait un réseau de "dérivés" difficile à tracer et qu’effectivement la faillite d’une grosse banque pouvait entrainer les autres dans la merde. Et ca ne date pas d’hier, mon prof d"économie en classe prépa nous l’avait déja relativement bien expliqué en 1998. 

      Ils auraient pû s’occuper du problème à la racine : ils s’en foutaient depuis longtemps.
      Ce qui compte dans ce milieur, c’est de faire de l’argent vite, beaucoup d’argent.
      Peu importe qu’il soit nécessaire du tuer le voisin ou de blanchir de l’argent : pas de sentiments.

      Dans le cas présent ce qui compte c’est plus "ne pas clamser". Un peu comme sur un bateau qui coule.


      Il ne s’agit pas de prêcher comme le font les débateurs à toutes les heures de la journée : la crise est là, elle va balayer l’économie mondiale. On en verra les conséquences concrètes dès la fin de 2008 et surtout ensuite.


      Elle est la (oui à moins d’être aveugle). Et on ne sait pas encore si elle va ou non balayer l’économie mondiale. Mais disons qu’elle en a le potentiel et que dans tous les cas ca va tanguer très fort. Mais si on gére bien ca peut être une chance pour l’europe et nous permettre de redevenir pour la premiére fois en 80 ans au sommet de la pyramide alimentaire. 

      On encaisse et on fait un chèque pour recommencer ? Ou bien on tente de casser ce qui ne tient pas et, enfin, on régule le marché ?

      Ce qui ne tient pas va se casser tout seul. Et il est faut de croire que la régulation réglera le probléme. La beauté avec la technologie moderne c’est qu’elle permet de faire les choses à grande échelle avant même que le régulateur n’ait le temps de légiférer. Il est en quelque sortes mis devant le fait accompli. 

      Enfin sachez que si la civilisation européenne est ou elle en est c’est parce que les banquiers européens ont pris d’énormes libertés avec la gestion de leurs banques, plus que ce qui était pratiqué par exemple en Asie, Affrique et Moyen-Orient. Cela nous as donné une puissance remarquable et permis de financer notre expansion jusqu’à la guerre de 14. A ce moment la les ricains ont pris le relai. 

      Si on régule trop, on va se retrouver dans la situation des peuples colonisés. Empéchés par nos propres lois de trouver des financements (certes virtuels), on va se faire baiser par d’autres qui continueront à créer de l’argent virtuel. D’une certaine façon il est bon de se garder cette possibilité. 

      Mais de même que gérer une installation nucléaire est dangereux, espérons que ce tchernobyl financier fera prendre conscience qu’il y a des sécurités à respecter pour que fonctionne notre systéme financier. 

      Quand j’en pense qu’il y a tout juste un an, notre petit guignol nous racontait qu’il fallait "dépénaliser le droit des affaires" : cela n’a jamais autant été d’actualité que de donner des règles et faire payer ceux qui précipitent des milliers de salariés/citoyens à la rue.

      Ca n’aurait pas changé grand chose car ce qu’ils ont fait n’est pas illégal. Il n’était pas illégal de titriser des subprimes ou de faire toutes ces choses. 

      De toute façon la justice est tellement lente que tout cela est bien futile. Combien d’années pour juger l’Angolagate ? Comparez le à la vitesse à laquelle l’argent tourne sur terre. Il va falloir justement apprendre à tourner avec moins de régulations...

      Lire la suite ▼

  • frédéric lyon 8 octobre 2008 00:00
    Max Bruxman :

    "Si ces boites avaient été rachetées à cout marginal et reprivatisé quelques années après (ce fut le cas en Suéde), le cout pour le contribuable du sauvetage aurait été proche de zéro voir même positif"

    .......................

    Et bien vous allez être drôlement content, car c’est exactement ce qui va se passer.

    En fait les contribuables n’ont pas racheté "des boîtes", mais des créances douteuses gagées sur des biens immobiliers, et ces biens reprendront leur valeur dès que la crise de l’immobilier sera terminée.

    Ce qui fait que le contribuable américain, par le biais de la structure de défaisance qui va regrouper tous ces actifs, va faire une énorme plus-values immobilière, dans un an ou deux.
    Lire la suite ▼

    • frédéric lyon 8 octobre 2008 00:06

      D’une façon générale, je pense que les crétins, et ils sont très nombreux présents ici, qui ne comprennent strictement RIEN à cette crise, et à ses mécanismes, pas plus qu’il ne comprennent l’architecture du Plan Paulson, devraient :

      1) S’occuper d’affaires qui sont davantage à la portée de leur outillage intellectuel. Faire les courses, passer l’aspirateur, bref tenter quand même de se rendre utiles à quelque chose.

      2) S’abstenir de nous parler pêle mêle de tout ce qui taraude leurs esprits malades : les banques, la création monétaire, la réforme des institutions, la vitesse du vent et la hauteur des nuages.

      Si tous les cancres voulaient bien s’oter de l’idée qu’ils vont nous reformer le monde alors qu’ils ont tous raté leurs études et qu’ils n’ont rien compris de ce que leur racontait leur maîtresse quand ils étaient planqué auprès du radiateur, ça nous ferait des vacances.


    • 000 8 octobre 2008 00:18

      Je n’ai jamais eu d’opinion sur vos commentaires, j’espère que ce dernier ne reflète pas votre personalité.

      Je trouve vos derniers propos insultants, non pour ceux que vous visez , mais pour ceux que vous semblez mépriser.

      Il y a les responsables et il y a ceux qui en subissent les conséquences sans avoir eu leur mot à dire.

      Je ne vous souhaite pas de vous retrouver un jour devant un moins que rien d’hier et un mieux que vous de demain, car vous deviendriez celui que auquel vous avez manqué de respect...


    • frédéric lyon 8 octobre 2008 00:29

      Et bien moi, je vous dispense de vos commentaires.

      Je ne fais que dire une vérité qui est claire aux yeux de tout ceux qui veulent bien voir les choses comme elles sont.

      Il y a trop de médiocres et de toqués qui utilisent Avox comme un exhutoire à leurs niaiseries. Comme une poubelle, si vous préférez.

