vendredi 28 septembre 2007 - par Clad

Défendons l’anglais !

Ces dernières décennies, les attaques contre la langue anglaise se multiplient. Même sur internet, où la communication à l’échelle internationale est rendue plus facile que jamais grâce à l’anglais, les messages, parfois haineux, contre ce merveilleux outil de communication pullulent (voir notes de fin d’article pour quelques exemples). J’entends, par cet article, répondre aux principales critiques formulées à l’encontre de la langue qui défia l’homme qui défia Babel.

Pas plus tard qu’hier, j’ai traîné dans les rues de Southampton (Royaume-Uni) avec une Canadienne, une Allemande et une Hollandaise. Il y a quelques années, nous combattions et craignions les Germains, aujourd’hui, grâce à cette compréhension que permet l’anglais, langue quasi universelle, je n’avais pas d’autre ambition que de trouver un salon de thé pour discuter littérature. Est-ce que ce n’est pas littéralement merveilleux  ? Est-ce que ce n’est pas la meilleure plaidoirie pour l’humanité que l’on puisse imaginer ? Existe-t-il meilleur motif de fierté en tant que race ?

Et pourtant, il se trouve, et ils sont nombreux, de ces aigris pour y trouver à redire. Les plus ridicules d’entre eux sont probablement les espéranteux, dont l’unique argument peut se résumer à : "Ouin, c’est pas juste, ça favorise ces salauds d’Anglais/Américains  !" Contentons-nous poliment de parler d’ironie, en songeant à la vocation originelle de l’espéranto : une meilleure compréhension, tolérance et acceptation entre les peuples. Le brave dentiste utopique à l’origine de l’espéranto doit se retourner dans sa tombe. Enfin, gageons qu’il aurait au moins la satisfaction de voir que son rêve s’est finalement concretisé, l’anglais ayant juste remplacé l’espéranto.

L’autre grand argument que l’on peut entendre, c’est : "Si chacun parle la même langue, il n’y aura plus de différentiation régionale, plus de spécificités culturelles, tout sera uniforme." Le lien de causalité est loin d’être évident : Allez donc dire à un Ecossais ou un Irlandais qu’ils sont similaire à un Anglais. Je vous conseille de vous tenir à bonne distance, et d’avoir quelques dispositions à la course à pied. Ca marche aussi en France : un Breton ressemble-t-il tant à un Provençal ? Et un Alsacien, est-il plus proche d’un Parisien ou d’un Munichois ?

Et puis quoi, chacun doit-il rester enfermé dans sa culture jusqu’à la fin des temps ? Il est évident que lorsque deux cultures apprennent à se connaître, elles s’interpénètrent avec le temps (si j’ai de la chance, je pourrais le prouver avec l’Allemande dont je parlais plus haut). Faut-il considérer ça comme une pollution des cultures existantes et cesser immédiatement tout contact intercommunautaire ? Drôle de façon de penser.

Il y a aussi cet argument qui consiste à dire qu’en dehors des pays anglophones, nous parlons un sous-anglais, un "global english". Foutaises ! Déjà, il faudrait commencer par comprendre que "en dehors des pays anglophones", ça n’est pas synonyme de "la France". Il y a tout un tas de pays moins conservateurs au niveau de la langue, comme les pays nordiques où une grande partie de la population parle couramment un anglais parfait. Et par "parfait", j’entends : "un anglophone natif pourrait parler des heures avec un Norvégien sans se rendre compte qu’il n’a pas lui-même l’anglais comme langue maternelle". Mais même en France, et malgré tous les efforts de certaines vieilles barbiches pour freiner autant qu’elles le peuvent l’ennemi linguistique, l’anglais de notre génération (j’entends par là "les acnéïques") n’est pas si mauvais. Vous savez à combien d’exemplaires le dernier Harry Potter (non traduit) s’est vendu cet été ? D’après Asp Explorer (à qui j’ai repompé ce point), 200 000. Plus qu’un Goncourt. Et pourtant il s’adresse principalement aux enfants, même s’il a acquis une certaine popularité chez les jeunes adultes. Quelqu’un oserait-il dire que Harry Potter est écrit en globish  ?

Toujours dans l’optique de réfuter cet argument du sous-anglais simplifié : je suis actuellement en Angleterre grâce à un programme d’échange universitaire européen (merci l’UE !), je n’ai reçu aucune formation linguistique spécifique avant mon départ, on pourrait tout au plus parler d’une curiosité certaine envers la culture britannique, mais à part ça je pense être raisonnablement représentatif du niveau d’anglais moyen de ma génération. Et pourtant, je communique très bien avec les locaux. Evidemment mon anglais n’est pas parfait, et des questions comme "Which country are you from ?" "Are you french ?" (ou, tout aussi souvent "Are you german ?") finissent toujours par tomber. Mais tout de même, je n’ai aucun problème à suivre des cours magistraux ou à aller au théâtre/cinéma. Je ne doute pas que le globish soit, dans certains milieux, une réalité (il aurait été difficile qu’il en soit autrement, coincée qu’est cette pauvre langue entre les efforts français pour freiner le développement de l’anglais et sa nécéssité en pratique dans beaucoup de domaines), mais ce problème est restreint à des groupes globalement peu importants, et qui le seront de moins en moins au fur et à mesure que l’anglais se répandra. A partir de notre génération en tout cas, je suis certain que nous sommes épargnés par le phénomène.

Je reste emerveillé par ce que l’anglais permet d’accomplir en termes de compréhension, de partage, de coopération entre les peuples, et je suis favorable à la diffusion la plus large possible de cette langue. (Ou d’une autre remarquez, mais aujourd’hui c’est avec l’anglais qu’il reste le moins de travail à faire pour obtenir une vraie langue mondiale). Et tout autant que je suis émerveillé, je suis également consterné par les réactions de rejet engendrées.


Voir aussi :



519 réactions


    • NPM 1er octobre 2007 07:36

      C’est quoi toute ces conneries ?

      Nous parlons Anglais dans le monde, parce que les Allemands ont perdu la seconde guerre mondial. Sinon, ca serait l’allemand. Le reste, c’est du barratin. Prétendre que l’usage de l’anglais avantage les anglo-saxon, c’est faux puisque Chirac utilise un traducteur ! Par ailleur, l’esperanto, les Chinois ils s’en branle totalement. Apprenez donc le chinois, car si une langue remplace l’anglais, ca serait elle.

      En plus, je m’étonne qu’un type de gauche comme vous, citoyen du monde et tout, finisse franchouilard avec ses histoire de langues ethniques et autre particularités inégales..

      De toutes façon, vous ,quelque soit la langues, vous n’avez que des conneries à dire..

      GLOIRE AUX USA !


  • 1984 1984 28 septembre 2007 17:48

    Certains ici feraient mieux de s’exprimer en français, plutôt que d’essayer de rédiger des paragraphes en anglais, bourrés de fautes.

    Au mieux ont-ils le mérite de prouver que l’anglais est tout sauf facile malgré que, comme ils se plaisent à le rappeller, ils soient en contact très rapproché et permanent avec la langue smiley


    • Emile Red Emile Red 1er octobre 2007 14:42

      Il est vrai que « malgré que » est mal venu, mais le sens est compréhensible.

      Il n’en va pas de même parfois en anglais lorsqu’un père demande à son fils s’il a bien « his rubber » (eraser) dans sa trousse, pour un ado il y a fort à parier que le sens qu’il connaît (condom) provoque une montée écarlate au visage.


    • Emile Red Emile Red 1er octobre 2007 14:49

      pffffffffffffffff


  • Wàng 28 septembre 2007 18:11

    LOL ! N’importe nawak ... Bravo pour le second degré. ;)


  • caramico 28 septembre 2007 18:26

    Aucune critique concernant cet article : Quand il s’agit de se faire comprendre en Angleterre, c’est tout à fait normal d’utiliser l’Anglais.

    Là où le bât blesse (tiens, essayez de traduire ça en Anglais !) Là ou est l’os disais-je, c’est qu’un abruti de journaleux franchouillard voulant se la péter, aurait dit : « Ze problem ise », au lieu de « ya un blèm les mecs » en bon français des rues.

    C’est cette invasion anglaise de mots, de chansons, de publicité, dans les loisirs, le travail..., qui m’ont encore plus sauté aux yeux de retour du Québec, seul valeureux petit village gaulois n’ayant pas baissé les bras.

    Pour ceux qui comme moi se sentent agressé quotidiennement par cette invasion insidieuse, allez faire un tour là-bas, c’est reposant, c’est rafraîchissant !


  • Stéphane Swann 28 septembre 2007 18:33

    @ L’auteur

    Un article dithyrambique et plein de certitudes, sous couvert d’une modernité inéluctable et d’une grande ouverture d’esprit. On s’y tromperait. Vous évoquez là un milieu relativement intellectualisé dans lequel vous évoluez et ou l’anglais facilite certainement la communication.

    Détrompez-vous, votre discours n’est pas nouveau et vos prophéties non plus.

    La nécessité d’une langue de communication est née avec les premiers échanges, et pour l’Europe et le bassin méditérrannéen : le phénicien, le grec, le latin, l’arabe, le français, l’anglais se sont tour à tour succédés... Et voilà que vous nous dîtes que c’est la fin de l’histoire, on en restera-là... Mais c’est un syndrôme bien connu que de croire que chaque époque est la fin de l’histoire...

    On doit pouvoir démontrer que l’anglais a régressé (ou stagne) en tant que vecteur de communication (i.e dans le nombre de champs d’application). Paradoxalement le développement de l’internet des réseaux de (télé)communications, ont favorisé (sans jugement de valeur) au contraire la diffusion communautaire cloturant le débat de savoir si l’anglais est candidat a être la langue universelle... L’anglais est comme toutes les langues qui l’ont précédée dans le rôle qu’elle occupe : un vecteur d’échange scientifique et commercial...

    Votre anecdote sur « Harry Potter » est amusante, parce qu’il s’agit d’un épiphénomène dont je connais bien « les victimes »... Jeunes étudiants, jeunes ingénieurs fortement diplômés... Donc de là à s’en servir comme argument dialectique consistant à faire d’un exemple, qui voudrait que les auteurs anglographes soient très couramment lus dans le texte, une généralité, est assez fallacieux...

    Enfin, vous avez sans doute peu voyagé, mais je n’ai jamais senti autant de marque de respect de considération et d’amitié à l’étranger, que lorsque par quelques mots d’Espagnol, d’Italien, d’Allemand (qui ne sont pas plus difficiles que l’anglais...) j’ai tenté de me faire comprendre et souvent avec succès... C’est ça qui est merveilleux quand on va vers l’autre... Vous supportez, vous, qu’un anglophone vous apostrophe en plein Paris en anglais sans même essayer de baragouiner deux mots de français ? Moi non.

    Stéphane Swann


    • Clad Clad 28 septembre 2007 20:07

      « Votre anecdote sur »Harry Potter« est amusante, parce qu’il s’agit d’un épiphénomène dont je connais bien »les victimes« ... Jeunes étudiants, jeunes ingénieurs fortement diplômés... »

      Ah, ce seraient les ingénieurs surdiplômés les cibles de Harry Potter ? On en apprend tous les jours.

      Parmi les les lecteurs d’Harry Potter que je connais, il y a tout autant de mineurs que de majeurs. (J’entend, lecteurs francophones lisant en anglais). Et une seule ingénieur.


    • Stéphane Swann 28 septembre 2007 20:25

      Ce que je trouve plus amusant encore, c’est que vous répondiez à mes observations en vous restreignant à la partie anecdotique...

