lundi 25 novembre 2013 - par jack mandon

La survie humaine au risque de l’absurde

René Descartes, fondateur du rationalisme moderne, théorisera l'émergence de la raison des limbes oniriques. C'est par la voie de l'irrationnel qu'il produira sa méthode qui permettra à la science d'entrer dans la modernité.

Chacun dans son désir identitaire, cherche un modèle qui l'éclaire et varie au fil de l'éveil de sa conscience. Pour ma part, j'ai toujours eu beaucoup de sympathie pour Pascal qui conciliait harmonieusement science et mystique.

Dans ses pensées « La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu'il existe une infinité de choses qui la surpassent. » Accepter l'existence de l'irrationnel, c'est à la fois être rationnel et admettre les limites de la raison. Le rationnel et l’irrationnel n’entretiennent-ils pas plutôt un rapport dialectique, d’engendrement réciproque ?

Les Glaneuses J.F. Millet (rude condition paysanne, fin XIXe siècle.)

« La vie est un songe », (Caldéron). Le rêve est réel, à l'état d'éveil nous rêvons. S'entremêlent et s'entrechoquent des états de conscience. En phase diurne et nocturne, les états de conscience se succèdent en un mouvement perpétuel.

Dans ce continuum, les degrés de conscience prennent des formes multiples, tels que l’intuition, le rêve lucide, les états méditatifs ou hypnotiques et même des formes pathologiques de psychoses. 

Voici un texte qui s'est élaboré au cours d'une vie. Il recèle une somme d'informations dont le décryptage psychologique concerne une personne en particulier. La trame se construit autour d'un modèle littéraire, un écrivain du XIXe siècle. Au cours du temps, des rêves nocturnes, songes, rêves éveillés, séminaires et autres thérapies et d'un vécu. Un travail de modélisation a permis d'incorporer des valeurs et expériences de vie. C'est en quelque sorte une source qui alimente et informe la personne qui en est l'artisan.

Entrons dans l'histoire, comme un acteur dans une histoire pour incorporer le rôle dans la réalité du récit.

De retour d'un long voyage au pays du félibrige, je fus harcelé par une phrase énigmatique martelée dans ma tête… « Le secret de Maître Cornille »…Je prenais cette confidence intérieure par tous les bouts, m'appliquant à ressentir sa signification. Ce célèbre meunier, sorti d'un conte d'Alphonse Daudet, préfigurait un comportement, me contait une époque, autrefois. Il entrait dans ma vie et moi dans la sienne.

L'histoire se déroulait au terme d'un siècle passé, dans un coin de Provence, au pied des collines arides et spectrales des Alpilles. Régnaient alors, dans un cadre odorant, lumineux et bruissant, les félibres invisibles. Les villageois charmés, comme engourdis venaient de basculer, sans le savoir, dans l'ère du progrès. La chimère industrielle asservissait l'espace. La fée électricité en gestation repensait l'univers dans l'antre d'un démiurge interlope. C'était avant le point de non retour.

En un même temps, moi, maître meunier de Pampérigouste, j'étais privé de matière première. Le blé, céréale essentielle et primordiale, se trouvait maintenant acheminée vers les minoteries, là bas, sur la route de Tarascon. L'utilisation de la vapeur permettait un travail performant, maintenant souverain. Le monde changeait, évoluait, insidieusement se déshumanisait. Je ne l'avais pas vu ou feignais de l'ignorer. Les meuniers et leurs moulins entraient brutalement dans l'histoire en occupant la scène nostalgique et poétique du souvenir. Je refusais cette réalité et m'accrochais obstinément à ma vocation de meunier me repliant, blessé et douloureux, dans le secret de ma tragédie. Bientôt commençait un étrange ballet bien rodé qui jetait sur les chemins escarpés, l'homme courbé que je j'étais devenu ainsi que mon âne résigné, tout aussi obstiné que moi. Dans une attitude bornée, que j'empruntais par effet de mimétisme à mon âne, je décidais finalement de me retrancher et me barricader dans ma fidèle demeure.

Le rêve est une action, un acte. David Hume nous dit, « Le rêve est prisonnier d'une réalité qu'il reconfigure. »Le rêve a aussi accès a des modalités du visible et de l'invisible qui ne sont pas connues, usitées. De temps en temps, un cauchemar fracasse la vie du rêveur. Le cauchemar a un rapport au désir que la raison veut ignorer. Dans l'exemple choisi, notre meunier est un artisan qui vit au rythme des saisons. Il est à lui seul, comme tous ces hommes et femmes d'aujourd'hui qui refusent d'abandonner leur besogne et lieu de partage, leur vie, leur histoire et leur mode d'existence. Dans le conte d'Alphonse Daudet, une solution humaine viendra réchauffer l'espoir de l'homme victime du « progrès industriel ». L'auteur qui s'inscrit dans un mode littéraire réaliste, comme beaucoup d'écrivains de la fin du XIXe siècle, accorde ici un petit sursis à son héros, il déroge à ses penchants naturalistes pessimistes qui plombaient son époque.

Dans un souffle romantique de fin de siècle, une chaîne humaine s'organise autour du meunier. C'est aussi l'occasion d'une célébration. Jadis, une fois l'an, on fêtait le pain, aliment essentiel. Sur le lieu des moissons, au moulin et au fournil, on honorait le travail des céréaliers, des meuniers et des boulangers. La Saint Honoré.

Moulin de Daudet à Fontvieille (sous un Soleil meurtrier)

Entrer dans l'histoire du Maître meunier, c'est trouver un lieu d'accueil, de passage et d'ouvrage. Juché au sommet d'une colline ce promontoire ailé représente un désir de communication avec les dieux. Quant à la manifestation énergétique, l'air en mouvement, elle est providentielle et conjugue avec la rose des vents, toutes les orientations et tous les messages qui traversent la terre. Le moulin, sanctuaire dans son exiguïté, ou fusionne le foyer et la tâche. Une vie grouillante dans la chambre basse où pénètrent les paysans et leurs précieux butins odorants, sacs de blé gorgés de soleil de la dernière moisson. A l'étage, le meunier affairé dans les rouages et les poutraisons, fardé, enfariné de la poussière d'épeautre, pierrot ou diable gesticulant, allant et venant entre la meule et la trémie circulant à travers les brumes légères et spasmodiques du froment qui se broie. Par vent de mistral, les ailes de la providence tourbillonnent puissamment faisant trembler le moulin sur son assise rocheuse.Une forteresse de l'enfance avec beaucoup de rêves pieux.Tout le monde raisonnablement perçoit le glas du changement inéluctable qui s'inscrit à plus long terme dans la mouvance humaine. On voudrait arrêter le temps,séparer le rêve du réel, le différencier. Mais pourrions nous distinguer le rêve du réel ? A quel moment le réveil appartient-il toujours au rêve ?

La grille de lecture qui s'offre est un immense creuset, un réservoir sans fond, le vivier du collectif humain. La puissance poétique du rêve n'est pas entamée par le désir de l'analyser. Elle devient joyeuse en langue d'Oc sous l'autorité de Frédéric Mistral et Joseph Roumanille dans le berceau provençal de lou Félibrige.

S'oppose ainsi le rationnel et l’irrationnel. Progressivement, hors chapelle et système, s'élabore entre eux une transformation progressive en relation dynamique. S’appelant l’un l’autre ils entretiennent un rapport dialectique, si bien qu’ils dialoguent jusqu'à former une sorte d’unité.

L’irrationnel est donc à penser sur le modèle hégélien le « travail du négatif » : il se révèle comme étant le moteur du rationnel. Le rationnel ne s’exprime finalement jamais aussi bien que lorsqu'il s’exerce sur son contraire. Une progression significative se produit quand se révèlent des opposants énergiques. Dans la physique contemporaine le rationnel a perdu son privilège absolu, il dialogue avec son autre. La raison a du changer ses méthodes face à des phénomènes comme le chaos, le complexe, le probable ; l’inintelligible, l’irrationnel ! Sans cette « folle intuition », artistes et chercheurs deviendraient stériles.

« L’irrationnel d’hier est le rationnel d’aujourd’hui, et réciproquement, le rationnel d’hier est peut-être, aujourd’hui irrationnel. Ce qui signifie que ce à quoi on mesure la conformité ou non à la raison n’est jamais que la raison de son temps. »

La raison est donc priée à respecter sans cesse ses exigences et à faire preuve d’esprit critique face à ce qui s'impose comme irrationnel au risque de sombrer, se fossiliser, et pour finir, disparaître. 

La raison du plus fort est devenue irrationnelle sur tous les plans de la vie L'insécurité alimentaire par exemple, pour clore sur l'essentiel, prévaut de plus en plus et ne fera que s'empirer au fil du refroidissement planétaire global, de l'érosion des sols, de la pénurie en eau… et de la spéculation débridée sur les ressources agricoles par les « banksters. » La vraie raison a ses raisons que les politiques veulent ignorer mais que le bon sens, l'éthique, la simple humanité dénonce depuis le début des temps.

Vincent Van Gogh à Auvers, juillet 1890. Champs de blé de fin du monde

Science, raison et irrationnel - Philosophie et spiritualité

« Intelligence du rêve » Anne Dufourmantelle.



2997 réactions


    • gaijin gaijin 8 janvier 2014 11:42

      notre monde est en panne
      panne d’intelligence
      panne de lucidité
      panne d’indignation
      panne de courage
      .......


  • jack mandon jack mandon 9 janvier 2014 19:45

    Gollum et Gaijin,

    Tout enseignement authentique spirituel passe par l’obéissance, par la soumission absolue envers le maître. on peut juger que c’est de l’abus de pouvoir, mais en réalité, le véritable maître que le disciple doit vaincre est d’abord en lui-même et c’est seulement lorsqu’il aura tué ce maître intérieur qu’il sera libre du maître extérieur.

    c’est philouie qui nous avait soumis cette citation à l’issue d’un commentaire.

    Je crois que même hors du contexte cela peut être analysé en soi.

    L’obéissance, ça va de soi, pédagogiquement un peu occulté à notre époque.
    Pour évoluer dans la transaction Enfant-Parent-Adulte, l’obéissance s’impose.

    Ce n’est pas dans nos écoles que l’on se nourrit d’obéissance !

    Konrad Lorenz parlerait d’empreinte, pour un animal et un petit d’homme.
    Dans les premiers instants de la vie, un jeune animal, par apprentissage quasi-instantané, s’imprègne du premier « objet » en mouvement qu’il rencontre.
    Auprès de la mère, ou d’un substitut. Auprès d’un maitre, sur un autre plan.
    Le jeune animal suivra sa mère, c’est une réaction de poursuite, nommé ainsi chez les éthologues. Cette imprégnation, ou fixation peut durer longtemps, voire même toute la vie.

    Si l’on admet que philouie parle de l’islam, j’accepte cette conception.


  • jack mandon jack mandon 9 janvier 2014 20:02

    Gollum, Gaijin,

    Mais voilà...

    par la soumission absolue envers le maître. on peut juger que c’est de l’abus de pouvoir, mais en réalité, le véritable maître que le disciple doit vaincre est d’abord en lui-même et c’est seulement lorsqu’il aura tué ce maître intérieur qu’il sera libre du maître extérieur.

    Il y a dans ce qui suit une, voire deux outrances.
    par la soumission absolue envers le maître. Ce n’est pas un abus de pouvoir, c’est une forme de délire paranoïaque.
    D’autre part, le maitre que l’on a en nous même est pour un mystique, ou simplement un chrétien d’essence divine.
    Le développement se poursuit, c’est seulement lorsqu’il aura tué ce maître intérieur qu’il sera libre du maître extérieur.

    Si l’on poussait le syllogisme à son comble, tuer la divinité en nous, de toute évidence, nous livre à son contraire.
    Qu’en pensez vous ?


    • Gollum Gollum 11 janvier 2014 10:54

      En Orient le guru extérieur est juste l’image du guru intérieur.


      C’est le guru intérieur qui nous fait choisir le guru extérieur. Il y a donc primat du guru intérieur sur l’extérieur.