      Je sais bien que c’est la loi du genre et que c’est un peu inévitable, c’est la rançon obligatoire de la liberté d’expression, mais je crois qu’on a le droit aussi de s’en moquer et de dénonncer les impostures qui en découlent.

      C’est très sympa d’entendre un crétin vous parler de la réforme de Bretton Woods, c’est très rigolo, et je crois qu’on a le droit de dire que c’est un crétin et que ce crétin passe les bornes de la décence.

      Ou bien alors on tombe dans la dictature des imbéciles.

      Lire la suite ▼

    • 000 8 octobre 2008 00:42

      Donc vous mettez tous ceux que vous considérez comme "crétins" dans le même panier ???

      Vous avez un prolème privé ou quoi ???

      Vous avez fait des adeptes en plus !

      Ce n’est pas parce qu’on pase l’aspirateur qu’on est un "crétin" d’abord.

      Et puis, qui vous dit que le crétin souffre de la crise financière ?

      Alors là, ça devient quoi ?

      Il y a déjà suffisament de filtrage sur ce site et pas forcément celui auquel on pourrait s’attendre... Mais que penseriez-vous si le filtre visait des gens comme vous ?

      Ce n’est pas du tout ce que je souhaite, mais bon, pour le coup votre commentaire me décevait d’autant plus qu’il y a de tout sur ce site !

      Lire la suite ▼

    • Marc Bruxman 8 octobre 2008 00:44


      En fait les contribuables n’ont pas racheté "des boîtes", mais des créances douteuses gagées sur des biens immobiliers, et ces biens reprendront leur valeur dès que la crise de l’immobilier sera terminée.

      Ce qui fait que le contribuable américain, par le biais de la structure de défaisance qui va regrouper tous ces actifs, va faire une énorme plus-values immobilière, dans un an ou deux.


      N’importe quoi ! Dans certains endroits des USA, la valorisation des maisons atteignait les 30 années de LOYER. Ce qui fait que si vous rajoutez les intérêts du prêt votre retour sur investissement dépassait parfois les 40 ans ! Une crétinerie sans nom ! En France, on n’est plus prêt de 20 ans de Loyer en haut de bulle ce qui est déja élevé à moins que vous investissiez dans un endroit qui a du potentiel d’amélioration. (Travaux prévus, secteur en cours de gentrification). Par ailleurs, les américains ne manquent pas de place par habitants. Un pauvre américain a souvent plus de place dans son logement (ce qui n’enléve rien par ailleurs à sa pauvreté) qu’un membre de la classe moyenne européenne. Ce qui fait que la situation dans une ville comme Los Angeles n’a rien à voir mais alors rien à voir a celui d’une ville comme Paris ou la densité est très importante et ou on manque de place. (Dites a un Américain que vous vivez dans 30 ou 40 m2 pour voir. Ca ne choquera pas un parisien habitué a ces petites surfaces. Mais aux USA, à part à New York c’est très peu courant). 

      A moins qu’il y ait une inflation délirante type années 70, les maisons ne retrouveront pas leur prix avant 20 ans. 

      Sans compter toutes les constructions qui ont été faites en dépit du bon sens ou à des endroits ou le besoin n’existait pas. Ca on n’a un peu en France ou des couillons ont pris des de Robiens, n’ont pensé qu’a la défiscalisation et n’ont pas pensé que des fois c’était bien d’investir dans une ville ou il y a un marché locatif. (Pleins de De Robien construits dans des petites villes de province sont aujourd’hui inlouables). 

      Lire la suite ▼

    • Forest Ent Forest Ent 8 octobre 2008 01:57

      Il ne faut pas répondre au vieillard gâteux.


  • 3°oeil 8 octobre 2008 00:21

    surement une enfance maltraitée


  • dom y loulou dom 8 octobre 2008 00:54

    je trouve votre article très bien écrit et éclairant, mais il manque un point grand comme l’inversion d’un iceberg... tandis que vous analysez la pointe qui s’enfonce sous l’eau... le gros de l’iceberg vient en surface pour moi... vous l’illustrez très bien, mais en le mettant hypothétiquemnent au futur :

    "sans engager l’avenir des nations dans des gouffres sans fond"

    c’est précisément ce que font les puissants depuis bientôt vingt ans maintenant.

    c’est la guerre commencée en 1991 et relancée en 2001 et ne cessant de ruiner le dollar en enrichissant seulement certaines familles producteurs d’armes qui se prennent pour les maîtres du monde.

    Mais même le monde appartient à Amour monseigneur et seuls leurs crimes les empêchent de le voir.
    .
    ...

    Je n’arriverai pas à être aussi précis qu’un vieux congressman amercain en colère, alors je vous livre ici son discours très clair sur les "coûts effectifs" qu’occasionent aux citoyens americains cette guerre sanglante et inutile et, comme on le voit maintenant et comme on le dit depuis le début... amène la ruine partout, sur tous les plans.

    http://fr.youtube.com/watch?v=AcXKv3hPE3M&feature=related

    je ne prétendrai pas avoir des solutions aux choses avec lesquelles je ne suis pas d’accord en premier lieu. (HORMIS DEMOCRATIE DIRECTE pour l’europe !!!!!!) (sic.) mais j’ai bien songé à une possibilité de rendre les fluctuations boursières plus humaines et surtout ... plus sensibles. Pour ceux que mon avis intéresse :

    N’oubliez pas non plus qu’il n’y aura jamais de système qui en soi règlerait tous les problèmes d’un coup et enlevez-vous cette idée qu’un système peut engendrer la bonté en l’aom, pour cela l’aom n’a pas besoin de système et de devoir le construire le préviendrait DE LA VOIR LA BONTE QUI EST PARTOUT SI ON VEUT BIEN DéPLOYER UN PEU DE CONFIANCE !!! Au lieu de cette stupide manie de projeter des crimes imaginaires sur autrui.

    Alors simplement parce que il FAUT, RIEN QUE POUR SURVIVRE FACE AUX DEFIS CLIMATIQUES trouver d’autres voies d’actions que la cupidité et l’illusionisme individuel qui sont si aisément manipulables et favorisés par les affamés du pouvoir sur autrui.

    http://fr.blog.360.yahoo.com/blog-MjUdkeM1bqR7S4RZ9SCiuZ4-?cq=1&p=17


    Lire la suite ▼

  • turenne 8 octobre 2008 01:01

    Merci Rage pour cet article précis et concis.