      Ceci dit, il est important d’en apprendre chaque jour. Ce que vous constatez dans votre milieu est légitime... Et il me paraît tout à fait naturel qu’un jeune lycéen ayant un bon niveau d’anglais aille lire Harry Potter dans le texte étant donné le phénomène de société qu’il a généré... Mais ce même lycéen ira-t-il lire pour rester dans la littérature anglaise pas trop difficile sur le sens : Dickens ou Stevenson ? Je ne crois pas. On n’a jamais rien démontré avec de la dialectique...


    • Stéphane Swann 28 septembre 2007 20:50

      @ L’auteur

      "Justement non, je ne pense pas exagérer. Notre génération (je parle de ceux qui tournent autour de leur 20 ans, ma génération ce sont les 18-22 ans en gros) n’a pas le même rapport à l’anglais que la votre (Je peux supposer que vous êtes trentenaire, ou pas loin ?)

      Pourquoi est ce que je vois une si grande difference entre deux générations pourtant si proche ? Il ne faut pas se le cacher, une grosse partie de la réponse se trouve dans internet. Nous sommes nés avec un clavier dans les mains, et un modem sur notre bureau. Même à une demi-decennie près, ça n’est pas votre cas. "

      Deux secondes, j’ajuste mes lunettes à double foyer, je remets mon dentier, je prends mes cachets contre la tension, je cale mon fauteuil roulant électrique que je viens d’avoir pour mes 35 ans...

      Non mais franchement, vous êtes sérieux ? La popularisation d’internet dans les milieux étudiants et diplômés qui sont le votre aujourd’hui remonte au début des années 90... Et à l’époque, l’anglais était plus utile qu’aujoud’hui pour faire de l’internet, les communautés non anglophones étaient moins répandues, quoique le usenet « fr » était à l’époque déjà plutôt actif...

      Stéphane Swann


    • Clad Clad 28 septembre 2007 20:58

      Certes, j’en connais peu. Mais si je ne connais pas de fanatiques de Shakespeare, je ne connais pas d’avantage de lecteurs de Molière.

      Est ce à dire que nous serions incapable de les lire pour autant ? Lors de mes tentatives pour apprendre le klingon, j’ai étudié la version klingonne d’Hamlet. Et pour la comprendre, je me basais bien évidemment sur... la version anglaise.

      (Accessoirement, puisque vous parlez de Dickens, je suis en train de lire David Copperfield. Et si j’ai occasionellement besoin d’un dictionnaire, j’ai globalement peu de problèmes de compréhension)


    • Clad Clad 28 septembre 2007 21:12

      Vous avez 35 ans... donc déjà 25 lorsqu’internet a véritablement commencé à se populariser en France. On peut difficilement appeller ça « naitre avec un clavier entre les mains ».

      J’ai eu mon premier « vrai » ordinateur (déjà un Amiga, qui a tout d’un ordinateur moderne, l’informatique n’en était plus à ses balbutiements) à 7 ans. Tous les programmes et tous les jeux étaient évidemment en anglais. Avant même d’entrer au collège, j’avais déjà accés à internet.

      Sans compter la difference entre utiliser occassionelement internet pour aller discuter sur l’usenet, et utiliser intensivement le réseau via IRC, ICQ, MSN, facebook, les MMORPG, la recherche de documentation sur tel ou tel OS/logiciels... tout ce qui est apparu relativemlent recemment sur internet et avec lequel vous n’avez pas grandit.

      Les deux experiences n’ont donc pas grand chose de comparable. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été confronté à l’anglais. Pouvez vous en dire autant ?


    • Fanfan la tulipe 28 septembre 2007 21:21

      Steph a bien raison je n’ai que 28 ans l’anglais n’est plus aussi utile sur le net q’au debut de ce dernier, il y a dix ans il etait difficile d’avoir des infos sur le net, maintenant on en a des dizaines voir des milliers dans sa propre langue pour un seul sujet et grace a la nouvelle version de moteurs de recherche encore plus. Actuellement je n’ai plus besoin dans mon metier de l’anglais, plus il cherche a s’imposer et plus les autres langues se développent, recement c’est la chine et l’inde qui ont emboités le pas.

      Je me souviens dans ma jeunesse d’étudiant le nombre d’étudiant qui adorais les chansons anglaise, à chaque fois que je leur demandais la traduction un blanc monumental, seul la musique, le son en fait les interessait, et ca fait combien de temps il y a 6ans c’est pas loin.

      Il est tellement facile de dire que les francais sont nul en langue, j’ai bossé à barbesse donc ayant vu beaucoup d’immigré et bien on a de la marge. j’ai voyager beaucoup a travers le monde avec des groupes de personnes normalement à l’aise avec l’anglais, j’ai vu leur mutisme sideral quand on leur parlais en dehors des sebties battus, même chez les etrangés. j’ai visité le canada, sa partie anglaise, ou les immigrés qui y sont nombreux, oui ils parlent anglais mais pas du tout aussi bien qu’un natif canadien, ils se débrouillent mais peuvent malcomprendre plus facilment qu’un non natif et je vous parle pas entre non natif de langue différente, ecoutés le maldiviens angalis on a l’impresion d’entendre le francais du fin fond de la france. plus je voyage et plus je trouve que l’angalis c’est bof, un grand et magnifique tour de magie. mais je ne ni pas que j’ai pu rencontrer des personnes savant bien parler des langues dont l’anglais, mais sont rare tres rare, rien que dans les zones touristiques, alors en dehors ca doit être pire


    • Stéphane Swann 28 septembre 2007 21:41

      Je ne vais pas alimenter un dialogue de sourd sur nos expériences respectives... vous faîtes les additions vous-même. Vous êtes sûrement intelligent mais présomptueux... ça passera.

      Votre article n’a rien démontré et constitue un a priori prosélyte. C’est votre droit.

      A bon entendeur.

      Stéphane Swann.


    • Stéphane Swann 28 septembre 2007 21:43

      Bienentendu le message précédent s’adressait à l’auteur...


    • Clad Clad 28 septembre 2007 22:10

      Oh le joli procedé !

      Pourquoi ne pas m’expliquer où est la faille dans mon raisonnement au lieu de mettre en cause son auteur ?


    • Stéphane Swann 28 septembre 2007 22:22

      Il me semble que vous n’avez répondu à aucune des objections formulés dans les commentaires (les miennes y compris) Vous vous êtes bornés à vous retrancher derrière vos expériences et votre environnement, votre vécu dans un pays anglophone (et quel pays !) pour en tirer des conclusions. Reprenez votre article en y apportant un raisonnement et une inférence analytique et nous en reparlerons...

      Et de grâce, n’y voyez pas de ma part une quelconque attitude cavalière...

      Maintenant je demeure à votre disposition,

      Stéphane Swann...


    • Clad Clad 29 septembre 2007 17:00

      « La litérature anglaise n’équivaudra jamais la Française, l’Espagnole, l’Allemande, la Russe etc.. »

      Ah, d’accord. Donc en fait vous êtes bien un con. Pas de quoi s’affoler donc, il suffit de s’abstenir de vous répondre.


    • Clad Clad 29 septembre 2007 17:10

      « Vous supportez, vous, qu’un anglophone vous apostrophe en plein Paris en anglais sans même essayer de baragouiner deux mots de français ? Moi non. »

      Ah zut il me semblait avoir réagit à ça, mais en relisant la discussion je n’en trouve aucune trace.

      Bref, non seulement ça ne me choque pas (Comment peut faire la personne si elle ne parle pas français ? Elle doit s’abstenir de toute tentative de communication avec les locaux ? Ou peut être pensez vous qu’un touriste n’a pas droit de présence sur le sol français si il ne parle pas la langue ?), mais en plus il m’est déjà arrivé de demander en anglais à des touristes qui avaient l’air perdu (mais trop gênés pour demander leur chemin. On les comprendra, les pauvres, ils auraient pu tomber sur une personne comme toi) si ils avaient besoin d’aide.

      Difference de mentalité je suppose.


    • Stéphane Swann 29 septembre 2007 17:23

      Une nouvelle fois, jeune homme vous faîtes des raccourcis, vous faîtes les additions et vous faîtes les conclusions...

      Tout d’abord vous n’avez pas réagi à grand chose... et quand vous l’avez fait c’est d’une manière plutôt légère et d’un intérêt douteux... Ai-je eu tort de vous suspecter d’intelligence ?

      Maintenant, être ulcéré par un comportement de personnes qui se croient partout dans le monde en terrain conquis, ne signifie pas pour autant abandonner sa courtoisie...

      Mais dîtes-moi... Est-ce si difficile de dire « Bonjour Monsieur... » « Bonjour Madame... » « Pardon Monsieur... parlez-vous anglais » ou quelques autres phrases que disons 2h d’initiation en classe de 6e suffirait à faire connaître...

      Je pense qu’en effet nous n’avons pas la même notion de ce qu’est une mentalité respectueuse...


  • Adama Adama 28 septembre 2007 18:43

    Swann, tout le monde ne peut pas porter le nom d’un personnage de Proust. smiley


  • Signé Furax 28 septembre 2007 19:12

    Que les Américains nous imposent leur langue dans le domaine des affaires, rien de plus normal puisqu’ils ont été meilleurs que nous et il serait idiot de leur en faire grief.

    En revanche, je suis effaré par tous ces colonisés volontaires aperçus sur ce site, apparemment pas choqués par l’invasion ridicule de l’anglais dans le langage bobo, la publicité (avec traduction du slogan en bas de l’affiche, écrit en tout petit, pour bien nous montrer qu’ils nous prennent pour des demeurés), des prime time etc...

    J’ai même entendu un journaleux parler d’un music award de la chanson française, ça ne s’invente pas ! Je crois me souvenir que c’était sur une radio qui ne peut vivre qu’avec ma redevance et je ne pense pas qu’il ait été viré.

    Les Américains ont gagné, tant mieux pour eux et vae victis, mais il faut absolument refuser ce déferlement de l’anglais dans la vie de tous les jours.

    Qui possède la langue détient le pouvoir ! Il est quand même surprenant que des gens sensés ne s’en rendent pas compte.

    Sous prétexte de faire chic, alors que le plus souvent le ridicule l’emporte, et de loin, une frange importante de la population se comporte en colonisé volontaire.

    Et, cerise sur le gâteau, une part non négligeable de cette population se présente anti-américaine.

    Quelqu’un voudra bien m’expliquer ?


    • Stéphane Swann 28 septembre 2007 19:19

      « En revanche, je suis effaré par tous ces colonisés volontaires aperçus sur ce site, apparemment pas choqués par l’invasion ridicule de l’anglais dans le langage bobo, la publicité (avec traduction du slogan en bas de l’affiche, écrit en tout petit, pour bien nous montrer qu’ils nous prennent pour des demeurés), des prime time etc... »

      Ce n’est pas qu’ils nous prennent pour des demeurés, c’est la loi... malheureusement la loi a omis (?) de préciser la taille minimale de la traduction du slogan...


    • ZEN ZEN 28 septembre 2007 19:19

      @ Furax

      La fascination et la répulsion vont souvent de pair...


    • masuyer masuyer 29 septembre 2007 01:17

      Furax,

      avant les bobos, depuis le XIXème siècle et son anglophilie, les bourgeois aiment à émailler leurs conversations d’emprunts à l’anglais. Ca fait chic.

      Je ne suis pas sur qu’il faille y voir une menace, tout au plus un snobisme ridicule.


  • La Taverne des Poètes 28 septembre 2007 20:45

    « Défendons l’Anglais (Jeanne D’Arc), mettons les bûchers doubles ! »


    • Aleks 29 septembre 2007 01:54

      Excellente celle-là !

      Qui l’a dit, Jeanne d’Arc ou l’abbé Cauchon ?

      Et dire que certains disent que si Jeanne d’Arc n’avait pas contribué à chasser les Anglais, aujourd’hui les Anglais parleraient français !!...