  • jack mandon jack mandon 10 janvier 2014 08:15

    Gollum, Gaijin,

    D’évidence, je cherche un interlocuteur,

    La venue de philouie a eu le mérite d’alimenter les débats. A travers sa démarche intellectuelle,
    J’ai eu la conviction que son monde intérieur, qu’il nomme islamique n’était pas le mien.
    D’autres que moi ont exprimé leur différence de conception.
    Dans les évangiles, il est souvent dit
    "Le Royaume de Dieu est à l’intérieur de vous ; cherchez ce Royaume, et tout le reste vous sera donné par surcroît !« 
    philouie s’exprime différemment, à travers une expérience personnelle que lui seul est en mesure d’analyser. Cependant quand il nous dit qu’il faut tuer le maitre intérieur, veut il dire,  »tuer le Bouddha" ?  il ajoute, mais en réalité, le véritable maître que le disciple doit vaincre est d’abord en lui-même et c’est seulement lorsqu’il aura tué ce maître intérieur qu’il sera libre du maître extérieur ???


  • jack mandon jack mandon 10 janvier 2014 08:35

    Gollum, Gaijin,

    c’est seulement lorsqu’il aura tué ce maître intérieur qu’il sera libre du maître extérieur ?

    Je reprend donc et poursuis, cette vision est au antipode de la démarche analytique défendue par Jung, mais aussi de celle préconisée dans les évangiles.
    De deux choses l’une (l’autre c’est le soleil nous dit Jacques Prévert)
    Je disais donc de deux choses l’une, soit c’est un problème de formulation, les mots sont employés avec plus ou moins de bonheur, ou bien, le concept lui même est autre ?

    Cette conversion dont il est question s’explique en analyse, par la rencontre avec le Soi qui en fait est de nature divine et se développe en nous.

    Notre vrai Maitre ; notre vrai Guru ; c’est notre Maitre intérieur...pourquoi philouie veut il anéantir ce maitre intérieur ?



    • gaijin gaijin 12 janvier 2014 11:43

      je pense que philouie et nous ( puisqu’on semble être d’accord sur le fond de ces sujets ) ne parlons tout simplement pas de la même chose malgré l’emploi des mêmes mots
      ( clin d’ oeil a alfred : « la carte n’est pas le territoire » )
      ce que je comprend du discours qu’il a posé c’est qu’il parle de ce que j’appellerais « le moi mental égotique » cette pensée cérébrale pseudorationnelle qui s’est érigée en maitre dans l’esprit occidental

      ce qui laisse a penser qu’il n’a pas encore rencontré le véritable maitre intérieur .....
      « ce que la chenille appelle la mort le sage l’appelle le papillon »
      philouie a peut être entrevu le papillon et appelle a une aide extérieure pour tuer la chenille ....si tel est bien le cas son discours prend un sens

      " Tout enseignement authentique spirituel passe par l’obéissance, par la soumission absolue envers le maître. on peut juger que c’est de l’abus de pouvoir, mais en réalité, le véritable maître que le disciple doit vaincre est d’abord en lui-même et c’est seulement lorsqu’il aura tué ce maître intérieur qu’il sera libre du maître extérieur.« 

      il faut bien de l’outrecuidance pour exprimer ainsi a contrario de quasiment tout le reste de l’humanité la certitude de connaitre ce que doit être  » tout enseignement spirituel « 
      au delà de ça le chemin de la soumission totale a en effet été utilisé en tant que moyen de » briser « l’égo ( y compris dans le christianisme )
      mais aussi principalement par les militaires et les dictateurs .....
      ( penser c’est déjà désobéir )
      l’ abandon de soi pouvant être une démarche quand il est volontaire et au » profit « d’un véritable maitre spirituel qui aura les capacités et la sincérité de guider son disciple vers une liberté au delà de lui même devient dans les faits la plupart du temps le creuset favorisant l’éclosion d’une personnalité perverse ........
      de la négation de soi a la négation de l’autre en tant que tel il n’y a qu’ un pas
      et le là a une dictature au non de dieu il n’y en a qu’un autre .....
       » quand on marche sur du givre la glace n’est pas loin « yiking
      cette démarche est donc tout a fait dangereuse ......pour l’individu autant que pour la société
      comment être en effet certain que le maitre en question est un »vrai" maitre spirituel et pas un manipulateur politique ?


    • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 17:48

      Gaijin,

      Ton avis et celui de Gollum m’importe au plus haut point.

      Dans le domaine de l’âme, je suis de préférence, à l’écoute de ceux qui n’intellectualisent pas, mais qui par leur expérience de vie, ont incorporé, dans un travail personnel, un processus de formation naturel. Graduellement le moi se dépouille. L’individu psychologique se distingue de la psychologie collective.
      C’est important de préciser que nous flirtons avec la psychose quand on évoque l’âme. Les religions sont des pourvoyeuses de psychoses et bien sur de névroses. Ceci explique les débordements passionnels au cours du temps et de l’histoire.
      Dans un registre plus paisible mais assez spectaculaire. A Jérusalem, sur la via dolorosa qui conduit au mont Golgotha. (le crâne) Une colline à l’extérieur de Jérusalem, où les romains crucifiaient leur condamnés au temps de Jésus. Coline aride sur le sommet, par sa forme, sa matière calcaire assimilée au crâne. « Golgotha » forme grecque de l’araméen gulgūltá et de l’hébreu biblique gulgōlet, « crâne »
      Je digresse, Jérusalem n’est pas une ville ordinaire. Je suis troublé. Je voulais dire que les hôpitaux et cliniques psychiatriques ne désemplissent pas en Israël en période touristique. L’illumination et les conversions spectaculaires fleurissent.

      Nous disions donc plus haut, dans la psychologie des profondeurs Jungienne, le processus de formation naturel de la première étape de l’individuation est donc un mouvement évolutif de différenciation qui a pour but de développer la personnalité individuelle.
      C’est la « réalisation de soi-même ». Le Soi. Rien à voir avec la « prise de conscience du moi Le soi « Soi supérieur » dépasse les limites de la psyché individuelle pour inclure l’univers tout entier. On peut évoquer la personnalité de Charles de Foucauld, j’ai étudié sa vie, son thème et son écriture, j’ai commencé au début des années 1970. Celle de Théodore Monod aussi. des vies galactiques.
      Néanmoins, parce qu’il me reste beaucoup de travail avant d’atteindre le Soi, j’avoue être sensible aux insultes et provocations de ceux qui salissent mon travail.
      J’aimerais dire aussi que le monde oriental ancien constituait un trésor de vérité, ce qui peut laisser penser que les hommes les plus spirituels se trouvent en orient. La raison à mon sens, hélas pour eux, n’est pas uniquement imputable à l’illumination, mais aussi à la pauvreté, qui peut se révéler sanctifiante. L’occident n’est pas aussi creux et l’orient idéal.

      La parabole de Jésus est à ce propos très parlante en rapport avec le Soi..

      Le jeune homme riche en quête d’éternité questionne (Marc 10) J’ai observé les commandements depuis mon plus jeune âge...que puis je faire pour atteindre la félicité ?
      De jésus à lui un contact empathique, l’ayant regardé, il l’aima. Mais il y avait dans son cœur quelque chose que Jésus avait discerné et qu’Il allait mettre en évidence : « Une chose te manque ; va, vends tout ce que tu as, et donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel...

      Transposé ici, le Soi, on le conçoit dépasse les limites de la psyché individuelle pour inclure l’univers tout entier. Je privilégie la métaphore.

      la rencontre du Soi dans l’individuation.

      Merci de ton intervention salutaire.

       


    • gaijin gaijin 12 janvier 2014 20:49

      jack
      puisque tu me fait l’honneur d’ apprécier en voilà encore un peu ( de grain a moudre )
      « C’est important de préciser que nous flirtons avec la psychose quand on évoque l’âme. »
      un mystique c’est un psychotique qui a réussit smiley
      la nosologie occidentale ne nous apprend rien sur le fonctionnement de l’individu sain ! n’est ce pas étonnant ? a peine le définit t’ on comme capable de s’adapter et de fonctionner dans la société dans laquelle il est plongé mais que faire du bon docteur mengele ? lui aussi était adapté a la société dans laquelle il vivait et même performant ........
      sait tu pourquoi les russes enfermaient les opposants politiques dans des asiles ? parce que quand on vit dans le meilleur régime possible il faut être fou pour s’y opposer ......
      si je sort dans la rue couvert de cendres en disant que j’ai trouvé dieu que va t’ il m’ arriver ? qu’a a voir la géographie physique la dedans ?
      il faut se perdre pour se trouver mais certains se perdent sans se trouver. pourquoi ? je l’ignore mais je pleure sur ceux qui touchés par une expérience mystique sans formation ni accès a une tradition ( des occidentaux quoi ) vont voir un médecin ....
      la personnalité est en effet fragile dans ces moments ......on marche sur un fil .....
      c’est arrivé a un de mes amis : ignorant tout de tout un jour il s’est mis a voir des couleurs autour des gens et s’est rendu chez un médecin coup de bol celui là était féru d’ésotérisme et a vite pigé de quoi il était question
      j’ai fait une fac de psycho ( pas longtemps ) et vite compris de quel coté était les fous et aussi que quoi qu’il m’arrive je ne devais parler de rien a personne .....jamais .......

      " J’aimerais dire aussi que le monde oriental ancien constituait un trésor de vérité, ce qui peut laisser penser que les hommes les plus spirituels se trouvent en orient."
      je ne crois pas que ce soit le cas mais pour un rumi , un mansour, un françois d’assise, une hildergarde de bingen .....combien se sont cachés dans des couvents inconnus du monde combien on été persécutés et massacrés comme hérétiques ?
      notre soi disant civilisation n’est qu’une noire barbarie.
      l’occident obsédé par la matérialité, héritier ni des grecs ni des gaulois mais des barbares francs, allamans, goths de l’est et de l’ouest .... se tourne vers l’orient pour trouver une voie vers l’intériorité
      simple effet de complémentarité : les pôles opposés s’attirent !


    • Gollum Gollum 13 janvier 2014 10:06

      un mystique c’est un psychotique qui a réussit



      Oui. D’ailleurs ils sont marqués par la même planète bien souvent : Neptune.

      Un bon exemple est Gérard de Nerval avec un Neptune qui se lève en face d’un Soleil qui se couche, Soleil Gémeaux d’ailleurs et qui fut littéralement scindé en deux avec un « moi » trop faible pour faire face à une personnalité trop vaste pour lui..

      Personnalité plus poétique que gnostique, bien que fort intéressé par l’ésotérisme, je suppute que l’intellect de celui-ci n’était pas assez puissant pour contenir cette aspiration au grand Tout.

      On retrouve un Neptune puissant chez Jung, Hugo, Ramakrishna, Guénon..

    • Gollum Gollum 13 janvier 2014 10:15

      Mais il y avait dans son cœur quelque chose que Jésus avait discerné et qu’Il allait mettre en évidence : « Une chose te manque ; va, vends tout ce que tu as, et donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel



      Oui c’est une chose que je suis encore incapable de faire..
      D’ailleurs, en privilégiant l’intellect, c’est la fonction opposée qui chez moi est déficiente. J’en suis bien conscient..

      Mais je laisse les choses mûrir sans trop me presser. Il vaut mieux suivre sa propre loi que celle d’un autre même si celle-ci est supérieure. Je crois que cette phrase se trouve dans la Gîtâ.

