vendredi 4 octobre 2013 - par C’est Nabum

Survivre, tout simplement !

La vérité sans fard ...

Le conseil qui tue …

J'ai croisé l'enseignant qui eut l'immense privilège de découvrir la fameuse classe de quatrième qui me ruine la santé depuis septembre. Il a hérité de cette merveilleuse cohorte belliqueuse alors que ces adorables enfants découvraient le collège. Déjà pourtant, simplement en sixième, ils se firent remarquer et menèrent la vie impossible à un enseignant blanchi sous le harnais.

Ce collègue après de longues années en primaire, cumulant la responsabilité d'une classe et d'une direction, avait, pour rompre avec la monotonie et briser la routine, tenté l'expérience de la Segpa. Il s'était investi dans une formation pour concrétiser une inflexion de carrière dans la dernière ligne droite ; c'est dire qu'il était motivé …

Au bout du mécompte, il m'avoua avoir vécu une année terrifiante, sanctionnée qui plus est, par l'échec à l'examen professionnel qui aurait validé sa spécialisation nouvelle. Il est impensable de punir un professionnel quand manifestement c'est son public qui est en cause. Depuis, nos chers élèves ont épuisé bien d'autres enseignants, ont multiplié les rapports et la panoplie des punitions et sanctions. Ils ont perdu trois de leurs membres (3 conseils de discipline ; un, en sixième, deux en cinquième) , remplacés bien vite par d'autres qui se sont vite mis au niveau si je puis dire …

Le collègue m'a dit n'avoir jamais vécu pareille année de toute sa longue carrière, commentaire que je ne suis pas loin de partager désormais. Il se rappelle encore les prénoms de ceux et surtout de celles qui engendrèrent bien des cauchemars. Il faut dire qu'il devait garder cette joyeuse troupe 18 heures par semaine, ce qui relève de l'exploit. Il m'avoua que bien vite, il n'eut d'autre projet que de survivre, tout simplement, d'atteindre sans trop de casse psychologique, la fin de l'année pour s'enfuir en courant …

Puis il évoqua les collègues qui prirent la suite et qui, elles non plus ne restèrent pas dans cet enfer. Parties sans laisser d'adresse ou peu s'en faut. Un passage d'une année et la redoutable classe avait fait son œuvre. Lessivées, les suivantes avaient demandé leur mutation et nous sommes encore des enseignants à nous présenter face au peloton d'exécution …

En effet il n'y a rien d'autre à faire que d'attendre le coup fatal qui va, à chaque cours, transformer la classe en une pétaudière ingérable. L'adulte n'a d'autre prérogative que de faire en sorte que les élèves restent au sein des quatre murs tout en pensant à ne pas y laisser sa peau. Cette classe est démoniaque, folle, totalement irrespectueuse, sans limite ni humanité. Quelques élèves ordinaires y vivent eux aussi, un harcèlement journalier, tout en pâtissant de l'absence effective d'enseignement sérieux dans un tel contexte.

Déjà des élèves sont venus me voir pour me demander de ne pas dire du bien d'eux après un bon travail car ils auraient alors à encourir la vengeance des meneurs. L'adulte est démuni dans ce jeu de massacre, sans pouvoir quand le langage n'est qu'un flot d'insultes, impuissant devant le refus systématique de travailler et l'absence permanente de matériel. Je n'évoque pas les retards, les absences aux cours de 8 heures et les départs inopinés de classe sur un coup de tête.

Survivre et ne rien espérer d'un système totalement dépassé lui aussi par une configuration qui n'est pas prévue dans le manuel du management scolaire. Survivre et faire en sorte de ne pas s'en prendre plein la tête, survivre et ne pas y laisser sa santé. Le conseil est bon et l'art difficile. Comment faire abstraction ? Comment se mettre en mode débrayage une heure durant ? Comment supporter ce mercredi matin où je les ai trois heures de rang ? C'est proprement inhumain …

Qui sont-ils, allez- vous me demander ? Les fruits immatures d'une société qui ne fonde plus aucun espoir dans la scolarité. Les enfants d'une cassure définitive ; l'ascenseur social ne fonctionnant plus. Les rejetons de nos utopies passées, de la négation de l'autorité et de la foi inébranlable en la responsabilité individuelle. Enfin, ils ne sont pas les pièces éparses d'un grand puzzle mondial comme beaucoup aimeraient à le croire ; il y a une certaine homogénéité dans ce groupe. Ils sont presque pour moitié des enfants issus d'une communauté du voyage qui s'est sédentarisée sans parvenir à intégrer la culture de l'école obligatoire.

On devine bien que, passés quatorze ans, la scolarité est un fardeau, une contrainte sans perspective crédible, une obligation subie, un long moment pénible dépourvu de sens et de but. C'est bien là ce qui rend explosif un cocktail instable où le langage n'est en aucune manière un outil d'apaisement. L'absence de vocabulaire, le recours systématique à l'insulte et aux décibels, la culture de l'honneur qui suppose de riposter encore plus fort à toute agression supposée font que la classe est une cocotte-minute en ébullition.

Alors, oui, je dois à mon tour me satisfaire de sortir vivant de cette fournaise en ayant tué une heure, en ayant fait semblant, en ayant été un bon berger qui a gardé ses moutons dans l'enclos. Qu'importe si ce sont des fauves ; faisons semblant de croire encore que c'est jouable alors que nous ne leur offrons aucun espoir sérieux.

Fatalistement leur



161 réactions


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 12:48

      Anaxandre


      L’ordre ne passe pas par l’épuration 

    • non667 4 octobre 2013 14:25

      à nabum
      L’ordre ne passe pas par l’épuration
      = ou l’art de se tirer une balle dans le pied ! la culture de l’inconséquence ! smiley
       smiley smiley


    • Le421... Refuznik !! Le421 6 octobre 2013 19:19

      @ Anaxandre
      C’est sûr que vous ne passerez pas les vacances avec lui...(JLM)
      C’est votre choix.
      Notez bien que nous, la vraie gauche, nous n’avons jamais eu le pouvoir dans ce pays.
      Alors, permettez. Si c’est un tel bordel, nous n’y sommes pour rien. La droite a semé ce merdier pour écarter les basses classes de la connaissance. Vous, la connaissance, c’est visiblement votre ennemie jurée, vu le niveau de vos projets d’avenir pour le pays.
      Sauf que quand vous aurez les commandes...


    • Anaxandre Anaxandre 6 octobre 2013 21:41

       « nous, la vraie gauche... »

       Vous la « vraie gauche » schizophrénique, vous soutenez avec le trotskiste Mélenchon cette immigration massive qui - comment ne pas le voir ! - grossit les rangs des chômeurs, tire le salaire des emplois peu qualifiés à la baisse et à largement contribué à détruire le sentiment de solidarité ouvrière et le syndicalisme (pour d’évidentes raisons historico-culturelles) et va bientôt achever de détruire l’ancien consensus national en matière de redistribution et d’aides sociales (les salariés français écrasés d’impôts et de taxes ont, à tort ou à raison, le sentiment de payer pour subventionner l’immigration). Cette même immigration qui est un facteur aggravant, voire déterminant dans certains territoires, de la déculturation globale et d’un effroyable appauvrissement du niveau scolaire ; mais vous osez néanmoins écrire :

       « Vous, la connaissance, c’est visiblement votre ennemie jurée... »

       Pauvre « vraie » gauche qui creuse sa tombe sans presque que la droite libérale n’ait trop à l’aider...