    • Aleks 29 septembre 2007 02:34

      Cher Clad,

      en même temps, avoue que tu l’as bien cherché, tu les as bien cherché, ces points Godwin, ton message entier est un appel à te mettre des claques, n’est ce pas ? :) Typiquement aspien. Je regrette presque de m’être abaissé à y répondre. Dire que je suis en train de répondre à un clone ! :( Mais comme toi, j’aime perdre mon temps sur AVox :)

      Pourquoi tu me parles de tarte ? Tu aimeras en recevoir une dans la face, c’est ça ? (ce n’est pas un point Godwin, ça, j’espère :) ) On parle de langues, non, pas de tartes !

      ça te dérange vraiment pas du tout de comparer une langue qu’on ne peut à peine éviter à l’école, qui nous envahit dans tous les domaines de la vie, et une langue qui est interdite d’enseignement ?

      Je vois pas en quoi l’anglais favorise les Brésiliens, les Uruguayens, les Mexicains etc. Tu veux parler des Etatsuniens, non ? Un peu de respect pour les autres Américains de ce continent, stp.

      Pour l’allemand, ce n’est pas godwinien ce que j’ai dit. La question se pose pour toute autre langue hégémonique. Quand ce sera le chinois (si jamais ça arrive), taperas-tu des 2 mains encore ? Et voudras-tu aussi recevoir des tartes dans la figure tellement tu es lingua-masochiste ? ;)


    • Clad Clad 29 septembre 2007 05:46

      Ouch, ça donne le vertige un tel vide argumentaire.


    • ZEN ZEN 29 septembre 2007 11:21

      @ Alex

      Mais on a parlé longtemps français dans l’aristocratie et la cour anglaises...

      Quelles langues sont plus proches l’une de l’autre ? Voir les ouvrages de Henriette Walter.


    • Stéphane Swann 29 septembre 2007 15:44

      La devise de la monarchie anglaise n’est-elle pas en français « Dieu et mon droit »... La devise de l’auteur « Honey soit qui mal y pense » n’est qu’un pastiche de la devise de l’ordre de la Jarretière, créé par Edouard III roi d’Angleterre (qui au passage ne parlait et ne comprenait pas ou peu l’anglais) dernier petit-fils de Philippe le bel et à ce titre prétendant au trône de France... Ce n’est qu’à partir de ses successeurs que le français sera rejeté à la cours d’Angleterre...

      L’anglais s’est considérablement modifié après la conquête normande, en fait environ 60% de ses mots sont d’origine française...

      Rien n’est persistant, l’anglais domine aujourd’hui une certaine communication... autre chose la dominera demain...


  • moebius 28 septembre 2007 22:45

    ..trés bon l’article, tout a fait d’accord avec l’auteur L’Anglais c’est bien pratique quand on voyage.... L’anglais se defend tout seul et il y a longtemps que cette langue ne leur appartient plus


  • moebius 28 septembre 2007 22:45

    ..trés l’article tout a fait d’accord avec l’auteur L’Anglais c’est bien pratique quand on voyage. L’anglais se defend tout seul et il y a longtemps que cette langue ne leur appartient plus


    • Henri Masson 1er octobre 2007 06:53

      ... ce qui n’empêche pas les principales puissances de l’anglophonie (EUA-GB) d’en être les premières bénéficiaires, de s’accrocher (avec des complicités) à leur privilèges et de maintenir la pression pour qu’aucune langue autre l’anglais ne soit utilisée dans le rôle de langue internationale.

      Une autre conséquence, au niveau de l’Europe, est que les séjours linguistiques drainent une partie importante de la population européenne vers l’Angleterre, ce qui avait permis à un directeur du British Council de dire, dès 1987 : « Le véritable or noir de la Grande-Bretagne, ce n’est pas le pétrole de la Mer du Nord, mais la langue anglaise ». À l’inverse du pétrole, l’anglais constituera une ressource inépuisable aussi longtemps que des gogos croieront qu’il n’existe pas d’alternative à l’anglais.

      Ainsi se crée une habitude d’échanges, de telle façon que les axes des divers pays européens sont dirigés essentiellement, non point entre eux avec toute la diversité possible, mais entre chacun d’eux et la Grande-Bretagne. Pour illustrer cette situation, prenons deux cartes de l’UE. Sur l’une, traçons un trait de chacun des pays vers chacun des autres ; sur l’autre, de chacun des pays uniquement vers la Grande-Betagne. Qui osera parler de politique équilibrée ? Ainsi, au lieu de travailler pour le roi de Prusse, les Européens non natifs anglophones travaillent pour... la reine d’Angleterre. Est-ce mieux ?

      Depuis, la marée noire de l’anglais a accentué son déferlement. Il y a urgence à protéger le monde contre ce fléau et à lui donner une langue internationale conçue pour jouer ce rôle. J’ai déjà cité ailleurs le cas du professeur Robert Molimard, auteur de « La fume - Smoking » (éd. Sides),un ouvrage contre le tabagisme. Il a appris l’espéranto à 77 ans puis traduit son livre en espéranto. La traduction était disponible au dernier congrès de SAT-Amikaro, cette année, à Bordeaux, où il a présenté une conférence sur le même thème. Qui ferait mieux, à 80 ans, dans une autre langue nationale ou ethnique ? Et ce qui peut être fait par un septuagénaire ou un octogénaire est autrement plus facile pour un enfant ou un adolescent. Les gens comme Darcos, avec son projet de France bilingue (français-anglais) qui coûtera les yeux de la tête et aura des conséquences catastrophiques, représentent l’un des pires dangers pour la France, l’Europe et le monde.


  • Vlec 28 septembre 2007 22:54

    Eh eh, je voudrais simplement m’exprimer sur deux petits points qui me viennent à l’esprit. Tout d’abord, l’histoire des clones d’ASP. Okay, je suis son blog régulièrement, et que si j’adhère à tel ou tel point de vue, c’est que j’y adhère vraiment, volontairement, de mon plein gré, ce n’est pas de la propagande. L’espéranto, cette langue tout à fait impossible à prononcer (de par ma propre expérience), n’a pas su « percer » en près d’un siècle, je doute qu’elle fasse l’unanimité aujourd’hui... Mais bon, ceci n’est pas le point principal que je voulais soulever... Je pense que vous savez tous, de près ou de loin, comment fonctionne - même vaguement - votre machine. Chaque PC, MAC etc fonctionne sur la base de langages informatiques qui traduisent votre pensée en une suite mystique de 0 et de 1. Ces langages informatiques, tel le C, ne comportent que des mots anglais. Bah oui, c’est comme ça, et c’est bien partit pour continuer ainsi. La masse d’ingénieurs et autres qualifiés dans le monde de l’informatique ont suivit une scolarité comportant une part volumineuse d’anglais afin de pouvoir suivre les raisonnements informatiques, les évolutions technologiques etc. Si demain, l’espéranto (non non, c’est totalement aléatoire) était déclarée langue internationale par défaut et qu’il fallait tout mettre dans cette langue, vous vous imaginez, revenir 40 ans en arrière ? Repenser l’intégralité du fonctionnement d’une machine ? Former X milliers de personnes compétentes en informatique et anglais à l’espéranto ? Noooon, je ne pense pas que ce soit possible, en tout cas pas en informatique. Ah, un dernier truc. Des milliers de pré ados boutonneux se bastonnent gaiement sur des jeux « online » à parler du « globish » en « deathmatch », à « fragger » comme des « pgm » sur des « maps » ou à « chain » des monstres en attendant le « stuff » qu’ils « farment ». Vous vous rendez compte du traumatisme sans précédent que vous leur infligerez ? Changer du jour au lendemain tout un vocabulaire pensé et calculé pour être le plus efficace possible ? Je me réjouis à l’avance de voir l’anglais bouté hors de la blogosphère smiley Ah et concernant la réflexion comme quoi il est étrange de voir des gens anti-américain apprendre l’anglais... Le mouvement anti-américain porte sur le gouvernement américain, pas le peuple. Bon bien sûr, je doute que vous me preniez vraiment au sérieux, puisque je ne suis qu’un jeune ado abruti, brandissant, auréolé d’un saint halo punkisant, un magnifique doigt d’honneur à la société qui nous rejette, nous, pauvres jeunes. Rions en cœur, ah ah ah.


    • Fanfan la tulipe 28 septembre 2007 23:09

      je ne pense pas que du jour au lendemain on passe d’une langue à l’autre dans tous les domaines, c’est infesable, il faut du temps comme quand on change de generation de voiture, il a falu bien dix ans pour faire disparaitre le super des pompes, maintenant il y a les biocarburants et il faudrat du temps pour les mêtre en place et au niveau informatique quand on crreer un programme on le fait pour mac et pc donc pouquoi pas pas le faire en eo aussi et l temps ferat que tout changerat doucement pour que tout le monde s’adapte en douceur. moi je me souvient quand les premiers programmes informatiques medicaux etaient en angalis uniquement, peu de personne les utilisais puis quand est venu le francais dedans, la progression fut fulgurante, car enfin on ppuvais comprendre le probleme imediatement et y remedier tout seul, faire un diagnostique correcte grace aux infos en francais


    • Vlec 28 septembre 2007 23:26

      Mac comme PC, les langages, bien que différents (et encore, ce n’est pas vrai, on utilise juste différemment un langage donné), sont toujours en anglais. Je ne parle pas de créer un nouveau langage en eo comme tu le sous entends, mais de retranscrire tout ce qui existe en eo, en sommes en vue d’une interopérabilité. Mais il est vrai que d’adopter l’eo du jour au lendemain est impensable. J’exagérai mon propos volontairement.


    • Clad Clad 29 septembre 2007 00:48

      Note qu’il existe des langages de programmation en pseudo-français, tout comme il doit en exister dans d’autres langues. WinDev par exemple permet l’écriture de programmes en pseudo-français comme en pseudo-anglais.

      Enfin, il n’y a pas grand chose de comparable entre connaitre quelques dizaines d’instructions derivés de l’anglais (par exemple « elif » en C/ qui vient de « else if », mais on peut tout à fait utiliser « elif » et programmer en C sans connaitre l’origine ou le sens synatique) et une vraie langue.

      Et puis quand bien même, ça ne devrait pas prendre plus d’un quart d’heure de modifier les outils de developpement pour substituer automatiquement des SI à des IF. D’ailleurs je me demande si un simple #DEFINE SI IF ne suffirait pas.


    • Asp Explorer Asp Explorer 29 septembre 2007 10:59

      Il est à noter que microsoft a francisé les commandes dans excel. Par exemple, pour supprimer les caractères blancs dans une chaîne de caractère, il faut taper SUPPRESPACE. Ce qui m’emmerde copieusement, car ça devient différent de la commande du langage de macro (qui est TRIM). Ils eussent mieux fait de s’abstiendre.


    • Zalka Zalka 29 septembre 2007 15:27

      Je connais ce problème. Je dois régulièrement jongler entre formule en anglais et en français.

      Cela aurait été tellement mieux qu’il ne fasse qu’un seul système en esperanto !


    • Asp Explorer Asp Explorer 29 septembre 2007 15:49

      Avec les c accentués ???


    • mat 30 septembre 2007 18:48

      @fanfan, à ce sujet, rappelons que l’affaire des irradiés d’Epinal est due à un logiciel en anglais non traduit.


    • Fanfan la tulipe 30 septembre 2007 19:44

      j’ai vue des appareil d’échographie dernier modele difficellment utilisable car non traduit en francais pour pouvoir choisir le mode d’examen, quand vous voyez trois médecins, deux paramedicaux et deux infirmieres tous ensemble pour arriver à un seul but avoir le dit examen ca fait peur et qui au final par presque au placart car trop difficille à utiliser tout seul


    • Clad Clad 30 septembre 2007 19:55

      D’où l’interêt d’un meilleur enseignement de l’anglais.