    • gaijin gaijin 13 janvier 2014 11:34

      « Mais je laisse les choses mûrir sans trop me presser. Il vaut mieux suivre sa propre loi que celle d’un autre même si celle-ci est supérieure. »

      tout a fait chacun doit trouver son propre chemin !

      mais je nuancerai en disant : même si ce chemin passe par celui d’un autre .....
      je vise par là l’attitude extrémiste que j’ai rencontré par exemple chez certains « krishnamurtiens »
      étant entendu que ni gourou ni technique ne sont la clef véritable ils refusent tout recours a une technique ou gourou en disant : « mais krishnamurti a dit que ..... »
      le paradoxe est évident ... ( sauf pour eux bien entendu ....... smiley )
      j’ai toujours éprouvé une certaine délectation a emprunter les chemins de traverse et les sentiers oubliés voire a me tailler un chemin a travers la jungle mais parfois se faire un bout d’autoroute c’est pas mal non plus smiley

      a ce sujet je vous signale un ouvrage remarquable :
      « Krishnamurti Rajneesh Jung »  de Jan Foudraine
      http://recherche.fnac.com/ia53871/Jan-Foudraine
      http://passetemps.skynetblogs.be/archive/2006/08/07/lu-khrishnamurti-rajneeshn-c-j-jung-de-jan-foudraine.html


    • jack mandon jack mandon 13 janvier 2014 14:59

      Merci Gaijin,

      En 1977 il rencontre Bhagwan Shree Rajneesh (appelé Osho beaucoup plus tard) et tombe éperdument « amoureux » de ce « maître vivant ». Il déclare à ses collègues consternés qu’il a trouvé un « Christ vivant ».

       Il part dans la commune de Rajneesh, à Poona, traverse une expérience formidable et revient habillé de vêtements oranges, un mala autour du cou et chargé par le maître d’écrire un livre, « Original face », qui sortira en 1979 et qui sera un nouveau succès de librairie. En apprenant qu’il était épris d’un maître, la presse qui l’avait dressé sur un piédestal en tant que réformateur social, décréta qu’il avait perdu la raison.

      Ce n’est pas par hasard que l’on devient psychiatre et psychanalyste. La rencontre de ces deux disciplines, l’une cartésienne, l’autre plus imaginative, laissait présager que J. Foudraine flirtait depuis toujours avec des mondes contradictoires. Lui, est devenu ce qu’il a toujours été, un esprit pur, un enfant, entre colombe et serpent.


       


    • Gollum Gollum 13 janvier 2014 19:16

      l’attitude extrémiste que j’ai rencontré par exemple chez certains « krishnamurtiens » 


      Oui j’avais repéré déjà l’attitude assez sectaire de beaucoup de fans… Du coup je n’ai jamais lu le bonhomme ! smiley Peut-être à tort. En fait j’ai lu quelques phrases par ci par là.. Pas convaincu.

      Je préfère des personnalités moins médiatiques. J’aime bien les conseils très concrets que l’on trouve chez des personnalités humbles et assez enfantines comme Mingyour Rimpoché

      Faut pas rêver. Les « conseils » très abrupts de Krishnamurti sont réservés à une élite. Très peu pour moi. J’ai besoin de béquilles et aime bien progresser lentement, pas à pas, comme un escargot.. smiley

      L’esprit du bouddhisme est d’ailleurs un esprit de non-profit. Vouloir l’illumination, vouloir progresser, sont les meilleurs freins à une véritable compréhension de l’esprit bouddhiste. Simplement s’assoir, en étant conscient de ce que l’on fait, suffit.



    • Gollum Gollum 13 janvier 2014 19:28

      Je ne sais pas si Jack sera d’accord avec moi, mais la façon de voir de Krishnamurti, dans une sorte d’apesanteur, sans lien avec rien, est assez typique de son Uranus culminant. La fusée qui part directement au but. Je ne sais pas s’il l’avait atteint ce but. Mais cette volonté farouche d’indépendance, ce rejet de la relation maître-disicple, c’est bien Uranus.


      Il y a aussi Ramana Maharshi qui est également assez raide. Lui veut toujours en revenir au « Je suis ». Simple en apparence mais d’une austérité abrupte également. Soleil Capricorne en trigone d’Uranus et Neptune.. Mais lui accepta des disciples..

      Bon, la suite demain… smiley

    • jack mandon jack mandon 13 janvier 2014 22:59

      Gollum,

      Je ne sais pas si Jack sera d’accord avec moi, mais la façon de voir
      de Krishnamurti, dans une sorte d’apesanteur, sans lien avec rien,
      est assez typique de son Uranus culminant.
      La fusée qui part directement au but. Je ne sais pas s’il l’avait atteint
      ce but. Mais cette volonté farouche d’indépendance,
      ce rejet de la relation maître-disicple, c’est bien Uranus.

      Tu sais que la lévitation n’est pas ma pratique coutumière.
      Mes fréquentations aquatiques et terriennes et le peu de rayonnement
      uranien n’ont pas favorisé l’illumination de K.


    • jack mandon jack mandon 13 janvier 2014 23:01

      Gollum,

      En revanche,
       
      " Il avait été un bon ouvrier
      Un bon charpentier
      Comme il avait été un bon fils
      Un bon fils pour sa mère Marie..."
      "....Un bon fils pour son père Joseph
      Pour son père nourricier Joseph
      Le vieux charpentier
      Le maitre charpentier
      Comme il avait été un bon fils aussi pour son père
      Pour son père qui êtes aux cieux."

      Immergé dans la charpenterie et la menuiserie,
      modèle artisanal, parental, pétri des essences
      avec une place pour le modèle hybride Jésus.


    • jack mandon jack mandon 13 janvier 2014 23:05

      Gollum,

      Et le voile se déchire, les cieux se couvrent de ténèbres.

      "Et voici que va retentir le cri.
      Le cri qui ne s’éteindra dans aucune nuit d’aucun temps."

      La perspective humaine, simplement et toujours humaine
      ébranlée par les vibrations d’une volonté divine omniprésente.

      Les chemins semblent infinis, à la mesure de chaque identité


    • jack mandon jack mandon 13 janvier 2014 23:39

      Gollum,

      Un monde d’autrefois,
      En un éclair, le décor de l’histoire, la toile de fond sur laquelle
      se trouve projetée la puissance de la parole des évangiles.
      C’est d’une facture manuelle, amoureusement artisanale, 
      qui me sensibilise les entrailles à travers l’histoire de simples
      et pauvres gens mandatés par Dieu pour accomplir les écritures.

      Connais tu II Vangelo secondo Matteo, l’évangile selon st Matthieu,
      de Paolo Pasolini ? l’histoire de simples et pauvres gens...

      Une espèce de prophète tourmenté, un volcan de Sicile.


    • jack mandon jack mandon 13 janvier 2014 23:56

      Gollum,

      La vie de Jésus, d’après le texte de Matthieu.
      Paolo Pasolini disait de son film :

      « Je voulais exposer toute ma nostalgie du mythique, de l’épique et du sacré. »

      La sensibilité artistique manque souvent au religieux,
      elle est libre, spontanée, de pureté juvénile, sans malice.

      Chez Paolo, elle était tout cela avec une émotion sulfureuse et douloureuse,
      plutonienne, mais avec Jésus à l’intérieur lové comme un diamant brut.


    • jack mandon jack mandon 14 janvier 2014 00:25

      Gollum, Gaijin,

      Par touches successives,

      Au fond, avec une pincée d’analyse, nous savons que la vie spirituelle,
      peut devenir l’expression d’un narcissisme, nous aimons les paroles
      adressées au divin. Le pharisianisme, au fond le religieux.
      La prière, au delà de tous les sons peut être aussi mutique, authentique..
      La vie matérielle peut être aussi un piège pour le désir d’aimer.

      Dans les évangiles, il apparait que l’intelligence de la chair, du coeur
      et de la vie spirituelle appartient essentiellement aux petites gens.

      Cela, je vous l’avoue, c’est l’analyse qui me le révèle...pas la religion.


    • gaijin gaijin 14 janvier 2014 11:07

      oui ce que dit krishnamurti n’est adressé qu’à peu de gens et on se meut dans un paradoxe total ( c’est d’ailleurs pareil avec rajneesh )

      au fond c’est toujours l’histoire du bouddha çakyamuni : au moment ou il atteint l’illumination ( quoi que diantre ça puisse être smiley ) il se prépare a quitter le monde mais est arrêté par la déesse de la terre qui lui demande de rester enseigner aux autres ce a quoi il répond : « a quoi bon ? ceux qui ne sont pas prêts a entendre personne ne peut rien pour eux et les autres n’ont besoin de personne » a quoi la déesse répond : « oui mais il y en a un petit nombre qui sont juste entre les deux et a ceux là un coup de pouce peut être salutaire »

      les maitres quels qu’ils soient s’adressent a ceux là mais la masse des disciples est composée de ceux qui sont incapables d’entendre ......c’est là le paradoxe
      ceux qui comprennent krishnamurti s’en vont ....comme ceux qui comprennent rajneesh...... les autres inventent un nouveau jeu social ou il est question d’égo spirituel et de dynamique de groupe

      pour moi les deux sont complémentaires comme les deux faces de la même pièce : même message et même farce ..... seules les méthodes différent
      Rajneesh crée une secte et incarne l’ archétype du gourou pendant qu’a l’ intérieur il organise tout comme un immense psychodrame pour démontrer encore et encore l’absurdité de la chose
      Krishnamurti incarne l’ anti gourou parfait pour intellectuels de la spiritualité mais tout en disant ne suivez personne même pas moi continue a faire conférences, livres etc ...et a être suivit ....
      même farce smiley même message ....

      jack
      bien sur : simplicité et authenticité sont les deux mamelles de l’évolution spirituelle le travail du gourou ou du thérapeute ne consiste qu’à guider les autres vers ça .......


    • gaijin gaijin 14 janvier 2014 11:11

      ps
      la simplicité n’étant en aucun cas l’ignorance comme ont tenté de le faire croire les manipulateurs de toutes les religions et de toutes les politiques confondues ...


    • Gollum Gollum 14 janvier 2014 12:14

      les maitres quels qu’ils soient s’adressent a ceux là mais la masse des disciples est composée de ceux qui sont incapables d’entendre ......c’est là le paradoxe 



      Oui et c’est la même dynamique pour les grandes religions.. La masse n’y comprend pas grand chose, elle se contente d’essayer d’être à peu près vertueuse, ce qui n’est déjà pas si mal… et les clercs font tout pour ne pas les élever parce que voulant se faire perpétuer le mythe de la religion pour tous, démocratique, à leur profit bien entendu, alors que dans les textes fondateurs il y a ça : « il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus »..

      Les Églises font le grand écart entre une doctrine élitiste quoiqu’on en dise et brosse dans le sens du poil le fidèle de base, qui veut être sauvé, malgré tout, et ce sans trop en payer la note, le Christ étant censé avoir payé l’addition pour tout le monde…

      On peut dire d’ailleurs que la démocratie actuelle et son culte de l’homme vulgaire que dénonçait Nietzsche sort tout droit de ce christianisme là...

      Rien de tel dans le bouddhisme, que je trouve beaucoup plus sain de ce point de vue, où il n’y a pas de sauveur et où les gens savent que s’ils ne font rien.. ils n’obtiendront rien… À l’inverse, pas d’enfer définitif et éternel, mais une simple stagnation plus ou moins pénible dans le samsara..

      Inutile de dire aussi que je ne crois pas que le christianisme véritable fut ce christianisme « pour tous », démocratique, qui devint majoritaire quelques siècles après sa mort..

      Et que si le Christ est « sauveur » quelque part, c’est à la condition expresse de pratiquer une imitatio christi, ce qui implique de mépriser sa propre vie, chose élitiste, ô combien, et qui rejoint ici le bouddhisme.

      Mais le christianisme classique, refusant la transmigration des âmes, qui seule permet une progression continue de celles-ci sur le long terme, est coincé entre un appel à la sainteté radicale et la nécessité de ne pas condamner le fidèle pieux de base, qui se retrouve ainsi « sauvé » par défaut, parce que pas assez pervers… J’appelle cela de la schizophrénie. Du coup, voyant le défaut du système, quand même, ils furent contraint d’inventer le purgatoire qui n’est rien d’autre qu’un retour de cette transmigration des âmes, mais sans le dire naturellement, s’agit pas de donner la sensation que le système officiel est foireux… smiley



      Sinon d’accord avec Jack sur Jésus le Charpentier.. Il s’agit là de mettre l’accent sur la fonction Sensation, fonction souvent mise à mal par les « spirituels » qui ont vite tendance à partir dans les hautes sphères.. Jung, lui, jouait avec des figurines et insistait sur la vie de famille..

