lundi 19 mars 2018 - par alinea

À propos...

À propos…

 

De Pervers et Narcisse.

 

Voilà que j’entame une entreprise ardue et hasardeuse : ma vision, et mon vécu, personnelle sur le harcèlement moral, et dans celle-ci que des faits que je n’ai jamais lus, ou peu, en tout cas jamais développés. Je vais tâcher de ne pas trahir l’intimité des uns ou des autres, et toute la hardiesse est là !

D’abord j’avais lu « Malaise dans le travail » de Marie-France Hirigoyen ; cela ne me concernait pas et je l’avais lu avec juste un petit bout de mon cerveau ; néanmoins cela m’avait mis la puce à l’oreille, peut-être y avait-il là quelque chose qui n’était pas seulement imputable à moi. Un an plus tard, j’ai lu son livre sur le harcèlement moral, et, après beaucoup de pages insignifiantes pour moi, tout à la fin elle fait le portrait robot du « pervers » et de sa « victime », c’était tellement juste que la chose fut posée ; j’étais loin d’être sortie de l’auberge mais mon premier réflexe fut de dire ça à tout le monde, puis, me ravisant, m’avisant de l’inanité de ce projet, je n’en dis rien. Ce que j’en ai lu depuis m’a toujours paru émanation d’un cerveau gauche déconnecté du réel et je n’arrive pas à comprendre la motivation des « chercheurs ».

Je n’arrive pas à comprendre non plus comment on peut baser ses études sur des « pervers »en HP, vu que la plupart d’entre eux n’ont aucune remise en question, qu’ils circulent dans une société dans laquelle ils se trouvent bien, avec une multitude de gens qui les trouvent formidables.

En introduction, je voudrais dire que les mots utilisés pour ce genre de relation, ne me conviennent pas du tout. Certes « narcissique » est incontournable mais il est là dans une dimension tellement unique et totale qu’il défie le narcissisme que l’on rencontre chaque jour chez bon nombre de nos contemporains. Mais soit, il est néanmoins juste ; « harcèlement » en revanche me gêne et je vais tout de suite expliquer pourquoi. Quant au concept de bourreau/victime, si j’en comprends bien la raison, je m’insurge contre cette définition qui se veut universelle et définitive, puisque, en matière de psyché, il y a forcément complémentarité, une relation se fait à deux, aussi, comment démêler le pile et la face d’une même pièce ?

C’est du bout des doigts que je vais employer « pervers », parce que je n’ai rien pour le remplacer, mais je ne parlerai pas de « harcèlement ».

Le « pervers » ne cherche pas une proie, il la rencontre inopinément ; cette proie est une personne qui, par son regard sur lui, par la réponse qu’elle donne au jeu qu’il veut mener, le déstabilise et le menace, et dont il se défend. Il le fait avec ses maigres moyens, mais ils ont beau être maigres, ils sont puissants. En face de lui, il a quelqu’un d’ignorant, innocent, naïf, qui ne connaît, donc ne repère pas la dangerosité de la situation ; il est menaçant à son corps défendant, en totale ignorance du danger qu’il représente. Et c’est mutuel ! C’est là que réside probablement tout le drame qui peut perdurer, que l’on appelle, plus ou moins justement, « emprise ». Il ne s’agit absolument pas de l’emprise d’un gourou sur un adepte d’une secte, parce que le regard sur l’autre, sur le « pervers » est toujours clairvoyant ; le « pervers » n’embarque pas l’autre comme un « passif » dans son univers, jusqu’à le perdre ; c’est une guerre qui se déclenche dans laquelle les armes du pervers sont écrasantes, tandis que la bonne foi, le bon sens de l’autre sont des coups d’épée dans l’eau qui le perdront.

À ce moment-là, il se passe quelque chose avec l’entourage du « couple » extrêmement important. Il y a plusieurs cas de figure, en général une hiérarchie, le « pervers » était situé au-dessus de l’autre, toujours. L’environnement humain, figurants ou spectateurs de l’histoire, donne toujours raison au « pervers ». Et c’est cette solitude, cette incompréhension, cette sidération même qui est le nœud du drame, je dirai, de l’exposé plutôt que victime. La folie qui menace et qui finit par emporter celui-ci,( c’est un neutre, pas un masculin parce que les deux sexes peuvent être exposés même si ce sont le plus souvent des femmes) tient à ce seul fait : ceux qui font partie de la scène sont partie prenante, et les extérieurs à elle, ne comprenant pas la gravité d’une situation que l’exposé n’arrive de toutes façons pas à décrire (comme si chaque essai de preuve ou d’exemple s’écrasait dans une vase de non-lieux) ont rarement d’aide à apporter, sauf un soutien affectif, en cas de harcèlement au travail. Aussi, le pouvoir laissé au « pervers » est le fait d’humains alentour, qui ne voient rien, et de toutes façons s’en foutent. La solitude gagne, de plus en plus douloureuse, et la folie, de fait, s’y greffe, puisque « l’exposé » n’a plus de repère, plus de sol sous ses pieds.

Je vous fais grâce des douleurs extrêmes que l’on peut vivre en pareille circonstance ; pour ma part six ans sans y avoir mis de mot, et six ans après avoir pu nommer « la chose ».

Le déchirure finale fut un éclatement physique et psychique, inscrit dans mon corps au point que quelques années plus tard un ostéopathe y a vu la marque qu’il a interprétée comme une crise d’épilepsie. La douleur éprouvée au moment de cette crise est indescriptible.

 

Les personnages.

 

Les deux cas que je connais d’assez près, hors le mien, concernent un maire vis à vis de sa secrétaire de mairie ; celle-ci ayant gardé l’appui dans sa famille, est passée de procès en procès, a eu quelques années de congés maladie et une psychothérapie payée. Malgré ces aides, elle a morflé, et s’est concocté un cancer quelques années plus tard.

Le deuxième, c’est un supérieur hiérarchique dans une structure de formation dépendant du rectorat ; le « pervers », après moult démarches et « preuves », a été muté. Dans ce cas, la psychothérapie a été aux frais de « l’exposée ». Mais elle a morflé, elle est morte quelques années plus tard d’un cancer.

Dans mon cas, c’est de mon propre chef que je suis allée voir une psychanalyste, malheureusement lacanienne, et si je reconnais n’avoir pas su « exposer mon cas », sa réponse fut fatale : « vous devriez essayer de gagner votre vie en faisant du rattrapage scolaire » ; ma tentative s’est arrêtée là, au bout de quelques séances.

Se démerder toute seule, ça me poursuit, mais je vous fais, là aussi, grâce de toute mon histoire.

Donc, les personnages :

Moi d’abord, et vite fait : une HPI/HPE, rebelle. Ceux qui, par hasard, me liraient et se trouveraient dans ce cas, savent que cela n’est pas une définition de vantardise arrogante, mais bien l’aveu d’une vie de merde remplie de souffrances, aussi s’il me parvenait de la part du moindre commentateur, des lazzis, des attaques comme j’ai l’habitude d’en recevoir, je ne serais plus capable de revenir.

Un HPI/HPE n’a pas d’ego, au sens commun du terme ; il ne ramène rien à soi mais s’oublie toujours pour l’Autre ( avec une majuscule car il ne s’agit pas toujours d’un individu) ; le « pervers » au contraire n’a que ça, « moi », il ramène tout, toujours à lui, de quoi que ce soit qu’il parle. Voilà donc, d’emblée, un couple parfait dans sa complémentarité ! Seulement, le pervers ne sait pas, n’analyse pas qu’il est ainsi, et si l’autre fait cette rencontre avant d’avoir pris conscience de sa spécificité, le jeu est pipé dès le départ.

Lui est un homme du pays, un éleveur qui n’a pas laissé l’once d’une spiritualité ou d’une intellectualité encombrer son esprit ; ce n’est pas pour cette raison qu’il manque d’intelligence, celle-ci étant attention, réception, mémoire, tout ce dont il a besoin pour traverser le monde en roi. Avec ce petit plus qu’il ne l’affiche pas, ne fanfaronne pas, parle fort quand il exerce son autorité, mais bas dans les lieux publics. Comme il sait à peine lire et écrire, - il a passé son enfance à avoir peur, ce qui n’aide pas la capacité d’apprendre, mais, en plus, il avait une institutrice particulièrement incompétente, c’est de notoriété publique- il sait demander de l’aide sans passer pour un con ; c’est un séducteur qui sait tourner les choses pour obtenir à peu près tout ce qu’il veut ou dont il a besoin. Il a une mémoire phénoménale, des situations, des lieux et des visages et se montre en cela épatant. Je suppose que les autres « pervers » possèdent et montrent ce type ( ou autres) de qualités car, s’ils ont eu droit à une instruction correcte, ils se trouvent toujours à un échelon de la hiérarchie où il y a des inférieurs. Lui était maître en son royaume, qu’il avait construit de ses mains. Quant à son histoire, je pense ne rien trahir en disant qu’il est le cadet de quatre fils d’un père dont la violence était légendaire. L’aîné s’en est sorti, si on peut appeler ça comme ça, en s’autorisant la haine du père, les deux suivant ont vécu leur mort intérieure comme ils ont pu, le premier assez mal en trouvant une femme que je qualifierais, pour faire court, de perverse narcissique, et a fini par se suicider ; le second en rétrécissant son espace à sa famille dont sa femme qui savait se défendre et lui lançait : « dis, tu ne vas pas faire avec moi comme ton père avec ta mère ! » à l’occasion ; il est resté très introverti et grincheux. Le cadet, en épousant le père, l’adulant et l’imitant pour se construire. Il est un enfant brisé, et a construit par dessus, par imitation, toute une série d’attitudes et de mots, pour paraître et être apprécié, à défaut d’être. C’est pourquoi il s’arrange pour ne pas fréquenter les mêmes gens très longtemps, ne pas leur laisser le temps de le démasquer ; quand il sent le moment venu, il devient détestable, et les gens s’en vont. Si je me suis incrustée, ce n’était pas pour lui mais pour son métier, ce mode de vie, les bêtes ; j’avais la vista, et l’habitude d’exceller dans ce qui me passionnait, je devenais menaçante oh combien, et m’évertuais à le rassurer : je ne voulais rien lui prendre, j’ai horreur du monde, des projecteurs et ne cherchais sûrement pas une reconnaissance là !! C’est pourquoi j’ai tout à fait pris conscience de ma participation active dans cette « relation ». Mais j’ai compris qu’il s’agit du même ordre de chose dans les autres cas.

Je sais beaucoup de choses sur cette famille, par l’aîné, qui était marqué du sceau du père, mais très fin, et qui lisait beaucoup. C’est par lui que je sais, quelque chose que je livre et qui est indiscret mais qui peut intéresser ceux qui sont impliqués, de quelque manière, dans ce sujet. On m’a dit : il a failli mourir juste après sa naissance ; vue la santé du bonhomme et aucune explication à ça, mon extrapolation fut immédiate : la mère a voulu le tuer. Il faut comprendre qu’il était le quatrième, et qu’elle subissait, oh combien, aussi la violence du bonhomme. Mais cela ne l’a pas empêchée de l’aimer ; et cela n’est que mon interprétation. J’en connais une autre qui a voulu se jeter dans le puits quand elle s’est sue enceinte pour la troisième fois, et ce bébé devint l’enfant qu’elle a le plus choyé !Il faut dire que celui-ci avait failli mourir dès la naissance et qu’il a fallu l’audace du médecin de service pour lui faire une transfusion par la fontanelle, ce qui était quasi une première à l’époque. J’ai pensé que ce n’était pas un hasard, à cause de l’embryon la mère voulait mourir, l’embryon à maturité a voulu mourir. Mais la mère l’a sauvé.

Ceci étant posé, avant de mettre un nom sur ce que je vivais, j’avais compris, et le lui avais dit, qu’il me faisait vivre ce que son père lui avait fait vivre. Dans la fratrie, il n’y a que l’aîné qui dénonçait le père ; les autres n’en parlaient jamais, et le cadet l’encensait.

Et quand je dis « mettre un nom », je n’arrive pas encore à le trouver. Il est peut-être des épreuves initiatiques qu’il nous est donné de vivre, faire perdre une course éperdue à la recherche d’une place normale, normalement confortable, acceptée dans une société donnée, mais peut-être et surtout, en ce qui me concerne, vivre ma passion. L’apothéose d’un échec fatal pour comprendre que la vie normale n’est pas faite pour soi. C’est en tout cas la leçon que j’en ai tirée après des années où je sentais la mort imminente puisque je ne savais plus vivre, des années où j’ai vaguement fonctionné en ayant perdu le goût de tout et, surtout, mon don avec les chevaux. Ils moururent les uns après les autres laissant un vide comme un abîme que je ne me sentais pas capable de remonter. Je crois qu’aujourd’hui j’accepte juste de vivre au fond, pensant que c’est quand même une vie, et comme le royaume des hommes ne me sied guère, je me complais à user mon énergie renaissante dans celui de la campagne, des chevaux, un qui me reste, et deux nouveaux, et dans le labeur. Mon objectif, mon but, est de retrouver ma parfaite osmose avec mes équins. Quand on a tout perdu, le peu qui reste est un trésor, et je ne dis pas cela la larme à l’œil, je suis sûre d’être dans le vrai.

Lui n’a plus de royaume, il n’est plus roi, il donne des coups de mains à des gens bien, donne des airs de fête pour ceux qui veulent, change de logis tous les six mois, erre. Je ne crois pas qu’il trouvera où se poser. Il a calmé une ère de paranoïa qui l’a fait tout vendre, jusqu’au moindre souvenir, et craint la vieillesse qui vient. Mais lui qui n’a jamais vu un médecin, n’a jamais pris le moindre cachet, se porte comme un charme, quasi la même puissance et la même énergie, on se demande ce qui le fera tomber. Peut-être ne plus trouver de miroir.