    • mat 30 septembre 2007 20:22

      D’ou l’intérêt de respecter la Loi et de traduire les manuels en français.


    • Fanfan la tulipe 30 septembre 2007 20:40

      a clad, apprendre mieux oui mais difficlle car tres technique et cela change vite enfin si le message s’adresse à moi


  • Aleks 29 septembre 2007 01:17

    Karaj, chers tous (surtout les « courageux » pourfendeurs de l’espéranto)

    Soyez un peu honnête : au lieu de dire « l’espéranto ne s’est pas imposé » (mais quelle langue parmi toutes a pu « s’imposer » toute seule ? l’anglais n’a-t-elle pas le Royaume-Uni, les Etats-Unis derrière elle ? ce sont des équipes de foot ou de rugby qui s’imposent !), dites plutôt : l’espéranto est toujours interdit d’enseignement en France, depuis 100 ans ! Il n’en faut pas plus pour freiner sa progression. C’est facile quand on veut. Malgré cela des milliers de personnes en France l’apprennent ou le parlent.

    Si cela vous plaît que la langue numéro 1 de l’Europe (et du monde) soit celle des Etats-Unis, qu’elle leur apporte des milliards d’euros et d’innombrables avantages, la domination scientifique etc, libre à vous. Etre « lingua-collaborationniste » n’est pas un crime !

    L’Eo ne fait guère d’émules (dixit Asp). En tout cas il fait pas mal de mules sur AVox !! Et si c’était l’allemand la langue n°1, vous seriez aussi kolonisiert ? ;)


    • Clad Clad 29 septembre 2007 02:02

      « dites plutôt : l’espéranto est toujours interdit d’enseignement en France, depuis 100 ans ! »

      Si vous y tenez. Mais dans ce cas, l’enseignement de la recette de tarte aux pommes au whisky de ma grand mère est interdit en France, depuis 80 ans !

      « Si cela vous plaît que la langue numéro 1 de l’Europe (et du monde) soit celle des Etats-Unis, qu’elle leur apporte des milliards d’euros et d’innombrables avantages, la domination scientifique etc, libre à vous. »

      Autrement dit : « Ouin, c’est degueulasse ça favorise ces salauds d’américain ». Tiens, j’ai pas déjà écrit ça plus haut ?

      « Etre »lingua-collaborationniste« n’est pas un crime ! »

      Félicitation pour votre point godwin. Au 10ème, vous avez une image.

      « Et si c’était l’allemand la langue n°1, vous seriez aussi kolonisiert ? »

      Plus que 8 points. Et je vous répond sans hésiter « Oui, bien sur ! », l’Allemand serait il le sésame de la communication universelle que je le défendrais avec tout autant d’enthousiasme que j’ai défendu l’Anglais dans cet article. D’autant plus d’ailleurs que la culture allemande est aussi riche que passionante. Et je vais même vous faires une confidence : l’Esperanto serait il la langue incontestée de la communication internationale que je le défendrais avec la même vigueur.


    • Aleks 29 septembre 2007 02:35

      Cher Clad,

      en même temps, avoue que tu l’as bien cherché, tu les as bien cherché, ces points Godwin, ton message entier est un appel à te mettre des claques, n’est ce pas ? :) Typiquement aspien. Je regrette presque de m’être abaissé à y répondre. Dire que je suis en train de répondre à un clone ! :( Mais comme toi, j’aime perdre mon temps sur AVox :)

      Pourquoi tu me parles de tarte ? Tu aimeras en recevoir une dans la face, c’est ça ? (ce n’est pas un point Godwin, ça, j’espère :) ) On parle de langues, non, pas de tartes !

      ça te dérange vraiment pas du tout de comparer une langue qu’on ne peut à peine éviter à l’école, qui nous envahit dans tous les domaines de la vie, et une langue qui est interdite d’enseignement ?

      Je vois pas en quoi l’anglais favorise les Brésiliens, les Uruguayens, les Mexicains etc. Tu veux parler des Etatsuniens, non ? Un peu de respect pour les autres Américains de ce continent, stp.

      Pour l’allemand, ce n’est pas godwinien ce que j’ai dit. La question se pose pour toute autre langue hégémonique. Quand ce sera le chinois (si jamais ça arrive), taperas-tu des 2 mains encore ? Et voudras-tu aussi recevoir des tartes dans la figure tellement tu es lingua-masochiste ? ;)


    • Zalka Zalka 29 septembre 2007 15:34

      « (surtout les »courageux« pourfendeurs de l’espéranto) » Non juste des esperantistes.

      « Soyez un peu honnête : au lieu de dire »l’espéranto ne s’est pas imposé« [...], dites plutôt : l’espéranto est toujours interdit d’enseignement en France, depuis 100 ans ! » Paranoïa esperantiste. Personne n’interdit rien du tout. La preuve en est que dixit vous même des milliers de personnes l’apprennent. Maintenant, c’est sûr que l’éducation nationale n’a pas fait le choix de l’esperanto mais de l’anglais. Encore heureux, sinon, nous serions vraiment isolé.

      « Si cela vous plaît que la langue numéro 1 de l’Europe (et du monde) soit celle des Etats-Unis, qu’elle leur apporte des milliards d’euros et d’innombrables avantages, la domination scientifique etc, libre à vous. Etre »lingua-collaborationniste« n’est pas un crime ! »

      Oui, nous sommes d’affreux nazis.

      « Et si c’était l’allemand la langue n°1, vous seriez aussi kolonisiert ? ;) » Oui, sans aucune hésitation. Pareil si c’était l’espagnol,le russe, le chinois, le bantou ou le maya.


  • ernst 29 septembre 2007 01:21

    Bien.

    Maintenant, je voudrai savoir.

    L’allemande, vous l’avez sautée en anglais ou en français ?...


    • Clad Clad 29 septembre 2007 02:06

      Si tu tiens vraiment à le savoir, tout ce que j’ai réussi à sauter jusque ici, c’est un cours.


  • Henri Masson 29 septembre 2007 08:44

    Argumentation vraiment simpliste de la part d’un individu qui s’est engouffré dans le sillage d’Asp Explorer, celui dont tout visiteur d’AgoraVox devrait savoir qu’il a prétendu défendre — justement sous le titre « Défense d’un journaliste » — Pierre Bénichou.

    Dans une émission de Laurent Ruquier, sur Europe 1, Bénichou s’était en effet distingué en disant de l’espéranto : « C’est une merde ! ». Voilà qui en dit long sur le niveau d’argumentation des individus qui bavent sur l’espéranto. Et, dans une attaque contre mon article « Polémique médiatique autour de l’espéranto » http://www.agoravox.fr/ecrire/articles.php3?id_article=11132 , le défonceur de Bénichou (plutôt que défenseur) s’est lui-même illustré par ces propos sur son site personnel « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. »

    Que d’éloquence !

    Heureusement, cette « défense » a été si convaincante que, peu après, Bénichou ne sévissait plus sur Europe 1.

    Par ailleurs, pour quelqu’un qui prétend émettre un avis fondé sur l’espéranto, confondre un ophtalmologiste avec un dentiste, c’est vraiment du n’importe quoi... Clad, qui ne voit pas clair, a dû prendre un dentier en guise de lunettes.

    Ensuite, comparer la situation de la France avec celle des pays nordiques, c’est oublier que, dans les familles de langues, le français appartient à la branche romane et l’anglais à la branche germanique. Les visiteurs un peu curieux d’AgoraVox liront avec profit l’ouvrage de Georges Kersaudy : « Langues sans frontières » (éd. Autrement) dans lequel l’auteur présente 39 langues européennes (dont l’espéranto). Georges Kersaudy a été amené, durant sa carrière de fonctionnaire international, à parler, écrire, traduire pas moins de 51 langues, dont l’espéranto, une langue qu’il a apprise durant sa jeunesse et qui a stimulé, comme pour bien d’autres, le goût des langues.

    Donc tous ces laudateurs de l’anglais vont tout à fait dans le sens espéré par la Grande-Bretagne et les EUA lors de la Conférence anglo-américaine qui se tint à Cambridge en 1961 , c’est-à-dire le « Formatage des esprits par la langue » : http://www.esperanto-sat.info/article1030.html

    Il y a au moins une phrase très juste dans cet article, et même plus précisément dans son chapô : « Ces dernières décennies, les attaques contre la langue anglaise se multiplient. »

    Ce n’est qu’un début.


    • Henri Masson 29 septembre 2007 08:49

      L’adresse de « Polémique médiatique autour de l’espéranto » : http://agoravox.fr/article.php3?id_article=11132


    • Asp Explorer Asp Explorer 29 septembre 2007 11:01

      Vous avez tout à fait raison de signaler cet article qui est à l’origine de notre inimitié, de sorte que chacun puisse constater par lui-même que vous êtes un grossier personnage agressif, aigri et frustré.


    • Henri Masson 29 septembre 2007 11:44

      Aux États-Unis, le 27 septembre, la principale société nationale de radio New York Public Radio (WNYC) a produit, au moins pour la seconde fois cette année, un programme de quelques minutes qui peut être écouté en direct ou téléchargée en mp3 sur http://www.wnyc.org/shows/lopate/episodes/2007/09/27

      Et, pendant ce temps, Sarko s’évertue à parler quelque chose qu’il suppose être de l’anglais (à ne pas manquer) : http://www.dailymotion.com/video/x1x63e_sarkozy-parle-anglais-enfin-essaye


    • Wlad Wlad 29 septembre 2007 14:29

      Riton, tu es grand.

      Adieu Jacques Martin, bienvenu au renouveau du comique français !

      « Heureusement, cette »défense« a été si convaincante que, peu après, Bénichou ne sévissait plus sur Europe 1 ». Admettons, mais est-ce vraiment à cause de sa remarque sur l’e-o ?

      « Ensuite, comparer la situation de la France avec celle des pays nordiques, c’est oublier que, dans les familles de langues, le français appartient à la branche romane et l’anglais à la branche germanique. » Pas faux, mais la domination françoise en Albion a duré bien assez longtemps pour avoir imprégné durablement la langue, notamment en lui fournissant l’écrasante majorité de ses termes techniques (puisque les gens ayant un minimum de pouvoir et de responsabilités venaient du continent). L’anglais me semble donc à mi-chemin entre ses deux origines et ne devrait pas nous être plus hermétique qu’aux Scandinaves.

      « Les visiteurs un peu curieux d’AgoraVox liront avec profit l’ouvrage de Georges Kersaudy : »Langues sans frontières« (éd. Autrement) dans lequel l’auteur présente 39 langues européennes (dont l’espéranto). » Quel est l’intérêt de cette info ? (à part la possibilité de te toucher le gland une fois de plus). Peux-tu nous préciser quel genre de profit on en retirerait ?

      « Donc tous ces laudateurs de l’anglais vont tout à fait dans le sens espéré par la Grande-Bretagne et les EUA lors de la Conférence anglo-américaine qui se tint à Cambridge en 1961 , c’est-à-dire le »Formatage des esprits par la langue«  » Et je lui mets 500g de compot judéo-nazi-atlante ? Si y a du rab elle le donnera au chat. smiley


    • Asp Explorer Asp Explorer 29 septembre 2007 15:47

      Henri,

      Je suis perplexe, d’où donc vous vient cette habitude continuelle que vous avez de répéter les deux mêmes lignes que j’ai écrites sur mon site il y a plus d’un an, et dont du reste j’assume parfaitement l’humour potache ? N’avez-vous pas un problème avec « ça » ? L’image que j’évoque a dû drôlement frapper votre imagination pour que vous ne cessiez de nous la ressasser à chaque occasion. Mais peut-être faites-vous partie de ces gens qui ont du mal à asumer leur sexualité ? Vous savez, vous n’êtes pas le seul dans ce cas, vous devriez parler de votre problème à des gens comme vous, il y a sûrement des associations pour vous aider. Après tout, nous ne sommes plus dans les années 50, on a tout à fait le droit de vivre au grand jour son amour pour les garçons (enfin, ça dépend de quel âge, bien sûr). Allez, Henri, sortez du placard ! L’air est frais dehors ! Out of the closet, Masson !