      J’en profite pour dire qu’il y a un faux spiritualisme qui consiste à mépriser tout ce qui est terrestre, et à ne voir que le céleste. Pour moi il s’agit là de l’esprit de Lucifer, l’opposé de Satan. Lucifer aime l’esprit mais déteste la matière. Satan fait l’inverse, il hait l’esprit et aime la matière.

      Le Christ, lui, aime la chair dans l’Esprit, transfigure le matériel dans l’Esprit. C’est le sens du deuxième baptême, celui de Feu, fait par Marie de Magdala, une femme, ancienne prostituée, et ce n’est évidemment pas un hasard.. et qui a à voir avec les Grands Mystères. 

      Alors que celui de Jean, homme, vertueux, (alors que Marie est seulement amoureuse) concerne les petits Mystères..



    • Gollum Gollum 14 janvier 2014 12:21

      Je rajoute que ce faux spiritualisme de type luciférien est celui qui inspire les fondamentalistes de tout poil : Églises intolérantes d’autrefois, salafistes modernes égorgeurs, etc..


      Ils ont en commun de détester le charnel, la femme… et la vraie spiritualité.

    • jack mandon jack mandon 14 janvier 2014 16:44

      Gollum,

      Pour Neptune un exemple tout à fait spectaculaire,

      Amadeus... la légende d’Orphée

      C’est l’histoire d’une comète facétieuse et chantante invisible pour les astronomes. Elle apparut dans le ciel de Salzbourg par une nuit bleue de frimas cristallins, au début de l’an de grâce 1756. La ville musicale s’enfonçait dans un hiver rigoureux et ouaté. Elle surgit soudain des confins du système solaire pour honorer un petit d’homme. Un enfant joyeux enclin aux métamorphoses harmoniques, mélodiques et rythmiques. Elle l’investit comme l’éclair. Les génies naissent ainsi, d’une manipulation céleste d’humour et de folie créatrice, et d’une fécondation terrestre d’amour maternel. Celui ci pris nom inquiétant de Wolfgang ...le loup qui marche, et baroque, Théophile...celui qui aime et qui est aimé de Dieu. Dans un choix angélique et frondeur, Amadeus... aimé de Dieu. Tout simplement, comme ça en relation naturelle avec le père, le père qui êtes aux cieux...une étoile était née.

      Son caractère neptunien lui vaudra une disparition mystérieuse dans la fosse commune du temps. Céleste et finalement englouti dans les enfers plutoniens.


    • jack mandon jack mandon 14 janvier 2014 16:52

      Gollum,

      Oui c’est une chose que je suis encore incapable de faire..
      D’ailleurs, en privilégiant l’intellect, c’est la fonction opposée qui chez moi
      est déficiente. J’en suis bien conscient...

      Dans la croix des fonctions psychologiques, la fonction indifférenciée et la
      fonction opposée à la fonction dominante, chez toi, ce serait le sentiment.
      Fonction archaïque qui présente la particularité d’être puissante mais agissant
      dans l’inconscient, en prise avec les richesses du creuset originel.



    • jack mandon jack mandon 14 janvier 2014 23:49

      Gollum,

      Sinon d’accord avec Jack sur Jésus le Charpentier.. Il s’agit là de mettre l’accent
      sur la fonction Sensation, fonction souvent mise à mal par les « spirituels »
      qui ont vite tendance à partir dans les hautes sphères..

      Jung, lui, jouait avec des figurines et insistait sur la vie de famille...

      Les évangiles, selon moi, contiennent l’enfantement de l’humanité, sur un mode
      culturel oriental dans un réceptacle naturel atemporel.
      Cette jonction harmonieuse entre culture et nature, donne à l’humain une structure
      terrestre avec une perspective sublimatoire...la symbolique de la croix et de la
      résurrection. L’homme est une âme vivante, c’est à dire un corps animé.
      Cette structure corporelle et psychique a été refusée en partie par une église malade.
      On lui a préféré une version platonicienne de l’âme, qui devenait alors
      quelque chose qui s’échappait du corps à la mort.
      Par la même occasion, l’église a méprisé cette enveloppe indigne au point de
      lui manquer de respect, de l’avilir, la mutiler, la brûler.
      Cruelle méprise, d’une organisation dévoyée !



    • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 00:04

      Gollum,

      La sensation, le fondement de la vie humaine.

      A travers C.G. Jung, qui a su questionner des humains de la nature, nos sources,
      j’ai compris que la fonction sensation était en quelque sorte, la colonne vertébrale.

      Représentée par le Guerrier, vertical et présent. C’est l’intelligence du corps,
      l’expression moderne de la fonction sensation, kinesthésique, la perception
      au monde à travers les cinq sens, l’attention au réel, au présent.
      C’est le fondement de la personnalité humaine.

      Je vous laisse méditer sur une église sans guerrier intérieur, présidée par
      des responsables vieillissants qui ne connaissent rien de leur corps,
      et qui ignorent tout du corps de la femme...des imposteurs du christ.

      Un homme qui pose en lui la présence du guerrier intérieur sécurise
      son environnement, il dit ce qu’il fait, il fait ce qu’il dit. Il est assimilable
      à la fonction sensation qui positionne, ancre, affirme, structure,
      l’épine dorsale de la vie, le bon sens terrien, l’oxygénation des cellules,
      le mouvement, la santé du corps. « Une âme saine dans un corps sain. »
      Un sportif de haut niveau est pourvu d’un guerrier intérieur de qualité,
      mais aussi toute personne bien dans sa tête, animée de puissants
      projets dans tous les domaines. La vie est affrontée comme un défi,
      avec un profond respect pour la nature...


    • Gollum Gollum 15 janvier 2014 18:39

      La fonction Sensation, c’est la Terre, l’incarnation, la gravité, l’ancrage dans les choses..


      Le bon sens. Fondamental, le bon sens en ésotérisme. Sinon on part vite dans des délires…

       smiley

    • jack mandon jack mandon 22 août 2014 08:39

      Gollum,

      L’esprit du bouddhisme est d’ailleurs un esprit de non-profit. Vouloir l’illumination, vouloir progresser, sont les meilleurs freins à une véritable compréhension de l’esprit bouddhiste. Simplement s’asseoir, en étant conscient de ce que l’on fait, suffit.

      Dans le moment précieux d’une vraie rencontre, c’est en état de méditation, état second d’abandon,
      que l’on fait toute la place à l’autre pour qu’il existe. La rencontre de l’humain et du divin.


  • jack mandon jack mandon 10 janvier 2014 10:01

    Bien sur Gollum a répondu à plusieurs reprises.

    C’est plus globalement que l’on trouve

    L’exotérisme est pour les enfants et les âmes serviles qui ont encore besoin d’obéir. L’ésotérisme est fait pour des âmes libres qui n’obéissent qu’à leur Soi.

    Mais sous un autre angle de vue ?

    Imaginons que philouie représente le musulman traditionnel.
    Alors comme beaucoup de religieux (toutes confessions confondues) c’est dans la normalité projective que s’établit le lien avec le divin. Il pose donc problème.

    Ce qui confirme le caractère infantile ou trivial de la croyance dans ce cas.

    on cherche à l’extérieur de soi et l’on ignore le Soi.

    L’histoire et l’actualité nous en dévoile les travers et les outrances.


    • gaijin gaijin 12 janvier 2014 12:12

      " L’exotérisme est pour les enfants et les âmes serviles qui ont encore besoin d’obéir."

      tout a fait mais de même que le rôle des parents est de préparer l’enfant a devenir adulte le role de l’exotérisme devrait être de guider les individus vers la liberté
      ce qui n’a rien a voir avec les religions engendrées par dans le désert par des bergers avides de pouvoir.........


    • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 17:52

      Gaijin,

      l’exotérisme devrait être de guider les individus vers la liberté

      Tout à fait, mais à l’extérieur, la manipulation politique fait son oeuvre.


  • jack mandon jack mandon 10 janvier 2014 10:53

    Gollum,

    Autre chose qui me fait m’interroger sur le positionnement de philouie,

    Il dit avoir de la haine pour le christianisme.

    La haine n’est pas le contraire de l’amour mais son expression dévoyée.
    Le contraire de l’amour, c’est la mort.

    La conversion de philouie porte une somme de zones d’ombre.
    Ce n’est pas exceptionnel en soi, toutes les religions se vautrent
    dans les affects, les passions et manifestations émotionnelles
    mal canalisées.

    Dans toutes les religions s’articulent des êtres justes et généreux
    qui d’ailleurs se reconnaissent par delà les dogmes et les traditions.

    Cependant, pour des raisons bassement politiques, problème de pouvoir,
    cela n’intéresse pas les responsables religieux...pas tous.


    • Gollum Gollum 11 janvier 2014 10:50

      Sa haine est suspecte d’ailleurs et marque une profonde attitude névrotique.


      D’autant plus suspecte qu’elle émerge de quelqu’un pour qui Allah est tout et veut tout. Donc le christianisme. On ne peut pas haïr la volonté d’Allah. 

      Cela montre que philoule dans son for intérieur, est en fait profondément dualiste. Ce qu’il reproche d’ailleurs aux chrétiens. Alors qu’il l’est lui-même. On appelle ça : projection de l’Ombre.

    • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 10:50

      Gollum,

      Cela montre que philoule dans son for intérieur, est en fait profondément dualiste.
      Ce qu’il reproche d’ailleurs aux chrétiens. Alors qu’il l’est lui-même.
      On appelle ça : projection de l’Ombre.

      Le travail de l’ombre est indispensable en analyse, essentiel.
      C’est un travail difficile, d’instinct, on s’y refuse, car il nous met à nu
      et nous positionne dans notre identité pure, ce qui est angoissant.
      C’est tellement plus facile, en apparence, de se fondre dans la collectivité.

      C’est là qu’un thérapeute est combattu ou discrédité.

      Le thérapeute, un ascète, mâle ou femelle, qui vivait près d’Alexandrie.
      Les thérapeutes formaient une secte hérétique dans le judaïsme.
      On pourrait d’ailleurs méditer sur la méfiance qu’ils suscitaient chez
      les chrétiens, maintenant en islam, relativement à leurs origines judaïque.

      Ils représentaient, avant J.C. une espèce d’essénisme perfectionné.

      L’inconscient collectif a ses raisons que la raison veut ignorer


    • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 11:15

      Gollum,

      D’ailleurs, dans ta manière d’être et de penser, tu apparais en thérapeute.
      Tes références, la gnose, ton retrait du monde, ta philosophie...


    • jack mandon jack mandon 22 août 2014 08:47

      Gollum,

      Cela montre que philoule dans son for intérieur, est en fait profondément dualiste. Ce qu’il reproche d’ailleurs aux chrétiens. Alors qu’il l’est lui-même. On appelle ça : projection de l’Ombre.

      Tout à fait. Il ne reste plus qu’à sévir à l’endroit des impies qui dérangent notre foi...disent alors tous les religieux prisonniers des dogmes. Et la violence née de la projection qui engendre la peur.


  • jack mandon jack mandon 10 janvier 2014 11:08

    Gollum,

    J’ai souvent exprimé mon agacement à l’endroit de ces expressions exotériques,
    témoignage d’une époque d’obscurantisme, fin moyen âge.
    Il est manifeste que c’est en partie là que la plupart des hommes se désolidarisent
    du religieux sentant plus ou moins confusément le caractère immature de cette
    démarche. Il me semble que le positionnement du Soi ne fait nullement entrave
    à la recherche, bien au contraire. Il l’illumine dans la liberté.
    Il me vient à l’esprit le personnage de Guillaume de Baskerville, dans le nom de
    la rose, qui chemine avec Aristote et se révèle un personnage pieux mais raisonnable.
    Son univers christique plane au-dessus des miasmes névrotiques exotériques. 


    • Gollum Gollum 11 janvier 2014 10:46

      Le Moyen-Âge était profondément symboliste. C’est là qu’émergent les romans du Graal de Christian de Troye qui sont bourrés d’allusions astrologiques, initiatiques..


      Les cathédrales avaient toutes leur labyrinthe central avec un Minotaure au Centre comme à Chartres, où l’on n’avait pas peur de faire appel à la mythologie grecque, ce qui montre le degré d’ouverture.