    • OuVaton OuVaton 7 octobre 2013 12:21

      Notez bien que nous, la vraie gauche, nous n’avons jamais eu le pouvoir dans ce pays.

      L’avez-vous recherché vraiment ?


    • Shawford42 7 octobre 2013 12:26

      la vraie gauche


       smiley 

      Clair : tu manges tes raviolis avec la main droite, la gauche c’est pour soupoudrer de parmesan smiley smiley smiley

  • gaijin gaijin 4 octobre 2013 10:04

    « une contrainte sans perspective crédible »
    au fond tout est là
    coluche déjà disait : va a l’école pour avoir des bagages .....comme ça tu pourras ....les poser oui !
    mais tu sera un chomeur honnête comme ton père .......

    nous vivons sur le fumier de nos utopies passées et dans notre société en décomposition il n’ y a plus de place pour rien de vivant.
    plus d’humain
    plus de sens ( ni de bon sens )
    plus de projet
    plus d’avenir

    on gère la crise
    on fait en sorte que l’odeur ne gène pas trop nos activités courantes ......


  • mpag 4 octobre 2013 11:04

    l’auteur se pose les bonnes questions mais je ne pense pas que se soit à lui d’y répondre par son métier aussi noble soit t’il

    Faire de notre société, un monde meilleur ne dépends pas uniquement des profs mais surtout de l’éducation des parents donnée à leur enfants 
    Un prof m’a dit qu’il ne travaille qu’avec ceux qui le souhaitent, les autres prendront leur responsabilité qu’en ils auront atteint une certaines maturité
    Et je doute qu’au collège et parfois au lycée, on est atteint un dégrée suffisant exception faite de certains élèves plus doués que les autres ou qui essayent de s’en sortir malgré leur difficultés, 

    Une partie de la classe est t’elle abandonné ???
    Oui (pour l’instant) mais elle s’est abandonnée elle-même, par leur comportement, leur bêtise.........
    J’ajouterai qu’ils sont loin d’être coupable, ils sont victimes de l’abandon éducatif de leur parent, ou d’une éducation culturel différente de la notre et de leur non intégration qui en résulte 
    J’ajouterai que l’intelligence prends part dans ce débat (parents comme élèves), celle qui consiste à s’adapter

    Les profs ont acquis la certitude que c’étaient à eux de les changer et de les ramener au droit chemin, rien n’est plus faux, les élèves s’en rendrons compte si la maturité, la capacité de comprendre, fait son chemin ou l’a déjà fait 
    Ils sont leur propre sauveur
    (Petite note d’espoir......heureusement que la nature est bien faite, deux parents abrutis ne font pas nécessairement un élève abrutis.......)
    C’est au profs de repérer ceux qu’y vaille la peine d’être « sauver »et de concentrer ces efforts sur eux
    Entre faire ce qu’on peut et faire ce qu’on veut, il n’y a qu’un pas extrêmement difficile, les profs ne peuvent y arriver seul et ils doivent le comprendre sous peine (et je rejoins l’auteur) de remplir le tonneau des Danaïdes, rien de plus déprimant en soit.




    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 12:51

      mpag


      L’auteur (comme vous dites) attend des solutuons pour sauver encore ceux qui peuvent l’être !

    • mpag 4 octobre 2013 13:05

      il ne peut pas les sauver........

      Il n’est pas assistante sociale, psychologue, psychiatre, ne peut changer leur intelligence et leur capacité d’écoute 

      Il part d’un mauvais principe, celui de croire qu’on est identique d’un point de vue culturel de même capacités physique et intellectuel, de parcours familiales........

      Vous ne changerez pas leur avenir, ils sont maîtres de leur choix aussi mauvais et bon qu’ils soient du moment qu’ils ont atteint cette capacité de compréhension : qu’ils peuvent changer leur avenir par l’apprentissage.......ou pas........

      A partir de là vous pourrez vous faire comprendre.......



    • appoline appoline 4 octobre 2013 19:56

      Voilà ce qu’est le laisser aller. Je ne parle pas des parents qui fuient leur rôle ou pire, je parle de l’éducation nationale, elle a commencé à baisser son froc en 68 et ne s’en est jamais remise. Elle, la permissive, elle, ancienne grande dame, a voulu faire de l’humour et s’est cassé la gueule. Maintenant elle ne récolte que ce qu’elle a semé, les élèves d’aujourd’hui sont à son image, des jean-foutre (enfin pas tous heureusement)

      )

    • Bracam Bracam 5 octobre 2013 01:23

      Alors là Appoline, votre propos est vraiment énorme. Autant je suppose que nous sommes d’accord sur le constat de la déchéance morale et spirituelle de cette société, autant je trouve que le recours au principe magique du péché originel que vous situez en 68 est désolant, car sans valeur aucune. Aucune société n’est immuablement figée, ni coupable de vouloir rompre avec une oppression parfois telle que les révolutions passent par là. A cet égard, les analyses de mai 68 divergent souvent à tel point qu’y voir le germe du désastre vers lequel la société d’aujourd’hui se rue n’a pas de fondement. Il y a trop d’éléments sans rapport du tout avec les espoirs revendiqués par la génération 68 pour que ceux-là puissent être mis en cause. La liberté de pensée, celle de se déplacer, d’exercer un métier de son choix, d’aimer, de s’affranchir de normes hyper moralisatrices et castratrices, l’espoir, l’espoir tout simplement d’une refondation de la société, rien de tout cela ne signifiait en soi la disparition des valeurs fondamentales de la vie respectueuse d’autrui. Je ne sache pas qu’il soit décent de confondre anarchie et rêve d’un lendemain différent.

      Il n’y a rien pour moi d’acceptable dans la condamnation de quelque révolution que ce soit lorsqu’elle est pacifique, et mai 68 ne coûta pas la vie à des dizaines de milliers de citoyens. Était-ce même une révolution… Par contre, je situe pour ma part le début du délitement des valeurs et l’offensive montée de l’individualisme, de la compétition à outrance, de la violence de la mondialisation et de l’injonction à devenir consommateurs décérébrés aux années 70, qui s’accompagnent de la corruption et de la bestialité des marchés et des Etats dont on voit aujourd’hui les plus sinistres effets, et dont je ne peux imaginer quels malheurs épouvantables ils nous promettent. Et rien de ces cyniques et immondes dérives ne trouvent leur source dans les rêves sincères de nombre d’acteurs de mai 68, car il y en eût. Il serait temps de balayer devant la porte de nos bourreaux, plutôt que d’accuser sans le moindre espoir d’en tirer un profit quelconque la génération de nos parents ou grands-parents. Les coupables sont masqués, mondialisés, soutenus par nombre de larbins de toute obédience, et ils vivent ici et maintenant, parmi nous. Parfois même... nous leur prêtons la main.