    • Henri Masson 29 septembre 2007 20:47

      S’il y a un obsédé qui n’arrête pas de penser à Henri Masson, c’est bien le Asp qui s’auto-proclame Explorateur. Il suffit de voir son site perso pour s’en rendre compte. Rien de tel dans mes écrits, sauf quand j’estime devoir répondre sur AgoraVox. Je lui ai déjà signalé les coordonnées de l’Hôpital St Anne, mais il semble les avoir oubliées.

      L’allusion à la sexualité est plus débile que cocasse : il y en a qui viennent dans le sillage de celui qui m’interpelle pour dire de ne pas approcher l’espéranto car c’est une secte comme d’autres diraient de ne pas approcher les femmes vu que leur sexe est garni de dents et qu’il y a danger pour leur virilité. Les propos de Wlad sont du même tonneau.


    • Asp Explorer Asp Explorer 29 septembre 2007 21:12

      Si quelqu’un a compris ce que raconte Masson, qu’il me le dise.


    • Clad Clad 30 septembre 2007 01:57

      Dommage qu’on ne comprenne pas, ça a l’air rigolo.


    • Asp Explorer Asp Explorer 30 septembre 2007 08:29

      Cher Henri,

      Au risque de vous décevoir, je ne suis pas obsédé par vous. Je pense à autre chose dans ma vie quotidienne. Je fais du sport, je travaille, je m’occupe de divers sujets. J’ai des centres d’intérêt variés et nombreux. Un obsédé, c’est selon moi quelqu’un qui consacre toute sa vie à une seule chose, jusqu’à en perdre tout sens critique, tout sens commun, jusqu’à même nuire à la cause qu’il défend.

      Je n’ai pas d’exemple qui me vienne à l’esprit comme ça, mais je vous laisse en chercher.


    • Asp Explorer Asp Explorer 1er octobre 2007 07:18

      Eh bien, il faut voir la première intervention que j’ai eu l’outrecuidance de faire à la suite de l’article en question, réponse qui était posée et argumentée. Voir aussi la réponse de ce bon Masson. Et ça a continué comme ça pendant des pages et des pages.


    • Zalka Zalka 2 octobre 2007 10:32

      Infame salopard et ordure vous va à ravir Michel.

      Vous êtes trop malhonnête pour lire l’ensemble de la discussion et voir par vous même les faits dont parle Asp.

      Vous êtes non seulement un imbécile, mais également un individu dangereux.


  • Jean-Paul Nerrière 29 septembre 2007 09:48

    Article intéressant, mais qui réclame une mise au point sur le « globish » dont l’auteur n’a qu’une connaissance fragmentaire et inexacte, comme vraisemblablement nombre de lecteurs.

    Le terme s’est en effet répandu et est souvent utilisé à mauvais escient, pour désigner, un peu par dérision, un anglais approximatif. Inexact. J’en suis le créateur, et peux donc en parler.

    Tous les détails sur « www.jpn-globish.com ». L’inspiration (fort ancienne) du globish m’a conduit à écrire sur le sujet au terme de 35 ans de carrière exclusivememnt dans les entreprises multinationales, avec souvent des responsabilités planétaires à de très hauts niveaux (Vice Président d’IBM USA, Directeur commercial d’Automobiles Peugeot, entre autres). Les livres écrits sur le sujet expliquent pourquoi et comment ça marche, montrent que l’anglais idéal est superflu et même nuisible ; l’expérience vécue comme l’accueil actuel démontrent concrètement la validité de l’idée. En bref :

    « Globish » est une marque déposée, et représente donc un concept très précis. En tant qu’auteur et inventeur de l’idée, je ne suis pas un ennemi de l’anglais, mais un partisan d’un anglais moins élitiste que celui de nos voisins d’outre Manche, ou que nos amis d’outre Atlantique. Et moins élitiste surtout que celui que certains enseignants m’ont dit vouloir transmettre exclusivement.

    Leur démarche ambitieuse laisse trop d’apprenants au milieu du gué d’un fleuve trop large pour qu’ils atteignent tous l’autre rive. N’êtes vous pas nombreux à vous y être noyés, et à vous retrouver incapables de communiquer internationalement, malgré sept ans d’apprentissage ?

    Je préconise qu’on propose partout de traverser une petite rivière dont les apprenants rejoindraient plus certainement une autre berge peu distante, bien ferme et suffisante, de laquelle les talentueux pourraient alors partir pour traverser le grand cours d’eau qui conduit dans les parages d’Oxford.

    Tout le monde vous le dira, il est plus facile de communiquer en anglais avec un Colombien ou un Ukrainien qu’avec un Californien. C’est que les deux premiers ont, en anglais, des limitations instinctivement voisines ; limitations que l’Américain ignore dans sa langue trop complexe pour nous et pour les au moins 88% de l’humanité qui ne sont pas nés Anglophones. Le globish veut systématiser ces limitations, les rendre cohérentes ; plus elles sont identiques, plus la communication est efficace. Il suffit d’organiser l’anglais devenu ainsi universel.

    Néanmoins, c’est encore un anglais parfaitement correct. Simplement les phrases sont courtes, le vocabulaire est limité à 1500 mots qui suffisent à tout exprimer, la prononciation est compréhensible, la grammaire évite quelques complications superflues. Un logiciel permet à tout rédacteur d’identifier les mots trop compliqués, et suggère les synonymes ou les périphrases propres à les remplacer.

    Illustration : remplacer « nimiety » par « a quantity much larger than is needed » sera toujours de l’excellent anglais, mais aura le privilège d’être compris par dix fois plus de personnes dans le vaste monde.

    L’effort à faire pour y arriver n’est pas si considérable : il est observé que nos concitoyens détiennent tous un vocabulaire déjà confortable, les moins avancés connaissant assez bien quelques 500 mots pas encore oubliés, ou fréquents dans la pollution du français ; et ceux qui ont laissé leur anglais en jachère après le secondaire entre 800 et 1000 sur les 1500 mots retenus dans le globish. Évidemment, certains pensent que « patch » ne veut dire que « pansement », mais ce n’est pas encore trop inexact pour engendrer des contre-sens dramatiques.

    Le premier problème est que la prononciation est déficiente, pour la raison que l’apprentissage se fait essentiellement par l’écrit (contrairement à la langue maternelle, parlée bien avant de commencer alphabet), et par insuffisante insistance sur l’accentuation tonique, peu accessible à nos oreilles puis à notre larynx.

    L’autre difficulté se trouve dans la construction des phrases, cruellement mal maîtrisée. Les Français ont ainsi les briques (les mots), mais il leur manque le mortier et la technique pour construire le mur de la maison, et ils restent donc dans le froid à la belle étoile.

    Le sujet du globish est traité dans deux ouvrages en français, déjà traduits en Coréen, Italien, Espagnol, et en pourparlers dans trois autres pays immenses. La couverture médiatique considérable, y compris en anglais, en Grande Bretagne, en Inde et aux USA dans les plus grands organes de presse. Plusieurs articles en anglais, espagnol et italien sur « www.jpn-globish.com ». Et aussi la possibilité de m’y écrire.

    Pour reprendre le raisonnement de Krokodilo, je conseille de googler « globish ». Vous y trouverez nombre de pages dans lesquelles la communauté espérantiste dénigre amèrement le globish avec nombre d’arguments en dessous de la ceinture, la plupart tendancieux car ne tenant pas compte de ce qui a été écrit sur le sujet par son auteur. Immense honneur pour mon idée qui n’a que trois ans de notoriété, de la part d’une initiative largement plus que centenaire. Merci à l’Espéranto de désigner ainsi le globish comme un concurrent crédible. A une époque de notre histoire, les nobles ne se battaient pas avec les manants, mais les faisaient rosser par leurs domestiques. L’Espéranto, en croisant le fer avec le globish le signale comme de haute noblesse. Cette reconnaissance est très appréciée...

    En fait, les deux idées ne sont pas concurrentes. Les comparer est aussi inepte que de discourir sur les qualités respectives du dauphin et du faucon. L’Espéranto veut être une langue, avec une culture, une littérature. Belle ambition, dont malheureusement il faudra patienter mille ans de plus pour qu’elle quitte le domaine du hobby et se concrétise à l’échelle rêvée par le créateur. Le globish n’est qu’un outil:si vous voulez déguster Oscar Wilde, apprenez l’anglais, le vrai. Le globish est en revanche suffisant pour faire des affaires ou du tourisme partout dans le monde, en terre anglophone et ailleurs où il donne une supériorité claire aux globiphones sur les anglophones. Paradoxe ? Lisez les livres sur le sujet. Plus dans le site recommandé plus haut.


    • Krokodilo Krokodilo 29 septembre 2007 13:25

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13232

      (discussion sur la chose)

      Mieux vaut lire le livre de B. Lecherbonnier « Pourquoi veulent-ils tuer le français ? », Ed. Albin Michel. La trahison des clercs et de nos élites, fussent-ils décorés, y est bien détaillée, nombreux exemples à l’appui.

      On dit souvent que la télé est pleine de conneries, pourtant M6 a tout compris à la récente réforme du primaire. Mes enfants sont devenus fanas du jeu de 20h « Êtes-vous plus fort qu’un enfant de 10 ans ? », où adultes et enfants répondent à des questions issues du programme de cet âge et des matières concernées. Eh bien, l’affichage des matières qui a lieu de temps en temps pour permettre un choix présente naturellement français, maths, histoire géo et autres, mais en matière de langues, seul s’affiche l’anglais !

      Et c’est souvent qu’il y a eu des questions portant sur l’anglais.. M6 semble considérer qu’il n’y a aucune autre langue à l’école primaire...


    • Wlad Wlad 29 septembre 2007 14:35

      Attention, Kroko, ne nous méprenons pas, il faut bien que les matières abordées fassent partie du tronc commun ! L’anglais étant (la seule langue) obligatoire à la différence de l’espéranto, il est logique que le questionnaire n’en aborde pas d’autre.

      Ou alors M6 devra partager les émissions par thème « spécial allemand/italien/espagnol... »


    • pingveno 29 septembre 2007 14:54

      Le globish est une marque déposée ? Voila qui en dit long sur ses objectifs : tel un anglais organisme génétiquement modifié, il entend contaminer l’original pour ensuite revendiquer des royalties sur brevet. Donc, une opération commerciale et rien de plus : ayez au moins l’honnêteté de le dire.

      Vous vous dites créateur d’un « concept très précis ». Précis peut-être mais pas original, et n conséquence vous allez avoir de la concurrence ! Je veux bien taper « globish » dans google pour voir les messages auxquels vous faites allusion, de votre côté tapez « anglais simplifié » et vous verrez bien que vous êtes d’avantage propriétaire d’un nom (qui apparaît bien dans les liens trouvés) que d’un concept.

      J’ai vainement cherché le mot « nimiety » dans mes nombreux dictionnaires d’anglais, mais même ceux qui sont disponibles en ligne par exemple ici (http://www.lexilogos.com/anglais_langue_dictionnaires.htm) ont été incapables de me fournir une traduction. Je vous cite :« Néanmoins, c’est encore un anglais parfaitement correct. Simplement les phrases sont courtes, le vocabulaire est limité à 1500 mots qui suffisent à tout exprimer » (fin de citation) Le moins que l’on puisse dire, c’est que remplacer ce drôle de « nimiety » par « a quantity much larger than is needed », c’est un sacré exercice de concision ! « L’effort à faire pour y arriver n’est pas si considérable » : j’avoue que même en français j’ai du mal à trouver des périphrases aussi sophistiquées que les vôtres !