Il est des vies qui paraissent paranormales aux autres normaux, mais quand on plonge dans la psyché, tout est acceptable, nous ne sommes rien, quasi tous logés à la même enseigne. Nous avons un mince espace de libre-arbitre quelles que soient les données au départ. Certes, l’amour façonne des êtres sains, aptes à faire face sans tricherie, et son manque, des jongleurs qui semblent défier la vie. Oui, tout est acceptable car tout existe et il est inconcevable de ne pas admettre l’existant. J’ai passé des années à écouter, à entendre les autres, et j’ai vu peu de cas sans anomalies.

En ce qui concerne mon histoire, j’ai mis des années à l’écrire ; je l’ai envoyée à un éditeur. Un des lecteurs de la maison m’a répondu et m’a fait des critiques, fort justes. Je les ai prises au sérieux, et j’ai tout recommencé. Un ou deux ans plus tard, je lui ai renvoyé l’ouvrage, en le nommant, à cette maison d’édition. Il m’a été renvoyé par retour de courrier sans avoir été ouvert : il n’y travaillait plus.

Pendant longtemps, j’ai pensé qu’être éditée était le summum, pour quelqu’un comme moi c’eut été une reconnaissance, une mise à niveau. Et puis, la vie se vivant, j’ai complètement changé, je n’en ai plus rien à faire mais ça ne m’empêchera pas d’écrire, j’ai mille choses qui me taraudent et qui sont mûres à être déposées.

Le monde des hommes n’est plus pour moi, dieu sait que j’en ai rêvé et que toutes mes actions étaient mues dans ce but !!



1072 réactions


    • alinea alinea 22 mars 2018 12:15

      @Gollum
      Je pensais tout à l’heure, en promenant à pas lent ma vieille chienne, à ce fil ; en tout cas à la partie qui s’est nouée autour de la partie de ping pong JL/Philippe Vergnes.
      Et je voyais plusieurs modes de penser et je me sens très proche du vôtre. Pour moi, vous êtes un érudit, capable de citer ; j’en suis incapable, je suis entièrement dans ce que je lis, j’ingurgite, je digère et rejette ce que je ne peux digérer à l’instant, que ce soit déjà su ou arrivé trop tôt dans mon développement.
      Cependant, quand vous énoncez quelque chose que j’ignore, ou auquel je n’avais pas prêté attention, vous m’ouvrez une porte, et je m’y engouffre.
      D’autres aussi bien sûr énoncent des choses que je ne connais pas, mais par la manière avec laquelle cela est fait, cela peut me buter, me rebuter et malheureusement je n’en tire rien ou pas grand chose. C’est pourquoi je pense à un mode de pensée ( l’orthographe qui diffère du précédent est volontaire, les deux me semblent juste dans ce que je veux exprimer).
      Et je suppose, que sans être parfaitement hermétique l’un à l’autre, ces différents modes sont incompatibles, sauf pour soi, à contraindre une expression à être claire.
      Et j’oserais, dans notre mode de pensée, l’expression ne cherche pas à convaincre, mais à ouvrir. Et si l’on poursuit en considérant que vouloir convaincre, c’est refermer, on voit un antagonisme indépassable.
      Vous comprendrez mieux, je l’espère, pourquoi votre importance sur ce site, telle que je la vis.
      ( bon,je ne me suis pas forcée pour ne mettre aucun point d’exclamation ! smiley ( je viens de m’apercevoir que ce sourire-ci a un œil fermé, un clin d’œil donc ; jusqu’ici je n’avais jamais vu la différence avec le premier !) )


    • Gollum Gollum 22 mars 2018 14:37

      @alinea

      Et je voyais plusieurs modes de penser et je me sens très proche du vôtre.

      Merci. smiley C’est pas un scoop toutefois. smiley

      Vous me mettez presque mal à l’aise. Je ne sais trop quoi répondre. smiley

      J’ai du mal à avoir du recul sur moi. Je pense que cela vient, en grande partie, de ce que je ne suis pas un rationaliste. Les idées doivent servir à alimenter la croissance psychique. Je ne pense pas être réellement un érudit. J’en connais auprès desquels je me sens tout petit. Je lis peu. (Eh oui). Par contre je digère. Je me dirige uniquement vers ce que je pense être une nourriture potentielle. Je m’aperçois, en écrivant, que vous dites la même chose.

      Je crois que je suis le résultat d’une pratique intense de l’astrologie qui éloigne complètement des façons de penser rationalisante à l’occidentale. À condition, bien évidemment, de maîtriser son sujet, sinon cela dégénère en pratique superstitieuse

      Car la logique même à l’œuvre dans cette discipline est la même que celle que l’on retrouve dans le Yi Jing. Une logique quadripolaire. Qui permet le mariage des contraires. On est ici, en plein, dans le projet de CG Jung.

      Car dans le deux, nul mariage, mais confrontation. Et désir d’éliminer l’autre pôle.

      Car chaque pôle a sa spécificité que n’a pas l’autre. On est dans la confrontation.

      À l’inverse la logique astrologique est celle des 4 éléments. Deux éléments féminins : Eau et Terre, qui descendent, et deux éléments masculins, Air et Feu, qui montent.

      Deux éléments humides, Eau et Air, qui englobent, et deux éléments secs, Feu et Terre, qui particularisent.

      On peut donc se retrouver avec des pôles qui peuvent avoir soit un élément en commun, soit pas du tout (exemple : Eau et Feu). On est ici dans une logique beaucoup plus riche que celle, binaire, d’Aristote.

      Avec des dualités franches, ou au contraire, plus souples.

      Cette logique quadripolaire est à la base même de tout enseignement initiatique, quelque soit sa provenance. 

      C’est là la base même de l’écart abyssal qui sépare Tradition (et donc monde sain) du monde moderne.

      On peut donc passer de l’Eau au Feu en passant par un intermédiaire. Soit Terre, soit Air. Il n’y a plus de clivage.

      Je reste dans l’abstrait, mais l’abstrait surplombe toute situation concrète.

    • Gollum Gollum 22 mars 2018 14:37

      @alinea

      Allez, cadeau… smiley

      Je sais que vous aimez le Tarot et je pense que vous avez remarqué la prééminence du 4 dans le Tarot. Lames de Coupe, Épée, Bâton, Denier.
      À l’intérieur de ces catégories : Roi, Reine, Cavalier, Valet.

      Plus les lames nombrées de 1 à 10. Or vous savez que 10 = 4 + 3 + 2 + 1. On dit que 10 est le triangulaire de 4. Que l’on note T 4 = 10.

      On a donc 4 + T 4 = 14 lames pour chaque catégorie (Coupe, Épée, etc), d’où :
      14 x 4 = 56 lames mineures.

      On appelle triangulaire d’ordre 2 de n un nombre T2 n tel que : T2 n = T 1 + T 2 + T 3 + T 4 + … T n.

      On peut avoir des triangulaires d’ordre 3, 4 jusqu’à l’infini.

      Or 56 =  T4 4Autrement dit 56 est le triangulaire d’ordre 4 de 4. 

      Reste les 22 lames majeures. Or sur ces 22 lames une n’est pas numérotée. On a donc 22 = 21 + 1. Or 21 est le triangulaire d’ordre 4 de 3.
      Et 1 est le triangulaire d’ordre 4 de 1.

      Si bien qu’on a le total des lames : T4 4 + T4 3 + T4 1 = 56 + 21 + 1 = 78.

      Ce dernier nombre étant le triangulaire de 12, avec 12 = 4 x 3.

      Comme on le constate aisément, le Tarot est un jeu (pour les enfants) entièrement voué à la gloire du 4. smiley

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 mars 2018 14:46

      @Gollum


      Personnellement, remarquez que je ne vous ai jamais attaqué sur vos compténces. Contrairement à Vous. Qui est dans la toute puissance narcissque. Nous avons chacun des nombres qui nous "parlent. En numérologie, je suis 8,7,1,...mais je suis attirée par les deux : ceus qui sont en souffrance. Paradoxale. Je vous laisse votre place sur Agora, laissez la mienne. Voir mes commentaires chez MAL. Et en nnombre de lettre : Véloslex que j’apprécie beaucoup surpace sûrment tout le monde. Moi, ce sont le nombre de commentaires. Je vous ai fait de l’ombre, c’est tout. Et ma lune encancer est en TRIGONE avec mars en poisson (un EGO sur lequel on peut compter). Préférable à un humble qui se dérobe.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 mars 2018 14:48

      Corrigé :Personnellement, remarquez que je ne vous ai jamais attaqué sur vos competences. Contrairement à Vous. Qui est dans la toute puissance narcissque ? Nous avons chacun des nombres qui nous "parlent. En numérologie, je suis 8,7,1,...mais suis attirée par les deux : ceux qui sont en souffrance. Paradoxal. Je vous laisse votre place sur Agora, laissez la mienne. Voir mes commentaires chez MAL. Et en nombre de lettres : Vélosolex que j’apprécie beaucoup surpassee sûrement tout le monde. Moi, ce sont le nombre de commentaires. Je vous ai fait de l’ombre, c’est tout. Et ma lune en cancer est en TRIGONE avec mars en poisson (un EGO sur lequel on peut compter). Préférable à un humble qui se dérobe.


    • alinea alinea 22 mars 2018 15:05

      @Gollum
      Ça c’est un cadeau, qui me rajeunit ! je faisais toujours des calculs comme ça, étant bien à l’aise dans ce type de connaissance ; on peut revenir à Jung d’ailleurs, par ce biais aussi. J’ai trouvé ainsi des trucs lumineux ; dommage que j’aie l’esprit embrouillé en ce moment, ça ne me revient pas en mémoire, et, du reste, ces « choses » existaient sûrement quelque part.
      Quant aux scoops, ce n’est pas vraiment mon truc, j’aime bien enfoncer des portes ouvertes,pour m’assurer qu’elles le sont bien encore, comme mettre des galets sur le gué pour ne pas me mouiller les pied ; c’est quand c’est l’hiver, à l’intérieur.
      Comparé à moi vous êtes un érudit ; mais je connais des vraies érudites, qui ont tout en maison neuf, et zappe la dix !! Un Saturne en neuf aide beaucoup à cela ! Ce qui n’est pas mon cas, naturellement. smiley


    • kalachnikov kalachnikov 22 mars 2018 15:06

      @ Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Il faut arrêter avec votre mépris d’Elue qui passe son temps à s’autocongratuler dans une sorte de branlette virtuelle infinie. Vous avez vos sympathies et antipathies, c’est un peu le cas de tout le monde. Faut redescendre la MONGOLE FIERE, où vous finirez par vous faire une bosse au plafond.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 mars 2018 15:14

      @kalachnikov

      J’adore les mongolfières. C’est fascinant. Mon égo vous insupporte, classique chez la manipulateur pervers. J’espère pour vous que n’êtes pas en couple,... Je connais bien votre genre d’homme : t’es pas capable de ceci, tu fous rien ,tu pourrais faire la vaisselle, pourquoi tes parents t’ont mises au monde. si je reste avec toi c’est par pitié,... si vous saviez le nombre de fois que j’entends les femmes mariée avec un PN, raconter leur quotidien. Et malgré cela, elle restent. Tellement peur de se retrouver seule, face à leur égo qu’elles ont vraiment fini par croire : minable,...

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 mars 2018 15:15

      @kalachnikov

      Nous sommes tous des élus. Suffit de trouver le chemin,...

    • kalachnikov kalachnikov 22 mars 2018 15:25

      @ Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Question boursouflure, vous vous posez là, quand même.

      et question bouffonnerie, vous ne craignez rien, la clitoridienne.

      D’une part, vous avez eu tort de châtrer votre mec. D’autre part, plutôt que de foutre de lacyprine partout sur Av, attrapez-le par ses lambeaux de couillles et gueulez-lui à la tronche ’baise-moi, putain, baise-moi à fond plutôt que restez-la à chouiner sur les décombres’. Vous verrez, vous e remercierez plus tard, et l’éteignoir Freud sera bientôt un lointain souvenir tout gris tout moche.


    • alinea alinea 22 mars 2018 15:45

      @Gollum
      Je vais vous faire une confidence, comme vous dîtes, certains penseront que c’est égocentré,narcissique, mais ce n’est pas interdit : j’assume !
      Dans les lames du tarot, il y en a deux que je n’ai pas « intégrées » : l’Empereur, et l’Impératrice« ( c’est la première fois que je l’écris, et que je vois l’énormité !! pour moi la  »3«  c’est Mercure !!!) ;
      La  »4«  je la traduis, mais c’est un peu » hors moi",comme : je n’attends pas aide ni autorisation ( mais différent du Mat : je suis le chemin de ma liberté, donc je crée) ; quant à la trois, je la zappe ! Il faut dire que j’ai Mercure en III certes, mais en Sagittaire ! Il faut dire aussi que ma Vierge est en XII !
      La conclusion coule de source, face à vos nombres ci-dessus smiley


    • Gollum Gollum 22 mars 2018 16:20

      @alinea

      Il ne faut pas voir l’Empereur et l’Impératrice seulement.

      Là encore la règle du 4.

      Il s’agit d’un couple dialectique qu’il faut croiser avec un autre couple dialectique, celui du Pape et de la Papesse.

      Le premier couple concerne la Puissance. Le deuxième la Connaissance.

      Qui sont des contraires polaires et dialectiques. Plus on accentue sur la puissance et plus la connaissance est lésée. Et inversement.