    • caramico 7 octobre 2013 09:57

      Bracam... Bravo


  • alinea Alinea 4 octobre 2013 11:34

    Emmenez-les chez eux ; ils sont guides, ils vous montrent, vous ouvrez vos yeux et vos oreilles ; et vous saurez s’ils ont quelque chose à montrer ; ont-ils quelque fierté d’être qui n’est pas reconnue ? Soyez dérisoire. ;; avant de mettre un fauve en cage, il faut l’apprivoiser !!
    Bon courage


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 12:53

      Alinéa


      Si c’était vrai

      Dans le lot, il y a des gamins aux parcours si difficiles que la petite flamme a été soufflée.

  • Loatse Loatse 4 octobre 2013 11:58

    Bonjour c’est Nabum,

    J’ai croisé il y a quelques temps de cela un professeur de primaire qui avait eu mes files dans sa classe... A un an de la retraite, cet homme que j’ai connu autoritaire mais juste, passionné par son métier d’enseignant, était selon son expression : au bout du rouleau !

    et pourtant je garde souvenir de ses classes d’ou il pouvait s’absenter (le temps de faire des photocopies), et ou pas une mouche ne volait smiley

    J’ai eu, me dit il quelques éléments durs me confia t’il (je m’en souviens aussi) mais ce que je vis aujourd’hui c’est l’enfer.. Des monstres, ce sont des monstres !...je n’y arrive plus !

    Peut être y a t’il une part de responsabilité dans l’éducation parentale, une autre part dans la consommation de jeux vidéos hyper violents et une certaine culture de la violence, mais cela n’explique pas tout... Les enfants dans les années 60-70 n’étaient pas des anges non plus, les familles dysfonctionnelles existaient autant qu’aujoud’hui sans doute de manière plus larvée, la pauvreté qu’on nomme aujourd’hui exclusion sociale également..

    Mais le fait que cette agressivité, ce manque d’attention, cette incapacité à se concentrer atteint aujourdh’ui des sommets, notamment chez les plus jeunes me questionne...

    Une partie de la réponse et donc le noeud du problème se trouverait peut être là...
    http://books.google.fr/books?id=VjU6VbTkBP0C&pg=PA213&lpg=PA213&dq=l’agressivit%C3%A9+et+l’alimentation&source=bl&ots=Vc3LRmZWIE&sig=BalFEZK0oll2ETLcggtDnujq8fA&hl=fr&sa=X&ei=NotOUpWPN6zY7AaE_YHYBA&ved=0CHAQ6AEwCDgK#v=onepage&q=l’agressivit%C3%A9%20et%20l’alimentation&f=false


    • mpag 4 octobre 2013 12:15

      Ce n’est pas votre faute, et je vous comprends 

      Changez ce qui est possible de changer,
       vous ne changerez pas leur intelligence, ni leur culture, ni leur histoire familiale, soit ils s’adapteront soit ils seront condamnés à le faire seul pour le meilleur comme pour le pire.....
      Ils sont leur propre sauveur, la maturité et la capacité de comprendre et de s’adapter doit faire son chemin peut être demain, dans un mois ou jamais

      ça ne veut pas dire que ne réussirons rien dans la vie parce qu’il ne vous ont pas écouté 
      comme un diplôme ne permet pas toujours d’avoir un travail

      Vous n’êtes pas leur sauveur, pas psychologue et encore moins psychiatre et assistance sociale, vous êtes celui qui détient un savoir et qui doit le transmettre.......à ceux qui veulent l’écouter et apprendre......

      Le cercle des poètes disparus n’a jamais existé et si il existe ça n’est probablement pas dans votre classe

    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 12:56

      Loatse


      Pourquoi veut-on taire cette réalité ?

      J’ai reçu des témoignages de collègues qui vivent la même chose mais les autorités diront que c’est mensonge ! 

      Il faut sauver les apprences et se lancer dans de nouvelles reformes alors que dans l’état actuel, enseigner n’est simplement plus possible dans bien des endroits 

      Sans doute pas à l’Ena, c’est pour ça qu’il ne se passera rien 

    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 13:12

      mpag


      J’ai vécu de ce rêve fou et je me réveille dans un cauchemar

    • alinea Alinea 4 octobre 2013 14:19

      Je vous rejoins sur ce coup Loatse, la preuve !!
      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mange-ta-soupe-139913


    • Loatse Loatse 4 octobre 2013 15:02
      Pourquoi veut-on taire cette réalité ?

       parce qu’elle n’est pas conforme à la réalité fantasmée et aux objectifs visés... enfin cette politique du déni ne touche pas que l’enseignement, mais vous êtes hélàs en première ligne pour en constater et subir les effets délétères..

      Que peut-on vous souhaiter sinon que vous puissiez enfin vous faire entendre et que l’on s’attaque enfin aux causes multiples du problème.. en commencant par assurer et votre protection et le bon déroulement de vos cours...

      soit revenir à la normale.... si ce mot veut encore dire quelque chose aujourd’hui pour nos élites...

    • tf1Goupie 4 octobre 2013 15:09

      Parce que le sujet est particulièrement sensible en France.

      Faire face honnêtement à cette grave dérive nécessiterait d’évacuer les arrières pensées politiques et la recherche de coupables. Et il faudrait aussi que les Français se regardent en face.

      Mais c’est toujours la faute au Président, au gouvernement, à l’E.N. ou aux enseignants.
      Bref en parler ouvertement c’est ouvrir la boite de Pandore.

      Pourtant ce problème sociétal n’est pas spécifique à la France.


    • Loatse Loatse 4 octobre 2013 15:18

      Bonjour Alinéa

      chouette une adepte de la soupe aux poireaux fondus dans le beurre, je me sens déjà moins seule.. (dans le midi c’est tout à l’huile)

      Vous avez raison, c’est dommage que nous ayons abandonné cette soupe qui prend en plus 10 minutes à préparer..

      M’enfin de la soupe de nos ancêtres paysans -chou, lard, pommes de terre, pain complet - qui leur servait de petit déjeuner avant le travail aux champs à l’infecte mixture sucrée de céréales raffinées et dégermées qu’ingurgitent au mieux une petite partie des écoliers, il y a une marge... celle de la durée de vie des sucres rapides dans l’organisme de l’enfant, ce qui mène illico à une chute de la glycémie violente en milieu de matinée...

      Mais bien entendu, on préfère entendre que ce sont les journées de scolarité qui sont trop longues..


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 16:23

       Alinea


      Faire savoir ! 