      Voila, comme vous pouvez le constater, même pas besoin de prononcer le mot espéranto pour contester vos premiers arguments. Mais comme vous l’avez fait alors allons-y. Vous dites que les deux idées ne sont pas concurrentes parce que l’ambition n’est pas la même. Allez expliquer ça aux recruteurs non-anglophones qui prétendent juger de mon niveau d’anglais en trois phrases (exemple vécu hier soir) ! Et expliquez ça à mon précédent client qui m’a commandé un rapport de 150 pages en anglais (pas en globish) et qui faute d’arguments sur le fond n’a critiqué que mon niveau d’anglais ! Cela alors que j’avais fait l’effort de vérifier que mon vocabulaire apparaissait bien dans la majorité des dictionnaires, au lieu de me contenter de l’anglais de cuisine des forums ! Alors, quand donc votre institut va-t-il concurrencer le TOEIC ou le TOEFL et proposer des tests de globish accessibles aux recruteurs ?


    • pingveno 29 septembre 2007 15:36

      Bonjour Chad

      Je rejoins votre discussion un peu en cours de route et bien que dans la catégorie de vos adversaires, je ne fais pas partie des habitués de la réaction haîneuse dans un sens ou dans l’autre. Ainsi je ne vous assimilerai pas aux phrases aussi provocatrices que mal construites d’un certain ASP, et vous accorderai au moins le bénéfice de la forme de l’article, mes critiques ne concerneront donc que le fond.

      Cette mise au point faite, continuez-vous de lire ? Alors allons-y.

      « Ces dernières décennies, les attaques contre la langue anglaise se multiplient. Même sur internet, » Stop. Dire « même sur internet » est déjà une contre-vérité : où donc ailleurs avez-vous vu ces attaques contre l’anglais ? Au journal de 20H de TF1 ou de F2 ? La vérité est qu’il n’y a guère plus que sur internet que la liberté d’expression existe encore, ni la presse nationale ni les quotidiens régionaux ne publient nos propos « haineux » depuis bien longtemps. Ou alors fournissez des exemples précis je vous prie.

      Premier paragraphe : « Pas plus tard qu’hier, j’ai traîné dans les rues de Southampton (Royaume-Uni) avec une Canadienne, une Allemande et une Hollandaise. » Je dois dire que ce paragraphe m’a fait hurler de rire. Pas plus tard qu’il y a une semaine, je discutais dans les instances européennes à Luxembourg avec un allemand, une slovène et un français, tout ça s’est déroulé dans la langue de Molière. Mais si j’utilisais cette anecdote pour prouver que toute l’Europe est capable de parler français, vous auriez tôt fait de démonter l’argument. Alors en quoi les personnes que vous avez croisées sont-elles représentatives ? Elles prouvent seulement que tous ou presque tous ceux qui vont en Angleterre parlent anglais : c’est merveilleux, franchement je l’ignorais !

      Je vous disais plus haut que la forme de l’article était bien construite : j’aurais dû dire presque, tant le parapgraphe 2 est l’exception qui confirme la règle ! On croirait l’écriture d’un enfant capricieux (le monsieur il est méchant il m’a cassé mon anglais !), mais c’est volontaire n’est-ce pas ? Toutefois de ce paragraphe je retire deux choses :

      1. que ce soit ou non une coquille, l’erreur sur la profession de l’inventeur de l’espéranto peut au mieux vous faire passer pour quelqu’un de mal renseigné : quelle légitimité avez-vous donc pour critiquer ce que vous ne connaissez pas ?

      2. manifestement votre critique s’en prend d’avantage aux espérantistes (ou plus exactement aux quelques habitués des réactions à chaud, auxquels pour ma part j’accorde au moins le bénéfice de l’amateurisme) qu’à l’espéranto lui-même. Du moins c’est ce que laisse penser la fin du paragraphe : vous êtes d’accord avec nos objectifs mais pas avec la méthode. Consentez-vous ce point ?

      « Et puis quoi, chacun doit-il rester enfermé dans sa culture jusqu’à la fin des temps ? » Certainement pas. Qu’il y ait échange culturel est une bonne chose. Ce que nous critiquons, c’est l’échange à sens unique : les anglo-saxons vendent et les francophones achètent.

      « lorsque deux cultures apprennent à se connaître, elles s’interpénètrent avec le temps (si j’ai de la chance, je pourrais le prouver avec l’Allemande dont je parlais plus haut). » Bonne chance pour votre avenir commun mais si vous utilisez pour cela une langue intermédiaire, vous risquez de mauvaises surprises ! Je l’ai vécu il y a quelques années avec une espérantiste russe : dans un premier temps, ne parlant pas sa langue, nous avons utilisé notre langue commune mais nous étions régulièrement surpris des réactions de l’autre : non pas à cause de la langue mais parce que nous avions des modes de pensée différents. Les choses se sont largement éclaircies quand j’ai commencé à apprendre le russe et surtout la culture qui va avec. A défaut l’inter-pénétration risque fort de n’être qu’une relation purement physique ! Alors vous voyez, ni l’anglais ni l’espéranto ne peuvent remplacer les langues maternelles ; la seule différence est que l’anglais veut le faire quand même alors que les espérantistes n’hésitent pas, eux, à apprendre DES langues étrangères et non pas une seule !

      « Il y a tout un tas de pays moins conservateurs au niveau de la langue, comme les pays nordiques où une grande partie de la population parle couramment un anglais parfait. » La deuxième partie de la phrase est presque exacte, mais vous vous trompez sur les causes. Si les norvégiens ou les néerlandais parlent un anglais « parfait », il faut dire que :

      1. leur langue est de type germanique, avec 80% du vocabulaire qui est proche de l’anglais. les français deviendront-ils miraculeusement moins « conservateurs » si l’espagnol (langue latine) remplace l’anglais demain ?

      2. ces pays sont petits ou peu peuplés : on y parle souvent plusieurs langues étrangères, alors qu’en Allemagne, autre pays germanique, la tendance est beaucoup moins nette ;

      3. les effets culturels sont là : regardez la télévision suédoise et cherchez un programme réellement local, une chanson connue uniquement à l’échelon local, vous risquez de chercher longtemps ! Alors un pays comme la France doit-il s’interdir toute innovation pour faire de la place aux séries américaines et protéger votre cher anglais ?

      4. si « parfait » qu’il soit ce niveau est en réalité relatif : si vous étiez un vrai anglophone vous le trouveriez peut-être bon, sans plus. Il est probablement bien meilleur que celui d’un natif de langue latine, mais certainement pas « parfait » pour des vrais anglophones. Nuance.

      « Quelqu’un oserait-il dire que Harry Potter est écrit en globish ? » Je n’irais pas jusque là mais il faut quand même reconnaître que ce n’est pas de l’anglais Shakespearien ! Et pour autant que je sache l’auteur a souvent été vivement critiqué sur ce point... en Angleterre !

      Pour finir, vous l’admettez vous-même : vous défendez la langue du moment, si elle change vous suivrez le mouvement, même si le remplaçant s’appelle chinois, espéranto ou swahili. Ce qui, au fond, n’apporte rien de plus au débat que des milliers de gens convaincus qui auront le même discours. Je repose la question : pourquoi donc l’anglais a-t-il besoin d’être défendu ? Les médias traditionnels n’en font-ils pas encore assez pour vous ? Souhaitez-vous que les cours dans notre pays soient en Anglais dès la maternelle ? Alors pourquoi diable avez-vous écrit cet article en français ?


    • pingveno 29 septembre 2007 15:45

      Désolé je précise juste que ce commentaire répondait à l’article (et s’adressait donc à l’auteur) et non à J-P Nerrière, contrairement au précédent. Erreur de manip.


    • Clad Clad 29 septembre 2007 16:53

      « Ainsi je ne vous assimilerai pas aux phrases aussi provocatrices que mal construites d’un certain ASP »

      Je n’ai pas la moitié du quart du talent d’Asp Explorer. Et tous mes efforts stylistiques en français n’ont qu’un but : parvenir à atteindre le niveau d’Asp. Pour ce qui est de la provocation, c’est au moins la moitié de l’interêt de ce genre d’articles. Non seulement c’est rigolo, mais en plus ça permet de passioner un débat qui serait sinon morne. Au mieux.

      Ceci étant posé, il n’y a plus vraiment de discussion possible, non ?


    • Krokodilo Krokodilo 29 septembre 2007 19:14

      Vlad/Asp,

      Effectivement, ne nous méprenons pas. Pour quelqu’un qui prétend faire un article sur des problèmes lingusitiques, vous pourriez au moins savoir que l’anglais ne fait justement pas partie du tronc commun obligatoire ! En Italie, oui, chez nous c’est presque le cas en pratique mais pas officiellement ni à 100% puisque certaines années les enfants font de l’allemand ou une langue régionale. Il y avait effectivement des pressions ne ce sens pour l’inclure dans le rapport Thélot, mais le gouvernement d’alors a préféré faire dans l’hypocrisie. L’actuel suit la même voie mais ouvertement.

      M6 devrait donc parfois proposer un vrai choix de langues parmi les matières, mais ils ont bien compris où le vent soufflait et se sont empressés de participer au lavage de cerveaux, avec un animateur qui a travaillé sur une télé canadienne francophone !

      J’ai dit que je ne participerai pas à un débat sur des bases aussi haineuses que cet article, mais votre désinformation et vos obsessions sont vraiment stupéfiantes.

      Au fait, c’est pas trop dur de défendre ce malheureux anglais si fragile et si menacé par les médias en primetime ?


    • pingveno 29 septembre 2007 19:19

      Citation : « Ceci étant posé, il n’y a plus vraiment de discussion possible, non ? »

      Ainsi donc il eût fallu que je fusse agressif, insultant, que je procédasse à des attaques personnelles, pour que mon message ait une chance d’être lu jusqu’au bout ? Dont acte, je vous ai cru un instant intelligent et je me suis trompé, je retire la non-comparaison à votre clône si là est votre fierté.

      Mais au fond, cela ne veut-il pas dire que vous n’avez rien à rétorquer à mes arguments ? Vous me faites trop d’honneur, je ne pensais pas avoir été aussi bon ! smiley smiley smiley


    • skirlet 29 septembre 2007 22:23

      Monsieur Nerrière, vous revoilà, j’en suis ravie smiley Vous venez discuter ou juste faire de la pub pour votre globiche ?..

      — >« Globish » est une marque déposée, et représente donc un concept très précis. En tant qu’auteur et inventeur de l’idée

      J’en conclus que vote illustre prédécesseur n’a pas eu la prévoyance de breveter son idée...

      J’ai beaucoup aimé votre métaphore :

      — >Je préconise qu’on propose partout de traverser une petite rivière dont les apprenants rejoindraient plus certainement une autre berge peu distante, bien ferme et suffisante, de laquelle les talentueux pourraient alors partir pour traverser le grand cours d’eau qui conduit dans les parages d’Oxford.

      Analysons-la un peu... La grande majorité d’apprenants traverse une petite rivière et se retrouve dans une espèce de bande de Gaza, réduits à la position subalterne et à la dépendance des maîtres linguistiques... tout juste bons pour gober les publicités et obéir à des ordres simples. Un petit pourcentage ira plus loin et aura une position un peu plus élevée. Mais dans tous les cas, la berge qu’ils quittent symbolise le français, et celle qu’ils essaient d’atteindre c’est l’anglais. Si ce n’est pas la promotion de l’anglais tout ça...