    Une question me tarabuste, une vague question de poule et d’œuf :
    Au commencement furent des crédits accordés à des particuliersquin’auraientpaslesmoyensdelesremboursermemequetoutlemondedanslabanquelesav ait (subprime pour faire cour).

    Ces crédits ont servi à payer des biens matériels (des logements en l’espèce). Ils ont donc générés de la richesse, des profits : Qu’il s’agisse de la plus value du vendeur ou du promoteur, de la rémunération des banquiers ou de celle des traders.
    Ceux-ci ne se sont pas dissouts dans la crise actuelle. Ils existent toujours.

    A grands mots les grands remèdes l’une des solution pour amortir la crise ne serait t’elle pas déjà que les état se remboursent sur ces gains indument réalisés par le passé ?

    C’est certes un travail de fourmi d’une complexité sans nom. Mais il y aurait une valeur pédagogique symbolique sur l’avenir.
    Avec, rêvons un peut, une règle démagogique : si par le passé un individu s’est enrichi du fait d’opérations sur les crédits "subrime" à quelque niveau que se soit, l’état préempte 25 % de l’ensemble de ses avoirs dans le monde (paradis fiscaux inclus).
    Imaginer la tête des anciens dirigeants et traders de Dexia ! (aller à la louche 40 M€ / ans sur 10 ans X 25 % = 100 M€ négligeable sur les 3 Milliards de nos impôts futurs investi ... mais largement assez pour faire réfléchir les autres dirigeants puisque leur rémunération se doit d’être le reflet de leur compétence et des risques personnels qu’ils prennent ... soyons libéraux !

    Une sorte de tribunal pour crime (économique) contre l’humanité s’imposera peut être :
    Car, par simple effet de vases communicants les fonds investi à éviter des faites ne le seront pas dans des domaines autrement plus important pour l’humanité que la survie de structures bancaires globalement et historiquement irresponsables.
    700 milliards de dollars, c’est en gros le PIB annuel de l’ensemble du continent africain. Combien d’écoles, combien d’hôpitaux, combien de logements ?
    Plus crument combien de morts prématurés auraient pu être évités avec ces fonds ?
    C’est bien cela la définition d’un crime ?

    non
     

    Lire la suite ▼

  • 000 8 octobre 2008 01:17

    Moi aussi je crois que les banques ont prété plus d’argent qu’elles n’en disposaient et qu’elles pensaient se faire un gros bénéfice sur l’arnaque des taux variables et finalement elles se sont retrouvées dans la m... parce qu’elles ont surrestimé la capacité de remboursement de leurs victimes.

    Mais malgré la crise immobilière, ce sont des biens bien concrets.

    A qui vont-ils revenir ?

    Là j’entends sur M6 (une redif) que la crise est la responsabilité de tout le monde (opposable à celle des banques) et on parle des débiteurs qui ont pris des crédits sachant qu’ils ne pourraient pas rembourser !!!

    On leur propose des crédits inférieurs au pris d’une location et on leur dit que de toutes façons, si les intérêts augmentent, ils peuvent revendre leur bien...

    Quelle débandade...

    Et pour renflouer ses escroc de banquiers, qui s’est qui va payer ?

    Lire la suite ▼

    • logan 8 octobre 2008 06:01

      Salut

      Je ne crois pas qu’elles aient surestimé la capacité de remboursement de leurs victimes, dans le cas des subprimes je pense qu’elles savaient très bien ce qu’elles faisaient, elles savaient très bien que les gens ne pourraient pas rembourser, mais elles se basaient sur le fait qu’en cas de non remboursement, gràce à une saisie, elle récupèreraient et vendraient l’immobilier récupéré à un meilleur prix et pour en tirer un bénéfice .... Ca te choque ? Bienvenue dans le monde de l’ultralibéralisme ...

      Ce qui les a mis dedans, c’est que l’immobilier s’est effondré tout simplement. ...



    • JPC45 8 octobre 2008 06:52

      Logan,

      encore une fois c’est du n’importe quoi. enfin bon, si ça vous conforte ds votre idéologie.


    • logan 8 octobre 2008 13:20

      Et vous vous brillez toujours autant par votre manque d’argumentation et par vos certitudes


  • molloy molloy 8 octobre 2008 02:04

    Les néo et autres ultra libéraux, lorsqu’ils n’ont pas encore (partiellement et de manière opportuniste) retourné leurs vestes en invoquant l’intervention de l’état, nous parlent des cycles de l’économie où la croissance laisserait la place quasi naturellement à une crise aux purges salutaires avant un grand redémarrage.

    Ils omettent de préciser qu’ entre les accords de Bretton Woods et le choc pétrolier de 1973, on a connu trente années de croissance sans crises réellement dramatiques (il faut croire que LEURS théorèmes sur les crises cycliques ne devaient pas encore être validées !)

    Ils oublient simplement de nous dire que depuis qu’ils ont théorisé et mis en pratique la globalisation financière et industrielle (peu après le choc de 73, le timing est parfait), les crises et les désastres se sont succédés à une vitesse inégalée, laissant sur le carreau toujours les mêmes victimes.

    En trente-cinq ans, depuis les deux chocs pétroliers, le chômage de masse est apparu, les inégalités se sont accrues dans des proportions inimaginables, des krachs boursiers retentissants ont fait la une des journaux, des bulles ont éclaté, plusieurs pays se sont déclarés en faillite, l’afrique a sombré, l’extrême-droite est revenue d’entre les morts et s’est confortablement installée en Europe, le lien social et les solidarités nationales ont été déchiquetées, les chefs d’états et les dirigeants politiques ont bradé et vendu à l’encan les biens nationaux à leurs petits camarades du privé (tous sortis des mêmes écoles et formatés de la même façon), les acquis sociaux se sont évaporés, les paradis fiscaux se sont multipliés, les mafias se sont développées, la corruption a explosé....etc.

    Le mensonge comme moyen de gouvernance, les promesses pour unique technique de survie politique, la cupidité en guise de raison sociale. Merci qui ?

    Les traders fous ? Les patrons voyous ? Quelques dirigeants irresponsables ? Le système ? Tout le monde ? Personne ?