    • France 4 octobre 2013 18:04

      Bravo Loatse pour votre post ! J’y souscris totalement ! L’alimentation s’est grandement détériorée depuis quelques décennies. Je pense que parmi tous les poisons chimiques, innombrables qui sont présents dans l’alimentation, il y en a 2 principaux : 

      1°) le gluten : le blé moderne a été très sélectionné pour contenir de plus en plus de gluten qui rend le pain plus moelleux. Le pain de mie est même enrichi en gluten ! Il se trouve que le gluten est très corrosif pour le système nerveux. Il est même depuis longtemps recommandé de ne pas en donner aux bébés de moins d’un an à cause de risques de lésions du système nerveux. Les méfaits du gluten ne datent pas d’hier : ce n’est pas pour rien que le peuple romain réclamais « du pain et des jeux », mais de nos jours, il est pire en quantité et en qualité.. Sur la personne de mon fils, la suppression du blé (principale source du gluten dans l’alimentation), à l’âge de 8 ans, lui a permis de sortir de ses insomnies chroniques, de ses disputes continuelles avec ses soeurs, et a amélioré de manière spectaculaire ses résultats scolaires, dès le premier mois de sevrage. Une tentative de reprise d’une alimentation « normale » avec un plat de pâtes a provoqué 3 jours après une crise dépressive et agressive qui a duré 2 jours. Mes 2 filles, moins sensibles que lui au gluten, ont vu aussi leur comportement bien amélioré, et leurs résultats scolaires montés en flèche.
      2°) le sucre : En même temps que le gluten (c’est à dire le blé) j’ai supprimé aussi tout produit laitier et tout sucre ajouté. Des exceptions faites hors de la maison m’ont montré qu’une réintroduction, même ponctuelle, de bonbons ou autres sucreries avaient un effet très similaire à celui du blé : une crise de nervosité courte mais intense. Une réintroduction ponctuelle de produits laitiers se soldait soit par un vomissement, soit par une crise ORL : rhume carabiné, otite etc. mais je n’ai pas observé d’effet néfaste sur le comportement.

      Quand on voit les quantités d’aliments à base de blé et de sucre qu’avalent les enfants actuels, surtout ceux issus de familles défavorisées, on ne peut que s’étonner que certains enfants arrivent à garder leur calme. 
      L’industrie agro-alimentaire est la principale responsable des violences et incivilités chez nos jeunes :
      Par la mutation, sélection modification génétique des végétaux alimentaires, surtout les céréales,
      par l’utilisation excessive des sucres, édulcorants, renforçateurs de goûts destinés à augmenter l’appétence d’aliments de piètre qualité,
      par l’utilisation des pesticides, engrais chimiques, conservateurs, agents de texture, colorants etc.
      elles contribuent à créer un immense déséquilibre alimentaire fait de surcharges en graisses cuites, sucres, céréales mutées et poisons chimiques divers et de carences en légumes, fruits, fibres, vitamines, omégas 3 etc.
      Et ce déséquilibre influence tous les organes dont le cerveau.

    • appoline appoline 4 octobre 2013 19:59

      Déjà, foutez les parents dehors, ils n’ont pas à vous dicter votre conduite et remettre en cause votre manière d’enseigner. Il faut récupérer votre autorité et surtout que votre hiérarchie fasse aussi, elle, son boulot, vous soutenir quand vous avez raison


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 octobre 2013 14:08

      Nous y voilà : c’est la faute à la bouffe.
      Et ce sont probablement les mêmes qui en choeur martèlerons « c’est la faute aux parents ! » La fuite tous azimuts
      Va-t-en réformer qq chose... ou même parler de réforme, lol ! Des animations, mais qui va les faire, qui va les payer ? des horaires, mais on ne se fout pas des électeurs (lire parents) à dos, tu déconnes Vincent...
      Ok le mal est dans la Cité. Mais la Cité, c’est nous. C’est peut-être la faute à la bouffe, mais alors bouffez autre chose que de l’emballé.


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 octobre 2013 14:09

      J’oubliais : excellent papier que je n’ai pas pu plusser, ma copine a dû le faire avant moi... eh eh eh on pense pareil...


    • foufouille foufouille 6 octobre 2013 14:22

      possible que la bouffe y soit pour quelque chose. il y aussi la télé avec les dessins animés ou les personnages hurlent. je me souvient d’un mes neveux pris d’une crise de « sale gamin, sale gamin », nom d’un personnage de dessin animé. plus vieux si ils regardent le « loft » ou une autre « émission » de type lavage de cerveau, cela se sur-ajoute au reste.

      ce genre de chose nous vient des USA, pays qui est violent depuis plus longtemps


  • mpag 4 octobre 2013 12:28

    Ce que je vous conseille c’est de lâcher cette pression dans votre corps, vous la serez bien trop fort (évitez de mettre une tarte quand même au premier venu ......)

    Abandonnez cette croyance que vous êtes le sauveur, vous ne l’êtes pas
    Essayez de gérer du mieux que vous pouvez avec ceux qui le souhaitent (espérant qu’il y en ai comme même......).

    Votre mission consiste à transmettre à savoir, celle des élèves à l’apprendre.........
    Ceux qui ne veulent pas n’ont rien à faire dans votre classe, vous ne faites pas garderie

    Essayez de faire comprendre cela aux parents des plus turbulents, vous n’avez pas à gérer leur renoncement à éduquer leur enfants.

    Bonne chance
    Le pragmatisme a des vertus autant que la conciliation
    A vous de choisir lequel utilisé au bon moment suivant la situation, vous êtes suffisamment intelligent, j’en suis sûr.



    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 12:57

       mpag


      Survivre par des trucs et des astuces

      Ne plus remplir la fonction première de ce métier

      Faire semblant et remplir des fiches et des cases

      C’est beau le pragmatisme !!!

  • mpag 4 octobre 2013 13:21

    Croire que Jésus s’est réincarné en profs l’ai tout autant



    Peut être un prof devrait t’il expliqué l’intérêt de l’apprentissage mais ne peut en aucun cas raisonnez une personne qui ne possède pas les capacités intellectuelle à le comprendre

    On demande pas à des singes et à des lions à ressembler aux hommes
    Seul ceux qui ont des capacités y accèdent grâce à notre apprentissage 

    Qui m’aime me suive devrais être la devise du professeur et son objectif, celle d’assurer un cours qui permettent l’éveil de ceux qui ont des capacités

    Faire semblant, certains élèves le font déjà très bien
    et surtout contrairement à ce que vous dites NE PAS FAIRE SEMBLANT avec ceux qui travaillent et qui cherchent le savoir

    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 13:24

       mpag


      Nous avons vraiment une grande différence de point de vue

      Tuer l’espoir, je ne puis ! 

    • mpag 4 octobre 2013 14:29

      Peut être que l’espoir réside dans l’acceptation d’un fait et dans la possibilité qu’on n’est pas maître du destin ou de l’avenir des autres et qu’ils ont une part essentiel dans la construction de leur vie mais malheureusement pas de leur capacité (faire ce que l’on peut, avant de pouvoir faire ceux que l’on veut......Aussi noble soit notre métier et notre volonté de faire le bien.)


      Perdre cette espoir revient par conséquent à en espérer un autre celle de continuer dans notre métier et d’y croire pour ceux qui le souhaitent et qui ont la chance d’avoir leur capacités afin qu’on s’exprime dans un intérêt louable

      Regarder les autres ne revient qu’à « desesperé » mais surtout ne pas arrêter à croire qui réussiront dans leur vie malgré notre volonté
      Cette volonté est plus abordable que de croire en l’impossible ou à l’eugénisme au choix........