      La condamnation de l’Ordre du Temple qui soutenait toute cette lecture symboliste a définitivement mis fin aux ésotéristes qui se sont retrouvés marginalisés. Les hommes de « foi » au sens trivial du terme avaient définitivement gagné et la « névrose » chrétienne au sens de Nietzsche pouvait s’installer et ce pour des siècles. Fini le goût du savoir, place au « croire » et à la soumission infantilisante comme tu le souligne.

      Le christianisme est mort au Moyen-Âge. 

      Et bien évidemment, la science pouvait dès lors se développer en dehors de l’univers religieux et contre lui, puisqu’on lui abandonnait l’exercice de la raison. D’où le matérialisme d’aujourd’hui, fruit direct de l’attitude de l’Église.

      La foi d’ailleurs n’étant rien d’autre qu’un matérialisme spirituel, à mon sens.. Enlevez la « foi » il ne reste rien, que le vide..

    • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 10:33

      Gollum,

      Les cathédrales avaient toutes leur labyrinthe central avec un Minotaure au Centre
      comme à Chartres, où l’on n’avait pas peur de faire appel à la mythologie grecque,
      ce qui montre le degré d’ouverture.

      Ce qui montre aussi que si techniquement et scientifiquement nous avons progressé,
      spirituellement et intellectuellement nous avons régressé.

      L’ancien orient fut rejeté partiellement par Rome, mais il en fut de même avec
      toutes les religions. La vérité ne peut arriver en morceau, sinon, elle est inaudible.
      Au fond, il était de bon ton chez les conquérants de raser les édifices sacrés
      des vaincus. Cette pratique barbare perdure.
      Le monde est devenu intelligent, toutes les fois,qu’il a honoré son passé et ses ancêtres.


    • gaijin gaijin 12 janvier 2014 12:06

      " La foi d’ailleurs n’étant rien d’autre qu’un matérialisme spirituel, à mon sens.. Enlevez la « foi » il ne reste rien, que le vide.."
      je suis d’accord avec le reste du propos mais pour moi il y a là une confusion entre la foi et la croyance
      selon mon dictionnaire intérieur la foi est la véritable rencontre de l’individu avec la dimension divine via le coeur
      la croyance c’est l’illusion mentale que certaines choses sont vraies alors qu’elles ne le sont pas ....


    • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 18:38

      Gaijin,

      Au fond la croyance est suspecte, elle est émotionnelle, chargée souvent
      de dogmes, livresque et teintée des influences des prosélytes et religieux
      qui font autorité sur vous.
      Irrationnelle à souhait, dépourvue de raison, inintelligente, enfin tout
      ce qu’il faut pour que le malin s’insinue dans cette âme délabrée.
      Devenez comme des enfants et vous verrez Dieu.
      Dans ce cas, il s’agit de la foi. Je n’ai pas dit redevenez,c’est ce que
      tout le monde comprend et banalise. Ce n’est pas une régression,
      c’est une rencontre avec le meilleur de nous même. C’est une évolution,
      un éveil, une illumination.


    • Gollum Gollum 13 janvier 2014 09:53

      selon mon dictionnaire intérieur la foi est la véritable rencontre de l’individu avec la dimension divine via le coeur 
      la croyance c’est l’illusion mentale que certaines choses sont vraies alors qu’elles ne le sont pas ….


      Oui bien d’accord.. J’emploie ici le terme foi dans son sens trivial, celui d’ailleurs de la plupart des gens qui le comprennent de cette façon et qui se confond en fait avec la croyance… Attitude infantile et infantilisante qui va de pair d’ailleurs avec le célèbre « (re)devenez des enfants » et qui là aussi est pris dans son sens trivial d’éloge de l’infantilisme..

      Soyez cons, infantiles et surtout soumis et vous serez proches de Dieu. Tel est le message subliminal des manipulateurs des messages divins..
      On notera ici la profonde convergence de vue entre les athées, adeptes de la religion de la laïcité et les manipulateurs religieux qui ne veulent voir que ce sens trivial, car cela les arrange tous les deux, pour des raisons opposées...

      Bien évidemment la foi au sens vrai, ce n’est pas cela. Elle n’est pas incompatible avec l’intelligence, bien au contraire… Plus celle-ci s’affute et nous montre la sagesse profonde des textes spirituels et plus la foi devient facile, féconde..

      Et l’enfance, l’esprit d’enfance au sens spirituel n’a rien à voir avec l’infantilisme du « croyant » qui jouit avec délectation de l’humiliation de son intelligence. Le véritable enfant en esprit a au contraire accès aux mystères divins..

      Mais je n’en dirai pas plus on ne jette pas ses perles aux pourceaux. smiley (Vous n’êtes pas concernés.. smiley)

    • gaijin gaijin 13 janvier 2014 11:39

      Gollum
      oui je me doutais bien que c’était votre point de vue
      si j’ai relevé c’est que c’est un sujet qui me tient a coeur : c’est quelque part a cause de cette confusion entre foi et croyance que l’occident rationnel a jeté le bébé avec l’ eau du bain


    • jack mandon jack mandon 22 août 2014 08:59

      Gollum,

      Le christianisme est mort au Moyen-Âge.

      Et le réflexe destructeur a entraîné les responsables religieux dans un débordement de folie meurtrière projectif qui s’éternisa et se répandit comme la peste sur toute la terre..

      Au XIXe Nietzsche synthétisa avec son dieu est mort...le dieu des systèmes religieux.


  • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 05:56

    Gollum,

    Merci d’entrer dans le jeu.

    D’ailleurs nous pourrions au fil du temps, donner un sens plus confidentiel
    au prolongement épistolaire.
    Conventionnellement, un article sort et les commentateurs commentent,
    mais, cela pourrait prendre un ton plus confidentiel et plus personnalisé.

    Je veux bien tenter une expérience avec toi, puisque tu me fais l’honneur
    de me répondre. Si cela tient un moment tant mieux pour l’initiative.


    • gaijin gaijin 12 janvier 2014 09:12

      salut jack
      je suis là aussi mais ce que tu soulève demande le temps de poser les réponses ce dont j’ai peu le loisir ces jours ......
      je revient Asap


    • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 10:14

      Gaijin, à tous,

      Très heureux de savoir que Portos veille et médite silencieusement.
      Néanmoins, il en manque toujours un.
      Je reste convaincu qu’il existe des choix simples qui apportent modestement
      des pierres à l’ouvrage.
      Terre des hommes, 1939, Saint exupéry
      C’est
      être fier d’une victoire que les camarades ont remportée.
      C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde
      .

      ça, c’est l’actualité hors du temps, la vérité atemporelle, qui nous repose
      des vérités politiques, médiatiques et financières qui détruisent l’humanité.


    • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 11:20

      La question de Saint Ex, était,

      Etre un homme ?

      C’est sentir en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde


    • Gollum Gollum 13 janvier 2014 09:55

      D’ailleurs nous pourrions au fil du temps, donner un sens plus confidentiel
      au prolongement épistolaire.



      Par mail ?

  • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 06:04

    Gollum et donc aussi pour celui ou celle qui veut jouer le jeu.

    Chronologie, synchronicité, choix de vie...au risque de l’analyse.
    On ne choisit pas sa vie par hasard.
    Sociale, familiale, politique, religieuse, artistique...ou autre, notre
    vie, libre ou contrainte, répond à un besoin naturel ou culturel,
    phobique ou adapté de respirer, de dire et de faire.

    Je me lance.


  • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 06:18

    A tous,

    Avec le recul, je comprend que mon papier n’est pas venu par hasard.

    Tout d’abord, le choix des photos qui accompagnent l’histoire.
    Millet, peintre de la terre, son origine. Gaïa, une symbolique essentielle
    Les glaneuses, une journée importante autour du froment, la récolte.

    En définitive, dans mon enfance ce tableau trônait avec l’angélus
    du même peintre dans la pièce principale qui servait de lieu de vie.

    Ces trois femmes pourraient représenter les trois femmes qui m’ont
    élevé, ma mère, ma grande soeur, ma grand mère...on ne choisit pas
    un peintre et un thème par hasard.

    Occasion de méditer sur ce qui préside à l’introduction d’un thème,
    d’un choix de vie, d’une histoire, bref, la genèse d’une action.


  • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 07:01

    Gollum, à tous,

    Au coeur de toute histoire, l’histoire. Ici un moulin.
    Par delà l’expression grivoise parentale lancée comme une sentence,
    « On n’entre pas ici comme dans un moulin » idiome usité autrefois.
    Ce qui me faisait penser, enfant, qu’un moulin est un lieu de vie où l’on
    pénètre librement, spontanément, un peu comme dans la vie désirée.
    Le moulin est au coeur du texte à bien des égards.
    Chez Cervantès il est redoutable avec ses immenses bras tournoyants,
    comme des armes meurtrières pour chevalier halluciné et délirant.
    Chez Daudet poète romantique et réaliste, il est un lieu à la fois artisanal,
    une époque qui meurt, la nostalgie, mais transcendé et sacré pour toujours.
    il est probable qu’il traduit bien mon histoire, même fantasmée.
    On peut se vivre comme un meunier digne et solitaire métaphoriquement.


  • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 07:18

    Gollum, à tous,

    Dans toute histoire, il est une introduction, un développement,
    une conclusion.
    Dans la survie humaine au risque de l’absurde, la fin est abstraite,
    comme souvent l’absurde, le choix du champs de blé, le dernier tableau
    de Vincent van gogh, qu’il peignit par une journée de 14 juillet torride,
    une journée de souffrance écrasante, au moment de son suicide,
    là, dans la plaine d’Auvers, à Auvers sur oise pays que je connais bien,
    comme mon ami Vincent et sa peinture.
    Pas de hasard, une continuité fluide et prégnante, un temps hors du temps.

    Tout ce que nous disons et faisons est chargé d’émotion et de significations.
    Les niveaux d’interprétation sont multiples, la vie est terriblement riche.


  • jack mandon jack mandon 12 janvier 2014 07:29

    Gollum,

    Pourquoi ne pas faire un pied de nez à l’actualité et entrer dans la confidence.
    C’est ma manière, ce fut mon métier et mon choix.
    Ce n’est pas précieux la confidence ? C’est essentiel, au coeur, naturiste !
    Pudique et cachotier s’abstenir. Helvète ? que nenni.
    Il faut être solitaire ou un peu seul pour se hasarder sur ce chemin.
    Non, il faut privilégier l’expression libre et soignante dans un monde
    ou la communication n’est plus communication. Paradoxe absolu.


    • Gollum Gollum 13 janvier 2014 10:19

      Pourquoi ne pas faire un pied de nez à l’actualité et entrer dans la confidence.
      C’est ma manière, ce fut mon métier et mon choix.



      Hum… L’expérience m’a enseigné qu’il valait mieux garder un certain jardin secret
      Autrefois, j’étais assez dans cette démarche et je me suis aperçu que ce n’était pas forcément une bonne chose..

      Quant à l’actualité elle ne me dit rien qui vaille. Je sens la folie poindre le bout de son nez. Dans des cas comme cela je préfère regarder de loin et de haut.

    • jack mandon jack mandon 22 août 2014 09:15

      Gollum,

      Autrefois, j’étais assez dans cette démarche et je me suis aperçu que ce n’était pas forcément une bonne chose...

      Oui et non, certes comme tu le dis c’est un risque, risque pour l’ego, mais par delà l’ego ce peut être soignant. Je dois dire que ce que j’ai tenté ici et que j’entends prolonger encore longtemps... après tout j’appartiens à la société Agoravox, j’ai offert une modeste dîme pour que se poursuive le journal qui au fond intéresse beaucoup de gens. Disons le, je capitalise un espace...C’EST MAL !
      En fait je prépare des cours et séminaires pour l’automne et cela me permet de poser une assise à ce travail à venir par l’enrichissement des commentaires. Ceci explique cela.


  • jack mandon jack mandon 13 janvier 2014 14:33

    Gollum,

    L’expérience m’a enseigné qu’il valait mieux garder un certain jardin secret

    Autrefois, j’étais assez dans cette démarche et je me suis aperçu
    que ce n’était pas forcément une bonne chose..