    J’ai un meilleur casting :

    Remercions (en vrac et sans filet) M. Friedman et ses chicagos boys, feu M. Reagan et folle Mme Thatcher, feu le général Pinochet, M. Greenspan, M. Bush senior, sans oublier leurs conseillers sans lesquels rien n’aurait été possible. Remercions chaleureusement le FMI, la banque mondiale et l’OMC. Remercions également MM. Clinton, Kohl, Mitterrand, Balladur, Major, Chirac. Remercions Eltsine pour sa générosité, Blair pour sa sincérité, Schroder pour son courage.

    Un remerciement global pour les gangsters de Wall Street, les truands de la City, les caïds d’euronext et pour tout leurs collègues des places financières qu’il serait fastidieux d’énumérer.

    Remerciement général également pour les "grands" chefs d’entreprises, capitaines d’industries et financiers globalisants de ces 20 dernières années, ces héritiers, ces anciens hauts fonctionnaires, aussi sympathiques que avides.

    Remercions les dictateurs du tiers monde, d’Afrique et d’ailleurs, d’avoir été des fidèles clients de nos banques.

    Un immense remerciement à l’un des plus grands président de l’histoire des états-unis : George W. Bush (alias la buse du texas).

    Remercions de même les équipes en place : Berlusconi, le magicien transalpin, Merkel, la saucisse de Bavière, Brown le cocker triste.

    Enfin "special thanks" pour ces français qui n’ont jamais démérités :


    - les économistes, les journalistes, les experts, les conseillers, qui d’une seule voix, nous ont chanté la berceuse de la mondialisation heureuse. Les Minc, Salin, Marseille, Sorman, De Kerdrel, Boucher...etc.

    - Le MEDEF, avec une mention spéciale pour les maître des forges, Le baron Seillères et la maîtresse des courbes, Mme Parisot, pour leur immense lucidité, sur la question sociale entre autres pécadilles.

    - Nos généreuses multinationales, Total, Bouygues, Vinci, Alcatel, Vivendi, Véolia...etc, avec à leurs têtes des dirigeants modestes et simples.

    - Nos médias, TF1, M6, le Figaro, le Point...etc.

    - Enfin, nos hommes politiques aux multiples talents. Les transformistes (Sarkozy, Copé, Lang...), les illusionnistes (Sarkozy, Bayrou, Hollande), les funambules (Sarkozy, Boorlo...), les contortionnistes (Sarkozy, Lagarde, Delanoé...), les clowns (Sarkozy, Fillon...).

    Merci à tous pour tout ces moments merveilleux passés (et à venir) ensemble.
     












    Lire la suite ▼

    • Emmanuel Goldstein Emmanuel Goldstein 8 octobre 2008 03:29

      "Ensemble" ? 


      Je ne crois plus. La rupture est consommée entre ces gens et le peuple. 


    • logan 8 octobre 2008 05:56

      Très beau texte =) Je crois que vous avez bien analysé les différents responsables, si tout le monde pouvait ouvrir les yeux qu’on puisse virer ces gens là, reprendre la main et reconstruire un système potable ...


    • ASINUS 8 octobre 2008 11:51

      yep beau casting ,

      on aura jamais assez de cordes !


  • Henri François 8 octobre 2008 06:57

    Au fait, dans cette tempête financière qui donc pourrait m’informer sur la "santé" des banques suisses et a fortiori de celles qui se calfeutrent dans les pays et principautés véritables paradis fiscaux. 
    Pour en revenir à la Suisse voilà des "siècles" que je m’interroge sur la faculté qu’a eu cette nation "timbre poste" d’échapper aux deux dernières guerres mondiales qui s’étaient choisi comme champs de bataille l’Europe, justement au centre de laquelle elle est plantée. Son rôle de coffre-fort des bélligérants peut-ête ?
    Il serait bon également de s’interroger sur le rôle que tente de jouer dans ce cauchemar, le Luxembourg où courent se camoufler depuis des lustres bien des fortunes européennes ou internatiionales. 


  • parousnik 8 octobre 2008 08:12

     Il y a tout de même du très très louche dans cette histoire car tout de même plusieurs experts depuis plusieurs années tirent la sonnette d’alarme...et non seulement alors qu’ils avaient raison ce sont toujours les mêmes experts qui eux se sont trompés ou ont trompé volontairement l’opinion via les grands médias de masse... C’est un grand coup de balai qu’exige cette situation qui va ne piller encore une fois que ceux qui essaient de vivre honnêtement. Faut croire qu’il va falloir a ces derniers se résigner et changer leurs repaires de valeurs et le contenu éducatif de leurs enfants...sinon ils ne survivront pas aux parasites qui ruinent le monde... 


  • pseudo 8 octobre 2008 09:18

    Comme tous les malheurs de l’humanité cette crise a été planifiée. Contrairement à ce que l’on nous fait croire, se n’est pas dans la nature de l’homme de faire les guerres, ni provoquer les crises. La grande majorité des hommes aspirent à vivre en paix et fonder une famille. Très peu rêve de fortune, ils demandent juste un travail pour pouvoir vivre et aux mieux acheter une maison ou un appartement.  Mais nous sommes gouverné par des hommes dont l’argent et le pouvoir ne suffisent pas, il leur faut du sang celui du peuple.

    Pourquoi n’y a-t-il pas d’émission télé avec des économistes des citoyens, pour proposer un nouveau système financier ? Ils préféreront nous ruiner et nous affamer que mettre en place un nouveau système financier.


  • wesson wesson 8 octobre 2008 09:43

    @l’auteur

    réactualisez mon ami, il semblerai que ce mercredi soit aussi un peu noir sur les bords ...


    • Antoine Diederick 8 octobre 2008 09:45

      ce mercredi sera bien ’noir’ aussi, les bourses asiatiques ont plongé cette nuit .....


    • Antoine Diederick 8 octobre 2008 10:01

      A Bruxman,

      vous n’avez pas tout à fait tort concernant certains de vos commentaires mais ...

      ...mais je crois qu’il est utile de rappeler la responsabilité sociale des banques, responsabilité qu’elles sous-estiment , soit parce qu’elles sont en concurrence effrenée entre elles, soit qu’elles veulent du résultats commercial à tout va, etc.....