      La Papesse est la Connaissance initiatique. Elle tient un livre ouvert à destination des élus (les vrais, pas Mélusine qui est une caricature).

      Le Pape prend appui sur la Connaissance mais il s’assoit dessus et empêche qu’on y accède. L’image est parlante. Il lève la main dans un geste de demande d’obéissance et on voit des personnages qui s’agenouillent. (Je sens que Pascal L va me tomber dessus…)

      Bien évidemment la vraie Connaissance est féminine

      L’Empereur est le pôle masculin de la Puissance intégrale. Il veut régner sur le monde.

      L’Impératrice serait le pôle féminin de cette puissance. J’ai longtemps hésité sur la signification et je ne garantis pas l’interprétation. Tout ce que je dis du Tarot d’ailleurs je ne l’ai lu nulle part. Car j’ai pour principe de reconstruire, de façon rigoureuse autant que possible, ce genre de document.

      L’Empereur est visiblement dans l’action. Il est debout à côté du trône. L’impératrice est, elle, assise.
      L’Impératrice pourrait donc symboliser les fondements de la fonction de l’Empereur. Le côté sacré donc. Avec un aspect sacerdotal, car c’est toujours le sacerdotal qui fonde la Puissance, la légitimité de la Puissance. C’est pour cela que les cartes 2 et 5 (qui gèrent le sacerdotal) entourent les cartes de la Puissance.

      Il y a bien d’autres quaternités à l’intérieur du Tarot. Aux sagaces de les trouver. smiley

      Sinon, bien faire attention aux nombres du Tarot. Ils ne sont pas toujours signifiants en eux-même.
      Hormis quelques exceptions comme la lame XIII ou encore XXI.

      La lame I notamment n’a bien sûr rien à voir avec le Un au sens métaphysique, mais bien avec la notion de commencement. Et rien d’autre. Par contre, elle est liée à la lame XXI qui, elle, est bien en relation avec le Un au sens métaphysique.

    • Xenozoid 22 mars 2018 16:21

      @Gollum
      il y a des fous aussi ?


    • alinea alinea 22 mars 2018 16:34

      @Gollum
      Merci, c’est intéressant ; au niveau des nombres, je suis un peu dilettante, ça me parle, j’ai lu, mais je n’ai pas « créé » ; il m’est rébarbatif cet empereur, je lui préfère La Force !! enfin disons que j’en suis plus proche.
      J’aime bien, la Connaissance qui entoure la Puissance... hélas cela se réalise peu !
      Je vais m’engouffrer dans cette porte,ça me tiendra un moment, et j’aurai fait un pas !


    • Jean Keim Jean Keim 22 mars 2018 16:52

      @alinea

      Quelle différence faites-vous entre un mode de pensée et un mode de penser ?
       

    • Jean Keim Jean Keim 22 mars 2018 17:33

      @Gollum
      Vous dites, sans dire...

      Je crois qu’effectivement les aimaux ont une forme de pensée, je n’en sais pas en quoi elle consiste.
      Quand à l’intelligence, elle fait également partie de ces choses sur lesquelles on ne peut rien dire, on ne peut que dire ce qu’elle n’est pas.
      Je ne porte pas de jugement négatif sur Spinoza mais il semble que vous ne percevez pas le rôle de la pensée, même dans un discours cohérent, même dans un raisonnement structuré elle est au premier plan.


    • alinea alinea 22 mars 2018 19:19

      @Jean Keim
      Le verbe est actif, penser est une action, agir en conscience ; la pensée, ça, c’est votre dada  smiley


    • Jean Keim Jean Keim 22 mars 2018 21:59
      Vous ne répondez pas à la question.

    • Jean Keim Jean Keim 22 mars 2018 22:37

      La pensée pour moi ce n’est pas un dada, c’est en qq sorte une urgence, il y a le feu un peu partout.


    • alinea alinea 22 mars 2018 22:42

      @Jean Keim
      bon, pour moi : penser est une action ; la pensée peut être le produit de cette action, mais tout dépend du langage qu’on utilise ; dans le langage courant, la pensée c’est du vent, ça fait plaisir au penseur, mais ça ne débouche sur rien.
      Pour les contemplatifs, la pensée est source de félicité.
      Pour les philosophes, la pensée est le porteur de sagesse.
      Pour moi elle est complémentaire à tout ça, le recul nécessaire.
      Être dans ses pensées peut être une sauvegarde du réel ; avoir de bonnes pensées peut être le qualificatif de l’honnête homme.
      Penser peut être se souvenir, anticiper, prévoir, et penser sa vie, c’est agir en conscience...


    • Gollum Gollum 23 mars 2018 10:42

      @Jean Keim

      Bon on ne va pas faire durer plus que nécessaire. Vous semblez haïr la pensée comme si elle était le diable. 

      Sans doute influencé par l’Orient qui parle du mental qui nous ment. 

      Mais pensez-vous que l’Orient ait renoncé à la pensée ? Bien évidemment non. D’où une abondance de textes d’ailleurs.

      Il s’agit de passer par-dessus la rationalité. Vous, vous voulez évacuer, d’emblée (enfin c’est ce que je perçois de vous), le rationnel, car trompeur. Sauf que ce rationnel évacué ne mène pas à un au-delà mais à un en-deça… Bref, c’est une attitude régressive.

      Ce rationnel, que vous évacuez, devient non maîtrisé, et vous retombe sur la figure, quoi que vous fassiez.

      Mais bon, je ne me fais pas d’illusion, vous ne comprendrez pas ce que je raconte.

    • alinea alinea 23 mars 2018 12:12

      @Gollum
      Il y a une grande différence entre le mental et la pensée ; pour moi, toujours, le mental est une espèce de magma passif, le fameux « cerveau gauche de nos contemporains » ( j’y mets aussi l’acquis, et l’aliment de la névrose) dont nous discutions l’autre jour, et moi aussi je m’en méfie comme de la peste.
      Néanmoins, il y a le mental « d’acier » du sportif de haut niveau ( entendre la vigilance, l’attention extrême nécessaires à notre survie).
      On a beau tordre ça dans tous les sens, il est toujours question de mots sur le sens desquels nous ne sommes pas d’accord, bien souvent !
      Dans ce sens, dans cette direction plutôt, je dirais que les animaux n’ont pas de pensées, mais un mental d’acier ! Mais quand ils sont contemplatifs, avouons notre ignorance, nous ne savons rien de leurs ressentis ou de leur anticipation qui les fait s’envoler d’un coup d’aile, ou partir au galop ou d’un pas lent...
      En revanche, ils ne sont jamais perdus dans leurs pensées, toujours prompts à réagir au moindre bruit...


    • Jean Keim Jean Keim 23 mars 2018 12:22

      @Gollum
      Si je devais haïr la pensée je devrais me haïr moi-même...


      Je ne sais pas vraiment ce que pensent les orientaux du mental, mais ce dernier ne nous ment pas, pour cela il faudrait qu’il soit distancié de ce que nous sommes, il faudrait qu’il jouisse réellement d’une certaine autonomie, le mental n’est qu’un contenu, sans contenant, l’idée du contenant fait partie du contenu, c’est un peu comme un savant qui décide d’étudier le cerveau et qui oublierait qu’il utilise pour cela les ressources de son propre cerveau.

      Vous êtes féru de traditions + ou - ésotériques et vous avez c’est indéniable un vaste champ de savoir, alors puisque vous en êtes à faire des suppositions, je vais donc également en exprimer une : il vous sera toujours très difficile de percevoir la nature du savoir tant qu’il sera pour vous d’une grande importance et l’objet d’un fort attachement.

      Je suis persuadé que dans un premier temps vous pouvez comprendre cela.

    • Philippe VERGNES 23 mars 2018 14:09

      @ Gollum,


      Votre post de 10:42 à l’attention de Jean Keim me renvoie encore à l’une de mes citations préférés d’Albert Einstein : « Le mental intuitif est un don sacré. Le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et à oublier le don. » Je la trouve significative pour exprimer l’état d’égarement dans lequel nous nous sommes perdu... en tant que civilisation occidentale.

      Ce qui vous dites évoque le fait qu’il est nécessaire d’avoir un bon équilibre entre mental intuitif et mental rationnel, don sacré et serviteur fidèle. L’un sans l’autre ou l’un au détriment de l’autre ne peut conduire qu’à des excès. C’est toute la difficulté à laquelle nous sommes actuellement confrontés.

      Ps :
      J’ai très fortement apprécié votre commentaire sur la pensée quadrivalente. C’est un peu ce que je me suis efforcé de mettre en évidence au sujet des sciences humaines dans mon article « Se comprendre ou s’entretuer : question de logique ? ». Mais ces notions, quelles qu’en soient les présentations, semblent avoir bien du mal à passer. Et pourtant... Ô combien elles nous aideraient à sortir de ce manichéisme ambiant auxquels on nous renvoie tout le temps. Ce qui semble donner raison à cette autre citation d’A. Einstein : « Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine, mais pour l’univers... je n’ai aucune certitude absolue. »

    • Gollum Gollum 23 mars 2018 15:27

      @Jean Keim

       il vous sera toujours très difficile de percevoir la nature du savoir tant qu’il sera pour vous d’une grande importance et l’objet d’un fort attachement.

      Mais j’ai vraiment l’impression que vous ne me lisez pas correctement.

      La nature du savoir je la connais. Elle est d’ordre quantitative. Certains accumulent des savoirs comme d’autres accumulent des devises, des collections, des tableaux, des timbres…

      Ce genre de savoir ne m’intéresse pas.

      Mais il se trouve que certaines personnes sont capables de transmuter ce savoir quantitatif en connaissance qualitative.

      Seule cette dernière est unitive. Seule cette dernière est liée à la personne elle-même et elle seule.

      Mes divers savoirs me servent à opérer des ponts entre eux. Par exemple l’astrologie me sert à choisir mes musiciens, mes compositeurs. Je sais par exemple que le Concerto pour la main gauche de Ravel est Scorpion, les sonorités sont tellement typiques que cela saute à l’oreille. Idem pour les Djinns de César Franck. Ou encore l’oiseau de feu de Stravinsky.
      Mais Ravel peut être plutôt Poissons dans certaines œuvres. Quelques fois on a des sonorités Uranus.

      Je fais pareil pour les peintres. 

      Et pour les scientifiques aussi. Car ces derniers bien loin de la prétendue objectivité ne choisissent pas par hasard ce qu’ils font. 

      Cette pensée symbolique me permet de lier entre elles des choses que la plupart des personnes sont incapables de relier.

      La pensée symbolique permet d’unifier. Le produit terminal est une connaissance qualitative qui change la personne.

      Puisque j’ai évoqué la logique tétravalente je rappelle qu’elle était présente au Moyen-Âge. Seul était un homme véritable celui qui arrivait à accorder autant de place, dans un équilibre judicieux, entre : Force, Justice, Tempérance et Prudence.

      Ces 4 qualités sont tirées de Platon, que le Moyen-Âge a repris. 

      Le Tétramorphe que l’on retrouve de façon systématique sur les façades des cathédrales, autour du Christ, montre bien qu’il ne peut y avoir divinisation de l’homme sans une maîtrise de cette dialectique quaternaire.

      On retrouve d’ailleurs ce Tétramorphe dans la lame XXI du Tarot qui exprime le résultat final du processus des lames majeures.

      C’est d’ailleurs là l’essence même du symbolisme de la Croix. La Croix n’étant rien d’autre que la gestion des conflits dans une assomption dialectique des différentes composantes de l’être. Et qui, tant que l’équilibre n’est pas atteint, engendre la souffrance, la crucifixion de l’âme.

      Mais libre à vous d’ignorer tout cela et de penser que le savoir « ça sert à rien »...

    • alinea alinea 23 mars 2018 15:35

      @Gollum
      Ne parlez pas de savoir Gollum, ce que vous dites est : la Connaissance.
      J’irai jusqu’à dire que cela n’a aucun rapport.


    • Gollum Gollum 23 mars 2018 15:44

      @Philippe VERGNES

      Ce qui vous dites évoque le fait qu’il est nécessaire d’avoir un bon équilibre entre mental intuitif et mental rationnel, don sacré et serviteur fidèle. L’un sans l’autre ou l’un au détriment de l’autre ne peut conduire qu’à des excès. C’est toute la difficulté à laquelle nous sommes actuellement confrontés.

      Je suis bien d’accord avec vous. Voir ma réponse récente à Jean Keim.

      J’ai lu votre texte. Que je trouve fort bon. Je vois qu’on est assez en phase là-dessus.

      Je suis bien d’accord que la logique binaire aristotélicienne mène au conflit, à la robotisation..
      Hélas et comme vous le soulignez, cela ne rentre pas dans les cervelles. Peu de personnes arrivent à comprendre l’importance primordiale de la différence fondamentale entre logique binaire, qui est une logique de mort, et la logique tétravalente, qui est celle de la vie. Ce n’est pas pour rien, ni par hasard, que l’ADN est fondé sur 4 pôles.

      Mais le peu de succès de la logique tétravalente est qu’elle n’est pas démocratique. Elle est initiatique. Elle ne se révèle qu’après coup, après un intense travail intérieur.

      La binarité elle se perçoit de façon triviale dans la perception même. J’ai un objet devant moi. Il n’y a rien d’autre que cet objet et moi. Voilà la racine même de la dualité, qui mène à ce que puisque cet objet est objet, je vais le prendre, l’utiliser à mon profit, et m’en servir. On a là la racine même du matérialisme. Et de l’utilitarisme. Tares typiquement modernes. 