    • gaijin gaijin 4 octobre 2013 16:16

      « l’espoir réside dans l’acceptation d’un fait »
      je me suis trouvé dans une situation similaire quoique moins difficile ( regarder couler une entreprise en cochant peinard des cases )
      je n’ai pas pu !
      c’est juste inhumain
      c’est une négation de soi même et un renoncement au respect que l’on se doit
      no way !
      c’est comme les films ou le mec il lutte tout seul contre une armée de zombies : ça serait plus facile de renoncer .....puisque la fin est certaine a quoi bon continuer ?
      sauf qu’il veut vivre, pas devenir un zombie .....

      il faudrait plutôt trouver le moyen de réveiller les autres, la majorité silencieuse ces résignés et de collaborateurs
      collaborateurs vous trouvez que le mot est fort ?
      en aucun cas car c’est bien d’une guerre qu’il s’agit, une guerre sans arme mais avec beaucoup de victimes, une guerre entre une certaine conception de l’humanité et un monde a la orwell
      alors faites ce que vous voulez a titre personnel mais ne venez pas dire a un mec qui a mal aux tripes de conduire son train peinard !


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 16:26

      gaijin


      Pour l’heure je cherche à me sauver J’ai passé une heure acceptable avec eux quand les suivants ont vécu l’enfer. Comment l’accepter ? Faut-il découvrir l’indifférence en fin de carrière

    • gaijin gaijin 4 octobre 2013 16:41

      « Comment l’accepter ? Faut-il découvrir l’indifférence en fin de carrière »
      en aucun cas c’est ce que j’essaie d’expliquer a mp mag
      je n’ai pas de solution, moi j’étais plus jeune et je me suis reconvertit mais je ne pense pas m’être remis de cet épisode.


    • mpag 4 octobre 2013 17:03

      pas l’indifférence seulement la différenvce entre ceux qui le peuvent et le souhaitent et les autres c’est ce que j’essaie d’expliquer a gaiijing


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 17:32

      gaijin


      Un métier dont on ne revient plus ...

      Est-ce une bonne image ?

  • djea 4 octobre 2013 14:05

    Prendre les parents les uns après les autres, les mettre dans la classe et leur demander d’essayer d’enseigner quelque chose à leur progéniture et aux autres.


    Attendre les réactions...

    Ce serait peut-être salvateur car se rendent-ils vraiment compte de ce qui se passe ne classe ?

  • alinea Alinea 4 octobre 2013 14:27

    Je pense qu’il ne faut jamais oublier que l’école est un formatage pour faire de bon petits soldats ici et là l’élite qui perpétuera les inégalités !
    Ces gens-là, on ne peut pas les faire rentrer dans « nos » cases, alors, ce n’est pas facile, mais je trouve ça tant mieux.
    Il faut trouver le chemin qui mène jusqu’à eux, sans volonté aucune de « les sauver », ça c’était ce que faisaient les curés avec les « sauvages » ! merde !
    Ce qui n’aide pas, c’est que l’école, l’institution je veux dire, c’est pire que chez les flics ! tout est étriqué, fermé et je crois que personne ne détient la vérité ; appelez la hiérarchie, demandez un inspecteur, faîtes du pétard, la presse, transformer l’ambiance en événement qu’il faut absolument retenir, tourner autour du pot, et riez et faites rire ; il faut absolument briser les chaînes...


    • tf1Goupie 4 octobre 2013 14:55

      On formate entre autres à respecter les régles, à respecter les autres, à ne pas humilier,à ne pas frapper les femmes, etc

      Et bien moi je trouve ces formatages utiles et je trouve dérangeant qu’on les méprise.

      L’inégalité est de toute façon déjà consommé : ces gamins sont en marge de la société, sauf coup de chance.


    • alinea Alinea 4 octobre 2013 16:04

      tf1 : je parle de formatage, de spécialisation, de jugement hâtifs,etc ; vous parlez de politesse et de savoir-vivre..mais ça, normalement, c’est à la maison !!


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 16:29

      Alinéa


      N’est-ce pas ce que je fais ici ?

    • alinea Alinea 4 octobre 2013 16:39

      C’est pas assez : il faut un déplacement massif vers vous !


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 17:30

       Alinea 


      Ce billet trouve écho Ce sera peut-être suffisant pour alerter un peu !

      Quant aux autorités, je sais qu’ils sont imperméables aux histoires d’en bas 

  • tf1Goupie 4 octobre 2013 14:49

    Je visualise très bien et je compatis.

    C’est le reflet de notre société où les gamins de 16 ans peuvent braquer à la Kalachnikov pour quelques billets ou même flinguer pour un mauvais regard.
    Cette société ce n’est pas vous ni même l’E.N. qui la faites.

    Je ne vois pas de solutions tant que ce genre de situations cauchemardesques, pas exceptionnelles, ne seront pas officiellement reconnues comme existantes.

    Mais politiquement on doit camoufler, et puis parfois tellement simple de dire que les enseignants se plaignent pour rien.

    Prenez les choses dans l’ordre : sauvez ce qui peut l’être et donc vous en premier lieu...


  • Prudence Gayant Prudence Gayant 4 octobre 2013 14:56

    C’est Nabum

    C’est la consécration ce vendredi !!
    Vous êtes en tête de gondole sur AV !
    Trêve d’ironie, recopiez votre billet et les commentaires et envoyez tout cela à votre ministre et tous ceux qui sont en désordre sur l’échelle hiérarchique.
    Votre besoin viscéral d’anonymat vous dessert en ce moment, vous devriez aller faire comme les autres, le buzz à la télé. IL n’y a rien de déshonorant d’aller dire sa douleur d’aller travailler chaque matin. Que tout le monde connaisse le monde des segpa. Je ne les connaissais pas ou si peu avant de vous lire. 
    Ne fait-on pas réforme sur réforme dès lors qu’un fait divers particulier ébranle la conscience des Français ?
    Que Vincent Peillon face son travail en prenant compte tous les problèmes des écoliers et non pas la partie visible de l’iceberg. 
    Que les professeurs des segpa se regroupent et se fassent entendre.
    Vos syndicats ne vous épaulent-ils pas ? eux qui sont si prompts à descendre dans la rue même quelques semaines avant des examens pour défendre leur problèmes.
     Je comprends également vos autres peurs, celles de vous voir déchoir de votre poste car aussi turbulent que vos élèves, incapable de rester dans le rang sans rien dire.
    Le sacrifice de votre vie professionnelle pour avoir la vie sauve. 