      Dans le cas des interventions des Etats pour renflouer les banques en "manque d’argent", il faut bien remarquer que le systeme financier pousse les Etats a organiser des sauvetages en catastrophe qui ne sont par nature pas sains non plus.

      Enfin votre charge contre ceux qui n’auraient pas compris le plan Paulson, je puis le comprendre mais — moi-même n’ai pas eu le temps de le décortiquer — je vous propose donc de nous en faire l’exposé smiley

      Nombre d’employés de banques ne connaissent rien à la finance et sont surtout "drillés" pour faire du résultat commercial auprès de leurs clients, jamais ils ne mettent en avant les risques sousjacents aux placements etc....

      Je vais stopper ici, car le sujet est vaste et mérite surement un développement .....




      Lire la suite ▼

    • Rage Rage 8 octobre 2008 13:08

      @ Wesson

      Ne vous inquiétez pas "mon ami" : je vais réactualiser.
      Mais plutôt que de faire du BFM TV où l’on fait la course pour balancer la news à l’instant, je préfère prendre un peu de recule.

      Soit dit en passant, que la bourse s’éffondre aujourd’hui n’est pas surprenant.
      Le trend est très nettement baissier, la confiance n’y est plus, la panique est présente.

      Il y a un phénomène "mouton défouloir" qui fait que tant qu’on aura pas dégommé les indices, personne ne pourra se dire "je crois que cette fois, on est au plus bas" pour repartir.

      Certains vont prendre des risques pour jouer sur les "rebonds". Il y aura sans doute des journées à "+5%" dans les jours à venir. Mais dans la tendance, avant la fin de l’année, c’est la chutte qui attend les indices.
      Quant au reste... on n’est loin d’avoir tout vu.

      Lire la suite ▼

  • goc goc 8 octobre 2008 09:56

    comme dit antoine et pour paraphraser Coluche, on a connu "plus blanc que blanc", aujourd’hui on est parti pour connaitre "plus noir que noir"

    quand aux solutions, elles doivent etre à l’image de cette crise, c’est à dire tres importantes

    On doit revenir aux fondamentaux de l’argent, a savoir
    L’argent est un outil et uniquement un outil
    La spéculation est le sida de la finance
    L’utilisation de la planche à billet doit etre limitée au remplacement des billets défectueux.

    pour ma part, je proposerais donc
    1 - la fermeture définitive de toutes les bourses (une action en peut etre revendue qu’a sa valeur d’achat)
    2 - la taxation à 150% des plue-values speculatives
    3 - l’interdiction de prets à taux superieur a 0.1% (hors frais de dossiers d’un montant fixe)
    4 - la remise à zéro de tous les compteurs par le réajustement de tous les prets actuels à 10% de leur valeur initiale, afin d’appurer les masses financieres en circulation

    Lire la suite ▼

    • Antoine Diederick 8 octobre 2008 10:36

      dans des crises comme celles-ci, il faudrait peut-être en effet suspendre toutes les cotations pendant 1 ou 2 mois afin de ne pas agir dans la précipitation comme viennet de le faire mes compatriotes...

      nb : la Russie suspend pour l’instant.


    • goc goc 8 octobre 2008 10:41

      Paris a aussi suspendu quelques minutes apres une chute de 8,18%. En quelques minutes la bourse est passé de -5% à -8%

      qui a parlé de crise ???


  • frédéric lyon 8 octobre 2008 10:14

    Abandonnez le socialisme, les gars, pendant qu’il est encore temps.

    Vous allez vous faire doubler par les Cubains qui vont se ruer sur Wall Street, dès que Castro aura cassé sa pipe.

    Ils feront la queue jusque dans la rue pour placer leurs maigres économies. Surtout qu’en ce moment les bourses font le yoyo et qu’il y a du blé à se faire, en jouant alternativement dans un sens ou dans l’autre.

    Rappelons quelques vérités qui ont déjà été enoncées ici même dans un article éclairant d’Alcodu.

    Ce n’’est pas le "libéralisme", et encore moins "l’ultralibéralisme", qui sont le produits de vos imaginations délirantes, qui sont responsables de la crise des "subprimes" qui est à l’origine de la crise financière d’aujourd’hui, mais ce sont les politiciens américains qui ont incité les banques à faire des crédits immobiliers à des débiteurs peu solvables pour des raisons électoralistes. 

    Il s’agissait de permettre à des gens disposant de peu de moyens d’acquérir leurs logements.

    L’intention était démagogique, disons politicienne, et elle abouti à la crise dès que le marché de l’immobilier se retourne.

    Je cite l’article d’Alcodu :

    ...............................................

    "C’est en 1993 que le HUD (US Department of Housing and Urban Development), organisme d’Etat chargé de promouvoir la propriété immobilière pour les plus démunis devient l’organisme de tutelle de Freddie Mac & Fannie Mae.

    (FM § FM qui sont à l’origine des organismes publics, faut-il le rappeler) 

    Pour les politiciens américains, le taux d’accession à la propriété des ménages pauvres et des minorités ethniques est un sujet hautement sensible.

    Un politicien qui veut faire carrière doit augmenter ce taux. C’est pourquoi dès 1995 les dirigeants du HUD obligent FM & FM à financer 42 % de prêts "subprime", c’est-à-dire de prêts à risque !

    Et sous la pression des politiques, cette proportion ne va cesser d’augmenter pour atteindre 56 % en 2004. Les banques qui financent un maximum de "subprimes" reçoivent le qualificatif de "banques non discriminantes" et... les félicitations de Fannie Mae".

    ..........................................

    Il se démontre UNE FOIS DE PLUS, que lorsque la politique se mêle de l’économie, en forçant le marché à accepter des décisions qui n’ont aucune raison économique, qui désobeissent ou qui violent les lois de l’économie, pour obéir à des lubies politiques toujours démagogiques, le résultat est CATASTROPHIQUE.

    Les pays qui sont allés le plus loin dans cette logique du primat du politique sur les lois de la science économiques, sont bien sûr les pays fascistes (l’Allemagne Hitlérienne, et l’Italie fasciste) mais surtout les pays communistes.

    On a vu le résultat.