      La dualité dénie à l’objet devant moi toute part subjective. Bien sûr quand il s’agit d’une personne et parce que cette personne bouge, je reconstruis par empathie, l’idée qu’il ne s’agit pas simplement d’un objet, mais la tentation reste, très forte, et souvent, de réduire l’autre à l’état d’objet…

      Sortir de la dualité ne me semble donc pas pouvoir être une aventure collective. Mais bel et bien une aventure individuelle. 

    • Gollum Gollum 23 mars 2018 15:51

      @alinea

      Pour que cela devienne Connaissance encore faut-il que ce savoir initiatique soit réellement intégré. Cela ne suffit pas de lire des livres d’astrologie ou initiatiques si cela ne débouche pas sur une transmutation réelle de l’homme.

      Il y a quand même le rapport de l’accumulation quantitative qui débouche sur du qualitatif. Le qualitatif ne vient pas par l’opération du St-Esprit, du vide.. Il vient d’une digestion du quantitatif de la même façon que le bol alimentaire se transforme en énergie, en vie.

    • Gollum Gollum 23 mars 2018 15:57

      @alinea

      Le mental inclut, pour moi, toute la vie psychique, pensées, perceptions, intuitions, sensations, rêves…

      Mais c’est vrai qu’il faut se méfier du piège des mots.

      Pour les animaux je ne crois pas qu’ils aient un mental d’acier. Ils sont comme nous. Certains sont timides et peureux, d’autres plus audacieux. Certains dès affectifs (à l’intérieur d’une même race), d’autres non. Certains curieux, d’autres non.

      Bref, nos états d’âme sont typiquement animaux.

    • alinea alinea 23 mars 2018 16:04

      @Gollum
      C’est vrai ! je ne sais pas chez les oiseaux, mais dans les animaux de troupeau, le dominé se fie au dominant ; j’aime bien que le dominé puisse vivre tranquille et se fier au vigilant du troupeau.
      Nous, on fait tout le contraire, on voit où ça nous mène ! le dominant, quand il est devenu l’ennemi, ma foi, il n’y a que le chaos qui puisse s’ensuivre !
      Question vocabulaire, ma remarque sur le savoir était bien une mise « en garde » par rapport au sens commun.
      Sinon, je vous suis bien. Si vous m’avez lu un peu, vous savez que je prône notre réconciliation avec notre animalité.


    • Jean Keim Jean Keim 23 mars 2018 18:18

      @alinea
      Je ne suis pas le destinataire de votre commentaire mais cependant ce que vous écrivez est intéressant.

      Mental est l’un de ces mots fourre-tout comme âme ou esprit, c’est pratique et plus précis néanmoins que truc ou machin, mais le vocable pensée désigne une chose précise qui est un processus et un contenu mais indissociable de penser qui est le résultat du processus.
      Penser est bien une action en soi mais une pensée est toujours en réaction, dans certains arts martiaux, il est enseigné que le guerrier doit être dans l’action pas dans le penser ; aussi il doit choisir entre la concentration qui est une pensée concentrée, dirigée vers un objet (l’adversaire) et l’attention qui quand elle est totale est une absence de pensée, c’est observable quand on est bien conscient que l’on pense, le flot des pensées se ralentit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus pendant un court instant de pensées qui néanmoins reviennent bien vite au détriment de l’attention, c’est quasiment quantique à l’instar de l’onde et de la particule, c’est l’une ou l’autre, peut-être est-il possible toutefois d’être attentif au cours de ses pensées sans pour autant les perturber, je n’y suis jamais arrivé comme si l’attention et le penser évoluaient dans deux univers communiquant mais irrémédiablement séparés.

      Ainsi nos pensées nous isolent du monde et plus elles sont denses et plus nous sommes absents, je ne suis pas hostile aux pensées seulement hors le domaine pratiques, elles ne sont pas toujours de bons serviteurs, à l’instar d’un souvenir pénible et obsédant. 

      On ne sais pas vraiment si les animaux pensent, en les observant on peut le croire mais il est possible qu’ils le fassent uniquement quand c’est utile, sinon ils ne pensent pas ce qui leur permet d’avoir des réflexes extrêmement rapides non ralentis par des pensées perturbatrices.

    • alinea alinea 23 mars 2018 19:29

      @Jean Keim
      C’est le but de la méditation de se vider de ses pensées ! mais il y a les pensées involontaires, encombrantes, parfois obsessionnelles, et puis les pensées volontaires, actives, celles qui font que nous sommes « intelligents » !
      Dans n’importe quelle pratique, quand on est concentré sur ce qu’on fait, concentré sans tension, nous n’avons pas de pensée.
      Donc l’animal doit être dans quelque chose qui s’apparente à la méditation ; l’être totalement au monde.


    • Jean Keim Jean Keim 23 mars 2018 19:54

      @Gollum

      Pourquoi ce lond exposé qui part dans tout les sens..., mais je l’ai lu jusqu’au bout.

      C’est tout ce que vous exposez qui fait ce que vous êtes, vous répandez vos savoirs ou vos connaissances (comme il vous plaira) ça et là... et bien partagez les, écrivez un article et même plusieurs.
      Vous parlez parfois de l’intuition, la mienne et ma vision me montre que le temps des savoirs devra faire place à autre chose, pas dans un autodafé, je ne sais pas exactement comment... une pentecôte...


    • Philippe VERGNES 23 mars 2018 19:57

      @ Gollum et si intérêt alinea et Jean Keim,


      Ce que vous dites sur l’objet dans votre commentaire de 15:44 me fait très fortement penser à A. Korzybski. Presque tout le monde à entendu ou lu quelque part l’une des prémisses de sa logique : « La carte n’est pas le territoire », mais à l’exception d’un seul intervenant de ce forum, j’ai rarement rencontré de personnes qui avait étudié sa Sémantique générale. Vous connaissez ?

      Je trouve regrettable qu’elle ne soit pas mieux utilisée lorsque nous communiquons, cela empêcherait certains débordements que nous pouvons observer ici ou ailleurs. Je pense que je finirais par écrire un article sur le sujet, car je suis étonné que personne ne l’ait fait auparavant sur ce site (du moins, je n’ai rien trouvé). Il y aurait pourtant toute sa place.

    • pemile pemile 23 mars 2018 20:30

      @Philippe VERGNES « un seul intervenant de ce forum, j’ai rarement rencontré de personnes qui avait étudié sa Sémantique générale »

      Il y a quand même eu sur AV une traductrice d’Alfred Korzybski avec un site dédié à la sémantique générale pour tous

      https://www.agoravox.fr/auteur/isabelle-aubert-baudron


    • Jean Keim Jean Keim 23 mars 2018 21:05

      @Philippe VERGNES
      Krishnamurti dit la même chose, une vérité peut émerger de plusieurs sources différentes.


    • Philippe VERGNES 23 mars 2018 21:20

      @ pemile,


      Oui... je connais son site qui est dans mes favoris depuis plus de dix ans (époque ou j’ai commencé à me servir d’Internet pour écrire à mes débuts - 2004 - pour être précis). Ses articles sont remarquables, de même que ses traductions. Mais j’attends encore que l’ouvrage majeur de Korzybski Science and Sanity soit publié en français (la personne que vous citez n’en a traduit que quelques chapitres). En attendant, je patiente et je fais avec les quelques ouvrages qui sont parus en français. Si je fais un jour une présentation des travaux de Korzybski, ce sera d’après ces ouvrages.

      Ceux que le sujet intéresse doivent impérativement commencer par l’article de l’auteure que vous citez intitulé « Les différentes étapes de l’évolution de l’occident : Aristote, Descartes, Korzybski ; trois visions de l’homme et du monde ». Je n’ai jamais trop compris pourquoi elle n’avait jamais posté d’article sur Agoravox depuis son inscription (seulement deux commentaires).

      (Heureusement qu’il existe tout de même des personnes qui sont capables d’utiliser cette pensée « tétravalente » qui « jongle », de façon complémentaire et non pas en opposition, avec les quatre formes de logique que nous connaissons dont parle Gollum ci-dessus, sinon, le monde serait bien triste. Ce que je veux dire, c’est que l’’occasion d’en rencontrer est plutôt rare. C’est bien pour cette raison que j’exècre les jeux de pouvoir et que ceux qui s’y adonnent « m’ennuient » - me donne un sentiment de tristesse - au plus haut point. J’ai toujours l’impression d’un immense gâchis lorsque je suis confronté à de telles attitudes, mais il y a des gens qui ne savent pas fonctionner autrement.)

    • Philippe VERGNES 23 mars 2018 21:27

      @ Jean Keim,


      Je n’ai pas lu Krishnamurti, mais je pense que c’est une évidence pour tous les sages dont la pensée a marqué l’histoire de l’humanité. Je crois même important que nous puissions développer cette pensée tétravalente. C’est pour cela que je parle de Korzybski, car si nous n’allons pas chercher l’info de nous-même, ce n’est pas en suivant un cursus universitaire que l’on apprendre l’importance de développer ce genre de pensée.

    • alinea alinea 23 mars 2018 21:29

      @Philippe VERGNES
      Merci à vous deux pour cette ouverture ; ça me plait bien d’avoir quelque chose de neuf à me mettre sous la dent !


    • Shaw-Shaw Shawford 23 mars 2018 21:29

      @Philippe VERGNES

      Si, Hervé Hum y a consacré un article qui attend d’ailleurs toujours une suite :

      https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/petite-analyse-du-mecanisme-190017

      Article que l’on avait relu et amendé avant publication, Self con troll et moi même.

      Vous reconnaîtrez sinon dans le fil quelqu’un que vous connaissez bien ! smiley ^^


    • Shaw-Shaw Shawford 23 mars 2018 21:37

      @Philippe VERGNES

      Lequel y écrit quelque chose d’intéressant (je ne parle pas du contenu qui dans ce fl vous est directement quoi qu’indirectement adressé) :

      Je crois que, [...] Korzybsky a réussi, en séparant les variables, à prendre en compte le paramètre du conflit. En effet, lorsque nos buts sont antagonistes et vitaux, il y aura fatalement conflit.
       
      Korzybsky suppose que les protagonistes des interactions étudiées par la SG sont pragmatiques et que les conflits n’ont pas tous pour origine, un ou des tordus.
       
      Je dirai qu’il ne projette pas, lui, a priori la mauvaise foi : respectueux de la Leçon 4, Il ne psychologise pas ses semblables.
       
       Son analyse est saine, au contraire de ceux qui voient des tordus partout, sauf évidemment dans leur camp : ceux-là sont particulièrement répugnants.


    • Philippe VERGNES 23 mars 2018 22:50

      @ Shawford,


      J’ai lu... et corrigé l’article d’Hervé Hum sur Korzybski (je n’étais donc pas le seul ?) bien avant sa publication sur ce site. J’attendais qu’il puisse finir d’en proposer les suites avant de les commenter et je regrette qu’il ne l’ait pas encore fait. smiley (Que voulez-vous dire par : « Article que l’on avait relu et amendé avant publication, Self con troll et moi même. » ? A-t-il aussi fait appel à vos « services » pour la relecture critique et échanges par mail à propos de son article ? C’est moi qui ait communiqué à Hervé le fichier pdf sur les « 12 leçons de Sémantique générale à destination des collégiens » dont Hervé parle dans son article.)

      « Son analyse est saine, au contraire de ceux qui voient des tordus partout, sauf évidemment dans leur camp : ceux-là sont particulièrement répugnants. »

      ... dit celui qui se permet de psychologiser ses contradicteurs au second message qu’il adresse à leur intention et sans aucunement se soucier de leurs intentions, sûr qu’il est de ses interprétations délirantes, quand il ne les nie pas attestant par là d’une attitude à la : « faite ce que je dis, mais pas ce que je fais et surtout puissiez-vous ne rien comprendre à ce que je vous raconte pour que quoi que vous pensiez, quoi que vous disiez ou quoi que vous fassiez, je puisse toujours avoir raison. »

      ET ÇA, CE SONT LES FAITS ! (Le problème, c’est justement que les faits... personne ne s’y intéresse, mais ils sont têtus... les faits. Ils ne mentent pas... eux !)

      Principe du Rasoir d’Hanlon que j’applique en toutes circonstances (même lorsque je traite quelqu’un de pervers, car MES représentations de la perversion ne sont pas VOS représentations - mais qui m’a un jour posé la question ?) : « Ne jamais attribuer à de la malveillance ce que de la bêtise suffit à expliquer. »

      Si la personne à laquelle vous pensez avait agi de même, les choses n’en seraient pas où elles en sont arrivées aujourd’hui. Mais on ne raisonne pas un « malade mental ». C’est peine perdue. J’utilise ici le terme « malade mental » selon l’acception qu’en avait Korzybski qui est différente de bien des définitions et pour qui, je cite : « La différence entre santé mentale et ’maladie mentale’ n’est qu’un problème d’adaptation aux ’faits’ et à la ’réalité’. »

      Le jour où une majorité d’individus aura compris cela, on aura fait un grand pas en avant et les gens ne se laisseront plus enfumer aussi facilement par des manipulateurs aussi habiles qu’ils soient. Le problème des gens qui se laissent enfumer sans comprendre, c’est qu’ils croient toujours que ce sont les autres qui ont tout faux... mais pas eux. C’est toujours difficile d’admettre que l’on s’est fait gruger... notre égo en prend un coup... chez certains, il n’y résiste pas.

      Encore une fois : les faits sont têtus... pour ceux qui s’y intéressent au lieu de médire en cœur avec leur manipulateur... bien évidemment.