  • Jean-Philippe 4 octobre 2013 16:28

    Bonjour,

    C’est Nabum,
    Cessez de souffrir, d’avoir peur.
    Au pire, vous mourrez, et si vous regardez l’histoire sur quelques millénaires, vous avez sûrement l’âge pour ça. Et dites-vous bien qu’avec un peu de malchance, vous auriez pu être, par ironie de l’histoire, élève dans cette classe, et qu’alors, ce n’est pas quelques heures semaines, mais toute la semaine, que le petit jeu de la survie aurait duré.
    Au contraire, apprenez !
    Le jeu sociologique qui se joue sous vos yeux est très riche. Plus les rapports à l’intérieur du groupe sont violents, et plus les mécanismes naturels du fonctionnement humain se révèlent.
    Cruel pour les idéologies, mais au combien instructif pour adapter par la suite nos comportements.

    Ah oui, surtout, votre peur, ne la montrez pas !

    Etre au contact du tissu social quand celui-ci commence à se déchirer, c’est être le premier à s’en prendre plein la gueule. Mais c’est aussi un moyen de se préparer, en particulier au niveau psychologique, car moi, j’ai tout lieu de croire que ce qui arrive dans votre classe se réalisera, en pire, dans l’ensemble de nos sociétés dans les cinq à dix ans qui viennent.

    Evidemment, moi qui m’y prépare depuis cinq ans, je me prépare avant tout à me planquer le mieux possible pour cette période que je me représente très déplaisante.
    Mais comme on ne peut jamais être sûr de pouvoir rester éloigné du feu lorsqu’il brule, il n’est jamais mauvais de savoir comment s’y prendre avec lui quand on a pas le choix.

    Etre pragmatique, dans votre cas, c’est bien comprendre que le problème ne vient pas d’eux, qui sont victimes autant que tyrans, et d’ailleurs leur comportement révèle une souffrance permanente. Non, le problème est dans nos règles de vie sociale, qui posent l’instruction comme obligatoire jusqu’à seize ans, (dans le but d’éviter le travail aux enfants), alors que dans le même temps, l’Education Nationale n’a pas les moyens d’apporter une réponse adaptée à l’ensemble de ses « clients ».
    Vous, on cous demande de jouer le jeu, avant de les instruire. Bien sûr, vous avez le droit d’avoir des illusions, mais comme vous ne serez pas soutenu par votre hiérarchie pour les mettre en oeuvre, ce serait peut-être le bon moment pour les perdre.

    Bon courage, quand même. J’ai parfois eu la trouille aussi, je m’en suis pris plein la gueule aussi, et du moment qu’on comprend ce qui se passe, on en ressort plus fort.

    Et puis, c’est bientôt noël, après pâques, et bientôt les grandes vacances ...


    • mpag 4 octobre 2013 17:07

      très juste comme commentaire, j’adhère


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 17:39

      Jean-Philippe


      Ne pensez pas que j’aie peur !

      J’exprime par l’écrit un état de fait mais sur le terrain je lutte et aujourd’hui j’ai eu un cours presque ordinaire quand mes collègues ont connu l’enfer.

      Je pense pouvoir y arriver, je sais que les plus jeunes collègues vont vivre l’enfer et ça, je ne peux l’accepter et je suis impuissant.

  • Vipère Vipère 4 octobre 2013 16:37

    Nabum, bonjour


    Aller au boulot « la boule au ventre » est proprement insupportable, à lire et plus encore, à vivre pour celles et ceux qui sont concernés par une situation aussi difficile.

    Dans l’intime, c’est un drame personnel qui se joue à huit clos et je comprend que l’écriture soit l’ultime exutoire qui permet de de pas somatiser, au moins pour un temps. 

    A long terme, une telle situation, c’est à dire la perte de contrôle sur ceux dont on a la charge éducative, ne peut perdurer ad vitam... sans dévaloriser l’adulte à ses propre yeux et ceux d’autrui.

    Mais, au fait qu’est ce qu’ a à perdre un enseignant, à faire remonter de telles difficultés, si ce n’est de perturber la tranquillité des ses supérieurs hiérarchiques qui ronronnent en toute quiétude, pendant que sa base, son personnel est malmené, par des garnements en manque total de repères sociaux, à la marge d’un système scolaire qui n’est pas taillé pour eux. 

    L’échec scolaire vous fait ressentir un dégoût profond pour l’école et des souffrances induites, croyez-moi ou non, pour eux aussi la vie à l’école n’est pas de tout repos ! 

     D’un côté comme de l’autre, chacun est muré dans le mal-être de l’école, une institution qui s’apparente plus à une prison, qu’à un lieu où peuvent s’épanouir des rebelles à l’éducation scolaire. 

    Vous le dites vous même, vous êtes obligé de les garder entre quatre murs ! 

    In fine, vous n’êtes plus éducateur, mais gardien. Quel gâchis humain !

     

    • tf1Goupie 4 octobre 2013 17:34

      Certains sont quand même contents d’aller à l’école :
      parce qu’ils y mangent,
      parce qu’on ne les frappe pas,
      parce qu’ils ont des droits,
      parce qu’ils ont des camarades et une vie sociale.

      Bref ils souffrent moins que dans la rue ou à la maison.

      Mais ils ne viennent certainement pas pour apprendre ni être éduqués.


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 17:41

       Vipère


      Je serai un gardien qui gardera en ligne de mire son rôle et sa mission.

      J’ai la boule au ventre car pour l’instant, il n’est pas possible de prendre du plaisir avec eux alors que je viens d’en avoir avec les plus grands ...

      Mais je ne désespère pas, jamais

  • mpag 4 octobre 2013 17:01

    j’ai espoir en ceux qui me la donne pas qui me l’enlève malgré ma volonté de fer


    Faite confiance à ceux qui ont la volonté d’apprendre
    Faite confiance en ceux qui ne juge pas l’apprentissage nécessaire, vous avez fait votre possible, ils n’ont pas fait le leur pour vous écouter, cela ne veut pas dire qu’ils ne vont pas réussir

    Vous leur avez donné une chance.......espérez simplement que leur vie leur sourira

    Courage

  • Shawford42 4 octobre 2013 17:29

    Alors comme ça y’a quelques peizouilles qui ergotent Nabum ?


    Moi je vois au quotidien la prodigieuse générosité désintéressée que vous fournissez à notre imaginaire, en textes ici et en photos/texte sur Facebook

    Tché bé red (en creole, tenez bon la rampe), Na Boom, la caravane aboie, le chien passe smiley smiley

  • mpag 4 octobre 2013 17:51

    Changeons ce qui peut l’être par la force de notre volonté 

    vous voulez aidé les autres, écrivez un livre sur votre expérience plutôt que de vouloir changer ce que vous ne pouvez

    Seul nous tomberons, ensemble nous vainquerons

    n’oubliez pas de penser à moi lors du succès de votre livre

  • chantecler chantecler 4 octobre 2013 18:49

    Salut ,
    Je lis votre post .
    Je lis les commentaires dont les vôtres .
    Je pense que vous avez compris que si vous vous accrochez encore vous êtes cuit .
    Cuit, c’est à dire que vous allez y perdre votre santé et probablement vous faire saquer au cours d’ une inspection .
    A l’impossible nul n’est tenu .
    Déjà survivre , c’est pas un projet terrible ...
    Alors ....Sauvez vous !
    Et préparez un atterrissage futur dans un milieu plus engageant .