    Les deux pays qui obeissent encore pleinement à cette logique sont la Corée du Nord et Cuba. La situation économique MISERABLE de ces deux pays est édifiante.

    Quant à ceux qui viennent aujourd’hui ici-même nous réformer en direct l’économie mondiale, au lieu d’aller passer l’aspirateur et biner leurs salades, ce sont :


    - les militants du groupuscule fasciste "Solidarités et Progrès",


    - ainsi que les militants des groupuscules marxistes ou trotskystes (PC ou NPA) et autres fonctionnaires du parti socialiste.

    Les dignes héritiers de l’Allemagne Hitlérienne, de la Chine Communiste ou de l’Union Soviétique !!

    Quelle surprise !


     

    Lire la suite ▼

    • frédéric lyon 8 octobre 2008 10:26

      Max Bruxman :

      "N’importe quoi ! Dans certains endroits des USA, la valorisation des maisons atteignait les 30 années de LOYER. Ce qui fait que si vous rajoutez les intérêts du prêt votre retour sur investissement dépassait parfois les 40 ans ! Une crétinerie sans nom !"

      ...................

      Le crétin c’est vous.

      Il s’agit de comparer le montant EN CAPITAL des crédits "à subprimes" EN COURS, avec la valeur marchande des biens immobiliers gagés.

      Aujoud’hui la valeur marchande des biens est peut-être inférieure, celà ne sera plus le cas dans quelques mois.

      La structure de défaisance qui va ramasser tous ces crédits (et tous ces biens immobiliers par la même occasion, en faisant jouer les hypothèques) va faire sans doute un beau profit.

      C’est d’ailleurs assez paradoxal au premier abord, sauf qu’il faut voir que c’est la non-solvabilité des débiteurs qui est la cause de l’affaire et que si on supprime le problème de solvabilité de ces débiteurs en ramassant leurs dettes, il reste des biens immobiliers tout neufs à revendre dès que le marché le permettra !

      Quant aux débiteurs principaux qui ont été débarrassés en même temps de leurs maisons et de leurs dettes, ils feront ce qu’on aurait dû leur laisser faire depuis toujours, et ce qu’on leur laisse faire partout : ils seront locataires dans des habitations à loyer modérés.

      Et maintenant, tous à vos aspirateurs, vous referez le monde une prochaine fois.

      Lire la suite ▼

    • Antoine Diederick 8 octobre 2008 10:37

      euhh, quelle marque d’aspirateur faut-il utiliser .... smiley


    • Antoine Diederick 8 octobre 2008 10:42

      selon certains, la nationalisation et la revente des actifs Fortis a BNP, ont permis à l’Etat fédéral belge de faire une plus value (à vérifier). Quand l’Etat devient prédateur ? A qui, à quoi cette plus value sera-t-elle affectée....la suite ds les mois prochains....


  • Antoine Diederick 8 octobre 2008 10:20

    et on marche sur la tête lisez ici


    • Antoine Diederick 8 octobre 2008 10:23

      Londres nationalise à tour de bras et en France Lagarde se veut sévère et menaçante......

      Si aucune banque française ne tombe dans le rouge, ce sera une exception en Europe et dans ce cas ...bravo...mais on verra, peut-être que le gouvernement prépare l’opinion à cette éventualité....


      allez, bonne journée tout de même.


    • Antoine Diederick 8 octobre 2008 10:27

      et dernière info ; Mac Cain veut que le gouvernement us achète les logements des personnes qui risquent de se trouver sans toit suite à cette crise....


    • Antoine Diederick 8 octobre 2008 10:32

      l’immobilier est surévalué dans tout le pourtour des économies occidentale de 25 %....

      quant aux mesures d’évaluation objectives de la valeur d’un bien immobilier, elles existent mais personne ne les appliquent, la "valeur marché" l’emporte sur l’évalutation intrinsèque de la valeur, tout comme dans le cas des valeurs mobilières...nous sommes donc bien dans la spéculation ( je ne condamne pas la spéculation mais ici elle déborde du raisonnable....)


  • frédéric lyon 8 octobre 2008 10:46

    Antoine Diederick :

    "quant aux mesures d’évaluation objectives de la valeur d’un bien immobilier, elles existent mais personne ne les appliquent, la "valeur marché" l’emporte sur l’évalutation intrinsèque de la valeur, tout comme dans le cas des valeurs mobilières..."

    .......................

    Nous avons ici à faire à une nouveau Prix Nobel d’Economie, qui vient nous étaler sa science.

    La SEULE MESURE D’EVALUATION OBJECTIVE DE LA VALEUR d’un bien quelconque, c’est le prix du marché.

    Cela consiste à mettre en face l’un de l’autre des vendeurs et un acheteurs solvables et de les laisser confronter leurs prix de vente et leurs prix d’achat.

    Et vous appelez ça "spéculer" ?

    Lorsque vous achetez un kilo de carottes chez le marchand qui vous convient le mieux, vous "spéculez" ? Parfait, alors laissez donc les autres faire ce que vous faites tous les jours et n’allez pas les emmerder avec vos prétendus "méthodes d’évaluatons objectives de la valeur".
     
    Si vous voulez vendre votre maison, ou votre femme, un jour et que vous demandez à l’acheteur potentiel d’accepter votre prix de vente parce que vous l’avez déterminé à l’aide de votre "méthode objective", il va vous rire au nez.

    Et aller passer l’aspirateur. 

    Lire la suite ▼

    • Antoine Diederick 8 octobre 2008 10:48

      comme vous voudrez, mais vous n’avez pas répondu a ma question, pour l’aspirateur smiley quelle marque d’aspirateur ?


    • Leekid 8 octobre 2008 13:41

      @Lyon

      SPÉCULER, verbe trans. indir.
      A. [Le compl. d’obj. indir. peut ne pas être exprimé] Faire des opérations financières, commerciales pour tirer profit des variations du marché. (source : TLF)


      C’est quoi le rapport avec les carottes ?! Quand on achète des carottes, c’est pour les manger, non ?