      Mais puisque je vous ai : MON contexte d’énonciation des faits n’est pas VOTRE contexte de leur compréhension et en aucun cas ils ne saurait se suffire de l’épisode du ciseau mis en place par ce site.

      Ps :
      Si je me souviens bien, c’est bien un Shawford qui m’a fait découvrir Philippe Guillemant il y a quelques années en arrière de cela et avant qu’il ne réalise son expérience sur les synchronicités auxquelles j’avais participé. C’était, je crois, avant qu’il ne publie son livre La route du temps.

    • Philippe VERGNES 23 mars 2018 23:02

      @ alinea,


      Pas de quoi !

      Si le sujet vous intéresse, nous aurons probablement l’occasion d’en reparler. J’ai longtemps hésité à recopier dans mon profil la description du non-sémanticien d’Hélène Bulla de Villaret auteure de l’un des meilleurs ouvrages d’introduction au sujet. Sa description du non-sémanticien commence ainsi : "Fréquemment, un non Sémanticien ne tient pas tellement à guider son existence d’après les faits : il préfère se laisser conduire parce que nous pouvons peut-être appeler sa « mythologie », mythologie qui comprend l’image idéale qu’il se fait de lui-même, de son entourage, de son action ou de son rôle, mythologie dans laquelle on peut ranger des idées, des notions, etc., qui sont les produits de processus d’abstraction incorrects, dus soit à lui-même, soit à la société au sein de laquelle il vit."

    • Philippe VERGNES 23 mars 2018 23:06

      @ Shawford,


      « ... expérience sur les synchronicités à laquelle j’avais participé. »

    • Shaw-Shaw Shawford 23 mars 2018 23:20

      @Philippe VERGNES

      Pour faire bref : le monde est petit... c’est bien ce qui fait que les synchronicités peuvent être grandes (tout comme les consultations extensives d’Hervé donc - janvier/février 2017) ! smiley

      Pour Guillemant, quand même pas avant la publication de la Route du temps, car c’est à partir de là qu’il a commencé à se manifester publiquement et à être connu pour ses réflexions hors de son strict champ d’investigation scientifique appliquée (robotique et IA), et notamment donc avec ces expérimentations proposées par l’intermédiaire de Facebook (milieu/fin 2014).


    • alinea alinea 23 mars 2018 23:35

      @Philippe VERGNES
      Ça ne me parle pas, ce vocabulaire !
      Certes on peut parler de l’idéal de soi, qui nous fait faire un tri, mais pour guider sa vie... je ne fais pas le lien de façon nette ( pourtant il me semble qu’il s’agit de cela)entre : guider son existence d’après les faits, - ce qui est une forme d’adaptabilité-, ou se laisser conduire par sa « mythologie » ?
      Moi, je vois que l’on est décisionnel, ou intuitif adaptable. On change le monde pour qu’il nous aille ( très en vogue dans notre société, voire civilisation) ou bien on s’adapte à lui par notre intelligence « immédiate ».
      On se laisse guider par son intuition, mais celle-ci est très accrochée au réel, pas du tout au roman que l’on s’est construit.
      Ça me désarçonne !


    • Philippe VERGNES 23 mars 2018 23:46

      @ Shawford,


      Sur l’article d’Hervé, je n’ai pas gardé nos échanges pensant qu’il les résumerait dans ses articles. Je trouve dommage qu’il ne soit pas allé au bout de sa démarche.

      Pour Guillemant, j’ai fait de mémoire... c’est bien pour cela que j’ai dit « je crois », car j’ai le souvenir d’une même période, mais je n’ai pas de repères personnels pour déterminer avec précision les dates exactes. Mais quand on me casse les « bonbons » depuis 6 ans avec des mensonges gros comme un gratte ciel et que je n’en dénonce pas le dixième pour diverses raisons, je prends quand même soin de bien les noter... car on sait jamais, s’il ne faut « jamais attribuer à de la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer », il faut tout de même se méfier des mensonges parce que si par malheur on tombe sur un véritable mytho, il convient de ne pas être démuni puisque par définition les mythos s’accrochent comme des morpions à leurs mensonges et n’en démordent pas... tout en prétendant sous des airs de « fausse innocence » qu’ils sont irréprochables... bien entendu ! D’où l’importance de Korzybski.

    • pemile pemile 23 mars 2018 23:55

      @alinea « On se laisse guider par son intuition, mais celle-ci est très accrochée au réel, pas du tout au roman que l’on s’est construit. »

      Pas si sûr !

      La réalité de la réalité (Paul Watzlawick)


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 00:19

      @ alinea,


      Être « désarçonné » est un peu l’effet, si je puis dire, que les hypersensibles peuvent avoir en prenant connaissance des travaux de Korzybski dont il faut, il est vrai, se familiariser avec le vocabulaire (pas simple au départ).

      Pour autant, sa méthode gagnerait à y être apprise, car se faisant, elle rééquilibrerait le déséquilibre mental intuitif / mental rationnel pour une conduite plus « juste » de leur vie.

      Vous me proposez un solution dichotomique soit / soit, mais vous éludez le fait que, comme l’a fort judicieusement souligné Gollum, nous devons apprendre une logique tétravalente (je préfère le mot pensée tétravalente, ou quadrivalente, que logique, car pour moi, dans la pensée tétravalente, il y a quatre formes de logique différente).

      « Guider son existence d’après les faits », c’est bien plus qu’une forme d’adaptabilité - vu ainsi, on pourra presque le prendre pour du conformisme -, c’est avant tout avoir la liberté d’effectuer des choix en conscience eu égard de la réalité directement observable et non pas basés sur notre « mythologie » qui conditionne aussi nos intuitions. C’est en quelque sorte développer une intuition plus « juste », plus « précise », etc.

      Pour l’intuition, il me semble qu’elle peut être provoqué par divers phénomènes de conscience. A ce sujet, j’ai lu récemment le livre sur le cas Nicolas Fraisse Voyage aux confins de la conscience que j’ai trouvé vraiment « bluffant ». Il m’a littéralement « scotché ». Remarquable !

    • pemile pemile 24 mars 2018 00:31

      @Philippe VERGNES « j’ai lu récemment le livre sur le cas Nicolas Fraisse Voyage aux confins de la conscience que j’ai trouvé vraiment « bluffant ». Il m’a littéralement « scotché ». Remarquable ! »

      Là, vous me laissez perplexe !


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 05:28

      @ pemile,


      Faut lire le livre et voir quels ont été les protocoles expérimentaux mis en place pour étudier certains phénomènes d’état modifié de conscience... et garder l’esprit ouvert !

      Lorsque vous faites une expérience en double aveugle sur la capacité de « prédiction » d’un sujet, que sur une longue série de questions vos chances de donner la bonne réponse ne sont que de 25% et que le sujet obtient sous contrôle d’huissier le score de 85%. Si vous ne vous posez pas de questions, c’est que vous devez avoir un sérieux problème... rien d’anormal cependant puisque c’est tout de même la « norme » dans notre société actuelle.

    • Jean Keim Jean Keim 24 mars 2018 07:49

      @Philippe VERGNES
      La pensée tétravalente vue par Jules Beaucarne.



    • Francis, agnotologue JL 24 mars 2018 08:13

      @Jean Keim
       
       j’ai lu votre commentaire d’hier, 18:18, et j’aimerais en parler avec vous.
       
       ’’ le guerrier doit être dans l’action pas dans le penser.’’ C’est exact. En situation de danger imminent - sportif de haut niveau, pilote de chasse en combat, etc. -, la pensée, disons le raisonnement, est inutile et même impossible, et c’est très bien comme ça : il ne pourrait en être autrement. Les animaux ne pensent pas : la pensée est une activité symbolique - se fait avec des mots dont les animaux sont dépourvus. Cela est parfaitement décrit dans des ouvrages consacrés à eux. La pensée est ce qui nous permet de faire plus et mieux que les animaux.
       
       Vous dites : ’’Ainsi nos pensées nous isolent du monde’’
       Je ne crois pas, penser n’est pas méditer, loin s’en faut.
       
       
       Je vous propose cette définition tirée du dictionnaire :
       
       "Liaison-déliaison Psychan. Couple conceptuel désignant la manière dont se fixe, circule et se décharge l’énergie psychique. On parle de déliaison lorsque que l’énergie circule librement avec pour but la satisfaction des pulsions et le plaisir, comme c’est le cas lors des rêves.
      L’énergie liée voit son mouvement vers la décharge, contrôlée, notamment par le Moi. Tandis que les énergies déliées se meuvent selon un principe direct de plaisir, les énergies liées subissent les pressions des processus secondaires de réalité."
       Le délire du narcissique est un rêve de prédateur, dans la réalité. Quand ce rêve est performatif, alors on peut parler de fascisme.
       
      Et je vous propose la même définition revue et complétée par mes soins, définition qui je crois, est en rapport direct avec ce dont nous parlons :
       
      Liaison-déliaison Psychan. Couple conceptuel désignant la manière dont se fixe, circule et se décharge l’énergie psychique. On parle de déliaison lorsque que l’énergie circule librement avec pour but la satisfaction des pulsions, le plaisir, mais aussi la préservation de son intégrité en situation de danger imminent, comme c’est le cas lors des rêves et des délires narcissiques.
       
      Les énergies déliées se meuvent selon un principe direct de plaisir ou de sauvegarde,
      tandis que l’énergie liée voit son mouvement vers la décharge contrôlée, notamment par le Moi (contrôle = liaison). Les énergies liées subissent les pressions des processus secondaires de réalité, et c’est cela la pensée proprement dite.


    • Francis, agnotologue JL 24 mars 2018 08:20

      @Shawford
       
       je réponds ici à votre post d’hier, 21:37. Merci de rapporter opportunément ce post auquel je ne pensais plus, et dont je suis l’auteur. C’était je crois, posté à l’intention d’Hervé hum.
       


    • Francis, agnotologue JL 24 mars 2018 08:36

      @pemile
       
       je réponds à votre post d’hier, 20:30, au sujet d’Isabelle Aubert-Baudron, qui n’a posté que deux commentaires sur AV, dont l’un sous un article de 2008, du regretté Paul Villach intitulé :
       
       

      Psychiatriser l’opposant : « Le Monde » à l’école de « La Pravda » ? 
      ça commence comme ça :
       
       ’’Comme il est loin le temps où le journal Le Monde promettait à ses lecteurs d’avoir « la quasi-certitude que toute information publiée (dans ses colonnes) (serait) exacte. » (12-13.02.1993) ! L’article que viennent de publier deux de ses journalistes, Y. Bordenave et I. Mandraud, sur le livre de Jean-Michel Beau, « L’Affaire des Irlandais de Vincennes, l’honneur d’un gendarme - 1982 -2008 » (1) (2), en est l’exacte démonstration du contraire avec en prime la suffisance que nourrissent les esprits infatués d’eux-mêmes. C’est bien simple : ces journalistes ne s’intéressent même pas aux faits : ils préfèrent jouer aux psychiatres, même si leur savoir en la matière, se limitant à celui de feu les commissaires du peuple, tient en un seul postulat : puisque les faits dérangent, celui qui les rapporte, est dérangé ! Pardon du dérangement ! Mais avec une telle logique, on voit tout de suite qui des deux camps est le plus dérangé’’ (c’est moi qui souligne)
       
       
       Comment ne pas voir dans cet article vieux de 10 ans qui n’a pas pris une ride, un lien direct, à la fois à ce grand mouvement autour des « fake news », et plus près de nous, une pratique récurrente de l’un des intervenants de ce fil ?
       
       Isabelle Beau y écrivait dans son commentaire, cet extrait que je cite :
       
      ’Les persécuteurs ont désespérément besoin de victimes, mais les victimes n’ont pas du tout besoin de persécuteurs. Si les boucs émissaires ne jouent plus le jeu, si les « victimes » démissionnent, il ne reste plus aux persécuteurs qu’à se recycler. Vaste programme !’’

    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 09:42

      @ Jean Keim,


      Houla... c’est vieux pour moi ça !

      Souvenir, souvenir... merci pour ce rappel et ce « coup de pied » dans la mémoire (c’est le nom d’une technique de contre-manipulation qui ne fonctionne malheureusement pas sur les individus qu’Alfred Korzybski appelle « malades mentaux » qui, dans les sciences actuelles, portent d’autres noms tels que psychopathes, sociopathes, pervers narcissiques, paranoïaques, etc., car c’est une particularité qui leur est propre qui se nomme le « présentisme », au sens psychopathologique du terme).

      Cette histoire est tout à fait dans l’esprit de la Sémantique générale ou non-A. Il en manque toutefois la conclusion dans cette vidéo. Je vous la copie/colle :

      « C’est la dualité qui est la cause de la souffrance et du malheur. Et, à la source de cette dualité se trouve le ’Je’ : percevoir le ’Je’ comme séparé et coupé de l’autre ! Aussi, à cause de cela seulement on ne voit rien ou personne excepté soi-même, mais on veut que tout arrive suivant son propre désir et, comme cela ne se produit pas ; c’est la source des conflits, du ressentiment, et de la souffrance. »

      On est en plein dans les problématiques du moment où tout fonctionne par clivage et cela rejoint totalement ce qu’en disait Gollum plus haut.



    • Jean Keim Jean Keim 24 mars 2018 09:52

      @JL
      Nos pensées nous isolent du monde dans le sens où cette activité est incompatible avec l’attention, le cas extrême est justement l’extrême concentration qui est une pensée centrée sur un objet, dans cet état mental notre environnement est oblitéré, comprenez moi bien, je ne porte aucun jugement sur la pensée en elle-même, elle est une merveilleuse faculté, et elle fait la ronde dans ma tête comme dans celles des autres, seulement connaître et surtout percevoir sa nature est assez semblable au lâcher-prise, un ordre différent se fait.