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 18:52

      chantecler


      J’ai tenu 35 ans et dans des conditions parfois délicates. Je tiendrais encore cette fois même si j’ai dit que j’allais sans doute chercher ailleurs. 

      Je remplirai ma mission jusqu’en juillet ....

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 octobre 2013 19:18

    Cela ne vous consolera pas de savoir que c’est ainsi dans tous les établissements scolaires, y compris dans les quartiers dits « favorisés ».

    Ce sont les enfants d’une société de loisirs et de divertissement. Tout doit être ludique et ne demander aucun effort. La publicité l’a parfaitement compris, « c’est facile » est l’un de ses grands classiques.

    Les enfants et les adolescents sont « un coeur de cible » majeur du marketing. Dans les pubs qui leurs sont destinées, rien ne rappelle la concentration et l’effort intellectuel indispensables à tout apprentissage. Faut que ça soit « cool et zen », et que ça permette de frimer devant les copains.

    La nourriture, certes, mais la pub fait de gros dégâts aussi.

    L’Éducation nationale a inventé deux systèmes de filtrage pour la survie de l’espèce-élève, et de l’espèce-prof, les options, de n’importe quoi, du latin, du grec, les classes européennes etc, qui sont plus tranquilles.

    Et le privé. Lequel pratique le filtrage vers la sortie, soit en fin d’année, soit tout au long de l’année scolaire, les écoles privées se débarrassent des élèves les plus problématiques... dans l’enseignement public, obligé de les accueillir.

    Un essai possible ? Si les parents comme vous le dites, tiennent à la scolarité de leurs enfants, c’est de les inviter à tout de rôle à assister à la classe.
    Je suis persuadée qu’ils ignorent totalement ce qui s’y passe et que les enfants se gardent bien de raconter.
    A moins que vous n’ayez le droit de mettre quelques caméras ...


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 21:56

      Fifi Brind_acier


      Je suis intimement persuadé que nos devons transgresser les interdits pour montrer la réalité sinistre de nos cours

      Ces montres sont aussi vos enfants. Regardez les agir, détruire l’espoir.
      Oui, ce sont vos enfants !!!!

    • Prudence Gayant Prudence Gayant 4 octobre 2013 22:36

      Nabum,

      Ne mettez jamais tous les parents et leurs enfants dans le même panier de crabes !!!
      C’est trop vite accuser tous les parents.
      Certains et beaucoup même ont su et savent éduquer leurs enfants.
      N’êtes-vous pas vous-même parent ? 
      Curieusement vous réfutez toutes propositions mais verriez parfaitement d’autres se révolter ouvertement en votre nom que l’on ignore.
      Je ne fais pas partie de près ou de loin du monde de l’éducation nationale, et j’aurais mauvaise presse à parler ou m’ exprimer au nom d’enseignants plus au fait que moi de leurs problèmes.
      Par contre vous maniez parfaitement l’art de faire des pirouettes.
       Il n’y a pas à renier vos difficultés mais que peut faire le spectateur si l’acteur ne donne pas le ton ?
      Vous écrivez et publiez sur plusieurs sites, en espérant quoi ? 
      Dans la plupart des commentaires, les intervenants « parlent » d’enfants dits normaux et vous ne les détrompez pas. Les segpa sont pour des enfants particuliers à qui une solution spécifique doit être donnée.


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 22:41

      Prudence


      Jamais je n’accuse les parents et dans la tourmente de la classe, je n’ai de cesse de répéter aux élèves qu’ils devraient imaginer leurs parents présents.

      Aucun ne serait fier !

      Et c’est bien notre unique marge de manœuvre.

    • Prudence Gayant Prudence Gayant 4 octobre 2013 22:54

      Nabum,

      Qu’attendez-vous concrètement des lecteurs de votre billet ?

  • yoananda 4 octobre 2013 19:36

    Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils maudissent les conséquences !!!

    La ponzimmigration, l’universalisme, le sans frontiérisme, le CMU pour toute la planète, l’éducation pour tous même ceux qui n’en veulent pas ...

    ben voila ...

    Ouvrir ses frontières au tiers monde ... les fermer à la modernité (finance / hight tech / travail ultra productif) c’est tiers-mondiser la France ... c’est tout. Ni plus ni moins.
    Et tout les jours on voit de plus en plus qu’on est dans un pays du tiers monde, avec quelques usines high-tech et quelques gadgets pour donner le change.

    Mais je pense que ça arrange pas mal de monde non français au final.


  • béatrice 4 octobre 2013 19:40

    Je comprends cette impression de tenir une classe à bout de bras, de la tenir. Je comprends le vide qui s’en suit parce que même si ça s’est « bien passé », enseigner et apprendre c’est ailleurs que cela se fait.


  • Constant danslayreur 4 octobre 2013 21:16

    Félicitations C’est Nabum, avec ce billet, vous venez de griller la politesse à Claude Benard et de prendre sa place de 12ème rédacteur le plus publié de tous les temps sur AV (je ne compte pas les 4 dessinateurs).

    http://www.agoravox.fr/spip.php?page=palmares&t=a

    Parmi ceux qui vous précèdent dans le classement, Imhotep et ça dérange ne dérangent plus depuis un moment, Voris est un compte fermé et Paul Villach est hélas, un peu mort. Bref, vous serez 9ème dans moins de 3 mois et 8ème dans moins de 6.

    Par contre vous n’avez aucune chance contre Morice 1155 et encore moins Dugué 1478, donc votre ambition à terme sera juste de détrôner Rakotoarison et ses 800 billets à ce jour, gaffe à Chalot et à Cabanel d’ici là. Ben quoi une médaille de bronze c’est déjà pas mal non ?
    Par contre si cette chère Rosemar revient avec ses deux billets par jour, il vous faudra renoncer au podium mais vous devriez y survivre.

    Allez on y croit We will, we will, segpa you

    PS1 : Owen renvoyé de l’école plusieurs fois même, vous y croyez vous ? 

    PS2 : Un ch’tit service siouplait parce que ça pique aux yeux, voila, de temps en temps, vous qui écrivez tant, ne pourriez-vous pas vous donner la peine de réécrire les pseudos des personnes auxquelles vous répondez, je trouve limite impoli et à tout le moins révélateur du peu de cas qu’on fait de l’autre, le copier-collé de pseudo, c’est dit, vous en tiendrez compte ou pas, c’est vous qui voyez, j’ajoute juste que si les « avantages » du copier-coller de pseudo étaient supérieurs à ses inconvénients, il me semble que vous ne seriez pas le seul sur AV à le pratiquer... les autres n’étant pas forcément tous des cons passant à côté d’une possibilité pratique et tout bénéf...


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 22:02

      Constant danslayreur


      Moi ? Je ne suis rien donc ça ne compte pas ! 

    • Constant danslayreur 5 octobre 2013 08:42

      Owen bonjour,

      Je ne voulais pas du tout vous offenser bien au contraire. Ni non plus faire preuve d’indiscrétion puisque c’est vous même qui en parlez plus haut, c’est juste que d’une part j’ai du mal à le croire tant vos analyses imposent le respect et d’autre part, qu’en lisant la réponse de l’auteur à votre commentaire j’avais eu la très désagréable impression qu’il ne vous avait pas du tout lu, d’où la question-piège.