  • Triodus Triodus 8 octobre 2008 10:49


    Marchés : Euronext a suspendu le calcul du CAC
    http://fr.biz.yahoo.com/08102008/17/marches-euronext-a-suspendu-le-calcul-du-cac.html

    <<
    Le CAC40 (Paris : actualité) a été suspendu 15 minutes à 9h59 par Euronext (Paris : NL0000290641 - actualité) , qui a arrêté de calculer l’indice conformément à sa réglementation car 65% de la "market cap" était réservée à la baisse. La cotation vient de reprendre en baisse de 6,5% environ.
    >>

    Bonjour à tous/toutes,

    Quelqu’un d’éclairé peut nous dire ce que ça signifie techniquement ?

    Merci..

    Lire la suite ▼

    • goc goc 8 octobre 2008 10:53

      @triodus

      l’explication donnée (donc officielle) est qu’il y a eu trop d’opérations qui se sont accumulé, du coup, Euronext a du arreter de mettre à jour ses données, mais il n’a pas parlé de suspension

      mais bon, c’est comme la recession, on joue avec les mots pour ne pas affoler, alors que c’est justement cette atitude qui stress les marchés


    • Trashon Trashon 8 octobre 2008 10:59

      H.S. : Meffiez vous, je suis aller ce matin sur un site de cotations boursières, et mon PC a été infecté par un virus nommé l’interliberale qui lance un MP3 dont les permières paroles sont :

      " C’est la chute finale...."


      smiley


    • Triodus Triodus 8 octobre 2008 11:03

      Merci pour la réponse.


  • alberto alberto 8 octobre 2008 10:57

    Rage : j’espère qu’il n’est pas trop tard pour te féliciter de ton excellent article !
    Moi aussi, j’ai la "rage" quand je constate les difficultés invoquées pour réduire les trois milliards destinés à intaller le RSA, et la facilité avec laquelle les mêmes dirigeants déballent des dizaines (des centaines ?) de milliards pour secourir le système malade !
    Ce qui me fait penser que si on avait secouru, avec le fric des riches, les mal nantis un peu plus tôt, le mal aurait été moins grand, car une société solidaire résiste mieux aux bourasques...
    Bien à toi.


  • lowlow007 lowlow007 8 octobre 2008 11:19

    Qu’ils crevent tous ces chacals puants, et leur cortèges de spéculateurs, ces pourris qui jouent avec le fruit du labeur des travailleurs, ordures, au poteau, ah, ça fait du bien !


  • sisyphe sisyphe 8 octobre 2008 11:46

    Extrait d’une intervention de Jean Marie Harribey ; co-président d’Attac :

    "La régulation aujourd´hui nécessaire ne doit pas consister à ce que les marchés fonctionnent mieux, mais à empêcher qu´ils commandent.
    Donc il s´agit de les désarmer, c´est-à-dire de préparer les conditions d´une transformation sociale en profondeur, hors de l´exigence du profit.

    En agissant à trois niveaux.

    1) Financier : puisque la finance dispose d´une totale liberté de circuler, d´organiser des marchés spéculatifs et de transiter par les paradis fiscaux, il faut rétablir des contrôles stricts sur les mouvements de capitaux, notamment par des taxes, interdire la titrisation et les marchés de produits dérivés, supprimer les paradis fiscaux et placer les principaux pôles du secteur bancaire sous contrôle public sans attendre leur faillite.

    2) Social : puisque la financiarisation a surfé sur la dégradation de la condition salariale, proposons d´inscrire dans la constitution que le supplément de richesse qui va aux travailleurs (salaires, temps de travail, protection sociale, besoins sociaux, etc.) ne soit jamais inférieur aux gains de productivité, d´instaurer un revenu maximum, au-delà duquel une fiscalité progressive drastique soit appliquée, et de faire de la souveraineté alimentaire pour tous les peuples un droit fondamental.

    3) Ecologique : puisque toutes les activités humaines et la gestion de la planète étaient destinées par le néolibéralisme à être confiées au marché, instaurons un débat démocratique pour que tous les éléments essentiels à la vie (air, eau, ressources non renouvelables, climat, connaissances, etc.) soient considérés comme biens publics inaliénables, dont toute dégradation devra être prévenue ou réparée par des taxes spécifiques. Un programme d´énergies renouvelables doit enfin être immédiatement mis en chantier en Europe. "

    Tout est dit.

    Lire la suite ▼

  • lowlow007 lowlow007 8 octobre 2008 11:56

    il faut d’urgence re nationaliser et quitter cette putain de zone euro, là, peut etre a t’on une chance...


  • Iroquois Iroquois 8 octobre 2008 12:29

    On aurait eu le franc, le rouble, le kopeck ou la piastre, ce serait pareil.
    C’est le baptême du feu de l’euro.


  • lowlow007 lowlow007 8 octobre 2008 12:47

    je m’en fous bien de l’euro, avec cette "monnaie " de merde, j’ai perdu quasiment 25% de pouvoir d’achat !
    ça n’a servi qu’à engraisser les banques et les gros patrons, pour nous , la plebe, que dalle, des clopinettes !


  • Roche 8 octobre 2008 14:12
     
    Quelles solutions ? Lagarde s’en charge a coup de petits chèques pour aider les PME,, elle même qui affirmait sa confiance envers les banques de L’UE, foutaises ! la presse a totalement muselé la presse depuis la crise des subprimes, puis la crise alimentaire a quelques km de chez nous, l’alarme était largement donnée, mais pas d’inquiétude, comme si la crise financière venait subitment de tomber du ciel, en fait nous sommes bien au delà de la crise, une surcrise en quelques sorte, je vois mal la situation évoluer vers un mieux parcequ’il ne s’agit pas d’une petite erreur de parcours mais d’un problème systémique qui se pérénise depuis des années !

    En Europe, qui raisonne avec lucidité ? il ne faut pas démoraliser les populations qui en ont déjà gors sur la patate avec ces réformes européennes restrictives, troublant d’ailleurs qu’une prime de noel soit subitment attribuée aux plus démunis qui étaient perçus comme des profiteurs des fénéants et j’en passe, eh oui, il faut relancer l’optimisme des populations pour qu’à leur tour elle fasse preuve de compréhension, qu’elles soutiennent l’Etat, par contre les véritables fautifs ne peuvent etre sanctionnés, pas même sur leur profits, qui a suggéré cette solution personne, pas touche aux requins !

    bref, optimisons et payons la note, pour ceux qui en ont encore les moyens, car il es prouvé qu’en période de crise, les populations n’épargnent pas et dépensent leur salaire dans l’alimentaire, voire même se elles ne stockent pas, et puis nos grands stratéges ont oublié  la fameuse expression : "Quand Wall Street éternue, Paris s’enrhume"... Vive Lagarde pour son intuition de grande ministre de l’économie, bravo pour son savoir directement importée des US !
    Lire la suite ▼

    • Roche 8 octobre 2008 14:14

       Erratum
      la presse a été totalement muselé , plus d’info depuis la crise des subprimes...