      La pensée n’est rien d’autre que le moi ou ego, elle « consomme » effectivement de l’énergie, si les pensées sont moins prégnantes, l’energie (l’intelligence ?) est plus disponible, ce fait est observable.
      Une pensée est toujours reliée à un souvenir ; hormis les choses pratiques qui sont bien utiles, ces souvenirs qui je le répète constituent notre moi sont des reliquats, des agrégats qui auraient dû s’effacer et mourir.


    • Francis, agnotologue JL 24 mars 2018 10:22

      @Jean Keim
       
       vous trouverez dans cet ouvrage de Gérard Pommier, comment les neurosciences démontrent la psychanalyse, des réponses aux questions que vous posez.
       
      Nos pensées ne nous isolent pas du monde, ce qui nous isole du monde ce sont les fantasmes, les rêves, les dénis de réalité et plus particulièrement le déni du principe de réalité.
       
      Par réalité, j’entends aussi les règles sociales, les lois, les us et coutumes, les sciences, les mœurs, les autres ; surtout les autres, car l’humain est un animal social. C’est à cette réalité là que nous sert la pensée, contrairement à l’animal qui n’en a aucune ’idée’.
       
       


    • alinea alinea 24 mars 2018 11:05

      @Philippe VERGNES
      Ah ! de ce que j’en ai lu, et de ce que j’en sais de ma propre vie, l’intuition ne peut pas se diriger ; on lui obéit ou pas, c’est vrai et pour ma part, si je ne lui fais pas confiance a priori, chaque fois que je passe outre je m’en mors les doigts ! Elle a toujours raison.
      Mais je connais tout un tas de gens qui en sont totalement dépourvus,- surtout dans leur décryptage de l’autre- que c’en est ahurissant.
      Le pervers que j’ai rencontré ne m’a jamais abusée, dans le sens que je n’ai jamais cru que c’était « quelqu’un de bien » ; mais d’une part j’étais dans la totale ignorance de cette pathologie, d’autre part, c’est moi qui me suis accrochée par passion pour le métier, cette passion qui a inhibé totalement mon intuition, celle qui se fait protectrice.
      Dans ma deuxième histoire, je me suis accrochée parce que j’ignorais ce dont était capable la « Justice », et parce que je ne supporte pas, au sens littéral, l’injustice.
      En tout état de cause, on ne peut faire qu’avec ce que l’on est, même si « est » « devient » au fur et à mesure des expériences.
      Que notre « mythologie » guide nos intuitions n’est pas mon expérience, c’est vraiment elle qui me raccroche au réel et me fait agir à coups sûrs pour y faire face. Là aussi, quand je « décide », je m’en mords toujours les doigts !
      Mais comme j’aime toujours ce qui me désarçonne, c’est ma manière d’aventure dans la vie, je lirai volontiers votre lien.
      Je me méfie des recettes qui se veulent universelles même si, bien, sûr, on peut toujours en retirer quelque chose.
      Je ne pense pas avoir un gros déséquilibre mental rationnel/ mental intuitif ; je dis toujours que mon cerveau gauche est ma structure, qui me permet bon an mal an de vivre en société tandis que l’intuition serait mon guide, le moteur de mes actions.
      Mais...je vous dirai tout cela après avoir lu !


    • pemile pemile 24 mars 2018 11:07

      @Philippe VERGNES « voir quels ont été les protocoles expérimentaux mis en place pour étudier certains phénomènes d’état modifié de conscience... et garder l’esprit ouvert ! »

      Si vous parlez de l’étude faite par Targ et Puthoff, le problème c’est plutôt qu’ils ont refusé de donner des copies de leurs données aux équipes ayant étudié et repris leur protocole. smiley

      « Si vous ne vous posez pas de questions, c’est que vous devez avoir un sérieux problème »

      Les questions ont justement été posées aux auteurs de l’étude et c’est eux qui ont eu un sérieux problème pour répondre !

      « rien d’anormal cependant puisque c’est tout de même la « norme » dans notre société actuelle. »

      En essayant d’être aussi pédant, je pourrais aussi dire que la norme dans notre société actuelle est aussi de gober de plus en plus d’âneries pseudo scientifiques (saupoudrées de mécanique quantique)


    • kalachnikov kalachnikov 24 mars 2018 11:11

      @ alinea

      C’est quand même singulier que de narcissiser de la main gauche en disant ’je la tiens, la boussole’ et de déplorer de la main droite ’bobo, la vie’.

      Le premier destinataire des fables qu’on raconte, c’est soi-même. Question d’amour propre.


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 11:33

      @ pemile,


      Bon... vous n’avez pas lu le livre en question et vous passez à côté d’informations capitales que je vous ai communiquées dans mon message de ce matin à 05:28. En foi de quoi vous vous autorisez une remarque aussi « absconse » que « en essayant d’être aussi pédant... » smiley

      L’expérience en question a été réalisé par les auteurs du livre en question sous contrôle d’un huissier. Un résultat qui, statistiquement sur des longues séries (comme ce fut le cas de l’expérience), aurait dû avoisiner les 25% a donné 85% et aurait même pu obtenir 100% sous certaines réserves. Après, libre à vous d’ouvrir l’esprit à ce genre d’expériences tout en gardant un esprit critique - ce dont ne manquent pas les expérimentateurs -, ou de le fermer totalement, cela ne tient qu’à vous. Mais si votre démarche consiste à simplement nier ces expériences sans savoir de quoi il en retourne, compte tenu des informations que vous sélectionnez et ce que vous en inférez (cf. Korzybski), il vaut mieux que vous vous intéressiez à d’autres sujets où vous pourrez parler de choses que vous connaissez (en l’occurrence, l’expérience en question).

    • alinea alinea 24 mars 2018 11:52

      @kalachnikov
      Je ne vois pas de narcisse à gauche ! juste un surmoi qui me tance pour limiter les bobos de la vie ! et puis, peut-être et surtout pour ne pas être trop désagréable. Ce désagrément qui bien évidemment me retomberait dessus.
      Les seules fables que je me raconte, c’est la common decency. et aujourd’hui, c’en est une belle.


    • pemile pemile 24 mars 2018 12:01

      @Philippe VERGNES « aurait dû avoisiner les 25% a donné 85% et aurait même pu obtenir 100% »

      C’est exactement le même genre chiffres publiés par Targ et Puthoff, et Mme Detholiaz nous promet aussi depuis plus de 10 ans de publier ses résultats dans une revue scientifique.

      « Mais si votre démarche consiste à simplement nier ces expériences sans savoir de quoi il en retourne »

      Ces « expériences » sont aussi en « vente » sur agoravox.tv Retour sur dix années de recherche sur les sorties hors du corps : Hallucination ou réalité ?


    • Jean Keim Jean Keim 24 mars 2018 12:02

      @JL
      Oui sur le principe vous avez raison mais les fantasmes, les rêves, les dénis ne se manifestent que par les pensées que nous en avons, toute pensée est « isolante » observez ce qui se passe quand vous êtes attentif au processus, je ne peux pas vous dire mieux, je vous invite à le faire, ne plus discourir sur la pensée mais voir comment une pensée naît, d’où elle vient, ce qui l’alimente, ce à quoi la pensée n’ pas accès, ses limites donc, et laisser faire...


    • Shaw-Shaw Shawford 24 mars 2018 12:03

      @alinea

      Avec moi en tout cas tu risques rien du côté de la common decency smiley

      https://www.dailymotion.com/video/xqjbi


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 12:15

      @ alinea,


      Quelques remarques à chaud sur cette épineuse question de l’intuition (sujet au combien important à différent niveau) :

      « l’intuition ne peut pas se diriger ; on lui obéit ou pas... »

      Absolument... mais l’intuition peut-être trompée.Si nous parlons bien de la même chose, ce genre d’intuition est archi-connu en psychotraumatologie, en neuroscience, etc. puisqu’elle est régit pas notre système d’alerte dont l’amygdale cérébrale est au cœur de notre perception du danger. Elle est essentielle à notre survie physique... et fait moins connu, à notre survie psychique.

      Cette fonction survie de l’amygdale doit être à l’heure actuelle celle sur laquelle il existe le plus d’information. C’est abondamment documenté au travers des études sur la peur (l’émotion la plus connue à l’heur actuelle). L’amygdale « s’enclenche » à une vitesse d’information neuronale sous le seuil de la conscience (on sait distinguer les processus conscients et inconscients de notre cerveau en mesurant la vitesse que l’information met à traverser les différentes zones du cerveau pour produire une réponse). Cette information qui ne parvient donc pas à la conscience provoque des ressenties, d’où l’intuition...

      Cette intuition-là a toujours raison... chez les personnes dont l’amygdale n’a pas été lésée. Chez les personnes dont l’amygdale a été « mal » programmée ou a subi des détériorations, etc. c’est autre chose qui se passe, car il existe des personnes qui « pressentent » un danger lorsqu’il n’y en a pas et qui n’en voit pas lorsqu’il y en a.

      « ... je ne supporte pas, au sens littéral, l’injustice. »

      Typique des HPI.

      « Que notre « mythologie » guide nos intuitions n’est pas mon expérience, c’est vraiment elle qui me raccroche au réel et me fait agir à coups sûrs pour y faire face. Là aussi, quand je « décide », je m’en mords toujours les doigts ! »

      Je l’entends bien... mais quelqu’un qui a une amygdale (par exemple et pour faire court) non efficiente ou dysfonctionnelle ne vivra pas la même expérience que vous qui avez, plus est, une amygdale probablement « hyper-fonctionnelle » (ce qui peut aussi être cause de « problèmes », cf. la vidéo dans mon article « Perversion narcissique et traumatismes psychiques : l’approche biologisante ».)

      Quoi qu’il en soit l’amygdale « s’éduque ». Ce qui peut changer la nature de nos perceptions.

    • Jean Keim Jean Keim 24 mars 2018 12:16

      @alinea

      J’espère ne pas vous fâcher en vous disant que votre réponse est meublée de lieux communs, je crois que vous valez mieux que cela.


      Si la méditation a un but, alors pratiquez la avec assiduité et discipline et vous obtiendrez sans aucun doute un résultat... conforme à l’objectif ; ceci dit pourquoi grand dieu voulez-vous vous videz de vos pensées ? Vous voulez devenir un zombi new-âge qui se reconnaît au petit sourire béat qu’il affiche en permanence, certains viennent vendre leur camelote dans les médias.


      Sans aucun doute il y a des pensées que nous jugeons comme ayant des qualités différentes mais que nous les trouvions hautes ou ordinaires, intelligentes ou triviales..., chacune d’elle est bien une pensée c’est à dire le fruit d’un processus qui à nos débuts d’espèce ainsi qu’encore maintenant au début de notre vie individuelle sur terre, était un outil à notre disposition, seulement avec le temps, les souvenirs qui n’ont pas pu ou pas su s’effacer et mourir ont permis à des pensées de tourner en boucle, ce qui fait tourner une pensée en boucle est qq part dans une mémoire, ça y est le revoilà avec son dada : le savoir est diabolique, et bien non il n’est pas diabolique mais qq part le savoir effectivement c’est un mauvais diable qui nous joue des tours de cochons.


      Il n’y a pas dans une pensée un mouvement d’intelligence, une pensée n’est qu’une réaction à qq chose qui la fait naître, à qq chose qui a relancé le processus, processus qui s’auto entretien, l’intelligence est avant ; pas plus qu’il n’y a d’intelligence dans un programme informatique, là aussi elle est en amont.


      Comme vous le dites vous-même, chacun donne souvent aux mots un sens particulier mais néanmoins il existe des dictionnaires, et si la concentration est bien une pensée centrée sur un objet, l’attention concerne l’ensemble des activités mentales.


      L’animal a une forme de pensée, certains élaborent des stratégies, ils sont capables de communiquer et de concentration, il est possible d’observer que quand un prédateur s’apprête à bondir sur sa proie, rien ne saurait le distraire, à ce moment là il est totalement vulnérable car son extrême concentration le déconnecte de son environnement.


      Je vous cite : « Donc l’animal doit être dans quelque chose qui s’apparente à la méditation ; l’être totalement au monde. », un animal non dénaturé, pas le chien chien à pépère et mémère, est à sa place dans sa niche écologique, en l’observant on peut lui prêter des comportements qui nous ressemble (à moins que nous fassions le raisonnement inverse) mais un animal reste un animal, son évolution est différente de la nôtre mais dans tous les cas il a le droit de vivre, il a le droit d’avoir son espace vital et il a droit à notre respect et à notre compassion, domestiquer un animal est une grande responsabilité.




    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 24 mars 2018 12:19

      @Philippe VERGNES


      bonjour Monsieur Vergnes, dommage que vous délaissiez la glande pinéale, intimement liée aux rêves et à la sexualité. Une forme d’écluse entre le conscient et l’inconscient.

    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 12:26

      @ pemile,


      Je ne connais pas (je n’ai jamais lu) l’article que vous citez de Targ et Puthoff. Je ne peux donc pas en parler. (Il me semble que Mme Dethioliaz en parle dans son livre, mais je ne me souviens plus si c’est de façon positive ou plutôt critique, bien que je pencherais plutôt pour la seconde hypothèse de ce que je crois me souvenir.)