    « Soyez rusés comme des serpents et parfaits comme des colombes »

    Jésus (Matt 10:22)

    En cela tu ne déroges pas aux enseignements évangéliques.

    Verset surprenant, la complexité des Èvangiles, l’enseignant nous place entre matérialité terrestre, le serpent qui progresse, sourd et aveugle sur la surface de la terre en prise subtile avec la matière (infrason) et la colombe, aérienne et pure dans le ciel, le spirituel.

    L’évangile nous montre toujours la tension fondamentale naturelle prévalant dans la nature humaine. De l’accord entre les deux mondes, notre vie dépend. 




    • Gollum Gollum 14 janvier 2014 12:36

      Il me semble que c’était « soyez rusé comme des serpents et candides comme des colombes »


      Bref il s’agit d’une coincidentia oppositorum au sens de Jung. Amusant d’ailleurs de voir qu’aucun exotériste ne s’attaque à cette phrase qui quand même ! est une véritable bombe..

      car le Christ ne dit rien d’autre que de suivre le Serpent de la Genèse, de faire comme lui, le plus rusé  de tous les animaux des champs. En même temps il faut le faire en étant candide comme la Colombe, l’animal que Noé envoie et qui revient avec un rameau d’olivier dans le bec, indiquant le retour d’une nouvelle terre et donc d’un nouveau cycle.. Colombe que l’on retrouve dans le Cantique des Cantiques et qui symbolise l’Épouse..

      Autrement dit, la Colombe symbolise Marie de Magdala, celle qui administrera, à la fin du parcours christique, le fameux baptême de feu..

      La maîtrise du Serpent, du rusé serpent, suggéré ici par Jésus, n’est possible que par la Femme, encore une fois.. 

      Inutile de dire ici que mes propos sont éminemment hérétiques et me vaudraient le bûcher immédiat si l’on était encore à la grande époque.. smiley

      Heureusement je sais de source sûre que ces temps sont révolus, ère du porteur d’eau (Luc 22:10-11 ; Marc 13:13-14) oblige ! smiley

    • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 16:50

      Gollum,

      Il me semble que c’était
      « soyez rusés comme des serpents et candides comme des colombes »

      Il me semble que c’était
      « soyez rusés comme des serpents et candides comme des colombes »

      Il est vrai que cette traduction est la plus courante, dans les versions catholiques
      et protestantes. Le qualificatif le plus variable et celui qui concerne le serpent.
      Ce qui en soi ne surprend pas compte tenue de son image sulfureuse.

      Les difficultés de traduction rencontrées principalement dans le nouveau testament
      viennent du carrefour entre orient occident. Problèmes théoriques et pratiques dans
      ce mariage linguistique et culturel contre nature entre l’hébreux et le grec.

      En faisant appel au travail d’André Chouraqui qui passa son existence à rechercher
      sous les textes grecs, le contexte historique et le substrat sémitique,

      voici une autre version

      " Soyez sages comme des serpents et simples comme des ramiers"

      L’image du serpent serait presque valorisée, quant à la colombe elle perd
      un peu de poésie.

      En revanche les serpents sont tour à tour, rusés, prudents, adroits et sages,
      ce qui confère au symbole du serpent une somme de qualités et au fond une
      grande flexibilité...c’est à dire une grande intelligence. Soit dit en passant,
      il s’agit là de programmation neuro linguistique, nous sommes au coeur
      de la communication sans parole.
      Le serpent est en prise avec la terre, le sol lui parle par infra son.

      Subtile le serpent, demandez à Sclapios, Esculape. le premier médecin.

      Les contrastes stimulent l’imaginaire.


    • Gollum Gollum 15 janvier 2014 18:22

      « Soyez sages comme des serpents et simples comme des ramiers »

      L’image du serpent serait presque valorisée, quant à la colombe elle perd
      un peu de poésie.


      Oui. Mais autant j’accorde de la compétence à Chouraqui en ce qui concerne sa recherche du substrat hébreu sous le grec, autant ici je suis plus que dubitatif et même opposé à cette traduction..


      Le serpent « sage » ne fait pas vraiment partie de la tradition hébraïque. Il apparaît à la Genèse, il est bien qualifié de rusé. Sa duplicité ici ne fait aucun doute. Son invitation à venir goûter à l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, autrement dit à la Dualité est bien le reflet de cette duplicité. La Kabbale qui insiste sur les initiales des mots fait remarquer que Serpent et Chute commencent tous deux par la lettre Noun. Lettre Noun qui est d’ailleurs reliée au signe astrologique du Scorpion qui est le signe des Ténèbres. 


      Tout ceci est parfaitement cohérent et milite pour en faire une incarnation du Mal alors que la Colombe est bien l’image de la candeur, de la pureté, de l’innocence. Raison pour laquelle cet oiseau symbolise la Fiancée dans le Cantique.


      Or il est de notoriété que dans la Genèse il y a inimitié entre la Femme et le Serpent. Ce n’est rien d’autre d’ailleurs que le thème bien connu des contes où le Mal est incarné par la méchante marraine opposée à la jeune fille qui doit être réveillée par le prétendant.


      Dans le Cantique il y a un verset qui dit : « Ne réveillez pas la belle avant que le temps ne soit venu » qui exprime la même chose.. C’est la féminité qui doit avoir la peau du serpent si je peux m’exprimer ainsi et l’idée qui veut que la belle ne soit pas réveillée trop tôt exprime que tout cela est soumis à des cycles. Tout vient à son heure.


      Bref, tout ça pour dire que l’image du serpent et de la colombe n’est pas là par hasard et exprime bien une union des contraires..


      Mais Chouraqui n’avait aucune compétence en symbolisme et ésotérisme. Il est incapable par exemple de reconnaître les 4 signes fixes du zodiaque dans le Tétramorphe et ne sait pas quoi proposer pour cette figure pourtant essentielle de l’univers religieux.


      Je précise que à mon sens si on fait tant de place à Chouraqui, c’est précisément parce qu’il est incompétent. On ne va pas confier la traduction des textes sacrés à ceux qui les comprennent correctement, sinon la tartufferie des nombreux exégètes incompétents éclaterait au grand jour. smiley


      L’Église a les clés de la Connaissance mais ne sait pas s’en servir et empêche ceux qui voudraient le faire de le faire. Euh.. Enfin, c’était comme ça avant. Maintenant elle ne peut plus et le véritable sens des Écritures sera bientôt disponible. C’est cela l’Apocalypse. smiley


    • Gollum Gollum 15 janvier 2014 18:25

      Je rajoute que la tendance de Chouraqui à traduire « rusé » par sage n’est pas innocente. 


      Elle révèle qu’il avait sans doute perçu cette parenté avec le serpent de la Genèse ce qui devait le mettre mal à l’aise quelque part.. 

      Car je le répète, ce verset est une bombe.

    • Gollum Gollum 15 janvier 2014 18:31

      À propos de la Colombe, le mot hébreu est Yona qui commence par un Yod, lettre consacrée au signe de la Vierge… smiley


    • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 20:23

      Gollum,

      « Soyez sages comme des serpents et simples comme des ramiers »

      C’est vrai qu’avec toi, il est constructif de débattre...frère Guillaume.

      Le serpent, sage en lui même, selon les lois terrestres, pourquoi pas ?

      Il n’est ni bon ni mauvais, c’est un prédateur à l’écoute de la terre d’où il est issu.

      La symbolique prend tout son sens relativement à la colombe éthérée.

      Ce qui signifie que Jésus conseille aux disciples d’être en empathie avec l’humanité, tout en adoptant de concert, le comportement céleste de la colombe. Atteindre cette complexité psychologique confère une certaine complétude à l’humain et un vrai don de communication...la PNL version christique originelle.

      Au fond, je n’entre pas dans la diabolisation projective, profondément religieuse, j’analyse et accepte les natures antinomiques d’où émerge la vie.


    • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 20:54

      Le serpent « sage » ne fait pas vraiment partie de la tradition hébraïque.

      élargissons le débat, car les symboles, comme les cultures côtoient les modes et les perspectives à l’infini. Dans la Tétralogie wagnérienne les dieux arborent la naïveté de la colombe, les hommes le comportement du serpent.

      le prince Siegfried , (colombe) confie naïvement sa fragilité au roi Gunther le moment venu, la destinée du roi, son ambition naturelle d’homme (serpent) s’exprimera. 

      Siegfried sera assassiné par traitrise, selon des modalités exclusivement humaines (serpent)


    • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 21:22

      Gollum,

      L’Église a les clés de la Connaissance mais ne sait pas s’en servir et empêche ceux qui voudraient le faire de le faire. Euh.. Enfin, c’était comme ça avant. Maintenant elle ne peut plus et le véritable sens des Écritures sera bientôt disponible. C’est cela l’Apocalypse.


      Tu me fais voyager dans le nom de la rose


      Une scène d’échange entre Guillaume et Adso


      Guillaume de Baskerville :

      Personne ne devrait se voir interdire de consulter ces livres.

      Adso :

      Peut-être sont-ils considérés comme trop précieux ? Trop fragiles ?

      Guillaume de Baskerville :

      Non, ce n’est pas cela. C’est parce qu’ils renferment souvent une sagesse différente de la nôtre, et des idées qui pourraient nous amener à douter de l’infaillibilité de la parole divine. Et le doute, Adso, est l’ennemi de la foi.

      La vérité est effrayante.


    • Gollum Gollum 16 janvier 2014 09:34

      Tu as raison sur le Serpent. C’est de toute façon un symbole ambivalent. Mais dans mes posts précédents je me plaçais du point de vue du Serpent par excellence, celui de la Genèse, qui a entraîné la Chute.


      À partir de là on peut gloser sur cette « Chute » et sur le « Mal » qui va avec..

      On sait que les exotéristes mettent en avant le libre-arbitre et que donc le Mal n’était pas nécessaire et que l’humanité aurait pu vivre bienheureuse dans l’Éden… et donc le Serpent devient un symbole exclusivement maléfique..

      Vision infantile s’il en est, et surtout dépourvue de toute psychologie profonde, car il est évident pour toi qui a fréquenté l’âme humaine, comme pour moi, qu’il ne peut y avoir qu’un Eden incomplet dans celui de la Genèse, car la véritable Béatitude ne peut naître que dans une âme trempée par le feu et le sang, victorieuse des épreuves et du Mal..

      Celui-ci devient dès lors non seulement nécessaire, mais même vital pour l’autre Eden qui est l’Eden céleste..

      A partir de là le Serpent devient ambivalent, facteur de chute, oui, mais aussi facteur de connaissance.. et donc de Sagesse.

      Le Serpent est d’ailleurs souvent vu ainsi en Amérique centrale, comme dans les écoles gnostiques.

      Il est lié à la Terre, au matériel, donc au féminin, raison pour laquelle Ève succombe à son charme.. et raison profonde pour laquelle les religieux de tout poil détestent les femmes car ils perçoivent très bien cette profonde parenté..

      Ces religieux sont les « spirituels » lucifériens dont j’ai parlé dans un autre post. Ceux qui aiment l’Esprit mais détestent le charnel, la Matière. Et qui sont pour la morale, la Vertu.

      Ils sont pour Marthe. La Vertueuse. Oui mais Jésus préfère Marie de Magdala la pécheresse, parce qu’amoureuse. L’Amour est ce qui transmute le Serpent en Colombe.

      Ici, plus de lois morales, n’est-ce pas philoule ? smiley On est à un étage au-dessus, celui où tout est justifié, apaisé, où le masculin et le féminin sont réconciliés.

      Marie de Magdala va donc administrer à Jésus le Baptême de Feu sous la forme de l’huile parfumée, la veille de sa Passion, épisode d’extrême souffrance, souffrance en lien avec le Feu, bien évidemment, toi qui connaît la symbolique des éléments, je ne t’apprends rien.. et Baptême de Feu qui consacre définitivement Jésus comme Roi, car victorieux du Mal à travers cette souffrance acceptée. On est ici dans les Grands Mystères, l’absorption du Vin de Saint Paul réservé aux Connaissants (le Vin des Noces de Cana), opposé au lait des commençants, lié lui au Baptême d’eau, qui est le psychique opposé au Feu, qui est le spirituel.