      — >Merci à l’Espéranto de désigner ainsi le globish comme un concurrent crédible.

      Ne vous faites pas trop d’illusions... Votre globiche n’a rien d’un concurrent crédible. Pour ma part, j’y vois de l’imposture intellectuelle, qui tente de convaincre les gens qu’une langue tronquée, réduite à une liste de mots, serait d’un côté une invention et de l’autre - permettrait de « tout exprimer ». On ne peut même pas faire ses courses avec le globiche smiley Et je vois un scientifique expliquer son idée en globiche, avec des gestes (très important ça smiley )

      — >L’Espéranto veut être une langue, avec une culture, une littérature.

      Ca vous plaît, c’té phrase smiley Encore une fois - l’espéranto EST une langue. Une vraie. Mais facile à apprendre et ne favorisant pas les locuteurs précis.

      — >Belle ambition, dont malheureusement il faudra patienter mille ans de plus pour qu’elle quitte le domaine du hobby et se concrétise à l’échelle rêvée par le créateur.

      Il était une fois Paco Rabanne qui s’est aventuré à prédire le futur. La suite, on la connaît. Remarque : « hobby » = « loisir ».

      — >Le globish n’est qu’un outil:si vous voulez déguster Oscar Wilde, apprenez l’anglais, le vrai.

      Et l’espéranto est à la fois un outil et un moyen de déguster la littérature. On peut très bien de s’arrêter à la phase de l’outil, comme pour le broken english smiley

      — >une supériorité claire aux globiphones sur les anglophones

      J’imagine déjà des notes sur les CV : « Je suis un natif globiphone », « bilingue français-globiche » smiley

      Au fait ! Aurai-je le bonheur d’avoir les réponses à mes questions, que je vous ai posées sur l’autre discussion ? Pour vous faciliter la tâche, je les recopie ici :

      « —> »notre langue mérite la place de première langue de culture de la planète"

       ? ? ? Les autres cultures seraient-elles secondaires ?.. Expliquez-moi, pourquoi votre langue mérite cette première place.

      je vous mets au défi de prouver que le français est une langue plus précise, claire et riche que... disons, le russe, ma langue maternelle. J’attends vos arguments."

      Oui, je sais que sur ce fil vous n’avez pas employé votre argumentaire sur la suprématie culturelle du français, mais vous l’avez déjà dit, et j’attends vos réponses.


    • Zalka Zalka 30 septembre 2007 11:25

      « J’imagine déjà des notes sur les CV : »Je suis un natif globiphone« , »bilingue français-globiche«  »

      Et moi j’imagine sans mal l’effet du « Parle couramment l’esperanto » sur le CV auprès d’un recruteur. En fait j’en imagine plusieurs :

      - « C’est quoi l’esperanto ? »

      - « Ah ah ah ah... »

      - « Poubelle... »

      - « Chien d’esperantistes ! L’Ido vaincra ! »

      - « Ouf ! heureusement qu’il a quand même des notions d’anglais ! »


    • pingveno 30 septembre 2007 11:31

      « Et moi j’imagine sans mal l’effet du »Parle couramment l’esperanto« sur le CV auprès d’un recruteur. En fait j’en imagine plusieurs : »

      Tiens, merci pour le commentaire ça va nous donner l’occasion de faire des témoignages. En ce qui me concerne l’espéranto est sur mon CV et jusqu’à présent je n’ai eu droit à aucune des réponses citées plus haut. Soit la mention a été ignorée, soit on en a parlé quelques minutes (en gros, le recruteur se fout peut-être de l’espéranto mais il apprécie les candidats qui ne sont pas totalement formatés et ça c’est un plus), mais jamais d’agressivité d’un côté ou de l’autre.

      Si d’autres pouvaient apporter leur témoignage ça pourrait être intéressant.


    • Wlad Wlad 30 septembre 2007 11:56

      @Kroko :

      Il est effectivement possible de commencer par apprendre une autre langue, en LV1, mais l’ anglais n’est-il alors pas obligatoire en LV2 ?

      Et pour répondre à ta question, je ne sais pas pour Asp, mais moi ça va, je n’ai pas trop de mal à défendre l’anglais, surtout que je « bosse » (je suis en stage) en R&D dans une grande boîte d’informatique, donc l’intrusion de terminologie anglaise dans un discours en français, ça me parle ! (Note que ça ne me fait pas forcément plus plaisir qu’à toi vu que je ne bosse qu’avec des français, mais comme personne ne s’est donné la peine de traduire officiellement ces termes en français je fais comme le chantait Josh Homme : « Gooooooooo with the floooow ! »)


    • Zalka Zalka 30 septembre 2007 12:04

      « En ce qui me concerne l’espéranto est sur mon CV et jusqu’à présent je n’ai eu droit à aucune des réponses citées plus haut. »

      En même temps, je plaisantais...

      Néanmoins, j’aimerais connaitre le ratio entre les recruteurs ignorants ce détail et ceux en parlant. J’aimerais surtout savoir combien de recruteur se sont dit que c’était un point fort qui allait se révéler utile.


    • skirlet 1er octobre 2007 11:00

      En URSS, pays qui ne portait pas l’espéranto dans son coeur, je mettais « espéranto » dans les langues parlées. Jamais aucune de ces remarques... soit le silence, soit les demandes de préciser.


    • Zalka Zalka 2 octobre 2007 10:39

      Très fort skirlet, de prendre au sérieux ma blague, même après avoir précisé que ce n’était qu’une plaisanterie.

      Par contre ne dites pas trop fort à Michel Maugis (dit le rouge à cause de la couleur de sa tête dès qu’il lit le message de quelqu’un qui le contredit) que l’urss ne portait pas l’esperanto dans son coeur.

      Il va alors vous accuser de pro américanisme et d’être complice de tous les génocides de ce siècle. Le pauvre est convaincu que l’esperanto accompagnera la révolution prolétarienne en marche.

      A moins que vous voyant dire que ses idoles stalinistes ne sont pas spécialement esperantistes, il vous accuse de d’ignobles diffamation, de procédés infâmes, de désinformation en vous demandant des preuves précises de l’envoi au goulag des espérantistes etc...


    • skirlet 2 octobre 2007 12:17

      Qui vous a dit que j’ai pris votre prose au sérieux ? Parce que j’ai fait une précision sur le fond ?

      Merci pour vos avertissements. Cependant je me sens en droit de dire ce que je pense. Si mon interlocuteur n’est pas d’accord avec mon point de vue, c’est pas grave smiley


    • pingveno 3 octobre 2007 21:07

      « Néanmoins, j’aimerais connaitre le ratio entre les recruteurs ignorants ce détail et ceux en parlant. J’aimerais surtout savoir combien de recruteur se sont dit que c’était un point fort qui allait se révéler utile. »

      Je suis prêt à répondre (désolé si j’ai manqué de temps pour réagir) mais à la lecture de vos commentaires ultérieurs je me demande si vous souhaitez réellement une réponse. La question est intéressante, même posée avec humour, le tout est de savoir si le but est de polluer AgoraVox par les insultes et les trolls en tout genre ou de faire avancer les choses. A bon entendeur, j’attends de voir les réactions avant de perdre mon temps à construire une réponse.


  • TSS 29 septembre 2007 10:03

    je ne parle pas l’anglais(ou si peu) mais l’Espagnol 2ème langue la plus parlée au monde(hormis le chinois et l’hindou)et pourtant si on voulait m’imposer l’Espagnol comme langue de tous les jours je me battrais contre.Ma langue c’est le Français et les imbeciles de journalistes qui emploient « expertise » en lieu et place d’« experience » ou par rapport au lieu de comparativement me herissent le poil !!!


  • depratino 29 septembre 2007 11:34

    Je reviens de quelques jours au milieu de la Slovaquie, où je suis allé pour mon travail. J’étais très heureux d’avoir appris l’allemand en première langue au collège/lycée. Cela m’a beaucoup plus servi que l’anglais. L’anglais ne m’a été d’aucune utilité et je pense qu’il ne le sera pas avant encore quelques années. Mieux vaut parler russe ou allemand dans une grande partie des pays de l’est. J’ai même utilisé le français avec certaines personnes.

    Sans anglais, j’ai du me débrouiller à apprendre quelques mots de slovaque. En j’en suis très heureux. Apprendre une langue c’est apprendre une partie du pays dans lequel on est. Et j’ai pu voir dans le sourire des habitants le plaisir qu’il avait à entendre que je faisait un effort de parler dans leur langue.

    Je suis ravi de ne pas avoir utilisé l’anglais pour parler la bas. Et vive les langues, qui font les spécificité des peuples !


  • orsi 29 septembre 2007 11:57

    pas la peine de se mettre à l’anglais, dans 10 ans, tout le monde ne parlera que chinois.


  • Henri Masson 29 septembre 2007 12:01

    Finalement, je trouve le titre plutôt bien, et même génial, car il peut aussi signifier qu’il faut défendre (= interdire, prohiber, proscrire !) l’anglais smiley

    Une telle confusion est impossible en espéranto : défendre = defendi, interdire = malpermesi.

    Décidément, quand des défonceurs se prennent pour des défenseurs et s’engouffrent dans le sillage de celui qui se qualifie pompeusement d’« Explorer », ça a un côté cocasse smiley))


    • Hag Hag 29 septembre 2007 13:57

      Ou pourra aussi faire remarquer qu’il n’y pas non plus ce problème en anglais. Ni en espagnol. Quand à dire « défendons l’anglais » en français dans le sens « interdiction », il me semble que c’est incorrect grammaticalement (il aurait fallu dire « défendre l’anglais de faire quelque chose »). Aucune confusion n’est donc possible sur le titre de l’article.


    • Clad Clad 29 septembre 2007 14:45

      Ouiiiiiii, vous êtes vraiment à court d’argument non ?

      Utiliser une tournure incorrecte et desuète pour essayer d’en sortir une contradiction. Quelle horreur, il y aurait donc des homonymes en français ? Pouah, cachez moi donc cette langue que je ne saurais voir !

      Et en Esperanto, ça n’existe pas les homonymes ?


    • Henri Masson 1er octobre 2007 06:22

      Pour ce qui est des homonymes en espéranto, voir le tableau des Caractéristiques comparées de l’anglais et de l’espéranto : http://www.esperanto-sat.info/article190.html (français, anglais, chinois)


  • bouddha 29 septembre 2007 12:40

    la connaissance implique la compréhension. La compréhension est le seul moyen de respecter l’autre. A ce jour l’anglais est la langue la mieux connue dans le monde. Peu importe qu’elle appartienne aux Anglais , aux Alsaciens ou aux Chinois. l’essentiel reste bien que tous se comprennent. Paysan du sud , imbibé de culture classique , en tant que telle , la langue anglaise me convient et permet à mes enfants d’élargir leur horizon ... et ne m’interdit pas de poursuivre une meilleure connaisance de ma propre langue.


    • Aleks 29 septembre 2007 12:45

      ben oui mais ça se saurait si tout le monde se comprenait avec cette langue qui est une des plus difficiles à prononcer et à parler bien.

      Non, elle appartient pas aux Chinois ! :)

      La compréhension linguistique n’est pas le seul moyen de respecter l’autre ! On peut se comprendre au moyen de plusieurs langues etc ...


    • lasino capsen 29 septembre 2007 13:39

      Effectivement avec l’anglais on ne risque pas de converser avec tout le monde. Ceci dit on à quand même un peu plus de chance de tomber sur une personne ayant quelques notions. Et de mon point de vue, c’est cette demande là qui est importante. Ceux travaillant dans un pays étranger se tourneront vers un apprentissage plus poussé de la langue locale. C’est mon impression.

      Apprendre une langue internationale n’empêche en rien d’en apprendre d’autre. Je ne comprends pas ceux qui dramatise tout. Ce n’est qu’un moyen pratique, de se faire comprendre. Il n’y a aucune ambition qu’elle deviennent LA langue natale de tout le monde.