      Dans livre, Mme Detholiaz cite le nom de l’huissier qui a supervisé l’expérience en question, n’ayant aucune raison pour douter personnellement de ce qu’elle a écrit, le mieux serait que je vous retrouve l’adresse de cet huissier et que je vous la communique. Vous pourrez alors vous enquérir de vous-même de la véracité de son expérience ou pas en allant puiser l’information directement à sa source. De mon côté, après avoir lu son livre, je n’en voie pas l’utilité, mais si vous pouvez m’apporter la preuve de l’imposture de cette expérience réalisée sous contrôle d’huissier, je suis près à réviser mon jugement sur la question. (Je lirais l’article que vous me communiquez et visionnerez ses vidéos.)

    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 12:30

      @ Mélusine ou la Robe de Saphir.,


      Je ne la délaisse pas... elle n’a pas pour l’instant suscité autant l’intérêt scientifique qu’a pu le faire l’amygdale. Mais maintenant que celle-ci est plutôt bien connu, on passe à autre chose. J’ai justement lu un truc là-dessus qui parlait des études en cours de la glande pinéale (d’un point de vue scientifique et non pas ésotérique). Attendons voir ce qu’il en sortira et si cela corrobore d’une certaine manière ce qu’en dit la spiritualité.

    • Francis, agnotologue JL 24 mars 2018 12:41

      @ pemile,
       
       connaissez vous Uri Geller  ?
       
       Il a réussi à mystifier les huissiers en tordant des petites cuillers par sa seule pensée.

      Il utilisait une propriété d’un métal, découverte non publiée à l’époque, la mémoire de forme, qui est le fait que des objets faits en certains métaux n’ont pas la même forme en fonction de la température ambiante. Plus simplement, les bilames ont aussi une propriété semblable. Il lui suffisait de conserver les cuillers dans un local réfrigéré avant de les faire venir sur scène, et de connaitre le temps nécessaire à la transformation.


    • alinea alinea 24 mars 2018 12:53

      @Philippe VERGNES

      Quand je parle d’intuition, ce n’est pas seulement pour m’avertir d’un danger ; loin de là.
      C’est mon mode de fonctionnement, perception globale, de tout, d’une ambiance, humaine ou autres, une vision immédiate que, quelque chose ne va pas, ou bien au contraire que tout baigne.
      Je la vois comme une information immédiate donnée par une attention et une vigilance foncières ; ceci dit, en cas de trop forte émotivité, celle-ci disparaît, je suis comme noyée dans mes miasmes ! mais cela ne dure pas.,
      Et je pense que c’est un mode de fonctionnement assez typique puisque j’ai lu que beaucoup de HP se rendant chez un psy, sont traités comme des bipolaires ; j’ai cru à une époque que je l’étais, tout en me disant ,non, ces phases étant assez courtes.
      Pour me caricaturer moi-même, à une époque je me disais : tu as peur de tout c’est pourquoi tu es obligée de braver tes peurs ! Aucune confiance en moi a priori ! Et aucune routine possible, même sur les choses les plus simples.
      Tout le monde dit qu’il ne supporte pas l’injustice, mais il n’y en a pas eu un seul pour me soutenir dans mon long parcours contre la dénonciation calomnieuse. Alors, je me demande ce qu’ils veulent dire par cela !
      Bon, je ne sais pas si ces infos intéressent qui que ce soit, sur les HP, mais le fait est « qu’on ne m’a pas loupée » !!
      Merci pour le lien, je vais le regarder tout de suite, même si mon intérêt ne va pas, d’emblée, à la « science » !!


    • alinea alinea 24 mars 2018 13:03

      @Jean Keim
      Deux choses :
      vous ne me blessez pas du tout, ma recherche a toujours été les lieux communs et je traverse la vie, la plus transparente possible ; je disais plus haut à Gollum que j’adore enfoncer des portes ouvertes ; une forme de faire pour me rassurer.
      La caractéristique d’un HP, c’est que ça tourne toujours à cent à l’heure dans son cerveau, et que, pour se reposer, il est obligé de dormir au moins dix heures par jour.
      Quant aux animaux ( je ne parle pas des domestiques qui ont été entachés d’humanité !), c’est qu’ils sont parfaits, pour ce qu’ils sont, dans le monde dans lequel ils évoluent ; aussi n’ont-ils aucun besoin de penser. Nous nous courons toujours derrière cette parfaite adéquation au monde.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 24 mars 2018 13:19

      @Philippe VERGNES


      Ceci pour dire que les personnes qui sont à l’aise avec leur sexualité et ne craignent pas les « démons » de leur inconscient, qui ne sont au fond que nos meilleurs alliés puisqu’ils nous permettent de mettrent en « image » et d’identifier ce qui nous bloque dans la vie, ont une plus grande force d’intuition que les autres. L’intuition, c’est un peu comme l’huile qui facilite le passage entre le conscient et l’inconscient et met en liens des schémas que notre vie a déjà connu antérieureument. Nous sommes pour résumer : en terrain de connaissance. Et vous me direz : et quid de l’« intuition du pervers narcissique ? Dans son cas, je parlerais plutôt de l’animal affamé qui a repéré sa proie qui va lui permettre de survivre. Ce serait une forme d’antennes propres au cerveau reptilien. Qui n’a rien à voir avec l’intuition de celui qui est en mode : thérapeutique ou le simple quidam qui n’a pas d’intentions »toxiques" ou de prédateur.

    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 14:20

      @ alinea,


      Tout se que vous décrivez de votre intuition est lié aux fonctions des amygdales cérébrales (en lien avec différentes parties du cerveau).

      « Et je pense que c’est un mode de fonctionnement assez typique puisque j’ai lu que beaucoup de HP se rendant chez un psy, sont traités comme des bipolaires ; j’ai cru à une époque que je l’étais, tout en me disant ,non, ces phases étant assez courtes. »

      Ce cas est très connu des psychotraumatologues qui ne cessent de dénoncer ce genre de faux diagnostic. C’est expliqué en long en large et en travers dans l’ouvrage Le Soi Hanté d’Onno Van der Hart, la « bible » en psychotraumatologie dont l’un des principaux représentant en France est le Dr G. Lopez qui a créé en France le premier Institut de victimologie et a été chargé par le président Jacques Chirac de mettre en place les CUMP à la suite des attentats du 25 juillet 1995. (J’ai présenté le livre d’Onno Van der Hart dans un article paru uniquement sur mon blog. J’en avais prévu une suite que je n’ai pas encore eu le temps de rédiger. L’article s’intitule « Quelle prise en charge pour les victimes de violences psychologiques ».)


    • Gollum Gollum 24 mars 2018 14:22

      @Philippe VERGNES

      Je vois que beaucoup de commentaires viennent d’être pondus.. Je n’arriverai pas à répondre à tous. Je répondrai aux principaux.

      Korzybski non je ne connais pas. C’est gaijin qui m’en a parlé un jour alors que je venais de parler de logique quadripolaire ici sur ce site.

      Moi c’est Abellio qui m’a orienté là dessus. Ce penseur hors pair a créé une logique tétravalente qu’il dynamise. Si on place les 4 pôles sur un plan, comme vous l’avez fait vous même dans votre texte, il en résulte un axe vertical qui perfore ce plan vers la haut et vers le bas. Cet axe est le résultat de la confrontation des 4 pôles. On a donc 6 pôles, en fait. Une structure sénaire. 

      Que l’on dessine sous la forme d’une sphère. Abellio parle de logique sphérique et non plus linéaire. Où les concepts se transforment en leurs contraires. Vieillir, ainsi, veut dire rajeunir…

      Le pôle du bas est celui du quantitatif, celui du haut du qualitatif. Le premier est celui de la multiplicité, le second de l’unité.

      Au Centre se trouve le septième pôle qui correspond au Moi transcendantal de Husserl. Il est inactif. Il est le témoin impavide de la Tradition. Il correspond donc au jour du Shabbat de la tradition juive.

      Le plus étonnant est que les vues d’Abellio sont corroborées par la tradition juive. Notamment le Sepher Yetzirah qui date du 5ème siècle propose lui aussi une structure septénaire, qui ressemble à celle d’Abellio.

      Le Taoïsme avec ses fameux hexagrammes chinois rejoint quelque peu, là encore, cette structure sphérique.

      Toute la problématique consiste donc à nommer un champ à étudier et à dégager les 4 pôles qui structurent ce champ. 

      Le maniement de cette structure est assez complexe. J’ai toutefois pu l’appliquer à l’astrologie, que je connais bien, pour dégager une compréhension beaucoup plus forte de certaines données qui jusqu’ici m’échappaient.

      J’avais proposé une vidéo de celui-ci en son temps, mais malheureusement celle-ci a été retirée : https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/raymond-abellio-et-la-gnose-74318



    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 14:25

      @ alinea,


      J’oubliais...

      « Merci pour le lien, je vais le regarder tout de suite, même si mon intérêt ne va pas, d’emblée, à la « science » ! »

      Oui... d’accord, mais lorsque celle-ci nous apporte des informations pertinentes qui peuvent nous aider à mieux comprendre notre propre fonctionnement et ce faisant à s’en rendre maître, c’est un plus à ne pas négliger. Enfin... à mon avis, et je sais que cet avis est partagé par un grand nombre de victimes de violences psychologiques qui ont compris comment ce type de violences agissait sur leur psychisme.


    • JC_Lavau JC_Lavau 24 mars 2018 14:27

      @Philippe VERGNES. 
      Votre abus des sigles mystérieux est insupportable.


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 14:32

      @ Bonjour JC_Lavau,


      Ne me lisez donc pas, ce sera moins insupportable. Maintenant, ce qui relève du mystère pour vous peut être une évidence pour d’autres. D’autant que si vous n’êtes pas en mesure de désigner ce que sont à vos yeux ces « sigles mystérieux » (? ??). (Mais toute réflexion faite, je ne pense pas que ce message me soit adressé ??? et qu’il est fort probable qu’il y ait eu une erreur « d’aiguillage ». A vérifier donc !)

    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 14:45

      @ Gollum,


      Alors je ne suis pas versé côté « gnosticisme », mais j’aime bien lire. Ce sont des connaissances sur lesquelles j’essaie de m’informer... timidement, mais je le fais (en commençant par Jung bien entendu, mais aussi d’autres que vous devez surement connaitre, tel que pour n’en citer qu’un Henri Corbin à propos du soufisme par exemple). Vous aurez compris que mon abord est plutôt scientifique, mais je vois que la science se rapproche de plus en plus de certaines connaissances ésotériques (au sens noble du terme tel que défini par Henri Corbin).

      Néanmoins, je prends note de votre référence, le schéma que j’ai proposé, je l’ai « construit » moi-même au fil de mes lectures, mais il va de soi que dans ma conception, cela prend une forme « quadridimensionnelle ». Il manquait donc à mon schéma une conception s’inscrivant dans un volume Intuitivement, j’en étais à faire évoluer ce volume autour d’un axe... vous venez de me donner la référence de quelqu’un qui s’était déjà penché sur le problème. Je prends donc note de votre info, car cela me fera probablement gagner pas mal de temps.

      (GaIjin est la seul personne dont j’ai fais allusion plus haut que j’ai croisée sur ce site et qui connaissait la SG de Korzybski.) smiley

    • Gollum Gollum 24 mars 2018 15:17

      @Philippe VERGNES


      CG Jung est passé très près de la logique tétravalente. Sa quaternité des 4 fonctions : sentiment, pensée, intuition, sensation est alignée sur les 4 éléments traditionnels. Il regroupe d’ailleurs deux à deux, sentiment et pensée vus comme des fonctions rationnelles et sensation et intuition comme fonctions irrationnelles. Le Soi, qui est le produit le plus haut de la vie psychique, a une structure quaternaire, et s’exprime souvent dans les rêves sous la forme d’un Mandala carré.

      Malheureusement il n’a guère dialectisé tout cela. Il a quand même vu que la santé psychique n’est pas l’absence de conflit mais au contraire des conflits maîtrisés où chaque pôle a droit à sa part.
      Voir son ouvrage là-dessus : L’énergétique psychique.

      Je crois que Lupasco est arrivé à quasi la même conclusion. 

      On est loin ici de Freud qui est toujours resté au paradigme ancien. Et qui fait du conflit la source de la névrose, à contrario des deux personnes citées plus haut, qui font de l’absence de conflit la source des problèmes psychiques. C’est parce que l’un des pôles est écrasé par un autre qui a pris indument toute la place que la névrose s’installe.

      On voit donc bien que les points de vue de Jung et Freud sont radicalement incompatibles.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 24 mars 2018 15:30

      @Gollum


      L’art d’Hermès est justement d’intégrer les opposés, dans l’Un primordial et HERM’APHRODITE. Non en niant la différence (théorie du genre) mais en passant à leur intégration représentée par le Caducée. http://temple-hermes-thoth.blogspot.be/

    • alinea alinea 24 mars 2018 15:47

      @Philippe VERGNES
      Je viens de lire l’introduction du lien que vous donnez plus haut, sur cette pensée révolutionnaire en phase avec la science moderne.
      Je sais donc que c’est mon intellect qui va le lire, mais que mon « entité » n’y apprendra pas grand chose, vu que toute ma pensée s’est construite sur les données orientales ; compte tenu du fait que du temps d’Aristote, les Indiens savaient que la terre était ronde, connaissaient les éclipses et tout ça, la pensée d’ici était arriérée ! Arrivés plus de vingt siècles plus tard, on peut sauter l’étape !!
      Au début, par la lecture d’occidentaux orientalistes qui servaient de « passeurs » , comme Hesse, Huxley, David-Neel, puis Jung. Ensuite, ou pendant, par ceux des orientaux qui avaient été traduits, Indiens pour la plupart, car en ce qui concerne la Chine je ne pratique que le YI King, et ce depuis fort longtemps.
      je continue ma lecture... !