  • Antoine Diederick 8 octobre 2008 14:34

    re-bonjour, nous avons de la chance ce jour Avox, n’a pas encore actualisé le site avec les nouveaux articles du jour.

    J’en profite.....

    ....pour écrire : le hold-up continue ; baisse surprise des taux..... !!!!

    les anglais veulent un plan européen de sauvegarde du secteur bancaires.....ah, tiens l’Europe est utile maintenant pour les insulaires.....c’est dans le besoin que l’on reconnait ses amis.....


    je ne m’amuserais pas plus, c’est trop moche.....



    Lire la suite ▼

  • FYI FYI 8 octobre 2008 16:50
    &#9;&#9;&#9;&#9; &#9;&#9;&#9;&#9;C’est l’économie physique, imbécile ! &#9;&#9;&#9;&#9; &#9;&#9;&#9;&#9;

    Dans le système actuel, il n’y a que deux catégories d’économistes : ceux qui n’ont cessé de répéter depuis l’été 2007 et à chaque réplique de cet effondrement que ce n’était qu’un phénomène passager, et ceux qui passent aujourd’hui pour des prophètes pour avoir analysé depuis 2006 l’inexorable impasse dans laquelle étaient précipités les mécanismes monétaires et financiers. Mais en réalité, tous ne forment qu’une seule catégorie : les monétaristes.

    Pour vous expliquer un peu le phénomène, disons que tous sont des utilisateurs férus de la sonde analytique. Il s’agit de faire des prélèvements de statistiques dans les entrailles du système pour juger de son état. Cette vue se restreint à une perception monétaire du processus économique, et ne considère jamais sa nature intrinsèquement physique, comme si la survie et la pérennité de la société humaine ne dépendaient pas des créations mentales engendrant une transformation physique réussie de la nature.

    C’est un fait qu’il va falloir admettre : nous ne sommes pas dans une crise soudaine, mais dans l’aboutissement inévitable d’une matrice s’appliquant depuis près de 40 ans. Il n’y a pas eu de croissance économique sous le régime de la mondialisation, depuis le début des années 70. C’est une donnée physique qui se comprend à partir d’un principe simple.

      La triple courbe (1995)  

    Nous mesurons ici les taux de variation, l’amplification d’une tendance. En noir, l’économie physique, en gris clair la monnaie et en gris foncé la finance. Donnons comme échelle de temps à ce graphique les 50 dernières années. Dans les années 60, l’économie était tirée par le développement des infrastructures humaines (recherche, éducation, santé) et des infrastructures de base (équipement du territoire – énergie, transport, environnement agricole) qui, alimenté par un système de crédit public à bas coût, entraînait la multiplication et la diffusion de la technologie sur le territoire, parmi les entreprises et parmi les personnes. Le système financier et monétaire était alors un vaste système de crédit où la spéculation jouait un rôle mineur. L’Etat était le chef d’orchestre du crédit, les banques prêtaient à l’industrie et aux agriculteurs et l’épargne n’avait pas encore été déviée vers les marchés financiers internationaux…bref, le modèle fonctionnait, mais surtout il n’y avait pas de découplage entre la croissance physique (qui menait la barque), l’outil monétaire et l’instrument financier.

    Mais aujourd’hui (chiffres de 2005), le système bancaire mondial fait transiter 50 fois plus d’argent lié à l’économie financière qu’à l’économie réelle : 2 024 800 milliards pour les produits financiers contre seulement 44 800 milliards de dollars liés au marché de biens et de services. Le système est fou. Et une personne sensée ne régule pas la folie, elle la soigne.

    Tout dirigeant voulant sincèrement éviter une catastrophe planétaire doit donc comprendre qu’il n’y a aucune mesure financière qui empêchera l’effondrement financier. Par contre, s’il est légitime de sauver les banques pour sauver l’économie, il va falloir les juger avec la conscience de l’économiste physique, qui sait que cette montagne de titres toxiques accumulés n’a aucune raison d’être, hors de la folie. Il faut remettre les banques à flot, pas les hedge funds, par une procédure de mise en redressement judiciaire où l’on triera le bon grain de l’ivraie en disant implicitement aux croupiers de ce casino mondial que la partie est finie et que les gouvernements du monde remettent l’économie physique au cœur de leurs relations mutuelles. C’est le véritable esprit du Nouveau Bretton Woods.

    Lire la suite ▼

  • glouglou 12 octobre 2008 21:28

    Mes chers amis,
    Le 11 septembre marque le triste anniversaire d’une catastrophe hautement symbolique pour l’humanité.
    Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :
    1) J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants,
    2) J’accepte d’être humilié ou exploité a condition qu’on me permette a mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,
    3) J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,
    4) J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients,
    5) J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s’écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,
    6) J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,
    7) J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale,
    8) J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte,
    9) J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer,
    10) J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,
    11) J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront,
    12) J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, l’amour au sexe, et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,
    13) J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus assez productive,
    14) J’accepte que l’on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations futures,
    15) J’accepte que l’on mette au banc de la société les personnes agées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l’univers) nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se transmet,
    16) J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,

    17) J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète,
    18) J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale,
    19) J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,
    20) J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence,
    21) J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honneteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,
    22) J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,
    23) J’accepte que le reste de la planète, c’est-à-dire quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,
    24) J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage, ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,
    25) J’accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu’aujourd’hui tout ceci n’existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l’entendons sans cesse dans nos discours politiques,
    26) J’accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,
    27) J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine,
    28) J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger,
    29) J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,
    30) j’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer,
    31) J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,
    32) J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,
    33) J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

    Lire la suite ▼

Réagir