      C’est bourré de polarités complémentaires dans les Évangiles : Marie de Magdala/Marthe, Marie de Magdala/Jean le Baptiste, Jean le Baptiste/Jean le disciple préféré, Pierre/Jean, Eaux/Feu, 12 disciples hommes opposés à la 13ème (nombre féminin) disciple femme, etc..

    • jack mandon jack mandon 22 août 2014 09:19

      Gollum,

      Autrement dit, la Colombe symbolise Marie de Magdala, celle qui administrera, à la fin du parcours christique, le fameux baptême de feu...

      ah Marie Madeleine, sujet de discorde qui mérite que l’on prenne de l’altitude.


  • jack mandon jack mandon 13 janvier 2014 14:44

    Gollum,

    Mon propos faisait allusion à la dynamique de groupe.
    Dans ce contexte, dans un ensemble tonique où chacun s’implique sincèrement.
    Quand tout le monde se répand avec courage pour dépasser les blessures.

    Il s’agit simplement d’une technique parmi d’autres.

    L’incursion du psychologique dans l’évangile...c’est détonnant.


    • Gollum Gollum 14 janvier 2014 12:48

      Le gros, l’énorme problème des clercs d’autrefois, ça a été leur incompétence totale dans le psychologique, autrement dit l’âme humaine..


      C’est pas un hasard si l’astrologie, la science de l’âme humaine par excellence est tombée en désuétude… 

      L’esprit occidental et le psychologique ne font pas bon ménage.. Heureusement les choses changent après être passé par les errements freudiens..

    • gaijin gaijin 14 janvier 2014 16:34

      incompétence ?
      je ne crois pas mais volonté délibérée de pouvoir oui !
      l’hermétisme chrétien enseigné aux prêtres et aux évêques incluait pas mal de choses
      a ce sujet il y a un type qui a balancé pas mal :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Rafa%C3%ABl_Payeur

      d’autres ordres proches du pouvoir tel que la franc maçonnerie savent très bien ( même si ça reste le plus souvent une connaissance uniquement cérébrale )
      les politiques ont recours a l’astrologie ......
      etc

      il parait que le christ aurait dit « pardonnez leur car ils ne savent pas ce qu’ils font »
      est ce que ça implique l’inverse ? «  ne leur pardonnez pas car ils savent ce qu’ils font » ?


    • jack mandon jack mandon 14 janvier 2014 17:09

      Gollum,

      C’est pas un hasard si l’astrologie, la science de l’âme humaine par excellence
      est tombée en désuétude… 
      L’esprit occidental et le psychologique ne font pas bon ménage.

      La puissance de l’esprit est incontestable. Il peut nous rendre malades de peur et d’anxiété ou il peut surmonter la maladie et l’adversité grâce au pouvoir de la foi.

      Au fond la recherche n’est pas privilégiée par le plus grand nombre.
      La peur de savoir...l’ancestrale prophétie biblique,

      “Nul ne peut voir Dieu sans mourir”


    • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 00:15

      Gollum, Gaijin,

      En fait, je vous ai adressé plusieurs réponses, elle se présentent avant
      que vous ne parliez.
      On se croirait « à la recherche du temps perdu » de notre ami Marcel Proust
      qui mélange tous les temps, dans une chronologie cancérienne.


    • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 21:30

      Gaijin,

      d’autres ordres proches du pouvoir tel que la franc maçonnerie savent très bien
      ( même si ça reste le plus souvent une connaissance uniquement cérébrale )

      J’ai fréquenté quelques temps une loge maçonnique à Genève.

      Le seul pouvoir que j’ai pu leur reconnaitre, c’est de m’ennuyer.

      Les hommes se regroupent pour exister, je cultive la solitude.


    • jack mandon jack mandon 22 août 2014 09:28

      Gollum,

      C’est pas un hasard si l’astrologie, la science de l’âme humaine par excellence est tombée en désuétude…

      Au fond c’est l’astrologue, c’est à dire l’homme qui mélange tout.
      Quant à l’astrologie c’est une déesse...c’est à dire quelqu’un de louche pour les religieux et de tout à fait chimérique pour les scientifiques, une immense confusion pour beaucoup.


  • Gollum Gollum 14 janvier 2014 15:48

    À tous : je ne résiste pas à l’envie de vous faire lire un texte écrit par un catholique traditionaliste, Dominique Tassot, grand pourfendeur de la théorie de l’évolution, car non conforme à l’Écriture Sainte : http://www.contrelitterature.com/archive/2014/01/13/les-ecritures-a-l-epreuve-des-sciences-5270245.html


    Inutile de dire que ce texte est un régal de pseudo-victoire (et un modèle de mauvaise foi) car des trucs invraisemblables dans la Bible il y en a à la pelle. Entre l’ânesse de Balaam qui parle à son maître, les abeilles qui fabriquent une ruche dans un cadavre de lion dans l’épisode de Samson, on en passe et des meilleures… smiley

    Sans compter les âges canoniques des Anciens.. Adam ayant vécu 930 ans, l’impossibilité absolue, physique, pour Noé de récupérer toute la faune animale et de la mettre dans un bâteau, etc, etc, etc… smiley

    Pourtant le type a des diplômes. Il est censé être cultivé.

    Comment expliquer une telle cécité, un tel aveuglement, bref, une telle imbécillité ?

    Sinon par la soumission absolument servile et lâche, à une vision, une idéologie ? Bref, à des contes pour enfants ?

    Faut dire qu’avec les disciples du Mandarom, tous persuadés que leur messie cosmo-planétaire Gilbert Bourdin, avait combattu les extra-terrestres à bord de disques volants, plus rien ne m’étonne dans les capacités de la connerie humaine..

    Mais là, il ne s’agit pas d’un disciple d’une secte obscure, mais d’un reliquat de la façon de penser et de voir d’une Église autrefois forte, et que certains, voudraient bien voir revenir.. à la faveur de troubles sociaux qu’ils appellent de tous leurs vœux…

    Bref, la connerie n’est pas morte, soyons vigilants.

    C’est d’ailleurs grâce à de tels imbéciles qu’on a eu droit à l’épisode des Lumières.

    • jack mandon jack mandon 22 août 2014 09:50

      Gollum,

      Tout à fait, c’est impensable et pourtant, néanmoins quand tu dis :

      C’est d’ailleurs grâce à de tels imbéciles qu’on a eu droit à l’épisode des Lumières.

      Je ne partage pas le fond de ta pensée sur le rôle des philosophes des lumières.

      Pour faire très simple, ce fut la lutte contre l’arbitraire de l’autorité, contre les préjugés et contre les contingences de la tradition. La raison au pouvoir. Cela devrait te plaire.
      Ce basculement dans la modernité donne à la raison la légitimité de la domination politique, culturelle et symbolique. La république avec des couilles, l’hermaphrodisme législateur. Ce que le pouvoir politique semble ignorer aujourd’hui. On peut contester le remplacement de Dieu ou des ancêtres par une autorité qui vient de l’homme seul. La liberté de choix en absolu n’est pas contestée comme dans certaines religions antédiluviennes. Cette liberté pour moi est essentielle.


  • jack mandon jack mandon 14 janvier 2014 17:23

    Gollum,

    Mais là, il ne s’agit pas d’un disciple d’une secte obscure, mais d’un reliquat
    de la façon de penser et de voir d’une Église autrefois forte, et que certains,
    voudraient bien voir revenir.. à la faveur de troubles sociaux qu’ils appellent
    de tous leurs vœux…

    La scientologie a sa propre théorie de l’évolution : elle n’est pas celle de Darwin. « 
    Nous descendons des palourdes » ! Pourquoi pas ? Lucy et ses successeurs
    n’ont qu’à bien se tenir ! Et voilà une bonne nouvelle pour la
    paléoanthropologie.

    C’est à dire, comme j’aime l’humour et la comédie, ça ne me choque pas.
    Ce qui me dérange, ce sont les hommes chimériques qui imposent
    violemment leurs conceptions. Les neptuniens à trois têtes par exemple.


  • jack mandon jack mandon 14 janvier 2014 18:07

    Gollum, Gaijin,

    La scientologie a sa propre théorie de l’évolution : elle n’est pas celle de Darwin. « 
    Nous descendons des palourdes » ! Pourquoi pas ?

    Dans mon ascendance cancérienne, je conçois tout à fait que mon aïeule,
    la plus lunaire, par sa mère, était une palourde courtisane délicieuse.
    Elle était délectable, sensuelle et au fond, pas si lourde que ça, puisque,
    en qualité de descendant direct, j’ai un gout prononcé pour les coquillages.
    D’ailleurs, depuis mon habitat montagnard, j’implore le ciel aquatique,
    chaque nouvelle lune que Neptune fait, pour que la banquise fonde vite,
    et que l’océan remonte jusqu’à moi, afin de retrouver mes ancêtres.
    D’accord, comme certains musiciens, quand le piano se fait distant,
    au lieu de rapprocher le tabouret, je tente de tirer le piano à moi.
    C’est une stratégie pour muscler les bras et les pectoraux !
    Vous avez remarqué la puissance des pinces de crabes.
    Ceci explique cela.
    Bonsoir les amis, à demain.


  • Gollum Gollum 15 janvier 2014 18:47

    C’est moi qui ait eu le commentaire 888. Normal.. Tant pis pour vous. smiley


    • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 20:28

      Gollum,

      ..Oui mais 999, n’est pas mal non plus,
      il se dessine à une enjambée dérisoire.


    • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 23:46

      Gollum,

      En veilleuse, 888 est le chiffre des faux prophètes selon
      le Coran alternatif, sourate 22,


    • Gollum Gollum 16 janvier 2014 09:45

      Ah ? Moi je suis en continu..


      888 est la valeur développée de Hesed, la Compassion, en hébreu. Compassion opposée à la Rigueur. La Rigueur est la main gauche de Dieu, la Compassion sa main droite.

      J’en profite pour dire qu’on oppose souvent ces deux notions de façon quasi égale, surtout chez les moralistes.. en disant « Oui Dieu est compatissant mais il est capable de Justice et donc de punition ».. (donc d’enfer éternel pour ceux qui ont choisi « volontairement » (j’adore ce mot.. smiley) le mal..

      Sauf qu’il y a inégalité ici, comme le Mal n’est pas égal au Bien. La Compassion l’emporte largement sur la Rigueur. C’est pour cela que l’Apocalypse accorde beaucoup de place pendant des chapitres à la Rigueur et se termine sur un épisode bref, terminal, de la Compassion..

      Cette inégalité est volontaire et à l’inverse de la réalité.

    • jack mandon jack mandon 17 janvier 2014 14:50

      Gollum,

      Ah ? Moi je suis en continu...

      Pourquoi, le coran alternatif est plus dangereux que le coran continu ?
      Comme je l’ai expliqué au dessus, le 230 V a une amplitude de 650 V,
      alors qu’une tension continue de 230 V= a une amplitude de 230 V.

      Le muscle traversé par à un coran continu, va être contracté
      dans un seul sens et de façon fixe.

      Le même muscle, traversé par un coran alternatif, de valeur efficace
      identique, sera lui, contracté puis décontracté 50 fois par seconde.
      C’est ce phénomène que l’on appelle la tétanisation, ou crispation

      Ce qui explique les réactions d’appréhension, de craintes ou de rejet
      à la diffusion du coran alternatif...même continu d’ailleurs.