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 16:19

      @ alinea,


      Je ne crois pas pour ma part que l’on puisse sauter l’étape. Tout du moins, ce n’est pas ainsi que je vois les choses, mais je peux bien entendu me tromper.

      Je ne crois pas que cela soit un hasard si deux types de pensées, l’une orientale et l’autre occidentale, ont pu se développer au fil du temps. Chacune d’elle possède ses avantages et ses inconvénients. Le tout est de pouvoir les connaître et évoluer en fonction. On voit bien à l’heure actuelle se qui se passe : l’occident est attiré par l’orient et vice-versa, comme si une tentative de synthèse de ces deux façons d’appréhender le monde était en train de se faire. Mais ce genre d’évolution n’est que très peu observable à l’échelle humaine. Pour cela, il nous faut plus de recul et faire une épistémologie des différents pensées de telle sorte qu’apparaît une complémentarité entre ces deux mondes (oriental et occidental). Concernant le lien que vous êtes en train de lire, l’approche ce Korzybski permet de ne pas tomber dans les pièges de la pensée occidentale et nous ouvre à d’autres perspectives puisqu’elle nous incite à passer d’une pensée duelle à une pensée tétravalente, partant d’une origine de pensée duelle qui s’inscrit dans le cadre d’une société occidentale.

    • Shaw-Shaw Shawford 24 mars 2018 16:22

      @Philippe VERGNES

      Vous avez dû lire Les transformations silencieuses de François Julien.


    • Gollum Gollum 24 mars 2018 16:39

      @Philippe VERGNES

      Je ne crois pas que cela soit un hasard si deux types de pensées, l’une orientale et l’autre occidentale, ont pu se développer au fil du temps.

      Je suis bien de cet avis. La pensée occidentale, à base de logique binaire, triviale, est masculine. La pensée orientale est féminine.

      La logique tétravalente permet de faire le pont entre deux façons de voir. Puisqu’elle reste rationnelle, tout en ouvrant sur la globalité.

      L’avantage de la pensée occidentale c’est son efficacité. Sauf que cette efficacité est en train de générer son contraire. Le monde actuel est devenu ingérable.

      La pensée orientale n’est pas orientée (sans jeu de mot) vers l’efficacité mais vers la globalité. D’où les arts japonais du jardin, qui sont des arts totaux.

      l’occident est attiré par l’orient et vice-versa, comme si une tentative de synthèse de ces deux façons d’appréhender le monde était en train de se faire.

      Pour l’attirance vers l’Orient cela concerne une élite minoritaire. Par contre l’Orient s’est laissé séduire par l’Occident à cause de sa terrible efficacité. Efficacité qui arrive, à mon avis, en fin de parcours, qui bute sur un plafond de verre..

      Je pense que cela deviendra de plus en plus visible pour beaucoup au fil du temps.

      Tout se passe comme s’il fallait que nous expérimentions les terribles dégâts auxquels aboutit la pensée occidentale pour que nous comprenions la nécessité d’une mutation d’esprit. Car le monde, pour survivre, dans des sociétés complexes a besoin d’un autre type de logique. Logique qui est celle du vivant je le rappelle. Alors que celle de l’Occident est la logique du robot.

      Bon je vous quitte pour aujourd’hui, choses à faire..

    • pemile pemile 24 mars 2018 16:52

      @Philippe VERGNES « Mme Detholiaz cite le nom de l’huissier qui a supervisé l’expérience en question »

      Un huissier pour « superviser » une expérimentation scientifique cela n’a aucun sens et comme le rappelle JL cela n’est utilisé que par les escrocs !


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 18:18

      @ pemile,


      Vous lui direz lorsque vous le contacterez. Mais pour l’heure, excepté vos certitudes, je n’ai rien lu dans vos messages qui puissent concerner une critique de cette expérience au niveau factuel de la réalité observable. smiley

    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 18:39

      @ Shawford,


      Non ! Je ne connais pas du tout.

      C’est simplement le constat que j’en fais de par ma propre observation de certains phénomènes de synchronicité relatifs à l’évolution de la conscience dans l’histoire de l’humanité et la conclusion que j’en tire à son sujet telle que j’ai pu déjà en parler dans mes articles sur l’empathie : le schéma qui s’en dégage démontre un certain fil rouge qui va bon an, mal an vers un accroissement de conscience et de responsabilité (avec ses forces « attractives » ou « répulsives », grosso modo) exactement à l’image d’une vie humaine, mais rapportée à une échelle qui dépasse la seule vision que nous pouvons en avoir au regard du temps humain. Comme si la conscience suivait sa propre évolution et n’était pas figée.

      N’oublier pas que dans mes articles, je parle avant tout et principalement de processus, de dynamique, de mouvement que de simples mots ne peuvent malheureusement pas traduire correctement (d’où l’importance de Korzybski).


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 18:42

      @ Gollum,


      Je n’ai rien d’autre à rajouter sur ce que vous expliquez encore mieux que moi dans votre propre style et vos connaissances qui tout en différant des miennes, aboutissent aux mêmes conclusions.

      Au plaisir !

    • Shaw-Shaw Shawford 24 mars 2018 18:44

      @Philippe VERGNES

      Yep, l’un dans l’autre, et pour se mettre à la page (Korbi ça nous renvoie quand même au début du XXeme siècle), je ne saurais trop vous suggérer alors de vous intéresser à Benasyagag et ses « mixtes »


    • alinea alinea 24 mars 2018 19:15

      @Philippe VERGNES
      Je ne vois pas comment pourrait se faire une synthèse ! Je suppose qu’il était très bien que le monde fût varié, car n’oublions pas non plus tous les autres types de pensées, que nous nommons du haut de notre arrogance « primitives », et c’est horrible que l’Orient se voit happé par l’Occident, dans sa période la pire et pour les pires des choses !
      Ceci dit il y reste le fondamental : sa manière d’appartenir au monde.
      La mode du New Age, qui fit suite aux « rapporteurs » de trésors orientaux que j’ai mentionnés plus haut, c’est comme tout : la divulgation, la vulgarisation rend quoique ce soit vulgaire.
      Le bouddhisme n’a pas échappé à cela : d’une philosophie universelle, c’est devenu une religion de rites, de rituels et de petites offrandes. Néanmoins l’esprit oriental y reste. Dans le New Age, c’est l’esprit occidental qui reste. Et c’est pitié, ça c’est sûr.
      Ceci dit, j’ai profité de l’aubaine car c’est bien au début de cette période que j’ai rencontré... ( ceux que je nomme plus haut).
      Il se trouve en occident un certain nombre de gens naturellement plus en phase avec le mode de pensée oriental, et il semble qu’en Orient certains soient contaminés par l’occident.
      C’est dommage.
      On a rapporté des trésors de l’Ailleurs, comme furent rapportés les trésors orientaux à la Renaissance, les parfums, les épices, les pierres précieuses...mais pas pu s’empêcher de piller, d’envahir, de faire des guerres, et...oui, de contaminer.
      je ne suis pas occidentale, du tout, et ne l’ai jamais été, et c’est pourquoi je n’ai pas de valises pleines d’orientalisme à vendre.
      J’ai dû me hasarder une ou deux fois à faire des articles sur le sujet ; en toute humilité je dois bien l’avouer.


    • alinea alinea 24 mars 2018 19:26

      @Philippe VERGNES
      Pour tout à fait autre chose, en référence à un de vos posts plus haut que j’ai la flemme de rechercher, moi non plus je n’aime pas le mot « pervers ».
      Tout à l’heure, en pétassant mes clôtures, et comme souvent quand je fais des gestes « de cette époque »,des souvenirs me viennent ; un son de voix, un regard, une bouche qui se crispe,etc.. et j’ai pensé, pour la première fois, à « vicieux ».
      Pour ma part, bien que ce ne soit pas parfait comme vocable, je l’utiliserai à la place de « pervers ».
      Un vicieux narcissique. En attendant mieux.


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 20:01

      @ Shawford,


      Oui pour Korzybski, mais j’ai toujours précisé que mon fil rouge était Korzybski => Laborit => Morin.

      Le truc lorsque je cite Korzybski, c’est que je situe les fondations sur lesquelles se situent le mouvement de cette pensée complexe. Ceci parce que je lis souvent de tout sur des conceptions qui se revendiquent d’une pensée complexe qui est demeurée au stade de... la dualité. Du grand n’importe quoi ! Mais plus c’est gros, mieux ça passe, comme on dit.

      Parfois, un retour aux racines (un contrôle des fondations) s’imposent pour repartir sur de bonnes bases parce que l’édifice que l’on y a construit dessus ressemble plus actuellement à la tour de Pise qu’autre chose. Or, le langage est la base et si l’on intègre certains principes simples tels que Korzybski a pu les émettre, on cesse de se faire manipuler par ceux qui en ont un intérêt matériel ou pire... narcissique (pire encore, c’est « matériel ET narcissique »). Mais si l’intérêt matériel est facilement perceptible, le narcissique est totalement ignoré. Et lorsque je dis totalement... c’est totalement « hallucinant ».

      (Bon... il n’y a aucun reproche de ma part dans ce constat, j’ai moi aussi été un jour un de ses grands naïfs, mais je n’ai pas fait comme la plupart des gens : « Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leur préoccupation comme si de rien n’était. » (Winston Chruchill) Les autres, ceux qui ne retournent pas à leur préoccupation comme si de rien n’était, connaissent bien des déboires dans notre société actuelle. C’est le cas notamment des lanceurs d’alerte (par exemple, mais pas que...).

      Benasyagag... j’connais pas non plus, j’en prends note, mais de nos jours il y a tout de même beaucoup d’auteurs intéressants à découvrir, notamment Philippe Guillemant qui est en conférence aujourd’hui et demain au centre ISSNOE gérée par Sylvie Déthiollaz, « toisée » ci-dessus par Pémile, comme si la science ne devait/pouvait pas s’intéresser à ces questions-là. Malheureusement, je n’avais aucun moyen de m’y rendre (trop loin pour moi).

    • pemile pemile 24 mars 2018 20:29

      @Philippe VERGNES "je n’ai rien lu dans vos messages qui puissent concerner une critique de cette expérience au niveau factuel de la réalité observable« 

      Vous allez me demander de démontrer l’inexistence du père noël ?

      Vous désirez croire aux »pouvoirs«  de Nicolas Fraisse, étudiés depuis 10 ans et enfin »démontrés" dans ce roman de gare, soit, en tant que laïc j’accepte, mais évitez tout prosélytisme ?


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 20:36

      @ alinea,


      Sur la question de la synthèse, je crois que nous n’employons pas ce mot dans un même sens. Disons que l’une et l’autre de ces deux pensées - orientales et occidentales - apprennent à mieux se connaître et donc sont intégrées dans l’esprit des gens. Le tout est de réussir cette intégration sans perdre les « acquis » de l’une ou de l’autre. En aucun cas, il ne s’agit d’en faire disparaître une. Si tel était le cas, la pensée tétravalente ne pourrait pas émerger.

      Pour le terme de pervers, le problème c’est qu’il est aujourd’hui si utilisé qu’il ne signifie plus rien (il a pourtant un sens très précis en clinique psychanalytique groupale et familiale à ne surtout pas confondre avec la psychanalyse orthodoxe ou traditionnelle). Dès lors, on l’utilise plus comme une insulte qu’autre chose et sans véritablement savoir à quoi il se réfère. L’image que j’ai du pervers narcissique, depuis toujours je crois est celle-ci. Certains s’en font tout un fromage et ont en tête celle-là, ou encore cette autre, mais ce ne sont pour moi que des métaphores qui traduisent le phénomène, rien de plus. C’est ce que j’en disais par ailleurs : la plus belle ruse du diable n’est pas de vous persuader qu’il n’existe pas (Baudelaire), mais de semer la zizanie à un point tel qu’une mère ni retrouverait plus ses petits. La confusion, ou la fusion à la con comme on a pu me le signifier un jour en commentaire, l’attaque de l’intelligence et la rupture des liens entre les personnes et les pensées, voilà ce qui est sa plus belle réussite. Pour cela, « notre » pervers utilise toutes les stratégies que je dénonce dans plusieurs de mes articles et au tout premier rang desquelles figure la disqualification.

    • pemile pemile 24 mars 2018 20:36

      @Philippe VERGNES « « toisée » ci-dessus par Pémile, comme si la science ne devait/pouvait pas s’intéresser à ces questions-là »

      Mais au contraire, la science doit s’intéresser à ces questions là et s’y intéresse sérieusement, et ces questions justement me passionnent, raison de plus pour ne pas les laisser s’embourber par des vendeurs de vents (Guilemant et Déthiollaz sont bien des vendeurs aux sens commercial du terme smiley)


    • Philippe VERGNES 24 mars 2018 20:43

      @ pemile,


      « Roman de gare »... que vous n’avez pas lu, mais que vous jugez quand même. J’ai bien compris !

      Je ne crois rien. Je me borne aux faits tels qu’ils sont décrits par l’expérience en double aveugle réalisée par Sylvie Déthiollaz sur Nicolas Fraisse et dont le protocole a été contrôler par huissier. Poinnt !

      Qu’est-ce que cette récrimination : « ...éviter tout prosélytisme ? »

      Vous n’aimez pas que l’on parle de ce sujet et donc vous souhaitez qu’il soit censuré ? C’est ce que vous sous-entendez ?

      Je m’interroge !

    • pemile pemile 24 mars 2018 20:43

      @Shawford

      T’emballes pas, j’écorche un peu Guillemant mais c’est pas méchant de ma part, juste une franchise un peu brute.

      Pénible 1er dans toute son horreur smiley


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