      Quand au choix de l’anglais, et bien ce n’est pas vraiment un choix, cette langue s’est imposée quasiment partout, sa culture est effectivement omniprésente, la richesse de ses pays aussi, et je rejoinds donc une partie des commentaires sur ce point. L’anglais n’est pas du tout idéale pour ce rôle, dans son apprentissage j’entends. Je ne connais que vaguement l’esperanto, j’irais donc me renseigner un peu plus. L’idée me plaît.


    • Clad Clad 29 septembre 2007 14:24

      Si vous êtes interessés, plus de renseignements sur l’Esperanto sont disponible ici : http://aspexplorer.livejournal.com/tag/esp%C3%A9ranto


    • Fanfan la tulipe 29 septembre 2007 14:47

      « la connaissance implique la compréhension. La compréhension est le seul moyen de respecter l’autre. » c’est vrai

      « A ce jour l’anglais est la langue la mieux connue dans le monde. »

      c’est faux au niveau des locuteurs et au niveau de la capacité individuelle de communication avec cet outil pour avoir la connaissance et comprendre, il faut pouvoir communiquer avec toutes les subtilités possibles que nous avons, la langue n’est qu’un moyen pour y arriver, si on ne maitrise pas assez une langue ,pas dans le sens je connais des millions de mots pour être confondu avec un autochtone, mais dans ce ui du vocabulaire permettent de s"exprimer pleinement. pas exemple dans le globish, je n’ai pas trouvé allergie et soja ou prthese de hanche, ce sont des petites choses anodines mais qui peuvent pourrir la vie à l’étrangé ou à l’aeroport. mais auusi au niveau d’un vocabulaire spécifique dans beaucoups de domaines pour l’administration les sciences, ma medecine certains n’ont pas d’équivants simple. Donc la comprehension de l’angalis basic n’est que pour le toutrisme ou le comerce de bas mais des que l’on va plus loin, il n’est d’aucune utilité l’anglais de base est très utile pour les petites choses simples de la vie et ca personne ne le remmettra en question parmi les esperantistes et phones, mais il n’ets pas suffisant pour la connaissance car le seul outils utilisé mondialement et partout dans le monde c’est la traduction, c’est elle qui vous permet de connaitre lambiance des US profont avec un angalis à accent terrible, ou de connaitre la derniere invention allemande au niveau écologique, comment comprendre le systeme de secu américain dans toutes ses nuances, le syteme education suedois, ect, tous ca ce n’est que par la traduction

      « Peu importe qu’elle appartienne aux Anglais , aux Alsaciens ou aux Chinois. l’essentiel reste bien que tous se comprennent. Paysan du sud , imbibé de culture classique , en tant que telle , »

      Je suis tout à fait d’accord,et du reste je m’en fou royalement de son origine

      « la langue anglaise me convient et permet à mes enfants d’élargir leur horizon ... et ne m’interdit pas de poursuivre une meilleure connaisance de ma propre langue. » tant mieux pour vous et que cela soit vous soit agreable, toute langue permet d’élargir son horizons, l’angalis un peu plus que les autres car une parmie les plus utilisées mais elle ne donne pas tout car actuellement seule la traduction vous donne toute la finesse de la comprehension et donc la connaissance

      Et la le probleme c’est que quand on par à l’étranger, on n’a pas son super traducteur humain multilingue avec soit. c’est ce ui est arrivé à des connaissance ils ont fait le japon profond, croyez vous qu’ils l’on fait avec l’anglais et bien non, mais avec la langue japonaise car impossible de comprendre les choses subtils du japonais moyen et surtout un gros probleme de vocabulaire anglais. en france des amis ont recus des jaonais, ils parlait anglais enssembles, mais cela restait tres superficiel comme manger boire dormir, vous etes content de la france, ect mais pas plus, les japonais n’ont pas pu profité pleinement de leur sejour chez l’hote, j’ai fait aussi cette experience en allant chez un hote à l’étranger et jai bien compris se jour là que notre angalis à tous deux etait insuffissant pour comprendre leur culture, je l’ai seulement survolé le reste je l’ai découvert dans les livres en revenant de voyage.

      Je ne généralise pas a tout le monde que l’angalis ca sert pas du tous certains y arrivent, mais c’est dans des conditions particulaires et qui restent faibles voir rare à travers le monde


    • Henri Masson 29 septembre 2007 16:08

      Ah, ah , ah , ah ! Encore zéro sur toute la ligne : Sa référence est plutôt crade que Clad : Asp Explorer, dont les sources d’information et d’inspiration sont là où tout citoyen de notre planète et même de l’Univers devrait le savoir ! Et les références de l’individu en question ? Chocolat bleu pâle (ou plutôt enrobé dans du sucre bleu pâle ! smiley Peut-être le seul ou l’un des très rares cas de gens à qui l’espéranto a donné de l’urticaire. Il y a des cas désespérés en toute société et l’espéranto n’a jamais eu la prétention de rendre le monde parfait.

      Et la dernière trouvaille, sur le site mentionné, s’intitule :

      « Si c’est l’Université qui le dit... ».

      Eh bien, l’Université n’a précisément rien dit du tout. Ce mémoire est écrit par François Parchemin pour qui l’Université a refusé un soutien financier. De plus, Parmentier est président d’Espéranto-Jeunes, la section jeunes d’Espéranto-France, l’association dite neutre mais dont certains dirigeants ne sont plus neutres lorsqu’il s’agit de tirer dans les pattes de SAT-Amikaro. Alors, on peut toujours courir pour l’objectivité : il tire dans les pattes de SAT-Amikaro et cite même en premier un avis de l’ex-présidente d’Espéranto-France qu’un fameux traducteur d’espéranto appelait, en raison de son caractère, « Vi, Triolle ». Pour ceux qui n’ont pas perdu la mémoire (c’est bon à savoir pour écrire un mémoire ! smiley elle a été connue pour son militantisme trotskiste. Il est connu que les stalinistes et trotskistes ne se sont jamais sentis à l’aise dans le mouvement SAT (SAT, SAT-Amikaro et quelques association espérantistes ouvrières) où l’on n’hésitait pas à condamner des dérives criminelles.

      Alors bravo et chapeau à l’Explorateur qui, lui aussi, doit utiliser un dentier en guise de lunettes !


    • Clad Clad 29 septembre 2007 16:42

      Vous déployez des trésors d’argumentations, c’est impressionant. On dirait que vous vous surpassez de commentaire en commentaire.

      « plutôt crade que Clad », splendide, ça se passe de commentaire.

      « Asp Explorer, dont les sources d’information et d’inspiration sont là où tout citoyen de notre planète et même de l’Univers devrait le savoir ! », hé, vous l’avez pas déjà dit ça ? Genre, une dizaine de fois aujourd’hui ?

      « Il y a des cas désespérés en toute société ». Donc toute personne n’adhérant pas à votre petite secte de gentils illuminés est un cas desespéré ? Et c’est d’autant plus marrant que vous parlez ici d’un esperantophone impliqué dans le milieu esperantiste et qui emettait quelques reserves sans vraiment remettre en cause le bien fondé de l’esperanto. Tous ceux qui ne sont pas à 100% sur votre ligne (y compris, comme vous l’expliquez plus loin dans votre poste, les associations esperantistes qui ne sont pas la votre) sont donc des « cas desespérés » ?

      Pour le coup, je comprend les accusations de Chocolat bleu pâle (très joli pseudo d’ailleurs) à l’encontre du sectarisme du mouvement esperantiste.

      Tiens sinon c’est marrant, mais avant votre arrivée sur ces commentaires l’article était à 2/3 d’opinions favorable. Depuis votre arrivé, les proportions sont inversés, et de juste assez pour que l’article n’apparaisse plus en page d’acceuil. Curieux, non ?


    • Fanfan la tulipe 29 septembre 2007 18:13

      ha oui le fameux rapport universitaire ou tout n’est pas blanc ou noir et que pour le moment impossible de reavoir, alors là ses histoires d’il y a la prehistoire, moi pas contre j’aimerais bien voir ses deux asociations se rapporcher plus mais cela c’est les cotisants de sat et eo-france qui devraient choisir , apres aux dirigeants d’agir dans ce sens


    • Henri Masson 29 septembre 2007 21:40

      Il ne s’agit pas d’un rapport universitaire et, encore une fois, ceci a été expliqué : le professeur Robert Phillipson a travaillé au British Council et a eu connaissance de cet « Anglo-American Conference Report 1961 » signalé dans son livre « Linguistic Imperialism » (Oxford University Press, 1992).

      Voici ce qu’il a écrit :

      "La conférence suivante se tint à Cambridge en 1961, encore avec la participation des USA. Contrairement à la conférence de 1959, aucun rapport ne fut produit à destination du public. Un rapport interne confidentiel fut écrit pour le British Council, dont j’ai reçu la permission de citer des extraits dans mon livre. La finalité du rapport était de démontrer que le champ de l’enseignement de l’anglais dans le monde était en train d’acquérir une respectabilité universitaire des deux côtés de l’Atlantique, et méritait une augmentation des subventions gouvernementales. Ce rapport n’était pas destiné à une large diffusion. Il est donc plutôt plus franc et explicite sur les finalités politiques que ne le seraient des spécialistes des langues discutant de sujets professionnels. Les principaux participants sont donc cités pour ce qui suit :

      L’enseignement de l’anglais à des locuteurs non natifs peut transformer de façon permanente toute la perception du monde de ceux qui l’étudient. Si et quand une nouvelle langue devient vraiment opérationnelle dans un pays sous-développé, le monde des étudiants s’en trouve restructuré. Un Ministère de l’Education - sous la pression nationaliste- peut ne pas être bon juge des intérêts d’un pays... Un esprit nationaliste pourrait ruiner tout espoir de l’anglais comme seconde langue. L’anglais est devenu non seulement le représentant de la pensée et des sentiments contemporains du monde anglophone mais encore un vecteur de toute la tradition humaine en voie de développement : du meilleur (et du pire) qui ait été pensé et ressenti par l’homme depuis que l’on écrit l’histoire.

      (article complet en anglais avec traductions en français et espéranto sur http://www.esperanto-sat.info/article609.html )

      Combien de fois faudra-t-il répéter qu’il s’agit d’un RAPPORT INTERNE CONFIDENTIEL, donc inaccessible au public ? Le jeu de l’anglais comme langue internationale est un jeu truqué et ceux qui appellent à défendre l’anglais entrent très précisément dans le jeu de ceux qui ont manigancé cette opération. Si bien qu’au lieu d’avoir une langue équitable et Anationale, dont l’apprentissage exigerait d’eux beaucoup moins d’efforts, y compris financiers, les habitants de notre planète sont acculés dans une impasse qui mène la plus grande part des profits vers les puissances anglophones dominantes. De 1961 à 2007, il était possible d’offrir l’espéranto au monde à moindres frais.

      Dans le rapport en question, Les EUA et la GB se proclament comme le « Centre » alors que tout le monde non anglophone est mentionné comme « Périphérie ». Il faut être sacrément naïf pour ne rien comprendre à ce jeu. Ceux qui ont fait main basse sur les EUA (les milieux d’affaires) pour faire main basse sur le monde, y compris l’UE, ont fait de grands progrès en matière de conditionnement. Il suffit, pour s’en rendre compte, de lire les écrits du professeur Herbert I. Schiller, en particulier « Décervelage à l’américaine » : http://www.monde-diplomatique.fr/1999/08/SCHILLER/12381

      Autre ouvrage à lire : « La manipulation mentale par la destruction des langues » de Charles Durand http://www.esperanto-sat.info/article243.html (français et espéranto)


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