  • jack mandon jack mandon 15 janvier 2014 21:48

    A tous,

    Un moment de méditation, la voix off qui accompagne le dernier plan
    du film de JJ annaud Le nom de la rose,en voix off d’Adso,
    La narration finale
     :

    Jamais je n’ai regretté ma décision, car mon Maître m’enseigna nombre de choses sages, justes, et vraies. Quand nous nous quittâmes, il me fit don de ses lunettes. J’étais encore jeune, me dit-il, mais plus tard elles me rendraient service... et en vérité, je les ai sur le nez à l’heure où j’écris ces lignes. Puis, il m’étreignit fortement avec la tendresse d’un père, et me donna congé. Je ne le revis jamais, et je ne sais pas ce qu’il advint de lui, mais toujours, je prie que Dieu ait accueilli son âme, et lui ait pardonné les nombreux actes d’orgueil que sa fierté intellectuelle lui avait fait commettre. Cependant, à présent que je suis devenu vieux, très vieux, je dois confesser que de tous les visages du passé, celui que je revois le plus distinctement est celui de cette fille, à laquelle je n’ai jamais cessé de rêver pendant toutes ces longues années. Elle fut le seul amour terrestre de ma vie, et pourtant je ne savais, et jamais je ne sus son nom.

    Le nom de la rose


    • Gollum Gollum 16 janvier 2014 09:51

      J’adore ce passage. Il illustre la capacité profonde du charnel à nous plonger dans l’Amour. À condition d’être ouvert à cette dimension. C’est toute la différence entre la pornographie actuelle, qui se ferme totalement à cette dimension, et qui de ce fait profane la chair, et la dimension spirituelle qui se trouve cachée dans la chair, et que découvre spontanément tout humain, resté pur dans l’âme, en rencontre avec une Ève de passage…


      Bon ces propos sont tantriques, hérétiques, blasphémateurs, et je vais encore me faire des ennemis.. smiley

    • Gollum Gollum 16 janvier 2014 15:16

      Sur les putains, rappelons ici le prophète Osée qui pris pour femme une prostituée sur ordre expresse de Yahvé himself..


      On peut se demander si Jésus ne voulut pas faire pareil à travers Marie de Magdala.

      C’est quelque chose que l’on rencontre assez fréquemment avec une Vénus Poissons, Van Gogh recueillant une prostituée, Léon Bloy faisant de même avec une conjonction Lune/Saturne Poissons..

      Les paroles de Jésus opposant prostituées et pharisiens sont restées célèbres..

      Le thème de la prostitution est un thème majeur chez les prophètes hébreux qui en font une image de l’âme infidèle à son Dieu. Or tout homme est infidèle à son Dieu de par la force des choses...

    • jack mandon jack mandon 18 janvier 2014 17:41

      Jean,

      Méditation/émotion. L’ émotion est fille du temps : ce visage est du passé.

      Et pourtant l’émotion, dans l’humaine condition, n’est pas sans danger pour l’équilibre relationnel. C’est à la fois ce qui nous est tous commun...pour le pire et le meilleur.

      Dans une interaction dangereuse qui réclame la maitrise des affects, le recul, l’objectivation, l’émotion est un phénomène perturbant qui déstabilise et pollue la relation jusqu’au chaos. Je fais allusion à la projection qu’engendre un état émotionnel mal maitrisé.

      Alors quant à la méditation-émotion, ça dépend de la maitrise de la pensée et des sentiments. Voici deux vocables qui sont enclins à se contrarier.


    • jack mandon jack mandon 18 janvier 2014 17:58

      Jean,

      Tu as raison Gollum, c’ est du charnel que naît l’ Amour inconditionnel,
      et il n’ y a pas de baptême de Feu sans le baptême de l’ eau, pas d’ Amour
      naissant sans les émotions,

      Adso, le novice, connaitra une hésitation au moment ou tiraillé par l’amour naissant,
      il marque un temps d’hésitation entre la jeune fille et le chemin que son maitre
      tente de lui dévoiler. De plus son maitre est de haute stature spirituelle et intellectuelle.
      Guillaume de Baskerville est un initié, psychologiquement très avancé, un sage.
      Entre un sage qui par l’exemple même de sa vocation authentique et une petite
      miséreuse, sale et inculte...sans nom, sans doute le nom de la rose.
      Excellent film, grand livre initiatique, ils permettent l’un et l’autre d’aller au delà
      de l’image et du texte, sans doute dans une voie ouverte à la découverte du sens.

      J’ai été marqué pour la vie.


    • jack mandon jack mandon 19 janvier 2014 11:10

      Jean,

      Dans les expériences dites « aux frontières de la mort »,
      quand des expérienceurs disent qu’ ils virent des entités, individualités,
      contempler « Dieu », c’ est image de notre propre contemplation intérieure.
      Nous créons ainsi également notre propre enfer.

      C’est vrai que la fonction psychologique qui offre le plus vaste univers à
      l’expérience...toutes frontières confondues est celui de l’introversion.
      Bizarrement, les religieux se fourvoient souvent dans l’extraversion naïve.
      L’exemple des tableaux naïfs qui représentent le christ et son entourage
      apostolique avec un regard délibérément planté au firmament.
      C’est avec les bouddhistes que l’on commence à contacter l’univers intérieur.
      C’est plus sur, plus vrai, moins spectaculaire...moins cinématographique.


    • jack mandon jack mandon 19 janvier 2014 12:39

      Gollum, et les autres,

      Sur les putains, rappelons ici le prophète Osée qui pris pour femme
      une prostituée sur ordre expresse de Yahvé himself.

      Dans le port d’Amsterdam
      Y a des marins qui boivent
      Et qui boivent et reboivent
      Et qui reboivent encore
      Ils boivent à la santé
      Des putains d’Amsterdam
      De Hambourg et d’ailleurs
      Enfin ils boivent aux dames
      Qui leur donnent leur joli corps
      Qui leur donnent leur vertu
      Pour une pièce en or...

      et la poésie de Jacques de surenchérir


    • jack mandon jack mandon 22 août 2014 10:03

      Gollum,

      J’adore ce passage. Il illustre la capacité profonde du charnel à nous plonger dans l’Amour. À condition d’être ouvert à cette dimension. C’est toute la différence entre la pornographie actuelle, qui se ferme totalement à cette dimension, et qui de ce fait profane la chair, et la dimension spirituelle qui se trouve cachée dans la chair, et que découvre spontanément tout humain, resté pur dans l’âme, en rencontre avec une Ève de passage…

      Bon ces propos sont tantriques, hérétiques, blasphémateurs, et je vais encore me faire des ennemis...

      Tout à fait pascalien l’intelligence sensible. Tes ennemis, s’ils existent sont des sots.


  • jack mandon jack mandon 16 janvier 2014 08:49

    A tous,

    La survie humaine au risque de l’absurde,

    Ce titre est plutôt réaliste.
    La survie et non plus la vie
    Le monde est il plus difficile aujourd’hui qu’hier ?
    Les problèmes aujourd’hui sont à la fois les mêmes et aussi autres.que ceux d’hier. Rien de très nouveau sous le soleil. En fonction de nos intérêts particuliers, on pense à des problèmes économiques ou écologiques. L’article pouvait induire cette orientation. Mais l’orientation des échanges a pris une autre forme.
    Le problème le plus important, du moins sur le plan humain ou spirituel, est le problème de l’individu : la survie de l’individu, c’est-à-dire la survie de la personne autonome et indépendante. D’ailleurs le débat s’est articulé au début entre le partisan d’un système religieux, l’islam, et des électrons plus ou moins libres. Il faut sans doute une forte détermination aujourd’hui pour croître et de se développer individuellement hors du groupe.

    Pour simplifier, les deux options, individualités et collectivités existent depuis la nuit des temps, et la flexibilité de l’intelligence humaine permet l’adaptation. Il n’en demeure pas moins vrai que j’ai apprécié l’opposition et la contestation des solitaires avec lesquels je suis en affinité.


  • jack mandon jack mandon 16 janvier 2014 09:16

    La survie humaine au risque de l’absurde,

    Chacun, sa nature, c’est par touches successives, que j’ai tenté de faire émerger des individus convaincus dans leurs idées et leur choix de vie. A travers philouie, en réaction à son légalisme religieux, Jésus s’est imposé dans son unicité comme personnaliste libre par la foi. Au fil des échanges j’ai suggéré des personnages du monde de l’art qui partageaient un individualisme farouche, même comme humanistes, ce n’est pas incompatible. Dans le désordre, Mozart, Péguy, Maller, Pasolini, Léonardo da vinci, Van Gogh, et beaucoup d’autres dans un but entre autre de souligner que la vie prend corps et sens à travers la modélisation.
    Je n’ai pas eu beaucoup de réaction dans ce sens.


    • Gollum Gollum 16 janvier 2014 10:20

      L’Artiste, le vrai, est quelque part Prêtre du Très Haut à travers ses créations. C’est la Vie qui s’écoule à travers lui et qui parle..


      En vrac, mes préférés : Victor Hugo, le poète Poissons prophète, le plutonium et sulfureux Baudelaire, le Scorpion Villiers de l’Isle Adam et son goût de l’occulte, Oscar Venceslas de Lubicz Milosz, le Scorpion Edgar Poe et son univers de Ténèbres, Hölderlin, poète Poissons et prophète, Jean-Paul, Rimbaud, Mallarmé, autre poète Poissons du mystère, Rilke, Sagittaire, et son goût de l’angélisation future de l’homme, Meyrink, Nietzsche, Sagittaire, et son amour du lointain, Novalis, Gérard de Nerval, le Neptunien, à la mystique qui débouche sur la folie, etc..

      Bach, le sublime Bach pour la musique, un Neptune Poissons qui donne toute sa dimension mystique, un vrai dialogue entre l’homme et le divin, Vivaldi, autre musicien Poissons, Ravel et ses sonorités sombres de Scorpion, le même univers plutonien chez Stravinsky, les cauchemars Scorpion de Berlioz, l’univers aquatique et cancérien de Schubert, de Debussy, la musique solaire de Lully, la musique aérienne et angélique de Mozart (Verseau), etc..

      Bon je vous fais grâce du reste.. smiley

      Toujours est-il qu’une œuvre est le reflet de l’âme de son créateur, et donc de ses astralités, reflet du Tout et donc du Créateur du Cosmos.

    • Gollum Gollum 16 janvier 2014 10:21

      plutonien et non pas plutonium.. Sont chiants ces correcteurs automatiques d’orthographe !! smiley


    • jack mandon jack mandon 18 janvier 2014 18:24

      Gollum,

      Toujours est-il qu’une œuvre est le reflet de l’âme de son créateur,
      et donc de ses astralités, reflet du Tout et donc du Créateur du Cosmos.

      C’est vrai pour moi aussi, ce concept irrationnel.

      Trente années d’expérimentation professionnelles en partage avec les sciences
      humaines plus conforment au scientifique. Trente années m’ont convaincu
      que l’observation astrologique nous livre des secrets...à condition d’y entrer.
      Ce qui est étonnant ici, c’est une affaire de confiance, mais aussi une forme
      de sensibilité. Quant à la forme, les disciplines relatives à la géométrie, aux
      mathématiques, à la dialectique, à la symbolique sont de la fête.
      Quant au fond, les implications mythologiques, philosophiques et métaphysiques
      apportent toute l’intensité, le crédit et le sens de la recherche.


    • jack mandon jack mandon 18 janvier 2014 18:31

      Gollum,

      Toujours dans cette ligne, quelques extraits de mon second papier sur Agoravox
      qui d’ailleurs avait suscité une certaine polémique.

      L’ennemi héréditaire de la conscience et de la connaissance demeure le préjugé. Il occulte, dénature et détruit ce qu’il touche. Le préjugé investit dans l’objet considéré nos peurs, nos manques, nos souffrances, nos griefs, notre immaturité affective et intellectuelle.

      André Breton, poète et romancier, mélangeait allègrement le marxisme avec les expériences les plus fantasques et irrationnelles. En cela, il m’intéresse, car il témoigne de la complexité de notre nature. Il disait ceci :

      L’astrologie est, à mon égard, une très grande dame, fort belle et venue de si loin qu’elle ne peut manquer de me tenir sous le charme. Dans le monde purement physique, je n’en vois pas dont les atours puissent rivaliser avec les siens. Elle me paraît, en outre, détenir un des plus hauts secrets du monde. Dommage qu’aujourd’hui - au moins pour le vulgaire - trône à sa place une prostituée.

      L’astrologie est dans une situation inconfortable entre le psychologique et la foi. C’est en partie mon avis. Les mots peuvent nous manquer pour traduire ce concept..



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