      En fait, à lire ce qu’il me répond maintenant, me réclamant un câlin tout en persistant et signant à faire ce que je lui reproche, la question est tranchée : Il ne lit et ne comprends que ce qu’il a envie de lire et de comprendre, en sus d’avoir un très sérieux souci de manque d’assurance auquel je ne peux rien du tout. Dommage, il écrit bien et de tels doutes ne s’imposent vraiment pas.

      Baaahhh n’importe comment je n’en suis déjà plus là, Shawford dit plus haut sans que personne ne démente que le Capitaine et le taulier seraient une seule et même personne ce qui ne me dérangerait pas plus que ça, par contre que cette même personne soit Titif, LE titif, non, la schizo poussée à ce point ça ne m’amuserait plus du tout.

      Bonne journée.


    • Shawford42 5 octobre 2013 08:59

      Bonjour Jojo,


      LE TITIF, qui est ce en langage décodé (juste le vrai pseudo, toi par exemple t’es pas Eddie Constantine que je sache, c’est un « nom de code » que tu partages avec un nombre extrêmement limité d’interlocuteurs, on pourrait même dire par certain égards pour le non initiés qu’il y a quelque part tromperie sur la marchandise même si très très bénigne) ?

      Sachant qu’il a les impostures dont je suis sûr, et celles où je prêche le vrai pour savoir le faux et vice versa.

      Après : - si t’attends a chaque fois que ce soit l’imposteur qui se révèle lui même, tu risques de fossiliser sur place
             - si tu préfères me conchier pour oser une telle démarche, libre à toi, 

      Mais il y a beaucoup plus se saloperies et de méfaits entretenus avec une duplicité croissante par nombres de veules personnages et que je peux déterrer en faisant cela, pour faire pencher la balance mais mon inexpugnable entêtement.

    • Shawford42 5 octobre 2013 09:00

      oups pencher la balance en faveur de


    • Shawford42 5 octobre 2013 09:11

      Oups Titif je viens de percuter = furtif bien sûr. Désolé tu pourrais pas utiliser fufu, pour permettre de faire comme la majorité de ceux qui l’on rebaptisé et non pas un nom de code qui n’appartient qu’à toi ? (ça ça marche que quand tu es capable de faire populariser ta trouvaille)


      Bref j’affirme et maintiens bel et bien que Furtif = Captain = Morice = quelqu’un dont je ne tairai pas contre désormais l’identité réelle pour la bienséance des débats et le simple respect de la loi française (n’ayant pas eu droit moi même à bénéficier de ces mêmes droits soit dit en passant, et ça ça laisse de traces et le besoin d’en comprendre l’origine et la raison profonde)

    • Shawford42 5 octobre 2013 09:19

      Comme je suis très très compréhensif comme Keum, j’arrive à comprendre quelque part pourquoi un italien a effectivement du mal à respecter in fine la loi française, tu me diras 


       smiley smiley smiley

       smiley

      smiley

    • Shawford42 5 octobre 2013 09:41

      Oups j’ai écrit à 9:11 :


      « quelqu’un dont je ne tairai pas contre désormais l’identité réelle »

      C’est flou, mauvaise syntaxe, sorry.
      En fait à l’examen, ça pourrait être « dont je tairai par contre » ou bien « dont je ne tairai pas par contre »

      En fait entre les deux mon cœur balance, ça dépend en fait uniquement de la teneur bienséante ou pas des débats désormais smiley smiley 

    • Shawford42 5 octobre 2013 12:28

      I was made for loving you baby


      Are you made for loving me ?

      >>>

      A nos actes manqués smiley

    • Shawford42 5 octobre 2013 13:05

      Impossible I will not carry your weight


      Tu sais ce qui tes reste à faire chaton ? Coucouche panier, et/ou demande à 23 pour la suite smiley

      ou alors remets ton charentaises papy, et gobe devant le poste, cos ) c’qui parait, the sun always shines on TV smiley

  • lloreen 4 octobre 2013 21:37

    Bonsoir à tous.
    Excusez-moi de me répéter, mais je pense que le problème de l’ école n ’est que le reflet du malaise sociétal.

    Monsieur l’ auteur, croyez bien que je compatis mais je ne comprends pas comment il est possible que les professeurs puissent à se point courber l’ échine alors que vos articles et les commentaires s’ y rattachant semblent prouver que le malaise dans la profession est général !

    Loin de moi l’ idée de minimiser les problèmes de l’ école mais je pense que la notion de survie doit plus ou moins être la règle dans le monde du travail.
    Je rencontre beaucoup de personnes qui me répètent leur ras le bol de leur vie actuelle ;elles supportent de moins en moins les faux-semblants que nous impose la vie artificielle qu ’on cherche à nous faire subir (métro-boulot-dodo pour les « chanceux ») ou métro-pas- de- boulot et des dettes astronomiques à se demander qui va rembourser...

    Cette idée de malbouffe qui suscite l’ agressivité est tout à fait intéressante et sans même tomber dans le conspirationnisme on ne peut nier l’ implication de cette donnée dans le problème, qui n’ épargne pas les adultes non plus.

    Lorsque je quitte ma campagne pour faire une sortie en ville je suis de plus en plus choquée de cette violence larvée à chaque coin de rue.Des piétons qui risquent d ’ être renversés à chaque franchissement de passage pour piéton (!), des doigts d’ honneur et des refus de priorité, des portes claquées au nez dans les magasins ;des vendeuses si polies que cela flaire l’ obséquiosité et me met mal à l’ aise...bref, je ne sais pas si cela ne choque que moi, mais si ces adultes ont été les adolescents dont vous parlez et qu ’ ils ont des enfants en âge de fréquenter vos classes, je veux bien croire que certains vivent un enfer.
    Le nôtre sera pour plus tard...


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 octobre 2013 22:03

       lloreen


      je veux bien

      Mais faites en sorte que je ne crève pas la bouche pleine ou pas 

    • C'est Nabum C’est Nabum 5 octobre 2013 06:54

      lloreen


      Oui, il y a des points communs entre l’école et le monde du travail.
      La jungle est devenu la norme, la loi du plus fort la règle, l’absence de compassion le principe de survie ...

      Nous pourions continuer longtemps les comparaisons le système capitalisme a structuré une société à son image sans morale ni espoir, sans dignité ni respect. Avant son explosion, il y aura déflagration humaine !

  • taquin taquin 4 octobre 2013 21:38

    La solution ?

    Une filière dealeur de drogue, mafia et Compagnie, après tout on a déjà des surdoués (surtout dans nos banlieue) et ca sera pas pire que de faire l’ENA smiley smiley smiley smiley Ces gens là se comprennent bien et aiment travailler ensemble.

    A quand un Master « Pourriture Capitaliste et Psychopathie du comportements » ?

    Tu peux facilement devenir le nouveau PDG de France-Télécom avec ca smiley smiley smiley smiley


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